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Full text of "Annuaire. Jaarboek"

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University  of  Ottawa 


Iittp://www.arcliive.org/details/annuairejaarboek50louv 


ANNUAIRE 

DE 

L'UNIVERSITÉ  CATHOLIQUE 


DE    LOUVAIN. 


1886. 


ANNUAIEE 


DE 


LfUNIVERSITE  CATHOLIQUE  de_ 


/DE   LOUVAIN. 


1886.  -  /^s^/ 


-s/ 


CINQUANTIÈME  ANNÉE. 


LOUVAIN, 

TYP.  DE  VANLINTHOUT  FRÈRES, 

IMPIUMEURS    DE    l'uNIVEUSITË. 


C5A5 
t.5o-5\ 


«  ?     3-67 


Correspondance 
des  ères  anciennes  avec  l'ère  vul§faire. 


Année  de  l'ère  chrétienne 1886 

L'année  2662  des  Olympiades,  ou  la  2^  année 
de  la  666^  Olympiade,  commence  en  juillet  1886. 
L'année  1303  des  Turcs  ou  de  l'Hégire  com- 
mence le  10  octobre  1885  ;  et  l'année  1304  com- 
mence le  30  septembre  1886,  selon  l'usage  de 
Constantinople ,  d'après  l'Ar^  de  vérifier  les 
dates. 

Éclipses  en  1886. 

Il  y  aura  dans  l'année  deux  éclipses. 

l.  Le  5  mars,  éclipse  annulaire  de  soleil,  in- 
visible à  Louvain. 

IL  Le  29  août,  éclipse  totale  de  soleil,  invi- 
sible à  Louvain. 


Comput  ecclésiastique. 

Nombre  d'or 6 

Epacte XXV 

Cycle  solaire 19 

Indiction  romaine 14 

Lettre  dominicale G 


(      VI      ) 

Fôtes  mobiles. 

Septuagésime 21  février. 

Les  Cendres .10  mars. 

Pâques 25  avril. 

Les  Rogations 31  mai,  1  et  2  juin. 

L'Ascension 3juin. 

La  Pentecôte 13  juin. 

La  Sainte-Trinité 20  juin. 

La  Fête-Dieu 24  juin. 

Le  premier  dimanche  de  l'Avent.  28  novembre. 

Fêtes  de  commanâement. 

Le  premier  jour  de  Noël,  l'Ascension,  l'As- 
somption et  la  Toussaint. 

La  solennité  des  fêtes  de  l'Epiphanie,  du  Saint- 
Sacrement,  des  saints  Pierre  et  Paul  et  du  Patron 
de  chaque  paroisse  est  transférée  au  dimanche 
suivant. 

Les  fêtes  abolies  ou  transférées  par  concession 
de  Sa  Sainteté  Pie  VII  sont  marquées  dans  le 
calendrier  d'un  astérisque  ('),  pour  indiquer  qu'on 
célèbre  l'office  de  la  fête  dans  les  églises.  Sa 
Sainteté  exhorte  tous  les  fidèles  à  sanctifier  ces 
jours  autant  que  possible,  en  assistant  au  moins 
au  saint  Sacrifice  de  la  Messe. 

Jours  de  Jeûne  d'obligation. 

Les  quarante  jours  du  Carême,  les  Quatre- 
temps,  la  veille  de  la  Pentecôte,  de  la  solennité 


(     VII     ) 

des  saints  Pierre  et  Paul,  de  l'Assomption,  de  la 
Toussaint  et  de  Noël. 

Quatre-Temps. 

Les  17,  19  et  20  mars.  —  Les  16,  18  et  19  juin. 
—  Les  15,  17  et  18  septembre.  —  Les  15,  17  et 
18  décembre. 

Indulgences. 

Sa  Sainteté  Grégoire  XVI  a  accordé,  le  18  sep- 
tembre 1838,  à  l'Université  catholique  de  Louvain 
les  indulgences  plénières  qui  suivent  : 

1°  Le  4  novembre  et  le  2  février,  pour  les 
bienfaiteurs,  les  professeurs,  les  élèves  et  les 
fonctionnaires  de  l'Université  qui,  après  s'être 
confessés  et  après  avoir  communié,  visiteront 
leur  église  paroissiale  ou  une  des  chapelles  de 
l'Université  et  y  prieront  selon  l'intention  de  Sa 
Sainteté. 

2°  Les  jours  de  la  Toussaint,  de  la  Conception 
de  la  très  sainte  Vierge  et  de  la  Nativité  de  Notre 
Seigneur,  les  dimanches  de  Quinquagésime  et  de 
Pentecôte  et  le  dimanche  pendant  l'octave  des 
apôtres  saints  Pierre  et  Paul,  pour  les  profes- 
seurs et  les  élèves  qui,  après  s'être  confessés  et 
après  avoir  communié,  visiteront  une  des  cha- 
pelles de  l'Université  et  y  prieront  selon  l'inten- 
tion de  Sa  Sainteté. 

Sa  Sainteté  Pie  IX  a  accordé,  en  outre,  le 
23  décembre  1854,  les  faveurs  suivantes  ; 


(      VIII     ) 

1°  Le  jour  de  la  promotion  au  grade  de  docteur 
en  théologie  ou  en  droit  canon,  une  indulgence 
pléniôre  peut  être  gagnée  par  le  jeune  docteur, 
le  recteur,  le  vice-recteur,  le  secrétaire  de  l'Uni- 
versité, les  professeurs  de  la  Faculté  de  théologie 
et  le  pléban  de  Saint  Pierre,  en  priant  devant 
l'image  de  la  sainte  Vierge  invoquée  à  l'église  de 
Saint-Pierre  sous  le  titre  de  Sedes  Sapientiœ. 

2°  Une  indulgence  de  trois  cents  jours  est 
accordée  indistinctement  à  tous  les  professeurs 
et  étudiants  de  l'Université  chaque  fois  qu'ils 
réciteront  devant  cette  image  de  la  sainte  Vierge, 
à  l'église  de  Saint- Pierre,  la  prière  suivante  : 
Ane  Yirgo  beatissùna  sine  labe  originali  con- 
ccpta,  avec  l'oraison  dominicale  et  la  salutation 
angélique. 

3°  Une  indulgence  plénière  peut  être  gagnée  à 
la  chapelle  du  collège  du  Saint-Esprit  le  7  mars 
(fête  de  saint  Thomas  d'Aquin),  jour  auquel  il  y 
a  exposition  du  Saint- Sacrement  en  forme  de 
prières  de  quarante  heures. 


(      IX      ) 

Faveur  accordée  par  le  Saint-Père  aux  élèves 
du  collège  du  Saint-Esprit, 

Plus  PP.  IX. 
AD  PERPETUAM  REI  MEMORIAM. 

Supplicatum  nuper  Nobis  fuit  nomine  dilecti 
fliii  hodierni  Prœsidis  Collegii  S.  Spiritus  in 
Universitate  Studiorum  Lovaniensi  Mechlinien- 
sis  diœcesis  existentis,  ut  sibi,  professoribus  et 
alumnis  in  Collegio  commorantibus  facultatem 
concedere  dignaremurillas  indulgentias,  quibus 
acquirendis  Ecclesia  aliqua  vel  Oratorium  pu- 
blicum  visitandum  esset,  facta  ad  Sacellum 
ejusdem  Collegii  visitatione  consequendi.  Nos 
autem  Fidelium  bono  et  commoditati,  quantum 
in  Domino  possumus,  consulere  volontés,  piis 
hujusmodi  precibus  annuendum  esse  oensuimus. 
Quamobrem  omnibus  et  singulis  Cliristi  fidelibus 
in  prsefato  Collegio  Universitatis  studiorum 
Lovaniensis  nunc  et  pro  tempore  commoranti- 
bus, ut  illas  Indulgentias,  quibus  acquirendis 
Ecelesiîe  alicujus  aut  Oratorii  publici  Lovanien- 
sis visitatio  pr^escripta  est,  proprium  ipsius 
Sacellum  visitando,  dummodo  cetera  quae  in- 
juncta  sunt  pietatis  opéra  rite  praestiterint , 
consequi  possint,  auctoritate  Apostolica  tenore 
prassentium  concedimus  et  elargimur.  In  con- 
trarium  facientibus   non    obstantibus    quibus- 

a. 


(     X     ) 

cumque.  Prsesentibus  perpetuis  futuris  tem- 
poribus  valituris.  Datum  Romse  apud  Sanclum 
Petrum  sub  annulo  Piscatoris  die  xxi  januarii 
MDCccLxxvi,  Poniificatus  Nostri  anno  irigesimo. 

F.  Card.  ASQUINIUS. 

Concordantiam  cum  autographo  testor^ 

A.  J.  NAMÈCHE, 
Rector  Universitatis. 


(     XI     ) 

Janvier. 

Le  soleil  entre  dans  le  Verseau  le  20.  Pendant 
ce  mois  les  jour  s  croissent  de  l  heure  13  tninutes. 

®  N.  L.  le   5,  à  8  h.    2  m.  du  matin. 
3)  P.  Q.  le  13,  à  0  h.  43  m.  du  soir. 
©  P.  L.  le  20,  à  8  h.    3  m.  du  matin. 
C  D.  Q.  le  27,  à  1  h.  50  m.  du  matin. 

1  Vend.  Circoncision  de  Notre  Seigneur'. 

2  Sam.  s.  Adélard,  abbé  de  Corbie. 

3  DiM.  ste  Geneviève,  vierge. 

4  Lund.  s.  Tite,  évêque;  ste  Pharaïlde,  vierge. 

—  Réunion  de  la  Faculté  des  Sciences. 

5  Mard.  s.  Télesphore,  pape.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Philosophie  et  Lettres. 

6  Merc.  Epiphanie'. 

7  Jeud.  ste  Mélanie,  vierge.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Droit. 

8  Vend,  ste  Gudule,  vierge.  —  iJewnzow  de  la 

Faculté  de  Théologie. 

9  Sam.  s.  Marcellin,  évêque.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Médecine. 

10  DiM.  Solennité  de  l'Epiphanie,  s.  Agathon, 

pape. 

11  Lund.  s.  Hygin,  pape.  —  Réunion  du  Conseil 

rectoral. 

12  Mard.  s.  Arcade,  martyr. 

13  Merc.  ste  Véronique. 


{     XII     ) 

14  Jeud.  s.  Hilaire,  évêque  de  Poitiers. 

15  Vend.  s.  Paul,  ermite. . 

16  Sam.  s.  Marcel,  pape. 

17  DiM.  Saint  Nom  de  Jésus,  s.  Antoine,  abbé. 

18  Lund.  Chaire  de  s.  Pierre  à  Rome. 

19  Mard.  s.  Canut,  roi  de  Danemark. 

20  Merc.  ss.  Fabien  et  Sébastien,  martyrs. 

21  Jeud.  ste  Agnès,  vierge  et  martyre. 

22  Vend.  ss.  Vincent  et  Anastase,  m.irtyrs. 

23  Sam.  Épousailles  de  la  très  sainte  Vierge. 

s.  Raymond  de  Pennafort. 

24  DiM.  s.  Timothée,  évêque  d'Éphèse. 

25  Lund.  Conversion  de  s.  Paul. 

26  Mard.   s.  Polycarpe,  évêque  et  martyr.   — 

A  7  1/2  heures,  à  la  chapelle  du  collège  du 
Saint-Esprit,  Messe  anniversaire  pour  le 
repos  de  Vâme  de  Mgr  Laforet,  deuxième 
Recteur  de  V  Université  catholique,  décédé 
le  2Ç)  janvier  1872. 

27  Merc.  s.  Jean  Chrysostôrae,  évêque  et  docteur. 

28  Jeud.  s.  Julien,  évêque  de  Cuença. 

29  Vend.  s.  François  de  Sales,  évêque  de  Genève. 

30  Sam.  ste  Martine,  vierge  et  martyre. 

31  DiM.  s.  Pierre  Nolasque. 


'  (     XIII      ) 

Février. 

Lesoleilentre  dans  les  Poissons  le  \8. Pendant 
ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure  i2  minutes. 

#  N.  L.  le   4,  à  3  h.  33  m.  du  matin. 
3)  P.  Q.  le  12,  à  3  h.   5  m.  du  matin. 
©  P.  L.  le  18,  à  6  h.  33  m.  du  soir. 
C  D.  Q.  le  25,  à  5  h.  30  m.  du  soir. 


1  Lund.  s.  Ignace,  évêque  et  martyr.  —  Réu- 

nion de  la  Faculté  des  Sciences. 

2  iMard.    Purification   de    la    très    sainte 

Vierge".  Fête  patronale  de  V  Université. 
Messe  solennelle  en  l'église  primaire  de 
St-Pierre,  à  onze  heures.  —  Indulgence 
pléniêre. 

3  Merc  s.  Biaise,  évêque  et  martyr  —  Réunion 

de  la  Faculté  de  Médecine.  —  Ouverture 
de  la  première  session  ordinaire  des  Com- 
missions d'examens. 

4  Jeud.  s.  André  Corsini,  évêque;  ste  Jeanne, 

reine.  —  Réunion  de  la  Faculté  de  Droit. 

5  Vend,  ste  Agathe,  vierge  et  martyre.  —  Réu- 

nion de  la  Faculté  de  Théologie. 

6  Sam.  ste  Dorothée,  vierge  et  mart.;  s  Amand, 

évêque.  —  Réunion  de  la  Faculté  de  Phi- 
losophie de  Lettres. 

7  DiM.  s.  Romuald,  abbé. 

8  Lund.  s.  Jean  de  Matha.  —  Réunion  du  Con- 


(      XIV     ) 

seil  rectoral.  —  Commencement  du  second 
semestre  de  Vannée  académique  1885- 1886. 
9  Mard.  s.  Cyrille  d'AlexaadrIe,  évêque;  ste 
Apolline,  vierge  et  martyre. 

10  Merc.  ste  Scolastique,  vierge. 

11  Jeud.  s.  Séverin,  abbé. 

12  Vend,  ste  Eulalie,  vierge  et  martyre. 

13  Sam.  ste  Euphrosine,  vierge. 

14  DiM.  s.  Valentin,  prêtre  et  martyr. 

15  Lund.  ss.  Faustin  et  .lovite,  martyrs. 

16  Mard.  ste  Julienne,  vierge. 

17  Merc.  ss.  Théodule  et  Julien,  martyrs. 

18  Jeud.  s.  Siméon,  évêque  et  martyr. 

19  Vend.  s.  Boniface  de  Lausanne. 

20  Sam.  s.  Eleuthère,  évêque  de  Tournai. 

21  DiM.  Septuagésime.  b.  Pépin  de  Landen. 

22  Lund.  Chaire  de  s.  Pierre  à  Antioche. 

23  Mard.  s.  Pierre  Damien,  évêque  et  docteur. 

24  Merc.  s.  Mathias,  apôtre. 

25  Jeud.  ste  Walburge,  vierge. 

26  Vend,  ste  Adeltrude,  abbesse  de  Maubeuge. 

27  Sam.  s.  Alexandre,  évêque  d'Alexandrie. 

28  DiM.  Sexagésime.  ss.  Julien,   Chronion    et 

Bésas,  martyrs. 


(     XV     ) 

Mars. 

Le  soleil  entre  dans  le  Bélier  (commencement 
du  Printemps)  le  20,  à  4  heures  45  minutes 
du  soir.  Pendant  ce  mois  les  jours  croissent 
de  1  heure  59  minutes. 

m  N.  L.  le   5,  à  10  h.  23  m.  du  soir. 

D   P.  Q.  le  13,  à    1  h.  36  m.  du  soir. 

©  P.  L.  le  20,  à   4  h.  55  m.  du  malin. 

C  D.  Q.  le  27,  à  11  h.    3  m.  du  matin. 

1  Lund.  s.  Aubin,  évêque  d'Angers.  —  Réunion 

de  la  Faculté  des  Sciences. 

2  Mard.  s.  Simplice,  pape.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Philosophie  et  Lettres. 

3  Merc  ste  Cunégonde,  impératrice.— iîeMwton 

de  la  Faculté  de  Médecine. 

4  Jeud.  s.  Casimir,  roi.  —  Réunion  de  la  Fac. 

de  Droit. 

5  Vend.  s.  Théophile.— jiJ^Mnzow  de  la  Faculté 

de  Théologie. 

6  Sam.  ste  Colette,  vierge. 

7  DiM.  Quinquagésime.  Indulgence  pléniêre. 

s.  Thomas  d'Aquin.  —  Indulgence  pléniêre 
et  exposition  Idu  Saint -Sacrement  à  la 
chapelle  du  collège  du  Saint-Esprit. 

8  Lund.  s.  Jean  deJDieu.  —Réunion du  Conseil 

rectoral. 

9  Mard.  ste  Françoise,  veuve. 

10  Merc.  Les  Cendres.  Les  40  ss,  Martyrs  de 
Sébaste. 


(     XVI     ) 

11  Jeud.  s.  Vindicien,  évêque. 

12  Vend.  s.  Grégoire  le  Grand,  pape. 

13  Sam.  sle  Euphrasie,  vierge. 

14  DiM.  Quadragésime  V  dim.  du  Carême,  sle 

Mathilde,  reine.  —  Conformément  à  la 
résolution  du  Corps  épiscopal,  le  premier 
et  le  deuxième  dimanche  du  Carême  on 
fait  dans  toutes  les  églises  de  Belgique 
une  collecte  pour  l'Université. 

15  Lund.  s.  Longin,  soldat. 

16  Mard.  sie  Eusébie,  vierge. 

17  Marc.  Quatre- temps,  ste  Gertrude,  abbesse 

de  Nivelles. 

18  .Jeud.  s.  Gabriel,  archange;  s.  Cyrille  de  Jé- 

rusalem, évêque. 

19  Vend.  Quatre-temps.  s.  Joseph,  patron  de  la 

Belgique. 

20  Sam.  Quatre-temps.  s.  Wultrau,  év.  de  Sens. 

21  DiM.  Reminiscere.  s.  Benoit,  abbé. 

22  Lund.  s.  Basile,  martyr. 

23  Mard.  s.  Victorien,  martyr. 

24  Merc.  s.  Agapet,  évêque  de  Synnade. 

25  Jeud.  Annonciation    de    la    très    sainte 

Vierge',  s.  Humbert,  évêque. 

26  Vend.  s.  Ludger,  évêque  de  Munster. 

27  Sam.  s.  Rupert,  évêque  ie  Worms. 

28  Dim.  Oculi.  s.  Sixte  UI,  pape. 

29  Lund.  s.  Eustase,  abbé 

30  Mard.  s.  Véron,  abbé. 

31  Merc.  s.  Benjamin,  martyr. 


(     XVII     ) 

Avril. 

Le  soleil  entre  dans  le  Taureau  le  20.  Pendant 
ce  ynois  les  jours  croissent  de  1  heure  5 1  minutes. 

®)  N.  L.  le  4,  à  2  h.  49  m.  du  soir. 
3)  P.  Q.  le  11,  à  9  h.  2  m.  du  soir. 
©  P.  L.  le  18,  à  3  h.  17  m.  du  soir. 
C  D.  Q.  le  26,  à  5  h.  34  m.  du  malin. 

1  Jeud.  s.  Hugues,  abbé. 

2  Vend.  s.  François  de  Paule. 

3  Sam.  s.  Richard,  évêquede  Chicester. 

4  DiM.  Lœtare.  s.  Isidore  de  Séville. 

5  Lund.  ste  Julienne  de  Cornillon;  s.  Vincent 

Verviev.— Réunion  de  la  Fac.  des  Sciences. 

6  Mard.  s.  Célestiu,  pape.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Philosophie  et  Lettres. 

7  Merc.  s.  Albert,  ermite.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Médecine. 

8  Jeud.  s.  Perpétue,  évêque  de  Tours.  —  Réu- 

nion de  la  Faculté  de  Droit. 

9  Vend,  ste  Waudru,  abbesse.  —  Anniversaire 

de  la  naissance  de  S.  M.  Léopold  II,  Roi 
des  Belges,  né  d  Bruxelles  le  9  avril  1835. 
—  Réunion  de  la  Faculté  de  Théologie. 

10  Sam.  s,  Macaire,  évêque. 

11  DiM.  Judica.  La  Passion,  s.  Léon  le  Grand, 

pape. 

12  Lund.  s  Jules  I,  pape.  —  Réunion  du  Conseil 

rectoral. 


(      XVIII     ) 

13  Mard.  s.  Herménégilde,  martyr. 

14  Merc.  s.  Justin,  philosophe  et  martyr;  ss.  Ti- 

burce,  Valérien  et  Maximien,  martyrs. 

15  Jeud.  stes  Anastasie  et  Basilisse,  martyres. 

16  Vend  Notre-Dame  des  Sept -Douleurs,  s.  Be- 

noît-Joseph Labre,  confesseur;  s.  Drogon, 
ermite. 

17  Sam.  s.  Anicet,  pape  et  martyr. 

18  DiM.  Les  Rameaux,  s.  Ursmer,  évêque,  abbé 

de  Lobbes. 

19  Lund.  s.  Léon  IX,  pape. 

20  Mar.  ste  Agnès  de  Monte-Pulciano,  vierge.  — 

Coinmencement  desvacances  académiques. 

21  Merc.  s.  Anselme,  archevêque  de  Cantorbéry. 

22  Jeud.  Jeudi-saint,  ss.  Soter  et  Cajus.  papes 

et  martyrs. 

23  Vend.  Vendredi  saint,  s.  Georges,  martyr. 

24  Sam.  s.  Fidèle  de  Sigmaringen. 

25  DiM.  PAQUES,  s.  Marc,  évangéliste. 

26  Lund    Second  jour  de  Pâques,  ss.  Clet  et 

Marcellin,  papes  et  martyrs. 

27  Mard.  s.  Anthime,  évêque  et  martyr. 

28  Merc.  s.  Paul-de-la-Croix;  s.  Vital,  martyr. 

29  Jeud.  s.  Pierre  de  Milan,  martyr.  —  Messe 

anniversaire,  fondée  dans  la  chapelle  du 
collège  du  Saint-Esprit,  pour  le  repos  de 
Vâyne  de  M.  F.-  T.  Becqué,  curé  de  Saint- 
Michel  à  Louvain,  décédé  le  29  avril  1835. 

30  Vend,  ste  Catherine  de  Sienne,  vierge. 


(     XIX     ) 

Mai. 

Le  soleil  entre  dans  les  Gémeaux  le  21.  Pen- 
dant ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure 
28  minutes. 

#  N.  L.  le   4,  à   4  h.    1  m.  du  matin. 

J)  P.  Q.  le  11,  à    2  h.  39  m.  du  malin. 

©  P.  L.  le  18,  à  2  h.    5  m.  du  matin. 

C  D.  Q.  le  25,  à  II  h.  54  m.  du  soir. 

1  Sam.  ss.  Philippe  et  Jacques,  apôtres. 

2  DiM.   Quasimodo.   s.  Atlianase,    évêque   et 

docteur. 

3  Lund.  s.  Alexandre  Invention  de  la  ste  Croix. 

4  Mard.  ste  Monique,  veuve. 

5  Merc.  s.  Pie  V,  pape. 

6  Jeud.  s.  Jean  devant  la  Porte  Latine. 

7  Vend.  s.  Stanislas,  évêque  et  martyr. 

8  Sam.  Apparition  de  s.  Michel. 

9  DiM.  Misericordia.  s.  Grégoire  de  Nazianze, 

docteur. 

10  Lund.  s.  Antonin,  archevêque  de  Florence. 

11  Mard.  s.  François  de  Hiéronymo. 

12  Merc.  ss.  Nérée  et  Achillée,  martyrs.  —  Fin 

des  vacances  académiques. 

13  Jeud.  s.  Servais,  évêque  de  Tongres. 

14  Vend.  s.   Pacôme,  abbé  de  Tabennes.  —  A 

10  heures.,  à  Véglise  de  Saint-Pierre,  Messe 
anniversaire  pour  le  repos  de  Vâme  de 


(     XX     ) 

Mgr  de  Ram,  premier  Recteur  de  V  Uni- 
versité catholique,  décédé  le  14  mai  1865. 

15  Sam.  ste  Dimphne,  vierge  et  martyre. 

16  Hm.Juhilate.  Patronage  de  s.  Joseph,  s.  Jean 

Nepomucône,  martyr. 

17  Lund.  s.  Pascal  Baylon. 

18  Mard.  s.  Venance,  martyr. 

19  Merc.  s.  Pierre  Célestin,  pape. 

20  Jeud.  s.  Bernardin  de  Sienne. 

21  Vend,  ste  Itisberge,  vierge. 

22  Sam.  ste  Julie,  vierge  et  martyre. 

23  DiM.  Cantate,  s.  Guibert,  fondateur  de  Gem- 

bloux. 

24  Lund.  Notre-Dame  Secours  des  Chrétiens. 

25  Mard.  s.  Grégoire  VII,  pape. 

26  Merc  s.  Philippe  de  Néri. 

27  Jeud.  ste  Marie  Madeleine  de  Pazzis ,  s.  Jean  I, 

pape. 

28  Vend.  s.  Augustin,  apôire  de  l'Angleterre; 

s.  Germain,  évoque  de  Paris. 

29  Sam.  s.  Maximin,  évéque  de  Trêves. 

30  DiM.  Yocem.  s.  Ferdinand  III,  roi. 

31  Lund.  Rogations,    ste    Angèle    de    Mérici; 

ste  Pétronille,  vierge. 


(     XXI     ) 

Juin. 

Le  soleil  entre  dans  VÉcrevisse  (commence- 
ment de  VÉté)  le  2\,  à  0  heure  59  minutes  du 
soir.  Pendant  ce  mois  les  jours  croissent  de 
23  minutes  jusqu'au  21,  et  décroissent  ensuite 
de  6  minutes  jusqu'au  30. 

®  N.  L.  le   2,  à  2  h.  14  m.  du  soir. 
3)  P.  Q.  le   9,  à  7  h.  45  m.  du  matin. 
©  p.  L.  le  16,  à  l  h.  57  m.  du  soir. 
C  D.  Q.  le  24,  à  4  h.  53  m.  du  soir. 

1  Mard.   Rogations,  s.  Justin;    s.    Pamphile, 

martyr. 

2  Merc.  Rogations,  ss.  Marcellin,   Pierre   et 

Erasme,  martyrs. 

3  Jeud  ASCENSION,  ste  Clotilde,  reine. 

4  Vend.  s.  Optât,  évoque  de  Milève. 

5  Sam.  s.  Boniface,  apôtre  de  l'Allemagne. 

6  DiM.  Exaudi.  s.  Norbert,  évêque. 

7  Lund.  s.  Robert,  évêque.  —  Réunion  de  la 

Faculté  des  Sciences. 

8  Mard.  s.  Médard,  évêque  de  Noyon.  —  Réu- 

nion de  la  Fac.  de  Philosophie  et  Lettres. 

9  Merc.  ss.  Prime  et  Félicien,  martyrs.—  Réu- 

nion de  la  Fac.  de  Médecine. 

10  Jeud.  ste  Marguerite,  reine.—  Réunion  de  la 

Faculté  de  Droit. 

11  Vend.  s.  Barnabe,    apôtre;    s.    Aleydis  de 


(     XXII     ) 

Schaerbeek.  —  Réunion  de  la  Faculté  de 
Théologie. 

12  Sam.  Jeûne,  s.  Jean  de  Sahagun. 

13  DiM.  PENTECOTE,  s.  Antoine  de  Padoue. 

14  Luûd.  Second  jour  de  Pentecôte,  s.  Basile 

le  Grand,  archevêque  de  Césarée. 

15  Mard.  s.  Guy,  s.  Modeste  et  ste  Crcscence, 

martyrs. —  Réunion  du  Conseil  rectoral. 

16  Merc  Quatre  temps,  ste  Lutgarde,  vierge; 

s.  Jean  François  Régis. 

17  Jeud.  ste  Alêne,  vierge  et  martjTe. 

18  Vend.  Quatre  temps,  ss.  Marc  et  Marcel  lin, 

martyrs. 

19  Sam.  Quatre-temps .  sie  Julienne  de  Falco- 

niéri,  vierge. 

20  DiM.  La  Sainte  Trinité,  s.  Sylvère,  pape  et 

martyr. 

21  Lund.  s.  Louis  de  Gonzague. 

22  Mard.  s.  Paulin,  évêque  de  Noie. 

23  Merc.  ste  Marie  d'Oignies. 

24  Jeud.    La  Fête-Dieu'.  Nativité  de  s.  Jean- 

Baptiste. 

25  Vend.  s.  Guillaume,  abbé. 

26  Sam.  ss.  Jean  et  Paul,  martyrs. 

27  DiM.  Solennité  DE  LA  FÉTE-DiEU.  Process^o/i 

générale,  s.  Ladislas,  roi  de  Hongrie. 

28  Lund.  s.  Léon  II,  pape. 

29  Mard.  ss.  Pierre  et  Paul',  aipôires.— Indul- 

gence plénière. 

30  Merc.  ste  Adile  vierge. 


(     XXIII     ) 

Juillet. 

Le  soleil  entre  dans  le  Lion  le  22.  Pendant  oe 
mois  les  jours  décroissent  de  1  heure  4  minutes. 

m  N.  L.  le    1,  à  10  h.  25  m.  du  soir. 
D  P.  Q  le  8,  à    1  h.  37  m.  du  soir. 
©  P.  L.  le  16,  à   3  h.  27  m.  du  matin. 
C  D.  Q.  le  24,  à   7  h.  40  m.  du  matin. 
®  N.  L.  le  31,  à   5  h.  44  m.  du  matin. 

1  Jeud.  s.  Rombaut,  évêque,  patron  deMalines. 

2  Vend.  Visitation  de  la  Ste- Vierge. 

3  Sam.  Jeûne,  s.  Euloge,  martyr. 

4  DiM.  Solennité  des  ss.  Pierre  et  Paul.  — 

Indulgence  plénière.  —  Fête  du  Sacré- 
Cœur  de  Jésus.  —  Fête  du  Saint  Sacre- 
ment de  Miracle  à  Louvain.  s.  Théodore, 
évêque;  stô  Zoé,  vierge  et  martyre. 

5  Lund.  ss.  Cyrille  et  Métliodius,  apôtres  des 

Slaves. 

6  Mard.  ste  Godelive,  martyre.  —  Ouverture 

de  la  seconde  session  ordinaire  des  Com- 
missions dexameyis. 

7  Merc.  s.  Willebaud,  évêque  d'Eichstadt. 
S  Jeud.  ste  Elisabeth,  reine  de  Portugal. 

9  Vend.  ss.  Martyrs  de  Gorcum. 

10  Sam.  les  sept  Frères  Martyrs. 

11  DiM.  s.  Pie  I,  pape. 

12  Lund.  s.  Jean  Gualbert,  abbé. 


(     XXIV     ) 

13  Mard.  s.  Anaclet,  pape  et  martyr. 

14  Merc  s.  Bonaventure,  évêque  et  docteur. 

15  Jeud.  s.  Henri,  empereur  d'Allemagne. 

16  Vend.  Notre-Dame  du  Mont-Carmel  ;  ste  Re- 

nilde. 

17  Sam.  s.  Alexis,  confesseur. 

18  DiM.  Fête  du  Saint -Sacrement  de  Miracle  à 

Bruxelles,  s.  Camille  de  Lellis. 

19  Lund.  s.  Vincent  de  Paul. 

20  Mard.  s.  Jérôme  Émilien. 

21  Merc.  ste  Praxède,  vierge. — Anniversaire  de 

Vinauguration  de  S.  M.  Léopold  I,  Roi 
des  Belges. 

22  Jeud.  ste  Marie-Madeleine. 

23  Vend.  s.  Apollinaire,  évêque  de  Ravenne. 

24  Sam.  ste  Christine,  vierge  et  martyre. 

25  DiM.  s.  Jacques  le  Majeur,  apôtre. 

26  Lund.  ste  Anne,  mère  de  la  très  sainte  Vierge 

Marie. 

27  Mard.  s.  Pantaléon,  martyr. 

28  Merc.  ss.  Nazaire  et  Celse,  martyrs;  s. Victor, 

martyr. 

29  Jeud.  ste  Marthe,  vierge. 

30  Vend.  ss.  Abdon  et  Sennen,  martyrs. 

31  Sam.  s.  Ignace  de  Loyola. 


(     XXV     ) 

Août. 

Le  soleil  entre  dans  la  Vierge  le  23.  Pendant 
ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure  A^l  mi- 
nutes. 

D  P.  Q.  le   6,  à  9  h.  25  m.  du  soir. 

©  P.  L.  le  14,  à  6  h.  42  m.  du  soir. 

C  D.  Q.  le  22,  à  8  h.    0  m.  du  soir. 

m  N.  L.  le  29,  à  l  h.  13  m.  du  soir. 

1  DiM.  s.   Pierre  ès-Liens.  —  Commencement 

des  vacances  académiques. 

2  Lund.  Portiuncule.  s.  Alphonse  de  Liguori.; 

s.  Etienne,  pape. 

3  Mard.  Invention  du  corps  de  s.  Etienne. 

4  Merc.  s.  Dominique,  confesseur. 

5  Jeud.  Notre-Dame-aux-Neiges. 

6  Vend.    Transfiguration    de    Notre- Seigneur 

Jésus-Christ. 

7  Sam.  s.  Gaétan  de  Thiennes  ;  s.  Donat,  évêque 

et  martyr. 

8  DiM.  s.  Cyriaque,  martyr. 

9  Lund.  s.  Romain,  martyr. 

10  Mard.  s.  Laurent,  martyr. 

11  Merc.  s.  Géry,  évêque  de  Cambray, 

12  Jeud.  ste  Claire,  vierge. 

13  Vend.  s.  Hippolyte,  martyr;  b.  Jean  Berch- 

mans,  de  Diest,  confesseur. 

14  Sam.  Jei'me.  s.  Eusèbe,  martyr. 


(      XXVI     ) 

15  DiM.  ASSOMPTION   DE   LA  TRÈS   SAINTE 

VIERGE,  s.  Arnould,  évêque  de  Boissons. 

16  Lund.  s.   Hyacinthe,    confesseur;  s.  Roch, 

confesseur. 

17  Mard.  s.  Joaciiim,  père  de  la  très  sainte  Vierge 

Marie;  s.  Libérât,  abbé. 

18  Merc.  ste  Hélène,  impératrice. 

19  .Teud.  s.  Jules,  martyr;  b.  Urbain  II,  pape; 

b.  Louis  Florès,  d'Anvers,  martyr. 

20  Vend.  s.  Bernard,  abbé  de  Clairvaux,  docteur. 

21  Sam.  ste  Jeanne  Françoise  Frémiot  de  Chan 

lal,  veuve. 

22  DiM.  s.  Timothée,  martyr. 

23  Lund.  s.  Philippe  Béniii. 

24  Mard.  s.  Barthélemi.  apôtre. 

25  Merc.  s.  Louis,  roi  de  France. 

26  Jeud.  s.  Zéphyrin,  pape  et  martyr. 

27  Vend.  s.  Joseph  Calasance. 

28  Sam.  s.  Augustin,  évéque  et  docfeur. 

29  DiM.  Décollation  de  s.  Jean  Baptiste. 

30  Lund.  ste  Rose  de  Lima,  vierge. 

31  Mard.  s.  Raymond  Nonnat. 


(      XXVII      ) 

Septembre. 

Le  soleil  entre  dans  la  Balance  {commence- 
ment de  V Automne)  le  23,  à  3  heures  23  minutes 
du  matin.  Pendant  ce  mois  les  jours  dé- 
croissent de  1  heure  54  minutes. 

J)  p.  Q.  le  5,  à  8  h.  14  m.  du  malin. 
©  p.  L.  le  13,  à  11  h.  9  m.  du  matin. 
l  D.  Q.  le  21,  à  6  h.  14  m.  du  matin. 
m  N.  L.  le  27,  à   9  h.  37  m.  du  soir. 

1  Mère.  s.  Gilles,  abbé. 

2  Jeud.  s.  Éiienne,  roi  de  Hongrie. 

3  Vend.  s.  Remacle,  évêque  de  Maestricht. 

4  Sam.  ste  Rosalie,  vierge. 

5  DiM.  ss.  Anges -Gardiens,  s.  Laurent  Jusli- 

nien,  patriarche  de  Venise. 

6  Lund.  s.  Donatien,  martyr. 

7  Mard.  ste  Reine.  —  Installation  de  l'Uni- 

versité DE    LOUVAIN  (1426),  ÉRIGÉE  PAR  LE 

PAPE  Martin  V  {'9  décembre  1425). 

8  Merc.  Nativité  de  la  très  sainte  Vierge'. 

s.  Adrien,  martyr. 

9  Jeud.  s.  Gorgone,  martyr. 

10  Vend.  s.  Nicolas  de  Tolentino. 

11  Sam.  ss.  Prote  et  Hyacinthe,  martyrs. 

12  DiM.  Saint  Nom  de  Marie,  s.  Guy  d'Ander- 

lecht. 

13  Lund.  s.  Amé,  évêque  de  Sion  en  Valais. 


(     XXVIII     ) 

14  Mard.  Exaltation  de  la  ste  Croix. 

15  Merc  Quatre-temps.  s.  Nicomède,  martyr. 

16  Jeud.  ss.  Corneille  et  Cyprien,  martyrs. 

17  Vend.  Quatre  temps,  s.  Lambert,  évoque  de 

Maestricht. 

18  Sam.  Quatre-temps.  s.  Joseph  de  Cupertino. 

19  DiM.  Commémoration  des  Sept-Douleurs  de 

la  très  sainte  Vierge  Marie,  s.  Janvier, 
martyr. 

20  Lund.  s.  Eustache,  martyr. 

21  Mard.  s.  Mathieu,  apôtre. 

22  Merc.  s.    Thomas    de    Villeneuve,    évêque; 

ss.  Maurice  et  ses  compagnons,  martyrs. 

23  Jeud.  ste  Thècle,  vierge  et  martyre. 

24  Vend.  Notre-Dame  de  la  Merci. 

25  Sam.  s.  Firmin. 

26  DiM.  s.  Cyprien  et  ste  Justine,  martjTS. 

27  Lund.  ss.  Côme  et  Damien,  martyrs. 

28  Mard.  s.  Wencesias,  duc  de  Bohème,  martyr. 

29  Merc.  s.  Michel,  archange. 

30  Jeud.  s.  Jérôme,  docteur. 


(     XXIX     ) 

Octobre. 

Le  soleil  entre  dans  le  Scorpion  le  23.  Pen- 
dant ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure 
56  minutes. 

y  P.  Q.  le   4,  à  10  h.  52  m.  du  soir. 
©  P.  L.  le  13,  à   3  h.  42  m.  du  matin. 
C   D.  Q.  le  20,  à    2  h.  59  m.  du  soir. 
#  N.  L.  le  27,  à   7  h.  34  m.  du  matin. 

1  Vend.  s.  Rémi  ;  s.  Bavon,  patron  de  Gand. 

2  Sam.  s.  Léodegaire,  évêque  d'Autun. 

3  DiM.  Solennité  du  Saint-Rosaire,  s.  Gérard, 

abbé. 

4  Lund.  s.  François  d'Assise.— Owyer^wre  de  la 

session  supplémentaire  des  Commissions 
d'examens. 

5  Mard.  s.  Placide,  martyr. 

6  Merc.  s.  Brunon,  confesseur. 

7  Jeud.  s.  Marc,  pape. 

8  Vend,  ste  Brigitte,  veuve. 

9  Sam.  s.  Denis  et  ses  compagnons,  martyrs. 
10  DiM.  s.  François  de  Borgia. 

n  Lund.  s.  Gommaire,  patron  de  Lierre.  —  Les 
inscriptions  et  les  recensements  se  font  à 
partir  de  ce  jour  jusqu'au  samedi  23  oc- 
tobre, à  la  salle  du  Sénat  académique,  de 
neuf  heures  à  m.idi,  et  de  trois  à  cinq 
heures. 

b. 


{     XXX     ) 

12  Mard.  s.  Wilfrid,  évoque  d'York.  —  Fin  des 

vacances  académiques. 

13  Merc.  s.  Edouard,  roi  d'Angleterre.  —  Messe 

solennelle  du  St-Esprit,  pour  l'ouverture 
des  cours  académiques,  en  Véglise  pri- 
maire de  St-Pierre,  à  onze  heures.  — 
Commencement  du  premier  semestre  de 
Tannée  académique  1886-1887. 

14  Jeud.  s.  Callisie,  pape  et  martyr. 

15  Vend,  ste  Thérèse,  vierge. 

16  Sam.  s.  Mummolin,  évéque  de  Noyon  et  de 

Tournai . 

17  DiM.  ste  Hedwige,  veuve.  —  Les  demandes 

qui  se  rapportent  aurX  art.  41,  42  et  45,  du 
règlement  général  doivent  être  adressées 
aux  Facultés  avant  les  réunions  de  cette 
semaine. 

18  Lund.  s.  Luc,  évangéliste.  —  Réunion  de  la 

Faculté  des  Sciences. 

19  Mard.  s.  Pierre  d'Alcantara.  —  Réunion  de 

la  Faculté  de  Philosophie  et  Lettres. 

20  Merc  s.  Jean  de  Kenti.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Médecine. 

21  Joud.  ste  Ursule  et  ses  compagnes,  martyres. 

—  Réunion  de  la  Faculté  de  Droit. 

22  Vend.  s.  Mellon,  évêque.  —  Réunion  de  la 

Faculté  de  Théologie. 

23  Sam.  s.  Jean  de  Capistran.  —  Clôture  des 

inscriptions  et  des  recensements.  Après  ce 
jour  on  ne  peut  être  inscrit  ou  recensé  que 


(     XXXI     ) 

si  le  retard  de  V inscription  est  dû  à  des 
motifs  légitimes.  (Règl.  gén.  art.  6.) 

24  DiM.  s.  Rapbaël,  archange. 

25  .Lund.  s.  Crépin.  s.  Crépinien,  s.  Chrysanle  et 

ste  Darie,  martyrs.  —  Réunion  du  Conseil 
rectoral. 

26  Mard.  s.  Evariste,  pape  et  martyr. 

27  Merc.  S.  Frumence,  apôtre  de  l'Ethiopie. 

28  Jeud.  ss.  Simon  et  Jude,  apôtres. 

29  Vend,  ste  Ermelinde,  vierge. 

30  Sam.  Jeûne,  s.  Feuillen,  martyr. 

31  DiM.  s.  Quentin,  martyr, 


(    xxxri    ) 

Novembre. 

Le  soleil  entre  dans  le  Sagittaire  le  22.  Pen- 
dant ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure 
27  minutes. 

J)  P.  Q.  le   3,  à   5  h.  24  m.  du  soir. 

©  P.  L.  le  11,  à   7  h.  25  m.  du  soir. 

C  D.  Q.  le  18,  à  lu  h.  59  m.  du  soir. 

#  N.  L.  le  25,  à   7  h.  37  m.  du  soir. 

1  Lund.  TOUSSAINT.  —  Indulgence  pléniêre. 

2  Mard.  Les  Fidèles  Trépassés.  —  Réunion  de 

la  Faculté  de  Philosophie  et  Lettres. 

3  Merc.  s.  Hubert,  évêque  de  lAège.—  Réunion 

de  la  Faculté  de  Médecine. 

4  Jeud.  s.   Charles  Borromée,  archevêque  de 

Milan.  —  Inauguration  de  l'Université 
Catholique  a  Malines  (1834),  érigée  par 
LE  Corps  épiscopal  de  Belgique  avec 
l'assentiment  de  s.  s.  Grégoire  XVI.  — 
Indulgence  pléniêre.  —  Réunion  de  la 
Faculté  de  Droit. 

5  Vend,  ste  Odrade,  vierge;    s.    Zacharie   et 

ste  Elisabeth,  parents  de  s.  Jean  Baptiste. 
—  Réunion  de  la  Faculté  de  Théologie. 

6  Sam.  s.  Winoc,  abbé.  —  Réunion  de  la  Fac 

des  Sciences. 

7  DiM.  Patronage  de  la  sainte  Vierge.  s.Willi- 

brord,  évoque  d'Utrecht.  —  Messe  solen- 


(     XXXIII     ) 

nellepour  les  bienfaiteurs  de  V  Université, 
en  V église  pr'imaire  de  St- Pierre,  à  onze 
heures. 

8  Lund.  s.  Godetroid,  évêque  d'Amiens.  —  Réu- 

nion du  Conseil  rectoral. 

9  Mard.   Dédicace  de  l'église  du    Sauveur    à 

Rome;  s.  Théodore,  martyr. 

10  Merc.  s.  André  Avellin. 

11  Jeud.  s.  Martin,  évêque  de  Tours. 

12  Vend.  s.  Liévin,  évêque  et  martyr. 

13  Sam.  s.  Stanislas  Kostka. 

14  DlM.     DÉDICACE    UNIVERSELLE     DES     ÉGLISES. 

S.  Josaphat,  évêque  et  martyr;  s.  Albéric, 
évêque  d'Utrecht. 

15  Lund.  ste  Gertrude,  vierge;  s.  Léopold,  con- 

fesseur. —  Fête  patronale  de  Sa  Majesté  le 

Roi  LÉOPOLD  II. 

16  Mard.  s.  Edmond,  archevêque  de  Cantorbéry. 

17  Merc.  s.  Grégoire  Thaumaturge. 

18  Jeud.  Dédicace  des  basiliques  de  s.  Pierre  et 

de  s.  Paul  à  Rome. 

19  Vend,  gfte  Elisabeth,  duchesse  de  Thuringe. 
20"Sam.  s.  Félix  de  Valois. 

21  DiM.  Présentation  de  la  très  sainte  Vierge. 

22  Lund.  ste  Cécile,  vierge  et  martyre. 

23  Mard.  s.  Clément  I,  pape  et  martyr. 

24  Merc.  s.  Jean  de  la  Croix. 

25  Jeud.  ste  Catherine,  vierge  et  martyre. 

26  Vend.  s.  Albert  de  Louvain,  évêque  de  Liège 

et  martyr. 


(     XXXIV     ) 

27  Sam.  s.  Acaire,  évêque  de  Noyon. 

28  DiM.  Avent.  s.  Rufe,  martyr. 

29  Lund.  s.  Saturnin,  martyr. 

30  Mard.  s.  André,  apôtre. 


(     XXXV      ) 

Décembre. 

Le  soleil  entre  dans  le  Capricorne  {commen- 
cement de  V Hiver)  le  21,  à  9  heures  38  minutes 
du  soir.  Pendant  ce  mois  les  Jours  décroissent 
de  25  minutes  jusqu'au  2\,  et  croissent  ensuite 
de  4  minutes  jusqu'à  la  fin  du  mois. 

})  P.  Q.  le   3,  à   2  h.  44  m.  du  soir. 
©  P.  L.  le  11,  à   9  h.  48  m.  du  matin. 
C  D.  Q.  le  18,  à   6  h.  58  m.  du  matin. 
®  N.  L.  le  25,  à  10  h.  13  m.  du  matin. 

1  Mero.  s.  Eloi,  évêque  de  Noyon.  —Installa- 

tion DE  l'Université  catholique  a  Lou- 
V AIN  (1835). 

2  Jeud.  ste  Bibienne,  vierge  et  martyre. 

3  Vend.  s.  François  Xavier. 

4  Sam.  ste  Barbe,  mart.;  s. Pierre  Chrysologue. 

5  DiM.  s.  Sabbas,  abbé. 

6  Lund.  s.  Nicolas,  évêque  de  W^vq.—  Uéunion 

de  la  Faculté  des  Sciences. 

7  Mard.  s.   Ambroise,  évêque  et  docteur.   — 

Réunion  de  la  Faculté  de  Philosophie  et 
Lettres 

8  Merc.  Immaculée  Conception  de  la  très 

SAINTE  Vierge*.  —  Indulgence  plénière. 

9  Jeud.  ste  Léocadie,  vierge    et   martyre.   — 

Réunion  de  la  Faculté  de  Droit. 
10  Vend.  s.  Melchiade,  pape  et  martyr.  —  Réu- 
nion de  la  Faculté  de  Théologie. 


(     XXXVI      ) 

11  Sam.  s.  Damase,  pape.  —  Réunion  de  la  Fac 

de  Médecine. 

12  DiM.  8.  Valérie,  abbé  en  Picardie. 

13  Lund.  ste  Lucie,  vierge  et  martyre.  —  Réu- 

nion du  Conseil  rectoral. 

14  Mard.  s  Nicaise,  évêque. 

15  Merc.  Quatre-temps.  s.  Adon,  archevêque  de 

Vienne.  —  Messe  d'or. 

16  Jeud.  s.  Eusèbe,  évêque  de  Verceil. 

17  Vend.     Quatre-temps.    ste    Begge,     veuve; 

ste  Wivine.  —  Anniversaire  de  l'inaugu- 
ration de  S.  M.  Léopold  H,  Roi  des  Belges. 

18  Sam.  Quatre  temps.  Expectation  de  la  très 

sainte  Vierge. 

19  DiM.  s.  Némésion,  martyr. 

20  Lund.  s.  Pliilogone,  évêque. 

21  Mard.  s.  Tiiomas,  apôtre. 

22  Merc.  s.  Hungôre,  évoque  d'Utrecht. 

23  Jeud.  ste  Victoire,  vierge  et  martyre. 

24  Vend.  Jeûne,  s.  Lucien. 

25  Sam.  NOËL.  —  Indulgence pléniêre. 

26  DiM.  Second  .tour  de  Noël',  s.  Etienne,  pre- 

mier martyr. 

27  Lund.  s.  Jean,  apôtre  et  évangéliste. 

28  Mard.  ss.  Innocents. 

29  Merc.  s.  Thomas  de  Cantorbéry. 

30  Jeud.  s.  Sabin,  évêque  et  martyr. 

31  Vend.  s.  Silvestre,  pape. 


Planètes  principales. 

Moment  du  passage  au  méridien  à  Louvain, 
le  15  de  chaque  moit. 


VÉNUS. 

Le  15 

janvier  .    . 

.    .    à   2  h. 

44  m. 

du  soir. 

— 

février    .    . 

.    .    à   Oh. 

23  m. 

du  soir. 

— 

mars  .    .    . 

.    .    à  10  h. 

Om. 

du  matin 

— 

avril  .    .    . 

.    .    à   9  h. 

11  m. 

du  matin 

— 

mai    .    .    . 

.    .    à  .9  h. 

4  m. 

du  matin 

— 

juin    .    .    . 

.    .    à   9  h. 

11  m. 

du  matin 

— 

juillet.    .    . 

.    .    à    9h 

35  m 

du  matin 

— 

août    .    .    . 

.    .    à  10  h. 

11  m. 

du  matin 

— 

septembre  . 

.    .    à  10  h. 

42  m. 

du  matin 

— 

octobre  .    . 

.    .    ù  11  h 

3  m 

du  matin 

— 

novembre   . 

.    .    a  11  h. 

28  m. 

du  matin 

décembre    . 

.    .    à   Oh. 

MARS. 

8  m. 

du  soir. 

Le  le 

)  janvier  .    . 

.    .    à   4  h. 

7  m. 

du  matin 

— 

février    .    . 

.    .    à    1  h. 

59  m. 

du  matin 

— 

mars  .    .    . 

.    .    à  11  h. 

27  m. 

du  soir. 

— 

avril  .    .    . 

.    .    à   8  h. 

59  m. 

du  soir. 

— 

mai    .    .    . 

.    .    à   7  h. 

lô  m. 

du  soir. 

— 

juin    .    .    . 

.    .    à   oh. 

57  m. 

du  soir. 

— 

juillet.    .    . 

.    .    à   4  h. 

54tm. 

du  soir. 

— 

août    .    .    . 

.    .    à   4  h. 

Om. 

du  soir. 

— 

septembre  . 

.    .    à   3  h. 

16  m 

du  soir. 

— 

octobre  .    . 

.    .    à   2  h. 

44  m. 

du  soir. 

— 

novembre  . 

.    .    à   2  h. 

22  m 

du  soir. 

— 

décembre    . 

.    .    à   2  h. 

4m 

du  soir. 
l 

. 

(    xxxvrii    ) 

JUPITER. 

Le  15 janvier   . 

.    .    â   4h. 

46  m. 

du  matin 

—    février    . 

.    .    â   2h. 

40  m 

du  matin 

—    mars  .    . 

.    .    .    à   Oh. 

40  m 

ilu  maun 

—    avril  .    . 

.    .    à  10  h. 

19  m 

du  soir. 

—    mai     .    . 

.    .    à   8  h. 

14  m. 

du  soir. 

—  juin    .    . 

.    .    à   6  h. 

15  m. 

du  soir 

—    juillet.    . 

.    .    à   4  h. 

28  m. 

du  soir 

—    août    .    . 

.    .    à    2  h. 

44  m. 

du  soir. 

—    septembre 

.    .    à    1  h. 

5  m. 

du  soir 

—    octobre   . 

.    .    .    A  11  h 

31  m 

du  malin 

—    novembre 

.    .    à   9  h. 

53  m. 

du  malin 

—    décembre 

.    .    à   8  h. 

SATURNE. 

17  m. 

du  matin 

Le  15 janvier   . 

.    .    à  10  h. 

33  m. 

du  soir. 

—    février    . 

.     .    à   8  h. 

24  m. 

du  soir. 

—    mars  .    . 

.    .    A   6  h. 

34  m. 

du  soir. 

—    avril  .    . 

.    .    à    4  h. 

39  m. 

du  soir. 

—    mai     .    . 

.    .    à   2  h. 

53  m. 

du  soir. 

-    juin    .    . 

.    .    à    \\i. 

7  m. 

du  soir. 

—    juillet.    , 

.    .    à  11  h. 

25  m. 

du  malin 

—    août    .    . 

.    .    à   9  h. 

40  m 

du  malin 

—    septembre  . 

.    .    à  .7  h. 

51  m. 

du  matin 

—    octobre  . 

.    .    à   6  h. 

1  m. 

du  malin 

—    novembre 

.    .    A   4  h. 

Om. 

du  matin 

—    décembre 

.    .    à    1  h. 

5G  m. 

du  matin 

PREMIÈRE   PARTIE. 


Prière  à  la  très  sainte  Mère  de  Dieu, 
patronne  de  l'Université  (\). 


Souvenez  vous,  ô  bienheureuse  Vierge  Marie, 
qu'il  n'a  jamais  été  dit  que  quelqu'un  ait  eu  re- 
cours à  vous  sans  avoir  été  exaucé.  Plein  d'une 
confiance  sans  bornes  en  cette  toute  puissante 
protection,  je  viens,  ô  Marie,  avec  tous  les  fidèles 
de  Belgique  implorer  vos  bontés  sur  l'Université 
catholique,  établie  par  nos  premiers  pasteurs, 
d'un  commun  accord  avec  le  Chef  auguste  de 
l'Église.  Cette  œuvre,  ô  très  sainte  Vierge,  n'a 
d'autre  but  que  la  gloire  de  votre  Fils  chéri,  par 
la  conservation  dd  précieux  don  de  la  foi,  des 
mœurs  et  de  la  vraie  science  parmi  notre  jeu- 
nesse catholique.  Bénissez  la  donc,  ô  Mère  de 
bonté,  afin  que  tous  ceux  qui  s'y  trouvent  réunis 
aient  un  cœur  pur,  une  intelligence  droite,  et 
qu'ils  soient  remplis  de  l'Esprit  Saint,  qui  est  le 
Dieu  des  sciences.  Obtenez-moi,  ô  Marie,  ainsi 
qu'à  tous  les  fidèles  catholiques  de  Belgique,  un 
zèle  constant  pour  seconder  cet  établissement, 
afin  que  nous  devenions  tous  participants  des 
fruits  qu'il  doit  produire.  Reine  du  ciel,  votre 

(1)  Nosseigneurs  le  Cardinal-Archevêque  el  les  Évèques  de  Bel- 
giq-'î  ont  accordé  40  jours  d'indulgeuce  à  tous  les  fidèles  chaque- 
lois  qu'ils  réciteront  dévotement  celle  prière. 


(    4     ) 

propre  gloire  est  intéressée  au  succès  de  celte 
œuvre.  Si  elle  prospère,  plus  de  cœurs  s'uniront 
à  nous  pour  chanter  vos  louanges  et  dire  sans 
cesse  avec  amour  et  reconnaissance  :  0  très 
miséricordieuse,  ô  très  bonne  et  très  douce 
Vierge  Marie!  —  Ave,  Maria. 


Corps  épiscopal  de  Belgique. 


Archevêque  de  Malines,  S.  G.  Mgr  Pierre- 
Lambert  GoossENS,  né  à  Perckle  18  juillet  1827, 
nommé  évêque  d'Abdère  et  coadjuteur  de  Mgr 
Gravez,  évêque  de  Namur,  avec  droit  de  succes- 
sion le  j^""  juin  1883,  sacré  le  24  juin  1883,  entré 
en  possession  du  siège  de  Namur  le  16  juillet 
1883,  et  du  siège  archiépiscopal  de  Malines  le 
12  avril  1884,  commandeur  de  l'ordre  de  Léopold. 

Évêque  de  Bruges,  S.  G.  Mgr  Jean-Joseph 
Faict,  né  à  Lefflnglie  le  22  mai  1813,  docteur  en 
théologie  et  en  philosophie  et  lettres,  prélat 
domestique  et  évêque  assistant  au  trône  de  Sa 
Sainteté,  sacré  à  Bruges  le  18  octobre  1864,  offi 
cier  de  l'ordre  de  Léopold. 

Évêque  de  Gand,  S.  G.  Mgr  Henri-François 
Bracq,  né  à  Gand  le  26  février  1804,  docteur  en 
théologie,  sacré  à  Gand  le  l^""  mai  186"),  officier 
de  l'ordre  de  Léopold. 

Évêque  de  Liège,  S.  G.  Mgr  Victor-Joseph 
DouTRELOux,  né  à  Chênée  le  20  mai  1837,  nommé 
évêque  de  Gerrum  et  coadjuteur  de  Mgr  de  Mont  • 
PELLiER  avec  droit  de  succession  le  5  juillet  1875, 
sacré  à  Liège  le  P""  août  suivant,  entré  en  pos- 
session du  siège  épiscopal  de  Liège  le  24  août  1879. 


(    6    ) 

Évêque  de  Tournai,  S.  G.  Mgr  Tsidore-Joseph 
Du  RoussEAUX,  né  à  Hal  le  19  janvier  1826, 
nommé  le  i*""  décembre  1879  administrateur 
apostolique  du  diocèse  de  Tournai,  le  27  février 
1880  évêque  d'Euménie  et  sacré  à  Malines  le 
14  mars  suivant;  préconisé  évêque  de  Tournai 
le  14  novembre  1880. 

Évêque  de  Namur,  S.  G.  Mgr  Edouard-Joskph 
Belin,  né  à  Obigies  en  1821,  sacré  à  Namur  le 
14  avril  1884. 

ÉVÊQUE    COADJUTEUR 

De  S.  G-  Mgr  V Évêque  de  Gand  : 

S.  G.  Mgr  Gustave-Léonard  de  Battice, 
évêque  de  Pella,  né  à  Gand  le  19  mai  1839,  sacré 
à  Gand  le  :-^0  janvier  1878.  ' 


Personnel  de  runiversité. 


RECTEUR  MAGNIFIQUE. 

C.  F.  J.  Pieraerts,  prélat  domestique  de  Sa 
Sainteté,  docteur  en  théologie,  chanoine  hono- 
raire de  l'église  métropolitaine  de  Malines, 
membre  de  l'académie  de  la  religion  catholique 
de  Rome,  officier  de  l'ordre  de  Léopold,  com- 
mandeur de  l'ordre  de  François-Joseph  d'Au- 
triche et  commandeur  de  l'ordre  du  Christ  du 
Brésil,  professeur  ordinaire  à  la  Faculté  de 
philosophie  et  lettres.  Montagne  du  Collège,  2. 

RECTEUR  ÉMÉRITE. 

A.  /.  Namèche,  prélat  domestique  de  Sa  Sain- 
teté, docteur  en  théologie,  chanoine  honoraire 
de  l'église  métropolitaine  de  Malines,  officier 
de  l'ordre  de  Léopold,  etc.,  professeur  émérite 
à  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres.  Abbaye  de 
Parc. 

VICE-RECTEUR. 

c  p.  E.  Cartuyvels,  prélat  domestique  de  Sa 
Sainteté,  docteur  en  théologie,  licencié  en  droit 
canon,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale  de 
Liège,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold,  profes- 
seur ordinaire  à  la  Faculté  de  philosophie  et 
lettres.  Rue  des  Récollets  (cour  St-François). 

1. 


SECRETAIRE. 

P.  G.  H.  Willems,  chevalier  de  l'ordre  de  Léo 
pold.  docteur  en  philosophie  et  lettres,  membre 
de  l'académie  royale  des  sciences,  des  lettres 
et  des  beaux-arts  do  Belgique,  membre  étranger 
de  l'académie  royale  des  sciences  des  Pays  Bas 
à  Amsterdam,  correspondant  de  l'institut  royal 
Lombard  à  Milan,  de  l'académie  royale  dhisloire 
d'Espagne  et  de  l'académie  royale  de  législation 
et  de  jurisprudence  de  Madrid,  de  l'institut  royal 
Grand  Ducal  du  Luxembourg,  président  de  la 
société  «  Zuid-  Nederlandsche  maatschappij 
van  Taalkunde",  professeur  ordinaire  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres.  Rue  de  Bru- 
xelles, 192. 

CONSEIL   RECTORAL. 

C  p.  E.  Cartuyvels,  vice-recteur. 

B.  Mercier,  doyen  de  la  Faculté  de  théologie. 

A.  Thimus,  doyen  de  la  Faculté  de  droit. 

T  Debaisieux,  doyen  de  la  Faculté  de  médecine. 

V.  Brants,  doyen  de  la  Faculté  de  philosophie 

et  lettres. 
P.  Gilbert,  doyen  de  la  Faculté  des  sciences. 
P  G.  H.  Willeins,  secrétaire  de  l'Université. 

ASSESSEURS   DU  VICE  RECTEUR. 

/.  de  Groutars,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie  et  lettres,  chanoine  hono- 


(    9    ) 

raire  de  la  cathédrale  de  Liège,  chevalier  de 
Tordre  de  Léopold,  directeur  de  l'école  normale 
ecclésiastique  des  humanités. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  théologie,  docteur  en  théologie,  chanoine 
honoraire  de  l'église  métropolitaine  de  Malines. 

FACULTÉ    DE   THÉOLOGIE. 

Doyen,  D.  Mercier. 
Secrétaire,  M.  Reasens. 

H.  J.  Feye,  professeur  émérite,  prélat  do- 
mestique de  Sa  Sainteté,  docteur  en  théologie  et 
•en  droit  canon,  consulteur  du  concile  du  Vatican 
et  secrétaire  de  la  députalion  de  discipline  ecclé- 
siastique. Rue  Ste-Anne,  7. 

J.  B.  Lefebve,  professeur  émérite,  docteur  en 
théologie,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale 
de  Namur.  A  Sclayn  (Ntimur). 

F.  J.  Ledoux,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  théologie  et  en  philosophie,  chanoine  hono- 
raire de  la  cathédrale  de  Liège;  la  théologie 
dogmatique  générale.  Collège  du  St-Esprit. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire,  prélat  do- 
mestique de  Sa  Sainteté,  docteur  en  théologie, 
chanoine  honoraire  de  la  cathédrale  de  Namur, 
membre  de  l'académie  royale  des  sciences,  des 
lettres  et  des  beaux-arts  de  Belgique,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  membre  de  l'académie  de 
la  religion  catholique  de  Rome,  membre  de  la 


(     10    ) 

société  d'archéologie  biblique  de  Londres,  pré- 
sident du  collège  Marie  Thérèse  ;  l'Écriture 
Sainte  et  les  langues  sénaitiques. 

R.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire,  doc 
teur  en  théologie,  chanoine  honoraire  de  l'église 
métropolitaine  de  Malines,  bibliothécaire  de 
l'Université,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold, 
membre  de  l'académie  de  la  religion  catholique 
de  Rome,  membre  titulaire  de  l'académie  d'ar- 
chéologie de  Belgique,  membre  de  la  commission 
de  surveillance  du  musée  royal  d'antiquités  et 
d'ariuures,  membre  etîeclif  de  la  commission 
royale  des  monuments  et  membre  correspondant 
de  l'académie  pontificale  d'archéologie,  membre 
honoraire  du  corps  académique  d'Anvers  ;  les 
antiquités  chrétiennes,  larchéologie  et  la  paléo- 
graphie. Rue  Neuve,  22. 

F.  J.  MouLART,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  droit  canon,  chanoine  honoraire  de  la  cathé- 
drale de  Tournai;  le  droit  civil  ecclésiastique. 
Rue  des  Bogards,  76. 

A.  J.  J.  F.  Haine,  professeur  ordinaire  hono- 
raire, docteur  en  théologie,  chanoine  honoraire 
de  l'église  métropolitaine  de  Malines.  Rue  de 
Namur,  108. 

B  JuNGMANN,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  théologie  et  en  philosophie,  chanoine  hono- 
raire de  la  cathédrale  de  Bruges;  l'histoire  ecclé- 
siastique et  la  patrologie.  Collège  Marie-Thérèse. 

A.  H.  H.  Dupont,  protesseur  ordinaire,  doc- 


(    H    ) 

leur  en  philosophie  et  en  théologie,  chanoine 
honoraire  de  la  cathédrale  de  Liège;  la  théologie 
dogmatique  spéciale- la  métaphysique  générale 
et  spéciale  (cours  de  la  Faculté  de  philosophie). 
Collège  du  Pape.  . 

A  B.  Van  der  Moeren,  professeur  ordinaire, 
docteur  en  théologie,  président  du  collège  du 
St-Esprit,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale 
de  Gand;  la  théologie  morale. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire,  assesseur 
du  vice-recteur  ;  le  cours  de  philosophie  supé- 
rieure selon  saint  Thomas  d'Aquin.  Collège  du 
St-Esprit. 

H.  Vanden  Berghe,  professeur  ordinaire, 
docteur  en  droit  canon,  président  du  collège  du 
Pape  Adrien  VI  ;  le  droit  canon. 

J.  FoRGET,  professeur  extraordinaire,  docteur 
en  théologie;  le  cours  d'arabe.  Collège  du  St- 
Esprit.  ~ 

FACULTÉ  DE  DROIT. 

Doyen,  M.  Thimus. 
Secrétaire,  M.  Vanden  Heuvel. 

T.  J.  C.  Smolders,  professeur  émérite,  officier 
de  l'ordre  de  Léopold,  ancien  membre  de  la 
Chambre  des  représentants  et  du  conseil  pro- 
vincial du  Brabanl,  ancien  bourgmestre  de  Lou- 
vain.  Rue  de  Bériot,  22. 

J.  B.  C.  G.  Delcour,  professeur  émérite,  com- 
mandeur de  l'ordre  de  Léopold,  grand  cordon 
de  l'ordre  du  Lion  et  du  Soleil  de  Perse,  grand- 


(     12    ) 

croix  de  l'ordre  du  Christ  de  Portugal,  chevalier 
de  l'ordre  des  SS.  Maurice  et  Lazare,  membre  de 
la  Chambre  des  représentants,  ancien  ministre 
de  l'intérieur.  Rua  Marie-Thérèse,  27. 

J.  J.  Thonissen,  professeur  émérite,  ministre 
de  l'intérieur  et  de  l'instruction  publique,  mi- 
nistre d'État,  grand  officier  de  l'ordre  de  Léopold, 
grand-croix  de  l'ordre  de  la  couronne  de  Rou- 
manie, grand-cordon  de  l'ordre  du  Medjidié,  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur  et  de  Charles  III 
d'Espagne,  chevalier  de  l^^  classe  de  la  Branche 
Ernestine  de  Saxe,  commandeur  de  nombre  de 
l'ordre  du  Christ,  commandeur  de  l'ordre  royal 
de  Notre  Dame  de  Villa-Vieosa,  grand  officier  de 
l'ordre  de  St-Stanislas  (Russie),  membre  de  la 
Chambre  des  représentants,  de  l'académie  royale 
des  sciences,  des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Bel- 
gique, de  l'institut  de  France,  de  l'académie  des 
sciences  morales  et  politiques  de  Madrid,  de 
l'académie  de  législation  et  de  jurisprudence  de 
la  même  ville,  de  l'académie  de  législation  de 
Toulouse,  de  l'académie  d'archéologie  d'Anvers, 
de  la  société  générale  des  prisons  de  France,  de 
la  société  pour  l'amélioration  des  prisons  d'Es- 
pagne, de  la  société  de  statistique  de  Paris, 
officier  d'académie  de  l'université  de  France, 
membre  du  conseil  d'administration  de  la  biblio- 
thèque royale,  membre  de  la  commission  cen- 
trale de  statistique,  membre  de  la  commission 
de  surveillance  du  pénitencier  central  de  Lou- 
vain.  Rue  de  la  Station,  88. 


(    13    ) 

E.  E.  A.  De  Jaer,  professeur  ordinaire,  che- 
valier de  l'ordre  de  Léopold;  le  droit  civil  ap- 
profondi. Rue  de  la  Station,  152. 

C.  H.  X.  PÉRiN,  professeur  émérite,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  commandeur  de  Tordre 
de  Pie  IX,  membre  correspondant  de  l'instilal 
de  France,  de  l'académie  de  législation  de  Tou- 
louse, officier  d'académie  de  l'université  de 
France,  membre  honoraire  do  l'académie  de 
législation  de  Madrid  et  de  la  compagnie  des 
avocats  de  St-Pierre  à  Rome.  A  Ghlin  (Mons). 

A.  Thimus,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold;  le  cours  spécial  de  droit 
civil.  Place  St-Jacques,  8. 

H.  J.  P.  A.  Staedtler,  professeur  ordinaire, 
<;hevalier  de  l'ordre  de  Léopold  ;  l'histoire  et  les 
institutes  du  droit  romain.  Rue  Léopold,  3. 

J.  Van  Biervliet,  professeur  ordinaire  ;  le 
droit  civil  approfondi,  l'organisation  et  les  attri- 
butions judiciaires,  et  la  procédure  civile.  Rue 
Saint  Hubert,  1. 

L.  Mabille,  professeur  ordinaire;  le  droit  civil 
approfondi.  Rue  de  Marengo,  24. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire; 
l'encyclopédie  du  droit,  l'introduction  historique 
au  cours  de  droit  civil,  le  droit  naturel,  le  droit 
administratif,  le  droit  international  et  la  légis- 
lation consulaire.  Rue  delà  Station,  114. 

F.  DE  MoNGE  VICOMTE  DE  Franeau,  professeur 
ordinaire,  bourgmestre  d'Ohey;  les  pandectes- 
Rue  de  l'Abreuvoir,  9. 


(     14     ) 

A.  Nyssens,  professeur  extrnonlinairo,  che- 
valier de  l'ordre  de  Léopold,  olllcier  de  l'ordre 
de  la  Couronne  de  cliône,  secréiaire  général  du 
Congrès  international  de  droit  commercial;  le 
droit  criminel  (droit  pénal),  le  droit  commer- 
cif-1,  le  droit  notarial  ot  le  droit  fiscal.  Rue  de 
la  Station,  115. 

J.  V.\N  DEN  Hkuvel,  professeur  ordinaire;  le 
droit  public  et  le  droit  criminel  (procédure 
pt'nale).  Rue  des  Joyeuses-Entrées,  20. 

FACULTÉ   DE   MÉDECINE. 

Doyen,  M.  Debaisieux. 
Secrétaire,  M.  Venneman. 

P.  J.  E.  Cr.\ninx,  professeur  éraérite,  comman- 
deur de  l'ordre  de  St- Grégoire  le  Grand,  com- 
mandeur de  Tordre  de  Léopold  et  chevalier  de 
la  Légion  d'honneur,  membre  et  ancien  président 
de  l'académie  royale  de  méilecino  Rue  Léopold,  1. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire,  séna- 
teur, officier  de  l'ordre  de  Léopold,  chevalier 
de  3«  classe  (officier)  de  la  couronne  royale  de 
Prusse,  membre  et  ancien  président  de  l'académio 
royale  de  médecine  de  Belgique,  membre  corres- 
pondantdo  l'académie  nationale  de  Paris, membr'^ 
associé  de  la  société  de  chirurgie  de  Paris,  etc  ; 
la  clinique  externe.  Marclié  aux  Grains,  16. 

F.  Hairion,  professeur  émérite,  commandeur 
de  l'ordre  de  Léopold,  décoré  de  la  croix  mili 


(     15    ) 

taire,  ex-directeur  de  l'institut  ophtalmique  de 
l'armée,  membre  et  ancien  président  de  l'aca- 
démie royale  de  médecine  de  Belgique,  membre 
correspondant  de  l'académie  impériale  de  Rio- 
Janeiro,  etc.  Boulevard  de  Tirlemont,  9. 

P.  J.  Haan,  professeur  émérite,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold,  membre  de  la  société  des 
sciences  médicales  de  Lisbonne.  Rue  de  Tirle- 
mont, 127. 

E.  M.  Van  Kempen,  professeur  émérite,  offi- 
cier de  l'ordre  de  Léopold,  membre  de  l'académie 
royale  de  médecine.  Rue  de  Bruxelles,  182. 

F.  J.  M.  Lefebvre,  professeur  ordinaire,  offi- 
cier de  l'ordre  de  Léopold,  chevalier  de  l'ordre 
de  François  Joseph  d'Autriche,  commandeur  de. 
l'ordre  de  Pie  IX,  membre  et  ancien  vice-prési- 
dent de  l'académie  royale  de  médecine  de  Bel- 
gique, de  la  société  de  statistique  de  Paris,  etc.; 
la  pathologie  générale  et  la  thérapeutique  géné- 
rale. Rue  de  Bériot,  36. 

E.  Hayoit,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold,  membre  de  l'académie  royale 
de  médecine;  la  pathologie  et  la  thérapeutique  des 
maladies  internes  y  compris  les  maladies  des  en- 
fants, et  la  médecine  légale.  Rue  de  Namur,  6(1 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire,  membre 
titulaire  de  l'académie  royale  de  médecine;  la 
physiologie  humaine,  y  compris  la  physiologie 
comparée ,  leçons  théoriques  et  cliniques  de 
médecine  mentale.  Marché  Ste-Anne,  15. 


(     16    ) 

E  Hubert,  professeur  ordinaire,  membre  cor- 
respondant de  l'académie  royale  de  médecine 
de  Belgique;  le  cours  théorique  des  accouche- 
ments, la  clinique  obstétricale  et  la  gynécologie. 
Rue  Léopold,  13 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire,  l'ana- 
tomie  descriptive,  l'anatomie  des  régions  et  la 
policlinique  obstétricale.  Voer  des  Capucins,  75. 

T  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale,  membre  correspondant 
de  l'académie  royale  de  médecine  de  Belgique; 
la  pathologie  chirurgicale  et  la  médecine  opéra- 
toire. Rue  Léopold,  14. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire,  membre 
correspondant  de  l'académie  royale  de  méde- 
cine do  Belgique  ;  la  clinique  interne,  l'hygiène. 
Rue  des  Écreniers,  25. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire,  pharma- 
cien, docteur  en  sciences  chimiques,  correspon- 
dant de  l'académie  royale  de  médecine  de  Bel- 
gique; la  chimie  physiologique  et  la  chimie 
médicale,  la  pharmacie  théorique  (partie  orga- 
nique), la  pharmacie  pratique  et  l'urologie.  Rue 
des  Moutons,  34. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire;  la  théorie 
et  la  clinique  des  maladies  oculaires;  l'histologie 
et  les  exercices  d'anatomie  microscopique.  Rue 
du  Canal,  23. 

J.  Denys,  professeur  agrégé;  l'anatomie  pa- 
tliologique  et  les  éléments  de  bactériologie,  lu 


(     17    ) 

clinique  propédeutique.  Rue  des  Joyeuses-En- 
trées, 20. 

L.  Dandois,  professeur  agrégé,  chef  de  clinique 
■chirurgicale.  Rue  du  Majeur,  7. 

FACULTÉ   DE   PHILOSOPHIE   ET   LETTRES. 

Doyen,  M.  Brants. 
Secrétaire,  M.  Tielemans. 

C  F.  J.  PiERAERTS,  recteur  de  l'Université, 
professeur  ordinaire. 

A.  J.  Namèche,  ancien  recteur  de  l'Université, 
professeur  émérite. 

C.  P.  E.  Cartuyvels,  vice-recteur,  professeur 
ordinaire;  l'explicaiion  approfondie  des  vérités 
fondamentales  de  la  Religion. 

F.  J.  B.  J  Nève,  professeur  émérite,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  philosophie 
et  lettres,  membre  de  l'académie  royale  des 
sciences,  des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Bel- 
gique, correspondant  de  l'académie  impériale 
des  sciences  de  St-Pétersbourg,  membre  de 
l'académie  de  la  religion  catholique  de  Rome  et 
de  l'académie  arménienne  de  Saint  Lazare  à 
Venise,  correspondant  de  la  Société  asiatique 
de  Londres,  de  la  Société  des  sciences  et  des  arts 
de  Lille,  correspondant  étranger  de  l'académie 
de  Stanislas  de  Nancy,  etc.  Rue  des  Orphelins,  52. 

E.  NÈVE,  professeur  ordinaire  honoraire,  an- 
cien bibliothécaire  de  l'Université.  A  Hauthem- 
Saint  Gerlac,  près  Maestricht. 


(     18    ) 

C.  C.  A.  M.  MoELLER,  professeur  ordinaire, 
chevalier  de  Tordre  de  Léopold,  docteur  en 
philosophie  et  lettres;  l'histoire  générale,  les 
antiquités  grecques  et  l'histoire  politique  contem- 
l)oraine.  Rue  de  la  Station,  120. 

L.  C  DE  MoNGE  VICOMTE  DE  Franeau,  profes- 
seur  ordinaire,  chevalier  de  Tordre  de  Léopold; 
l'histoire  de  la  littéraire  française  et  Thistoire 
comparée  des  littératures  européennes  modernes. 
Rue  des  Joncs,  3. 

P.  G,  H.WiLLEMS,  professeur  ordinaire,  secré- 
taire de  l'Université;  la  littérature  latine,  les 
antiquités  romaines,  la  grammaire  générale  et 
l'encyclopédie  de  la  philologie. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire,  chanoine  ho- 
noraire de  la  cathédrale  de  Tournai,  docteur  en 
philosophie  et  lettres;  le  cours  de  religion,  This- 
toire de  la  philosophie  et  le  cours  de  philosophie 
générale.  Rue  de  Bériot,  38. 

C.  DE  Harlez,  professeur  ordinaire,  camérier 
de  Sa  Sainteté,  chanoine  honoraire  de  la  cathé- 
drale de  Liège,  membre  correspondant  de  l'aca- 
démie royale  des  sciences,  des  lettres  et  des 
beaux  arts  de  Belgique,  membre  de  la  Royal 
asiatic  Society  de  Londres,  de  la  société  asia- 
tique et  de  la  société  linguistique  de  Paris,  de 
la  société  orientale  allemande,  de  l'institut 
ethnographique  de  France,  de  l'académie  indo- 
chinoise, de  la  société  des  textes  pâlis,  de  la 
société  américaine  de  France;  les  langues  et  les 


(     19    ) 

littératures  sanscrites  et  éraniennes,  chinoise 
et  mandchoue.  Rue  au  Vent,  8. 

P.  F.  M.  Alberdingk  Thijm,  professeur  ordi- 
naire, docteur  en  philosophie  et  lettres,  cheva- 
lier de  l'ordre  de  St-Grégoire-leGrand;  l'his- 
toire de  la  littérature  flamande.  Rue  des  Récol- 
lels,  5. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire,  chanoine  ho- 
noraire de  l'église  métropolitaine  de  Malines; 
l'introduction  à  la  philosophie,  la  logique,  la 
psychologie  et  la  philosophie  morale.  Collège  du 
Saint  Esprit. 

F.  L.  G.  CoLLARD,  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  philosophie  et  lettres,  chevalier  de 
l^^  classe  de  l'ordro  d'Albert  le  Valeureux  de 
Saxe,  chevalier  de  3*  classe  de  l'ordre  de  la  Cou- 
ronne royale  de  Prusse;  les  exercices  pratiques 
sur  la  langue  latine  et  la  traduction  à  livre 
ouvert;  l'histoire  de  la  littérature  grecque  et 
celle  de  la  littérature  latine:  les  exercices  philo- 
logiques sur  la  langue  grecque  (cours  du  doc- 
torat); les  exercices  pratiques  et  didactiques  sur 
la  langue  grecque  (école  normale  des  humanités). 
Rue  Léopold,  24. 

J.  DE  Groutars,  professeur  ordinaire,  asses- 
seur du  vice  recteur;  la  pédagogie  et  la  métho- 
dologie, la  philologie  romane,  la  grammaire 
comparée  des  langues  grecque,  latine  et  fran- 
çaise, la  littérature  grecque  et  le  grec  moderne. 
Rue  des  Récollets,  55. 


(    20    ) 

F.  M.  E.  Lefehvre,  professeur  ordinaire,  cha- 
noine honoraire  de  l'église  métropolitaine  de 
Malines;  la  logique,  la  psychologie  et  la  philo- 
sophie morale,  pour  les  élèves  de  la  Faculté  des 
sciences.  Rue  de  Bériot,  34. 

Is.  Hemeryck,  professeur  ordinaire,  chanoine 
honoraire  de  la  cathédrale  de  Bruges,  président 
ilu  collège  Juste  Lipse  ;  la  langue  et  la  littérature 
latine,  les  antiquités  romaines,  les  langues  alle- 
mande et  flamande  ii  l'école  normale  ecclésias- 
tique des  humanités. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire, 
docteur  en  philosophie  et  lettres  et  en  droit; 
l'économie  politique  et  la  statistique,  l'histoire 
de  Belgique,  l'histoire  politique  moderne  et  le 
droit  rural.  Place  du  Manège,  17. 

A.  J.  A.  TiELEMANs,  professeur  agrégé,  biblio- 
thécaire adjoint;  le  cours  de  religion,  de  géogra- 
phie et  de  littérature  à  l'Institut  préparatoire. 
Rue  Notre-Dame,  54. 

FACULTÉ  DES  SCIENCES,  ECOLES  SPÉCIALES  DES 
ARTS  ET  M.\NUFACTURES,  DU  GÉNIE  CIVIL  ET 
DES  MINES,  ET  INSTITUT  AGRONOMIQUE. 

Doyen,  M-  Gilbert, 
Secrétaire,  M.  Ponthière. 

p.  J.Van  Beneden,  professeur  ordinaire,  com- 
mandeur de  l'ordre  de  Léopold,  commandeur  de 
l'ordre  do  N.-D.  de  laConcei.tionde  Villa-Viçosa, 


(    21     ) 

chevalier  de  l'ordre  de  rÉtoile  polaire,  comman- 
deur de  l'ordre  de  la  Rose  du  Brésil,  docteur  en 
médecine  et  en  sciences,  docteur  en  droit  de 
l'université  d'Edimbourg,  membre  de  l'académie 
royale  des  sciences,  des  lettres  et  des  beaux  arts 
de  Belgique,  membre  honoraire  de  l'académie 
royale  de  médecine  de  Belgique,  de  l'Institut  de 
France,  de  la  société  royale  de  Londres,  de  l'aca- 
démie royale  des  sciences  de  Stockholm  et 
d'Edimbourg,  de  l'académie  de  médecine  de 
Paris,  correspondant  de  l'acaaémie  voldarnese 
dcl  Poggio,  membre  honoraire  de  l'Institut  de 
Bologne,  de  l'académie  impériale  des  sciences 
de  St-Pétersbourg,de  l'institut  royal  des  sciences, 
lettres  et  arts  de  Venise,  des  académies  royales 
de  [Jsbonne,  de  Berlin  et  de  Munich,  de  l'aca- 
démie des  sciences  naturelles  de  Philadelphie  et 
de  Californie,  de  la  société  d'histoire  naturelle 
de  Boston,  de  l'Institut  des  Pays-Bas,  de  l'aca- 
démie des  sciences  de  Montpellier,  de  la  société 
Linnéenne,  de  la  société  royale  de  microscopie 
et  de  la  société  géologique  do  Londres,  de  1 1 
société  des  sciences  des  Indes  néerlandaises  à 
Batavia,  de  la  société  philomatique  de  Paris,  de 
la  société  impériale  et  royale  des  médecins  à 
Vi(  nno,  de  la  société  des  sciences  à  Haarlem, 
de  la  société  Linnéenne  de  Bordeaux,  président 
de  la  commission  académique  chargée  de  la  pu- 
blication de  la  Biographie  nationale,  membre 
du  conseil  d'administration  de  la  bibliothèque 


(    22    ) 

royale,  président  du  conseil  de  surveillance  du 
musée  royal  d'histoire  naturelle;  la  zoologie, 
l'anatomle  comparée  et  la  paléontologie  animale. 
Collège  du  Roi,  rue  de  Namur,  93. 

F.  De  Walque,  professeur  ordinaire,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  ingénieur  des  arts  et 
manufactures  et  des  mines;  la  chimie  indus- 
trielle, les  manipulations  chimiques;radministra- 
tion  industrielle.  Rue  des  Joyeuses-Entrées,  26. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire,  officier 
de  l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  sciences,  an- 
cien associé  de  l'académie  royale  des  sciences, 
des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Belgique,  mem- 
bre correspondant  de  l'académie  pontificale  des 
Nuovi  Lincei  à  Rome,  de  la  société  philoma- 
thique  de  Paris;  le  calcul  dill'érentiel  et  le  calcul 
intégral ,  la  mécanique  analytique ,  etc.  Rue 
Notre-Dame,  20. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire,  officier  de 
l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  sciences,  corres 
pondant  de  l'académie  royale  des  sciences,  des 
lettres  et  des  beaux-arts  de  Belgique,  etc.,-  la 
chimie  générale,  organique  et  inorganique.  Rue 
du  Manège,  2. 

P  E.  Martens,  professeur  ordinaire,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  sciences  et  en 
médecine  ;  la  botanique  générale  et  spéciale 
(cours  de  candidature)  et  la  géographie  bota- 
nique. Rue  Marie-Thérèse,  27. 

C.  L.  .T.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 


(     '^3     ) 

ordinaire,  docteur  en  sciences;  la  minéralogie 
et  la  géologie.  Rue  de  Namur,  190. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  sciences;  la  physique  expérimentale, 
l'astronomie  physique,  la  physique  expérimen- 
tale approfondie.  Collège  des  Prémonirés,  rue 
de  Namur,  95. 

C.  Blas,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  la  couronne  royale  de  Prusse,  docteur 
en  sciences,  correspondant  de  l'académie  royale 
de  médecine  de  Belgique,  etc.;  la  chimie  analy- 
tique (docimasie)  ;  la  chimie  pharmaceutique 
inorganique  et  toxicologique  et  la  pharmaco 
gnosie.  Rue  de  Tirlcmont,  88. 

G.  Lambert,  professeur  ordinaire,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  ingénieur  des  mines;  l'ex- 
ploitation des  mines.  Place  de  TUniversiié,  4 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  Charles  III  d'Espagne,  ingénieur  dss 
ponts  et  chaussées,  vice  consul  d'Espagne;  les 
constructions  du  génie  civil.  Rue  Léopold,  26 

J.  MiCHA,  professeur  ordinaire,  ingénieur  mé- 
canicien; la  description  générale  et  la  construc 
tion  des  machines.  Place  du  Peuple,  8. 

J.  A.  Carxoy,  professeur  ordinaire,  docteur 
eu  sciences,  membre  de  l'académie  pontificale 
des  Nuovi  Lincei  à  Rome,  de  l'académie  royale 
de  Lisbonne;  la  géométrie  analytique,  l'algèbre 
supérieure,  le  calcul  des  probabilités,  les  com- 
pléments d'analyse,  la  géométrie  supérieure  ana- 
lytique. Rue  des  Joyeuses -Entrées,  13.         2 


(    24    ) 

N.  E  Breithof,  professeur  ordinaire,  comman- 
deur de  l'ordre  du  Christ  de  Portugal,  chevalier 
de  l'ordre  de  la  couronne  de  cliône,  ingénieur 
des  mines  et  des  arts  et  manufactures,  membre 
correspondant  de  l'académie  royale  des  sciences 
de  Madri(l,  de  l'académie  royale  des  sciences  de 
Lisbonne,  de  l'académie  pontificale  des  Xuovi 
Lincei  h  Rome,  etc  ;  la  géométrie  supérieure 
synthétique,  la  géométrie  descriptive,  ses  appli- 
cations aux  ombres,  à  la  perspective  et  à  la 
coupe  des  pierres,  et  les  travaux  graphiques. 
Rue  de  Bruxelles,  95. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire,  doc- 
leur  en  sciences  ;  la  mécanique  appliquée,  l'as- 
tronomie mathématique,  la  mécanique  céleste 
et  !a  méthodologie  mathématique.  Rue  Marie- 
Thérèse,  22. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire,  ingé- 
nieur honoraire  des  ponts  et  chaussées,  membre 
correspondant  de  la  commission  royale  des 
monuments,  vice-consul  du  Brésil;  l'architecture, 
les  constructions  rurales  et  la  physique  indus- 
trielle. Rue  des  Récollets,  16a. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  sciences  naturelles,  inspecteur  du  matériel 
de  l'université,  membre  correspondant  de  l'aca- 
démie pontificale  d«s  Ntwvi  Lincei  à  Rome; 
la  paléontologie  végétale,  la  botanique  générale 
et  spéciale  (cours  de  doctorat^  la  microscopie 
théorique  et  appliquée  à  la  biologie  générale  et 


(    25    ) 

à  l'étude  des  protorganismes,  la  botanique,  la 
physiologie  végétale  et  les  maladies  des  plantes 
(institut  agronomique).  Marché  aux  Grains,  II. 

H.  PoNiHiÈRB,  professeur  ordinaire,  ingénieur 
des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et  des 
mines;  la  métallurgie  et  l'électricité  appliquée. 
Rue  des  Joyeuses  Entrées,  45. 

U.  Wareg  Massalski,  professeur  extraordi- 
naire, docteur  en  sciences  chimiques,  ingénieur 
des  arts  et  manufactures  ;  l'économie  industrielle 
aux  écoles  spéciales.  Rue  Juste- Lipse,  1b. 

J.  M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire, 
ingénieur  honoraire  au  corps  des  mines,  inspec- 
teur de  l'agriculture;  l'agronomie  (l'agriculture 
générale,  les  cultures  spéciales,  les  industries 
agricoles).  Rue  de  Bériot,  25. 

A.  DE  Marbaix,  professeur  ordinaire,  cheva- 
lier de  l'ordre  de  Léepold,  agronome,  médecin- 
vétérinaire,  bourgmestre  d'Eynthout,  membre 
du  conseil  provincial  d'Anvers,  etc.;  la  zoo- 
technie. Rue  des  Bogards,  78. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire,  docteur  en 
sciences  naturelles  ;  la  chimie  et  la  géologie 
agricoles ,  les  animaux  utiles  ou  nuisibles  à 
l'agriculture,  et  l'hygiène  rurale.  Rue  Notre- 
Dame,  19. 

J.  Marchand,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  sciences  physiques  et  mathématiques,  ingé- 
nieur des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et 
des  mines,  directeur  de  l'institut  préparatoire; 


{    26    ) 

le  génie  rural  et  la  raétho  lologie  maihémalique- 
Rue  des  Orphelins,  58. 

E  Vanderlaat,  professeur  agrégé,  ingénieur 
des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et  des 
mines,  consul  de  la  république  de  l'Equateur  à 
Anvers,  etc.;  la  géographie  industrielle  et  com- 
merciale Rue  des  Orphelin?,  49. 

A.  Lecart,  professeur  ordinaire,  ingénieur 
agricole,  ancien  élève  de  l'école  forestière  de 
Nancy;  l'économie  rurale,  la  comptabilité  agri- 
cole, la  silvicuiture  et  l'arboriculture  pratique. 
Rue  des  Orphelins,  49. 

A.  Theunis,  professeur  ordinaire,  ingénieur 
des  arts  et  manufacture.^,  du  génie  civil  et  des 
mines;  la  chimie  générale  et  la  chimie  analy- 
tique, la  falsification  des  denrées  alimentaires. 
Rue  des  Dominicains,  10. 

A.  DuMONT,  professeur  extraordinaire,  ingé- 
nieur des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et 
des  mine?,  suppléant  pour  le  cours  d'exploitation 
des  mines.  Anvers,  rue  d'Argile,  51. 

G.  GiLSON,  professeur  agrégé;  l'embryologie. 
Abbaye  de  Parc. 

RECEVEUR  DES  FACULTÉS. 

G.  Baguet,  docteur  en  droit,  rue  dos  Joyeuses- 
Entrées,  6. 

IMPRIMEURS   DE  l'uNIVERSITÉ. 

Vanlinthout  frères.  Rue  de  Diest,  44. 


(    27    ) 

BUREAU  DE  RENSEIGNEMENTS. 

J.  Baguet,  rue  Juste-Lipse,  11. 

APPARITEURS. 

E.  Nackaerts,  Krakestraat,  2. 

Ph.  Vandeborne.  Rue  Vleminckx,  15. 

F.  Degrom.  Abbaye  de  Parc. 

Ph.  JoNiAU.  Place  de  l'Université,  7. 

concierge  de  l'université. 

E.  Nackaerts,  Krakestraat.  2. 

COMMIS   AUX   ÉCRITURES. 

F.  Degrom.  Abbaye  de  Parc. 


Collèges  &  Établissements  académiques 

COLLÈGE  DES  THÉOLOGIENS  DIT  DU  SAINT  -ESPRIT  (l) . 
(Rue  de  Namur.) 

Président,  A.  B.  Van  der  Moeren,  professeur 
à  la  Faculté  de  théologie. 

Sous-régent,  F.  Ceulemans,  licencié  en  théo- 
logie. 

COLLÈGE    DU    PAPE    ADRIEN  VI    :    PÉDAGOGIE    DES 

FACULTÉS  DE   PHILOSOPHIE  ET  DE  DROIT  (2). 

(Place  de  l'Uuiversité.) 

Président.  H.Vanden  Berghe,  professeur  à  la 
Faculté  de  théologie. 


(1)  Le  collège  est  destiné  aux  élèves  inscrits  dans  la  Faculté  de 
tliéologie.  Ils  n'y  sont  admis  qu'avec  le  consenleroeut  de  leur 
Évèqne. 

Les  cours  de  la  Faculté  de  tliéologie  sont  des  cours  approfondis. 
Les  élèves  envoyés  pour  étudier  spécialement  le  Droit  Canon,  suivent 
aussi  d«s  cours  de  Droit  niturcl  et  Civil.  Les  cours  de  littérature. 
«le  pliilologie,  de  sciences,  etc.,  sont  accessibles  aux  élèves  que  les 
tvèques  destinent  à  tes  études. 

Le  cours  de  pli.losopliie  de  St-Thomas  est  obligatoire  pour  tous  les 
élèves  Les  cours  de  langues  ori .nlales  et  d'arclicolcgie  sont  faculta- 
tifs. 

Le  collège  fournit,  moycanaut  une  rétribution  anni;olle,  le  bois  de 
lit  avec  rideaux,  une  table,  des  chaises,  une  armoire  et  un  bois  de 
bibliollièque.  Cbaque  élève  doit  cire  pourvu  d'un  couvert  en  argent, 
de  serviettes,  d'essuie-mains,  etc. 

Le  prix  de  h  pension  de  l'année  académique  est  de  656  francs  (t. 
pour  les  étrangers,  de  700  francs. 

[i]  L«  collège  du  Pape  Adribn  VI  est  destiné  .lux  élèves  inscrits 
dans  les  Facultés  de  pliilo'^opbie  et  de  droit;  le  colUge  de  Marik- 


(    29    ) 

Sous-régents,  M.  Lecler,  bachelier  en  droit 
canon,  et  G.  Ostyn,  bachelier  en  théologie. 

COLLÈGE  MARIE-THÉRÈSE;   PÉD.AG0G1E 

DES   FACULTÉS    DES    SCIENCES    ET    DE    MÉDECINE- 

(Rue  St-Michel.) 

Président,  T.  J.  Lamy,  professeur  à  la  Faculté 
de  théologie. 

i'oîts-re'c/en^,  A.  Hebbelynck,  licencié  en  théo- 
logie. 

COLLÈGE  JUSTE  LIPSE. 
(Rue  des  Récollets.) 

Président,  Is.  Hemeryck,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres. 

Sous  régents,  A.  Meunier,  docteur  en  sciences 
naturelles,  et  J.  Caïmo,  bachelier  en  théologie. 


Thérèse  et  celui  de  Juste-Lipse  .lux  élèves  inscrits  dans  les  Facultés 
des  sciences  et  de  niéJecne.  Us  ne  sont  admis  dans  ces  étahlisse- 
iucnls  que  pour  le  terme  a  courir  depuis  leur  entrée  jusqu'à  la  tin 
de  l'aimée  académique. 

L'appartement  de  chaque  élève  se  compose  de  deux  chambres, 
dont  une  avec  foyer.  Le  collège  fournit,  moyennant  «ne  rétribulicn 
anuuclle  de  8  francs,  le  bois  de  lit  avec  rideaux,  une  table,  des 
chaises,  une  armoire  en  forme  de  commode  et  une  bibliothèque. 
Chaque  élève  doit  être  pourvu  d'un  couvert  d'argent,  de  serviettes, 
d'e-suie-mains,  etc.  Le  prix  de  la  pension  pour  l'année  académique 
«si  de  700  trancs,  payable  d'avance  et  par  trimestre.  Les  droits  d'in- 
criplion  et  ies  rétributions  pour  les  cours  académiques  n'y  sont 
point  compris.  Il  u'esl  (ait  aucune  réduction  du  prix  de  la  pensioo 
poui-  les  absences,  ni  pour  le  cas  où  l'on  se  retirerait  avant  l'échéance 
du  trimeslre.  Le  blanchissage,  le  raccommodage  et  les  frais  de  nia- 
lr<dir  sont  à  la  charge  des  parents. 


(    30    ) 

ÉCOLE  NORMALE  ECCLÉSLVSTIQUE  DES  HUMANITES. 
(Collège  du  St-Esprit.) 

Directeur,  J.  de  Groutars,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres. 

Professeurs,  F.  Coliard  et  Is.  Henaeryck,  pro 
fesseurd  à  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres 

BIBLIOTHÈQUE  (l). 
(Aux  Halles,  rue  de  Namur.) 

Bibliothécaire,  E.  H.  J.  Reusens,  professeur  à 
la  Faculté  de  théologie.  Rue  Neuve,  22. 

Bibliothécaire  adjoint,  A.  Tieleraans,  profes- 
seur à  la  Faculté  de  philosophie.  Rue  Notre- 
Dame,  54. 

Aide-bibliothécaire,  J.  F.  Clynmans.  Vieux- 
marché,  11. 

Concierge,  E.  Nackaeris,  Krakestraat,  2. 

LABORATOIRE    DE    MICROSCOPIE    ET    DE   BIOLOGIB 

CELLULAIRE. 

(Collège  du  Pape.) 

Directeur,  J.  B.  Carnoy,  professeur  à  la  Fa 
culte  des  sciences. 
Assistant,  l'abbé  Meunier. 


(1)  La  bibliotlipqiie  est  ouverte  tous  les  jours  (les  dimanclirs,  1  s 
JOUIS  de  fêtes  cl  les  saincitis  exceptes),  de  dem  a  quatre  lieures  peu 
lanl  le,  semestre  d'IiiTcr  et  de  dein  à  cinq  pendant  le  semestre 
■l'élé.  Une  salle  de  lecture  est  mise  à  la  dispositiou  des  dtudianls  el 
'In  public  aui  heures  indiquées.  Voir  le  régi,  pour  le  service  de  la 
bibliothèque,  dn  18  avril  1836,  el  la  notice  sur  la  bibliothèque  dans 
les  ^nnuairet  de  1850,  p.  i8î,  de  1831,  p.  *37  et  de  188*,  p.  3i9. 


'    31    ) 

Préparateurs,  Van  Gehuchten,  Van  Biervliet, 
Wilmaers,  Morren. 
Concierge,  A.  Lenaerls. 

LABORATOIRE    d'eMBRYOLOGIE   HUMAINE 

ET    COMPARÉE. 

(Collège  du  Pape.) 

Directeur,  G.  Gilson,  professeur  agrégé. 
Préparateurs,  A.  Van    Gehuchten,    J.  Van 
Biervliet. 
Concierge,  A.  Lenaerts. 

LABORATOIRE   DE   CHIMIE   GÉNÉRALE   (l). 
(Rue  St-Michel.) 

Directeur,  L.  Henry,  professeur  à  la  Faculiô 
des  sciences. 
Assistant,  Delacre,  pharmacien. 
Garçon  de  service,  Ph.  Delmot. 

LABORATOIRE   DE   CHIMIE  ANALYTIQUE. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  C.  Blas,  professeur  à  la  Faculté  des 
sciences. 

Assistants,  V.  André.  Place  de  l'Université,  4 
et  F.  Moreau,  rue  au  Vent,  5. 

Concierge,  J.  Vrancki. 

(1)  Voyez  la  notice  dans  V Annuaire  de  1851,  p.  2-iC. 


(    32    ) 

LABORATOIRE    POUR   LES    EXERCICES    PRATIQUES 

DE   CHIMIE. 

(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  Fr.  De  Walque,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 

Chef  des  travauo:,  A.  Van  den  Bossche.  Rue 
de  Malines. 

Garçon  de  service,  J.  Vits. 

MUSEE  ET  LABORATOIRE  DE  CHIMIE  INDUSTRIELLE. 
(Place  de  r Université,  4.) 

Directeur,  Fr.  De  Walque,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 

Chef  des  travaux,  A.  Van  den  Bossche. 

Garçon  de  service,  J.  Vits. 

LABORATOIRE  DE   CHIMIE  AGRICOLE. 
(Collège  Juste-Lipse.) 

Directeur,  A.  Theunis,  professeur  ordinaire. 
Préparateurs,  '" 

CABINET  ET  LABORATOIRE  DE  PHYSIQUB. 
(Collège  des  Promontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur,  A.  Devivier,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 
Concierge-préparateur,  P.  Vaesen. 

LABORATOIRE  POUR  LES  MANIPULATIONS 

PHYSIQUES. 

(Collège  des  Prémontrés,  rue  de  Namur.) 

Direc^eMr,A.VanBiervliet,  docteur  en  sciences 
pliysiques  et  mathématiques,  chargé  de  cours. 


(    33    ) 

LABORATOIRE     D'ÉLECTRICITÉ     APPLIQUÉE. 
(Collège  des  Préraontrés,  rue  de  Namiir.) 

Directeur,  H.  Ponthiôre,  professeur  ordinaire. 

JARDIN     BOTANIQUE     (l). 
(Voer  des  Capucins.) 

Professeur,  P.  E.  Martens,  professeur  à  la 
Faculté  des  sciences. 
Chef  de  culture,  J.  Giele. 

MUSÉE   DE   BOTANIQUE. 
(Collège  des  Prémontrés,  rue  de  Namui*.) 

Directeur,  P.   E.  Martens,  professeur   à   la 
Faculté  des  sciences. 
Concierge,  P.  Vaesen. 


(1)  Le  jardin  botaiiiciue,  entretenu  par  la  ville,  est  mis  à  la  dis- 
position de  rCoiversile  pour  l'enseignement  de  la  botanique.  Il  est 
ouvert  tous  les  jours  ouvrables,  pendant  les  mois  d'avril  à  octobre 
i»  tix  heures  du  malin  jusqu'à  midi  et  de  deux  heures  jusqu'à  liint 
heures  du  soir;  et  pendant  les  mois  do  novembre  à  mars,  depuis 
kuit  heures  du  matin  jusqu'à  quatre  heures  du  soir.  Les  diman. 
ches  et  jours  de  fêle,  il  est  accessible  au  public,  de  huit  heures  du 
matin  à  une  heure.  Les  étudiants  qui  désirent  obtenir  des  échan 
tillons  pour  l'élude  doivent  en  faire  la  demande  au  chef  de  cul- 
uire.  Voir  le  règl.  arrêté  par  l'Administration  communale 
t  avril  1848,  et  VÂnnuaire  de  1851,  p.  285. 


(    34    ) 

CABINET  DE  MINÉRALOGIE  (1). 
(Collège  des  Prémontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur,  C  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin, 
professeur  à  la  Faculté  des  sciences. 
Concierge,  P.  Vaesen. 

MUSÉE   DE  MÉTALLURGIE, 
d'exploitation    des   MINES,    ETC. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  G.  Lambert,  professeur  à  la  Faculté 
de.s  sciences. 
Concierge,  J.  Vranckx. 

MUSÉE    d'architecture  . 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  G-  Helleputte,  professeur  à  la  Fa 
culte  des  sciences. 
Concierge,  J.  Vranckx. 

musée  archéologique. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  "Ë.  H.  J.  Rîuscns,  professeur  à  la 
Faculté  de  théologie. 
Concierge,  J.  Vranckx. 


(Ij  V..y(V.  l'/^rtiuuirc  lie    18.".1.  |>.  I  iS 


(    35    ) 

CABINET  ET   LABORATOIRE   DE   ZOOLOGIE, 

DE  PALÉONTOLOGIE  ET   D  ANATOMIE  COMPARÉE  (1). 

(Collège  du  Roi,  rue  de  Namur,  93.) 

Directeur,  P.  J.  Van  Beneden,  professeur  à  la 
Faculté  des  sciences. 
Assistant,  G.  Gilson,  professeur  agrégé. 
Préparateur,  G.  Vanminsel. 
Concierge,  Eug.  Clynmans. 

INSTITUT   VÉSALE. 
(Rue   des   Récollets,    36.) 

ANATOMIB  DESCRIPTIVE. 
AMPHITHÉÂTRE   DE   DISSECTION. 

Directeur,  C  Ledresseur,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 

Assistant,  A.  Van  der  Siracten,  docteur  en 
médecine. 

Concierge,  J.  Deleuze. 

MUSÉE  ANATOMIQUE  ET  SALLE  DE  TRAVAIL 
PRATIQUE. 

Directeur,  C.  Ledresseur,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Prosecteur,  A.  Van  Gehuchten. 
Concierge,  J.  Deleuze. 

LABORATOIRE  DE  PHYSIOLOGIE. 
(Institut  Vésale,  rue  des  Récollets,  36.) 
Directeur,  E.  Masoin,  professeur  à  la  Faculté 
de  médecine. 

(1)  Voyez  X'Ànnuaire  de  1851,  p.  Î67.  3 


(    36    ) 

Assistant  principal,  J.  F.  Heymans,  étudiant 
«n  médecine,  docteur  en  sciences  naturelles. 

Assistants  adjoints,  A.  Deschamps,  V.  Feys, 
G.  Mostaert,  C.  Planquari,  H.  Pouillon,  E.  Van 
Tricht.  étudiants  en  médecine. 

Concierge,  J.  Deleuze. 

INSTITUT  RÉGA. 

LABORATOIRE   D'HISTOLOGIE   NORMALE. 

(Rue  des  RécoUets,  27.) 

Directeur,  R.  Venneman,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 

Assistant,  Van  Gehuchien,  étudiant  en  méde- 
cine. 

Concierge,  X.  Wouters. 

LABORATOIRE   D'ANATOMIE   PATHOLOGIQUE. 
(Rue  des  Récolleis,  27.) 

Directeur,  .1.  Denys,  professeur  agrégé. 
Concierge,  X.  Wouiers. 

LABORATOIRE   DF   CHI.MIE   PHYSIOLOGIQUE. 
(Rue  des  Récollets,  27.) 

Directeur,  G.  Bruylants,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Assistant,  A.  Lemaître. 
Concierge,  X.  Wouters. 


(    37    ) 

LABORATOIRE  DE  PHARMACIE. 

(Rue  des  Récollets,  27.) 

Directeur,  G.  Bruj'lants,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Assistant,  A.  Lemaitre. 
Concierge,  X.  Wuuiers. 

SALLE   DE   CLINIQUE  EXTERNE. 
(A  l'hôpital  St-Pierre,  rue  de  Bruxelles.) 

Professeur,  M.  R.  Michaux. 

Chefs  de  clinique,  M.  le  professeur  T.  De- 
baisieux  et  M.  Dandois,  professeur  agrégé. 

Élèves  i7iternes,  F.  de  Marbaix  et  H.  Glorieux, 
docteurs  eu  médecine. 

SALLE   DE   CLINIQUE   INTERNE. 
■  (A  l'hôpital  St-Pierre,  rue  de  Bruxelles.) 

Professeur,  G-  Verriest. 
Chef  de  clinique,  M.  le  docteur  Denys,  profes- 
seur agrégé.  . 
Élèves  internes,\e  D""  Z.  Glorieux  et  A.  Roosen. 

CLINIQUE   OPHTALMOLOGIQUE. 

Professeur,  E.  Venneman. 
Élève  interne,  A.  Suliopens,  docteur  en  méde- 
cine. V 


(    38    ) 

HOSPICE   DE  LA  MATERNITÉ   (l). 
(Rue  des  Dominicains.) 

Professeur,  E.  Hubert. 
Directrice,  A.  Peeters. 

Élèves  internes,  J.  Brusselmans  et  Ed.  Le- 
maitre,  docteurs  en  médecine. 

POLICLINIQUE   OBSTÉTRICALE. 

Directeur,  C.  Ledresseur,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 

Assistant,  A.  Van  der  Straeten,  docteur  en 
médecine. 

Élève  attaché  au  service,  A.  Thevelin. 

CLINIQUE  DES  MALADIES  MENTALES. 

Professeur,  E.  Masoin. 

Chefs  des  travaux  graphiques  aux  Écoles 
spéciales. 

G.  Pardon,  Ingénieur  (section  des  Arts  .et  Ma- 
nufactures, du  Génie  civil  et  des  Mines). 

S.  Mortier,  lauréat  de  l'École  St-Luc  à  Gand 
(section  d'Architecture  et  Institut  agronomique). 

Répétiteur  de  calcul  infinitésimal  et  de 
mécanique  analytique. 

E.  Suttor,  ingénieur  honoraire  des  ponts  et 
chaussées. 

10  Voyez  y  Annuaire  do  185t,  p.  ÎC6. 


Programme  des  cours 
de  l'année  académique  1885-1886. 

FACULTÉ  DE   THÉOLOGIE. 

Doyen  :  M.  Mercier.  —  Secrétaire  :  M.  Reusens. 

F.  J.  Ledoux,  professeur  ordinaire.  Demon- 
STRATio  CHRisTiANA,  lundi  et  jeudi  à  10  heures, 
vendredi  à  9  heures. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire  et  président 
du  collège  Marie-Thérèse.  L'Évangile  de  S.  Ma- 
thieu (suite);  les  premiers  chapitres  de  V  Exode, 
lundi  et  samedi  à  9  heures,  jeudi  à  11  heures.  — 
Cours  d'hébreu  :  Grammaire  et  chrestomathie, 
mardi  et  vendredi  à  10  heures.  —  Cours  de 
SYRIAQUE,  mardi  à  9  heures. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  et 
bibliothécaire  de  l'Université.  Les  antiquités 
CHRÉTIENNES  ET  l'archéologie  ,  Vendredi  à 
3  heures. 

F.  J.  MouLART,  professeur  ordinaire.  Droit 
CIVIL -ecclésiastique  :  partie  générale,  ven- 
dredi et  samedi  à  10  heures.  —  Partie  spéciale, 
mercredi  de  U  heures  à  midi  et  demi. 

B.  JuNGMANN,  professeur  ordinaire.  L'histoire 
ecclésiastique  du  xii«  au  xiv«  siècle  de  l'ère 
chrétienne,  lundi  et  mardi  à  1 1  heures,  mercredi 
à  10  heures.  —  Patrologie,  vendredi  à  midi. 


(     40    ) 

A.  H.  H.  Dupont,  professeur  ordinaire.  Le 
traité  De  Deo  creatore,  mercredi  à  9  heures, 
vendredi  à  1 1  heures,  samedi  à  8  heures. 

A.  B.  Van  der  Moeren,  professeur  ordinaire 
et    président   du    collège   du    Saint-Esprit.    La 

THÉOLOGIE  MORALE  :  DE  JUSTITIA  ET   VIRTUTIBUS 

JUSTiTi.*  ANNEXis  (S.  Thom.  summ.  theoL 
2.  2.  q.  57-123),  lundi,  mardi  et  mercredi  à 
8  heures. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  et  assesseur 
du  vice-recteur.  Cours  de  philosophie  supé- 
rieure SELON  SAINT  THOMAS  :  Ici  Morale  (S.Tho- 
mas,  cont.  Gent.  IH;  summ.  iheol.  1.  2.),  jeudi  et 
vendredi  à  8  heures.  —  Discussion  des  matières 
expliquées,  au  jour  et  à  l'heure  à  déterminer. 

H.  Vanden  Berghe,  professeur  ordinaire  et 
président  du  collège  du  Pape.  Introductio  in 

•lus  CANONICUM.  TiTULI  SELECTI  E  LIBRO  I  DECRE  ■ 

talium,  lundi  et  mardi  à  midi,  jeudi  à  9  heures, 
samedi  à  11  heures. 

J.  FoRGET,  professeur  extraordinaire.  Le  cours 
d'araôe,  deux  heures  par  semaine,  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 

FACULTÉ  DE    DROIT. 

Doyen  :  M.  Thimus.— Se cr.:  M.  Vanden  Heuvel. 
Examen  de  candidat. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
L'encyclopédie  du  droit,  lintroduetion  histo- 


(    41     ) 

rique  au  cours  de  droit  civil  et  le  droit  naturel 
Ole  la  philosophie  du  droit,  lundi  et  mardi  de 
9  heures  à  11  heures. 

J.  P.  A  H.  Staedtler,  professeur  ordinaire. 
Lhistoire  et  les  institutes  du  droit  romain, 
mercredi,  jeudi,  vendredi  et  samedi  de  U  heures 
à  l  heure. 

F.  J.  MouLART,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie.  Droit  civil  ecclésiastique. 
Partie  générale,  vendredi  et  samedi  à  10  heures. 

Premier  eœamen  de  Docteur. 

F.  DE  MoNGE,  professeur  ordinaire.  Les  pan- 
dectes,  lundi,  mardi  et  mercredi  de  9  heures  et 
demie  à  1 1  heures. 

E.  E.  A.  De  Jaer,  professeur  ordinaire.  Le 
code  civil,  lundi,  mardi  et  sacoedi  à  8  heures  et 
demie,  jeudi  à  10  heures  et  demie,  et  vendredi  à 
9  heures. 

J.  Vanden  Heuvel,  professeur  ordinaire.  Le 
droit  public,  jeudi  de  11   heures  et  demie  à 

I  heure,  pendant  le  premier  semestre;  mardi  de 

II  heures  à  midi  et  demi,  jeudi  de  11  heures  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  second  semestre. 

E.  E  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  administratif,  mercredi  de  8  heures  à 
9  heures  et  demie,  jeudi  de  9  heures  à  10  heures 
et  demie,  pendant  le  premier  semestre  ;  jeudi  de 
9  heures  à  10  heures  et  demie,  pendant  le  second 
vsemestre. 


(    42    ) 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  L'économie  politique, 
mardi  de  11  heures  à  midi  et  demi,  vendredi  de 
10  heures  à  11  heures  et  demie,  et  sameiii  de 

9  heures  ei  demie  à  1 1  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre. 

F.  J.  MouLART,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie.  Droit  civil  ecclésiastique  : 
partie  spéciale,  V  administrât  ion  du  temporel 
du  culte,  mercredi  de  1 1  heures  à  midi  et  demi. 

Deuxième  examen  de  Docteur. 

L.  Mabîlle,  professeur  ordinaire.  Le  code 
civil,  lundi  de  1 1  heures  à  midi  et  demi,  mardi 
et  mercredi  de  8  heures  à  9  heures  et  demie. 

A.  Nyssens,  professeur  extraordinaire.  Les 
éléments  du  droit  commercial,  lundi  de'J  heures 
et  demie  à  11  heures,  vendredi  de  9  heures  à 

10  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre; 
lundi  de  9  heures  et  demie  k  11  heures,  pendant 
le  second  semestre.  —  Le  droit  criminel  (droit 
pénal),  jeudi  de  10  heures  et  demie  à  midi,  samedi 
de  8  heures  à  9  heures  et  demie,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  samedi  de  8  heures  à  9  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. 

J.  Van  Biervliet,  professeur  ordinaire.  Le 
code  civil,  mercredi  de  9  heures  et  demie  à 

11  heures,  pendant  le  premier  semestre,  et  le 
.jeudi  de  10  heures  et  demie  à  midi,  pendant  le 
second  semestre;  et  le  vendredi  de  10  heures  et 


(    43    ) 

demie  à  miJi  et  samedi  de  9  heures  et  demie  à 
11  heures,  pendant  toute  l'année. —  Les  éléments 
de  l'organisation  judiciaire,  de  la  compétence 
et  de  la  procédure  civile,  mercredi  de  9  heures 
et  demie  à  1 1  heures. 

J.  Vanden  Heuvel,  professeur  ordinaire.  Le 
droit  criminel  (procédure  pénale),  jeudi  de 
9  heures  à  10  heures  et  demie,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  mercredi  de  9  heures  et  demie  à 
Il  heures,  jeudi  de  9  heures  à  10  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

Examens  diplomatiques. 

Première  anaée.  " 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  des  gens,  mercredi  de  1 1  heures  à  midi 
et  demi,  pendant  le  second  semestre.  —  Lintro- 
duction  historique  au  cours  de  droit  civil  et  le 
droit  naturel,  cours  indiqués  ci  dessus. 

J.  Vanden  Heuvel,  professeur  ordinaire.  Le 
droit  public,  cours  indiqué  ci-dessus. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosotJhie.  L'économie  politique, 
cours  indiqué  ci-dessus. 

Deuxième  année. 
E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
La  continuation  du  cours  de  droit  des  gens, 
comme  ci-dessus  —  Le  droit  administratif, 
cours  indiqué  ci-dessus.  —  La  législation  con- 
sulaire, aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

3. 


(    44    ) 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  La  continuation  du 
cours  d'économie  politique,  comme  ci-dessus. 
—  La  statistique,  aux  jours  et  heures  à  déter- 
miner. 

A.  Nyssens,  professeur  extraordinaire.  Les 
éléments  du  droit  commercial,  cours  indiqué 
ci  dessus. 

Épreuve  préparatoire  au  Doctorat  en  Sciences 
politiques  et  administratives. 

E.  E.  F.  J.  Dkscamps,  professeur  ordinaire 
L'encyclopédie  du  droit,  l'introduction  histo- 
rique au  cours  du  droit  civil  et  la  philosophie 
du  droit,  cours  indiqués  ci-dessus. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  L'histoire  politique  mo- 
derne, mercredi  a  10  heures,  jeudi  et  vendredi  à. 
«  lieures,  pendant  le  second  semestre. 

Examen  de  Docteur  en  Sciences  politiques 
et  administratives. 

J.  Vanden  Heuvel,  professeur  ordinaire.  Le 
droit  public,  cours  indiqué  ei-dossus. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  des  gens,  cours  indiqué  ci-dessus 
(cours  de  deux  années).  —  Le  droit  administra- 
tif, cours  indiqué  ci  dessus. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 


(    45    ) 

Faculté  de  philosophie.  L'économie  politique, 
cours  indiqué  ci-dessus  (cours  de  deux  années). 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  théologie  et  assesseur  du  vioe-recteur.  Cours 
ûe  philosophie  supérieure  selon  saint  Thomas, 
jeudi  et  vendredi  à  8  heures.  —  Discussion  des 
matières  expliquées,  au  jour  et  à  l'heure  à  dé- 
terminer. 

Examen  de  Candidat  Notaire. 

Première  année. 

A.  Nyssens,  professeur  extraordinaire.  Les 
lois  organiques  du  notariat,  mercredi  de 
Il  heures  à  midi  et  demi,  pendant  toute  l'année. 

A.  Thimus,  pi^ofesseur  ordinaire.  Cours  spécial 
de  droit  civil  (cours  de  deux  années),  lundi  de 
11  heures  à  midi  et  demi,  jeudi,  vendredi  et 
samedi  de  9  heures  et  demie  à  11  heures. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
L'encyclopédie  du  droit  et  l'introduction  histo- 
rique au  cours  de  droit  civil,  cours  indiqués 
ci-dessus. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie.  L'explication  approfondie  des 
vérités  fondamentales  de  la  religion,  jeudi  à 
midi,  pendant  le  premier  semestre  ;  mardi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre.  —  Les 
principes  de  la  philosophie,  mercredi  et  jeudi 
à  8  heures,  pendant  le  second  semestre. 


(     40     ) 

Deuxième  année. 

A.  Nyssens  .  professeur  extraordinaire.  Le 
droit  fiscal,  mardi  de  1 1  heures  à  midi  et  demi, 
pendant  le  premier  semestre;  mardi  et  vendredi 
de  11  lieures  à  midi  et  demi,  pendant  le  second 
semestre. 

A.  Thimus,  professeur  ordinaire.  Cours  spé- 
cial de  droit  civil  (cours  de  deux  années),  lundi 
de  11  heures  à  midi  et  demi,  jeudi,  vendredi  et 
samedi  de  9  heures  et  demie  à  !  1  heures. 

E.  E.  F.  J.  Desc.\mps,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  naturel  ou  la  philosophie  du  droit, 
cours  indiqué  ci-dessus.  ^ 


FACULTÉ   DE   MEDECINE. 

Doyen  :  M.  Debaisieux.  —  Secr.:  M.  Venneman. 
Premier  examen  de  Candidat. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  La  physiolo- 
gie humaine  (y  compris  la  physiologie  coin- 
parée),  ]oud\,  vendredi  et  samedi  à  raidi. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire.  Lanato- 
mie  de  texture,  mardi,  mercredi  et  samedi  à 
8  heures  et  demie,  penda)it  le  second  semestre. 
—  Exercices  pratiques  d'anatomie  microsco- 
pique, deux  séances  par  semaine. 

G.  Blas,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
des  sciences.  La  pharmacognosie  et  les  éléments 


(    47    ) 

de  pharmacie,  lundi,   mardi   et   mercredi   à 

10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  des  sciences.  Les  éléments  d'anatomie 
comparée,  lundi  et  mardi  à  11  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

C  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  L'ana- 
tomie  d.eseriptive  (ostéologie,  si/ndes7nologie  et 
m,yologie),  jeudi  et  vendredi  à  9  heures,  samedi 
à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

Le  professeur  d'anatomie  descriptive  et  le  chef 
des  travaux  anatomiques  dirigeront  les  élèves 
dans  les  dissections  tous  les  jours,  de  9  heures  à 

1 1  heures  et  de  2  heures  et  demie  à  6  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

Deuxième  examen  de  Candidat. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  Le  cours  de 
physiologie,  indiqué  ci  dessus.  —  Démonstra- 
tions et  exercices  pratiques  de  physiologie,  une 
séance  par  semaine. 

C  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  Lana- 
toinie  descriptive  {splanchnologie,  angéiologie, 
névrologie  et  organes  des  sens)  et  Vanatomie 
des  régions,  lundi,  mardi  et  mercredi  à  8  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  mardi,  mercredi 
et  samedi  de  7  heures  à  8  heures  et  demie,  pen- 
dant le  second  semestre.  —  Exercices  pratiques 
d'anatomie  des  régions,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 


(    48    ) 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire.  La  chi- 
mie physiologique,  lundi  à  9  heures  et  demie, 
pendant  le  premier  semestre;  lundi  à  9  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

G.  GiLSON,  professeur  agrégé  de  la  Faculté 
des  sciences.  L'embryologie,  samedi  de  2  heures 
et  demie  à  4  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

Dissections  comme  plus  haut. 

Premier  examen  de  Docteur. 

F.  J.  M.  Lefebvre,  professeur  ordinaire.  La 
pathologie  générale,  mercredi,  vendredi  et  sa- 
medi à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre. 
—  La  thérapeutique  générale,  y  compris  la 
pharmacodynamique ,  mercredi,  vendredi  et 
samedi  à  7  heures,  pendant  le  second  semestre. 

E.  Hayoit,  professeur  ordinaire.  La  patholo- 
gie et  la  thérapeutique  spéciales  des  maladies 
internes,  y  compris  les  maladies  des  enfants^ 
lundi,  mercredi  et  vendredi  à  11  heures,  mardi 
à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre  ;  lundi, 
mercredi  et  vendredi  à  10  heures,  mardi  à 
7  heures,  pendant  le  second  semestre. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  Leçons  théo- 
riques sur  les  maladies  mentales,  mardi  à  midi, 
pendant  le  second  semestre. 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale.  La  pathologie  chirurgi- 
cale (y  compris  les  maladies  cutanées  et  syphi- 
litiques), lundi  et  jeudi  à  8  heures,  vendredi  à 


(    49    ) 

midi,  pendant  le  premier  semestre;  mardi,  ven- 
dredi et  samedi  à  11  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire.  Leçons 
théoriques  et  cliniques  sur  V ophtalmologie, 
mardi  et  vendredi  de  2  heures  et  demie  à 
4  heures.  —  Exercices  ophtalmoscopiques,  aux 
jours  et  heures  à  déterminer. 

E.  Hubert,  professeur  ordinaire.  Exercices 
cliniques  d'obstétrique ,  lundi  et  mardi  à 
4  heures. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire  La  poli- 
clinique obstétricale,,  aux  jours  et  heures  à. 
déterminer. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire.  La  clinique 
interne  et  consultations  gratuites,  lundi,  mer- 
credi et  vendredi  de  9  heures  à  11  heures,  pen- 
dant le  premier  semestre;  de  8  heures  à  10  heures, 
pendant  le  second  semestre.  —  L'hygiène  pu- 
blique et  privée,  mardi,  jeudi  et  samedi  à 
10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire.  La  cli- 
nique externe  ei  consultations  gratuites^mâTûi, 
jeudi  et  samedi  de  9  heures  à  1 1  heures,  pendant 
le  premier  semestre;  de  8  heures  à  10  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

Exercices  cliniques,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 

J.  Denys,  professeur  agrégé.  Uanatomie  pa- 
tholique  et  les  éléments  de  bactériologie,  leçon» 


(    50    ) 

théoriques  et  pratiques,  mardi,  jeudi  et  samedi 
de  11  heures  à  I  heure,  pendant  le  premier 
semestre.  —  La  clinique  propédeutique,  trois 
séances  par  semaine,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 

L.  Dandois,  professeur  agrégé,  chef  de  clinique 
chirurgicale. 

Deuxième  examen  de  Docteur. 

E.  Hubert,  professeur  ordinaire.  La  tlnorie 
des  accouchements,  les  m,anœiivres  obstétri- 
cales et  la  gynécologie,  lundi,  vendredi  et  sa- 
medi à  midi.— Exercices  cliniques  d'obstétrique 
et  consultations  gratuites ,  lundi  et  mardi  à 
4  heures.  —  La  clinique  obstétricale,  aux  jours 
et  heures  à  déterminer. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  La  poli- 
clinique obstétricale,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
d'ophtalmologie,  indiqué  ci-dessus. 

E.  Hayoit,  professeur  ordinaire.  La  médecine 
légale,  lundi  à  7  heures,  mercredi  à  4  ht  ures, 
pendant  le  second  semestre. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
d'hygiène  et  de  clinique  interne,  indiqués  ci- 
dessus. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  clinique  externe,  indiqué  ci-dessus. 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  ch-f  de 


(    51     ) 

clinique  chirurgicale.  La  pathologie  chirurgi- 
cale y  compris  les  maladies  cutanées  et  syphi- 
litiques, cours  indiqué  ci-dessus.  —  L'anatomie 
chirurgicale,  mercredi  à  midi,  pendant  le  pre- 
mier semestre.  —  La  médecine  opératoire, 
lundi,  mercredi  et  jeudi  à  2  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

L.  Dandois,  professeur  agrégé,  chef  de  clinique 
chirurgicale.  Lss  hayidages,  les  appareils  et  la 
petite  chirurgie,  mercredi  et  jeudi  à  2  heures  et 
demie,  pendant  le  premier  semestre. 

Troisième  examen  de  Docteur. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  clinique  interne,  indiqué  ci  dessus. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  clinique  externe,  indiqué  ci -dessus. 

'E.  Hubert,  professeur  ordinaire.  Exercices 
cliniques  d'obstétrique,  etc.,  cours  indiqué  ci- 
dessus.  —  La  clinique  obstétricale,  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 

E.Venneman, professeur  ordinaire. iacZzMigMe 
ophtalmologique,  cours  indiqué  ci-dessus. 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
cliniqne  chirurgicale.  Vanatomie  chirurgicale 
et  la  médecine  opératoire,  cours  indiqués  ci- 
dessus. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  Leçons  cli- 
niques sur  les  maladies  mentales,  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 


(    52    ) 

L.  Dandois,  professeur  agrégé,  chef  de  clinique 
chirurgicale.  Les  bandages,  les  appareils  et  la 
petite  chirurgie,  cours  indiqué  ci-dessus. 

COURS  FACULTATIF. 

G.  Brutlants,  professeur  ordinaire.  L'urolo- 
gie (cours  théorique  et  pratique),  aux  jours  et 
heures  à  déterminer,  pendant  le  premier  se- 
mestre. 

Examen  de  Pharmacien. 

C.  Blas,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté  des 
sciences.  La  pharmacie  théorique  {partie  inor- 
ganique); les  éléments  de  chimie  analytique  et 
de  chimie  toxicologique ,  lundi  à  11  heures, 
mardi  à  8  heures  et  demie,  mercredi  et  jeudi  à 
10  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

G.  Bruylants,,  professeur  ordinaire.  La 
pharmacie  théorique  {partie  organique),  mer- 
credi et  jeudi  à  11  heures  et  demie,  pendant  le 
premier  semestre.  —  Les  drogues  et  les  médi- 
caments en  tant  que  marchandises,  les  altéra- 
tions, les  falsifications  et  les  doses  maxima, 
lundi,  mardi,  mercredi  et  jeudi  à  11  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre.  —  La  phar- 
macie pratique,  les  opérations  et  recherches 
chimiques,  pharmaceutiques,  anah/tiques  et 
microscopiques,  lundi  de  2  heures  et  demie  à 
6  heures,  mardi  de  10  heures  à  1  heure  et  de 
2  heures  et  demie  à  6  heures,  mercredi  de 
2  heures  et  demie  à  6  heures,  pendant  toute 
l'année.  — 


(    53    ) 

FACULTÉ  DE   PHILOSOPHIE  ET  LETTRES. 

Doyen  :  M.  5raw^s.— Secrétaire  :  M.  Tielemans. 

Premier  examen 
de  Candidat  en  Philosophie  et  Lettres. 

C.  P.  E.  Cartuyvels.  professeur  ordinaire  et 
vice-recteur  de  l'Université.  L'explication  ap- 
profondie des  vérités  fondainentales  de  la  reli- 
gion, jeudi  à  10  heures,  pendant  le  premier 
semestre  ;  vendredi  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire.  La  logique  et 
la  psychologie,  jeudi,  vendredi  et  samedi  à 
Il  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi, 
mardi,  mercredi  et  samedi  à  U  heures,  pendant 
le  second  semestre. 

P.  G.  H.  Willems,  professeur  ordinaire  et 
secrétaire  de  l'Université.  L explication  d'au- 
teurs latins,  lundi,  mardi  et  samedi  à  10  heures, 
jeudi  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

F.  CoLLARD,  professeur  ordinaire.  Exercices 
pratiques  sur  la  langue  latine  et  traductions  à 
livre  ouvert,  lundi  et  mardi  à  9  heures,  pendant 
le  premier  semestre. 

J.  DE  Groutars,  professeur  ordinaire  et  asses- 
seur du  vice-recteur.  L'explication  d'auteurs 
grecs,  mercredi  à  9  heures,  samedi  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  et  pour  les  élèves 
qui  se  préparent  au  doctorat,  vendredi  et  samedi 
à  midi,  pendant  le  second  semestre. 


(    54    ) 

C.  C  A.  M.  MoELLER,  professeur  ordinaire. 
Vhistoire  politique  de  Vantiquité,  lundi,  mardi 
et  mercredi  à  8  heures,  vendredi  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeurordinaire  A'^i*- 
toire  politique  moderne,  mercredi  à  10  heures, 
jeudi  et  vendredi  à  8  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

Deuxième  examen 
de  Candidat  en  Philosophie  et  Lettres. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire.  La x>hilosophie 
morale,  lundi,  mardi  et  mercreili  à  11  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

C.  C  A.  M.  MoELLER,  professeur  ordinaire. 
L'histoire  politique  du  moyen  âge  et  Vhistoire 
politique  contemporaine,  mardi,  mercredi  et 
samedi  à  8  heures,  jeudi  à  10  heures,  vendredi 
de  10  heures  à  midi,  pendant  le  second  semestre. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire.  L'his- 
toire politique  interne  de  la  Belgique,  lundi  et 
merdredi  à  10  heures,  jeudi  à  9  heures,  pendant 
le  premier  semestre. 

P.  G.  H.  WiLLEMS,  professeur  ordinaire  et 
secrétaire  de  l'Université.  Les  antiquités  ro- 
m.aines  envisagées  au  point  de  vue  des  institu- 
tions politiques  jusqu'au  régne  de  Justinien, 
mardi  à  10  heures,  jeudi,  vendredi  et  samedi  à 
S  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

F.  CoLLARD,  professeur  ordinaire.  Exercices 


(    55    ) 

pratiques  sur  la  langue  latine  et  traductions  à 
livre  ouvert,  lundi  à  8  heures,  mercredi  et 
samedi  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

L  C.  PE  MONGE,  professeur  ordinaire.  L'his- 
toire de  la  littérature  française,  vendredi  et 
samedi  à  9  heures,  pendant  le  premier  semestre; 
lundi  et  mardi  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

P.  P.  M.  Alberdingk  Thijm,  professeur  ordi- 
naire. Lhistoire  de  la  littérature  flamande, 
vendredi  et  samedi  à  9  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  lundi  et  mardi  à  9  heures,  pen- 
dant le  second  semestre. 

Examen  de  Candidat  en  Sciences  morales 

et  historiques, 

préparatoire  à  l'étude  des  Sciences  politiques 

et  administratives. 

C  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  et 
vicerecieur  de  l'Université.  Le  cours  de  reli- 
gion, indiqué  ci  dessus. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire.  La  logique,  la 
psychologie  et  la  philosophie  morale ,  cours 
indiqués  ci  dessus. 

C.  C  A.  M.  Moeller,  professeur  ordinaire. 
L'histoire  politique  de  V antiquité  et  du  moyen 
âge,  cours  indiqués  ci-dessus. 

Examen  de  Docteur  en  Philosophie  et  Lettres. 
P.  G.  H.  WiLLEMs,   professeur   ordinaire  et 


(    56    ) 

secrétaire  de  l'Université.  Exercices  philolo- 
giques sur  la  langue  latine,  mardi  â  11  heures, 
samedi  à  9  heures,  pendant  le  premier  semestre. 
—  L'explication  d'auteurs  latins,  lundi,  mardi 
et  samedi  à  10  heures,  jeudi  â  9  heures,  pendant 
le  second  semestre.  —  Les  éléments  de  la  gram- 
maire générale  et  l'encyclopédie  de  la  philolo- 
gie (cours  de  deux  années),  lundi  et  mardi  â 
11  heures,  pendant  le  second  semestre. 

F.  CoLLARD,  professeur  ordinaire.  Exercices 
philologiques  sur  la  langue  grecque,  lundi  et 
mardi  à  midi,  pendant  le  second  semestre.  — 
Vhistoire  de  la  littérature  grecque  et  celle  de 
la  littérature  latine  (cours  de  deux  années), 
mercredi,  jeudi,  vendredi  et  samedi  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

.1.  DE  Groutars,  professeur  ordinaire.  Uex- 
plication  d'auteurs  grecs,  vendredi  et  samedi  à 
midi,  pendant  le  second  semestre. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire.  L'histoire  de 
la  philosophie  ancienne  et  de  la  philosophie 
moderne  (cours  de  deux  années),  mercredi, 
jeudi  et  vendredi  à  9  heures,  pendant  le  premier 
semestre. 

C.  C.  A.  M.  MoELLEH,  professeur  ordinaire. 
Les  antiquités  grecques  (cours  de  deux  années\ 
mardi  et  mercredi  à  midi,  pendant  le  premier 
semestre. 

L.  C  DE  MoNGE,  professeur  ordinaire.  L'his- 
toire comparée  des  littératures  européennes 


(    57    ) 

modernes  (cours  de  deux  années),  mardi  â 
10  heures,  mercredi  à  11  heures,  pendant  le 
premier  semestre. 

A.  H.  H.  Dupont,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie.  La  métaphysique  générale 
et  spéciale  (cours  de  deux  années),  lundi,  mardi, 
mercredi  et  jeudi  à  4  heures,  pendant  le  premier 
semestre. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Fa- 
culté de  théologie  et  assesseur  du  vice-recteur. 
Cours  de  philosophie  supérieure  selon  saint 
r/iomas,  jeudi  et  vendredi  à  8  heures.  —  Discus- 
sion des  matières  expliquées,  au  jour  et  à  l'heure 
à  déterminer. 

COURS   FACULTATIFS. 

C.  DE  Harlez,  professeur  ordinaire.  Lalangue 
et  la  littérature  sanscrites,  lundi  et  mercredi  â 
4  heures.  —  Les  langnes  iraniennes  [zend, 
pehlvi,  vieux  persan),  samedi  à  4  heures. 

J.  DE  Groutars,  professeur  ordinaire  et  asses- 
seur du  vicerecteur.  La  grammaire  comparée 
des  langues  grecque,  latine  et  française^  jeudi 
à  1 1  heures.  —  Le  grec  moderne,  aux  jours  et 
heures  à  indiquer. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  théologie  et  président  du  collège  Marie- 
Thérèse.  Les  cours  d^liébreu  et  de  syriaque, 
indiqués  ci-dessus. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 


(    58    ) 

Faculté  de  théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni  ■ 
versité.  Les  antiquités  chrétiennes  et  l'archéo- 
logie, cours  indiqué  ci-dessus.  —  Cours  àe  paléo- 
graphie, aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

J.  FoRGET,  professeur  extraordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie.  Le  cours  d'arabe,  indiqué 
ci-dessus. 

ÉCOLE    NORMALE 

pour  les  Ecclésiastiques  qui  se  préparent 
à  V enseignement  moyen. 

Directeur  :  M.  de  Groutars,  professeur  ordi- 
naire et  assesseur  du  vice-recteur. 

Professeurs  pour  les  cours  spéciaux  :  M.  Col- 
lard,  professeur  ordinaire,  et  M.  J.  Hemeryck, 
professeur  ordinaire  et  président  du  collège 
Juste-Lipse. 

Les  cours  et  les  exercices  sont  déterminés  par 
un  programme  particulier. 


faculté  des  sciences. 

Doyen  :  M.  Gi7ôerf.— Secrétaire  :  l&.  Poyithiêre. 

Eœamen  de  Candidat  en  Sciences  naturelles. 

Première  année. 

C  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  de 
la  Faculté  de  philosophie  et  vice-recteur  de  l'Uni- 
versiié.  Le  cours  de  religion/^Q\xà\  k  10  heures. 


(    59    ) 

pendant  le  premier  semestre;  vendredi  à9  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire  La  chimie 
générale,  lundi,   mardi,  mercredi   et  jeudi  à 

9  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi, 
mardi,  mercredi  et  jeudi  à  9  heures,  vendredi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale,  lundi,  mardi  et  mer- 
credi, de  10  heures  à  11  heures  et  demie,  jeudi  à 
11  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi 
de  10  heures  à  11  heures  et  demie,  mardi  et 
mercredi  de  11  heures  à  midi  et  demi,  pendant 
le  second  semestre. 

p.  E.  Martens,  professeur  ordinaire.  Les  élé- 
ments de  botanique  générale  et  spéciale,  y  com- 
pris la  botanique  inédicale,  lundi  de  11  heures 
et  demie  à  1    heure,  vendredi  de  9  heures  à 

10  heures  et  demie  et  samedi  de  10  heures  et 
demie  à  midi,  pendant  le  premier  semestre; 
jeudi  et  vendredi  de  10  heures  à  11  heures  et 
demie  et  samedi  de  11  heures  h  midi  et  demi, 
pendant  le  second  semestre.  —  Herborisations 
aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

F.  M.  E.  Lefebvre,  professeur  ordinaire  delà 
Faculté  de  philosophie.  La]  logique,  mardi  et 
mercredi  à  10  heures,  pendant  le  second)  se- 
mestre. 

F.  Dewalque,  professeur  ordinaire.  Exer- 
cices de  chiinie  pratique,  lundi  de  3  heures  à 

4 


(    60    ) 

6  heures,  pendant  le  premier  semestre,  pour  les 
élèves  qui  désirent  subir  la  première  épreuve  à 
la  session  de  février;  Iundide3hijuresà6  heures, 
pendant  le  second  semestre,  pour  les  autres 
élèves. 

A.  Van  Biervliet,  chargé  de  cours  Manipu- 
lations physiques,  une  séance  par  semaine. 

Deuxième  année. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  de  zoologie,  lundi,  mardi  et  mercredi 
à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre.  — 
Visite  du  mujée,  vendredi  à  2  heures,  pendant  le 
premier  semestre. 

C  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  minéralogie 
et  de  géologie,  jeudi  et  vendredi  à  8  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

F.  M.  E  LEFEBVitE,  profe-seur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  La  psychologie  et  la 
philosophie  morale,  mardi  et  mercredi  de 
11  heures  et  demie  à  l  heure,  .jeudi  et  samedi  à 
midi,  pendant  le  premier  semestre. 

J.  B.  Cahnoy,  professeur  ordinaire.  La  tni- 
croscopie  théorique  ;  la  micrnscopie  appliquée 
à  la  biologie  générale  et  ci  l'étude  des  proto- 
organismes, mardi  et  mercredi  de  2  heures  à 
5  heures,  pour  la  première  section,  vendredi  de 
10  heures  et  demie  à  1  heure,  samedi  de  9  heures 
à  10  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre . 


(    61    ) 

Examen  de  Candidat  en  Pharmacie. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  Le  cours  de 
chimie  général'^,  indiqué  ci-dessus. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  Le 
cours  de  physique  expérimentale,  indiqué  ci- 
dessus. 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire.  Les  élé- 
ments de  botanique  générale  et  spéciale,  y 
compris  la  botanique  médicale,  cours  indiqué 
ci-dessus. 

C.  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  minéra- 
logie et  de  géologie,  cours  indiqué  ci-dessus. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  Philosophie.  V explication  approfondie  des 
vérités  fondaynentales  de  la  religion,  jeudi  à 
midi,  pendant  le  premier  semestre;  mardi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre.  —  Les 
principes  de  la  philosophie,  mercredi  et  jeudi 
à  8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

F.  Dewalque,  professeur  ov'X'm^ïve.  Exercices 
de  chiraie pratiqx'.e ,  lundi  de  3  heures  à  6  heures, 
pendant  le  premier  semestre,  pour  les  élèves  qui 
désirent  se  présenter  à  l'examen  au  mois  de 
février;  lundi  de  3  heures  à  6  heures,  pendant  le 
second  semestre,  pour  les  autres  élèves. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  Microscopie,  indiqué  ci  de; sus. 


(    62    ) 

Examen  de  candidat 
en  Sciences  physiques  et  mathématiques. 

Première  année. 

C  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  de 
la  Faculté  de  philosophie  et  vice-recteur  de 
l'Université.  Le  cours  de  Religion,  indiqué  ci- 
dessus. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  Principes 
généraux  de  chimie.  (Partie  du  cours  de  chimie 
générale  indiqué  ci-dessus.) 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale,  cours  indiqué  ci- 
dessus. 

J.A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
m,étrie  analytique  et  l'algèbre  supérieure, 
jeudi,  vendredi  et  samedi  à  8  heures,  pendant  le 
premier  semestre.  —  Les  compléments  de  géo- 
métrie analytique,  lundi,  mardi  et  samedi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
inétrie  descriptive,  mercredi  à  8  heures,  ven- 
dredi et  samedi  à  9  heures,  pendant  le  premier 
semestre;  samedi  de  8  heures  et  demie  à  10  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

F.  M.  E.  Lefebvre,  professeur  ordinaire  do  la 
Faculté  de  philosophie.  Les  cours  de  Logique, 
de  Psychologie  et  de  Philosophie  morale,  indi- 
qués ci-dessus. 


(    63    ) 

Deuxième  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Le  calcul 
différentiel  et  le  calcul  intégral, ieudi,  vendredi 
et  samedi  de  8  heures  à  9  heures  et  demie,  pen- 
dant le  premier  semestre.  Compléments  du  cours 
précédent  et  Éléments  du  calcul  des  variations, 
aux  jours  et  heures  à  déterminer.  —  La  statique 
ancdytique  et  la  dynamique  du  point,  parties 
du  cours  de  Mécanique  des  Ecoles  spéciales, 
Indiqué  ci-dessous. 

J.  A.  Carwoy,  professeur  ordinaire.  Les  com- 
pléments d'algèbre  supérieure  et  les  éléments 
de  la.  théorie  des  déterminants,  mercredi,  jeudi 
et  vendredi  à  8  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. 

CL  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  La  cristallographie.  Voir  le  cours  de 
Minéralogie  des  Écoles  spéciales. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire. 
V astronomie  physique,  mardi  et  mercredi  à 
midi,  pendant  toute  l'année. 

Examen  de  docteur  en  Sciences  naturelles. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire  La 
zoologie  proprement  dite,  lundi,  mardi  et  mer- 
credi à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre, 
avec  compléments  aux  jours  et  heures  à  déter- 
miner. —  La  géographie  et  la  paléontologie 
nnimales,  mardi  à  9  heures  et  demie,  pendant 

4. 


(    64    ) 

le  second  semestre.  —  Lanato-mie  comparée, 
lundi,  mardi  et  mercredi  à  11  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

Suppléant  pour  le  cours  d'Anaioraie  comparée, 
G.  GiLsoN,  professeur  agrégé. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  médecine.  Lanatomie  de  texture, 
mardi,  mercredi  et  samedi  à  8  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

E  Masoin,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  médecine.  La  physiologie  comparée,  joudi. 
Vendredi  et  samedi  à  midi,  pendant  toute  l'année. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire  de  la  Fa- 
culté de  médecine.  La  chimie  physiologique, 
lundi  à  9  heures  et  demie,  pendant  le  premier 
semestre;  lundi  à  9  heures,  pendand  le  second 
semestre 

.1.  B.  Carxoy,  professeur  ordinaire.  La  bota- 
nique générale  et  spéciale,  y  compris  la  paléon- 
tologie végétale,  mardi  et  mercredi  de  2  heures^ 
à  5  heures,  pendant  toute  l'année. 

C.  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  profe.^seur 
ordinaire.  La  ■>ninéralogie,  cours  des  Écoles 
spéciales  indiqué  ci  dessous  avec  compléments 
aux  jours  et  heures  à  déterminer.—  La  géologie, 
cours  des  Écoles  spéciales  indiqué  ci-dessous.— 
La  paléontologie  strati graphique ,  lundi  à 
1!  h "ureoJ,  pendant  le  j)reraier  semestre. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
générale,  samedi  à  6  heures. 


(    65    ) 

C  Blas,  professeur  ordinaire.  La  chimie  ana- 
lytique, mercredi  et  jeudi  à  10  heures,  pendant 
le  premier  semestre;  mercredi,  jeudi  et  vendredi 
à  10  heures  et  demie,  pendant  le  second  semestre. 
Travaux  du  laboratoire,  mercredi  et  jeudi  à 
2  heures  et  demie. 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire.  La,  géo- 
graphie végétale,  lundi  de  3  heures  à  4  heures 
et  demie,  pendant  le  second  semestre. 

Examen  de  docteur 
en  Sciences  physiques  et  mathématiques. 

Première  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  L'ana- 
lyse pure,  ]enà\  et  vendredi  à  3  heures,  pendant 
le  second  semestre.  —  La  mécanique  analytique 
des  systèmes,  l'Hydrostatique  et  l'Hydrody- 
namique, cours  des  Écoles  spéciales  inJiqué  ci- 
dessous.  —  La  physique  mathématique  géné- 
rale, y  compris  la  théorie  du 2}otentiel,  ieudi  et 
vendredi  à  3  heure:*,  pendant  le  premier  se- 
mestre. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  or  linaire.  Le  calcul 
des  probabilités,  mardi  ei  mercredi  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire. 
L'astronomie  mathématique,  mardi  de  1 1  heures 
à  midi  et  demi. 

Deuxième  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Les  corn- 


(    66    ) 

pléments  d'analyse,  aux  jours  et  heures  à  déter- 
miner. —  Les  théories  dynamiques  de  Jacobi, 
aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  exjiérimentale  approfondie,  jeudi  de 
8  heures  à  9  heures  et  demie,  pendant  toute 
l'année 

J.  A.  Caknoy,  professeur  ordinaire.  Les  com- 
pléments d'analyse,  mardi  de  1 1  heures  à  midi 
et  demi,  pendant  toute  l'année.  —  La  géomctrie 
supérieure  analytique,  ]eudi  de  11  heures  à  midi 
et  demi,  pendant  toute  l'année. 

E.  L.  J.  PAbQuiER,  professeur  ordinaire.  La 
mécanique  céleste,  mercredi  de  11  heures  à  midi 
et  demi,  pendant  toute  l'année. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie supérieure  syyitlietique, ieudi,  vendredi 
et  samedi  à  8  heures  et  demie,  pendant  le  second 
semestre. 


ÉCOLES   SPECTALES   DES   ARTS   ET  MA>'UFACTURES, 
DU  GÉNIE   CIVIL  ET  DES  MINES. 

Ingénieurs  des  arts  et  inanu  factures,  du  génie 
civil  et  des  mines. 

Première  année. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
générale,  inorganique  et  organique,  cours  in- 
diqué ci-dessus. 


(    67     ) 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimeyitale,co\iv'^ïx\di\ç{nëc\-iiie^^\x%. 

F.  Dewalque,  professeur  ordinaire.  La  théo- 
rie des  manipulations  chimiques,  mardi  à 
8  iieures,  pendant  le  premier  semestre.  —  Des 
exercices  de  cliimie  pratique,  obligatoires,  ont 
lieu  mercredi  et  jeudi  de  3  heures  à  6  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie analytique  et  l'algèbre  supérieure,  cours 
indiqués  ci-dessus. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie descriptive,  cours  indiqué  ci-dessus. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  i)hi!osophie.  L'explication  approfondie  des 
vérités  fondamentales  de  la  religion,  cours 
indiqué  ci  dessus. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  vendredi  et  samedi 
de  10  heures  à  1  heure,  ])endant  toute  l'année,  et 
vendredi  de  9  heures  à  10  heures,  pendant  le 
second  semestre. 

Deuxième  année. 

P.  L.  GiLBERT,  professeur  ordinaire.  Le  calcul 
différentiel  et  le  calcul  intégral,  cours  indiqué 
ci-dessus.  —  La  inécanique  analytique,  lundi, 
mardi  et  mercredi  de  8  heures  à  9  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. 

C.  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 


(    68    ) 

ordinaire.  La  ininéralogie,  jeu^h  et  vendredi  de 
8  houres  à  0  heures  et  demie,  sanaedi  de  8  heures 
à  !»  heures,  pendant  le  second  senaestre.  Le 
cabinet  de  minéralogie  est  ouvert  vendredi  et 
samedi  de  2  heures  d.  4  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre  et  de  2  heures  à  6  heures,  pen- 
dant le  second  semestre. 

C.  Blas,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
analytique  (docimasie),  mercredi  et  jeudi  de 
10  heures  à  11  heures  et  demie,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  mercredi,  jeudi  et  vendredi  à 
10  heures  et  demie,  pendant  le  second  semestre. 
—  Travaux  du  laboratoire  {travaux  ayialy- 
tiques),  mercredi  et  jeudi  do  2  heures  et  demie  à 
5  heures  ei  demie;  vendredi  à  2  heuieset  demie, 
séance  facultative. 

J.  MiCHA,  professeur  ordinaire.  La  description 
générale  des  machines,  vendredi  de  9  heures  et 
demie  à  1 1  heures,  pen  iant  le  premier  semestre; 
de  11  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le 
second  semestre. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  Les  ap- 
plications de  la  géométrie  descriptive  aux 
ombres,  à  la  perspective  et  à  la  stéréotomie, 
lundi  et  mardi  de  8  heures  et  demie  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  La  phy- 
sique iyidustrielle,  mercredi  de  1 1  heures  et 
demie  à  1  lieure,  pendant  le  premier  semestre; 
mercredi  et  jeudi  de  i  l  heures  et  demie  à  I  heurt.-» 
pendant  le  second  semestre. 


(.    69    ) 

Travaux  gro/phiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  lundi  et  mardi  de 
10  heures  à  1  heure,  pendant  le  premier  se- 
mestre; de  9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant 
le  second  semestre. 

Troisième  année. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  de  la  paléontologie  animale,  partie  du 
cours  indiqué  ci-dessus,  mardi  à  9  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre.  Visite  du 
cabinet  de  zoologie,  vendredi  à  2  heures,  pen- 
dant le  second  semestre. 

C  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  La  géologie,  lundi  et  mardi  de  9  heures 
et  demie  à  11  heures,  et  Je  samedi  à  11  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

F.  Dewalque,  professeur  ordinaire.  La  chi- 
mie industrielle,  mardi  de  11  heures  et  demie  à 

I  heure  et  mercredi  de  9  heures  et  demie  à 

I I  heures.  —  Travaux  du  laboratoire,  mardi 
et  mercredi  de  3  heures  à  7  heures,  jusqu'au 
15  janvier,  pour  les  sections  du  génie  civil,  de 
la  construction  des  inachines  et  des  mines,  et 
pendant  tout  le  premier  semestre,  pour  les  sec- 
tions de  métallurgie  et  de  chimie. 

C.  Lambert,  professeur  ordinaire  (suppléant 
A.  DuMONT,  professeur  extraordinaire).  L'ex- 
ploitation des  inines,  jeuili  et  vendredi  de 
1 1  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier 


(    70    ) 

semestre;  mercredi  et  jeuli  de   11   heures  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  second  semestre. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  construc- 
tions du  génie  civil,  lundi,  mardi  et  mercredi 
de  8  heures  à  9  houres  et  demie,  pendant  le 
premier  semestre;  mercredi,  jeudi  et  vendredi 
de  8  heures  à  9  heures  et  demie,  pendant  le 
second  semestre.  —  Exercices  topo  graphique  s, 
pendant  le  second  semestre. 

J.  MiCH.\,  professeur  ordinaire,  la  construc- 
tion des  machines,  jeudi  de  9  heures  et  demie  à 
11  heures,  samedi  de  8  heures  à  9  heures  et 
demie.  Tous  les  jeudis  après  midi,  pour  la  sec- 
tion des  mécaniciens,  visite  d'un  établissement 
de  construction. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  La 
mécanique  appliquée,  vendredi  et  samedi  de 
9 heures  et  demie  à  11  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  vendredi  de  10  heures  à  Il  heures 
et  demie,  samedi  de  9  heures  et  demie  à  1 1  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

H.  PoNTHiftRE,  professeur  ordinaire.  La  mé- 
tallurgie, lundi  et  mercredi  de  11  heures  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre; 
vendredi  et  samedi  de  11  heures  et  demie  à 
1  heure,  pemiant  le  second  semestre. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  profes.seui-  Bkeitiiof,  lundi,  mardi,  mer- 
credi et  samedi  de  2  heures  et  demie  à  4  heures 
et  demie,  du  15  janvier  jusqu'à  la  fin  du  premier 


(    7i     ) 

semestre,  pour  les  sections  du  génie  civil,  de  la 
construction  des  machines  et  des  mines;  mardi,, 
mercredi  et  samedi  de  3  heures  à  6  heures,  pen- 
dant tout  le  second  semestre,  pour  toutes  les 
sections. 

Quatrième  année. 

F.  Dewalque,  professeur  ordinaire.  Z«c/im«e 
industrielle  (cours  de  deux  années),  aux  jours 
et  heures  indiqués  ci-dessus.  —  Travaux  du 
laboratoire,  mardi  de  9  heures  à  11  heures  et 
demie,  et  de  3  heures  à  7  heures,  mercredi  de 
3  heures  à  G  heures  et  demie,  pendant  tout  le 
premier  semestre,  ijowr  la  section  de  métallur- 
gie, et  jusqu'au  P  avril,  pour  la  section  de 
chimie. 

G.  Lambert,  professeur  ordinaire  (suppléant 
A.  DuMONT,  professeur  extraordinaire).  Uexploi- 
tation  des  mines  (cours  de  deux  années),  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci-dessus. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  construc- 
tions du  génie  civil  (eours  de  deux  années),  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci-dessus.  —  Exercices 
topographiques,  pendant  le  second  semestre. 

J.  MiCHA,  professeur  ordinaire.  La  construc- 
tion des  machines  (cours  de  deux  années),  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci-dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire,  iesprm- 
cipes  de  V architecture,  vendredi  à  3  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

5 


(    72    ) 

H  PoNTHiÈRE,  professeur  ordinaire.  La  mé- 
tallurgie (cours  de  deux  années),  aux  jours  et 
heures  indiqués  ci-dessus.  -  Les  applications 
industrielles  de  l'électricité,  jeudi  de  8  heures 
à  0  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

Th.  FoNTAiNK,  chargé  de  cours.  Le  droit  social 
dans  ses  rapports  avec  la  question  ouvrière, 
samedi  à  9  heures  et  demie,  pendant  le  premier 
semestre;  mardi  à  8  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

Conférences  sur  la  Législation  des  mines  par 
M  le  professeur  Lambert,  %\xv\\\dministration 
industrielle  par  M.  le  professeur  Deavalque,  et 
sur  ÏÉconomie  industrielle  par  M  le  professeur 

Massalski. 

Travaucc  graphiques,  sous  la  direction  de 
M  le  professeur  Breithof,  lundi  et  vendredi  de 
9  heures  et  demie  à  1 1  heures  et  demie,  mardi 
de  9  heures  à  11  heures  et  demie,  et  samedi  de 
9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre,  pour  les  section.,  des  mines,  du  génie 
civil  et  de  la  construction  des  machines;  mardi 
de  8  heures  et  demie  à  1 1  heures  et  demie,  mer- 
ci edi  de  3  heures  à  6  heures,  samedi  de  9  heures 
et  demie  à  11  heures  et  demie  et  de  3  heures  à 
6  heures,  pendant  tout  la  second  semestre,  pour 
les  sections  des  mines,  du  génie  civil,  de  la 
construction  des  machines  et  de  la  métallurgie, 
et  du  premier  avril  jusqu'à  la  lin  du  semestre 
dour  la  section  de  chimie. 


(    73    ) 

COURS  FACULTATIFS. 

N.  E.  V&NDERLAAT,  professeup  agrégé.  La  géo  ■ 
graphie  industrielle^  vendredi  à  6  heures. 

A.  Theunis,  professeur  ordinaire.  La  falsifi- 
cation des  denrées  alimentaires,  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 

Ingénieurs  Architectes. 

Première  année . 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
inorganique,  partie  du  cours  de  chimie  gêné-, 
raie  indiqué  ci-dessus. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale,  cours  indiqué  ci- 
dessus. 

F.  Dewalque,  professeur  ordinaire.  La  théo- 
rie des  manipidations  chimiques,  cours  indiqué 
ci-dessus.  —  Exercices  de  chimie  pratique, 
jeudi  de  3  heures  à  6  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  géo 
métrie    analytique    et    Valgèbre   supérieure, 
cours  indiqués  ci-dessus. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie descriptive,  cours  indiqué  ci-dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  d architecture,  jeudi  de  3  heures  à 
4  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre. 


(    74    ) 

L  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosopliie.  Le  cours  de  religion  indiqué  ci- 
dessus.  . 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  vendredi  de  10  heures 
à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre;  vendredi 
et  samedi  de  10  heures  à  1  heure,  pendant  le  se- 
cond semestre.  . 

Exercices  d'architecture,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Helleputte,  lundi,  mardi  et 
mercredi  de  11  heures  et  demie  à  l  heure,  sa- 
medi de  10  heures  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre;  jeudi  de  10  heures  à  1  heure,  mercredi 
et  samedi  de  3  heures  à  Ô.heureslci  demie,  pen- 
dant le  second  semestre. 

Deuxième  année. 

p  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Le  calcul 
dijfére^itiel  et  le  calcul  intégral.  La  mécanique 
analytique,  cours  indiques  ci-dessus. 

J.  MiCHA,  professeur  ordinaire.  La  description 
générale  des  machines,  cours.indiqué  ci-dessus. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  Les 
applications  de  la  géométrie  descriptive  aux 
ombres,  à  la  perspective  et  à  la  stéréotomie. 
cours  indiqué  ci  dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  d'architecture  ^cours  de  deux  années V 
au  jour  et  à  l'heure,  indiqués  ci-dessus.  —  Lu 
physique  industrielle  {chauffage  et  ventilation 


(    75    ) 

des  lieux  habités),  mercredi  de  H  heures  et 
demie  à  1  lieure,  pendant  le  premier  semestre. 
—  Exercices  cT architecture,  ]e\xài  et  samedi  de 

9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre;  jeudi  de  9  heures  à  1 1  heures  et  demie, 
mercredi  et  samedi  de  3  heures  à  6  heures  et 
demie,  pendant  le  second  seme?tre. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. Varchéulogie  chrétienne,  vendredi  à 
3  heures,  pendant  toute  Tannée. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Bkeithof,  lundi  et  mardi  de 

10  heures  à  1  heure,  pendant  le  premier  se- 
mestre; lundi  de  9  heures  et  demie  à  1  heure, 
pendant  le  second  semestre. 

Troiaième  année. 

C.  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  minéralogie 
et  de  géologie,  cours  indiqué  ci-dessus. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  constrxic- 
tions  du  génie  civil,  cours  indiqué  ci -dessus. 

C.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  La 
mécanique  appliquée,  cours  indiqué  ci-dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Uhis- 
toire  raisonnée  de  V architecture,  mardi  de 
10  heures  à  1 1  heures  et  demie,  pendant  le  second 
semestre.  —  L'architecture  civile  et  religieuse, 
mercredi  de  3  heures  à  4  heures  et  demie,  ven- 


(    76    ) 

dredi  de  11  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant 
le  premier  semestre.  —  Projets  d'architecture, 
lundi  de  9  heures  et  demie  à  midi  et  demi, 
mardi  de  9  heures  et  demie  à  I  heure,  jeudi  de 
1 1  heures  et  demie  à  l  heure,  pendant  le  premier 
semestre;  mardi  de  8  heures  à  10  heures  et  de 
Il  heures  et  demie  à  1  heure,  jeudi  et  samedi  de 
11  heures  à  1  heure,  mercredi  et  samedi  de 
3  heures  à  6  heures  et  demie,  pendant  le  second 
semestre. 

E.  H.  .1.  Reusens,  profei»8cur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. L  archéologie  c^>'^Y^■e«>^e  (cours  de  trois 
années),  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci  dessus. 

Quatrième  année. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  construc- 
tions du  génie  civil  (cours  de  deux  années),  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci- dessus. 

G.  Hellkputte,  professeur  ordinaire.  L'his- 
toire raisonïiée  de  l'architecture  (cours  de  deux 
années),  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci  dessus. 
—  L'architecture  civile  et  religieuse  (cours  de 
deux  années),  aux  jours  et  heures  indiqués  ci- 
dessus.  —  L'esthétique  appliquée  à  Varchitec- 
ticre,  mercredi  à  3  heures,  pendant  le  second 
semestre.  —  Projets  d'architecture,  lundi  de 
9  heures  à  midi  et  demi,  mardi  de  8  heures  à 
midi  et  demi,  mercredi  d-i  9  heures  et  demie  à 
1  heure,  jeudi  de  11  heure»  à  1  heure,  samedi  de 


(    77     ) 

9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre;  mardi  de  8  heures  à  10  heures  et  de 
Il  heures  et  demie  à  1  heure,  mercredi  de 
4  heures  à  6  heures  et  demie,  jeudi  de  1 1  heures 
à  1  heure,  samedi  de  9  heures  et  demie  à  l  heure 
et  de  3  heures  à  6  heures  et  demie,  pendant  le 
second  semestre. 

E.  H  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  tliéologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. L'archéologie  chrétienne  (cours  de  trois 
années),  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci-dessus. 

H.  PoNTHiÈRE,  professeur  ordinaire.  Zes  ap- 
plications industrielles  de  Télectricité,  cours 
indiqué  ci  dessus. 

Conférences  sur  la  législation,  V administra- 
tion et  Véconomie  industrielles  indiquées  ci- 
dessus. 

Ingénieurs  des  Constructions  civiles  et  des 

Constructions  inécaniques. 

Ingénieurs  des  Arts  chimiques. 

Voir  le  programme  spécial. 

INSTITUT  AGRONOMIQUE. 

Président  :  M.  Proost.  —  Secrétaire  :  M.  Lecart. 

Première  année. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie.  i2eZ2(7zo>?,  jeudi  à  midi,  pendant 
le  premier  semestre;  mardi  à  8  heures,  pendant 
le  second  semestre. 


(    78    ) 

A.  Theunis,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
générale,  mercredi  et  jeudi  de  9  heures  à 
10  lieures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre; 
mercredi  de  9  heures  à  10  heures  et  demie  et 
.jeudi  de  10  heures  à  1 1  heures  et  demie,  pendant 
le  second  semestre.  —  Exercices  de  chimie  pra- 
tique, mercredi  de  10  heures  et  demie  à  1  heure, 
pendant  le  premier  semestre  ;  mardi  de  10  heures 
à  1  heure,  pendant  le  second  semestre. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  bota- 
nique, y  compris  les  démonstrations  et  exer- 
cices pratiques,  vendredi  de  8  heures  à  1 1  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  vendredi  de 
H  heures  à  10  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. —  La  m.icroscopie  appliquée,  vendredi 
de  10  heures  à  midi,  pendant  le  second  semestre. 
—  Herborisations. 

A.  DE  Marbaix,  professeur  ordinaire.  La  zoo- 
technie {anatomie  comparée  et  descriptive), 
mercredi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le 
premier  semestre  et  de  11  heures  à  midi,  pen- 
dant le  second  semestre.  —  Démonstrations  et 
exercices  pratiques,  mardi  à  3  heures.— i^xcur- 
sions  zootechniques. 

J.  Marchand,  professeur  ordinaire.  Le  génie 
rural  (introduction  :  cléments  de  physique, 
mécanique  générale),  lundi  de  9  heures  à 
10  heures  et  mardi  de  8  heures  à  9  heures,  pen- 
dant le  premier  semestre;  jeudi  de  9  heures  à 
10  heures  et  samedi  de  8  heures  à  9  heures. 


(    79    ) 

pendant  le  second  semestre.  —  Mathématiques, 
mardi  de  9  heures  à  10  heures,  pendant  toute 
l'année.  —  Exercices  d'arpentage  et  de  topo- 
graphie, aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Le 
génie  rural  {constructio?is  rurales ,  notions 
sommaires  d'archéologie),  jeudi  et  samedi  de 

8  heures  à  9  heures,  pendant  le  premier  semestre. 
—  Dessin,  mardi  de  10  heures  à  1  heure  et 
samedi  de  9  heures  à  11  heures,  pendant  le 
premier  semestre;  lundi  de  9  heures  à  midi  et 
mercredi  de  3  heures  à  6  heures,  pendant  le 
second  semestre. 

J.  M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire. 
L'agronomie  (culture  générale,  climatologie, 
agrologie,  travaux  du  sol),  lundi  de  8  heures  à 

9  heures,  pendant  le  premier  semestre  ;  jeudi  de 
8  heures  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire.  Les  éléments 
de  zoologie,  mercredi  de. 8  heures  à  9  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

Deuxième  année. 

J.  M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire. 
L'agronmnie  (les  cultures  sjoéciales),  mercredi 
de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  premier 
semestre;  mardi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant 
le  second  semestre. 

A.  DE  Marbaix,  professeur  ordinaire.  La 
zootechnie  (physiologie  et  esthétique  animales), 

5. 


(    SO    ) 

mardi  de  10  heures  à  11  heure.--,  pendant  le  pre- 
mier  semestre  et  de  II  heures  à  midi,  pendant 
le  second  semestre.  —  Applications,  mardi  à 
3  heures. 

A.  Theunis,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
analytique,  vendredi  de  8  heures  à  9  heures  et 
demie,  pendant  toute  l'année.  —  Travaux  du 
laboratoire  (recherches  analytiques,  qualita- 
tives et  quantitatives),  mercredi  de  9  heures  à 
midi,  vendredi  de  11  heures  à  1  lieure,  pendant 
le  premier  semestre;  jcuili  de  9  heures  à  midi  et 
de  3  heures  h  6  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire.  Chimie  et 
physiologie  spéciales  des  plantes  cultivées,  et 
géologie,  jeudi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant 
le  second  semestre.  —  Uhygiène,  mardi  de 
10  heures  à  11  heures  et  vendredi  de  11  heures 
et  demie  à  midi  et  demi,  pendant  le  second 
semestre. 

J.  ?kI.\RCH.\ND,  profes-^eur  ordinaire.  Le  génie 
rural  [mécanique  agricole,  géodésie  agraire, 
hydraulique  agricole),  mardi  de  11  heures  à 
midi,  pendant  le  premier  semestre;  vendredi  de 
9  heures  et  demie  à  10  heures  et  demie,  pendant 
le  second  semestre.  —  Mathématiques,  vendreiti 
de  10  heures  et  demie  à  11  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

G.  HKt.LEPUTTE.  professeur  ordinaire.  Le  génie 
rural  {constructions  rurales),  jeudi  et  samedi 


(    81     ) 

de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre. —  Dessin,  lundi  et  jeudi  de  9  heures  à 
midi,  pendant  le  premier  semestre;  mercredi  d» 
9  heures  à  midi  et  samedi  de  10  heures  à  1  heure» 
pendant  le  second  semestre. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Uarhori- 
culture  fruitière,  samedi  de  9  heures  à  10  heures, 
pendant  le  second  semestre. 
,  A.  Lecart,  professeur  ordinaire.  L'économie 
rurale,  mardi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant 
le  premier  semestre;  mercredi  de  8  heures  à 
9  heures,  pendant  le  second  semestre.  La  silvi- 
culture,  vendredi  de  10  heures  à  il  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  mardi  de  9  heures 
à  10  heures,  pendant  le  second  semestre.  — 
Excursions  forestières. 

Troisième  année. 

J.  M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire. 
Les  industries  agricoles,  vendredi  de  8  heures 
à  9  heures,  pendant  toute  Vd.m\ëQ.— Excursions. 

A.  DE  Marbaix,  professeur  ordinaire.  La 
zootechnie  {exploitation  des  animaux  dotnes- 
tiques),  mercredi  de  11  heures  à  midi  et  jeudi  de 
8  heures  à  9  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre; mercredi  de  9  heures  à  10  heures  et 
jeudi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre.  —  Exercices  zootechniques,  mardi  à 
3  heures.  -  Excursions. 

A.  Lecart,  professeur  ordinaire.  Vécorwmie 


(    82    ) 

rurale^  mercredi  de  8  heures  à  9  heures,  pen- 
dant le  premier  semestre;  vendredi  de  9  heures 
à  10  heures,  pendant  le  second  semestre.  —  La 
comptabilité  agricole,  mercredi  ùe  10  heures  à 
11  heures,  pendant  toute  l'année.  —  La  silvicul- 
ture,  samedi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le 
premier  semestre;  jeudi  de  9  heures  à  10  heures, 
pendant  le  second  semestre.  —  ArboricuUicre 
pratique,  aux  jours  et  heures  à  déterminer» 
pendant  le  second  semestre.  —  Excursions  fo- 
restières. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire.  Uentomolo- 
f/ze,  mercredi  de  11  heures  à  midi,  pendant  le 
second  semestre. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  La  phy- 
sique industrielle,  mardi  de  9  heures  à  10  heures 
et  demie,  pendant  le  second  semestre.  —  Dessin 
et  projets,  lundi  et  mardi  de  9  heures  à  l  heure, 
pendant  le  premier  semestre;  mercredi  de 
3  heures  à  G  heures  et  demie  et  samedi  de 
10  heures  à  1  heure,  pendant  le  second  semestre. 

J.  B.  Caunoy,  professeur  ordinaire.  L'arbori- 
culture fruiticre,  samedi  de  9  heures  à  10  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

V.  L.  J.  L.  Br.vnts,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  Le  droit  rural  et  fores- 
tier, mardi  de  10  heures  et  demie  à  11  heures  et 
demie,  samedi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant 
le  second  semestre. 

.1.   Marchand,  professeur   ordinaire.    Génie 


(     83    ) 

rural  {machines  agricoles),  mercredi  de  9  heures 
à  10  heures,  pendant  le  premier  semestre;  mardi 
de  11  heures  et  demie  â  midi  et  demi,  pendant  le 
second  semestre. 

A.  Theunis,  professeur  ordinaire.  Les  travaux 
du  laboratoire  {analyses  industrielles  et  agri- 
coles), jeudi  et  vendredi  de  9  heures  à  midi, 
pendant  le  premier  semestre,  et  de  10  heures  à 
1  heure,  pendant  le  second  semestre. 

Th.  Fontaine,  chargé  de  cours.  Le  droit  social 
dans  ses  rapports  avec  la  question  ouvrière, 
samedi  de  9  heures  et  demie  à  10  heures  et 
demie,  pendant  le  premier  semestre;  mardi  de 
8  heures  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

INSTITUT  PRÉPARATOIRE 

pour  Vadmission  aux  Écoles  spéciales  et  à 
VInstitut  agronotnique. 

Directeur  :  J.  Marchand,  professeur  ordinaire 
de  la  Faculté  des  sciences. 

Professeur  :  M.  Tielemans,  professeur  agrégé 
de  la  Faculté  de  philosophie,  bibliothécaire- 
adjoint. 

Les  cours  et  les  exercices  sont  déterminés  par 
un  programme  particulier. 

LE  RECTEUR  DE  L'UNIVERSITÉ, 

C.  F.  J.  PIERAERTS. 
Le  Secrétaire,  P.  G.  H.  Willems. 


Soeietas  Philologa  Lovaniensis 

lUustrissimus  ac  Revercndissimus  Dora.  C  Pre- 
RAERTs,  Rector  magnitîcus,  Prœses  ad  hon. 

lUustrissimus  acReverendissimusDom.  A.  J.  Na- 
MÈCHE,  Recior  emeritus,  Prœses  ad  hon. 

P.  G.  H.  Willems,  professer  ordinarius,  Prœses. 

Fr.  CollarJ,  professer  ordinarius,  Vice-Prœsid. 

Eugenius  Herbecq,  Dionantensis,  phil.  ei  litt. 
doct.,  p.  t.  a  Secret. 

Socii. 
Victor  Brants,  prof,  ordin  ,  ex-secret.  (1374  75) 
.lohannes  Terrens,  ex  Waldbiliig  (Magni  Duc. 

Lucilib.),  pliilos.  et  litt.  doct..  ex  secr.(1884  85). 
Alphonsus  Roegiers,  Teneraemundanus,  phii.  et 

litt.  doct. 
Rev.  Adrianus  Couwenbergh,  ex  Hoeven  (Ba- 

lavus),  phil.  et  litt.  cand. 
Rev.  Ludovicus  Reyler,  ex  Altwies  (Magni  Duc. 

Lucilib),  id. 
Alfredus  De  Groote,  Gerardimontensis,  id. 
Prosper  Poullet,  Lovaniensis,  phil.  et  litt.  stud. 
Theodorus  Stille,  Mossetrajectinus,  id. 
Carolus  Martens,  Lovaniensis,  id, 
Ernestus  Dubois,  Verviensis,  id. 
Leopoldus  Piette,  ex  Denée,  phil.  et  litt.  cand. 
Simon  Kayser,  ex  Esch  (Magni  Duc  Lucilib.)» 

ph.  et  litt.  stud. 
^milius  Godineau,  ex  Wiers,  id. 


(    85    ) 

Qui  olim  socii  fuere. 

Car.  Michel,  Tornacensis,  phil.  et  litt.  docior^ 
prof,  univers.  Gandavensis,exsecret. (1873-74). 

Eug.  Hubert,  Lovaniensis,  phil.  et  litt.  docior, 
professer  univers.  Leodiensis. 

Léo  De  Bruyn,  Lovaniensis,  phil.  et  lilt.  doctor, 
mag.  serin,  stud.  super,  in  Ministerio  rer.  int. 

Petr.  Sturm,  ex  Bivange  (Magni  Duc.  Lucili- 
burg),  phil.  et  litt.  doct.,  professer  progym- 
nasii  Dikirchensis 

Rev.  Jchannes  Vanden  Wegho,  ex  Ledeghem, 
philoiog.  licentiatus. 

Rev.  canunicus  Alf  Segers,  ex  Appels,  philoiog. 
licentiatus,  inspecior  studiorum  humaniorum 
in  diœcesi  Gandavensi. 

Joh.  Pelr.  Bestgen,  ex  Hollerich  (Magni  Duc. 
Lucilib.).  phil,  et  liit.  docior,  lector  in  Athe- 
nseo  Luciliburg. 

Rev.  Celesl.  Wadeleux,  ex  Brc'e,  philoiog.  licen- 
tiatus, professer  seminarii  Sancto  Trudonen- 
sis,  ex-secret.  (1875-76). 

Rev.  Léo  Van  Dorpe,  ex  Zevecote,  philoiog.  li- 
centiatus, vicarius  in  oppido  Bragonsi. 

Eduardus  Houtart,  ex  Montibus  ad  Sabim,  phil. 

et  litt.  atquejuris  doctor,  ex-secret.  (1877-78). 

Rev.  Henricus  Eggers,  Monasteriensis,  philolo- 

gise  doctor. 
Rev.  Arthur  Vcrmeerscb,  S.  J.,  ex   Ertvelde, 
docl.  jur.  et  scient,  polit.,  ex-secret.  (1878  79), 
professer  in  collegio  Pacis  Namurcensi. 


(    86    ) 

Ludovicus  Simons,  Ruremondensis,  phil.  et  litt. 

doct.,  professer  albenœi  Lovaniensis. 
Consianlinus  GelJers,   Lewensis,  phil.  et  litt. 

doct.,  proiessor  coll.  Ypriaai. 
Desiderius  Petit,  ex  Wodecq,  phil.  et  litt.  doct., 

professer  coll.  Diesthem. 
Nicolaus  Walch,  ex  Niederpallen  (Magni  Duc. 

Luciliburg.),  phil.  et  litt.  doct.,  professer  col- 

legii  Virtonensis. 
Constantimis  Xannan,  ex  Redu,  phil.  et  litt.  doct. 
Gulielûius  Streel,  ex  AUeur,  phil.  et  litt.  aique 

jurisdoct.,  ex  secret.  (1879  80). 
Johannes  Dubois,  ex  Barnich,  phil.  et  litt.  alque 

juris  doct.,  ex  secret.  (1880  81). 
Julius  Van  Biervliet,  Brugensis,  phil.  et  litt.  doct. 

et  scieiit.  nat.  caudidatus,  ex  secret.  (1881-82). 
Edmundus  Cordewener,  Mosœlrajectinus,  phil. 

et  litt.  doct. 
Petrus  Doppler,  Mosseirajectinus,  phil.  et  litt. 

doct.,  ex-ag.  vices  secret.  (1882  83). 
Augustus  Van  Ryckelen,  ex  Halle-Boyeuhoven, 

phil,  et  litt.  doct.,  prof.  coll.  Ypriani. 
Johannes  Petrus  Biwer,  ex  Remich  (Magni  Duc 

Lucilib),  phil.  et  litt.  cand.. 
Rev.  Edmundus  Remy,  Sonegiensis,  philologise 

doct.,  professer  in  collegio  eppidi  La  Louvière. 
Rev.  Leonardus  Loetens,  ex  Anseghem,  philolo- 

giœ  licentialus,  professer  in  seminario  Rola- 

riensi. 
Michael  Meyers,  ex  Boxhorn  (Magni  Duc    Lu- 
cilib.), phil.  et  litt.  cand. 


(    87    ) 

Michael  Glaesener,  ex  Wilwerdingen  (Magni 
Duc.  Lucilib.),  phil.  et  litt.  cand. 

Baro  Léo  Bethune,  Alostanus,  phil.  et  litt.  doct. 
et  juris  candid.,  ex-secret.  (1883-84). 

Augustus  Bertrand,  BuUionensis,  philos,  et  lit. 
doct. 

Rev.  Alphonsus  Dassonville,  ex  Heule,  philolo- 
gie licent.,  prof.  coUegii  Ostendensis. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIETAS  PHI- 
LOLOGA  de  l'Université  catholique, 
pendant  l'année  académique  1884- 
1 885,  par  M.  Jean  TERRENS,  docteur 
en  philosophie  et  lettres,  secrétaire. 

Messieurs, 

Pendant  l'année  académique  1884-1885,  les 
séances  de  la  Société  Philologique  ont  été  con- 
sacrées, comme  les  années  précédentes,  à  l'élude 
d'un  auteur  classique  et  à  l'analyse  d'anicles 
choisis  dans  différentes  revues  philologiques 

L'auteur  que  nous  avons  étudié,  est  uu  des 
écrivains  les  plus  difficiles  ei  les  plus  obi^curs 
de  la  littérature  latine  :  c'est  le  grand  satirique 
Juvénal  Nous  avons  fait  choix  de  la  huitième 
satire.  Pour  résoudre  toutes  les  difficultés,  nous 
l'avons  étudiée  A  diflférenis  points  de  vue  :  après 
la  traduction,  nous  avons  cherché  à  résumer  la 
pensée  du  poète  et  à  saisir  la  suite  des  idées; 
nous  avons  expliqué  les  noms  des  personnages 
qu'on  y  rencontre  et  les  termes  qui  rentrent 
dans  le  domaine  du  cours  des  antiquités;  enfin 
nous  avons  fait  la  critique  du  texte;  ce  qui  a 
provoqué  parfois  des  débats  assez  animés. 

Quant  aux  revues,  dont  la  lecture  a  pour  but 
de  nous  tenir  au  courant  du  mouvement  philolo- 


(    89    ) 

gique,  je  n'ai  pas  besoin  de  les  citer.  Chaque 
pays  fournit  son  contingent  :  la  Belgique,  la 
France,  l'Italie,  l'Autriche,  les  Pays-Bas,  l'An- 
gleterre et  l'Allemagne;  mais  c'est  surtout  ce 
pays  qui  nous  en  envoie  le  plus  grand  nombre. 

Nous  avons  également  eu  le  bonheur  d'en- 
tendre notre  président,  M.  le  professeur  Wil- 
lems.  Il  nous  a  communiqué  à  différentes 
reprises  des  analyses  critiques  d'ouvrages  im- 
portants qui  venaient  de  paraître. 

Notre  vice-président,  M.  le  professeur  Collard, 
a  bien  voulu  nous  faire  une  analyse  complète  et 
détaillée  de  l'année  1882  (tome  X)  du  Jahres- 
hericht  de  Bursian. 

Enfin,  dans  une  des  dernières  séances,  j'ai  eu 
l'honneur  de  vous  donner  lecture  de  mon  petit 
travail  sur  Aristophane  et  Démosthène. 

Tels  ont  été.  Messieurs,  les  travaux  qui  ont 
occupé  nos  séances;  ils  ont  été  instructifs  au 
plus  haut  degré.  Pour  hoir,  permettez  moi  de 
vous  rappeler  le  jugement  si  flatteur  qu'a  porté 
dans  la  Berliner  philologische  Wochenschrift, 
un  savant  distingué,  M.  Georges,  sur  la  disseï  ta- 
lion de  M.  Remy,  docteur  spécial  en  sciences 
philologiques,  un  ancien  membre  de  la  Société. 
Nos  sincères  félicitations  à  notre  condisciple  de 
l'an  dernier  pour  ce  succès  qui  vient  corroborer 
l'éloge  qu'on  a  fait  ailleurs  de  la  Société  Philolo- 
gique et  de  son  éminent  président  (i). 

;i)  Voir  le  rapport  de  l'année  1883-1881. 


(     90    ) 

Comme  il  est  d'usage  que  le  secrétaire  pré- 
sente chaque  année  un  travail  à  la  société,  je 
vais  vous  donner  lecture  d'une  petite  note  sur 
le  rôle  politique  qu'ont  joué  à  Athènes  deux 
hommes,  célèbres  dans  l'histoire  de  la  littérature 
grecque,  sur  le  caractère  de  leur  politique  et  sur 
les  traits  communs  qu'elle  nous  olfre  :  je  parle 
d'Aristophane  et  de  Démosthône. 

Un  laps  de  temps  assez  considérable  sépara 
ces  deux  personnages;  les  genres  qu'ils  culti- 
vaient, étaient  ditrérents;  cependant  nous  trou- 
vons chez  eux  de  nombreux  points  de  ressem- 
blance, qui  tiennent  à  une  seule  et  même  cause, 
à  un  patriotisme  pur  et  désintéressé.  El  certes, 
les  circonstances,  où  ces  deux  hommes  parurent 
à  Athènes,  oflfraient  un  égal  aiguillon  à  leur 
ardeur  patriotique. 

Les  vieux  principes  étaient  renversés  et  ainsi 
avaient  été  sapés  les  fondements  de  la  répu- 
blique. Avant  Périclès,  l'intérêt  privé  savait  se 
subordonner  à  l'intérêt  public,  la  volonté  du 
paniculier  se  pliait  devant  colle  de  la  commu- 
nauté :  le  citoyen  se  devait  avant  tout  à  l'État. 
C'est  dans  ces  idées  qu'avaient  été  élevés  les 
soldats  qui  combattirent  à  Marathon  et  à  Sala- 
mine;  c'est  là  le  secret  de  leur  courage  héroïque 
contre  lequel  est  venue  se  briser  la  mollesse 
persane. 

Mais  avec  Périclès  tout  avait  changé.  En  sub- 
stituant sa  volonté  à  celle  de  l'assemblée,  il 


(    91     ) 

battait  en  brèche  les  vieux  principes.  Il  est  vrai 
que,  grâce  à  son  talent,  il  sut  maintenir  et  re- 
hausser même  la  grandeur  de  l'État;  mais,  pour 
amadouer  le  peuple  récalcitrant  et  pour  lui  faire 
oublier  la  honte  d'être  gouverné  par  un  seul 
homme,  il  lui  fit  des  largesses  de  tous  genres  et 
ouvrit  ainsi  la  porte  aux  démagogues,  qui,  moins 
capables  que  lui,  se  disputèrent  le  pouvoir  après 
sa  mort.  Les  assemblées  dégénérèrent  de  plus  en 
plus.  Le  peuple  se  laissait  traîner  à  la  remorque 
par  quelques  orateurs  qui  savaient  habilement 
exploiter  sa  faiblesse;  les  gens  de  bien  n'étaient 
plus  écoutés,  et  celui  qui  répandait  le  plus  de 
flatteries  et  de  largesses,  était  adoré  par  la  foule, 
fût-il  même  sorti  des  derniers  rangs  de  la  po- 
pulace. 

Telle  était  la  situation  intérieure  de  l'Etat 
athénien  à  l'époque  d'Aristophane  et  à  celle  de 
Démostbène.  Animés  d'un  vrai  amour  patrio- 
tique, stimulés  par  le  souvenir  des  hauts  faits  de 
leurs  ancêtres,  ces  deux  hommes  essayèrent 
vainement  de  faire  revivre  les  antiques  vertus, 
pour  sauver  l'État  de  l'abime  vers  lequel  il 
marchait. 

Avec  quelle  ironie  amère,  Aristophane  s'ai- 
taque-t-il  à  tous  les  abus!  Rien  n'échappe  aux 
traits  mordants  de  sa  bile  :  assemblées,  déma- 
gogues, sophistes,  sycophantes.  débauchés,  tout 
y  passe.  Ecoutez  ce  qu'il  fait  dire  au  chœur  à  la 
fin  du  troisième  acte  dans  les  "  Grenouilles  ": 


(    92    ) 

«  Ceux  des  citoyens  que  nous  connaissons  pour 
être  de  bonne  famille,  modestes,  honnêtes,  gens 
de  bien  et  de  probité,  nous  les  traitons  de  la 
manière  la  plus  indiorne;  et  nous  trouvons  bons 
à  tout  des  nouveaux- venus,  des  étrangers,  des 
esclaves,  des  mauvais  sujets  et  de  mauvaise 
race,  qu'on  daignerait  à  peine  regarder  pour  en 
faire  des  victimes  publiques.  Maintenant  donc 
au  moins,  ô  insensés^,  changez  de  conduite, 
employez  de  nouveau  des  gens  de  bien.  Si  vous 
réussissez,  on  vous  en  louera  ;  si  les  choses 
tournent  mal,  vos  peines  seront  adoucies  par 
l'idée  que  le  mai  vous  viendra  de  bonne  part.  " 

Quelle  dure  vérité!  et  quel  peuple  soucieux  de 
son  honneur  pourrait  supporter  de  tels  re- 
proches? Mais  les  Athéniens  avaient  déjà  perdu 
tout  sentiment  d'amour  propre  à  un  degré  tel 
qu'ils  applaudissaient  celui  qui  les  injuriait, 
pourvu  qu'il  les  amusât  et  les  rassasiât  de  mois 
grossiers  et  de  scènes  burlesques.  Aussi  Aristo- 
phane ne  s'arrête  pas  aux  seules  remontrances. 
Plein  de  mépris  pour  ce  peuple  servile ,  il 
n'hésita  pas  à  lui  faire  jouer  le  rôle  le  plus 
avilissant.  En  effet,  quel  spectacle  honteux  que 
cette  scène  entre  le  corroyeur  Cléon  et  un  mar- 
chand de  boudins  qui  se  di.sputent  le  pouvoir! 
Que  fontils  pour  gagner  l'alïeciion  du  peuple? 
Hélas,  ils  lui  apponeni  chacun  des  mets  exquis; 
finalement,  le  marchand  l'emporte,  parce  qu'il 
avait  tout  donné,  tandis  que  Cléon  ajencore  gardé 
quelque  chose  pour  lui  en  poche. 


(    93    ) 

Celui  qui  ne  voudrait  voir  dans  ceci  qu'une 
scène  bouffonne,  ayant  pour  but  de  faire  rire,  se 
tromperait  étrangement.  Sans  doute,  Aristo- 
phane rit;  mais  ce  n'est  pas  le  rire  franc  et  gai 
du  plaisir,  c'est  le  rire  forcé  d'un  cœur  ulcéré 
par  la  douleur  de  voir  ses  concitoyens  fouler  aux 
pieds  de  plus  en  plus  tout  sentiment  d'honneur, 
et  abandonner  ces  vieux  principes  qui  avaient 
jadis  fait  la  grandeur  d'Athènes. 

Mais  avant  d'examiner  si  les  moyens  qu'il 
employa,  étaient  bons  pour  le  but  qu'il  se  pro- 
posait, voyons  encore  quelle  ressemblance  il  y  a 
entre  sa  politique  et  celle  de  Démosihène. 

On  connaît  le  rôle  que  ce  grand  orateur  a  joué. 
Toute  sa  vie  ne  fut  qu'une  lutte  pour  la  grandeur 
et  la  gloire  de  sa  patrie,  et  tous  ses  discours 
politiques  ne  furent  que  l'expression  de  cette 
pensée.  Comme  Aristophane,  il  s'attaqua  aux 
maux  dont  souffrait  l'État.  Il  ne  cessa  de  tonner 
du  haut  de  la  tribune  contre  l'insouciance  néfaste 
de  ses  concitoyens,  contre  leur  manque  de  pa- 
triotisme et  de  sentiment  d'honneur.  Il  leur 
rappela  la  belle  conduite  des  ancêtres,  leurs 
hauts  exploits  et  leurs  grandes  vertus,  et  dans 
un  élan  d'indignation  devant  cette  foule  servile, 
il  s'écria  : 

«  Le  peuple,  osant  autrefois  se  mettre  lui-même 
en  campagne,  était  le  maitre  de  ses  gouvernants, 
le  souverain  dispensateur  de  toutes  les  grâces, 
chaque  citoyen  était  heureux  de  recevoir  du 


(    94    ) 

peuple  honneurs,  magistratures  et  tout  autre 
avantage.  Aujourd'hui,  au  contraire,  ce  sont  les 
gouvernants  qui  sont  maîtres  des  faveurs;  c'est 
par  eux  que  tout  se  fait,  tandis  que  vous,  le 
peuple,  énervés,  dépouillés  de  vos  richesses  et 
de  vos  alliés,  vous  êtes  réduits  à  la  condition  de 
valets  et  surnuméraires,  trop  heureux,  si  les 
magistrats  vous  distribuent  les  deniers  du 
théâtre,  s'ils  vous  jettent  une  maigre  pitance; 
et,  pour  comble  de  lâcheté,  vous  leur  êtes  re- 
connaissants, pour  les  largesses  qu'ils  vous  font 
avec vospropresbiens.  "(Deuxième  Olynthienne). 

Ces  paroles  montrent  bien  l'ardeur  patriotique 
de  l'orateur  et  l'avilissement  ies  Athéniens.  Cet 
avilissement  a  dû  être  bien  grand,  puisqu'ils 
acceptaient  cette  leçon  sans  murmurer.  Mais 
aussi  un  pareil  peuple  n'avait  plus  en  lui-même 
de  force  d'existence;  il  était  mûr  pour  l'escla- 
vage, et  il  ne  fallait  qu'une  main  habile  pour  l'y 
réduire.  Démosthône  avait  beau  prodiguer  toutes 
les  ressources  de  son  éloquence,  pour  réveiller 
le  peuple  de  sa  torpeur;  rien  n'y  fit  jusqu'au 
moment  où  l'ennemi  se  montra  devant  la  ville, 
et  alors,  c'était  trop  tard. 

Tel  est  le  but  que  poursuivirent  Aristophane 
et  Démosthône.  Ardents  patriotes  tous  les  deux, 
ils  voulurent  relever  le  peuple  de  son  abaisse- 
ment et  faire  revivre  les  mœurs  dans  lesquelles 
avaient  été  élevés  les  vainqueurs  des  Perses. 
Mais  les  moyens  qa'ils  employèrent  pour  y 
arriver,  étaient  difîérenis. 


(    95    ) 

Aristophane  voulut  corriger  les  mœurs  dé- 
pravées en  faisant  rire  à  leurs  tiépens.  Mais  ses 
tableaux  sont  parfois  trop  chargés,  de  sorte  qu'il 
tombe  dans  le  grotesque.  Aussi  n'a-t-il  pas  réussi. 
Ses  traits  mordants  devaient  sans  doute  lui  sus- 
citer la  haine  des  victimes  qu'il  immolait  sans 
pitié,  tandis  que  le  peuple  riait  et  s'amusait  sans 
déroger  aucunement,  ou  peu  seulement,  à  sa  vie 
accoutumée.  C'est  la  pensée  que  le  chœur 
exprime  à  la  fin  du  second  acte  des  Acharniens  : 

"  Depuis  qu'Aristophane  préside  à  nos  jeux, 
on  ne  l'a  point  vu  se  présenter  aux  spectateurs, 
pour  faire  son  éloge.  Mais  puisque  ses  ennemis 
le  noircissent  aux  yeux  des  Athéniens,  toujours 
prompts  à  se  faire  une  opinion,  et  qu'on  lui 
reproche  d'avoir  maltraité  le  peuple  et  l'Etat 
dans  ses  comédies,  il  faut  qu'il  se  lave  de  ces 
calomnies  auprès  de  vous,  ô  inconstants  Athé- 
niens !  " 

Il  en  est  autrement  de  Démosthène.  Par  son 
éloquence  mâle  et  énergique,  qui  venait  du  cœur, 
il  domina  et  fascina  les  auditeurs.  Il  était  infati- 
gable :  à  chaque  pas  que  Philippe  faisait  en 
avant,  il  revenait  à  la  charge  pour  conjurer  le 
danger  qui  s'approchait.  Quand  enfin  Philippe 
jeta  le  masque  et  montra  clairement  qu'il  voulait 
soumettre  toute  la  Grèce,  alors,  dit  Plutarque, 
l'intrépide  orateur,  au  milieu  de  l'abattement  et 
du  silence  général,  prenant  seul  la  parole, 
ouvrit  le  projet  d'une  ligue  avec  les  Thébains, 

0 


(    96    ) 

leurs  ennemis.  Cette  fois  le  peuple  suivit  son 
conseil,  mais  il  était  trop  tard;  la  défaite  de 
Tiiéasnée  livra  la  Grèce  à  la  merci  du  Macé- 
donien. 

Démosthène  ne  désespéra  jamais.  A  chaque 
occasion,  il  chercha  à  soulever  le  peuple  pour 
secouer  le  joug  des  barbares.  Rendre  Athènes 
libre  et  indépendante,  telle  était  la  pensée  qui  la 
poursuivait  partout,  même  dans  Texil,  et  c'est 
pour  cette  cau?e  juste  et  sainte  qu'il  a  tini  ses 
jours.  Si  le  peuplo  athénien  avait  écouté  plus  tôt 
son  grand  orateur,  le  danger  aurait  pu  être 
conjuré  à  temps;  et  si  plus  tard  l"elîort  a  échoué, 
on  ne  saurait  reprocher  à  Démosthène  d'avoir 
marché  contre  la  servitude,  au  lieu  de  l'attendre. 

Ces  quelques  mots  suffiront,  je  crois,  pour 
faire  connaître  le  rôle  politique  qu3  ces  deux 
hommes  ont  joué,  le  but  qu'ils  ont  poursuivi  et 
les  traits  qui  leur  sont  communs.  C'est  aussi  au 
point  de  vue  du  patriotisme  qu'il  faut  se  placer, 
pour  les  juger  :  alors  bien  des  préjugés  tombe- 
ront. Parmi  les  nombreuses  critiques  dont  ils 
ont  été  l'objet,  je  ne  relèverai  que  cette  phrase 
de  Plutarque  contre  Aristophane  : 

«  Il  n'écrit  pas  pour  plaire  aux  gen?  sensés  «m 
«  honnêtes,  mais  pour  llatter  l'envie,  la  raéchau- 
«  ceté  et  la  débauche  -. 

Qu'y  a  t-il  de  plus  injuste  que  ce  reproche  fait 
à  un  homme  qui  n'a  pas  cessé  de  combattre  tou^ 
ces  maux!  .\ristophane  y  répond  lui-même  daiis 
le  passage  déjà  cité  dos  .\charniens  : 


(    97    ) 

«Ne  craignez  donc  point,  dit  le  chœur,  que 
dans  ses  comédies  Aristopliane  jette  le  ridicule 
sur  les  choses  honnêtes;  il  n'a  en  vue  que  le  bien 
public,  et  il  le  prouvera  de  toutes  ses  forces,  non 
par  des  cajoleries,  par  des  adulations  et  des 
soup'esses  artificieuses,  mais  par  des  voies  salu- 
taires. Que  Cléon  ourdisse  ses  trames  contre  lui, 
la  droiture  et  l'équité  seront  toujours  pour  le 
poète,  et  il  ne  sera  jamais  réprébensible  de 
lâcheté  et  d'une  basse  vénalité,  comme  l'est  son 
ennemi.  " 

Aussi  les  contemporains  d'Aristophane  en 
jugèrent-ils  autrement,  puisque  même  le  roi  de 
Perse  témoigna  de  lui  une  haute  estime  aux  dé- 
putés de  Lacédémone,  comme  d'un  homme  infi- 
niment utile  à  sa  patrie.  Et  Platon,  dans  sa 
vénération  pour  le  grand  poète,  dit  de  lui  : 

Z/yToûjat,  ^^X^y  svpov    Apiizoc^xvovç. 

(Les  grâces  cherchant  une  demeure  durable, 
choisirent  le  cœur  d'Aristophane). 

Il  en  est  de  même  do  Dêniosthône:  les  reproches 
qu'on  peut  lui  adresser  au  sujet  de  quelques  actes 
de  sa  vie  privée,  ne  sauraient  atteindre  sa  vie 
publique.  Dès  qu'il  s'agissait  du  bien  de  l'État,  il 
était  incorruptible;  son  âme  s'épura  au  feu  du 
patriotisme  dont  elle  était  animée.  Au  milieu  de 
la  vénalité  des  orateurs  d'Athènes,  seul  il  mé- 
prisa les  trésors  et  les  séductions  du  roi  macé- 


(    98    ) 

donien  et  se  voua  sans  réserve  à  la  patrie.  Sans 
doute,  l'éloquence  virile  et  entraînante  do  Dé- 
mosthène  l'emporte  sur  la  satire  mordante  et 
parfois  bouffonne  d'Aristophane;  mais  tous  les 
deux  aimaient  également  leur  patrie,  et  la  posté- 
rité doit  leur  être  reconnaissante  d'avoir  laissé 
dans  leurs  œuvres  des  monuments  précieux 
pour  la  connaissance  de  l'histoire  et  des  mœurs 
de  ces  temps. 


Société  de  littérature  flamande  (taal-  en 
letterlievend  Studentengenootschap 
der  katholieke  Hoogeschool  onder  de 
zinspreuk  :  MET  TIJD  EN  VLIJT). 

Eere-Yoorzitter. 
Hoogeerw.  Heer  Pieraerts,  rector  magnificus 

Oucl  Eere-  Yoorzitter. 
Hoogeerw.  Heer  Namèche,  rector  emerilus. 

Bestuur  : 

De  Heeren  : 

p.  G.  H.  Willems,  hoogleeraar,  Bestendige  Yoor- 
zitter. 

O.  Hellepulte,  hoogleeraar,  Eerste  Ondervoor- 
zitter. 

P.P.M.  AlberdingkThijm,  hoogleeraar,  Ticeede 
Ondervoor  zitter. 

H.  Lebon,  Eerste  Schrijver. 

EiD.  De  Visschere,  Tweede  Schrijver. 

A.  Pauwels,  Boekheicaarder. 

H.  Velikamp,  Penningmeester. 

A.  Verwilghen,  Raad. 

A.  Laporia,  id. 

Eerelid. 

Ëerw.  Heer  Schuermans,  pastoor  te  Wilsele. 

6. 


(     100    ) 


Werkende  leden. 


De  heeren  P.  P.  M  Albenlinsk  Thijm,  hooglee- 
raar;  E.  Cappuyns,  advokaat;  J.  Delbeke  , 
student;  Devisscher,  id.;  Eerw.  Dupont,  hoog- 
leeraar;  P.  Frank,  student;  Hellepuite.  hoog- 
leeraar;  F.  Heymans,  suident;  E  Janssena.  id.; 
A.  Laporta,  id  ;  H.  Lebon,  id.;  Mayart,  id  ; 
J.  Michiels,  id.;  Noterdaeme,  id.;  A.  Pauwels, 
id.;  L.  Plossers,  id  ;  J.  Raes,  id.;  A.  Roegiers, 
id  :  Schepens,  id.;  E  Scliiltz,  id.;  E^ifAv  heer 
Schucrmans,  pasioor;  Sinaons,  leeraar  van 
het  aiheneum;  E.  Smats,  student;  Stille, 
id.;  E  Van  Caillie,  id.;  A.  Van  den  Berghen, 
id.;  J.  Vanlinihout,  drukker  der  Hoosreschool; 
J.  Vanneste,  student;  A.  Van  Vueren ,  id.; 
J.  Van  Winckel,  id.;  H  Vehkamp,  advokaat; 
R.  Verhulst,  student;  Alf.  Verwilghen,  id  ; 
P.  Wdlerus,  hoogleeraar;  F.  Wyseur,  stu  lent. 

Bijîoonende  leden. 

De  heeren  A.  Aelbrecht,  student;  U.  Aelbreclir, 
id.;  L  Aertsens,  id.;  L.  Aldernaghi,  id.; 
R.  Ameye,  id  ;  J.  Begerem.  id.;  Beheyi,  id.; 
G.  Berckmans,  id.;  A.  Béthuno,  id  ;  Boon- 
Hecking  ;  K  Borreman,  student  ;  G-  Rossacris, 
id.;  K  Boutens,  id.;  Breeus,  id.;  A.  Cailloux, 
id.;  R.  Camerlynck,  id.;  A.  Carpentero,  id.; 
Hoogeerw.  Cartuyvels,  onder-rector ;  Eerw. 
heep  Craenen,  onderpasioor,  Wilsele;  A  Cols. 


(    101     ) 

student;  H.  Colsaerls,  id.;  J.  De  Bic%  id.;  De 
Bock,  id.;  A.  De  Clercq,  id.;  A.  De  Clercq,  id. 
F.  De  Herdt,  id  ;  de  Jong,  id.;  E.  De  Laet,  id 
A.  De  Mail,  id.;  L.  De  Meester,  id.;  L   De  Mer 
lier,  id.;  Deneklver,  id  ;  P.  De  Pelsmaecker,  id. 
A.  Depla,  id.;  F.  de  Ploige,  id.;  V.  De  Poorter 
id.;  H.  De  Poortere,  id.;  G.   De  Ridder,  id. 
Descamps,  hoogleeraar;  0  Desmares,  studeni 
H.  de  Somer,  id.;  Devers,  id.;  J.  D'Haenens 
id.;  H.  Dierckx,  id.;  du  Bus,  id  ;  G.  Duparc 
id.;  Dupont,  id.;  L.  Félix,  id  ;  K.  Flahou,  id 
J.  Fioer,  id.;  J.  Floren,  id.;  A.  Gesché,   id. 
C.  Goemaere,  id.;  P.  Guillemin,  id  ;  H.  Ha^lie 
baert,  id.;  Eerw.  heer  Hemeryck,  lioogleeraar 
Henderickx,  siudent;  J.  Hendrix,  id  ;  A.  He 
reos,  id  ;  K.  Hertoglie,  id.;  P.  Hoho,  id.;  Med 
Jacobs,  advokaat;  Eerw.  heer  Jacops,  hcog 
leeraar;  K  Kockerols,  studeii!  ;  J.  Laenen,  id. 
Lagrange,  id.;  S.  Lambrechts,  id.;  Linssen,  id. 
E.  Loos,  id.;  L.  Liiysterborgli.s,  id.;  Eerw.  lieer 
Maes,  aalmoesenier;  Eerw.  heer  Maes,  ondor- 
pastoor;  Martens,  hoogleeraar;  J.  Masselus, 
student;  C.  Moereels,  id.;  Nyssens,  hooglee- 
raar;  L.   Ooms,   student;   A.   Opsomer,    id.; 
L.  Peeters,  id  ;  A.  Pelgrim.«,  id  ;  Raemdonck, 
id.;  Roger,  id  ;  J.  Rombauls,  id.;  J.  Schelle- 
kens,  id.;  D.  Schoeiors,  id  ;  F.  SclioUaert,  ad- 
vokaat; H.   Schoutheet,  student;  Schumers, 
id.;  L.  Segher,  id.;  E.  Smets,  id  ;  J.  Smets,  id.; 
J.  Sobry,  id-;  J.  Spaey,  id.;Steenwerckx;  Stey- 


(    102    ) 

laers,  student;  R.  Stroobant,  id.;  E.  Slruelens 
id.;  A.Strykers,  id.;  Th.  Surmont  van  Volsber- 
ghen,  id.;  A.  Toen,  id.;  F.iTyreli,  id.;  Van  Bier- 
vliet,  hoogleeraar;  D.  Van  Borstel,  student; 
Med.  Vanden  Berghe,  id;  J.  Vandenhaute,  id.; 
A.  Vande  Put,  id.;  E.  Vanderdonck,  id.;  C-  Van- 
der  Haegen,  id.;  F.  Vander  Smessen,  id.;  Van- 
deuren,  id.;  M.  Vande  Walie,  id.;  Vande  Wou- 
wer,  id.;  K.  Van  Doorslaar  do  Ton  Ryen,  id.; 
Van  Gehuchten,  id.;  H.  Van  Gool,  id.;  P  Van 
Hoonacker,  id.;  A.  Van  Horenbceck,  id.;  Van 
Hove,  id.;  Van  HulTel,  id.;  0.  Van  Malleghem, 
id  ;  Van  Aleirhaege,  id.;  L.  Van  Nayen,  id.; 
H.  Van  Pevenaege,  id.;  B.  Van  Trimpont,  id.; 
F.  Venderickx,  id.;  J.  Verhelst,  id.;  L.  Verhoef, 
id.;  A.  Vermeire,  id.;  Verrie.st,  hoogleeraar; 
A.  Vuilsteke,  student;  J.  Vuylsteke,  id.;  Wil- 
sens,  id.;  J.  Zuure,  id. 


VERSLAG 
0 ver  de  w^erkzaamheden  van  het  taal-  en 
letterlievend  Studentengenootschap 
MET  TIJD  EN  VLIJT,  gedurende  het 
verloopen  sehooljaar  1884-85,  door 
Hector  LEBON,  schrijver  des  Ge- 
nootsehaps. 

MiJNHEEREN, 

Wij  beginnen  het  verslag  onzer  werkzaam- 
lieden  van  dit  jaar  met  een  blij  gejuicli.  Meer 
dan  ooit  is  aan  onze  Hoogeschool  de  vlaamsche 
geest  ontwaaki.  Eene  geestdriftige  rilling  heeft 
de  vlaamsche  studentengelederen  doorloopen  ; 
nieuwe  kampers  zijn  in  groot  getal  ons  bijge- 
sprongen;  de  onverschilligheid  is  voor  warmen 
iever  geweken.  Welhaast  zal  Met  Tijd  en  Ylijt 
zijn  vijfiigjarig  bostaan  vieren  :  menigvuldiger 
en  kloeker  dan  ooit  moet  en  zal  het  vlaamsche 
iand  ons  op  dit  oogenblik  vinden.  Ons  Genoot- 
schap  bepaalde  er  zich  dit  jaar  niet  bij,  zijnen 
leden  grondige  studiën  aan  te  bieden  :  het  hield 
een  waakzaam  oog  op  ons  verdrukte  volk,  op 
onze  misprezene  rechten,  en  was  aliijd  in  de 
bres  om  onrecht  te  schandvlekken,  om  de 
vlaamsche  eischen  te  ondersteuneii.  Daarom 
roepen  wij  luid  lot  het  vlaamsche  studentenvolk 
onzer  Hoogeschool  :  Laat  ons  onvermoeid  voort- 


(     104     ) 

werken  gelijk  wij  het  verleJen  jaar  lieden!  W\j, 
Z(  ggen  aan  onze  oude  niakkers  die  Met  Tijd  en 
Viijt  verlaten  hebben  :  Blijtt  wat  gij  le  Leuven 
waart;  en  de  Vlaamsche  Beweging  zal  met 
rassche  schreden  de  zege  le  genaoet  gaan. 

De  heer  Etiiiel  Goetschalkx  opende  onze  rede- 
kundige  oefeningen  door  eene  studie  over  de 
kritieh  in  de  poëzij.  Klke  dichter  heeft  zija 
eigen  génie,  en  mag  niet  bij  vergelijking  met 
eenen  anderen  beoordeeld  worden.  Daarbij,  ala 
de  beoordcelaar  niet  toi  het  ideaal  kan  reikea 
dat  de  dichter  omvatte  bij  het  schryven  van  zyn 
werk,  heeft  hij  het  recht  niet  over  de  opvaiiing 
een  oordeel  te  vellen. 

Andere  heeren  meenden  nogtans  bij  de  be- 
spreking  van  dit  verdienslvol  werk  ,  dat  er 
nevens  de  eigenaardighei  1  van  elken  schrijver 
eeuwige  regels  bestaan  die  hij  niet  mag  over- 
schrijden;  en  dat,  zoo  men  het  oorbeeld  des 
dichters  niet  zoo  volmaakt  bcseffen  kan  aïs  de 
dichter  zelf,  men  loch  afzonderlijko  deelen  der 
opvatting  op  de  algemeene  schoonheidsregels 
mag  loeisen. 

Onze  geachte  schrijver,  de  heer  Julius  Delbeke, 
behandelde  met  dio[)e  overtuiging  en  taalkennis 
het  vraagsiuk  der  Geicestspi^aken,  reeds  't 
vorige  jaar  op  het  tapijt  gebracht.  Na  hem  werd 
die  besprelcing  met  evenveel  by  val  hervat  door 
den  heer  Elmiel  De  Visschere.  De  overdrevene 
eenheid  deriaal,  zeiden  gemelde  sprekers.  ware 


(     105    ) 

-een  aanslag  op  de  eigenaardiglieid  van  het  Ne- 
derduitsch.  De  rijkdom  der  taal  zou  er  oneindig 
bi.i  verliezen.  Nog  meer,  de  taal,  die  gansch  het 
volk  moet  zijn,  zou  een  wanschepsel  worden 
onder  den  hamer  van  eenige  pedanten,  en  de 
laal  van  't  nederlandsche  volk  niet  blijven. 

In  eene  Ferhandeling  over  Filips  II,  raakt 
de  lieer  Raphaël  Verhulst  een  brandend  geschie- 
denispunt  aan.  Yolgens  hem  was  Philips  een 
vorsi  zonder  liefdegevoel  vooi'  zijn  volk,  zonder 
vaderhert  voor  zijn  zoon  don  Carlos.  Ook  was 
hij  noch  in  Spanje  noch  in  België  bemind,  zeifs 
niet  door  de  geesielijkheid.  Die  gezegden  steunen 
op  de  geiuigenis  vêler  geschiedschrijvers,  zooais 
Lhorente,  Didrichslein.  enz.  — Zij  worden  niet- 
temin  warm  bestreden  door  Mijnheer  Edward 
Janssens  die,  door  een  feit  uit  Lhorenle's  leven, 
toont  wat  geloof  men  aan  dien  historieschrijver 
hechten  moet. 

De  heer  ondervoorzitter  Alberdingk  Thijm 
maakt  een  onderscheid  tusschen  het  princiep  en 
den  persoon  die  het  verdedigt.  Is  't  Filips' 
eeuwige  roem  het  katholicismus  te  hebben  voor- 
gestaan,  zijne  heerschzucht  kan  er  niet  door 
verschoond  worden.  Onjuist  ware  het  overigens 
de  Ivaiholielve  kerk  Filips'  gebreken  ten  kwade 
le  duiden,  want  de  pauzen  Plus  V  en  Sixtus  V 
dachten  in  't  geheele  niet  voordeelig  over  's 
konings  hoedanigheden  en  aangewende  mid- 
delen. 


(     106    ) 

Nu  vaU  de  heer  Alfons  Bartholomeussen  met 
doorslaande  bewijzen  Willem  den  Zwijger  aan  : 
—  Willem  had  voor  doel,  niet  hct  land  le  bevre- 
digen,  maar  zijn  meester  le  worden,  toen  hij  den 
terugtoclît  vroeg  der  spaansohe  soldalen;  want 
de  duitsche  troepen,  die  hem  genegen  waren, 
behield  hij,  ofschoon  zij  evenveel  ramp  sticht- 
ten.  —  Hoezeer  de  Zwijger  in  Belgic  bemind 
werd,  blijkt  hieruitdat  hij  steeds  met  een  vreemd 
léger  moest  te  werk  gaan,  en  genoodzaakt  was 
in  onze  steden  overal  vreerade  garnizoenen  te 
leggen  om  den  weôrstand  der  bevolking  te 
dempcn.  —  Eerbiedigdo  hij  dan  toch  de  vrijheid 
van  godsdienst,  waaronder  hij  zijne  heersch- 
zucht  verdook?  Aan  den  stervenden  ridder  de 
Lalaing  weigerdo  hij  eenen  priesfer,  om  zijne 
orageving  niet  te  raishagen.  —  In  huichelary 
vond  hij  zijn  gelijke  niel.  Gedurende  de  beeld- 
stormerij,  riep  hij  de  Antwerpsche  burgers  op 
de  Grootemerkt  te  wapen,  met  verbod.  wat  er 
ook  voorviele,  die  plaats  te  verlaten.  En  bij  de 
aankorast  van  Alva  schreeThi.)  dezen  gelukwen- 
schingen  over  zijne  zending! 

De  taalkwestie  was  met  af.  Do  heer  Arthur 
Vanden  Berglie  geeselde  duehtig  in  de  volgende 
zitting  het  Classicismiis  dai  de  taal  aan  onveran- 
derlijke  regels  wil  vasirijgen. 

Alleen  over  eenige  toepassingen  van  het 
princiep  des  heereu  Vanden  Berghe  waren  zijne 
tegensprekers  het  niel  eons.  De  taal  is  als  de 


(     107    ) 

mensch  :  zij  heeft  eene  onveranderlijke  ziel^ 
maar  hare  uiterlijke  vormen  veranderen  met 
den  groei  van  het  volk,  wi&ns  weôrspiegeling 
zij  is.  En,  zooals  het  menschelijk  lichaam  min 
verandering  ondergaal  als  het  lot  eene  zekeré 
ontwikkeling  is  gekomen,  zoo  ook  worden  de 
taal  vormen  bij  een  beschaafd  volk  vaster  dan 
vroeger. 

In  de  tweo  volgonde  zitiingen,  droeg  uwe  vcv- 
slaggever  eena  studie  voor  over  Het  Mensch- 
doin  Verlost  door  Lod.  De  Koninck.  Na  den 
huldegroet  aan  het  vlaamsch  epos  le  hebben 
gebracht,  waagde  hij  het  er  eenige  onvoîmaakt- 
heden  in  te  zoeken.  Het  gémis  uan  bondighcid 
van  stijl  en  beehien,  de  ongepastheid  van  zekere 
uitdrukkingen  en  voorsteilingen,  het  gebrek 
aan  volgehoudene  eenheid  maakten  destofder 
bespreking  uit. 

De  heer  Léo  Bethune  verdedigde  warm  som- 
mige  aangevallen  punten.  De  heer  Roegiers 
vraaglofeen  God,  aan  de  menschelijke  driften 
niet  onderworpen,  wel  tôt  held  van  een  epo:> 
kan  dienen.  —  Wij  denken  dat  de  held  van  een 
epos  niet  te  volmaakt  kan  zijn;  dat  het  leven 
vol  wonderen,  vol  lijden  en  vervcdging  deà 
Zaligmakers,  de  kuiperijen  van  hel  en  schrift- 
geleerden,  meer  dan  elk  ander  onderwerp,  tôt 
eene  bewegingsvoUe  schepping  aanleiding  kun- 
nen  geven. 

De  heer  Adolf  Pauwels  gaf  ons  het  genoegen 

7 


(     108    ) 

•Il et  keurige  gedicht  :  Op  zes  iceken,  door  Eilda 
Ram  le  leeren  kennen.  Spreker  brengt  de  jeug- 
dit^e  dichtercs  weWerdien.le  huile,  on  stelt  voor 
luili"  den  titel  van  buitenlid  van  Met  Tijd  en 
Vlrjt  aan  te  bieden.  Dit  vooràtel,  met  geesidriftig 
gejuich  aangenomen,  schonk  ons  de  eor  de 
Aniwerpsclie  dichteres  eenige  dagen  later  onder 
ouzo  buitenleden  te  tellen 

Dezelfde  titel  werd  nog  aangeboden  aan  den 
heer  Hendrik  Quakkelaar,  schrijver  van  -De 
Pasioor  en  de  Pandiet" 

Hoogst  aantrekkelijk  waren  de  bijzonderhe- 
den  ons  door  den  lioer  Alfons  Roegiers  meège- 
deeld  over  de  HMcelijksplechtigheden  hij  de 
oude  Grieken. 

De  nauwkturige  inlichtingen  ons  ter  djer  ge- 
legenheid  verschafi  door  dengeleerdengeschied- 
kundige,  hoogleeraar  Alberdingk  Thijtn,  over 
do  Verloving  en  het  Huwèlijk  in  de  Middeleeu- 
wen,  de  den  ons  zien  dat  onze  progresseerende 
Iransche  beschaving  veel  meer  den  zedelijken 
vùoruitgang  moclit  betrachten,  wildo  zij  ach- 
teruit  in  onze  geschiedonis  eenige  modes  gaan 
zoc'ken. 

In  eene  Yerhandeling  over  de  Vrijmetselanj , 
schandvlekt  de  heer  Vcrri.)i  de  hedendaagsche 
werking  dier  sekte,  en  houdt  vol  dat  haar  doel, 
de  verdelging  van  het  goloof,  onvermij  lelijk 
den  strijd  tegen  de  vlaamscho  taal  na  zich 
sloept. 


(     109    ) 

Andere  leden  meenen  dat  de  Belgische  vrij  - 
metselaar  de  Vlaamsche  Beweging  rechtzinnig 
kan  voorstaan,  ofschoon  hij  de  zedeii  van  't 
oude  Vlaanderen  moele  radbraken  om  ze  van 
den  Godsdienst  los  te  scheuren. 

Hoogleeraar  Alberdingk  Tliijm  lost  het  vraag- 
punt  van  den  oorsprong  der  vrijmetselarij  op. 
Zij  siamt  van  de  Tempeliersorde  niet  af  :  want 
deze,  allioewel  zij  door  hare  ontucht  van  de 
kerk  afweek,  bleef  hare  wijsgeorige  grondbe- 
ginselen  aliijd  geirouw.  't  Is  bijzonderlijk  in  de 
xviii«  eeuw,  ten  gevolge  der  dwaalleeren  van 
Voltaire  en  Rousseau,  dat  de  vrijmetseloTij  aan 
den  dag  Ivwam. 

De  heer  Denijs  Mayart  gaat  in  een  historisch 
werk  de  staaikuiide  na  van  von  Bisraarck  ora 
de  Rerworcling  van  't  duitsch  heizerrijk  te 
bewerken.  Na  de  verbrokkeling  door  Luiher  en 
Mazarin  teweeggebracht,kregen  Pruisen  enOos- 
tenrijk  de  booge  hand  in  't  oude  Duitsche  Rijk. 
't  Was  om  Oûstenrijks  invloed  te  kaer  te  gaan, 
dat  von  Bismarck  dit  iand,  tegen  don  dank  van 
't  pruisiscb  volk,  den  oorlog  verklaarde.  Edoch, 
daar  de  onafhanlcelijkheid  der  duitsche  vorsten 
hiermeê  niet  getemd  was,  zou  een  tweede  oorlog, 
die  van  1870,  het  werk  voltrekken.  Die  tweede 
eenheid  in  het  gevaar  haJ  voor  gevolg  de  kro- 
ning  van  keizer  Wilhelm  te  Versailles,  die  dan 
ook  de  kroning  van  's  lianseliera  staatkunde 
wezen  zou. 


(    110    ) 

Uw  verslaggever  in  een  werk  getiteld  :  Eene 
van  Conscience's  verdiensten  poogt  le  bewijzen 
dal  Conscience,  door  het  bezingen  der  liefde,  die 
deugd  heeft  veredeld,  de  fransche  zedelooze 
romans  den  wog  naar  onze  dorpen  heeft  afge- 
sneden  en  de  taalliefde  bij  liet  mindcr  onlwik- 
kelde  volk  doen  ontslaan.  De  goede  romans  in  "t 
algemeen  (en  er  dient  evenveel  van  het  goed 
tooneel  gezegd  te  worden)  ontwikkelen  de  jonge 
inbceldirg,  zijn  de  onmisbare  yoUrekking  vaa 
het  theoriscU  onderwi^js,  en  hebben  vêle  ver- 
scholene  génies  doen  onlkiemen. 

De  weerde  of  zedelijko  strekking  van  eenige 
van  Conscience's  werken,  zooals  Yalentijn  de 
Schoolmeester,  Schande  vrees,  Levcnshcst,  wor- 
den  door  de  heeren  Laporia  en  Noterdaeme  en 
door  den  heer  voorzitter  besproken. 

Onzehooggeachte  ondervoorziiter  Alberdingk 
Thijm  sloot  onze  redekundige  werkzaamheden 
door  eene  hoogst  verdienstelijke  en  aangename 
voordracht  :  De  Dichter  in  woord  en  toon,  Ri- 
chard Wagner.  Gedurcnde  zijne  ballingschap 
len  gcvolge  der  omwenteling  van  1S48,  schreef 
de  duilsche  toondichter  le  Zurich  de  werken 
waardoor  zijn  geheeie  slelsel  ons  duidelyk  is 
gewordcn  :  "  De  kunst  en  de  omwenteling  -, 
«  De  kunst  in  do  Toekomst,  -  en  ••  Opéra  en 
Drama  -,  waarin  hij  de  nieuwe  wegen  bepaalde 
die  liij  Wilde  bewandelen,  de  operamuziek  los- 
maken  van  aile  conventie,  de  voordracht  van 


(  111  ) 

den  tekst  tôt  grondslag  nemen  van  het  geheele 
muzikale  werk,  en  aile  kùnsien  laten  samen- 
werken  om  eenen  harmonisclien  indruk  op  deu 
toehoorder  le  maken.  Om  dit  doel  te  boreiken, 
schreéf  Wagner  zelf,  en  dit  met  waar  dicliter- 
gemoed,  den  tekst  van  eenige  zijner  stukken. 
Der  FUegende  Hollànder;  Tannhaiiser  ;  Lo- 
hengrin  en  Der  Ring  der  Nibelungen  die 
samenhangen  met  gebeurtenissen  uit  België's 
geschiodenis;  Tristan  und  Isolde;  Die  Meister- 
singer;  Parsifal  waren  zijne  meestergewroch- 
ten.  Wat  de  zeielijke  strekking  dier  werken 
betreft,  dikwijls  heeft  de  toonkunstenaar  geof- 
ferd  aan  den  wereidzlu  des  tijàs,  aan  de  denk- 
beelden  over  onafhankelijke  zedeleer,  al  blonk 
er  dan  ook  in  zijii  laatsLe  opéra  een  onbepaald 
kristelijlc  oorbeeld  door. 

Onze  zondagzittingen  zijn  dit  jaai"  buitenge- 
^voon  levendig  en  gevoed  geweest.  Hier  zijn  wy 
volop  in  vooruitgang.  Aan  de  bestudeering 
eeniger  ernstige  stultlien  als  Jozef  in  Dothan, 
Gudrun,  eene  historische  kritiek  over  Johann 
Tetzel,  mengde  de  poëzij  hare  lichtere  toonen. 
Wat  al  vreugde  en  voldoening  Iiebbon  wij  bij 
het  hooron  dier  menigvuldige  dicliijes  uiet  ge- 
noten  !  De  belangvolle  voordracht  van  onzen 
toegenegenen  ondervoorzitter  lioogleeraar  Al- 
berdingk  Tliijm,  over  den  oorsprong  der  dob- 
ielsteenen,  liet  kloek  gedicht  des  iieeren  Del- 
beke  De  Gidden  sporen  sîag,  het  roerend  lafe- 


(     112    ) 

réel  In  het  Yisscherhuisje  door  den  heer 
H.  Noterdaeme,  de  schertsende  siukjes  TooveriJ 
door  den  heer  Lod.  Schepens  en  De  laatste  dag 
m  't  kollegie  des  heeren  Julius  Van  Neste, 
waren  de  schoonste  perelen  den  Muzeri  opge- 
dragen.  Uwe  verslaggever  zocht  naar  een  loon 
in  eenige  siukjes  als  Sneyssone,  Eutcelijks- 
dicht,  Op  weg  naar  het  kerkhof. 

Dank  aan  de  leden,  die  hunnen  lever  len 
diensie  des  voorspoeds  van  Met  Tijd  en  vUjt 
hebben  gesteld!  Dank  aan  de  heeren  Hooglee- 
raren,  die  wij  mei  lîerheid  aan  oas  bureel  zien 
zetelen  :  aan  den  heer  voorziiter  hoogleeraar 
Willenis,  die  onlangs  nog  de  hand  sloeg  aan  de 
uitvoering  van  een  grooisch  ontwerp  tôt  ver- 
heerlijking  en  bewaring  onzer  taal;  aan  onze 
heeren  ondervoorziiiers,  hoogleeraar  Helle- 
putie,  die  wij  dit  jaar  te  Leuven  onze  vader- 
iandsche  Taalgrieven  met  zooveel  overtuiging 
en  bijval  hoorden  verdt-digen,  en  hoogleeraar 
Alberdingk  Tbijm.  den  gosiadigen  raadsman  der 
leden  van  Met  Tijd  en  Vlijt- 


SOCIÉTÉ  JURIDIQUE 
de  l'Université  catholique  de  Louvain. 


ANNÉE  ACADÉMIQUE    1885-1886. 

Commission  directrice. 

Présidsnt,  M.  le  professeur  Descamps. 
Vice-Président,  M.  B°"  Hubert  Coppens. 
Secrétaire,  M.  Albert  Vamieput. 
Trésorier,  M.  Maurice  Damoiseaux. 
Membres  :  M'". 

Membres  protecteurs 

Mgr  Pieraerts,  Président  d'honneur. 

Mgr  Namèche,  id. 

M.  le  professeur  Fr.  de  Monge,  Vice  Président 
d'honneur. 

MM.  les  professeurs  De  Jaer,  -Jacops,  Nyssens,' 
Van  Bierviiet,  Van  Jen  Heuvel,  M.  Tlionissen, 
ministre  de  l'intérieur  et  de  l'instruction  pu- 
blique, M.  de  Smedt,  membre  de  la  Chambre 
des  représentants. 

Membres  honoraires. 

MM.  Aglave,  Allion,  Aucot,  Barbiour,  Barthoio- 
meiissen,  Beauloye,  Bertrand,  Béthunc,  abbé 
Bouzin,  Boeyé,  Boekaert,  Brants,  Butaye, 
Buyse,  Cambrésy,  Cappuyns,  Caprasse,  Carlier, 


(    114    ) 

Chevalier,  Chrisiiaens,  Claes,  Coucke  Albert, 
Coucko  Stanislas,  Criquillion,  Croonenberghs, 
Dassy,  De  Coster,  Decot,  De  Decker,  De  Groote, 
de  Hanlleville,Dolmée,  Dormi nne,  de  Ravenne, 
de  Thier,  De  Va'.keneer,  Deville,  D'Heygere, 
Diricq,  Dubois,  Dupiiez,  Empain,  Ermel,  Fau- 
con, Fontaine,  Fourquet,  Gérard,  Gilkin,  Glo- 
rieux, Gourdet,  Hamraano,  Hanoticau,  Hayoit, 
Hecquet,  H-3rdewyn,  Heuvelmans,  Hoefnagels, 
Hoyois,  Jans,  Jansscn,  Joiy,  Jonard,  Lamolte, 
Landas,  Lappau,  Leemans,  abbé  Lemaitre, 
Léonard,  Lepaige,  Leroy,  Loix,  Lombaerts, 
Losseau,  Lowel,  Meyers,  Michaux,  Mineur, 
Moens,  Mommaerls,  Montons,  Mussoiy,  Notel- 
teirs,  Orbaen  de  Xivry,  Orlegat,  Perin,  Pil, 
Rauwez,  Rops,  Sanders,  Scheyvacris,  Schicks, 
T'Serstevens,  Sepulchre,  Serigiers,  Simonard, 
Soencns,  Solvyns,  Standaert,  Streel,  Thery, 
Thevelin,  Tibbaut  Emile,  Tibbaut  Jules,  Ton- 
nelier, Van  Casier,  Vanden  Broeck,  Vanden 
Wouwer,  vande  Werve,  Van  Dieren,  Van  Ham, 
Van  Reeth,  Van  Ruyœbeke,  Van  Troyen,  Ver- 
biest,  Verbruggen,  Verhaegen,  Verlant,  Wau- 
ters,  Wellons,  Witteveen,  Zwaenepoel. 

Membres  actifs. 

MM  Aldernaght,  Allard,  Bodeux,  Carbon,  Col- 
lard,  Cols,  Coppens  Armand,  Coppens  Hubert, 
Damoiseaux,  De  Brie,  De  Craone,  de  Géradou, 
De  Haene,  Demaret,  De  Nockere,  De  Roeck, 


(     115    ) 

DeVoghel,  Dubois,  Du  Bus,  Dujardin,Dullacrt, 
Félix,  Ficher,  Fontaine  de  Ghélin,  Géron, 
Gilles  de  Pélichy,  Glervaux,  Gerlia,  Hannotie, 
Jacquemin,  Jacquet,  Jorion,  Laurent,  Lebon, 
abbé  Lecler,  Leduc,  Lefebvre,  Leroy,  Malherbe, 
Maquinay,  Masselus,  Misonne,  Morelle,  Muùls, 
Nève,  Neven,  Noterdaeme,  Opsomer  Achille, 
Opsomer  Georges,  Parmentier,  Piret,  Poliart, 
Quiriui,  Raes,  Raemdonck,  Ravelli,  Roest, 
Schramme,Schyi'gens,  Séghin,Singelée,  Slotie, 
Van  Bortel,  Van  Cutsen,  Vande  Put,  Vander 
Eycken,  Vande  Velde,  Vande  Walle,  Van  ]\IoI 
Van  Reeth,  Vico,  Voicin,  Wacreuier. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  JURI- 
DIQUE de  1  Université  catholique  de 
Louvain,  pendant  Tannée  académique 
1884-1885,  présenté  au  nom  de  la 
Commission  directrice  par  le  baron 
Hubert  COPPENS,  secrétaire. 

Messieurs, 

Nous  pouvons  dire  que  notre  Société,  toujours 
florissanie,  demeure  résolument  l'émule  de  ses 
aînées,  et  qu'elle  continue  à  marcher  dans  la 
voie  que  lui  ont  tracée  ses  devanciers.  Aussi 
est  il  permis  d'affirmer  qu'elle  a  pleinement  réa- 
lisé l'esprit  ei  justifié  l'espoir  de  ses  fondateurs. 

Comment,  d'ailleurs,  pouvait-il  en  ôtre  autre- 
ment, étant  connus  le  dévoumeut,  l'affabilité  et 
le  zôle  de  notre  estimé  Président,  le  tact  et 
l'habileté  avec  lesquels  il  a  toujours  encouragé 
nos  cfforis  et  dirigé  nos  débats.  Ne  l'oublions 
pas,  c'est  en  fr.ande  partie  à  M.  Deîcamps  que 
la  Société  juri  lique  est  redevable  de  sa  force  et 
de  sa  vitalité.  Et  à  ce  piopos,  permettez-moi, 
Messieurs,  de  vous  rappeler  le  souvenir  d'une 
fête  qui  nous  est  encore  à  tous  présent  à  la  mé- 
moire. Rarement  solennité  de  ce  genre  fut  aussi 
brillante,  aussi  bien  réus.-ie  et  rencontra  d'aussi 


(     117    ) 

unanimes  et  d'aussi  nombreux  assentiments  que 
celle  qui  réunit  le  19  mai  dernier  les  élèves, 
anciens  élèves  et  les  nombreux  amis  de  M.  le 
professeur  Descamps,  pour  lui  offrir,  en  témoi- 
gnage d'admiration  et  d'affectueuse  reconnais- 
sance, son  portrait  peint  par  un  de  nos  plus 
éminents  artistes.  Toutes  ces  marques  d'attache- 
ment et  de  sympathie  no  pouvaient  manquer 
d'aller  droit  au  cœur  du  professeur.  Aussi, 
lorsque  dans  l'antique  salle  des  Promotions,  la 
superbe  toile  lui  fut  prés'mîée  au  milieu  des 
acclamations,  ce  fut  d'abord  avec  une  émotion 
visible  qu'il  prit  la  parole  en  réponse  aux  divers 
discours  qui  lui  avaient  été  adressés.  Mais  bien- 
tôt, maîtrisant  cette  première  impression ,  le 
professeur  savant,  le  jurisconsulte  distingué  se 
montra  à  nous  sous  son  véritable  jour.  S'erapa- 
rant  aussitôt  dans  cet  ordre  d'idées  d'une  ques- 
tion devenue  toute  actuelle  et  dont  la  réalisation 
s'élève  à  la  hauteur  d'une  nécessité  sociale,  il  en 
lli-  l'objet  d'un  discours  magistral  sur  la  coor- 
dination des  lois  nationales.  Si  je  ne  craignais 
de  blesser  la  modestie  de  notre  estimé  Président,- 
j'essayerais  de  lui  témoigner  l'admiration  qu'in- 
spire toujours  toute  oeuvre  bien  pensée  et  bien 
dite;  mais  l'éloge  émanerait  d'une  bouche  trop 
peu  autorisée,  et  l'excellence  des  belles  produc- 
lions  se  recommande  par  elle-même.  Ne  m'en 
voulez  donc  pas,  M.  le  Professeur,  si  je  me  borne 
à  souhaiter  que  votre  pai^ole  puisse  trouver  un 


(     118    ) 

prochain  écho  et  servir  pour  la  science  juridique 
de  notre  pays,  de  point  de  départ  d'une  ère  nou- 
velle. 

Au  nom  de  M.  le  professeur  Descamps,  je 
regretterais,  quoiqu'à  un  autre  point  de  vue,  de 
ne  pas  joindre  celui  de  M.  le  professeur  Jacops, 
ancien  Président  du  collège  du  Pape,  qui  s'est 
toujours  montré  d'une  amabilité  exquise  envers 
notre  Société.  Je  suis  heureux  de  pouvoir  être 
rinterprète  de  vos  sentiments,  en  remerciant 
M.  le  chanoine  Jacops  du  concours  qu'il  a  tou- 
jours accordé,  durant  sa  présidence,  à  noire 
Société,  en  nous  prêtant  un  de  ses  locaux.  Et  je 
profite  de  la  même  occasion  pour  otîrir  à  M.  Van 
den  Berghe,  son  successeur  à  la  présidence,  nos 
souhaits  de  bienvenue,  et  pour  lui  exprimer  nos 
premiers  remerciements  pour  la  bienveillance 
généreuse  qu'il  a  déjà  voulu  nous  témoigner. 

Maintenant,  Messieurs,  j'aborde  sans  autre 
préambule,  l'examen  dos  diflerents  travaux  qui 
ont  vu  le  jour  parmi  nous,  et  qui  nous  ont  pro- 
curé des  séances  aussi  instructives  qu'agréables. 

M.  De  Maret  ouvrit  la  série  de  nos  séances. 
Il  porta  à  notre  modeste  tribune  uu  sujet  d'une 
actualité  encore  toute  récente  :  L'intervention 
de  l'Etat  dans  l'amélioration  de  l'industrie 
agricole.  L'orateur  constate  que  l'agriculture 
traverse  en  ce  moment  une  crise  aigiie.  L'insuf- 
fisance des  capitaux  et  la  concurrence  étrangère 
surtout  semblent  conspirer  la  porte  prochaine 


C    119    ) 

do  cette  industrie.  Une  surproduction,  qui  sem- 
ble ne  pas  avoir  de  limites, envahit  l'Europe  dont 
les  blés  ne  peuvent  lutter  avec  les  produits  simi- 
laires de  l'autre  continent. 

Quel  remède  faut  il  apporter  à  cette  situation 
désastreuse  de  l'agriculture,  se  demande  alors 
M.  De  Maret?  Un  grand  nombre  de  cultivateurs 
attendent  le  salut  de  la  protection  de  l'Etat  :  les 
uns  demandent  le  rétablissement  de  l'impôt 
douanier,  les  autres  exigent  un  droit  compensa- 
teur, d'autres  réclament  un  droit  protecteur, 
mais  le  droit  protecteur  et  le  droit  compensateur 
ne  sont  que  de  simples  palliatifs  à  la  crise  agri- 
cole. Si  l'on  veut  réellement  sauver  l'agricul- 
ture, que  les  propriétaires  diminuent  le  loyer 
de  leurs  terres;  que  le  législateur  supprime  de 
noire  Code  civil  l'article  826  qui  impose  l'obliga- 
tion du  partage  en  nature;  que  l'Etat  dégrève  la 
propriété  foncière,  supprime  les  droits  fiscaux 
sur  la  vente  et  l'échange  des  propriétés;  qu'il 
diminue  les  droits  de  succession,  et  enfin  qu'il 
restreigne  le  cadre  de  notre  armée.  Sans  doute 
ces  mesures  ne  sauveront  pas  immédiatement 
l'agriculture;  mais  si  le  législateur  s'efforce  d'ac- 
corder à  l'industrie  agricole  les  mêmes  facilités 
et  les  mêmes  avantages  qu'aux  autres  industries, 
et  que  les  cultivateurs  abandonnent  la  routine 
et  font  appel  à  la  science,  alors  on  pourra  espé- 
rer voir  renaître  et  refleurir  l'agriculture  dans 
notre  pays. 


(     120    ) 

Ce  beau  travail  fut  l'objet  de  vives  contradic- 
tions, qui  remplirent  plusieurs  ^'éances  et  qui 
nous  procurèrent  la  satisfaction  de  constater 
que  notre  société  possédait  en  la  personn^^  de 
l'honorable  orateur,  un  homme  ferme  dans  ses 
convictions,  et  armé  pour  sa  défense  d'une  ré- 
plique tacilo  et  d'une  connaissance  approfondie 
lie  la  question  qui!  traitait. 

A{très  M.  De  Maret  j'eus  l'honneur,  Messieurs, 
de  vous  présenter  une  étude  sur  :  La  vie  et  les 
doctrines  de  Machiavel.  Des  opinions  les  plus 
diverses  ont  été  émises,  soit  pour,  soit  contre 
cet  homme  célèbre.  Il  m'a  semblé  que  pour  étu- 
dier sainement  une  doctrine,  et  pour  en  faire 
une  critique  judicieuse,  il  importait  de  commen- 
cer avant  tout  par  examiner  quel  était  le  per- 
sonnage qui  en  avait  été  l'auteur,  sa  vie,  son 
caractère  et  le  milieu  où  il  a  vécu. 

A  cette  fin,  j'envisageai  dans  une  première 
partie  de  mon  travail  la  vie  publique  du  célèbre 
secrétaire  florentin.  Je  vous  retraçai  son  exis- 
tence successivement  :  heureuse  et  favorisée, 
alors  que  les  hautes  foncions  dont  il  est  revêtu 
le  mêlent  à  la  gestion  dos  grandes  affaires  de  la 
riépublique  de  Florence,  sa  patrie;  inquiète, 
troublée  et  misérable,  quand  les  Médicis  res- 
taurés le  priveront  de  ses  emplois  et  se  délie- 
ront de  ses  profosiations  intéressées  d'attache- 
ment et  do  dévouement.  J'ai  tâché  de  voua 
montrer  l'influence  sinistre  et  pénible  tout  â  la 


(     121     ) 

fois,  qui  rabaissant  son  caractère  si  fort  en- 
dessous  de  son  génie,  en  fit  à  dater  de  celte 
époque,  par  ses  démarclies,  comme  par  ses 
écrits,  le  courtisan  assidu,  importun  des  nou- 
veaux maîtres  de  Florence.  Et  à  ce  propos,  le 
Prince  en  particulier,  son  œuvre  capitale,  ne 
fut.  peut  on  dire,  qu'une  œuvre  d'une  visée  toute 
personnelle,  car  c'est  sans  dissimulation  d'au- 
cune sorte  et  sans  autre  dessein  que  de  recou- 
vrer une  situation  perdue,  que  Macliiavel  le 
rédigea  et  l'ofifrit  aux  Médicis,  dont  il  espérait, 
par  ce  témoignage  de  dévouement,  gagner  les 
bonnes  grâces.  Néanmoins  toutes  ces  démarches 
équivoques  ne  lui  portèrent  pas  bonheur.  Le 
parti  républicain  de  nouveau  victorioux  le  rejeta 
à  son  tour  et  le  signala  unanimement  à  la  haine 
de  ses  concitoj'^ens,  comme  le  complice  des 
Médicis.  Machiavel  ne  résista  pas  à  ce  dernier 
coup.  Il  mourut  de  chagrin,  dit  on,  le  22  juin 
1527. 

Voyons  maintenant  quelles  sont  les  fameuses 
doctrines,  dont  le  secrétaire  florentin  s'est  fait 
le  théoricien.  Quelles  en  sont  d'abord  les  ori- 
gines? 

Comme  corruption  humaine,  le  machiavélisme 
est  aussi  ancien  que  le  monde.  Mais  comme  doc- 
trine, il  est  l'œuvre  d'une  personnalité  de  génie, 
à  laquelle  il  a  emprunté  son  nom.  Si  on  envisage 
ses  principes  à  ce  dernier  point  de  vue,  il  y  a  un 
certain  nombre  de  causes  qui  expliquent,  chez 


(    122    ) 

Machiavel,  l'esprit  du  Prince  et  l'origine  des 
théories  qu'il  renferme.  Parmi  celles  que  j'ai 
signalées,  rappelons  entr'autres  les  trois  sui- 
vantes ; 

En  premier  lieu,  le  sensualisme  de  l'École  de 
Padoue,  qui  avait  inspiré  les  principes  utilitaires 
de  cette  époque,  principes  qu'il  a  inconsciem- 
ment reproduits. 

il  y  a  ensuite  ce  qu'on  pourrait  appeler  le 
paganisme  de  Machiavel.  L'auteur  du  Prince 
était  contemporain  de  ce  grand  mouvement  de 
rénovation  vers  l'antiquité  qui  s'empara  du 
xv«  siècle. 

Enfin,  Machiavel  avait  une  disposition  spé- 
ciale pour  l'étude  de  la  politique.  Malheureuse- 
ment dans  une  question  aussi  importante  que 
celle  du  gouvernement  des  peu[de^■,  il  s'était 
trompé  sur  une  donnée  fondamentale.  Une  ob- 
servation trop  exclusive  de  la  nature  humaine 
et  le  spectacle  des  mœurs  de  son  temps  lui  en 
inspira  prompiement  la  notion  la  plus  fausse,  en 
môme  temps  que  le  mépris  le  plus  profond  de 
toute  vertu  et  de  toute  justice. 

Pour  Machiavel  tous  les  hommes  sont  mé- 
chants et  toujours  prêts  à  manquer  à  leur  parole. 
Il  faut  donc  être  méchant  avec  eux,  puisqu'ils 
sont  méchants.  Telle  esi  la  donnée  essentielle 
dont  l'auteur  du  Prince  déduit  tous  sts  procédés 
de  politique.  Or,  rien  n'est  plus  simple  que  ces 
procédés.  Ils  se  réduisent  à.  deux  :  le  mensonge 


(     123    ) 

ei  la  terreur.  .  En  somme,  il  convient  de  ne 
s'attacher  qu'aux  résultats.  Le  point  essentiel 
c'est  de  réussir...  Quel  est  d'après  cela  l'idéal  du 
prince  que  Machiavel  réclame  pour  réaliser  ses 
desseins?  Capable  de  toutes  les  métamorphoses, 
les  animaux  dont  le  prince  doit  savoir  revêtir 
les  formes,  sont  le  lion  et  le  renard.  Il  apprendra 
du  H""  à  être  fort  et  du  2^  à  être  adroit...  Un 
prince  prudent  ne  peut  ni  ne  doit  tenir  sa  parole 
que  lorsqu'il  le  peut  sans  se  faire  tort  et  que  les 
circonstances  subsistent  où  il  a  contracté  son 
engagement.  Il  lui  est  aussi  utile  de  persévérer 
dans  le  bien  lorsqu'il  n'y  voit  aucun  inconvé- 
nient d'ailleurs,  que  de  savoir  en  dévier  lorsque 
les  circonstances  l'exigent...  En  définitive,  an 
prince  doit  faire  en  sorte  qu'on  le  prenne  tou- 
jours pour  ce  qu'il  parait  être,  et  non  pour  ce 
qu'il  est  réellement.  Et  le  petit  nombre  d'esprits 
pénétrants  n'osera  contredire  la  multitude  qui 
d'ailleurs  a  peur  elle  l'éclat  et  la  force  du  gou- 
vernement... 

Que  penser  de  cette  doctrine  ainsi  présentée 
en  raccourci?  Comment  l'apprécier?  Il  est  à 
remarquer  d'abord  qu'elle  se  réfute  d'elle-même 
par  la  considération  des  conséquences  aux- 
quelles elle  conduirait  socialement  parlant,  et 
du  danger  qu'il  y  aurait  pour  un  prince  de  s'en 
inspirer.  Mais  indépendamment  de  ces  observa- 
tions, cette  théorie  est  entièrement  fausse,  parce 
qu'elle  repose  sur  une  base  radicalement  erron- 


(     124    ) 

née.  En  effet,  Machiavel  se  méprend  sur  le 
véritable  caractère  de  la  nature  humaine.  Ce 
n'est  pas  une  moindre  erreur  de  déclarer  les 
hommes  entièrement  mauvais,  que  de  les  juger, 
comme  devait  se  l'imaginer  Rousseau,  entière- 
ment bons  mais  corrompus  par  le  contact  de  la 
société.  La  vérité  est  que  l'homme  offre  un 
mélange  de  bien  et  de  mal,  et  que  les  passion» 
l'emportent  fréquemment  chez  lui  sur  la  raison. 
Mais  parce  qu'il  est  un  être  moral,  l'homme  est 
fait  pour  se  soumettre  à  la  loi  du  bien.  L'ordre 
essentiel  de  sa  nature  exige  la  subordination 
régulière  des  facultés  inférieures  aux  facultés 
supérieures  et  maîtresses,  et  réclame  la  prélo- 
minance  de  la  raison  sur  les  passions.  De  même» 
dans  les  relations  de  la  vie  sociale  et  en  particu- 
lier dans  les  relations  [«olitiques,  qui  ne  sont 
qu'une  variété  de  rapports  humains,  c'est  la 
justice  et  le  bon  droit  qui  doivent  régner  et  pré- 
valoir, et  guider  les  actions  des  individus  et  des 
gouvernants.  L'usage  de  la  force  n'est  autoris<5 
et  ne  devient  légitime  que  lorsqu'il  est  conforma 
au  droit  et  à  la  justice,  et  appelé  à  leur  prêter 
son  concours  et  son  assistance. 

En  résumé,  Machiavel  a  eu  le  tort  irrémis- 
sible de  méconnaître  que  la  politique  repose 
avant  tout  sur  le  droit  qui  nait  du  devoir.  Sans 
doute  il  ne  destinait  pas  ses  écrits  aux  généra- 
tions futures,  il  ne  prévoyait  pas  l'usage  qu'elles 
allaient  en  faire.  Leur  composition  n'avait  chez 


(     125    ) 

lui  qu'un  but  purement  personnel  et  intéressé; 
mais  la  postérité  s'est  emparée  d'un  système  qui 
flattait  ses  passions  et  qui  était  en  harmonie 
avec  ses  instincts  de  perversité  et  de  malignité. 
Peuple."',  gouvernements  et  individus  s'en  sont 
inspirés  tour  à  tour  et  l'ont  fait  servir  à  la  réa- 
lisation de  leurs  intérêts  respectifs.  Certains 
faits  odieux  qui  ont  ensanglanté  à  certaines 
époques  les  pages  de  l'histoire,  témoignent  suf- 
fisamment de  l'action  déplorable  qu'ont  exercée 
ces  principes  subversifs. 

C'est  un  de  ces  cas  d'application  qui  a  attiré 
l'attention  de  M.  Damoiseaux  dans  son  travail  sur 
la  St-Barthélemy.  Après  avoir  blâmé  le  mas- 
sacre des  Huguenots  et  déclaré  qu'il  fallait  en 
honnir  les  auteurs  par  la  raison  qu'un  crinio 
d'État  et  surtout  un  crime  aussi  odieux  que 
celui-là  constitue  une  violation  injustifiable  doi! 
principes  les  plus  élémentaires  du  droit  public 
et  social,  M.  Damoiseaux  envisage  la  question  A 
un  point  de  vue  spécial.  Une  foule  d'erreurs  se 
sont  produites  sur  le  massacre  de  la  St-Barthé- 
lemy. TTne  des  principales  est  celle  qui  préteiid 
que  cet  événement  fut  prémédité.  L'orateur 
avait  pour  but  de  réfuter  celte  thèse.  II  le  fit 
en  s'appuyant  sur  les  documents  de  l'époque. 

En  premier  lieu,  toutes  les  pièces  offlcielles 
qui  nous  restent,  montrent  que  le  roi  recomman- 
dait toute  cessation  et  prohibition  des  massacres. 
D'ailleurs  les  dates  si  espacées  des  massacres 


{    126    ) 

dans  les  diflférentes  villes  prouvent  qu'ils  ont  eu 
ieu  spontanément  et  à  l'annonce  de  ce  qui 
s'était  passé  dans  d'autres  localités. 

En  second  lieu,  la  correspondance  de  Phi- 
lippe II  et  du  duc  d'Albe  montre  qu'à  l'entrevue 
de  Bayonne  aucune  conspiration  ne  fut  tramée  ; 
au  contraire  les  dispositions  do  la  Cour  sont 
très  pacifiques. 

En  troisième  lieu,  les  témoignages  des  écri- 
vains contemporains,  le  duc  d'Anjou,  le  maré- 
chal de  Cavannes  et  Marguerite  d'Anjou  sont 
d'accord  pour  rejeter  la  préméditation. 

Enfin,  les  soupçons  rapportés  par  quelques 
auteurs  protestants  ne  prouvent  rien,  vu  qu'ils 
ne  furent  pas  partagés  par  les  autres  huguenots. 
Quant  aux  cajoleries  prodiguées  par  Charles  IX 
à  Coligny,  elles  furent  la  cause  de  sa  perte  et  de 
celle  des  siens;  car,  si  Catherine  de  Médicis 
avait  voulu  se  servir  de  l'amiral,  comme  d'un 
appât  pour  attirer  les  Huguenots,  elle  ne  l'eût 
pas  fait  périr  avant  d'otrc  sure  de  son  fait. 

A  propos  du  travail  de  M  Damoiseaux,  il 
s'éleva  incidemment  un  vif  débat  relatif  à  la 
question  du  choix  du  sujet  au  point  de  vue  de  la 
mission  de  la  Société  juridique.  Il  fournit  à  l'as- 
semblée l'occasion  de  manifester  nettement  sa 
préférence  pour  la  liberté  dans  le  choix  des 
travaux,  spécialement  en  ce  qui  concerne  les 
étudiants  on  philosophie,  qui  ont  toujours  depuis 
l'origine  fait  partie  eu  boa  nombre  de  la  Société 


(     127    ) 

iuridique.  La  difficulté  relative  à  l'interprétation 
de  l'art,  l--  du  règlement  fut  d'ailleurs  tranchée, 
à  ce  point  de  vue,  dans  le  sens  le  plus  large. 

Du  domaine  de  l'Économie  politique,  du  Droit 
naturel  et  de  l'Histoire,  nous  passons  tout  d'un 
coup  à  celui  du  Droit  positif.  M.  l'abbé  Lecler 
aborda,  à  la  séance  du  2A  février,  une  question 
importante  et  qui  dans  ces  derniers  temps  a 
divisé  étrangement  et  les  auteurs  et  lajurispru- 
dence.  Depuis  une  trentaine  d'années  en  eflfet,^ 
la  question,  des  cimetières  a  donné  lieu  dans 
notre  pays  à  de  nombreuses  discussions  et  à  de 
graves  conflits.  M.  l'abbé  Lecler  nous  signala 
les  principaux  points  de  ce  débat,  en  traitant 
d'abord  de  la  discipline  ecclésiastique  on  matière 
de  sépulture,  de  ses  fondements  et  de  son  déve- 
loppement historique,  ensuite  de  la  sépulture  et 
des  cimetières  sous  nos  lois  modei^nes. 

D'après  la  législation  canonique,  conforme  en 
cela  à  toutes  les  religions  qui  ont  paru  sur  la 
terre,  la  sépulture  doit  être  considérée  comme 
un  acte  religieux,  un  acte  du  culte  public;  le 
cimetière,  par  la  bénédiction  qu'il  doit  recevoir 
de  l'autorité  compétente,  est  un  endroit  sacré. 
L'enceinte  bénie  est  ouverte  à  tous  ceux  qui 
sont  morts  dans  la  communion  de  l'Eglise  et 
qu'une  loi  spéciale,  pour  des  motifs  spéciaux, 
ne  prive  pas  de  cet  honneur. 

Ces  prescriptions,  les  catholiques  ont-ils  en- 
core le  droit  de  les    observer,    d'en    exiger 


(     128    ) 

l'observation,  sous  notre  législation  raodernu? 
M.  l'abbd  Lecler  répond  hardiment  :  oui.  I,a 
théorie  libérale  sur  ce  point  est  insoutenable. 
L'élude  attentive  des  actes  qui  décrétèrent  le 
rétablissement  du  culte  catholique  après  la  Ré 
volution,  notamment  du  concordat  et  du  décret 
de  prairial  an  XH;  la  liberté  des  cultes,  telle 
qu'elle  a  été  garantie  par  la  Constiiution  belge; 
l'interprétation  constante  et  unanime  de  ces  actes 
jusque  dans  les  derniers  temps,  —  doivent  con- 
vaincre tout  homme  impartial  et  libre  do  pré- 
jugés, que  sous  notre  législation,  la  sépulture 
doit  encore  être  considérée  comme  un  acte  es- 
sentiellement religieux  devant  s'accomplir  selon 
les  prescriptions  de  chaque  culte;  il  en  résulte 
que  dans  les  communes  où  il  existe  plusieurs 
cultes,  l'autorité  communale  doit  établir  plu- 
sieurs cimetières  confessionnels;  et  que  là,  où 
il  n'existe  qu'un  culte,  mais  en  même  temps' des 
individus  qui  y  sont  étrangers,  doivent  être 
établis  un  cimetière  confessionnel  et  un  cime- 
tière communal.  C'est  la  seule  solution  qui  soit 
de  nature  à  faire  droit  A  toutes  les  exigences 
spéciales  et  légitimes,  et  à  prévenir  ces  regret- 
tables conflits,  qui  n'ont  dt<jà  que  trop  souvent 
attristé  le  pays. 

Pour  terminer,  M.  labbé  Lecler  nous  exposa 
la  jurisprudence  adoptée  par  le  gouvernement 
actuel;  il  la  rapprocha  des  principes  susdits,  et 
l'apprécia  en  se  basant  sur  les  explications  don- 


(     129    ) 

nées  par  le  gouvernement  lui  même  à  la  Chambre 
des  représentants. 

La  défense  des  intérêts  religieux  qui  venait 
d'être  présentée  par  AL  l'abbé  Lecler  au  sujet 
des  sépultures,  rencontra  bientôt  en  la  personne 
de  M.  Alfred  De  Maret,  un  nouveau  partisan 
non  moins  convaincu,  à  propos  de  la  question 
de  V Utilité  actuelle  des  Institutions  monas- 
tiques. Il  envisagea  son  sujet  principalement 
dans  ses  rapports  avec  la  question  sociale  et  la 
question  agricole.  Les  considérations  qu'il  nous 
présenta  sur  ce  point  forment  à  cei^tains  égards, 
une  sorte  de  complément  à  un  premier  et  con- 
sciencieux travail  sur  l'intervention  de  l'État 
dans  l'améiioratiûn  de  l'industrie  agricole. 

D'abord,  dit  M.  Do  Maret,  les  ordres  religieux 
peuvent  sinon  détruire  entièrement,  au  moins 
adoucir  cette  haine  implacable  qui  existe  entre 
le  capital  et  le  travail.  Ils  peuvent  améliorer  les 
rapports  si  tendus  qui  divisent  le  patron  et 
l'ouvrier,  le  propriétaire  et  le  prolétaire,  et  réta- 
blir ainsi  la  solidarité  entre  les  grands  et  les 
petits.  Ils  constituent  à  cet  égard  un  élément  de 
paix  et  d'union,  qu'il  serait  insensé  de  mécon- 
naître et  de  vouloir  détruire. 

Ce  sont  les  moines  qui  jadis  ont  transformé 
nos  landes  incultes,  opéré  ces  grands  défriche- 
ments, formé  ces  vastes  exploitations  qui  entou- 
raient les  monastères.  Ils  sont  du  petit  nombre 
de  ceux  qui  aujourd'hui  ont  conservé  encore  les 


(    130    ) 

traditions  de  la  grande  culture.  Eh  bien,  les 
moines  qui  ont  donné  à  l'agriculture  du  moyen- 
âge,  cet  élan  superbe  que  nous  constatons,  pour- 
quoi ne  seraient-ils  plus  à  môme  d'aider  nos^ 
cultivateurs,  à  rendre  à  notre  sol  épuisé  et  sté- 
rile sa  fécondité  d'autrefois? 

Dans  une  des  séances  de  la  Société,  M.  Georges. 
De  Craene  nous  fit  jouir  d'une  agréable  petite 
diversion  aux  travaux  précédents,  et  qui  té- 
moigne en  même  temps  chez  son  auteur  d'une 
sagacité  vive  et  pénétrante.  J'appellerais  volon- 
tiers l'ensemble  des  intéressantes  considérations 
qu'il  nous  présentât  :  Le  Curnberlandisme  dé- 
voilé. M.  De  Craene  l'intitule  tout  court  :  Mon- 
sieur Cumherland. 

M.  Cumberland  lit- il  la  pensée  d'autrui  et 
justifie  t  il  ainsi  le  nom  sous  lequel  il  se  présente 
au  public?  Le  procédé  dont  il  use  est-il  capable 
de  lui  dévoiler  le  concepte  d'autrui;  en  d'autres 
termes,  est-il  possible  qu'une  pensée  nous  soit 
communiquée  par  le  simple  contact  de  l'orga- 
nisme où  elle  se  produit  avec  le  nôtre  ? 

Quelle  est  l'explication  véritable  des  phéno- 
mènes du  Cumberlandisme,  telle  qu'elle  ressort 
à  toute  évidence  de  robservation  attentive  de 
ces  phénomènes? 

De  ce  que  Cumberland  est  impuissant  à  l'égard 
de  certaines  pensées  telle  que  celle  d'une  vertu 
méconnue  ou  d'une  addition  mal  faite,  i!  appert, 
nous  dit  M.  De  Craene,  qu'il  est  impuissant  à 


(    131    ) 

lire  la  pensée.  En  eflfet,  celle-ci  se  révèle  d'après 
ses  dires,  par  un  phénomène  saisissable,  qu'elle 
produit  dans  l'organisme.  Or,  une  pensée  est 
toujours  une  pensée,  quel  que  soit  son  objet.  Dès 
lors,  chaque  pensée  devrait  être  suivie  de  ce 
phénomène,  de  cet  indice  révélateur,  comme 
chaque  cause  est  suivie  de  son  effet.  De  Bonald 
et  d'autre.9  ont  traité  des  origines  du  langage, 
parce  que  le  langage  est  une  chose  existante. 
On  peut  donc  se  demander  s'il  n'y  a  pas  d'autre 
voie  de  communication  possibles  entre  êtres 
intelligents,  et  si  les  misérables,  qui  n'ont  ni 
yeux  ni  oreilles  à  leur  service,  ne  peuvent  pas 
obtenir  de  l'organe  qui  leur  sert,  la  sensibilité 
tactile,  la  faveur  que  leur  refusent  des  organes 
absents?  La  réponse,  dit  M.  De  Craene,  nous 
l'attendons  de  deux  malheureux,  qui  auraient 
passé  leur  vie  ensemble  et  point  de  Curaberland. 

La  nature  des  pensées  qu'il  trouve,  pensées 
qui  portent  toutes  sur  quelque  objet  localisé 
dans  l'espace,  la  manière  dont  il  les  trouve,  en 
suivant  l'impulsion  d'une  main  qui  le  conduit  à 
l'objet,  tout  prouve  la  vérité  de  cette  assertion  : 
sans  le  vouloir,  sans  le  savoir,  la  personne  qui 
se  prête  à  l'expérience  fait  le  jeu  du  ïumiste. 
Cumberland  a  le  mérite  d'avoir  trouvé  un  nou- 
veau divertissement  de  société;  il  n'en  a  pas 
d'autre. 

Après  cette  petite  excursion  toute  de  circon- 
stance dans  le  domaine  de  l'agréable,  la  Société 


(    132    ) 

•ae  hâta  dd  reprendre  ses  travaux  accoutumés. 
La  matière  du  droit  commercial  maritime  offrit 
«.lors  un  premier  sujet  à  notre  attention,  à  pro- 
pos de  la  question  de  Vahordage  des  navires, 
que  traita  M.  Jean  Jans,  notre  vice- président. 
Après  avoir  en  quelques  traits  indiqué  l'impor- 
tance du  droit  commercial  maritime,  il  définit 
la  diflférence  entre  l'abordage  maritime  et  l'abor- 
dage non  maritime.  Cette  distinction  est  très 
importante  et  elle  est  basée  sur  la  nature  des 
bâtiments  qui  viennent  à  se  heurter  M.  Jans 
traita  principalement  de  l'abordage  maritime. 

Ces  accidents  de  mer  sont  très  fréquents  et 
causent  toujours  des  pertes  considérables.  Pour 
déterminer  sur  qui  retombent  ces  pertes,  il  faut 
faire  avec  le  législateur  les  distinctions  sui- 
vantes : 

Dans  ïabordage  fortuit,  occasionné  par  des 
événements  de  force  majeure,  on  appliquera  le 
principe  général  d'équité  :  res  périt  domino. 

Mais  c'est  le  cas  le  plus  rare  :  ordinairement 
on  se  trouvera  en  présence  d'un  abordage  que 
la  doctrine  désigne  sous  le  nom  de  culpeux.  Les 
dommages  sont  subis  par  le  navire  à  bord  duquel 
la  faute  a  été  commise.  Mais  la  f^^ute  p-nit  avoir 
été  commise  à  bord  des  doux  navires  :  on  répar- 
tit alors  les  pertes  d'après  la  gravité  respective 
des  manquements. 

La  nouvelle  législation  n'admet  plus  la  dis- 
tinction ancienne  concernant  Vahordage  don- 


(    133    ) 

teux  :  c'était  le  cas  où  l'on  ne  pouvait  savoir 
d'où  était  partie  la  faute  ;  chaque  navire  sup- 
portait la  moitié  des  pertes;  c'était  méconnaître 
le  principe  d'équité  que  personne  ne  doit  être^ 
présumé  en  faute  :  dans  l'espèce,  en  effet,  oa 
supposait  que  les  deux  navires  étaient  en  faute. 
Il  est  bien  plus  équitable,  dans  ce  cas,  d'appli- 
quer le  principe  général  admis  en  matière 
d'abordage  fortuit  :  c'est  ce  qu'a  fait  le  législa- 
teur de  1879. 

M.  Jans  exposa  ensuite  l'application  de  ces 
règles  au  cas  où  un  navire  est  conduit  par  un. 
remorqueur. 

Il  examina  quelques  règles  spéciales  aux  ac- 
tions qui  peuvent  résulter  d'un  abordage  et  no- 
tamment une  fin  de  non-recevoir  particulière  à 
l'action  civile  en  dommages-intérêts,  c'est  à 
dire  Vabandon  du  navire  et  du  fret. 

Il  termina  enfin  par  quelques  considérations 
sur  la  compétence  des  tribunaux  en  matière 
d'abordage. 

M.  François  Morelle,  qui  succéda  à  M.  Jans, 
entreprit  à  son  tour  de  discuter  un  point  de 
droit  civil  très  controversé  :  Les  droits  hérédi- 
taires de  Vadopté  vis-à-vis  de  Vadoptant  sont- 
ils  transmissihles  à  ses  descendants  ?  en  d'autres 
termes,  «  les  enfants  légitimes  et  les  enfants 
naturels  d'un  adopté  peuvent  ils  oui  ou  non 
venir  à  la  succession  de  l'adoptant?  « 

Ecartons  tout  d'abord,  avec  M.  Morelle,  une 


(     134    ) 

disunctioii  erronnée,  qui  a  été  faite  à  ce  propos. 
H  n'y  ^  pas  lieu  de  faire  une  différence,  comme 
le  fait  Maroadé  et  d'autres  encore,  entre  liS 
droits  que  ces  descendants  de  i'adopié  tien- 
draient de  leur  chef  et  ceux  qu'ils  auraient 
acquis  [lar  représentation.  La  représentation  en 
effet  ne  crée  pas  des  droits;  elle  règle  simple- 
ment le  mode  de  les  exercer. 

Cela  posé,  la  question  unique  à  résoudre  est 
celle  ci  :  «  Les  descendants  de  l'adopté  sont-ils 
les  héritiers  de  l'adoptant?  Nulle  part  l'on  ne 
rencontre  de  vocation  explicite.  Toutefois,  re- 
marque M.  Morelle,  l'on  aurait  mauvaise  grâce 
de  refuser  à  ces  descendants  les  droits  hérédi- 
taires, si  on  leur  étend  les  rapports  lictits  de 
parenté  et  de  filiation  établis  entre  l'adoptant  et 
l'adopté.  Cette  extension  existe  t  elle  dans  la  loi  ? 
Bref,  comme  dit  Merlin,  "  les  enfants  de  l'adopté 
sont-ils  les  petits-fils  civils  de  l'adoptant  i  ^  Tout 
est  là. 

Et  tout  d'abord,  il  faut  écarter  la  tradition,  le 
législateur  ayant  moditié  jusqu'à  huit  fois  ses 
propres  conceptions  sur  ce  point  et  s'étant  de 
plus  séparé  du  système  des  législations  anté- 
rieures. L'ancien  principe  :  adoptio  imitatur 
naturam,  n'a  plus  été  consacré  par  le  Code 
civil  de  1804. 

Quant  aux  discussions,  elles  sont  muettes  sur 
le  point  à  examiner.  C'est  donc  dans  les  textes 
et  dans  les  principes  du  Code  civil  que  l'eu  doit 
trouver  les  éléments  de  la  controverse. 


(    135    ) 

On  a  cherché  à  prouver  qu'aux  articles  347, 
348,  351,  352,  le  Code  civil  avait  établi  entre 
l'adoptant  et  les  descendants  de  l'adopté  des 
relations  qui  impliquaient  la  parenté,  mais 
vainement.  Tout  au  contraire,  il  y  a  des  disposi- 
tions de  la  loi  qui  ne  sauraient  s'expliquer,  si  le 
législateur  avait  eu  en  vue  de  faire  participer 
les  enfants  de  l'adopté  à  la  parenté  civile  de 
leur  auteur. 

En  présence  de  cet  oubli  manifeste  de  la  loi, 
que  faut-il  décider?  L'unique  solution  rationnelle, 
pense  M.  Morelle,  ne  peut  se  trouver  que  dans 
les  principes  généraux  du  droit.  L'adoption  est 
un  régime  exceptionnel,  elle  crée  une  fiction. 
On  ne  peut  donc  en  aucune  façon  l'étendre,  car 
les  principes  de  cette  institution  n'imposent  pas 
l'hérédité  du  régime  juridique  qui  la  constitue. 

Il  y  a  donc  lieu  de  rentrer  dans  le  droit  com- 
mun qui  est  la  succeptibilité  exclusive  des  héri- 
tiers naturels  où  des  successeurs  irréguliers  de 
l'adoptant. 

Il  me  tarde  beaucoup,  Messieurs,  de  vous 
parler  d'un  travail  très  apprécié  et  fort  intéres- 
sant que  nous  lui  M  Eugène  Standaert  sous  le 
litre  :  Du  maintien  de  l'acte  d'accusation  en 
cour  d'assises.  Je  regrette  de  ne  pouvoir  vous 
le  présenter  sous  la  forme  originale  et  ph  ine  de 
charmes  qu'il  avait  su  lui  donner. 

On  poursuit  beaucoup  de  toute  part,  la  sup- 
jiression  de  rc;cte  d'accusation  eu  cour  d'assises. 


(    136    ) 

Les  arguments  en  faveur  de  cette  suppression 
ont  été  admirablement  reproduits,  à  côté  d'argu- 
ments neufs  rt  originaux,  dans  une  savante  et 
remarquable  étude  de  M.  le  professeur  Van  den 
Heuvel  :  De  la  réforme  de  la  procédure  devant 
la  cour  d'assises.  M.  Standaert  s'était  proposé 
de  rencontrer  cette  étude. 

Pourquoi  aitaquet-on  l'acte  d'accusation?  On 
lui  reproche  d'être  contraire  aux  principes  gé- 
néraux de  la  procédure,  d'ouvrir  le  cliarap  à  une  ■ 
foule  de  dangers  et  de  constituer  un  piivilège 
injuste  en  faveur  du  ministère  public.  Ces  griefs 
sont-ils  fondés? 

M.  Standaert  ne  le  pense  pas.  En  ce  qui  con- 
cerne le  plus  grand  leproche  qu'on  oppose  à 
l'acte  d'accusation,  celui  do  constituer  un  abus 
et  un  privilège  injuste  pour  le  ministère  public, 
M.  Standaert  répond  hardiment  :  Si  l'acio  d'accu- 
sation donne  lieu  à  des  abus,  supprimez  ceux  ci 
et  laissez  celui-là  qui  n'en  peut  mai?,  et  dites  aux 
magistrats  qu'ils  fassent  un  récit  et  non  un  ré- 
quisitoire! Il  va  même  plus  loin  et  demande  le 
maintien  avec  ces  soi-disant  abus,  parce  que 
loin  de  constituer  un  privilège  pour  le  ministère 
public,  ils  sont  tout  bénétice  pour  la  défense. 
Le  ministère  public  en  effet  dévoile  sa  tactique, 
son  système;  plus  l'acte  d'accusation  est  sévère 
et  développé,  plus  l'avocat  s'en  réjouit,  parce 
qu'il  peut  se  préparer  en  silence,  élaborer  sa 
réfutation   pour   confondre    l'accusation.  Voilà 


(    137    ) 

pourquoi  au  nom  de  la  défense  M.  Standaert 
réclame  le  mainiien  de  l'acte  d'accusation. 

D'ailleurs,  ajoute-t-il,  l'acte  d'accusation  est 
un  exposé  nécessaire  au  début  de  la  procédure 
en  Cour  d'assises  pour  l'intelligence  du  jury, 
pour  préparer  l'audition  des  témoins.  L'argu- 
ment tiré  de  ce  qui  se  passe  au  tribunal  civil  est 
inadmissible.  L'orateur  le  rejette,  de  même  que 
le  système  anglais  et  le  système  allemand.  Il 
termine  enfin  par  indiquer  deux  réformes  : 
L  Défense  d'imprimer  l'acte  d'accu  ■talion  et  de 
le  distribuer  au  jury;  IL  Prohibition  faite  à  la 
presse  de  le  reproduire  avant  la  fin  des  débats. 

L'ordre  du  jour  de  la  dernière  séance  portait 
encore  la  mention  d'une  thèse  de  M.  Cornille'de 
Thier,  intitulée  :  Bu  droit  qu'ont  les  étudiants 
de  renoncer  à  leur  quartier.  La  question  toute 
pratique,  qu'il  se  proposait  de  traiter,  promettait 
d'intéresser.  Le  manque  de  temps  ne  lui  permit 
pas  d'y  donner  suite.  Un  sujet  plus  impérieux 
réclamait  exclusivement  désormais  notre  atten- 
tion et  notre  étude ,  et  mit  inopinément  fin  à 
l'ardeur  laborieuse  de  notre  Société. 

Tel  fut,  Messieurs,  l'ensemble  des  travaux, 
qui  remplirent  nos  séances  de  cette  année.  «  Je 
voudrais,  disait  Mgr  Namèche  en  188'\je  vou- 
drais voir  celte  étude  du  droit  prendre  un  peu 
plus  de  place  dans  le  travail  libre  de  nos  étu- 
diants, dans  l'emploi  de  ces  heures  que  l'on 
dérobe  à  sa  tâche  quotidienne  et  obligée,  pour- 


(     138    ) 

15e  livrer  A,  une  occupation  de  son  choix  ei  ré- 
pondant aux  aspirations  de  son  propre  esprit. 
Pourquoi  n'avons  nous  pas  une  Société  de  Droit 
comme  nous  avons  des  Sociétés  de  Médecine,  de 
Littérature,  de  Science?  L'histoire  du  droit, 
l'étude  comparée  des  législations,  le  droit  public, 
le  droit  criminel,  l'économie  sociale,  ne  goni  ce 
pas  là  des  matières  éminemment  intéressantes, 
des  sources  d'une  fécondité  inépuisable?  Ce  vœu 
j'en  confie  la  réalisation  à  tous  ces  jeunes  gens 
distingué.s  et  laborieux,  que  grâce  à  Dieu,  la 
Faculté  de  Droit  compte  si  nombreux  en  sou 
sein.  "  Ces  paroles  furent  entendues,  elles  trou- 
vèrent écho  daus  un  certain  nombre  de  cœurs 
généreux  et  travailleurs  La  Société  juridique 
ne  tarda  pas  à  être  fondée!...  Aujourd'hui  elle 
compte  cinq  ans  d'existence  prospère!  Il  dépend 
de  voi;s,  Messieurs,  que  la  sixième  le  soit  aussi! 


SOCIÉTÉ  LITTERAIRE 
de  1  Université  catholique  de  Louvain. 


Présidents  d'honneur,  Mgr  Namèche,  recteur 
ëmérite,  et  Mgr  Pieraerts,  recteur  de  l'Uni- 
versité. 

Commission  directrice. 

Président,  M.  F.  Lefebvre,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres. 

!'•  Vice  Président,  M.  L.  de  Monge,  professeur 
ti  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres. 

t^  Vice  Président,  M.  E.  Dijon,  étudiant  en  droit. 

Secrétaire,  M.  G.  Vanden  Gheyn,  étudiant  en 
théologie. 

Trésorier,  M.  Do  Graene,  étudiant  en  philoso- 
phie et  lettres. 

Bibliothécaire,  M.  E.  Gilbert,  étudiant  en  droit. 

Membre,  M.  D.  Mercier,  professeur  à  la  Faculté 
de  théologie. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  LIT- 
TÉRAIRE de  runiversité  catholique 
de  Louvain,  pendant  1  année  acadé- 
mique 1884-1885,  fait  au  nom  de  la 
Commission  directrice  '0  par  1  abbé 
G.  VAN  DEN  GHEYN,  secrétaire. 

Messieurs, 

Lorsqu'au  retour  de  ses  voyages,  le  touriste 
reporte  sa  pensée  sur  les  merveilles  qui  se  sont 
déroulées  à  ses  regards,  ei  sur  les  inciJents  qui 
ont  marqué  ses  pas,  n'esl-il  pas  vrai  qu'il  éprouve- 
en  y  songeant  un  charme  nouveau,  et  que  le 
temps  qui  a  fui,  lui  semble  revenir  ramonant 
avec  lui  les  joies  et  les  plaisirs  passés?  Ainsi  je 
me  plais  à  croire  qu'en  vous  montrant  la  route 
que  nous  venons  de  parcourir  dans  le  domaine 
de  la  littérature  et  de  la  science,  je  pourrai  évo- 
quer quelque  agréable  souvenir  et  peut  être,  au 
seul  titre  de  vos  travaux,  réveiller  les  satisfac- 
tions qu'ils  vous  ont  procurées. 


(1)  l.a  commission  élail  composée  comme  suit  : 

M.  le  professeur  F.  M.  E.  LeTcbyre,  président;  M.  le  professeur 
L.  (io.  Monpe,  !•  vice-prcsi.leiil.  M.  E.  SUDdaert.  V  vice-président;. 
M.  G.  Van  denGbeyn,  secrelairc  ;  M.  E.  Dijoo,  trésorier;  M.  E.  Gik 
bert,  bibliolbécairc;  M.  lejirofesseur  Mercier,  membre. 


(    141    ) 

S'il  est  vrai  que  la  variété  a  l'éternel  don  de 
plaire,  sans  aucun  doute  l'année  1884-1885  aura 
loin  de  vous  chassé  l'ennui,  qu'on  dit  être  né  de 
l'uniformité;  car  cette  année  a  amené  des  clian- 
gements  d'une  réelle  importance. 

En  revenant  à  des  traditions,  tombées  jadis  en 
désuétude,  la  Société  Littéraire  a  vu  de  rechef 
les  membres  assistants  se  joindre  à  ceux  qui 
doivent  à  leur  ardeur  au  travail  —  ou  peut-être 
au  zèle  de  leurs  devanciers — le  titre  de  membres 
actifs.  Les  membres  assistants  ont-ils  réalisé 
toutes  les  espérances  qu'on  avait  fondées  sur 
eux?  je  n'oserais  l'alïîrmer.  Assurément  c'est  le 
premier  pas  qui  coûte;  mais,  à  mon  sens,  une 
étude  plus  approfondie  de  la  valeur  étymolo- 
gique du  nom  qu'ils  portent,  leur  apprendrait  et 
nos  désirs  et  leurs  devoirs. 

Cependant  pour  rendre  l'assistance  aux  réu- 
nions facile  et  agréable,  la  commission  directrice 
avait  cru  répondre  aux  vœux  de  tous,  en  choi- 
sissant pour  les  séances  une  heure  plus  favo- 
rable; et,  s'inspirant  de  la  devise  Utile  dulci, 
elle  a  renoncé  à  la  généreuse  hospitalité  que 
vous  offrait.  Messieurs,  depuis  une  douzaine 
d'années,  au  collège  du  Pape,  M.  le  professeur 
■lacops,  pour  vous  rassembler  dans  un  local  plus 
spacieux,  et  dont  l'élégance  et  le  confort  auraient 
pu  offrir  un  nouvel  attrait. 

Cette  dernière  moJiflcation  surtout  nous  a 
permis  do  poursuivre  plus  efficacement  la  réor- 


(    142    ) 

ganisation  du  cabinet  de  le-^ture.  Tous  les  ob 
stades  qui  en  rendaient  l'accès  difficile  ont  été 
écartés.  Aussi  l'intérêt,  que  déjà  il  présentait, 
s'est-il  considérablement  accru  par  les  nouvelles 
revues  qui  se  sont  «joutées  aux  anciennes  et  par 
l'abonnement  à  quatre  journaux  quotidiens 

Desjournaux  à  la  Société  Littéraire,  dira  t  on? 
Mais  sans  doute;  car  le  journaliste  peut  être  à  la 
fois  littérateur,  comme  l'a  prouvé  M.  Gilbert 
dans  son  Elude  sur  Beslay. 

Ancien  rédacteur  en  chef  du  journal  parisien 
Le  Français.  François  Beslay,  que  trop  tôt 
héla^,  la  mort  vint  enlever  à  la  Franco  et  à 
l'Église,  fut  un  journaliste  consommé,  un  littéra- 
teur de  mérite,  un  économiste  distingué.  Intré- 
pide cliampion  de  la  cause  catholique  et  conser- 
vatrice, il  eut  dés  ses  débuts  à  soutenir  la  grande 
lutte  du  bien  contre  la  révolution  triomphante 
et  athée.  Seule  la  vérité  eut  assoz  d'attraiis  pour 
cette  âme  franche  ot  loyale,  et  à  sa  défense,  il 
consacra  son  temps,  ses  talents,  sa  plume  et 
sa  vie. 

Admirateur  sincère  de  sa  patrie,  il  sut,  pendant 
l'année  terrible  et  néfaste  de  1870,  lui  prouver 
un  amour  ardent,  mais  éclairé.  Aux  qualités  du 
cœur,  se  joignaient  celles  d'un  esprit  clair  et 
juste,  capable  d'embrasser  la  situation  d'un  seul 
coup  d'œil,  et  de  la  juger  impartialement.  Son 
style  était  vif,  net,  original,  incisif,  et  dans  ses 
pages,  l'ironie  coudoyait  le  plus  aimable  enjoué- 


(     143    ) 

ment.  Les  loisirs  que  lui  laissait  la  politique,  ii 
les  employa  à  composer  plusieurs  ouvrages,  et 
un  grand  nombre  d'articles  publiés  dans  la 
Revue  contemporaine  et  dans  le  Correspoyidant . 
Beslay  s'y  révéla  comme  littérateur,  sinon  de  la 
plus  haute  envergure,  du  moins  d'un  réel  talent. 

Ses  aptitudes  vraiment  universelles  lui  ont 
fait  aborder  presque  tous  les  genres  et  y  réussir. 
Il  sut  à  son  heure,  être  romancier  et  écrire  la 
nouvelle  ;  historien  de  mérite  et  critique  sérieux, 
il  fut  en  même  temps  philosophe  et  moraliste. 

François  Beslay  nous  apparaît  enfin  sous  un 
troisième  aspect  celui  d'économiste,  et  l'on  sait 
comment  le  célèbre  congrès  de  Malines  sut  ap- 
précier ses  talents.  Ami  véritable  et  éclairé  de 
l'ouvrier,  il  s'imposa  la  tâche  de  détruire  en  lui 
les  aspirations  mauvaises,  en  lui  faisant  chercher 
le  vrai  remède  à  ses  maux  et  à  ses  douleurs  dans 
l'amour  du  travail  et  l'attachement  à  la  foi  chré- 
tienne. Ses  vues  étaient  justes  et  droites,  mais 
le  mal  est  profonJ,  et  dans  la  situation  que  nous- 
fait  le  malheur  des  temps,  les  moyens  pra- 
tiques qu'il  préconisait  manquaient  peut-être 
d'opportunité. 

Restant  dans  le  domaine  de  la  Littérature, 
M.  Lambrechts  nous  a  fait  juger  Octave  Feuillet 
par  l'analyse  de  ses  œuvres.  C'est  aux  Scènes  é* 
Comédies  et  aux  Comédies  et  Proverbes  qu'il  a 
consacré  la  première  partie  de  son  étude.  A  son 
avis,  le  but  principal  que  se  propose  le  charmant 

9 


(    144    ) 

écrivain,  c'est  de  peindre  des  caractères  de 
femmes,  et  comme  le  disait  M.  Lambrecbts  : 
«s'il  est  possible  de  relever  quelques  lacunes 
dans  les  caractères  isolés,  certes  la  réunion  des 
divers  caractères,  si  variés  «Inns  certaines  notes, 
si  ressemblants  pour  certaines  autres,  accuse  en 
Octave  Feuillet,  une  connaissance  profonde  du 
cœur  humain  et  un  talent  d'observation  bien 
délicat.  " 

Ce  sont  les  romans  qui  ont  fait  l'objet  de  la 
seconde  partie  du  travail.  Ont-ils  ou  non  subi 
l'influence  des  événements  politiques?  Telle  est  la 
question  quia  surtout  préot-cupé  M.  Lambrechts. 
Il  y  a  répondu  afflrmativement,  mais  non  sans 
quelque  restriction;  car  pour  se  prononcer  en 
connaissance  de  cause,  il  faudra  attendre  le 
moment  où  certaines  époques  de  la  vie  privée 
«le  l'écrivain  appartiendront  à  la  critique. 

Dans  une  autre  de  nos  réunions,  notre  con- 
Irère  s'est  plu  à  comparer  Hernani  de  V.  Hugo 
à  Britannicus  de  J.  Racine.  La  donnée  des  deux 
tragédies  étant  la  même,  il  semblait  qu'un  paral- 
lèle devenait  possible,  et  devait  établir  lequel 
des  deux  poètes  l'emportait  dans  la  joute  litté- 
raire. M.  Lambrechts  n'eut  pas  de  peine  à  se 
décider.  Racine  obtint  la  palme,  et  V.  Hugo  fut 
môme  jugé  à  sou  tribunal  avec  rigueur.  Peut- 
«''tre,  Messieurs,  n'avons  nous  pas  tous  souscrit 
aux  sévérités  du  conférencier  :  la  discussion 
qu'a  soulevé  ce  travail  donnerait  lieu  de  le  croire. 


(     145    ) 

D'ailleurs,  n'est-ce  pas  ici  le  cas  de  rappeler 
l'adage  si  banal  :  de  gustihus  non  disputandum  ? 

Car  qui  fera  s'accorder  entre  eux  les  amis  du 
beau?  Qui  mettra  fin  à  cette  querelle  qui,  plus 
longue  et  plus  ardente  que  la  guerre  de  cent  ans, 
semble  devoir  se  perpétuer  longtemps  encore  ? 
La  théorie  d'Alfred  To'nnellé,  que  M.  Van  Hove 
nous  a  exposée,  sans  toutefois  prétendre  la  jus- 
tifier dans  tous  ses  détails,  aurait-elle  cet  avan- 
tage sur  celles  qui  l'ont  précédée  ? 

S'occupant  avant  tout  du  langage  dont  il  re- 
cherche l'origine,  Alfred  Tonnelle  pose  ces  deux 
lois  fondamentales  : 

"  L'esprit  d„^  l'homme  est  assujetii  â  se  servir 
de  la  matière  daus  tous  ses  dévelo[)pements  et 
dans  toutes  ses  manifestations.  —  La  matière  a 
pour  fonction  ei  pour  rôle  unique  de  manifester 
ei  de  servir  l'esprit,  qui  ne  peut  se  passer  d'elle.  - 

Chercher  l'esprit  dans  la  lettre  et  l'idée  dans 
le  signe,  c'est  toute  la  théorie  de  l'art.  «  Les  arts, 
■continue  le  jeune  écrivain,  sont  des  langues; 
leurs  éléments,  c'est  à  dire  les  sons,  les  formes, 
les  couleurs,  sont  des  signes  d'idées.  Tout  est  là. 
Il  ne  faut  pas  oublier  que  tout  dans  l'art  est 
signe  et  jamais  objet  vu.  «  Et  passant  aux  diffé- 
rentes formes  sous  lesquelles  l'art  nous  appa- 
raît, il  applique  ses  principes  successivement  à 
la  peinture,  à  la  sculpture  et  à  la  musique.  Dan.'- 
la  musique  surtout  on  comprend  mieux,  que  les 
sons  ne  soient  pas  autre  chose  que  des  signes. 


(    1-id   ) 

puisque  d'avance,  ils  ne  sont  rien  en  eux-mêmes. 

C'est  encore  de  la  musique,  Messieurs,  que  j'ai 
eu  l'honneur  de  vous  entretenir,  mais  cette  fois 
à  un  point  de  vue  différent,  en  essayant  de  vous 
retracer  l'histoire  de  la  musique  religieuse 
pendant  les  premiers  siècles  de  V Eglise.  A  titre 
d'introduction,  nous  nous  sommes  occupés  du 
chant  sacré  chez  les  Juifs,  et  nous  vous  en  avons 
fait  remarquer  le  caractère  éminemment  reli- 
gieux. L'Ecriture  Sainte,  en  effet,  nous  rappelle 
à  ce  propos  les  ordonnances  de  David  sur  le 
choix  des  chantres,  la  haute  idée  que  se  faisait 
le  peuple  do  cette  importante  fonction,  et  la 
place  prépondérante  qu'occupait  la  musique 
dans  les  cérémonies  religieuses  et  les  solennités 
juives. 

Nous  avons  ensuite  écouté  les  chants  des  pre- 
miers chrétiens,  qui,  après  avoir  appris  des 
Juifs  à  célébrer  les  louanges  du  Seigneur,  ont 
continué,  après  la  chute  de  la  Synagogue,  à 
répéter  dans  leurs  églises  les  psaumes  du  i*oi- 
prophèie.  Bien  loin  donc  d'avoir  une  origine 
païenne,  comme  d'aucuns  le  prétendent,  les 
chants  de  nos  pères  dans  la  foi  ont  toujours  été 
empreints  d'un  cachet  divin.  Plus  tard  ils 
surent,  au  témoignage  de  TeriuUien,  en  compo- 
sant eux-mêmes  des  hymnes  nouveaux,  augmen- 
ter leur  répertoire.  Bientôt  aussi  les  simples 
tidèks  furent  privés  de  l'honneur  de  chanter  à 
l'église,  et  différents  Conciles,  en  déterminant 


(     117     ) 

les  fonctions  de  chantres,  donnèrent  lieu  à  la 
fondation  d'écoles  de  chant,  connues  sous  le  nom 
d'orphanot7'oplna.  Mais  c'est  à  S.  Ambroise  que 
revient  l'honneur  d'avoir  le  premier  organisé  la 
musique  chrétienne.  En  étudiant  sa  réforme, 
nous  avons  cru  pouvoir  la  réduire  aux  points 
suivants  : 

S.  Ambroise  a  tenu  la  main  à  une  excellente 
exécution  du  chant  dans  son  église  de  Milan;  il 
y  a  introduit  une  certaine  manière  de  psalmo- 
dier, empruntée  à  l'Orient;  enfin  il  a  donné  une 
grande  impulsion  à  l'hymnodie  et  en  a  fourni 
des  modèles.  En  terminant,  nous  avons  jeté  un 
coup  d'œil  rapide  sur  l'Orient  où  nous  avons 
trouvé  la  musique  religieuse  dans  un  état  dé- 
plorable. 

Si  l'on  peut  se  demander,  quelle  influence 
exerce  sur  nous  le  beau— quel  que  soit  d'ailleurs 
son  mode  d'expression  —  n'y  at-il  pas  la  ques- 
tion philosophique  préalable  :  «  Comment  nos 
sens  perçoivent-ils  ce  qui  est  beau?  "  C'est  le 
problème  qu'a  résolu  M.  Fontaine,  dans  son 
étude  sur  la  nature  de  la  sensation 

A  rencontre  du  Positivisme,  qui  ne  voit  dans 
la  sensation  qu'un  ébranlement  nerveux  envi- 
sagé sous  un  aspect  particulier,  vu  par  le  dedans, 
comme  ils  disent,  le  conférencier  s'est  attaché  à 
démontrer  que,  dans  la  sensation  il  y  a  autre/ 
chose  que  le  déploiement  des  forces  physico- 
chimiques :  une  substance  distincte  de  la  ma- 


(     N8    ) 

tière,  constitue,  par  son  union  substantielle  ave<r 
l'organisme,  le  moi  sensiiif  ei  l'activité,  que  ce 
moi  manifeste  en  ses  sensations,  a  sa  source  non 
au  dehors,  mais  dans  la  sub^:tance  même  do 
l'être  sentant. 

Mais  le  moi,  comment  sent-il?  C'est  un  ébranle- 
ment nerveux,  dit  le  physiologiste,  qui  est  causo 
de  la  sensation.  Fort  bien  I  Et  cet  ébranlement, 
est-ce  une  simple  modiflcaiicn  physique?  Evi- 
demment non,  car  en  dehors  même  de  toute 
intervention  du  principe  sensitif  il  oflfre  un 
caractère  particulier  qu'il  tient  de  la  vitalité  de 
l'organe. 

C'est  la  vie  qui  permet  au  mouvement  méca- 
nique, transmis  directement  ou  à  travers  un 
milieu,  d'être  perçu  dans  la  sensation.  La  sen- 
sation suppose  donc  une  réaction  vitale  et  à  cj 
titre  elle  est  active;  bien  plus,  comme  l'impression 
déterminée  dans  les  orjranes  n'est  pas  connue 
par  le  principe  sonsilit  comme  si  elle  restait 
totalement  distincte  de  la  faculté,  la  sensation 
n'est  en  détiniiive  qu'une  manière  d'être  de  la 
faculté,  comme  l'accident  est  une  manière  d'être 
do  la  substance. 

Si  l'on  recherche  dans  quelle  partie  des  or- 
ganes la  sensation  s'accomplit,  doit-on  avec  1^ 
plupart  des  physiologistes  défendre  l'opinion 
qu'elle  a  lieu  dans  les  ceiitres,  parce  qu'elle  ne 
se  produit  que  si  l'ébranlement  nerveux  csi 
transmis  jusqu'au  cerveau?  M.  Fontaine  trouve 


(     149    ) 

celle  conclusion  exagérée.  Tout  au  plus  est- on 
en  droit  de  conclure  que  l'action  des  centres  est 
nécessaire  aussi  bien  que  celle  des  extrémités. 
D'oii  naissent  d'ailleurs  certaines  illusions  qui 
semblent  à  premier  vue  renverser  la  théorie 
scolastique?  Elles  sont  dues  uuiquement  à  une 
association  d'images  sensibles,  produite  dans  les 
centres  par  les  mouvements  réflexes.  Ainsi  en 
est-il  chez  les  amputés;  l'image  qui  situait  pri- 
mitivement la  sensation  dans  le  membre  intact, 
à  l'endroit  où  elle  se  produisait  en  réalité, 
persiste,  et  après  la  perte  de  leur  membre,  ils 
continuent  à  juger  comme  ils  jugaient  à  l'état 
normal. 

Reste  encore  à  savoir  si  nos  sensations  ont 
une  valeur  objective.  Écoutons  la  réponse  : 

«  Entre  les  cas  dit  M.  Fontaine  où  la  conscience 
atteste  que  la  cause  de  la  sensation  est  inté- 
rieure et  ceux  où  nous  affirmons  qu'elle  e.st 
extérieure,  il  y  a  une  différence  très  saisissable. 
Or,  cette  différence  ne  peut  s'expliquer  que  .^i 
nous  percevons  réellement  l'objet,  en  tant  qu'il 
est  en  dehors  de  nous.  " 

Mais,  dira-t-on,  les  hallucinations  ne  vont-elles 
pas  directement  à  rencontre  de  cette  thèse? 
L'objection  aurait  sa  valeur,  si  les  phénomènes 
hallucinatoires  pouvaient  s'identitier  avec  les 
actes  de  perception.  Or,  l'hallucination  n'est 
autre  chose  qu'un  état  d'irritation  opiniâtre  des 
centres  nerveux,  au  point  que  l'excitation  venue 


(     150    ) 

du  dehors  no  peut  plus  corriger  l'action  des 
centres,  ni  réprimer  le  mouvement  excessif  qui 
s'y  détermine. 

Quittons,  si  vous  le  voulez  bien,  ces  sommets 
élevés  de  la  philosophie  et  rentrons  dans  la  vie 
pratique,  où  nous  appelle  l'étude  de  M.  De 
Groote  sur  Edmond  Picard.  Pamphlétaire  mor- 
dant et  railleur  dans  les  journaux,  artiste  éna- 
mouré du  beau  dans  ses  fragments  d'arts,  c'est 
encore  et  surtout  comme  juriste  distingué  que 
nous  a  été  présenté  l'auteur  des  Scènes  judi- 
ciaires. 

La  lecture  de  ces  scènes,  disait  notre  confrère, 
laisse  une  impression  bien  étrange,  mêlée  d'en- 
thousiasme et  de  scepticisme  :  d'enthousiasme, 
parce  que  partout  on  sent  une  telle  foi  dans  le 
droit,  une  tol'e  passion  pour  le  barreau,  que, 
maigre  soi,  on  s'en  éprend;  — de  scepticisme, 
parce  que  l'auteur  ne  remonte  pas  au  principe, 
et  derrière  le  droit  tangible,  derrière  l'étude 
juridique,  il  y  a  quelque  chose  dont  il  doute  :  la 
justice  et  le  droit  divins,  sans  lesquels  lo  droit 
humain  manque  de  base  et  s'écroule. 

Reprenant  l'analyse  des  œuvres  de  M.  Picard, 
M.  De  Groote  expose  la  solution  qu'il  trouve, 
dans  le  Paradoxe  sur  lavocat,  à  plusieurs 
questions  parallèles  :  Comment  peut-on  avec  la 
mc-me  conviction  soutenir  deux  thèses  con- 
traires? Quelle  est  la  mission  du  droit?  Quelles 
sont  les  qualités  nécessaires  à  cette  mission? 


(    151    ) 

Quel  est  le  rôle  du  stage  dans  le  barreau?  Le 
conférencier  admet  et  défend  les  idées  du  maître; 
il  croit  ne  devoir  s'en  séparer  que  sur  un  point  : 
celui  de  savoir  si  oui  ou  non  la  jeune  génération 
est  la  génération  des  minces. 

Dans  la  Forge  Roussel,  l'éraincnt  juriste  ex- 
pose le  fondement  du  droit  qu'il  dit  être  »  la  lutte 
»  du  bien-être  humain  contre  les  forces  con- 
«  traires  de  la  nature;  l'expression  codifiée  de 
y  l'insurrection  de  l'homme  contre  ses  passions.» 

Cette  théorie  n'a  qu'un  défaut,  celui  d'oublier 
que  le  droit  n'est  la  résistance  contre  nos  pen- 
chants que  par  suite  de  la  chute  originelle,  qui, 
bouleversant  notre  nature,  a  rompu  l'équilibre 
entre  les  tendances  de  l'homme  et  les  règles 
supérieures  qui  les  devaient  guider. 

lûcomplète  encore  est  la  démonstration  que 
donne  V Amiral  de  l'urgence  qu'il  y  a  à  s'occuper 
de  la  législation  ouvrière.  Sans  doute,  la  vie  du 
marin,  telle  que  nous  la  décrit  M.  Picard,  est 
pleine  de  privations;  mais  n'at-elle  pas  d'ail- 
leurs ses  joies  et  ses  douceurs?  Personne  ne 
niera  que  les  devoirs  du  matelot  sont  pénibles, 
mais  ne  faut-il  pas  étendre  cette  peine  à  toutes 
les  professions,  à  la  société  entière?  Suffit-il  donc 
de  consacrer  par  la  loi  les  droits  de  l'ouvrier 
pour  adoucir  son  sort,  assurer  son  bonheur  et 
le  sauvegarder  contre  les  abus  provenant  de, 
l'avidité  des  classes  dirigeantes,  qui  l'exploitent 
à  leur  profit,  et  de  la  rapacité  des  intermédiaires 


(     152    ) 

qui  caressent  ses  défauts  pour  sucer  sa  paie? 

C'est  plus  loin  qu'il  faut  aller,  ei  rétabli''  en  bas 
le  respect,  en  haut  la  chai  ilé  1 

Dans  son  dernier  ouvrage,  qui  a  nom  :  Mon 
oncle  le  jurisconsulte,  M.  Picard  traite  de  l'en- 
seignement du  droif,  qu'il  voudrait  voir  don- 
ner non  plus  par  les  théories  seules,  mais  par  la 
pratique  aussi. 

Cette  innovation,  à  coup  sur,  serait  d'une 
réelle  ntilit(^,  mais  ne  viendrait-elle  pas  se  heur- 
ter à  mille  obstacles  et  à  do  sérieuses  difïi  niltt^s? 

M.  De  Groo'e,  en  terminant,  considère  les 
Scènes  au  point  de  vue  littéraire,  et  ne  peut 
se  défendre  (l'une  vériiablf  admiration.  "La  mise 
en  scène,  dit  il,  majestueuse,  mais  simplf>,  los 
charmes  du  style,  un  rendu  admirable  de 
l'homme  et  de  la  naïu'e,  des  échappées  pro- 
fondes vers  les  régions  supérieures  de  l'art  et 
l'humanité,  et  pour  nous  spécialement,  cette  vie 
de  la  patrie,  contribuent  à  rendre  cette  impres- 
sion plus  saisissante." 

Après  avoir  entendu  développer  ces  principes 
généraux  du  Droit,  nous  sommes  entrés  avec 
MM.  Dijon  et  Standaert  dans  quelques  questions 
spéciales.  Dans  une  étude  surle  Partage  forcé  des 
«MCCc'Mions, M.  Dijon  défendit  avec  vigueur  le  droit 
détester  qui  se  basesur ledroiidepropiiété.Sijo 
puis  détruire  ma  chose,  a  plus  forte  raison  puis- 
je  la  laisser  à  autrui.  I.a  liberté  testamentaire 
se  recommande  par  des  avantages  sérieux  au 


(    153   ) 

jioint  de  vue  de  l'équité  d'abord  :  —  Le  père  est 
maitre  de  ce  qu'il  possède  :  ses  bienfaits  ne 
peuvenilui  créer  une  nouvelle  obligation,  celle 
de  laisser  ses  biens  par  parts  égales  à  ses  en- 
fants; —  au  point  de  vue  moral  ensuite  :  car 
priver  le  père  du  droit  de  déshériter  ses  enîarjt>!, 
c'est  lui  enlever  la  principale  garantie  de  sou 
autorité.  Le  partage  forcé  d'ailleurs  n'a-t-il  pt^s 
comme  suites  inévitables  les  mariages  d'araert 
et  la  décroissance  de  la  population?  Ne  produit- 
il  pas  la  division,  n'est-il  pas  une  cause  d'inter- 
minables querelles  et,  par  la  vente  de  la  maison 
paternelle  foyer  des  traditions  de  famille,  ne 
relâche-t-il  pas  les  liens  d'amitié  entre  parents? 
Enlin  au  point  de  vue  social,  le  partage  forcé 
rend  impossible  le  patronage,  qui  se  perpétue 
dans  la  famille,  car  un  jour  vient  et  la  pro- 
priété maîtresse  est  ou  vendue,  ou  partagée. 

Une  deuxième  question  fut  agitée  devant  nous. 
Faut-il,  comme  le  veulent  aujourd'hui  certains 
juristes,  dont  le  nom  et  la  science  sembleraient 
assurer  le  succès  de  cette  thèse,  faut-il  dans  les 
causes  criminelles  supprimer  l'acte  d'accusation  ? 
Ennemi  déclaré  de  la  révision,  M.  Standacri, 
dans  ses  déboires  du  stagiaire,  se  place  résolu- 
ment du  côté  des  conservateurs  et  demande  le 
maintien  pur  et  simple. 

Il  est  à  regretter  que  nous  n'ayons  pu  entendre 
que  la  première  partie  de  cette  étude,  oti  sont 
décrits  en  quelques  traits  les  tiraillements,  les 


(    154    ) 

incertitudes,  les  ennuis  d'un  début  dans  la  car- 
rière d'avocat. 

Sorti  de  l'Université,  le  cœur  ouvert  à  l'espé- 
rance et  l'esprit  doucement  carressé  par  les 
plus  aimables  illusions,  le  jeune  avocat  regarde 
en  lace  l'avenir,  qui  bientôt  l'eirraie  et  lo  déroute. 
Sur  sa  porte,  il  a  depuis  un  mois  déjà,  vissé  cette 
plaque  de  cuivre  bien  poli,  objet  de  ses  convoi- 
tises et  qui  lui  a  coûté  cinq  longues  années 
d'étude  :  liélas,  jusqu'à  cette  heure  la  veuve  et 
l'orphelin,  dont  il  s'est  constitué  le  défenseur 
désintéressé,  se  sont  passés  de  ses  services.  Mais 
dira-t-on,  le  stage  aura  occupé  sans  aucun  doute 
les  moments,  que  le  client  n'a  pas  osé  prendre  au 
jeune  avocat?  Écoulez  l'histoire  de  notre  sta- 
giaire, c'est  celle  de  bien  d'autres.  Avant  tout,  il 
lui  fallut  se  mettre  en  quête  d'un  patron  et  par- 
tant faire  jouer  cette  mécanique  d'invention 
moderne,  qu'on  nomme  les  influences.  L'aflaire 
réussit  et  la  présentation  est  faite.  Rentré  dans 
son  bureau  il  médite  la  parole  du  maitre:  «Jeune 
homme  il  faut  travailler  "  Oui,  mais  à  quoi  ? 
Grave  question!...  la  poser,  ce  n'est  pas  la  ré- 
soudre! Encore  si  le  patron  lui  venait  en  aide, 
en  lui  conliani  la  défense  d'une  cause. 

Le  temps  s'écoulait  en  ces  tristes  réflexions, 
quand  un  matin  on  vient  lui  annoncer  qu'il  est 
nommé  d'oflîce  pour  plaider,  en  cour  d'assise, 
une  affaire  d'assassinat  épouvantable.  En  toute 
hâte  on  court  chez  le  patron  demander  conseil... 


(    155    ) 

mais  le  bon  vieux  n'a  pas  le  temps  de  s'occuper 
de  si  peu  de  chose.  C'est  alors  que  secouant  sa 
torpeur,  notre  jeune  homme  se  décide  à  voler 
de  ses  propres  ailes.  Mais  qu'on  ne  dise  plus, 
s'écrie  M.  Standaert  en  terminant  que  les  jeunes 
ne  savent  plus  apprendre,  puisque  les  vieux  ne 
veulent  plus  enseigner. 

Nous  avons  entendu  notre  confrère  développer 
dans  un  autre  travail  une  thèse  qui  appartient  à 
la  fois  aux  sciences  naturelles  et  au  droit. 

Il  y  a,  disait-il,  trois  éléments  caractéristiques 
qui  distinguent  les  peuples  civilisés  :  le  senti- 
ment de  la  nationalité,  l'organisation  politique 
et  le  développement  de  l'industrie  et  des  arts. 
Nous  les  retrouvons  sans  peine  chez  ce  peuple 
minuscule,  vrai  lilliputien,  qui  s'appelle  les 
fourmis. 

Non  seulement  les  fourmis  vivent  en  société, 
—  personne  n'en  doute,  —  mais  encore  elles 
devisent  entre  elles,  au  moyen  du  langage 
antennal.  Bien  plus,  chaque  fourmillière  a  sa 
langue  propre,  sa  langue  nationale,  et  parfois  la 
guerre  est  déclarée  entre  les  différentes  nations 
qui  composent  ce  monde  microscopique. 

Si  Platon  avait  connu  les  fourmis,  il  les  aurait, 
à  coup  sûr,  données  en  exemple  à  l'humanité, 
car  elles  ont  pour  leur  organisation  politique 
choisi  la  forme  qu'il  dit  être  la  meilleure  :  une 
république  où  la  justice  gouverne.  Tous  les 
habitants  d'une  fourmillière  dépensent  leur  acti- 


(    156    ) 

vite  pour  le  bonheur  commun.  Personne  n'y 
règne  et  chacun  y  est  roi  .les  luttes  intestines, 
la  discorde  sanglante  leur  sont  inconnues;  la 
patrie  est-elle  en  danger,  toutes  les  fourmis 
s'enrôlent  sous  les  drapeaux. 

Enfin  un  dernior  trait  de  resserabhmce,  c'est 
leur  industrie  ot  surtout  leurs  mœurs  pastorales. 
Elles  ont,  au  dire  îles  savants,  de  vraies  étables, 
et  leur  bétail  ce  sont  les  pucerons  des  rosiers. 
Leur  architecture  aussi  mérite  notre  attention: 
nous  montrons  avec  orgueil  les  pyramides 
d'Egypte,  qui  ont  en  moyenne  90  fois  la  taille  de 
l'homme;  les  fourmis  bâtissent  des  palais,  qui 
sont  300  fois  plus  élevés  qu'elles.  Ce  n'est  donc 
pas  sans  raison  qu'on  nous  a  recommandé  le 
respect  pour  ces  intelligents  petits  insectes  :  ne 
les  écrasez  donc  pas  sur  le  chemin;  pourquoi 
leur  feriez  vous  du  mal,  le  monde  est  assez 
grand  pour  vous  deux! 

M.  Hoyois  suivit  M.  Standaert  sur  le  terrain 
scientifique.  Appliquant  aux  sciences  le  vœu 
qu'exprimaient  jadis  Leibnitz  et  Descartes,  il 
réclame  pour  celles-ci  l'unité  de  langage.  Il 
faudrait  d^nc  retourner  de  quelques  siècles  en 
arrière  et  imiter  l'exemple  du  moyen  âge,  qui 
admettait  le  latin  comme  seule  langue  scien- 
tifique. La  négligence  et  ledégotit  de  -l'antique-» 
comme  aussi  la  haine  de  la  religion  et  de  tout 
ce  qui  s'y  rattache,  ont  ff\it  abandonner  cet 
usage  qui,  somme  toute,  avait  ses  avantages. 


(     157    V 

D'abord  il  dispensait  de  l'étude  des  langues 
étrangères,  véritable  cauchemar  pour  les  uns, 
et  pour  tous  perte  de  temps,  au  point  de  vue  des 
sciences.  Ensuite  le  latin,  langue  morte,  n'avait 
plus  à  craindre  les  altérations  qui  augmentent 
les  difficultés  des  recherches  dans  les  ouvrages 
relativement  anciens.  On  a  de  plus,  en  renon- 
çant au  principe  établi,  fait  perdre  à  la  science 
son  universalité,  car  désormais  on  ne  [leut  plus 
dire  comme  aux  temps  pas-és,  que  la  fortune 
scientifique  de  chacun  est  le  patrimoine  de  tous. 
Les  progrès  merveilleux  d'ailleurs  accomplis 
depuis  un  siècle  dans  toutes  les  branches,  ne 
parviennent  pas  à  cacher  les  lacunes  du  sy.«tème 
actuel.  Quelle  conclusion  allons -nous  tirer? 
M.  Hoyois  défend  celle  que  proposait  naguère 
la  Civilta  Cattolica  :  Revenir  à  l'usage  antique 
et  solennel  de  la  langue  do  Cicéron  et  de  saint 
Thomas;  car  aux  grands  maux,  il  faut  les  grands 
remèdes. 

Vous  n'aurez  pas  oublié,  Messieurs,  la  brillante 
conférence  qui  clôtura  notre  année  littéraire. 
En  voulant  bien  aborder  notre  tribune,  M.  le 
professeur  Proost  nous  a  donné  une  preuve 
évidente  d'estime  et  un  gage  très  précieux  de 
sympathie,  en  même  temps  il  a  fait  naître  chez 
tous  l'espoir  que  cet  exemple  ne  restera  pas 
sans  imitateurs. 

M.  le  professeur  Proost  a  traité  devant  nous 
la  question  de  l'intelligence  et  de  Vinstinct  dans 


(  1-=^  ) 

la  série  animale,  et  particulièrement  chez  les  in- 
sectes. En  cette  matière  le  vrai  terrain  de  la  dis- 
cussion n'appartient  pas  au  domaine  des  sciences 
de  l'organisation,  mais  bien  à  celui  de  la  psycho- 
logie .comparée.  L'école  évolutioniste  elle-même 
s'est  chargée  de  ramener  à  des  «  intégrations 
progressives  de  mouvements,  "  c'est  à  dire  à  des 
séries  d'actions  réflexes,  les  phénomènes  de  l'in- 
stinct et  de  la  soi-disante  intelligence  des  ani- 
maux. En  obéissant  aveuglement  aux  sugges- 
tions de  cet  instinct,  l'animal  réalise  admirable- 
ment et  infailliblement  les  fins  de  son  espèce, 
tandis  que  l'homme  n'aboutit  qu'à  la  dégradation 
physique  et  morale,  s'il  n'oppose  aux  sugges- 
tions de  l'instinct  les  commandements  de  la  rai- 
son et  les  inspirations  du  sentiment. 

C'est  là  un  fait  d'observation  auquel  les  posi- 
tivistes ont  soin  de  ne  pas  toucher.  D'ailleurs, 
disons-le  en  passant,  cette  prudente  réserve 
est  traditionnelle  chez  eux.  Qu'on  en  juge  : 
depuis  plus  d'un  an,  la  presse  scientifique  do 
France  a  ouvert  une  enquête  sur  les  manifesta- 
tions de  l'intelligence  chez  les  animaux;  mais 
s'agii-il  des  fiiiis  appartenant  à  l'ordre  surnatu- 
rel, quand  bien  même  ils  s'accompliraient  au 
grand  jour  et  devant  des  milliers  de  témoins, 
elle  se  refuse  à  tout  examen.  C'est  avec  un 
souverain  dédain  qu'elle  affecte  de  traiter  les 
gens  assez  crédules  pour  ajouter  foi  à  ces 
phénomènes    extraordinaires;    et    nonobstant, 


{.    159    ) 

chaque  semaine  elle  enregistre  sans  sourciller 
une  série  de  témoignages  qui  font  sourire  tout 
observateur  rompu  aux  méthodes  scientifiques- 
Il  n'est  pas  de  récit  de  bonne  femme  sur  les  mi- 
racles de  savoir  faire  d'une  chatte  ou  d'un 
roquet,  qui  ne  trouve  bon  accueil  dans  ses  co- 
lonnes et  qui  ne  soit  relevé  comme  une  preuve 
en  faveur  de  l'existence  de  la  pensée,  du  juge- 
ment, de  la  raison,  voire  même  du  sens  moral, 
dans  le  règne  animal. 

Où  donc  faut  il  chercher  l'explication  de  cer- 
tains actes  posés  par  la  bête?  Les  animaux  ont- 
ils,  avant  de  les  poser,  déduit  régulièrement 
leur  conclusion  d'une  majeure  et  d'une  mineure  ? 
Vous  vous  rappellerez,  Messieurs,  —  pardonnez- 
moi  cette  parenthèse,—  avec  quelle  verve  et  quel 
esprit,  M.  le  professeur  Proost  nous  raconta 
l'histoire  du  moineau  ravisseur  châtié  par  les 
hirondelles,  dont  il  avait  violé  le  domicile,  du 
chimpanzé  qui,  pour  sortir  de  la  chambre  où  son 
maître  l'avait  enfermé,  eut  l'heureuse  inspiration 
de  monter  sur  une  chaise,  pour  atteindre  au 
loquet  de  la  porte.  Quand  à  sa  conclusion,  la  voici  : 
«  A  mon  avis,  disait  il,  il  résulte  de  l'examen 
»  des  manifestations  psychiques  dans  les  dift'é- 
»  rentes  classes  du  règne  animal,  même  les  plus 
"  rapprochées  du  genre  humain  au  point  de  vue 
»  de  l'organisation  physique,  que  ces  phéno- 
"  mènes  peuvent  se  réduire  aux  lois  du  déter- 
»  minisme  si  magistralement  formulées  par 
»  Claude  Bernard  ". 


(     160    ) 

En  terminant,  M.  le  professeur  nous  faisait 
remarquer  la  différence  capitale  qui  existe  entre 
l'iiomine  et  les  êtres  pi^ivés  de  raison.  Chez 
l'homme  seul  se  manifeste  expressément  un  autre 
ordre  de  pliénomônes.  irréductibles  aux  lois  que 
nous  venons  d'établir.  Les  forces  nécessaires  de 
la  matière,  par  un  mystère  impénétrable,  entrent 
en  révolte  ouverte  contre  nous  Une  puissance 
nouvelle  apparaît,  le  libre  arbitre,  émanation  de 
l'âme  appelée  à  dompter  la  bête.  Le  progrès 
intellectuel  et  moral  de  notre  espèce  est  com- 
plètement subordonné  au  triomphe  de  cette 
force  sur  les  forces  fatales  des  atomes,  qui  pré- 
sident dans  le  règne  animal  au  progrès  de  l'or- 
ganisation. La  Providence  a  départi  à  l'homme 
seul  cette  puissance  sublime  et  redouiable  : 
le  libre  arbitre,  qui  eniraine  la  responsabilité, 
le  devoir  de  chercher  la  vériié  et  de  maîtriser 
la  bête  grondant  en  chacun  de  nous. 

Messieurs,  en  parcourant  nos  archives,  j'ai 
constaté  que  souvent  mes  devanciers  croyaient 
devoir  clore  leurs  rapports,  par  quelques  con- 
seils nés  du  désir  bien  légitime  de  voir  la  Société 
Littéraire  maintenir  ses  glorieuses  traditions. 
En  acceptant  de  s'inscrire  parmi  nos  membres 
d'honneur,  M.  le  minisire  Thonissen,  M.  le  comte 
de  Mun  et  M.  Verspeyen  ont  semblé  nous  dire 
que  nous  n'avons  pas  trop  dégénéré  d'un  brillant 
passé.  Ce  serait  donc  le  cas  de  répéter  :  -  noblesse 


{    161     ) 

oblige.  »  Mais  vous  me  pardonnerez,  Messieurs, 
de  ne  pas  aller  plus  avant  dans  cette  voie  des 
avis  salutaires.  Seulement,  laissez  moi  penser 
et  vous  dire  que  si  vous  aviez  eu  quelque  La 
Fontaine  pour  se  charger  de  ce  rapport,  il  l'eût 
peut-être  achevé  sur  ces  mots  : 

«  Travaillez,  prenez  de  la  peine, 
C'est  le  fonds  qui  manque  le  moins.  » 


Société  de  SAINT- VINCENT  DE  PAUL. 


Président  d'honneur,  Mgr  C  Pieraerts,  rec- 
teur magnifique  de  l'Université  catholique. 

Ancien  Président  dlwnneur,  Mgr  Namèche, 
recteur  émérite  de  l'Université  catholique. 

CONSEIL   PARTICULIER   DE   LOUVAIN. 

Président,  F.  Lefebvre,  professeur  à  la  Faculté 
de  médecine. 

Vice- Président,  G.  Cappellen-Smolders,  avocat, 
conseiller  provincial. 

Secrétaire,  Ch.  Baguet,  docteur  en  droit,  rece- 
veur des  FacuUés  de  l'Université. 

Trésorier,  Jos.  Boine,  docteur  en  médecine,  con- 
seiller provincial. 

CONSEIL   DE   LA  CONFÉRENCE   SAINT-PIERRE. 

Président  d'honneur,  M.  De  Ridder,  curé  doyen 
de  Saint-Pierre. 

Président,  G.  Cappellen-Smolders,  avocat,  con- 
seiller provincial 

•  l""  Vice-Président,  Ch.  Delcour,  membre  de  la 
Chambre  des  représentants,  ancien  ministre 
de  riniérieur. 

2''  Vice-Président,  J.  B.  Boine,  rentier. 

Secrétaire,  Ch.  Baguet,  receveur  des  Facultés 
de  l'Université. 


(    163    ) 

Trésorier,  Jos.  Boine,  docteur  en  médecine,  con- 
seiller provincial. 
Gardien  du  vestiaire,  G.  Jacqmotte,  négociant. 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE  NOTRE  DAME. 

Président,  T.  Debaisieux,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 

Vice- Président,  L.  Debougnie,  étudiant  en  méde- 
cine. 

Secrétaire,  E.  Isaac,  étudiant  en  médecine. 

Trésorier,  J.  Helsmortel,  id. 

Gardien  du  vestiaire,  J.  Godeau,  id. 

CONSEIL   DE   LA   CONFÉRENCE   SAINT- MICHEL. 

Président.  V.  Brants,  professeur  à  la  Faculté  de 

philosophie  et  lettres. 
Vice  Président,  P.  Deckers,  étudiant  en  droit. 
Secrétaire,  A.  Cols,  id. 
Trésorier,  P.  Van  Cutsem,  id. 
Gardien  du  vestiaire,  G.  De  Cock,  étudiant  en 

philosophie. 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE  SAINTE- GRRTRUDE. 

Président,  L.  Henry,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 

!■•  Vice-Président,  H.  Bragard,  étudiant  en  mé- 
decine. 

2*  Vice-Président,  F.  Morelle,  étudiant  endroit. 

Secrétaire,  J.  Vuylsteke,  étudiant  aux  École? 
spéciales. 

Trésorier,  J.  Nys,  étudiant  en  théologie. 


(    164    ) 

Gardien  du  vestiaire,  L.  Landmeters ,  étu- 
diant en  médecine. 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE  SAINT-QUENTIN. 

Président,  E.  Descamps,  professeur  à  la  Faculté 

de  droit. 
Vice  Président,  B°  H.  Coppens,  étud-  en  droit. 
Secrétaire,  F.  Vandersmissen,  étud.  en  notariat. 
Trésorier,  C.  Jorion,  étudiant  en  droit. 
Gardien  du  vestiaire,  M.  Bodeux,étud.  endroit. 

CONSEIL  DE   LA   CONFÉRENCE   SAINT-ALBERT. 

Président,  Fr.  de  Monge,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  droit 

Vice  Président,  A.  Vangehuchten ,  étudiant  en 
médecine. 

Secrétaire,  C  Moereels,  id. 

Trésorier,  G.  Fortemps,  id. 

Gardien  du  vestiaire,  F.  Hymans,  id. 

CONSEIL   DE  L.\  CONFÉRENCE   SAINT-JACQUES. 

Président,  F.  Lefebvre,  professeur  à  la  Faculté 

de  médecine. 
Vice-Président,  A.  Van  Hoonacker,  étudiant  on 

théologie. 
Secrétaire,  Em.  Pattyn,  étudiant  en  médecine. 
Trésorier,  G.  Alosiaort,  id. 
Gardien  du  vestiaiy'e,  A.  Laporta,  id. 


(    165    ) 

CONSEIL   DE  LA   CONFÉRENCE   S  AIN  T- CHARLES - 
BORROMÉE. 

Président,  M.  J.  Vaa  Biervliet,  professeur  à  la 

Faculté  de  droit. 
.Secrétaire,  G.  Jacqmotte,  négociant. 
Trésorier,  J.  Boine,  docteur  en  médecine. 

CONSEIL   DE   LA   CONFÉRENCE   SAINT-LAMBERT. 
(HÉVERLÉ  LEZ-LOUVAIN.) 

Protecteur,  Son  Altesse  Sérénissime  le  jeune 
Duc  régnant  d'Arenberg,  et,  en  son  nom.  Ma- 
dame la  duchesse  douairière  d'Arenberg,  à 
Héverlé. 

Président,  Chevalier  X.  van  Elewyck,  docteur 
en  sciences  politiques  et  administratives,  à 
Louvain. 

'Secrétaire,  G.  Tombeur,  conseiller  communal, 
à  Héverlé. 

Trésorier,  A.  Ruelens,  curé  à.  Héverlé. 

Gardien  du  vestiaire,  G.  Vanderborghl,  fermier, 
à  Héverlé. 

CONSEIL   DE  LA   CONFÉRENCE   S.AINT-JOSEPH. 
(COLLÈGE   DE  LA   SAINTE  TRINITÉ.) 

Président  d'honneur,  M.  le  supérieur  du  collège. 
Président,  A.  Houyoux,  étudiant. 
Secrétaire,  G.  Brion,  id. 
Trésorier,  P.  Dumortier,  id. 
Gardien  des  jeux,  V.  Vertongen,  id. 
Gardien  du  vestiaire,  D.  Spiiaels,  id. 


(    166    ) 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE  SAINTE- BARBE. 
(SOCIÉTÉ  DES  OUVRIERS.) 

Président,  J.  de  Trooz  van  Elewyck,  conseiller 
provincial. 

Vice  Président,  F.  Schollaert,  avocat,  conseiller 
provincial. 

Secrétaire,  P.  De  Becker,  avocat. 

Trésorier,  l'abbé  Kennis. 

Membres  :  J.  B.  Boine,  rentier;  M.  Boon,  ren- 
tier; Deckers,  vicaire  de  Ste-Gertrude;  J.  No- 
vent,  professeur;  Van  Olmen,  vicaire  de  St- 
Pierre. 

ÉCOLE  DOMINICALE   ET  PATRONAGE. 

l""'  subdivision  [rue  des  Orphelins). 

Président,  F.  Sciiollaert. 

Vice  Président,  '" 

Secrétaire-trésorier,  abbé  Kennis. 

Aumônier,  Van  Olmen,  vicaire. 

Membres  ;  M.  Boon;  G.  Jacqmotte,  négociant  ; 

Ch.  Peeters;  Jos.  Peeters;  F.  Pels,  employé; 

Lambrechts;  Van  Hoorenbeke,  frères;  E.  Van 
I    Tricht,  L.  Van  Tricht,  Vande  Wouwer,  Van 

Emelen,  Voss,  étudiants. 

2«  subdivision  {Rattemanspoort) . 

Vice-Président,  P.  De  Becker. 
Aumônier,  abbé  Verhaegen,  aumônier  adjoint 
au  pénitencier. 


(     167    ) 

Secrétaire-trésorier,  Peeters,  vicaire  de  N-D. 

aux  Dominicains. 
Membres  :  Janssens,  aumônier  de  la  maison 

d'arrêt,  et  Van  Hoorenbeek,  vicaire  de  Sainte- 

Gertrude. 

Grande  section  {adultes). 

Président,  J.  de  Trooz. 
Vice-Président,  J.  No  vent. 
Autnônier  :  Deckers,  vicaire. 
Secrétaire  trésorier,  '*' 

Membres  :  A.  Peeiers,  avocat  ;  baron  van  Olde- 
neel  tôt  Oldenzeel;  C.  Goffaerts.  étudiant. 


10 


RAPPORT 
présenté  au   nom    du  Conseil   sur    les 
travaux    des    Conférences    pendant 
Tannée  académique  1884  1885. 

Monseigneur, 
Messieurs, 

Associés  pour  pratiquer,  dans  uno  cotifraier- 
iiité  toute  chrétienne,  la  charité  envers  les 
pauvres;  et  réunis  en  ce  moment,  pour  refaire 
1  histoire  de  notre  œuvre  pendant  la  dernière 
année  académique,  nous  devons  notre  [.remiôre 
pensée  à  ceux  de  nos  collaborateurs,  de  nos 
frères,  que  la  mon  nous  a  enlevés. 

Cette  année,  nos  membres  actifs  paraissent 
avoir  été  épargnés;  mais  il  s'est  fait  des  vides 
bien  douloureux  dans  les  rangs  de  nos  membres 
souscripteurs  :  car  ceux  que  nous  avons  perdus 
figuraient  parmi  nos  meilleurs  auxiliaires,  sou- 
vent aussi  parmi  les  plus  anciens.  —  Il  y  avait 
longtemps  en  effet  que  l'on  i)Ouvait  compter  sur 
le  concours  généreux  de  MM.  Thobois ,  de 
Trooslemberghde  Moreau,  Isidore  Crombecq 
cl  Martin  Van  Hauw.  —  Avant  de  prenJre  pla^c 
h  leurs  c;ôtés  dans  la  ré.-^erve  de  notre  petite 
armée,  M.  J.  B.  Ectors  avait  fait  aussi  un  service 
actif  bien  long  au  sein  de  la  Conférence  St 
Pierre,  et  il  y  avait  été  un  Uiodôle  d'assiduité  et 


i 


(     169    ) 

de  dévouement.  —  Et  pour  n'être  point  resté  si 
longtemps  parmi  nous,  M.  l'abbé  Aerts  n'a  pas 
moins  de  droit  à  nos  regrets  et  à  notre  souvenir 
reconnaissant,  car  il  faisait  parue  de  ce  clergé 
de  la  ville,  à  la  bienveillance  duquel  nous 
sommesjournellemeatredevables  de  tant  d'utiles 
renseignements. 

A  cette  liste  de  membres  décédés,  il  convient 
d'ajouter  le  nom  d'un  homme  qui  fut  jadis  un 
des  chefs  les  plus  zélés  de  la  Société  St- Vincent 
de  Paul  et  qui  resta  toujours  pour  elle  un  géné- 
reux donateur.  —  Pendant  tout  le  temps  qu'il 
habita  Louvain,  M  Henri  de  Kerckhove  mit  au 
service  de  toutes  les  institutions  catholiques,  et 
particulièrement  de  notre  œuvre,  la  charité  ei  le 
dévouement  les  plus  actifs.  Fondateur  de  la  Con 
férenceSt-Gharles  Borromée,  iUut  encore  appelé 
à  la  présidence  de  la  Conférence  St-Pierre,  en 
1855,  l'année  même  où  cette  Conférence  fut  con- 
stituée. Pendant  les  onze  ans  qu'il  en  conserva 
la  direction,  il  se  fit  chérir  de  ses  pauvres  et 
vénérer  de  ses  confrères  Plus  tard,  quand  il 
transféra  sa  résidence  à  GanJ,  il  ne  perdit  point 
de  vue  les  œuvres  louvanistes  auxquelles  il 
avait  donné  le  meilleur  de  sa  vie,  et  chaque 
année,  il  leur  envoya  une  abondante  aumône. 

Le  Conseil  n'a  fait  qu'accomplir  un  devoir 
de  reconnaissance,  lorsqu'il  a  décidé  de  faire 
célébrer  prochainement  une  messe  pour  cet 
ancien  et  tidèle  bienfaiteur  —  appliquant  ainsi 


(     170    ) 

une  des  règles  de  notre  culte  traditionnel  en- 
vers nos  morts.  Chaque  fois  en  effet  que  nous 
avons  la  douleur  de  perdre  un  de  nos  confrères, 
les  Conférences  sont  prévenues  du  jour  où  une 
messe  sera  dite  pour  le  repos  de  son  âme;  ce 
service  a  lieu  à  l'église  primaire  de  St-Pierre, 
à  7  heures  et  demie  du  matin,  immédiatement 
avant  l'ouverture  des  cours  :  à  l'heure  donc  qui 
conviendrait  le  mieux,  aux  étudiants.  —  El  cepen- 
dant —  il  faut  bien  en  convenir  —  les  services 
funèbres  de  la  Société  sont  encore  trop  peu 
suivis. 

Du  moins,  les  rares  confrères  qui  y  assistent 
régulièrement  n'ignorent  pas  que,  depuis  plu- 
sieurs années,  le  même  prêtre  nous  a  toujours 
accordé  son  généreux  ministère.  Et  c'est  un 
devoir  pour  votre  rapporteur  de  présenter,  une 
fois  de  plus,  à  Monsieur  le  chanoine  Carnoy 
l'expression  de  notre  reconnaissance. 

Il  m'appartiendra  encore  de  vous  apprendre 
que  M  Stasse  a  abandonné  la  direction  do  la 
Conférence  St-  Pierre  au  sein  de  laquelle  il  donna, 
pendant  bien  des  années,  l'exemple  des  vertus 
du  visiteur  et  du  président.  —  Le  souvenir  de  sa 
charité  pour  le  pauvre,  vivra  longtemps  parmi 
ses  confrères,  car  ce  souvenir  demeure  attaché 
à  une  œuvre  bien  sympathique  :  celle  de  la 
St -Nicolas  des  enfants  pauvres,  dont  M.  Stasse 
fut  le  plus  dévoué  promoteur  au  sein  de  la  Con- 
férence St  Pierre.  Ceux  qui  connurent  son  admi- 


(  ni   ) 

nistration  n'oublieront  pas  non  plus  avec  quel 
zèle  pcrupuleux  il  présida  à  leurs  travaux.  Il 
sera  donc  permis  à  l'un  des  plus  jeunes  de  se 
faire  l'écho  de  tous,  des  aînés  en  particulier,  et 
d'assurer  au  pré^^ident  démissionnaire  qu'il  em- 
porte, avec  la  reconnaissance  des  pauvres, 
l'affectueuse  estime  des  confrères  qu'il  eut  mis- 
sion de  diriger. 

Après  avoir  ainsi  rendu  un  légitime  hommage 
à  la  gestion  du  passé,  il  est  juste  de  dire  les 
espérances  que  suggère  la  gestion  de  demain  et 
de  souhaiter  la  bienvenue  au  nouveau  chef  de  la 
Conférence  bourgpoise. Depuis  longtemps, M. Cap- 
pellen-Smolders,  avocat  et  conseiller  provincial, 
compte  parmi  les  membres  les  plus  dévoués  de 
la  Conférence  St-Pierre  qu'il  est  maintenant 
chargé  de  présider.  Aussi,  en  le  présentant  una- 
nimement aux  suffrages  du  Conseil  particulier, 
ses  confrères  ont  été  heureux  de  lui  témoigner 
leur  estime  et  leur  sympathie  :  jamais,  du  reste, 
elles  ne  parurent  mieux  méritées. 

La  bienvenue,  je  voudrais  aussi  pouvoir  la 
souhaiter  sans  aucune  arrière- pensée,  aux 
pauvres  qui,  l'an  passé,  sont  venus  augmenter 
de  14  ''/o  et  porter  à  306  le  nombre  des  familles 
que  nous  avons  protégées.  Et  certes,  si  ce  chiffre 
qui  n'avait  jamais  été  atteint  depuis  la  fondation 
à  Louvain  de  la  Société  St- Vincent  de  Paul, 
devait  être  jamais  réalisé,  c'était  bien  pendant 
la  crise  intense  que  nous  traversons.  —  Mais  il 

10. 


(     172    ) 

faut  avoir  le  courage  de  l'avouer  :  nos  ressources 
normales  ne  nous  permetient  pss  de  secoi.rir  un 
nombre  de  ménages  aussi  éhivé  que  celui  qiie.je 
viens  de  signaler.  —  Il  parait  done  douteux  que 
raugmentation  actuelle  puisse  se  mainieriir,  à 
moins  toute  fois  que  le  speclacle  de  familles 
nécessiteuses  aiixquelles  nous  serions  contraints 
de  refuser  des  secours,  n'inspire  de  nouvelles  et 
bien  nécessaires  générosités. 

Rt  peut  être  serions  nous  autorisés  à  trouver 
un  indice  de  ce  développement  parallèle  de  la 
misère  et  de  la  charité,  dans  le  grand  nombre 
de  recrues  que  nous  avons  faites,  depuis  un  an, 
dans  la  population  universitaire:  de  382  le  cliitTre 
de  nos  membres  actifs  s'est  élevé  à  429;  ici  en- 
core nous  devons  constater  que  nous  avons 
atteint  notre  maximum. 

Cet  accroissomont  du  nombre  do  nos  membres 
actifs  devait  avoir  d'heureuses  conséquences 
financières  :  le  produit  de  nos  quêtes  ordinaires 
s'est  relevé  de  20  %  et  a  été  ainsi  porté  à  1840  fr. 
78  centimes.  En  constatant  cette  augmentation 
de  la  recette  globale,  nous  pourrions  encore 
nous  féliciter  de  ce  qu'elle  coïncide  avec  une 
augmentation  de  la  part  contributive  de  chaque 
visiteur.  Toutefois  —  il  convient  de  le  remar- 
quer —  cette  part  contributive  varie  notable- 
ment de  conférence  A  conférence  et  parfois 
s'abaisse  étrangement  Le  Conseil  particulier  a 
donc  pen.sé  que  l'on  ne  devait  pas  examiner  îles 


(     173    ) 

apports  si  peu  proportionnels,  en  les  réunissant 
dans  une  masse  commune.  Pour  éviter  qu'on  ne 
mît  au  compte  de  tous,  les  progrès  ou  les  relâ- 
chements de  quelques  uns,  il  a  exigé  que  cha- 
cune de  nos  sections  nous  fit  aujourd'hui  son 
rapport  particulier.  Cette  comparaison  instruc- 
tive des  divers  résultats  nous  apprendra  de  quel 
côté  il  serait  surtout  facile  d'augmenter  le  pro- 
duit des  quêtes  ordinaires;  et  il  ne  sera  pas  hors 
de  propos  de  rappeler  qu'à  ce  poste  de  noire 
budget  sont  inscrites  les  sommes  que  nos  visi- 
teurs ont  remboursées,  après  avoir  obtenu,  pour 
leurs  familles,  des  secours  dépassant  le  maxi- 
mum réglementaire.  Il  sera  sans  doute  intéres- 
sant de  constater  si  les  conférences,  qui  ont 
distribué  en  nature  le  plus  de  ces  subventions 
anorn)ales,  ont  aussi  opéré  le  plus  grand  nom- 
bre de  remboursements. 

De  même  encore,  il  serait  présomptueux  de 
trop  nous  prévaloir  d'une  augmentation  d'envi- 
ron 800  francs  qui  a  élevé  à  1014  francs  74  cen- 
times le  produit  de  nos  quêtes  extraordinaires. 
Ces  quêtes  n'ont  pas  été  faites  seulement  au 
cours  des  assemblées  générales  de  la  société  : 
quelques-unes  eurent  lieu  —  et  ce  ne  furent  pas 
les  moins  fructueuses  —  dans  des  réunions  pro- 
■  fanes  tout  exceptionnelles.  Aussi  c'est  aux  orga- 
nisateurs de  ces  réunions  que  nous  devons  sur 
tout  et  que  nous  voudrions  adresser  ici  nos  plus 
vifs  remercimenls. 


(    174    ) 

D'abord  à  la  commission  de  la  Société  géné- 
rale des  Étudiants  :  comprenant  que  les  bonnes 
paroles  sont  avant  tout  celles  qui  mènent  aux 
bonnes  actions,  elle  nous  a  permis  de  tendre 
notre  sébile  à  l'issue  de  la  conférence  do  M.  le 
comte  de  Mun.  Le  produit  de  cette  quête  se  res- 
sent de  l'enthousiasme  que  souleva  à  Louvain 
l'éloquent  apôtre  de  la  rédemption  sociale  par  la 
charité  chrétienne;  ce  produit  s'élève  à  près  de 
540  fr. 

Ensuite  au  directeur  et  au  Conseil  de  la  Soda- 
lité,  qui  nous  ont  convié  à  faire,  après  le  banquet 
du  Centenaire,  une  quête  qui  rapporta  environ 
115fr.;  bien  dos  pauvres  auront  vécu  des  miettes 
ainsi  ramassées  à  la  table  des  riches. 

—  Le  souvenir  des  fêtes  de  la  Sodalité  est  lié 
à  celui  de  l'orateur  qui,  après  avoir  fait  les  pré- 
dications du  Triduum  jubilaire,  a  bien  voulu 
mettre  au  service  de  notre  œuvre  les  ressources 
d'une  parole  toujours  éloquente.  L'enthousiasme 
de  ses  nombreux  auditeurs  fut  déjà  pour  le 
P.  Félix  une  légitime  récompense.  Je  voudrais 
encore  l'assurer  de  la  reconnaissance  de  nos 
pauvres  à  qui  le  sermon  de  charité  rapporta 
cette  année  une  recette  brute  de  fr.  719-86. 

—  Déduction  faite  du  subside  extraordinaire 
que  nous  accortla  alors  l'Université  pour  célé- 
brer le  cinquantième  anniversaire  de  sa  restau- 
ration, nos  dous  particuliers  s'étaient  élevés 
l'an  passé  à  1311  fr.;  leur  total  est,  celle  année, 


(    175    ) 

de  1224  fr.  et  U  n'y  a  pas  à  s'étonner  d'une  dimi- 
nution, d'ailleurs  peu  considérable,  à  cette  partie 
de  nos  ressources  d'un  import  toujours  aléatoire. 

Comme  par  le  passé,  il  faut  attiibuer  plusieurs 
de  ces  dons  à  la  «  sainte  et  salutaire  pensée  de 
prier  et  de  faire  prier  pour  les  morts  ".  C'est 
ainsi  que  madame  de  Feyter  et  madame  Ocre- 
man,  éprouvées  dans  leurs  affections  les  plus 
vives  et  les  plus  intimes,  nous  ont  envoyé  la 
première,  200,  la  seconde,  100  francs.  Tout  ré- 
cemment encore  (1),  après  la  mort  de  son  aïeul, 
le  vénérable  et  regretté  M.  De  Zangré,  M.  l'avo- 
cat Alfred  Orban  nous  faisait  i>arvenir  une 
somme  de  200  francs.  C'est  à  ces  pieux  bienfai- 
teurs que  la  Société  doit  ses  plus  sympathiques 
remercîments  :  je  suis  heureux  de  les  leur  offrir 
en  son  nom. 

En  tête  de  nos  autres  donateurs,  le  corps  pro- 
fessoral de  rUniversiîé  est  représenté  par  deux 
de  ses  membres  :  INIM.  Henry  et  Hairion,  qui 
nous  ont  fait  remettre  le  premier,  200  et  le 
seconi,  100  francs.  Nous  sommes  pareillement 
redevables  de  100  francs  à  la  générosité  de 
M.  le  sénateur  Wiilems.  Un  étudiant,  M.  Daniel 
de  Prêt,  est  aussi  inscrit  sur  la  liste  de  nos  bien- 
faiteurs pour  une  somme  de  50  frs;  une  somme 
égale,  représentant  le  boni  par  lequel  se  sont 

(1}  Le   don  dn  M.  Orban   nous  est  parvenn  .iprès  U    clôture  de, 
•exercice  t881-83;  il  figurera  aux  comptes  de  1885-86. 


(     176    ) 

apurés  les  comptes  du  ba!  des  jeunes  gens,  nous 
a  été  gracieiisenient  abandonnée  par  les  orga- 
nisateurs de  celle  fête.  La  gradation  de  cette 
nomenclature  rapproche  assez  bizarrement  leur 
souvenir  de  celui  du  P.  ildefonse,  des  Carmes 
déchaussés,  au  nom  duquel  un  bienveillant  in- 
termédiaire a  versé  25  francs  dans  notre  caisse 
sociale.  Enlin  il  est  peu  d'exercices  où  nous 
n'ayons  à  nous  féliciter  d'une  aumône  anonyme 
parfois  abondante.  Cette  année,  notre  trésorier 
a  trouvé,  dans  sa  boîte  aux  lettres,  un  pli  de 
100  francs  qu'un  inconnu  était  venu  y  déposer  à 
l'adresse  de  la  Société.  Que,  dans  le  secret  dont 
il  s'entoure,  ce  généreux  bienfaiteur  reçoive  en 
même  temps  que  les  autres,  des  remerciments 
qui  ne  seront  jamais  que  la  moins  bonne  pari  de 
leur  récompense. 

—  Pour  compléter,  le  tableau  de  nos  recetle>' 
il  me  faut  encore  parler  du  produit  de  nos  sous- 
criptions :  il  s'est  élevé  cette  année  à  1033  fr  , 
dépassant  ainsi  de  144  fr.  les  ressources  simi 
laires  de  l'exercice  antérieur.  —  Cette  augmen- 
tation n'est  pas  la  seule  dont  soit  susceptible 
cette  partie  de  nos  ressources  :  pour  s'en  con- 
vaincre, il  suffira  de  songer  que  50  éiudiants 
seulement  figurent  sur  les  listes  des  merabr»  s 
souscripteurs  :  en  ajoutant  leurs  noms  à  ceux 
des  360  membres  actifs  que  peuvent  compter  l-?s 
six  Conférences  universitaires,  nous  devons 
constater  que  les  deux  tiers  dos  élèves  de  l'Uii- 


177    ) 

-versité  babitani  Louvaia  sont  encore  étrangers 
à  notre  œuvre.  —  N'en  douions  pas  :  il  ne  fau- 
drait pas  faire  de  grands  efiforis  pour  éveiller 
d'efficaces  sympathies  parmi  ces  jeunes  gens 
religieux  et  appartenant  à  la  classe  aisée.  Notre 
propagande  paraît  donc  devoir  être  facile  :  le 
tableau  de  nos  dépanses  nous  démontrera  bientôt 
qu'elle  est  nécessaire. 

D'ailleurs  vous  dire  que  le  nombre  de  nos  pro- 
tégés a  augmenté  n'était-ce  déjà  pas  vous  faire 
prévoir  une  notable  progression  de  nos  aumônes? 
•  —Ainsi,  nous  avons  distribué  1510  pains  en  plus 
que  l'année  dernière:  14,870  au  total.  Néanmoins, 
et  par  suite  de  la  baisse,  jusqu'ici  constante,  du 
prix  du  blé,  nos  dépenses  de  ce  chef  ont  diminué 
et  elles  n'ont  plus  atteint  3500  fr. 

Il  y  a  encore  à  constater  une  diminution,  de 
500  fr.  celte  fois,  dans  nos  achats  de  vêtements. 
En  exposant  cette  partie  de  nos  comptes,  notre 
rapporteur  de  l'année  dernière  croyait  utile  de 
nous  rappeler  que  l'on  ne  peut  normalement 
attribuer  à  chaque  ménage  pour  plus  de  6  f j  . 
d'effets  d'habillement.  Depuis  lors,  celte  règle  a 
été  observée  un  peu  mieux;  pas  assez  cependant 
pour  qu'il  soit  inutile  de  la  répéter  :  d'après  les 
calculs  de  notre  trésorier,  nos  distributions  do 
vêlements  ne  pourront  se  maintenir  au  chiffre 
actuel  de  2546  fr.  que  moyennant  une  augmenta- 
tion de 500  fr.  au  produit  de  nos  quêtes  ordinaires. 

Une  brusque  augmentation  de  nos  achats  de 


(     178    ) 

combustible  (de  187  fr.,  ils  s'élèvent  à  453i  me 
fournit  l'occasion  de  vous  remettre  en  mémoire 
une  autre  décision  du  Conseil  particulier  :  les  dis- 
tributions de  coke  ne  peuvent  être  faites  qu'aux 
familles  éprouvées  par  la  mala  lie  d'un  de  leurs 
membres.  —  Il  eût  été  bon  de  ne  pas  l'oublier 
pendant  l'hiver  dernier  qui,  sans  être  rigoureux, 
fut  cependant  moins  clément  que  les  hivers  pré- 
cédents :  il  sera  toujours  utile  de  se  le  rappeler 
pour  l'année  courante. 

Dans  l'exposé  de  notre  passif,  il  me  reste  une 
observation  à  faire  :  elle  tendra  à  justifier  l'aug- 
mentation de  plus  de  300  fr.  qui  a  porté  à  650  fr., 
le  total  de  nos  dépenses  diverses.  —  Partie  de 
cette  augmentation  n'est  qu'apparente  et  résulte 
seulement  d'un  procédé  de  notre  comptabilité  : 
il  est,  en  effet,  tels  postes  de  nos  recettes  de 
l'année  où  l'on  aima  mieux  inscrire,  dans  son 
ampleur  un  peu  trompeuse,  le  produit  brut,  que 
de  faire  connaître  le  bénéfice  net,  dans  sa  mo- 
deste sincérité.  Dès  lors,  il  a  bien  fallu  com- 
prendre sous  la  rubrique  complaisante  des 
dépenses  diverses  les  faux  frais  que  l'on  avait 
négligé  de  déduire  de  notre  actif.  —  Il  y  a  toute- 
fois eu,  cette  année,  une  aggravation  bien  réelle 
de  nos  dépenses  d'administration  toujours  res- 
treintes cependant  à.  leur  plus  strict  minimum. 
Hâtons  nous  de  le  dire  :  cette  aggravation  n'est 
pas  à  regretter,  elle  résulte  de  la  publication, 
d'une  brochure  dont  la  préface  dit  déjà  toute 


(     179    ) 

l'utilité.  Après  avoir  rappelé  que  la  Société 
St-Vincent  de  Paul  a  pour  but  de  donner  aux 
pauvres  l'aumône  spirituelle  au  même  point  que 
l'aumône  corporelle,  les  auteurs  de  cet  opuscule 
se  demandent  si  l'influence  de  nos  courtes  visites 
—  celles-ci  fussent-elles  répétées  trente  ou  qua- 
rante fois  par  an  —  n'est  pas  condamnée  à  de- 
meurer éphémère  et  stérile.  Cette  question  doit 
surtout  se  poser  à  l'égard  des  six  Conférences, 
exclusivement  composées  d'étudiants.  —  Car  il 
est  douteux  que  des  jeunes  gens,  résidant  seule- 
ment pendant  la  période  académique  de  leurs 
années  d'université,  dans  une  ville  dont  ils 
ignorent  les  mœurs  et  souvent  aussi  la  langue, 
puissent  y  acquérir  un  grand  ascendant  sur  les 
pauvres  qu'ils  visitent.  —  A  la  vérité,  il  existe, 
à  Louvain,  bien  des  œuvres  qui  se  chargeraient 
de  procurer  aux  classes  laborieuses  l'éducation 
morale  que  nous  ne  saurions  leur  donner,  nous- 
mêmes,  d'une  façon  suftîsante.  Telle  sont  l'œuvre 
"  des  Blouses  ";  la  Société  des  ouvriers  ;  celle  des 
Xavériens,  etc.  —  Mais  trop  souvent  ces  in  -ti- 
tutions  charitables  sont  ignorées  de  ceux  qui 
pourraient  les  recommander,  et  c'est  à  les  faire 
connaître  que  s'attache  la  brochure,  dont  je  viens 
de  vous  entretenir,  —  destinée  dans  la  pensée  de 
ses  auteurs,  â  devenir  le  Manuel  du  visiteur  de 
la  Société  St-  Yincent  de  Paul  — 

Nos  dons  de  paille,  les  réparations  et  les  achats 
de  poêles  que  nous  avons  faits,  viennent  encore 

11 


(    180    ) 

grossir,  de  leurs  chiffres  habituels,  le  total  de 
notre  passif  (i)  qui  se  trouve  ainsi  porté  pour 
cette  seule  année  à  7605  fr.  74  cent. 

Enfin,  la  récapitulation  de  nos  comptes  accuse 
un  raali  de  1734  fr.  4  cent.,  se  répartissant  à  peu 
près  également  entre  les  deux  derniers  exer- 
cices. 

Le  Conseil  a  pris  des  mesures  dans  le  but  de 
combler  le  déficit  actuel;  il  en  a  arrêté  d'autres, 
destinées  à  empêcher  que  ce  déficit  ne  reparaisse 
à  l'avenir.  —  C'est  avec  confiance  que  l'on  peut 
attendre  de  la  générosité  de  nos  souscripteurs, 
le  succès  des  premières,  —  et  espérer  la  réussite 
des  secondes,  du  zèle  et  de  la  prudence  de  nos 


(1)  Tableau  des 

recettes  et  des 

,  dépenses  : 

RECETTES. 

DÉPENSES. 

Quèles  ordinaires  :          1,8*9  78 
Quèlc*  extraordinaires  :  l.Oli  7* 
Souscriptions  :                   «.933  ^O 
Don^  particuliers  :             l.îîi  70 
Sermon                                  '''•'  «6 

Déficit  de  l'anuee  anté- 
rieure : 
Pains  ;it,870)  : 
Vêtements  : 
Ptiôles  : 
Coke: 

870 

3,*97 

2,546 

4Î3 

453 

38 
89 
70 

GO 

Total  : 

Ir.     C,7ii  08 

l'aille  : 

DéIlCll^es  diverses  : 

Total   ;     Ir. 

517 

666 

10 
70 

8.476 

«i 

BILAN. 

Dépenses  : 

fr.     8.i76  IJ 

Recettes  : 

6,74i  08 

Déficit  :     fr.     1,734  04 


(     181     ) 

membres  actifs.  —  Dirigés  par  leurs  bureaux 
respectifs,  ceux-ci  comprendront,  mieux  que  par 
le  passé,  l'obligation  de  restreindre  nos  dépenses 
dans  leurs  limites  réglementaires.  —  Et  sentant 
mieux  aussi  la  nécessité  de  nous  créer  des  res- 
sources nouvelles,  ils  contribueront,  de  tout 
leur  pouvoir,  au  succès  du  concert  qui  sera 
donné,  cette  année,  au  profit  de  notre  œuvre, 
conformément  du  reste  à  d'anciennes  traditions 
malheureusement  oubliées  pendant  deux  ans. 

D'ailleurs,  il  est  une  circonstance  qui  favori- 
sera la  réussite  de  nos  communs  efforts  :  dans 
ce  concours  d'œuvres  qui  toutes  sollicitent  pour 
l'amour  de  Jésus- Christ  et  de  ses  pauvres,  nous 
n'aurons  pas  à  redouter  une  concurrence  bien 
âpre  de  la  part  des  conférences  affiliées.  Aucune 
d'elles,  en  effet,  n'est  forcée,  au  même  point  que 
la  Société-mère,  de  lutter  pour  l'existence  : 
toutes  se  trouvent  dans  une  situation  financière 
prospère. 

Établie  au  collège  de  la  S*sTrinité  dans  le  but 
de  faire  compléter,  par  leurs  aînés  plus  riches, 
l'éducation  chrétienne  des  enfants  pauvres,  la 
Conférence  St-Joseph  poursuit,  avec  un  succès 
toujours  grandissant  (1),  le  cours  de  ses  opéra- 

(I)  Bilan   de  la  Conférence  Sl-Joseph  : 

Total  des  recettes  :    fr.    2,G0G  li 
Total  des  dépenses  :  »     2,581  o* 

Boni  :  fr.  ii  00 

Le  pro'iuit  de  la  représentation  de  Polyeucte  figure  aux  recettes 
pour  fr.  8i3-9t. 


(    iSi    ) 

lions  charitables.  Après  avoir  largement  sup- 
porté les  charges  de  leur  patronage  immédiat, 
nos  jeunes  confrères  ont  enrichi  d'un  apport  de 
900  francs  leur  œuvre  secondaire  :  celle  de  l'in- 
stitution de  bourses  pour  la  propagation  de 
l'enseignement  catholique  moyen;  cependant,  la 
Conférence  St-Joseph  avait  du,  pendant  l'exer- 
cice 1884  85,  augmenter  le  capital  tixe  d'une  de 
ses  petites  industries  et  distraire  de  ses  res- 
sources ordinaires  une  somme  de  500  francs» 
pour  le  payement  d'un  billard  nouvellement 
acheté. 

En  secourant,  avec  la  protection  constante  de 
la  Sérénissime  Maison  d'Arenbc-rg,  les  pauvres 
de  la  paroissed'Héverlé,  — laCoritérenceStLam- 
bert  n'a  pas  été  forcée  de  dépasser  les  ressources 
d'un  budget  (i)  qui,  à  toute  époque,  fut  parfaite- 
ment équilibré.  —  Le  nombre  dos  familles  qu'elle 


^l)  'rableau  des  recolles  el  des  dépooses  de  la  Conféreuce  Saiol- 
L;iinbert  : 

RECF.  rrES.  DÉPENSES. 

Di>u    de    la    Serein ssimo  Combu«til<la  :                        SI'!  00 

Maisnii  d'.Xreobeig  :  300  00     Perle  d'animaux  :                   r>0  00 

Simscriplioiis       parlien-  llabillemcuU  de  r*  corn 

héros  :  181  00         innnion  :                                75  6V 

Intérèls    sur    fonds    pu-  Pains  :                                         K  00 

biles:  18  00     Secours  en  argc-Dl  :                H   (0 

Boni  de   l'exercice  pre-  Habillements  :                        15  SO 

ccdenl  :  50  56  

Total   :     fr.     80»  •• 

Total   ;      Ir.  6»9  50 


(     183    ) 

a  visilëes  n'a  guère  varié  non  plus.  Et  quand  je 
vous  aurai  dit  que  nos  confrères  se  sont  adjoint 
deux  nouveaux  membres,  je  n'aurai  plus  rien  à 
vous  apprendre  sur  l'état  de  cette  Conférence 
modestement  aisée  et  sagement  économe  ;  heu- 
reuse sans  doute  de  ne  pas  avoir  une  plus  longue 
histoire. 

Comme  par  le  passé,  la  Conférence  Sainte 
Barbe  a  été  divisée  en  deux  sections.  —  La  pre- 
mière, spécialement  désignée  sous  le  nom  de 
Patronage,  a  recueilli,rannéederniôre,135jeunes 
ouvriers.  Un  comité  de  vingt  membres  où  le 
jeune  clergé  de  la  ville  se  trouve  largement  re 
présenté,  s'attache  à  donner  à  ces  jeunes  ap- 
prentis la  direction  qui  leur  est  si  nécessaire  à 
ce  moment  périlleux  de  la  vie,  où  l'âme  ne  se 
trouve  plus  protégée  par  les  candeurs  de  l'en- 
fance et  n'a  pas  encore  acquis  les  forces  de  la 
virilité. 

La  section  des  adultes  a  été  fréquentée  par 
100  membres  environ.  C'est  à  Anvers  —  on  pou- 
vait facilement  le  prévoir  —  qu'elle  a  fait  cette 
année  son  excursion  traditionnelle.  Les  attrac- 
tions de  l'Exposition,  pourtant  si  captivantes 
pour  les  foules,  n'ont  pas  empêchée  nos  ouvriers 


BILAN. 

Becelles 

fr. 

529 

Sfi 

Pépenses 

» 

S02 

10 

Boni 

:  fr 

il 

i>; 

(    184    ) 

de  visiter  aussi,  dans  ses  parties  les  plus  inté- 
ressantes, notre  métropole  commerciale.  —  Un 
comité  de  sept  personnes  |a  continué  à  diriger 
cette  section  avec  un  zèle  et  une  charité  que  !;i 
reconnaissance  de  leurs  protégés  a  toujours 
éloquemment  attestés.  Cette  année  encore,  lors 
de  la  nomination  à  la  cure  de  Wesemael  de 
M.  le  vicaire  Wilryckx,  qui  avait  été  pendant 
sept  ans  leur  aumônier,  les  membres  de  la  So- 
ciété ouvrière  ont  donné  une  nouvelle  marque 
de  leur  gratitude  constante  envers  ceux  qui  s'in- 
téressent à  leur  sort. 

Enfin  un  comité  central  composé  des  délégués 
des  deux  sections  assume,  la'  direction  générale 
de  la  Conférence  :  c'est  à  lui  surtout  que  revient 
l'honneur  d'avoir  pu,  à  l'aide  des  ressources  d'un 
budget  de  3000  fr.  (i),  faire  disparaître  à  peu  près 
complètement  un  déficit  de  plus  de  1050  fr. 

Dans  la  période  de  crise  que  traverse  leur 
œuvre  principale ,  cette  prospérité  de  leurs 
œuvres  secondaires  et^particulièromentde  cette 
Conférence  Ste- Barbe,  qui  a  aussi  connu  les 
jours  de  l'épreuve,  sera  pour  les  membres  de  la 
Société  St-Vincent  de  Paul  une  consolation  : 
peut-être  aussi  un  utile  enseignement. 

(1)   Bilan  de  la  Conférence  Slo-I!arbe  : 

i)t-|>ensi-s         •       3,05t   7t; 
Roceltcs         fi.     Z.Oi»  Il 

DcGcit     U.        13  t'S 


SOCIÉTÉ  MÉDICALE 
de  runiversité  catholique  de  Louvain. 

ANNÉE   ACADÉMIQUE    1885-1886. 

Président  d'honneur,  Mgr  Pieraerts,  recteur 

magnifique  de  l'Université. 
Président  émérite^  M.  le  professeur  VanKempen. 

Composition  du  bureau. 

Président,  M.  le  professeur  Debaisieux. 
ler  Vice- Président,  M.  le  professeur  Verriest. 
2^  Vice- Président,  M.  le  professeur  Dandois. 
Secrétaire,  M.  Brusselmans,  étudiant  en  méde- 
cine. 
Membres  :  MM.  Wibin,  Giele  et  Roose,  id. 

Membres  actifs. 

MM.  les  professeurs  Craninx,  Michaux,  Hairion, 
Haan,  VanKempen,  Lefebvre,  Hayoit,  Masoin, 
Debaisieux,  Hubert,  Ledresseur,  Verriest, 
Blas,  Venneman,  Brujdants,  Dandois  et  Denys. 

MM.  les  docteurs  G.  Van  Roeckhoudt,  Borne, 
L.  Derode  et  Vander  Straeten. 

MM.  les  étudiants  en  médecine  Wéry,  Stroobant, 
Derroitte,  Tamine,  Bricard,  Giele,  Heymans, 
Haers,  Valentin,  Mortiaux,  Martin,  Burton, 

.  Roose ,  Wibin ,  Thévelin  ,  De  ISIesmaecker , 


{     186    ) 

Siubbe,  Laenen.  Moereels,  Gids,  Deleyn,  Praat 
Em.,  Castelain,  Woulers,  Schepens,  De  Corte, 
Van  Gehucbten,  Smets,  Rombauls,  De  Naeyer, 
Stryckers,  De  Marbaix,  Glorieux  H.,  Leuri- 
<lan,  Vanvelsen  P  ,  Wynanls,  Patlyn  C,  De- 
bie,  Bodart,  Vranckx,  Bovy,  Strauven,  Piret  J  , 
Alesch,  Faucon,  Franck,  Vilain,  Laruelle,  Hu- 
pin,  Borremans,  Lemaîire  Ed.,  Louveaux,  Bod- 
i^on,  Vander  Haegen  J.  B.,  Charlier,  Dutilleux, 
Wiliems,  Laurent  L.,  Thoné,  Vankrunkelsven, 
Van  Geersdael,  Hottlet  et  Brusselmans. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  MÉDI- 
CALE pendant  l'année  1884-1885, 
fait,  au  nom  de  la  Commission  direc- 
trice (i),  dans  la  séance  du  4  novembre 
1885,  par  M.  J.  BRUSSELMANS,  se- 
crétaire. 

Messieurs, 

La  sincérité  devant  être  le  premier  devoir 
d'un  rapporteur,  je  n'essaierai  pas  de  dissimuler 
que,  pendant  l'année  qui  vient  de  finir,  les  réu- 
nions de  la  Société  médicale  ont  été  un  peu 
moins  nombreuses  et  moins  fréquentées  que  pen- 
dant les  années  précédentes.  Par  contre,  un  re- 
doublement de  zèle  s'est  manifesté  dans  le  cercle 
plus  restreint  de  nos  membres,  et  il  s'est  traduit 
parlaproduclion  de  travaux  dont  l'importance  et 
le  mérite  ne  le  cèdent  en  rien,  à  ceux  des  années 
les  plus  brillantes  de  notre  existence.  De  plus, 
un  de  nos  membres  les  plus  actifs,  M.  Stubbe,  a 


H]  La  Coinmission  tlirnclrice  pour  l'année  académique  188*  1885 
était  composée  comme  suit  : 

Président,  M.  le  professeor  HasoiD  ;  1' Vice-Président,  M.  le  pro- 
(«ssecr  Debaisieux;  i'  Vice-Président,  M.Vanderstraeten,  étudiant; 
Secrétaire,  M.  Brusselmans,  id..  Membres,  MM.  Butaye,  Giele  et 
AVibin,  jd. 

II. 


(    188    ) 

inauguré  un  genre  de  communications  inconnu 
de  nos  prédécesseurs.  Placé  à  la  tête  d'un  éta- 
blissement de  nécropsie  coniinuelle,  il  nous  a 
présenté  d'abondantes  pièces  anatomo-patholo- 
giques,  les  plus  intéressantes  parmi  celles  que 
le  hasard  met  journellement  sous  ses  yeux.  Il  a 
joint  à  ses  démonstrations  pratiques,  des  expo- 
sés théoriques  d'un  très  grand  intérêt.  Aussi, 
les  félicitations  multiples  qui  lui  ont  été  adres- 
sées de  ce  chef,  et  par  les  maîtres  qui  nous 
dirigent,  et  par  ses  condisciples,  lui  ont-elles 
témoigné  plus  que  ne  le  pourraient  faire  mes 
paroles,  combien  la  Société  médicale  apprécie 
l'utilité  de  pareils  entretiens. 

Le  26  novembre  1884,  M.  Stubbe  inaugura  la 
série  de  nos  réunions  par  une  communication 
snrVactijnomj/cose,  maladie  infectieuse,  connue 
depuis  un  petit  nombre  d'années  seulement. 
L'historique  de  la  maladie  nous  la  montre 
d'abord  chez  lés  animaux  domestiques,  sous  la 
forme  d'abcès  multiples  ou  de  tumeurs  sarco- 
mateuses. L'agent  qui  la  produit  est  un  cham- 
pignon parfaitement  rcconnaissable  sous  le 
microscope.  Récemment  elle  fut  décrite  dans 
l'espèce  humaine,  où  elle  s'est  révélée  sous  trois 
formes  principales  :  abcès  du  cou,  abcès  du  tho- 
rax, abcès  de  la  région  lombo-sacrée  L'auteur 
du  travail  regarde  l'affoction  comme  primitive- 
ment locale  et  susceptible  de  giiérison  par  le 
raclage. 


(     189    ) 

La  discussion  occupa  plusieurs  séances.  Entre 
autres  points  combattus,  signalons  la  variété 
sarcomateuse  de  l'actinomycose,  dont  l'existence 
est  contestée  par  la  plupart  des  membres.  Cette 
opinion  devint  absolument  générale  après  quel- 
ques remarques  de  M.  le  professeur  Debaisieux 
sur  les  caractères  de  la  tumeur  connue  sous  le 
nom  de  sarcome  :  néoplasme  de  tissu  embryon- 
naire, n'évoluant  jamais  vers  le  tissu  adulte,  ni 
vers  la  suppuration. 

Dans  la  séance  du  3  décembre,  M.  Stubbe 
soumet  à  la  Société  un  certain  nombre  de  pièces 
auatomo- pathologiques  provenant  de  divers 
animaux  domestiques  :  cals  osseux,  kystes  hy- 
datiques,  etc. 

M.  De  Bry  nous  donne  ensuite  lecture  d'une 
analyse  résumant  l'état  actuel  de  nos  connais- 
sances sur  le  lupus.  Cette  analyse  tend  à  prou- 
ver que  le  lupus,  dans  toutes  ses  variétés,  est 
une  lésion  tuberculeuse.  En  eftet  :  1°  il  mène 
souvent  à  la  phthisie;  2''  les  expérimentations 
sur  les  animaux  établissent  qu'il  est  inoculable; 
3°  les  recherches  microscopiques  y  ont  fait  dé- 
couvrir le  bacille  de  la  tuberculose  Comme 
conclusion  pratique  de  son  travail,  M.  De  Bry 
établit  qu'il  y  a  lieu  de  réformer  le  traitement 
du  lupus.  Les  méthodes  sanglantes  comme  le 
raclage,  les  scarifications,  l'excision,  doivent 
être  proscrites  parce  que,  indépendamment  des 
réinoculations  locales,  elles  favorisent  et  activent 


(    190    ) 

l'infection  générale.  La  cauiérisailon  ponctuée 
ou  linéaire,  avec  le  thermo-  ou  le  galvanocau- 
tore,  constitue  le  moyen  thérapeutique  par  ex- 
cellence. Par  ce  traitement,  en  eflet,  on  produit 
le  minimum  de  destruction,  on  répare  le  plus 
rapidement  possible  la  lésion,  et  on  réalise  la 
prophylaxie  la  plus  stire  contre  l'infection  géné- 
rale. La  discussion  que  souleva  la  communica- 
tion de  M.  De  Bry,  tlt  admettre  comme  ration- 
nelles les  modifications  récemment  introduites 
dans  le  traitement  du  lupus,  tout  en  montrant 
qu'il  y  a  peut  être  bien  un  peu  d'exagération 
dans  les  trois  propositions  capitales  du  travail. 
Dans  la  séance  du  1^''  décembre,  M.  Butaye 
donne  lecture  d'un  trôs-intéressant  mémoire  sur 
l'éliologie  et  le  traitement  des  conjonctivites 
purulentes  II  en  admet  quatre  variétés,  savoir  : 
1°  la  conjonctivite  purulente  des  adultes,  dont  la 
cause  réside  tantôt  dans  un  microbe  spécial, 
tantôt  dans  un  ferment  jouissant  de  propriétés 
phlogogônes;  2"  la  conjonctivite  blennorrha- 
gique;  3°  la  conjonctivite  leucorrhéique;  4°  la 
conjonctivite  purulente  des  nouveau-nés.  Les 
règles  du  traitement  sont  les  mêmes  pour  toutes 
les  variétés.  La  prophylaxie  se  résume  dans  les 
précautions  suivantes  :  1°  l'occlusion  de  l'œil 
sain;  2°  les  injections  antiseptiques  avant  la 
parturition;  3°  après  la  naissance,  le  traitement 
de  Crédé,  qui  a  donné  à  son  auteur  les  résultats 
les  plus  concluants.  Quant  au  traitement  curaiif, 


à 


(    191     ) 

il  doit  avoir  pour  but  de  supprimer  la  cause  et 
d'empêcher  la  stagnation  du  pus,  chargé  de 
principes  virulents  ou  phlogogènes,  sur  la  con- 
jonctive. 

La  séance  du  14  janvier  fut  presque  entière- 
ment remplie  par  la  lecture  d'une  étude  très 
complète  de  M.  Vander  Straeten  sur  la  coca  et 
la  cocaïne.  A  l'occasion  des  applications  récentes 
de  ce  médicament  en  oculistique,  l'auteur  nous 
en  fait  l'histoire  thérapeutique  générale.  Son 
travail  se  divise  en  quatre  parties. 

La  première  partie  comprend  quelques  notions 
historiques  et  pharmacologiques.  Elle  nous  fait 
connaître  l'usage  que  les  Indiens  font,  depuis  un 
temps  immémorial,  des  feuilles  de  Verythroxylon 
coca,  dans  le  but  de  supporter  sans  souffrance 
la  faim  et  la  fatigue.  Elle  nous  apprend  en  outre 
la  composition  de  ces  feuilles,  dont  le  principe 
le  mieux  étudié  est  un  alcaloïde  auquel  on  a 
donné  le  nom  de  cocaïne. 

Dans  la  seconde  pariie,  M.  Vander  Straeten 
étudie  l'action  physiologique  du  médicament. 
Il  expose  d'abord  les  effets  que  produit  la  coca 
en  nature  sur  les  voies  digestives,  et  insiste 
particulièrement  sur  l'anesthésie  de  la  langue  et 
des  parois  buccales;  il  nous  fait  connaître  en- 
suite l'action  stimulante  qu'elle  exerce  sur  la 
nutrition,  la  respiration,  la  circulation  et  la  tem- 
pérature; il  signale  enfin  ses  effets  sur  le  système 
nerveux.  L'auteur  met  en  relief  les  remarquables 


(     192    ) 

propriétés  anesthésiques  du  nouvel  alcaloïde, 
propriétés  révélées  par  ses  applications  sur  la 
peau,  sur  les  muqueuses  en  général  et  sur  l'or- 
gane visuel  en  particulier. 

La  troisième  partie  du  travail  est  consacrée 
aux  usages  thérapeutiques  de  la  coca.  E'.le  peut 
servir  comme  stomachique,  comme  stimulant 
du  système  nerveux  et  comme  élément  d'oxy- 
dation. Les  services  qu'elle  a  rendus  dans  les 
maladies  douloureuses  et  dans  la  pratique  de 
l'oculistique  sont  absolument  remarquables. 

L'examen  des  doses  et  du  mode  d'adminis- 
tration lait  l'objet  de  la  quatrième  partie. 

Dans  la  séance  du  21  janvier,  M.  Heymans 
nous  lait  part  do  ses  recherches  sur  la  physio- 
logie pathologique  de  la  glycosurie.  L'auteur  a 
le  mérite  de  nous  apporter  des  analyses  et  des 
investigations  expérimentales  absolument  per- 
sonnelles. Il  croit  pouvoir  en  déduire  les  con- 
clusions suivantes  :  1°  l'urine  normale  ne  contient 
pas  de  glycose;  2°  le  sang  en  contient,  c'est  à 
dire  que  la  glycémie  est  un  lait  physiologique; 
3'^  la  glycogénie  hépatique  est  une  fonction  nor- 
male de  l'organisme;  4°  cette  formation  de  gly- 
cose se  lait,  au  moins  chez  les  carnivores,  aux 
dépens  des  matières  albuminoïdes. 

Le  28  janvier,  M.  Thévelin  lait  le  procès  d'une 
opération  obstétricale  :  la  rupture  artificielle 
des  membranes.  Son  travail  est  divisé  en  deux 
parties  :  dans  la  première,  il  fait  connaître  le 


(    193    ) 

rôle  qui  doit  être  attribué  aux  membranes  et  au 
liquide  amniotique,  ainsi  que  les  conséquences 
et  inconvénients  que  peut  entraîner  l'écoulement 
prématuré  de  ce  dernier;  dans  la  seconde,  il 
établit  les  indications  et  les  contre-indications 
de  la  rupture  artificielle. 

Dans  la  séance  du  1 1  février,  M.  Roose  nous 
donne  lecture  de  quelques  observations  qu'il  lui 
a  été  donné  de  faire  à  la  clinique  interne  au  sujet 
de  Vantipyrine.  L'auteur  expose  les  propriétés 
physiques  et  l'action  physiologique  de  ce  médi- 
cament; il  nous  en  fait  connaître  ensuite  les 
applications  thérapeutiques.  1"  Comme  antither- 
mique, l'antipyrine  lui  a  donné  des  résultats 
dans  la  fièvre  hectique,  le  typhus,  le  rhumatisme 
articulaire,  l'érysipèle.  2°  Se  basant  sur  l'action 
hémostatique  attribuée  à  cette  substance  em- 
ployée topiquement,  M.  Roose  l'a  essayée  comme 
hémostatique  interne.  3°  Il  en  a  constaté  les 
vertus  antiseptiques,  du  moins  en  ce  qui  con- 
cerne la  putréfaction  de  l'urine.  Du  reste,  c'est 
par  la  voie  rénale  qu'a  lieu  certainement  son 
élimination  hors  de  l'économie. 

M.  Stubbe,  dans  une  improvisation  intéres- 
sante, nous  montre,  avec  pièces  pathologiques  à 
l'appui,  les  principaux  stades  du  processus  tuber- 
culeux. A  la  séance  suivante,  le  4  mars,  il  nous 
fait  voir  une  énorme  tumeur  mélanique  trouvée 
dans  le  canal  rachidien  d'un  cheval.  La  néoplasie 
a  comprimé  la  moelle  au  niveau  de  la  région 


(    194    ) 

lombaire,  produisant  des  symptômes  analogues 
à  ceux  que  l'on  observe  chez  l'homme  à  la  suite 
d'une  compression  spinale.  M.  le  professeur  De- 
baisieux,  président  de  la  séance,  prend  la  parole 
pour  indiquer  la  palhogénie  de  ces  sortes  de 
tumeurs.  Il  fait  observer  que,  chez  l'homme, 
celles  que  l'on  observe  dans  les  os  et  les  tissus 
profonds  sont  le  plus  souvent  des  productions 
métastatiques  ayant  pour  point  de  départ  la 
peau  ou  le  pigment  de  la  choroïde. 

M.  Debry  lit  une  notice  sur  un  cas  de  para- 
plégie incomplète  qu'il  a  eu  l'occasion  d'observer. 
Un  appareil  à  la  fois  simple  et  ingénieux,  permet 
au  malade  de  marcher  avec  des  béquilles,  grâce 
sans  doute  à  l'intégrité  de  certains  muscles  de  la 
ceinture  pelvienne. 

Dans  la  même  séance,  votre  secrétaire  vous  a 
donné  lecture  d'un  travail  sur  la  teynpérature 
du  corps.  Après  avoir  fait  connaître  le  rôle  con- 
sidérable que  joue  le  système  nerveux,  comme 
régulateur  de  la  chaleur  animale,  il  aborde  le 
point  le  plus  important  de  sa  communication, 
c'est  à  dire  l'étude  de  la  température  fébrile. 
Quelle  est  la  cause  de  la  lièvre?  Quel  rapport 
existe-t-il  entre  la  fièvre  et  l'inflammation?  Il 
n'est  pas  téméraire,  à  l'heure  qu'il  est,  d'avancer 
que  la  fièvre  suppose  une  altération  du  sang  par 
un  élément  de  nature  organique  (Cohnheira). 
Celte  altération  peut  avoir  des  origines  diverses  : 
c'est  tantôt  un  schizomycète,  comme  dans  la 


(     195    ) 

fièvre  essentielle,  tantôt  un  produit  d'inflamma- 
tion primitivement  locale,  comme  dans  la  fièvre 
symptomatique,  tantôt   un  débris  de  la  mort 
rapide  des  tissus,  etc.  Tous  ces  points  sont  mis 
aujourd'hui  hors  de  doute  par  l'observation  cli 
nique  et  par  l'expériaieniation.  Mais  une  autre 
question  se  présente,  celle  de  savoir  comment 
s'engendre  le  symptôme  capital  de  la  fièvre,  la 
température  élevée?  L'auteur  répond  en  disant 
qu'il  y  a  accroissement  de  la  combustion  interne, 
en  d'autres  termes  accroissement  de  la  produc- 
tion de  chaleur,  ainsi  que  cela  résulte  de  l'exa- 
men de  l'agent  comburant,   l'oxygène  et  des 
produits  terminaux  de   la  combustion,  l'acide 
carbonique  et  l'eau.  Il  est  vrai  que,  de  son  côté 
la  perte  est  augmentée,  mais  d'une  façon  insufïï- 
sanie  pour  compenser  l'accroissement  de  la  pro- 
duction.  Quant   aux   modifications    survenues 
dans  les  deux  facteurs  de  la  chaleur  animale, 
elles  paraissent  dépendre  à  leur  tour  d'une  aber- 
ration de  la  fonction  nerveuse.  En  terminant, 
l'auteur  applique    les    données    de    pathologie 
générale  qui  précèdent   à   l'interprétation  des 
effets  thérapeutiques  d'une  nouvelle  substance 
antithermique,  la  kairine. 

Dans  la  séance  du  11  mars,  M.  Giele  nous 
entretient  des  caractères  des  mouvements  ré- 
flexes dans  les  maladies  de  la  moelle  épinière. 
La  première  partie  du  travail  renferme  des 
considérations  sur  les  mouvements  réflexes  en 
général.  Tout  mouvement  réflexe  se  compose 


(     196    ) 

de  trois  phases  :  1°  l'excitation  initiale  d'un  ner' 

sensitif;  2°  l'excitation  des  centres  réflexes; 
3°  le  mouvement  lui  même,  dont  le  caractère 
essentiel  est  d'ôire  nécessaire,  par  conséquent 
involontaire.  Ces  mouvements  peuvent  être 
simples  ou  composés,  résulter  d'un  ensemble  de 
réflexes  simultanés  ou  successifs,  coordonnés  ou 
non.  L'excitabilité  réflexe  est  augmentée  par 
certaines  substances,  comme  la  strychnine,  la 
caféine,  etc  ;  elle  est  diminuée  par  d'autres, 
comme  l'éther,  le  chloral,  etc  ,  de  même  que  par 
l'irritation  de  certaines  parties  du  système  ner- 
veux auxquelles  on  a  donné  le  nom  de  centres 
d'arrêt.  Si  l'existence  de  ces  centres,  dit  l'au- 
teur, est  loin  d'être  démontrée,  il  n'eu  est  pas 
moins  vrai  que  chaque  tronçon  de  la  moelle 
épinière  exerce  une  influence  modératrice  sur 
les  parties  situées  plus  bas.  La  voie  de  transmis- 
sion entre  les  centres  sensitifs  et  moteurs  est 
indiquée  par  la  structure  de  la  moelle.  La  co- 
lonne centrale  de  substance  grise  et  les  libres 
antéro- postérieures,  appelées  flbres  réflexes  de 
Wagner,  transmettent  les  impressions  centri- 
pètes reçues  des  racines  postérieures  aux  cellules 
des  cornes  antérieures. 

Dans  la  seconde  partie  de  son  travail.  M.  Giele 
étudie  les  réflexes  dans  les  diverses  maladies  de 
la  moelle  épinière.  Il  insiste  particulièrement 
sur  la  myélite  chronique.  Ici  les  caractères  des 
réflexes  fournissent  des  renseignements  précieux 


(     197    ) 

sur  la  nature  et  le  siège  de  la  lésion;  ils  sont 
nombreux  et  variés  :  réflexe  rotulien,  clonus,  etc. 
Dans  la  sclérose  des  cordons  postérieurs,  les 
réflexes  cutanés  n'offrent  pas  de  symptômes 
constants.  Le  phénomène  le  plus  important  est 
assurément  l'abolition  du  réflexe  patellaire. 
Il  appartient  à  la  période  préataxique.  Est  ce  à 
dire  qu'il  soit  pathognomonique?  Non,  car  il 
n'est  pas  constant  et  il  faut,  pour  qu'il  se  pro- 
duise, que  le  segment  lombaire  soit  envahi  par 
la  lésion.  Il  apparaît  encore  dans  l'atrophie 
musculaire  progressive,  dans  la  paralysie  spi- 
nale générale  subaiguë,  dans  la  paralysie  infan- 
tile et  dans  certains  cas  de  diabète  sucré.  On  dit 
même  l'avoir  rencontré  chez  des  individus  sains, 
mais  les  observations  sous  ce  rapport  sont  con- 
tradictoires. 

En  terminant,  l'auteur  prouve  la  nature  réflexe 
du  clonus  du  genou.  Il  démontre  que  les  deux 
arcs,  centripète  et  centrifuge,  se  trouvent  dans 
le  muscle  et  que  leur  lien  est  situé  dans  le  seg- 
ment dorso-lombaire  de  la  moelle. 

Arrivé  au  terme  de  ma  tâche,  je  jette  un 
dernier  regard  sur  l'ensemble  de  nos  travaux  et 
je  constate  que  nous  avons  lieu  de  nous  féliciter 
de  la  vitalité  dont  a  fait  preuve  la  Société  médi- 
cale pendant  l'année  écoulée.  Aussi,  est  ce  avec 
confiance  que  je  présente  ce  pâle  rapport  au 
public  universitaire ,  persuadé  qu'un  grand 
nombre  de  nos  condisciples,  désireux  de  s'in- 


(     198    ) 

struire,  se  joindront  à  nous  pour  augmenter 
encore  l'attrait  et  l'animation  de  nos  séances. 
Grâce  à  eux,  et  grâce  au  concours  des  maitres 
sympathiques  dont  le  dévouement  nous  est 
acquis,  nous  verrons  la  Société  médicale  s'élever, 
plus  prospère  que  jamais,  et  vraiment  digne  de 
la  grande  École  de  Médecine  dont  elle  est  une 
des  plus  utiles  créations. 


CERCLE  AGRONOMIQUE 
de  l'Université  catholique  de  Louvain. 


Président  d'honneur,  Mgr  Pieraerts,  recteur 
magnifique  de  l'Uni v^ersité. 

Composition  du  bureau  1884-1885. 

Président,  M.  le  professeur  J.  Cartuyvels. 

1"  Vice-Président,  M.  le  professeur  de  Marbaix. 

2'n«  Yice  Président,  M.  Alexis  Deseille,  étudiant. 

Secrétaires,  MM.  Hancart  et  François. 

Trésorier,  M.  J.  Cézar. 

Bibliothécaire,  M.  Stroobanls. 

Membres  :  MM.  Boulvin  et  Gilliari. 

Membres  effectifs. 

MM.  les  étudiants  ;  H.  Fransen,  A.  Fransen, 
I.  Van  de  Reyst,  L.  Bois  d'Enghein,  L.  Beau- 
lieu,  C.  Colin,  L.  Courtois,  C'«  Raymond  du 
Val  de  Beaulieu,  Joseph  Delcorde,  J.  B.  Fiche- 
fet,  P.  Hardy,  S.  Jimenez,  C.  Lohest,  G.  De- 
reuser,  A.  Montens,  Michiels,  A.  Moretus, 
M.  Niset,  G.  Stasse,  M.  Rattes,  F.  Rigaux, 
E.  Dereuser,  Laval,  Jaminet,  Langrand,  Cop- 
pée,  A.  Porlier,  Anciaux,  Dandoy,  François, 
de  Clippel,  de  Vuyst. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  du  CERCLE  AGRONO- 
MIQUE, pendant  Tannée  académique 
1884-1885,  fait  au  nom   du   bureau 
directeur  par  M.  J.  CÉZAR. 

Messieurs, 

Je  viens  vous  rendre  compte  de  la  siiuaiion 
actuelle  du  Cercle  Agronomique  et  des  travaux 
qui  y  ont  été  présentés  pendant  l'année  acadé- 
mique qui  vient  de  s'écouler. 

Cette  Société  fondée  par  nos  devanciers  en 
1879,  s'était  laissée  aller  à  un  sommeil  léthar- 
gique après  plusieurs  années  de  succès;  mais  à 
votre  heureuse  instigation,  elle  a  secoué  sa  tor- 
peur et  s'est  remise  à  l'œuvre  avec  toute  l'ardeur 
d'autrefois. 

Sa  réapparition  a  été  accueillie  favorable- 
ment par  les  autorités  académiques  et  particu- 
lièrement par  MM.  les  professeurs  Cariuyvels  et 
de  Marbaix,  qui  l'ont  prise  sous  leur  protection 
et  ont  bien  voulu  eu  accepter  la  présidence. 

Dans  la  première  assemblée  générale  qui  eut 
lieu  le  4  décembre,  M  le  protesseur  Cartuyvels 
lit  ressortir  l'importance  et  la  nécessité  d'uno 
telle  association,  qui  est  le  complément  indis- 
pensable d'un  Institut  agronomique.  -  L'ingé- 
nieur agricole,  dit-il,  doit  être   a  la  fois    un 


(    201     ) 

hoajme  de  science  et  un  homme  d'application. 
En  ces  temps  de  crise  il  a  une  grande  mission  à 
remplir;  c'est  à  lui  qu'incombe  la  lâche  de  vul- 
gariser la  science  agricole  dans  les  campagnes, 
de  substituer  petit  à  petit  à  l'empirisme  qui 
préside  encore  à  la  culture  des  champs,  les 
applications  raisonnées  de  la  science.  »  Au 
cours,  l'étudiant  en  agriculture  amasse  des  no- 
tions scientifiques,  mais  c'est  au  Cercle  Agro- 
nomique, dans  des  causeries  sérieuses  et  ami- 
cales qu'il  apprendra  à  discuter  la  science  et  à 
rappliquer  à  la  pratique. 

C'est  ce  que  vous  avez  tous  compris,  Messieurs, 
et  vous  vous  êtes  pressés  plus  nombreux  au 
sein  de  notre  Société;  vous  avez  travaillé  avec 
une  noble  ardeur,  et  jamais  le  Cercle  Agrono- 
mique ne  s'est  enrichi  d'autant  d'intéressantes 
causeries  sur  les  sujets  les  plus  variés. 

Je  ne  veux  pas  vous  faire  l'éloge  de  chaque 
travail  en  particulier,  vous  les  avez  tous  accla- 
més et  ils  le  méritaient  tous  ;  les  uns  se  faisaient 
remarquer  par  la  façon  simple  et  sérieuse  dont 
ils  étaient  traités,  c'étaient  des  morceaux  de 
fond.  D'autres  plus  superficiels  peut-être,  mais 
présentés  avec  une  élégance  et  une  supériorité 
remarquables,  n'en  étaient  pas  moins  bien  ac- 
cueillis. Les  travaux  de  pure  science  ont  aussi 
alterné  avec  ceux  où  le  conférencier  envisa- 
geait principalement  le  côté  pratique  des  choses, 
et  chacune  des  branches  qui  composent  notre 


(    20:i    ) 

programme  a  été  exploitée  par  votre  activité  : 
Ainsi  nous  avous  eu  les  intéressantes  causeries 
agronomiques  de  MM.  Deseille,  Boulvin  et  Hu- 
bert Fransen  Le  premier  nous  a  parlé  de  ta 
situation  agricole  de  la  Faraenne,  son  pays,  et 
les  autres  nous  ont  donné  de  curieux  détails  sur 
les  prairies  naturelles,  leur  formation  et  leur 
conservation.  Dans  le  môme  ordre  d'idées, 
M.  Prosper  François  nous  a  tracé  l'histoire  de 
l'art  d'irriguer,  depuis  les  temps  les  plus  reculés 
jusqu'à  nos  jours.  M.  Joseph  Delcorde  nous  a 
dit  quelques  mots  sur  l'ensilage,  et  M.  Hardy  a 
présenté  au  Cercle  un  assolement  type,  conve- 
nable à  une  ferme  du  limon  hesbayen.  Le  4  fé- 
vrier M.  Martinho  Rattes  nous  tii  passer  une 
agréable  soirée  en  nous  entretenant  de  la  cul- 
ture du  maïs  au  Brésil,  sa  patrie. 

MM.  CoUin,  Lohest  et  Hancart  ont  abordé  des 
sujets  d'économie  rurale  d'un  grand  intérêt. 
Leurs  différentes  études  sur  les  engrais  de 
ferme,  les  bœufs  de  travail  et  la  question  des 
blés  étrangers  ont  été  traitées  avec  beaucoup 
d'à  propos. 

La  Zootechnie  a  pris  également  un3  bonne  part 
de  votre  activité.  Voici  les  sujets  qui  ont  été 
successivement  traités  : 

La  race  ovine,  par  M.  Bois  d'Enghien. 

L'élevage  du  cheval,  par  M.  Montens. 

Uohstétrique,  par  M.  Van  le  Reyst. 

La  race  chevaline,  par  M.  Moretus. 


(    203    ) 

Et  les  vices  redhihitoires  des  chevaux^  par 
M.  Niset. 

L'industrie  laitière  a  eu  deux  intéressants  in- 
terprètes en  MjNI.  le  comte  du  Val  de  Beaulieu  et 
De  Reuser  qui  ont  parlé  de  la  production  du  lait 
et  de  la  fabrication  du  fromage. 

Etenân  viennent  les  travaux  d'ordre  purement 
scientifique.  —  Avec  M.  Fichefet  et  Courtois  vous 
avez  passé  en  revue  les  différents  terrains  belges. 
J'ai  eu  l'honneur  de  vous  décrire  les  propriétés 
du  sel  marin  et  ses  emplois  en  agriculture. 
Messieurs  Beaulieu  et  Armand  Fransen,  dans 
des  causeries  sérieuses  nous  ont  entretenu  de 
l'encéphale  et  de  la  circulation  du  sang.  La 
question  des  ferments  organisés  a  été  présentée 
par  M.  Jimeaez  et  M.  Georges  Stasse  nous  a  fait 
une  conférence  pleine  de  charmes  sur  l'échelle 
zoologique. 

Mais  le  zèle  de  la  Société  ne  s'est  pas  arrêté  à 
ces  seules  études,  la  création  de  la  bibliothèque, 
qui  est  un  point  important  du  programme  que 
nous  nous  sommes  imposé,  a  ouvert  un  autre 
champ  à  son  activité.  Cette  bibliothèque,  il  est 
vrai,  n'est  encore  qu'à  l'état  naissant  et  les  vo- 
lumes qui  garnissent  ses  rayons  sont  dus  pour 
la  plupart  à  la  générosité  de  Messieurs  les  Pro- 
fesseurs qui  ont  bien  voulu  également  mettre  à 
notre  disposition  les  journaux  et  les  revues  qui 
traitent  des  différentes  branches  de  l'agronomie. 

Vous  le  voyez,  Messieurs,  l'étal  de  notre  jeune 

12 


(    204    ) 

Société  est  des  plus  prospères  et  en  finissant  ce 
rapport  j'exprime  le  vœu  de  la  voir  se  continuer 
et  s'étendre  vigoureuse  dans  son  utilité  et  son 
charme,  grâce  à  votre  union  et  à  vos  efforts 
continus. 


CERCLE  INDUSTRIEL 
des  Écoles  spéciales  des  arts  et  manu- 
factures, du  génie  civil  et  des  mines 
de  lUniversité  catholique. 


Bureau  directeur  (1885-1886). 

Présidents  d'honneur,  MM.  les  professeurs 
A.  Devivier  et  L.  Cousin. 

Président  effectif,  M.  le  professeur  Fr.  De 
Walque. 

Vice-Président,  M.  G.  De  Ridder. 

Secrétaire,  M.  J.  Pepinster. 

Bibliothécaire,  M.  J.  Degand. 

TV^sorzer,  M.  J.  Steylaers. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  du  CERCLE  INDUS- 
TRIEL pendant  Tannée  académique 
1884-1885,  fait  au  nom  du  comité 
directeur  (i)  par  A.  LIMELETTE,  vice- 
président. 

Messieurs, 

Lorsqu'au  commencement  de  l'année  acaié- 
mique  écoulée  vos  sulTrages  m'appelèrent  à 
prendre  place  à  côté  de  notre  cher  président, 
M.  le  professeur  De  Walque,  je  n'ignorais  pas 
les  charges  que  cet  honneur  entraînait  avec  lui. 
Je  viens  aujourd'hui  remplir  ma  dernière  tâche 
en  vous  présentant  le  rapport  annuel  sur  nos 
travaux. 

Je  n'ai  pas  la  mission  d'en  rappeler  les  détails, 
encore  moins  de  les  apprécier.  Vos  souvenirs 
suppléeront  à  l'insuffisance  des  analyses  écour- 
tées  auxquelles  j'ai  dû  me  borner. 

Par  rénumération  succinte  qui  va  suivre  vous 
pourrez  constater  que  le  Cercle  industriel  a 
continué  de  répoudre  aux  vœux  de  ses  fonda- 
teurs et  est  en  pleine  voie  de  prospérité. 

Comment,  du  reste,  pourrait- il  en  être  auire- 


l«)  Le  Bureau  elail  composé  Je  MM.  les  professeurs  tlevivier  et 
Cousin,  présidents  d'honneur;  le  professeur  DeWalque.pri'iiden»  --ftc- 
tij;  A.  Limelelle,  riceprétident;  G.  François,  secrétaire:  C  Cri- 
tnoiil,  bibliothécaire,  ol  i.  Lemailre,  trésorier. 


(    207    ) 

ment.  Nous  recevons  de  toutes  parts  les  marques 
de  la  plus  grande  sympathie.  Sur  la  demande  de 
notre  président,  Mgr  Pieraerts,  notre  vénéré 
recteur  nous  a  accordé,  cette  année,  outre  un  sub- 
side pécuniaire,  une  salle  de  l'Université  où  nous 
avons  pu  établir  spécialement  le  service  de  notre 
bibliothèque.  Que  nos  remerciments  sincères 
soient  donc  acquis  à  l'auguste  chef  de  TUni- 
versité. 

L'Union  des  ingénieurs  amis  gracieusement  à 
noire  disposition  tous  les  ouvrages  de  ses  col- 
leciions. 

Durant  le  courant  de  cette  année,  vous  avez 
été  appelés  à  réviser  les  statuts  et  le  règlement 
du  Cercle.  Les  soins  que  vous  avez  apportés 
à  ce  travail  prouvent  assez  combien  vous  vous 
intéressez  à  la  prospérité  de  notre  Société. 

Comme  les  années  précédentes,  nos  séances 
ont  été  occupées  par  des  travaux  originaux  de 
nos  membres  et  par  des  rapports  sur  divers 
articles  extraits  de  publications  scientifiques. 

Les  premiers  de  ces  travaux  surtout  laissant 
un  plus  vaste  champ  à  l'initiative  de  l'orateur 
sont  d'un  plus  grand  mérite  pour  lui  et  offrent 
aux  auditeurs  un  plus  grand  intérêt. 

Eq  voici  rénumération  dans  l'ordre  chronolo- 
gique où  ils  ont  été  présentés  : 

M.  Hill.  Les  ponts  américains. 

M.  Vanden  Bosch.  La  diasta.se. 

M.  Roisin.  Assainissement  des  villes. 

12. 


(    208    ) 

M-  Hobo.  Progrès  réalisés  pendant  le  XIX^ 
siècle;  considérations  économiqves. 

M.  Dessery.  Le  Bélier  hydraulique. 

M- G.  François. La  déphosphoration  des  fontes 
et  le  métal  Thomas. 

M.  E   Dor.  Les  presses  hydrauliques. 

Les  discussions  auxquelles  ces  iravaux  furent 
soumis  permirent  aux  auteurs  de  réfuter  les 
ob.iections  en  approfondissant  certaines  parties 
de  leur  sujet. 

Ces  discussions  courtoises  ont  prL^sen'.é  le  plus 
vif  intérêt;  elles  ont  le  sinfïulier  avantage  d'ac- 
coutumer l'orateur  à  la  défense  orale  d'opinions 
largement  étudiées  et  à  la  critique  des  avantage; 
et  des  inconvénients  des  systèmes  en  présence 

Aussi  je  crois  répondre  à  votre  désir.  Mes 
sieurs,  en  exprimant  ici  aux  auteurs  de  ces  tra 
vaux  toutes  nos  félicitations  et  nos  sentiments 
de  gratitude,  lis  ont  beaucoup  contribué  à  ren- 
dre nos  séances  utiles  et  intéressantes. 

MM.  Vanden  Bosch,  Hoisin,  Hoho,  Dessery, 
Limelette,  Dor,  Thibaut,  Crimont,  Lemaitre. 
Moreels,  G.  François,  Steylaers,  Marot,  Pépin - 
ster,  Degand.  De  Ridder,  Vander  Meulen,  Frésor. 
nous  ont  donné  d'intéressants  comptes-rendu- 
des  revues  industrielles  les  plus  importantes.  Ils 
en  ont  extrait,  avec  un  soin  judicieux,  les  articles 
les  plus  intéressants  et  en  ont  exposé  le  résumé. 

Voici  la  nomenclature  des  sujets  traités  : 
—  Télégraphie  et  Téléphonie  simultanées,  sys- 
tème Van  Kysselberghe. 


(    209    ) 

Construction  du  tunnel  sous  le  Hudson. 
Emploi  des  huiles  végétales  pour  le  graissage 

des  machines. 
Projet  de  canalisation  d'Amsterdam  à  la  mer 

du  Nord. 
Lampes  à  incandescence. 

•  Concordance  entre  les  formules  et  lois  régis- 

sant les  courants  électriques  et  celles  des 
liquides  s'écoulant  dans  une  conduite. 
Construction  des  chemins  de    fer   dans  les 

terrains  glissants. 
■  Étude  sur  la  maltose. 

•  Les  paratonnerres  (rapport  sur  l'exposition 

d'électricité  de  Paris  1881). 

-  Traitement  des  minerais  d'argent  en  Bolivie 

par  le  procédé  Francke. 

-  Divers  procédés  de  désétamage  des  fers  blancs. 

-  Les  soupapes. 

-  Attache  des  ardoises  par  crochets. 

-  Bouchon  de  sûreté  fusible. 
Consommation  du  combustible  dans  les  loco- 
motives. 

-  Enfoncement  des  puits  par  la  congélation,  par 

le  procédé  Poetsch;  extension  de  ce  système 
aux  fondations  des  piles  de  ponts  et  au  per- 
cement des  tunnels. 

-  Projet  de  M.  Garnier  pour  la  construction 

d'un  chemin  de  fer  métropolitain  à  Paris. 

-  Pavage  en  briques. 

-  Comparaison  au  point  de  vue  hygiénique  des 

différents  systèmes  d'éclairage. 


(    -^10    ) 

-  Siphon  continu,  système  Faiconotti. 

■  Participation  des  ouvriers  aux  bénélices  du 

patron,  exposé  du  système  Leclaire. 

-  Les  usines  à  gaz  à  Rotterdam. 

■  Traitement  des  minerais  pauvres  argentifères, 

procédé  Russel. 

-  Fabrique  de  produits  chimiques  à  Chester. 

■  Rapport  sur  une  tuilerie. 

Chauffage  et  ventilation  des  locaux  habiles. 
r*rojet  de  chemin  de  fer  à  voie  suspendue  de 

M.  Angely. 

Influence  des  mortiers  et  ciments  sur  les  mé- 
taux. 
Construction  du  chemin  de  fer  funiculaire  du 

Righi-Vaudois. 
Abattage  do  la  houille  par  la  chaux  dans  les 

mines  à  grisou. 
Construction  du  chemin  de  1er  et  du  tunnel  de 

l'Arlberg. 
Cubilot  à  courant  d'eau  pour  la  fusion  des 

métaux. 
Produits  secondaires  de  la  distillation  de  la 

houille. 
Extraction  du  cuivre  par  l'électrolyse. 
Rôle  exercé  par  la  poussière  de  charbon  dan.- 

les  coups  de  grisou. 
Construction  du  viaduc  de  Garabii. 
Considérations  sur  les  traverses  des  voies 

ferrées,  en  bois  et  métalliques. 
Frein    continu    à    air    comprimé ,   système 

Wenger. 


(    211     ) 

—  Four  de  Frédéric  Siemens,  à  chaleur  rayon- 

nante. 

—  Description  des  écluses  du  canal  de  St-Dizier 

à  Wassy. 

Outre  ces  travaux  de  nos  membres,  il  nous  a 
été  donné  d'entendre  une  intéressante  confé- 
rence sur  les  verreries  par  un  de  nos  devanciers, 
M.  l'ingénieur  Guille.  Il  me  suffira  de  la  men- 
tionner pour  vous  faire  revenir  à  l'esprit  les 
questions  qu'il  a  traitées  avec  tant  de  clarté.  Il  a 
prouvé  par  là  combien  il  avait  étudié  cette 
branche  importante  de  notre  industrie  nationale. 

J'ai  terminé,  Messieurs,  le  compte  rendu  trop 
court  et  trop  pâle,  sans  doute,  des  séances  du 
€ercle  industriel. 

Il  me  tarde  de  payer  en  votre  nom  un  tribut 
de  reconnaissance  à  notre  dévoué  Président. 
Les  étudiants  de  Louvain  ne  sont  pas  des  ingrats; 
aussi  est-ce  du  fond  du  cœur  que  nous  lui  disons 
merci.  Le  Cercle  industriel  est  heureux  et  fier 
d'avoir  Monsieur  De  Walque  à  sa  tête.  Aussi, 
c'est  avec  un  sentiment  du  plus  légitime  orgueil 
que  nous  verrons  désormais  briller  sur  sa  poi- 
trine la  croix  de  Chevalier  que  notre  Roi  a 
daigné  lui  donner  en  récompense  des  services 
rendus  au  pays.  Il  restera  dans  notre  carrière, 
comme  il  l'a  été  à  Louvain,  notre  modèle  à  tous. 


Docteurs  ad  honores. 

1  Johan  Bolil,  avocat  à  Amst'jrdaui,  docteur  en  philo- 

sophie et  lettres. 

2  H.  Van  den  Berghe,  professeur  à  l'Université,  doc- 

teur en  droit  canon. 


LISTE  DES  ETUDIANTS 

admis  aux  grades  académiques  par  l'Université 
pendant  Tannée  1884-1885. 

BACHELIERS  EN  THÉOLOGIE  (1). 

1  Gaïmo,  Servais,  de  Maese5-ck,  prêtre  du  diocèse 

de  Liège  et  sous-régent  au  collège  Juste-Lipse; 
20  juillet. 

2  De  Coster,  Jean,  d'Opwyck,  prêtre  de  l'archidiocèse 

de  Maliiies  ;  id. 

3  Delafontaine.  Victor,  de  Lich  tervelde,  prêtre  du 

diocèse  do  Bruges  ;   id. 

4  Mierts.  Louis-Josopli,  de  Gasterlé,  prêtre  de  l'archi- 

diocèse de  Malinos  ;  id. 

5  Nys.  Désiré,  de  St-Léger,  prêtre  du  diocèse  de  Tour- 

nai ;  id. 

6  O'Keeflfe,  David,  do  Kilphilibeen,  prêtre  de  l'archi- 

diocèse de  New- York  ;  id. 
~  Oomen.  Corneille,  de  Ginnekon,  prêtre  du  diocèse 

de  Broda;  id. 
8  Regibo,  Othon.  de  Renaix,  prêtre  du  diocèse  de 

Gand  ;  id. 


(1)  Les  pi;i(lrs  l'ii  llu'ologio  cl  i>u  clrml  laiioD^nnt  i-onleré^  COD- 
formémenl  aiit  ii"p;l<.MniMil>  dii  15  mars  1830.  du  i  m,n  (857  el  d» 
19  juin  1841.  Vovf/.  plus  iniii  la  Liste  drt  Riglemnilt  publiât  dant 
let  /tnnuatret. 


(    213    ) 

9  Van  den  Ghejm,  Gabriel,  de  Gand,  prêtre  du  dio- 
cèse de  Gand  ;  id. 

10  Van  Wesemael,  Honoré,  de  Schoonaerde,  prêtre  du 
diocèse  de  Gand  ;  id. 

BACHELIERS  EN  DROIT  CANON. 

1  Bauduin,  Guillaume,  de  Maestricht,  prêtre  du  dio- 

cèse de  Ruremonde;  20  juillet. 

2  Van  Olmen,  Jean-François,  de  Baelen,  prêtre  de  l'ar- 

chidiocèse  de  Malines  ;  id. 

LICENCIÉS  EN  THÉOLOGIE. 

1  Hebbelynck,  Adolphe,  de  Meirelbeke,  prêtre  du  dio- 

cèse de  Gand,  bachelier  en  théologie  et  sous-régent 
au  collège  Marie-Thérèse  ;  20juillet. 

2  lies,  Daniel,  de  Kempsford  (Angleterre),  pi^être  du 

diocèse  de  Chfton.  bachelier  en  théologie  ;  id. 

3  Ostyn,  Gaspard,  de  AVervicq,  prêtre  du  diocèse  de 

Bruges,  bachelier  en  théologie  et  sous-régent  au 
collège  du  Pape  Adrien  VI  ;  id. 

LICENCIÉ  EN  DROIT  CANON. 

Bouzin,  Léopold,  de  Beclers,  prêtre  du  diocèse  de 
Tournai,  bachelier  en  droit  canon;  20  juillet. 

CANDIDATS   EN   DROIT. 

1  Brentani,  Laurent,  de  Lugano  (Suisse);  14  juillet. 

2  Ackerman,  Joseph,  de  Guin  (Suisse)  ;  id. . 

DOCTEUR  EN   DROIT  (l^e  ÉPREUVE). 

Rossi,  Louis,  de  Castelrotto  ;  21  octobre. 

ÉPREUVE  PRÉPARATOIRE  AU  DOCTORAT  EN  SCIENCES 
POLITIQUES  ET  ADMINISTRATIVES. 

1  d'Udekem  d'Acoz,  Arnold,  de  Louvaiu;  18  février. 

2  Walchnowski,  André,  de  Niziny  (Pologne)  ;  id. 

3  Biesiekirski,  Joseph,  de  Plowec  (Pologne)  ;  id. 

4  Ghludzinski,  Ladislas,  de  Mohilew  (Pologne)  ;  id, 

5  Staes,  Auguste,  de  Louvain;  14  juillet. 


(    214     ) 

DOCTEURS  EN  SCIENCES 

POLITIQUES  ET  ADMINISTRATfVES. 

Ai-ec  distinction. 

1  Walchnowski,  André,  do  Nizinj- 'Pologne) .  14 juillet. 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  de  Bousies,  c'«  Constantin,  de  Mons  ;  14  juillet. 

3  Biesiekii'ski,  Joseph,  de  Plowoc  Pologne'  ;  21  octob. 

DOCTEUR  EN  SCIENCES  DIPLOMATIQUES   (lr«  ÈPREUVE\ 

de  Buisseret.  cte  Conrad,  de  Bruxelles;  21  octobre. 

DOCTEUR  EN  MÉDECINE. 

Perrey,  Jean-Charles,  de  Langres  (France)  ;  27  févr. 

CANDIDAT  EN   SCIENCES  MORALES   ET   HISTORIQUES. 
Avec  distinction. 
Hilt,  Franz,  d'Aix-la-Chapelle;  13  juillet. 

LICENCIÉS  EN   PHILOSOPHIE  SELON   SAINT  THOMAS. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  de  Lantslieere,  Léon,  de  Bruxelles;  13  mai. 

Avec  distinction. 

2  Wilmart,  Fernand,  de  Liège;  21  juillet. 

D'une  manière  satisfaisante. 

3  Demaret,  Alfred,  d'Aubel  ;  30  octobre. 

DOCTEUR  EN  PHILOSOPHIE  SELON  S.ilNT  THOMAS. 
Avec  la  plits  grande  distinction. 
Fontaine,  Théodore,  de  Tirlemont;  14  juillet  (11. 


(I)  Les  llioses   dp  M.  Funl.iinc   avaient  pour  l  ire  :  De  ttmitiia  et 
iiileitcctiiali  coynitioiic. 


ECOLE  NORMALE 

pour  les  ecclésiastiques  qui  se  préparent 
à  l'enseignement  moyen. 


BACHELIERS  EN   SCIENCES  PHILOLOGIQUES 
ET  LITTÉRAIRES. 

1  Cremers,  Joseph,  de  Gheel,  prêtre  de  rarchidiocèse 

de  Malines;  18  juillet. 

2  Van  Hove,  Joseph,  de  Thielt,  prêtre  du  diocèse  de 

Bruges;  Id. 

LICENCIÉS  EN  SCIENCES  PHILOLOGIQUES 
ET   LITTÉRAIRES. 

1  Cordonnier,  Ignace,  de  Baelen,  prêtre  du  diocèse  de 

Liège;  18  juillet. 

2  Dassonville,  Alphonse,  "de  Heule,  prêtre  du  diocèse 

de  Bruges  ;  id. 

3  Delanote,  Théophile,  de  Haringhe,  prêtre  du  diocèse 

de  Bruges;  id. 

4  Depoorter,  Camille,  de  Caster,  prêtre  du  diocèse  de 

Bruges;  id. 


13 


INSTITUT  AGRONOMIQUE. 

Élèves  réguliers. 

EXAMENS   O  ADMISSION. 

1  Fabry,  Victor,  de  Jamagne. 

2  Melckenbeek,  Léon,  rie  Lode. 
3îPieraerts,  François,  de  Malines. 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA   Irc   ANNÉE 
D'ÉTUDES  A  LA  2e. 
Avec  distinction. 
i  Jadoul,  Arthur,  de  Velm. 
2  Laval,  Armand,  d'Ocquier. 
3|Estienne.  Léon,  do  Féluy. 

4  Fabry.  Victor,  de  Jamagne. 

D'icne  tnaniève  satisfaisante. 

5  Pieraerts,  Joseph,  de  ilalines. 
G  Paquet,  Adolphe,  d'Erpion. 

7  Vandervorst,  Paul,  de  Tervueron. 

8  Bossemans,  Lambert,  de  Metsteren. 

y  Vandevelde,  Honoré,  de  Landscauter. 

10  Dereuser,  Ernest,  de  Fleurus. 

11  Salmon,  Désiré,  do  Temploux. 

12  Souski,  Lucien,  de  Warpesy  Pologne). 

13  Rattes,  Martinho.  de  Bagagem  ^Brésil). 

14  Ausiaux,  Léon,  de  Huy. 

15  François,  Auguste,  d'Ixelles. 

EXA>UÎNS   POUR  LE  PASSAGE   DE  LA  2*  ANNÉE 

d'Études  a  la  3e. 
Arec  distinction. 

1  Cézar,  Joseph,  de  Perwez. 

2  Bois  d'Enghieu,  Lucien,  de  Rœulx. 

D'une  manière  satisfaisante. 

3  Trouet,  Jules,  do  Namur. 

4  Courtois,  Louis,  de  Habay-la-Neuve. 

5  Lohest,  Charles,  do  Liège. 


(    2i7    ) 

6  Stasse,  Georges,  de  Louvain. 

7  Swéron,  Emile,  d'Ixelles. 

8  Hardy,  Paulin,  de  Chapelle  lez-Herlaimout. 

9  Niset,  Michel,  de  Bodegnée. 

10  Thiéfry,  Edmond,  d'Anvei's. 

11  Hancart,  Nestor,  de  Dampremy. 

12  Fichefet,  Jean-Baptiste,  de  Velaine. 

13  Beaulieu,  Louis,  de  Namur. 

14  Michiels,  Alphonse,  de  Berlaere. 

15  Moretus  de  Bouchout.  d'Anvers. 

16  Montens,  Augustin,  de  Massenhoven. 

17  Blavier,  Hemi,  d'Aywaille. 

EXAMENS  DE  SORTIE  ET  ONT  OBTENU  LE  DIPLÔME 
d'ingénieur  AGRICOLE. 
Arec  grande  distinction. 
i  Roure  y  Rovirola,  Paul,  de  Damas  (Syrie), 

2  Vandeiyst,  Hyacinthe,  de  Tongres. 

D'une  manière  satisfaisante. 

3  Pechon,  Léon,  de  St-Léger. 

4  Delvaux,  Eugène,  de  Bonsin. 

5  Franssen,  Armand,  de  Liège. 

épreuves  sur  DIVERSES  BRANCHES. 
Avec  grand  succès, 

1  Lohest,  Charles,  de  Liège. 

Avec  succès. 

2  Sousivi,  Ladislas,  de  Warfesy  (Pologne). 

3  David,  Eugène,  de  Moustier-sur-Sambre. 

4  Ai'evaîlo,  Stanislas,  de  Buenos- Ayres. 

5  Franssen,  Hubert,  de  Liège. 

6  Dereuser,  Georges,  de  Fleurus. 

7  GoUin,  Charles,  de  Tirlemont. 

8  Dandoy,  Jules,  d'Embresin. 


ÉCOLES  SPÉCIALES 

des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil 
et  des  mines 


1"  Élèves  ordinaires. 

I.  Examens  d'admission- 

1  Absolonne,  Auguste,  de  Givet  (France). 

2  Berger,  Jules,  do  Jambes. 

3  Boine,  Jean,  de  Louvaiu. 

4  Carton,  Léonard,  de  Tournai. 

5  Goon,  Albert,  de  Louvain. 

6  Colin.  Félix,  de  Fléron. 

7  CoUart,  Charles,  de  Steinfort  (G.-D.  de  Luxemb.). 

8  Crèvecœur,  Félix,  de  Lathuy. 

9  De  Blicquis,  Josepli,  de  Roucourt. 

10  de  la  Vallée  Poussin.  Cliarles,  dii  Louvain. 

11  Delvigne,  Maurice,  de  Spy. 

12  D'Hainaut.  Jules,  de  Baudou''. 

13  Diderricli,  Norbert,  de  Vielsalm. 

14  Duvigneaud,  Albert,  de  Gennevaux. 

15  Erneste,  Auguste,  d'IxoUes. 

16  Fontaine,  Albert,  de  Haine-St-Pierre. 

17  Fournelle,  François,  de Rodange(G.-D. de  Luxemb.). 

18  Gobert,  Joseph,  de  Suarlée. 

19  Halewyclc,  Eugène.  d'Ostende. 

20  Jimenez  Ulibarri,  François,  d'Ameria  ;Espagiie . 

21  Luyckx,  Léon,  do  Rruxelh^s. 

22  Mitkiowicz.  (]ésar,  de  Bruxelles. 

23  Moulart,  Edouard,  de  Bruxelles. 

24  Peeters,  Ernest,  de  Gand. 

25  Poncelet,  Camille,  d'Orsinlaing. 
2()  Poncelet.  Théodore,  d'Orsinfaing. 
27  Prudliommc,  Emile,  de  Gand. 

2^  Prudhomme,  Hector,  de  Gand. 


(    219    ) 

29  Rodberg,  François,  de  Bruxelles. 

30  Soler  y  PuigdoUers,  Franc.,  de  Tarrasa  (Espagne). 

31  Therasse,  Charles,  de  Bioulx. 

32  Tilman,  Fimiin,  de  Virton. 

33  Tonglet,  Camille,  de  Gesves. 

34  Triaille,  Louis,  de  Péronne  lez-Antoing. 

35  Van  Bastelaer,  Léonce,  de  Charleroi. 

36  Vandenbroucke,  René,  de  Kemmel. 

37  Van  Opsted,  Chai'les,  de  Malines. 

38  Vercraej'e,  Jules,  de  Caprycke. 

39  Vujisteke,  Arthur,  de  Moorslede. 

IL  Ingénieurs  des  arts  et  manufactures, 
du  génie  civil  et  des  mines. 

EXAMENS    POUR   LE   PASS.VGE    DE  LA  Ire  ANNÉE 

D'ÉTUDES  A  LA  2e. 

Avec  grande  distinction. 

1  Busschodts,  Alphonse,  de  Lierre. 

Avec  distinction. 

2  Bleyenheuft,  Auguste,  de  Bruxelles. 

3  Bournonville,  Victor,  de  Spy. 

4  Colson,  Léon,  de  Buissonville. 

5  Guiot,  Joseph,  de  Forzée. 

6  Linard,  Firmin,  de  Wauthier-Braine. 

7  Schepens,  Henri,  de  Bulscamp. 

8  Schlôgel,  Emile,  de  CineJ^ 

9  Schuler,  Aloys,  de  Mertert  (G.-D.  de  Luxembourg). 

D'une  fnanière  satisfaisante. 

10  Baguette,  Léonard,  de  Hervé. 

11  De  Groote,  Victor,  d'Aardenburg  (Hollande). 

12  De  Wilde,  Arthur,  de  Tirlemont. 

13  De  Zutter,  François,  de  Xinove. 

14  Fournelle,  François,  de Rodange  (G. -D.de  Luxemb.). 

15  Grapin,  Auguste,  de  La  Louvière. 

16  Neut,  Georges,  de  Gand. 

17  Pignolet,  Louis,  de  Warmifontaine. 


(     2-iO    ) 

18  Stasse,  Ernest,  de  Liège. 

19  Timmermans,  Benoit,  de  Gammérages. 

20  Tonglet,  Camille,  de  Gesves. 

21  Wouters,  Emile,  de  Malines. 

EXAMENS  POLR  LE  PAS??AGE  DR  LA  2*=   ANNÉE 

d'Études  a  la  3e. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Doutrepont,  Léon,  de  Hervé. 

2  Renders,  Gustave,  de  Schaerbeek. 

3  Tasiaux,  Alexis,  de  Schaltin. 

4  Vuylsteke,  Jules,  de  Menin. 

Avec  grande  distinction. 

5  Van  den  E5'ndo,  Hector,  de  Voorde. 

Avec  distincti07i. 

6  Bauwens,  Louis,  de  Lierre. 

7  de  Liedekerke,  comte  Florimond,  de  Bruxelles. 

D'une  manière  satisfaisante. 

8  Blondieau,  Etienne,  de  Peer. 

9  Cornu,  Florent,  de  Bernissart. 
10  Liesens,  Matliieu,  de  Tongres. 

examens  pour  le  passage  de  la  3^  année 

d'Études  a  la  4«. 

Avec  grande  distinctiott. 

1  Pepinster,  Joseph,  de  Hervé. 

Avec  distinction. 

2  Degand,  Jules,  d'Hellebecq. 

3  De  Riddor.  Georges,  de  Louvain. 

4  Marot,  Fortuné,  do  Rochoibrt. 

5  Moreau,  Félicien,  dEllez.oUes. 

6  Steylaers,  Joseph,  de  Bruges. 

D'une  manière  satisfaisante. 

7  Crimont,  Charles,  de  Bernissart. 

8  De  Lannoy,  Louis,  de  Messines. 


(    221     ) 

9  Dewerpe.  Auguste,  de  Chimay. 

10  François,  Alexandre,  de  Silenrieux. 

11  Fréson.  Léon,  de  Marbais. 

12  Grognard,  Emile,  de  Baran'/y. 

13  HoflFer,  Henri,  de  Mons. 

14  Michiels,  Josse,  de  Berchem-Ste- Agathe. 

15  Poncelet,  Paul,  d'Orsinfaing. 

16  Vandermeulen,  Jean,  de  Brée. 

EXAMENS  DE  SORTIE. 
Avec  f/i'ande  distinction. 

1  Dor,  Emile,  d'Ampsin. 

Avec  distinction. 

2  Groisieaux,  Eugène,  de  Stambruges. 

3  Dessery,  Nestor,  de  Paliseul. 

D'une  manière  satisfaisante. 

4  Bihain,  Firmin,  de  Strainchamps. 

5  De  Béer,  Edgar,  de  Leeuwergem. 

6  De  Béer,  Herman,  de  Leeuwergem. 

7  Dénies,  Pierre,  de  Bruxelles. 

8  Lemaître,  Jules,  de  Marcinelle. 

9  Massart,  Louis,  de  Meux. 

10  Moreels,  Constant,  de  Burst. 

11  Roisin,  Louis,  de  Ghàtelineau. 

12  Thibaut,  Maurice,  de  Mont-sur-Marchiennes. 

13  Van  den  Bossche,  Alphonse,  d'Opdorp. 

14  Wautier,  Joseph,  d'Ittre. 

IIL  Ingénieurs  des  constructions  civiles 
et  des  constructions  mécaniques. 

EXAMEN  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA   Ire  ANNÉE 
D'ÉTUDES  A  LA  2e. 
Arec  distinction. 
Jimenez  UUbarri,  François,  d'Araeria  (Espagne). 

EXAMEN  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  2e  ANNÉE 
D'ÉTUDES  A  LA  3e 
D'une  manière  satisfaisante. 
Delin,  Joseph,  de  Louvain. 


(22:^) 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  3»  ANNÉE 

d'Études  a  la  4a. 
D'une  manièi^e  satisfaisante. 

1  Laoïinne,  Paul,  de  Tongres. 

2  Pel,  Camille,  de  Bruxelles. 

EXAMENS  DE  SORTIE. 
Avec  distinction. 

1  LopezDoriga,  Joseph  Marie,  de  Santandei'vEspagne). 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Barboza,  Joseph,  de  Rio  de  Janeiro  (Brésil). 

3  Bodinar,  Antoine,  de  Londres. 

4  Canga  Argiielles,  Joachim,  de  Madrid  (Espagne). 

5  Chabot,  Victor,  de  Ciney. 

6  De  Rode,  Laurent,  de  Louvain. 

7  De  Sraeth,  Maxiinilien.  de  Laeken. 

8  De  \'oldor.  Hippolyte,  de  Thielt. 

9  Henriquez,  Edouard,  de  Curaçao  (Antilles'. 

10  Hill,  Hai-ry,  de  la  Nouvelle-Orléans  (Etats-Unis  de 

l'Amérique). 

11  Hoho,  Paul,  de  Wittem  (Hollande). 

12  Magalliaes,  Dominique,  de  Juiz  de  Fora  Brésil). 

13  Siiiits,  Joseph,  de  Louvain. 

14  Tu3ls,  Désiré,  de  Louvain. 

15  \'an  Wassenhove,  Auguste,  de  Meerendré. 

IV.  Ingénieurs  des  arts  chimiques. 

EXAMEN  POUR  LE  PASS.AGE  DE  LA  i^  ANNÉE 
D'ÉTUDES  A  LA  2*. 
Arec"  distinction. 
Soler  y  PuigdoUers,  Fi'ançois,  de  Tarrasa  (Espagne). 

EXAMKN  POUR  LF  PASS.\GE  DE  LA  2«  .i^NNÉE 
D'ÉTUDES  A  LA   3*. 

Dune  manière  satisfaisante. 
Derneden,  Félix,  de  Doncols  (G.-D.de  Luxemboui'g). 


(    223    ) 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  3^  ANNÉE 

d'Études  a  la  4e. 
D'une  manière  satisfaisante. 

1  Limelette,  Arthur,  de  Gosselies. 

2  Ouwei^,  Charles,  de  Velm. 

3  Van  Lierde,  Camille,  d'Everbecq. 

EXAMENS  DE  SORTIE. 
D'une  manière  satisfaisante. 

1  De  Vos,  François,  de  Grammont. 

2  Limelette,  Arthur,  de  Gosselies. 

3  Six,  Emile,  de  Warneton. 

V.  Ingénieurs-architectes. 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  2e  ANNÉE 

d'Études  a  la  3e. 
D'une  manière  satisfaisante. 

1  Salmon,  Clément,  de  Bruxelles. 

2  Swéron,  Oscar,  de  Haecht. 

examens  de  sortie. 
D'une  manière  satisfaisante. 

1  Christiaens,  Mathieu,  de  Tongres. 

2  Mélotte,  Emile,  de  Wyck-Maestricht  (Hollande). 

2**  Elèves  libres. 

EXAMEN  SUR  DES  COURS  DE  LA  2e,  DE  LA  3e 
ET  DE  LA  4e  ANNÉE. 

Avec  succès. 
Michel,  Amédée,  de  Marseille  (France). 

EXAMEN  SUR  DES  COURS  DE  LA  3e  ET  DE  LA  4?  ANNÉE. 

Avec  succès. 
Giantar,  Henri,  de  Malte  (île  de  Malte). 


13. 


LISTE  DES  ETUDIANTS 

admis  aux  grades  académiques  par  les  Commis- 
sions dexamen  de  lUniversité.  en  exécution  de 
la.loi  du  20  mai  1876,  dans  les  deux  sessions 
ordinaires  et  la  session  supplémentaire  de  1885 

FACULTÉ  DE  DROIT. 

EXAMEN  DE  CANDIDAT. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Duniorticr,  Henri,  de  Meei'cndré  (Gand). 

2  de  Brabandere,  Gaston,  d'Ixelles. 

Avec  grande  distinction. 

3  Ernst,  baron  Alexandre,  de  Louvain. 

4  Bribosia,  Henri,  de  Namiir. 

5  De  Becker,  Emile,  de  Louvain. 

6  De  Necker,  Louis,  de  Courtrai. 

7  Voisin,  Henri,  de  AVodecq. 

8  de  Villermont,.  comte  Charles,  de  Bruxelles. 

9  De  Haeno,  Joseph,  de  Fumes. 
10  De  Kinder,  Ernest,  d'Anveis. 

Avec  distinction. 
il  Munis,  Charles,  de  Bruges. 

12  de  Buisseret,  comte  Conrad,  de  Bruxelles. 

13  Vandersmisscn,  Edouard.  d'Alost. 

14  Piret,  Arthur,  de  Tarciounes. 

15  Gilbert.  Eugène,  de  Louvain. 

16  Hap,  FtHix.  d'Ktterbeek. 

17  De  Prêter,  Jean.  d'Anver.*:. 

18  Vanden  Rydt,  Georges,  de  Nivelles. 

19  Vanderborgiit.  Victor,  de  Tournai. 

20  Verhees.  Emile,  de  Louvain. 

21  Lechevin,  Fernand,  de  Tournai. 

22  Van  Mol,  Emile,  de  Tirleniont. 


(    ^^25    ) 

D'une  manière  satisfaisante. 

23  van  Elewyck,  Arnold,  de  Louvain. 

24  Denis,  Léon,  de  Namèche. 

25  Michiels,  Joseph,  de  Berlaere. 

26  Dremel,  Albert,  de  Bruxelles. 

27  Vincent,  Edgar,  d'Acoz. 

28  De  Haan,  David,  d'ixelles. 

29  Singelée,  Charles,  de  Bi'uxelles. 

30  Hîinnecart,  Camille,  de  Souvret. 

31  Van  Reeth,  Edouard,  de  Boom. 

32  Ramlot,  Henri,  de  Pervvez. 

33  de  Wouters  d'Oplinter,  chev.  Emm.,  de  Bruxelles. 

34  Ravelli,  Albert,  d'ixelles. 

"S)  David,  Adolphe,  de  Moustier-sur-Sambre. 

36  Van  Kerckhoven,  Jules,  de  Louvain. 

37  Van  Huffel,  Paul,  de  Seeverghem. 

38  Félix,  Léonard,  d'Audenarde. 

39  Francq,  Adrien,  de  Velaiue-sur-Sambi'e. 

40  Aldernaght,  Léon,  dAnvers. 

41  Vanderdonckt,  Edmond,  d'Etichove. 

42  Georis,  Edgar,  de  Marcinelle. 

43  Rotsart  de  Hertaing.  Richard,  de  Bi'uges. 

44  Vande  Put,  Albert,  d'Anvers. 

45  Aelbrecht,  Arnold,  de  Louvain. 

46  Neven,  Corneille,  de  Mettecoven. 

47  Pauwels,  Adolphe,  de  Berchem. 

48  Dinon,  Waldor,  de  Ciney. 

49  de  Liraburg  Stirum,  c'e  Henri,  de  Mettecoven. 

50  Tubbax,  Joseph,  de  Turnhout. 

51  Raemdonck,  Auguste,  de  Lokeren. 

52  De  Roeck,  Henri,  de  Bruxelles. 

53  Vande  Walle,  Maurice,  de  Schaerbeek. 

54  De  Somer,  Clément,  de  Turnhout. 

55  Rouchet,  Louis,  de  Melckwezer. 

56  Stouffs,  Louis,  d'Ohain. 

57  de  Waepenaert.  Charles,  d'Anvers. 

58  Van  Gutsem,  Paul,  de  Bruxelles. 


(    2-ù    ) 

59  de  Faudeur,  René,  de  Bruxelles. 

60  Allard,  Gustave,  de  Baileux. 

61  Delehoye,  Victor,  de  Bruxelles. 

62  Cols,  Alphonse.  d'Anvers. 

63  Dierckx,  Henii,  do  Turnhout. 

64  Duquesne,  Léon,  do  ^lerbes-le-Château. 

65  Tyrell,  Fernand,  d'Anvers. 

66  van der Stegende Schiieck.cte Philippe, de Louvain. 

67  Maquinay,  Henri,  de  Verviers. 

68  Deploigei  Florent,  de  Tongres. 

69  Lannoy,  Gustave,  de  Gomines. 

70  Palmans,  Ai'thur.  do  Louvain. 

71  Claes,  Raoul,  de  Bruxelles. 

72  Hanquet,  Emile,  de  Tourinnes-St- Lambert. 

73  de  Fierlant.  bon  Goswin,  d'Ixelles. 

74  Géron,  \'ictor,  de  Montzen. 

75  Bourlart.  Edmond,  de  St-Ghislain. 

76  de LimbourgStirum,ct<' Adolphe,  deZetrud-Lumay. 

77  Ketelers,  Henii,  de  Pervj-se. 

78  Hap,  Joseph,  d'Etterbeek. 

79  de  Nieulant,  Charles,  de  Gand. 

PREMIER  EX.\3IEN   DE  DOCTEUR. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 
i  Morelle,  François,  de  Gosselies. 

Arec  grande  distinction. 

2  Pecquereau.  Gustave,  de  Pottes. 

3  Dijon,  Eugène,  de  Huj-. 

4  Lebon,  Hector,  de  Sottegeui. 

5  Vermeer,  Sylvain,  d".\nvers. 

6  Verwilghen,  Alphonse,  de  St-Mcolas. 

Avec  distviction. 

7  Domarot,  Alfred,  d'Aubel. 

8  Bethune.  b""  Léon,  d'Alost. 

9  Raes.  Josejih,  de  Hougaerde. 

10  De  Visscliere,  Emile,  de  Ruddervooi'do. 


(    227    ) 

11  Janssens,  Edouard,  d'Anvers. 

12  Dujardin,  Narcisse,  de  Bastogne. 

13  De  Voghel,  François,  de  Lenuick-St-Quentin. 

14  Bolle,  Fernand,  de  Louvain. 

15  Schepens,  Louis,  de  Bulscamp. 

16  Jacobs,  Emile,  de  Louvain. 

17  Simons,  Henri,  d'Ixelles. 

18  Sraits,  Jules,  de  Louvain. 

19  De  Brie,  Alplionse,  de  Courtrai. 

20  Deckers,  Paul,  d" Anvers. 

21  Dom,  Henri,  de  Liège. 

22  Bauwens,  Léon,  d'Oostmalle. 

23  De  Néeff,  Albert,  de  Louvain. 

D'une  inanière  satisfaisante. 

24  Butaye,  Emile,  de  Messines. 

25  Baus,  Hector,  d'Ypres. 

26  Delfosse,  Paulin,  de  Manage. 

27  Lemaire,  Jean,  de  Mons. 

28  Lauwers,  Jean,  d'Ostende. 

29  Ei'mel,  Charles,  de  Frasnes  lez-Gosselies. 

30  d'Udekem,  Ferdinand,  de  Bossut-Gottechain. 

31  Duboisdenghien,  Arthur,  de  Seneflfe. 

32  de  Pi-et,  Daniel,  d'Anvei's. 

33  Vincent,  Hector,  d'Acoz. 

34  Petit,  Ferdinand,  d'Auvelais. 

35  Malherbe,  Paul,  d'Andenne. 

36  de  Pierpont,  Albert,  de  Namur. 

37  Claes,  Pierre,  de  Tongres. 

38  DaiUy,  Jules,  de  Schaerbeek. 

39  Sideiius,  Arthur,  de  Baillonville. 

40  Leduc,  Octave,  de  Velaiues. 

41  Bosquet,  Hervey,  de  St-Nicolas. 

42  Vander  Meersch,  Eugène,  de  Schaerbeek. 

43  Goossens,  Hubert,  de  Laer. 

44  Seghin,  Eugène,  de  Binche. 

45  Xoterdaeme,  Jérôme,  de  Loo. 

46  Petit,  Louis,  d'Auvelais. 


(    2-28    )      . 

47  Thienpont,  Alphonse,  de  Hoorebeke-Ste-Marie. 

48  Borel,  Jules,  de  Bruxelles. 

49  Van  den  Wouwer.  Arthur,  d'Anvers. 

50  Berrewaerts,  Alfred,  de  Louvain. 

51  Le  TeUier,  Pol,  d'Ath. 

52  Buisseret,  René,  de  Wavre. 

53  Vico,  Louis,  de  Maubrai. 

54  Maenhout,  Jules,  do  Gand. 

55  Delvenne,  Joseph,  de  Stavelot. 

56  Hannotte,  Alphonse,  de  Battice. 

57  Donnez,  Alfred,  de  Gand. 

58  de  Troostembergh,  Louis,  de  Louvain. 

59  Van  Winckel,  Geoi'ges,  de  Lokeren. 

60  Roelants,  Aimé,  de  Wacken. 

61  Wyseur,  Ferdinand,  de  Menin. 

62  Quirini,  Jules,  de  Velaines-sur-Sambre. 

63  Wilmart,  Adolphe,  de  Gosselies. 

64  Hulin,  Adrien,  d"Estinnes-au-Val, 

65  Lambert,  Zacharie,  de  Montigny-sur-Sambre. 

66  Michiels,  Joseph,  de  Berlaere. 

67  Balot,  Victor,  de  Charleroi. 

SECOND  EXAMEN  DE  DOCTEIR. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Jonnart,  Orner,  de  Masnu3--St>Iean. 

Ai-ec  grande  distinction. 

2  Dumont.  Guillaume,  de  Sart-Dames-Avelines. 

3  Dupriez,  Léon,  de  Péruwelz. 

4  Jans,  Jean,  de  Sichen. 

5  Mineur,  Emile,  de  Charleroi. 

6  de  Lantsheere,  Léon,  de  Bruxelles. 

7  Van  Caster,  Joseph,  d'Anvei's. 

Arec  distinction. 

8  Abrassart,  Alfred,  de  Louvain. 

9  Verstraeten,  Charles,  de  Wotteren. 
10  Dailly,  Eugène,  do  Bruxelles. 


(    229    ) 

11  Bartholomeeussen,  Alphonse,  d'Anvers. 

12  rie  Briey,  cte  Camille,  de  Binixelles. 

13  Tibbaut,  Emile,  de  Galken. 

14  DeiToltte,  Nestor,  de  Giney. 

15  Kumps,  Auguste,  de  Limai. 

16  Nagels,  Charles,  de  Ha.sselt. 

D'une  manière  satisfaisante. 

17  Devos,  Michel,  d'Audenarde. 

18  Théry,  Léon,  de  Tournai. 

19  Wéry,  Eugène,  de  Mons. 

20  Van  Lierde,  Hubert,  de  Sottegem. 

21  de  Patin  de  Langemarck,  vte  Carlos,  de  Langeraarck . 

22  Anthony,  Joseph,  d'Anvers. 

23  Duguet,  Paul,  de  Liège. 

24  De  Vuyst,  Paul,  de  Borsbeke. 

25  Guelton,  Georges,  de  Namur. 

26  Cambresy,  Léon,  de  Gand. 

27  D'Heygere,  Camille,  de  Courtrai. 

28  Kieckens,  Joseph,  de  Ninove. 

29  Dewinter.  Joseph,  d"Anvers. 

30  Gravis,  Orner,  de  Peronne  lez-Binche. 

31  De  Groote,  Eugène,  de  Dixmude. 

32  Standaert,  Eugène,  de  Bruges. 

33  Kempj'nck,  Auguste,  de  Nieuport. 

34  Roberti,  Max,  de  Louvain. 

35  du  Moulin,  Edouard,  de  Herenthals. 

36  Leemans,  Albert,  de  Schaerbeek. 

37  Maffei,  Honoré,  de  Maliues. 

38  Baeteu,  Ernest,  de  Nieuwerkerken. 

39  Goossens,  Edmond,  de  Vilvorde. 

40  Beauloye,  Eusèbe,  de  Rhisnes. 

41  Boeyé,  Aimé,  de  St-Nicolas. 

42  Butaye,  Emile,  de  Messines. 

43  de  Prêt  Roose  de  Galesberg,  Daniel,  d'Anvers 

44  Lambert,  Camille,  d'Anseremme. 

45  Fontaine  de  Ghélin,  Edouard,  de  Horrues. 

46  Inghelram,  Auguste,  de  Slype. 


(    230    ) 

47  V'anden  Staepele.  Albert,  de  Louvain. 

48  Van  Zu3'len,  Armand,  d'Anvers. 

49  Drion,  Adolphe,  de  Gosselies. 

Ire  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN   DE  CAXDIDAT-NOTAIRK. 
Avec  grande  distinction. 

1  Dochj',  François,  de  Barry. 

Afec  distinction. 

2  Vandersmissen,  Félix,  de  Genenbosch. 

3  Vande  Lanoitte,  Evariste,  d'Ypres. 

4  Dewitte,  Alfred,  de  Velsicqiie. 

5  Loridan,  Alfred,  de  Ploegsteert. 

6  Aerts,  Achille,  de  Lierre. 

7  Vanderemisson,  Léon,  de  Genenbosch. 

8  Tielens,  Charles,  de  Maostricht. 

9  Burie,  Eugène,  de  Grammont. 

D'une  tnanière  satisfaisante. 

10  Vanhove,  Joseph,  de  Londerzeel. 

11  Christman,  Prosper,  de  Clermont. 

12  Van  Landuyt,  Achille,  de  Xieuwerkerken. 

13  GofiTaerts,  Camille,  de  Louvain. 

14  Vandenbossche.  Hector,  d'Essche-St-Liévin. 

15  Claes,  Julien,  de  Castre. 

16  Ruys,  Léon,  d'Anvers. 

17  Indekeu,  Jacques,  de  Neeroeteren. 

18  Lemaître,  Emile,  de  Courccllcs. 

19  Mertens,  Alfred,  de  St-Aniie  ;Hamme). 

20  Demoor,  Théodore,  d'Oombergen. 

21  Van  Hoof,  François,  de  Koningshoyckt. 

22  Philippart,  Paul,  de  Uaussoulx. 

23  Belloj-,  Joseph.  d'Anvers. 

24  Goopman,  \'ictor,  de  Verviers. 

25  De  Smeth,  Ferdinand,  de  Nosseghem. 

26  Le  Corbisier,  Albéric.  d'Aerscliot. 

27  Lanen,  Jules,  de  Gheel. 

28  Berquin,  Louis,  d'Ostende. 


(     231     ) 

29  Demarbaix,  Théodore,  d'Eynthout. 

30  De  Bleeckere,  Paul,  d'Audenarde . 

31  Derbaix,  Emile,  de  Lobbe. 

32  Vanden  Broeck,  Jean,  de  Jette-St-Pierre. 

33  Toi'sin,  Antoine,  de  Léau. 

2e  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  CANDIDAT-NOTAIRE. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Wins,  Albert,  de  Bernissart. 

Avec  grande  distinction. 

2  VanCayzeele,  Frédéric,  de  Watou. 

Avec  distinction. 

3  Goeminne,  Alexandre,  d'Aeltre. 

4  Decot,  Gabriel,  de  Jumet. 

5  Depratere,  Aimé,  de  Ruyen. 

6  Goossens,  Jules,  de  Laer. 

7  Therry,  Prosper,  de  Neuve-Eglise. 

8  Roose,  Alfred,  de  Courtrai. 

9  Claes,  François,  de  Brasschaet. 

10  Eeman,  Edouaid,  d'Idderghem. 

11  Mauvisin,  Charles,  de  Wavre. 

D'une  manière  satisfaisatite. 

12  Lambert,  Louis,  de  Tournai. 

13  De  Beule,  Léonce,  de  Lokeren. 

14  Joos,  Alfred,  de  Waesmunster. 

15  Massart,  Jean,  de  Meux. 

16  Debruyne,  Eugène,  de  Maeseyck. 
n  Van  Cleemputte,  Odilon,  de  Gand. 

18  Masureel,  Hector,  de  Bavichove. 

19  Hooghe,  Aloïs,  de  Merckem. 

20  Degrave,  Pamphile,  de  Kejem. 

21  Cambier,  Georges,  de  Lens. 

22  Xhaflaire,  Auguste,  de  Gharneux-Herve. 

23  Bové,  Philogène,  de  Wetteren. 


(    232    ) 

EXAMEN  DE  CANDIDAT-NOTAIRE 

(DOCTEURS  EN   DROIT). 
Avec  la  plus  gra)tde  distinction, 

1  Tibbaut,  Jules,  de  Calckcn. 

2  Caprasse,  Edmond,  de  Cherain. 

Avec  graïule  distinction. 

3  Kieckens,  Joseph,  de  Xinove. 

4  Verstraeten,  Charles,  de  Wetteren. 

Arec  distinction. 

5  Verbrugghen,  Emile,  de  Gheel. 

6  Thery,  Léon,  de  Tournai. 

7  Vergote,  Louis,  de  Bruxelles. 

8  De  Decker,  Théodore,  de  St-Nicolas. 

9  De  Vuj^st,  Paul,  de  Borsbeke. 

D'une  manière  satisfaisante. 

10  Dehert,  Félix,  d'Alost. 

11  Verbiest,  Georges,  de  St-Niicolas. 

12  Bouckaert,  Auguste,  d'Oosterzele. 

13  Deville,  Félix,  de  Huy. 

14  Lei'oux,  Gaston,  de  Wervicq. 

15  dePatin deLangemarck, vto  Carlos, de Langeniarck. 

FACULTÉ  DE  MÉDECINE. 

Ire    ÉPREUVE    DE    CANDIDAT  LRE. 
Arec  çî'ande  distinction. 

1  Tellier,  Arthur,  de  Barbençon. 

2  Bauwens,  François,  de  Viei-sel. 

3  Feys,  Victor,  do  Thielt. 

.\vec  distinction. 

4  Van  Biervliet,  Jules,  de  Bruges. 

5  Plancquaort,  Cyrille,  de  Mousoron. 

6  Van  Eyndo,  Henri,  de  MoU. 

7  Gai'lier,  Emile,  de  Meerbeke. 


(    :^33    ) 

8  Brebant,  Adhémar,  de  Warquignies. 

9  Dusollier.  Cyrille,  de  Luiugne. 

10  Xhonneux,  Jacques,  de  Lontzen. 

11  Rubbens,  Emile,  de  Zèle. 

12  Deschamps,  Alfred,  de  Chàtelineau. 

13  Helsmoortel,  Johu,  d'Ostende. 

14  Deleval,  Rémi.  d'Aubel. 

15  Boigelot,  André,  de  La  Louvière. 

D'une  manière  satisfaisante. 

16  Vanden  Wouwer.  Louis,  d'Iteghem. 

17  Claes,  François,  d'Oetiughen. 

18  Roorj-ck,  Emile,  de  Hoogstaede. 

19  Butaj-e,  Désiré,  de  Stavele. 

20  De  Becker,  Raimond,  d'Aerschot. 

21  Pelgrims,  Albéric,  de  Louvain. 

22  Mahaux,  Léon,  de  Boignée. 

23  Flahou,  Camille,  de  Wulveringhem. 

24  JuUien,  Albert,  de  St-Hubert. 

25  Kerkhofs,  Pierre,  de  Veldwezelt. 

26  Mahieu,  Albert,  de  Rumbeke. 

27  Claes,  Alphonse,  de  Herent. 

28  Gielis,  François,  de  Liège. 

29  Van  Holder,  Auguste,  de  Herinnes. 

30  Fauconnier,  Edmond,  de  Mignault. 

31  Hertsens,  Pierre,  de  Stekeue. 

32  Hoj'ois,  Jean,  de  Tournai. 

3:3  de  Lantsheere.  Joseph,  d'Assche. 

34  Van  Gorp,  Eugène,  de  Boortmeerbeek. 

35  Van  Daele,  Achille,  de  Thielt. 

36  De  Ryck,  Léon,  de  Tamise. 

37  Maeyens,  Eugène,  de  Knesselaere. 

38  D'Hauwer,  Pierre,  de  Castre. 

39  Drousie,  Jules,  de  Hornu. 

40  Lamal,  Louis,  de  Ninove. 

41  Eecknian,  Jean,  de  Tournai. 

42  Mostaert,  Georges,  de  Watou. 

43  Laporta,  Auguste,  de  Lierre. 


t    234    ) 

44  De  Ridder,  Joseph,  de  Deurne. 

45  Kuj'l,  Clément,  de  Vilvonlo. 

46  Devaux,  Léon,  de  Philippe-ville. 

47  Van  Baelen,  Adolphe,  de  Louvain. 

48  Billouez,  Antoine,  de  Manlde. 

49  Lebrun,  Nestor,  de  Seloignes. 

50  Gornelis,  Emile,  d'Ostende. 

51  Plancquart,  Godefioid,  de  Mouscron. 

52  Verstappen,  Henri,  de  Diest. 

53  Delchevalrie,  Jules,  de  Temploux. 

54  Sonnet,  Octave,  de  Leugnies. 

55  Hollebecq,  Jules,  d'Ooteghcm. 

56  Van  Tricht,  Emile,  de  Louvain. 

57  Goossens,  Edmond,  de  Malines. 

58  Leemans,  Charles,  de  Malines. 

59  Baivier.  Louis,  de  Momiguies. 

60  Reusens,  Georges,  de  Malines. 

61  Nanson,  Jean,  de  Verviers. 

62  Stiernet,  Jean  Baptiste,  d'Ottignies. 

63  AUard,  Eloi,  de  Chàtolineau. 

(54  Thielemans,  Ferdinand,  de  Hingene. 

65  De  Bock.  Louis,  de  Saflfelaere. 

66  Parent,  François,  d'Oeudegliien. 

67  Janssens,  Alexandre,  de  Lillo. 

68  Lemmens,  Henri,  de  Berlaere. 

69  Dubois,  Charles,  de  Graty. 

70  Theunis,  Jules,  de  Wygmael. 

71  Fostie.  Antoine,  de  Signeulx. 

72  Gevaert.  Charles,  dEyne. 

73  Demejst,  Paul,  de  Lessines. 

74  Duchâteau,  Alphonse,  de  Malines. 

75  Van  Meirhaeghe,  Jules,  de  MuUeni. 

76  Leroy,  François,  de  Verviers. 

77  D'Hainaut,  Alphonse,  de  Baudour. 

78  Moens,  Evence,  de  Lombeek-Stc^-Catiiérine. 


(    235    ) 

2me  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE. 
Avec  (a  plus  grande  distinction. 

1  Van  Gehuchten.  Arthur.  d'Anvers. 

2  Laruelle,  Léopold,  de  Forville. 

Avec  grande  distinction. 

3  Smets,  Henri,  de  Malines. 

4  Debrun,  Octave,  d'Andenne. 

5  Leto,  Hyacinthe,  de  Baudoiir. 

6  Bernard,  Théophile,  de  Mons. 

Avec  distinction. 

7  Vandenneulen,  Gérard,  de  Brée. 

8  Van  Ongevalle,  René,  de  Lierde-Ste-Marie. 

9  De  Man,  Jacques,  de  Lierre. 

10  Do  Boeck,  Joseph,  de  Hofstade. 

11  Wuyts,  François.  d'Anvers. 

12  Lecomte,  Fernand,  de  Nalinnes. 

13  De  Bongnie,  Léon,  de  Tournai. 

14  Cakembergh,  Marcel,  de  Silly. 

15  Henrard,  Florimond,  de  Namur. 

16  Sterpin,  Edmond,  de  Bruxelles. 

17  Allard,  Léon,  de  Boussu-en-Fagne. 

18  Mori'en,  Emile,  de  Malines. 

19  Dams,  Robert,  de  Pael. 

20  Charlier,  Ernest,  de  Gembloux. 

21  Wilmaers,  Léon,  de  Duffel. 
V3,  Hupin,  Herman,  de  Binche. 

23  Sevrin,  Félix,  de  Namur. 

24  Ghantraine,  Henri,  de  Namur. 
^  Dethier,  Auguste,  de  Namur. 

26  Nothelier,  Jean-François,  de  Chiny. 

27  Wullaert,  Victor,  de  Courtrai. 

D'une  manière  satisfaisante. 

28  Léonard,  Edouard,  de  Silenrieux. 

29  Buyle,  Alphonse,  d'Exaerde. 

30  Cordier,  Herman,  de  Rixensart. 


(    236    ) 

31  Brieven,  Gustave,  de  Wasseiges. 

32  De  Ruyter,  Joseph,  de  Lovendeghem. 

33  Laloyaiis.  Paul,  de  Gosselies. 

34  Kej'aert.  Félix,  de  Hoeylaert. 

35  Linard,  Libeit.  de  Wauthier-Braine. 

36  Isaac,  Edmoud,  de  Quaregnon. 

37  Crochelet,  Hector,  de  Gourdinnes. 

38  PattjTi.  Camille,  de  Hooglede. 

39  Willems,  Jean,  de  Louvain. 

40  Warsage,  Lucien,  de  Verviers. 

41  Vermeren.  Franz,  de  Dendenvindeke. 

42  Henault,  Ernest,  de  Pontillas. 

43  Willockx,  Gustave,  de  Merchtem. 

44  Vanderhoeydonck,  Louis,  de  Heusden. 

45  Rombauts,  Jean,  de  Malderen. 

46  Royer,  Emile,  de  Lens-St-Remy. 

47  Dayez,  Albert,  de  La  Beuverie. 

48  Hachez,  Victor,  d'Epinois. 

49  Franck,  Léopold,  d'Eeckgren. 

50  Ameels.  Charles,  de  Renaix. 

51  Balot,  Charles,  de  Charleroi. 

52  Cousiune,  Oscar,  de  Volaines. 

53  Van  Velseu,  Prosper,  de  Malines. 

54  Verbraeken,  Henri,  de  Zwyndrechi. 

55  Colsaerts,  Henri,  d'Anvers. 

56  Laurent,  Adeliu,  de  Diuant. 

57  Bodson,  Hubert,  de  Marchienne-au-Pont. 

58  Mahieu.  Cyrille,  de  Villerot. 

59  Vo3-s,  Eugène,  de  Bruges. 

60  De  Herdt,  Ernest,  de  Lebbeke. 

61  Donny,  Frédéric,  de  Velthem. 

62  Opdebeeck,  Philémon,  de  Wavre-X.-Dame. 

63  Meert,  Alfred,  fie  Moorsele. 

64  Van  Lierde.  Aimé,  de  Sottogem. 

65  Xieles,  Jean-Pierre,  de  Dudelange. 

Gô  Van  Geei-sdaele,  Eugène,  de  Dampremy. 
67  Luysterborghs,  Louis,  do  Lichtaerl. 


(    237    ) 

68  Philippe,  Emile,  de  Trazegnies. 

69  Boi'remans,  Charles,  d'Alost. 

70  Tellier,  Emile,  de  Peruwelz. 

71  Luj'ckx,  Eugène,  de  Casterlé. 

72  Laurent,  Louis,  d'irchonwelz. 

73  Ciovini,  Jean,  de  Buénos-Ayres.        , 

74  Butaye,  Désiré,  de  Stavele. 

75  Gosse,  Charles,  de  Gand. 

76  Govaerts,  Adrien,  de  Bar-le-Duc. 

77  Vereertbrugghen,  Joseph,  d'Opwyck. 

78  Heugebaert,  Aloïs,  de  Dickebusch. 

79  Devers,  Eugène,  de  Dixmude. 

80  Laduron,  Octave,  de  Warfusée. 

81  Crabbe,  Cyrille,  de  Locres. 

EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN  MÉDECINE 
CHIRURGIE  ET  ACCOUCHEMENTS   (ire  ÉPREUVE)» 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Mortiaux,  Henri,  d'Andenne. 

2  Rubbeus,  Armand,  de  Zèle. 

3  Giele,  Frédéric,  de  Louvain. 

4  Brusselmans,  Jules,  de  Puers. 

Avec  grande  distinction. 

5  De  Naeyer,  Théodore,  d'Alost. 

6  Leuridau,  Aimable,  de  Nieppe. 

7  Verwilghen,  Alphonse,  de  Roosendael. 

8  Aerts,  Florent,  de  Marlinne. 

9  Sacré,  Edmond,  d'Yves-Gomzée. 

10  Haers,  Honoré,  do  Bassevelde. 

11  Marot,  Jules,  de  Rochefort. 

12  Morciaux,  Alfred,  de  Jodoigne. 

Avec  distinction. 

13  Lefebvre,  Edmond,  d'Ohey. 

14  Thoné,  Michel,  de  Reckheim. 

15  De  Mesmaecker,  Pierre,  de  Steenhuflfel. 

16  Maubille,  René,  de  Loupoigne. 


(    258    ) 

17  Schelfaut,  Léon,  de  Sina5^ 

18  Wibin,  Benjamin,  de  St-Georges  (Liège). 

19  Hiernaux,  Emile,  de  Marchienne-au-Pont. 

20  Schepens,  Auguste,  de  Bulscamp. 

21  De  Leyn,  Emile,  de  Foëcy. 

22  Le  Jeune,  Camille.  dEstinnes-au-Val. 

23  Glorieux,  Henri,  do  Bruges. 

24  Bragard,  Henri,  de  Charneux. 

25  Evrard,  Léon,  d'Acoz. 

26  Bodart,  Charles,  de  Namur. 

27  Claes,  Jean-B<c,  d'Oetinghen. 

28  Volt,  Victor,  de  Beauvecliain. 

29  Ingebos,  Jean,  de  Nethen. 

3()  Vanderhaegen,  Cyrille,  de  Sulsique. 

31  Delbeke.  Jules,  de  Thourout. 

32  Thévelin,  Arthur,  de  Kemmel. 

33  Lucq,  Louis,  de  Templcuve. 

34  Iserbyt,  Alphonse,  de  Cuerne. 

jytine  inanière  satisfaisante. 

35  Van  Krunkelsven,  François,  de  Quaedmechelen. 

36  Wéry,  Auguste,  de  St-Georges  (Liège). 

37  Pourbaix,  Henri,  de  Courcelles. 

38  Strauven,  Hippolyte,  d"Engelmanshoven. 

39  Bergen,  Louis,  de  Langd(M-p. 

40  Cauoheteux.  Anatole,  do  Thumaide. 

41  Purton,  Cj^prien,  de  Foy-Xotre-Dame. 

42  Daine,  Alfred,  de  Beaumont. 

43  Smet,  Auguste,  de  St-Nicolas. 

44  Hottlet,  Alfred,  de  Bioul. 

45  Pa.squasy,  François,  de  Beirendrecht. 

46  Boeder,  Mathias,  de  Breidweiler. 

47  Valvekens,  Andronie,  de  Rillaer. 

48  Carlier,  François,  de  Haine-St-Pierre. 

49  Pratto,  Auguste,  de  Quartes. 

50  Verhooven,  Louis,  de  Nieuwrode. 

51  Stubbe.  Lambert,  de  Bruxelles. 

52  Martin,  Aimé,  de  Nivoi-UHî. 


(    239    ) 

53  Derroitte,  Nestor,  de  Ciney. 

54  Dupagne,  Jules,  de  Pontillas. 

55  Devos,  Maurice,  d'Eecloo. 

56  Debandt,  Emile,  de  Boesinghe. 

57  Vanderhaegen,  Jean -Baptiste,  de  Tourneppe. 

58  Laurent,  Edmond,  de  Daussois. 

59  Luyten,  Louis,  de  Beggj-nendyck. 

60  Lodewjfckx,  Jules,  de  Hougaerde. 

61  Godeau,  Jules.  d'Ittre. 

62  Guyaux,  Emile,  de  Ham-sur-Sambre. 

63  Muls,  Charles,  de  Herent. 

64  Vranckx,  Richard,  de  Suerbempde. 

65  De  Vos,  Victor,  d'Ath. 

66  Coulon,  Joseph,  de  Paliseul. 

67  Pattyn,  Emile,  de  H  indzaeme. 

68  Goedertier,  Polydore,  de  Munte. 

69  Gourtoy,  Auguste,  de  Hervé. 

70  Van  Pevenago,  Henri,  de  Nederbrakel. 

71  Michiels,  Victor,  de  Keerbergen. 

72  Godeau,  Charles,  de  Virginal. 

73  Thiernagant,  Adolphe,  de  Lambermont. 

74  De  Wulf,  Camille,  d'Ingelmunster. 

75  Pergens,  Edouard,  de  Maesej-ck. 

76  Roosens,  Joseph,  de  Maflfe. 

77  Roland,  Joseph,  de  Grosage. 

78  Grard,  Louis,  de  Brasménil. 

79  Lei'oy,  Alfred,  de  Tirlemont. 

80  Bernard,  Fernand.  de  Farcienne. 

81  Dessy,  Ernest,  de  Dion-le-Val. 

EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN  MÉDECINE 
CHIRURGIE  ET  ACCOUCHEMENTS  (2e  ÉPREUVE; 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Compeeren,  Emile.  d'Anvers. 

2  De  Glercq,  Léon,  d'Erembodegem. 

3  Butaye,  Edouard,  de  Noordschote. 

4  Vanderstraeten,  Anatole,  de  Nethen. 

14 


(    240    ) 

5  Peeters,  Charles,  d'Anvers. 

6  Scohy.  François,  de  Mont-sur-Marchiennes. 

Ar,ec  f/ramle  distinction. 

7  Clerfajt,  Albert,  de  St-Symphorien. 

8  Goreux.  Heni-i.  de  Fallais. 

9  Van  Sande,  Victor,  d'Erpe. 

10  Diegerick.  Victor,  d'Audenarde. 

11  Gaudis-sart,  Adolphe,  de  Coiirt-St-Etienne. 

12  Beauloj-e,  Alfred,  de  St-Martin-Balàtre. 

13  Verhagen,  Charles,  de  Bruxelles. 

14  Robinet,  Théophile,  de  Graide. 

15  Roose,  Arthur,  de  Courtrai. 

16  Schepens,  Auguste,  de  Bulscamp. 

Avec  distitiction. 

17  Goetschalckx.  F]  mile,  de  Hoog.^traeten. 

18  Cooreman,  François,  de  Lebbeke. 

19  Desbonnet,  Georges,  de  Tournai. 
2()  Vauthier,  Alfred,  de  Pliilippeville. 

21  Moyart.  Henri,  de  Celles. 

22  Croquet.  Frédéric.  d'Ohain. 
2:5  Debry,  Arthur,  de  Denée. 

24  Le  Jear.  Jean,  de  Dison. 

25  De  Feyter,  Josopli,  de  Bambrugge, 

26  De  Becker,  Alfred,  d'Aei'schot. 

D'une  manière  satisfaisante, 
21  Lj'ssens,  Joseph,  de  Tamise. 

28  de  Grony,  Fernand,  d'Arlon. 

29  Vande  Walle,  Cyrille,  d'Iseghem. 

30  Rossignol,  Eugène.  d'Vves-Gomezée. 
:î1  \'ander%vaeter,  George-s,  de  Nivelles. 
:i2  \'andc'rdouckt,  Victor,  de  Segelsem. 
'.i3  Haivj-,  Zenon,  d"Annevoie. 

34  De  Keersiuaecker,  Joseph,  d'Anvere. 

35  Blondeel,  Hector,  de  Meulebeke. 

36  Van  CopponoUe,  Jean-B«^\  de  Volkegem. 

37  Vandewalle,  Ferdinand,  de  Pitthem. 


J    241    ) 

38  Ghion,  Charles,  d'Opprebais. 

39  Bastin,  Albert,  rte  Luttre. 

40  Gaufriez,  Aristide,  de  Blaugies. 

41  De  Jaeger,  Charles,  de  Knesselaere. 

42  Verschuere.  Alphonse,  de  Moersele. 

43  Fontaine,  Max,  de  Béclers. 

44  Devezon,  Hector,  de  Chièvres. 

45  Dewael,  Alphonse,  de  Lubbeek. 

46  Van  Hemehyck,  Pierre,  de  Humbeek. 

47  Wauters,  Josepli,  de  Winghe-St-Georges. 

48  Bricard,  Ernest,  de  Fahnagne. 

49  Yernaux,  François,  de  Villers-la-Ville. 

EXAMEN   DE  DOCTEUR  EN  MÉDECINE 
CHIRURGIE  ET  ACCOUCHEMENTS  (3e  ÉPREUVE). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Compeeren,  Emile.  d'Anvers. 

2  Biitaye,  Edouard,  de  Noordschote. 

3  Vanderstraeten,  Anatole,  de  Nethen. 

4  De  Clercq,  Léon,  d'Erembodegem. 

5  Peeters,  Charles,  d'Anvers. 

6  Scohy,  François,  de  Mont-sur-Marchiennes. 

Avec  grande  distinction. 

7  Goetschalckx,  Emile,  de  Hoogstraeten. 

8  Diegerick.  Victor,  d'Audenarde. 

9  Clerfayt,  Albert,  de  St-Symphorien. 

10  Robinet,  Théophile,  de  Graide. 

11  Moyart,  Henri,  de  Celles. 

12  Beauloj-e,  Alfred,  de  St-Martin-Balàtre. 

13  Verhageu,  Charles,  de  Bruxelles. 

14  Gaudissart,  Adolphe,  de  Court-St-Etienne. 

Avec  distinction. 

15  Goreux,  Henri,  de  Fallais. 

16  Belvaux,  Alzire,  de  Surize. 

17  Van  Sande,  Victor,  d'Ei'pe. 

18  Cooreman,  François,  de  Lebbeke. 


(    212    ) 

19  Desbonnet,  Georges,  rie  Tournai. 

20  Le  Jear,  Jean,  de  Dison. 

21  Vautliier,  AUVcd.  de  Pliilippeville. 

22  Baivy,  Zenon,  dAnnevcie. 

23  Dcbry.  Aithur.  de  Denoe. 

24  Croquet,  Frédéric,  d'Oliain. 

25  De  Becker,  Alfred,  d'Aerschot. 

D'une  manière  satisfaisante. 
2(5  Vande  Walle.  C3'rillo.  d'Iseghem. 

27  Lyssens,  Joseph,  de  Tamise. 

28  Rossignol,  Eugène,  d'Yves-Gomezée. 

29  Vanderwaeter,  Georges,  de  Nivelles. 

30  de  Greny,  Ferdinand.  d'Arlon. 

31  De  Keersniaecker,  Josepli,  d'Anvers. 

32  Van  CoppenoUe,  Jean-Baptiste,  de  Volkegem. 

33  Gaufriez,  Aristide,  de  Blaugies. 

34  Fontaine,  Max,  de  Béclors. 

35  Vandewalle,  Ferdinand,  de  Pitthem. 

36  Ghion,  Charles,  d'Opprebais. 

37  De  Feyter,  Joseph,  de  Bainbrugge. 

38  De  Jaeger,  Charles,  de  Kncsselaere. 

39  Verscheui'e,  Alphonse,  de  Moorsele. 

40  Vanderdonckt.  Victor,  de  Segelsem. 

41  Blondeel,  Hector,  de  Meulobeke. 

42  Van  Henielryck.  Pieire,  de  Huuibeek. 

43  Dewael.  Alphonse,  de  Lubbeek. 

44  Wauters,  Joseph,  de  Winghe-St-Georges. 

Iro  ÉPRKUVE  DK  L'KXAMK.N   DE  PH.\RMACIEN. 
Arec  la  plus  grande  distinction. 

1  Bouillart,  Charles,  de  Trazeguies. 

Avec  grande  distinction. 

2  Vansteeu,  Florimond,  d'Anvers. 

Arec  distinction. 

3  Milcamps.  Léon,  de  Chàtelet. 

4  Huart,  Louis,  do  Bouvigues. 


(    243    ) 

D'une  manicre  satisfaisante. 

5  Mahj-,  Alfred,  de  Louvain. 

6  Vanderyst,  Henri,  de  Tongres. 

7  Verlaine,  Louis,  d'Andenne. 

8  Bertrand,  Alphonse,  de  Dînant. 

9  Slootmans,  Auguste,  de  Duffel. 

10  Helsmoortel,  Philippe,  d'Anvers. 

11  Drousie,  Louis,  de  Hornu. 

12  Van  Meensel,  Florimond.  d'Anvers. 

13  Van  Sull,  Georges,  de  Gand. 

14  Godeau,  Louis,  d'Ittre. 

15  Cousinne,  Jean-Baptiste,  de  Velaines. 

16  Everaert,  Hector,  \<à  Nivelles. 

17  François,  Augustin,  de  Sileniieux. 

18  Broutoux,  Augustin,  de  Boussu  lez-Mons. 

19  Enckels,  Emile,  de  Haelen. 

20  Brasseur,  Alphonse,  de  Naraur. 

21  Van  Eyndhoven,  Auguste,  de  Weelde. 

22  Collet,  Joseph,  de  Rendeux. 

23  Sirop,  Constant,  de  Malines. 

2e  ÉPREUVE  DE   l'examen  DE  PHARMACIEN. 
Avec  grande  distinction. 

1  Vansteen,  Florimond,  d'Anvers. 

2  Créteur,  Annand,  de  Renaix. 

Avec  distinction. 

3  Milcamps,  Léon,  de  Châtelet. 

4  Huart,  Louis,  de  Bouvignes. 

5  Enckels,  Emile,  de  Haelen. 

D'une  manière  satislaisante. 

6  Thans,  Jean,  de  Kesselt. 

7  Genotte,  Anatole,  de  Havelange. 

8  Mahy,  Alfred,  de  Louvain. 

9  Vanderyst,  Henri,  de  Tongres. 

10  Verlaine,  Louis,  d'Andenne. 

11  Evei-aert,  Hector,  de  Nivelles. 

14. 


(     ?41     ) 

12  Helsniooi'tt'l,  Philippe,  d'Anvoi-s. 

13  Van  Meensel,  Floiiniond,  d'Anvers. 

14  Van  Snll,  Georges,  de  Gand. 

15  Gousinne,  Jean-Baptiste,  de  Velaines. 

16  François,  Augustin,  de  Silenrieux. 

17  Slootmans.  Auguste,  de  Dullel. 

18  Drousie,  Louis,  de  Hornu. 

19  Bouillart,  Ciiarles,  deTrazegnie. 

20  Bertrand,  Al])lionse,  de  Dinaut. 

21  Brasseur,  Alphonse,  de  Namur. 

22  Godeau,  Louis,  d'Ittre. 

23  Broutoux,  Augustin,  de  Boussu. 

24  Collet,  Joseph,  de  Rendeux. 

25  Van  Eyndhoven,  Auguste,  de  Weelde. 

FACULTÉ  DE  PHILOSOPHIE  ET  LETTRES. 

Ire  ÉPREUVE  DE  C.\N'DID.\TIRE  (SUR  5  BR.\NCHKS  . 
A^'ec  la  plus  grande  distinction. 

1  Verraeersch,  Oscar,  d'Eei'tvelde. 

2  Siraonis,  André,  de  Verviors. 

3  Dewulf,  Maurice,  de  Poperingho. 

4  PouUct,  Pi'osper,  de  Louvain. 

5  Houtart.  Maurice,  de  Tournai. 
G  Den3'n,  Victor,  de  Malines. 

Avec  grande  distinction. 
1  Dubois,  Ernest,  de  Verviers. 

8  Bossaers,  Géi'ard,  dWnvers. 

9  du  Bus,  Léon,  de  Roubaix. 

10  Martens.  Charles,  de  Louvain. 

11  Van  Malloghem,  Octave,  de  Nukerke. 

Arec  distinctio>t. 

12  Van  Bortol,  David,  d'Anvers. 

13  Deploige,  Simon,  de  Tongres. 

14  Slegers,  Joseph,  de  Tongres. 

15  Plessers,  Louis,  de  Niel,  près  d".\.>Joh. 


(    245    ) 

16  van  Elevryck,  chr  Théodore,  de  Loiivain. 

17  Van  Overbergh.  Cyrille,  de  Coiirtrai. 

18  Ruzette,  Albéric.  de  Louvain. 

19  Auwers,  Albert,  de  Petit-Enghien. 

20  Gamerlynck,  Rémi,  de  Reninghelst. 

21  Dierckx,  Louis,  de  Casterlé. 

22  de  Lannoy,  c'e  Philippe,  de  Bruxelles. 

D'une  manière  satisfaisante. 

23  Coopman,  Joseph,  de  Heusy. 

24  von  Haeften,  baron  Gustave,  d'Anvers. 

25  Wattecamps,  Ide,  de  Thieulaiu. 

26  Smits,  Alfred,  de  Gouillet. 

27  Depla,  Arthur,  de  Ruddervoorde. 

28  Van  Vuuren,  Adrien,  de  Montfort  'Hollande  . 

29  Schiltz,  Emile,  d'Anvers. 

30  Buysse,  Alphonse,  de  Velsicque. 

31  Cabaret,  Philippe,  de  Gand. 

32  Stille,  Théodore,  de  Maestricht. 

33  Carbon,  Jules,  d'Ostende. 

31  Coulon.  Georges,  de  Sirault. 

35  Ooms,  Louis,  de  Tessenderloo. 

36  Castiaux,  Arthur,  de  Leuze. 

37  Smets,  Emile,  de  Brée. 

38  Francq,  Olivier,  de  Jumet. 

39  Havenith,  Maurice,  d'Anvers. 

40  Otto  de  Mentock,  Paul,  de  Bruges. 

41  de  Thomaz  de  Bossierre,  Fernand,  de  Louvain. 

42  Linssen.  Albert,  d'Anvers. 

43  Roest,  Jean,  de  Turnhcut. 

44  Verachtert,  Joseph,  de  Norderwyck. 

45  Lahaye,  Edmond,  de  Fontaine-l'Evèque. 

46  Surmont  de  Volsberghe.  Théodore.  d'Ypres. 

47  de  Cock,  Georges,  d'Anvers. 

48  Hertoghe,  Charles,  d'Anvers. 

49  d'Anethan.  baron  Paul,  de  Paris. 

50  EUeboudt,  Maurice,  de  Langemarck. 

51  Berckmans,  Charles,  de  Biuxelles. 


(     24G    ) 

52  <  )psonier,  Achille,  de  St-Genois. 
5:3  Georges,  Femand.  de  Cliarleroi. 

54  Sniets,  Eugène,  de  Nederpelt. 

55  Lefebvre,  Charles,  de  Bastogne. 

56  De  Brabant,  Alphonse,  de  Roulers. 

57  Wilsens.  Sj'lvain.  de  Peer. 

58  Cruls.  Albert,  de  Liège. 

59  De  Clercq,  Arthur,  de  St-Xicolas. 

60  De  Smetl).  Fi'ançois.  d'Anvers. 

61  Vanden  Haute,  Jean,  d'Anvers. 

62  Begerem,  Georges.  d'Ypres. 

63  Godineau.  Emile,  de  Wiers. 

64  de  Schouteete  de  Tervarent,  chev  Romain,  de  St- 

Nicolas. 

65  Dosclée,  René,  de  Tournai. 

66  .Schellekens,  Joseph,  de  Lierre. 

67  du  Chastel.  Maurice,  de  Bruxelles. 

68  Theunis,  Léopold.  de  Wygiuael. 

69  Visart  de  Bocarmé,  cte  Etienne,  de  Bruxelles. 

70  Croonenberghs.  Léon,  de  Hasselt. 

71  Paulus,  Jean-Pierre,  d'Esch-sur-Alzette. 
12  Leplae,  Alfred,  de  Furnes. 

73  Simonis,  Iwan.  de  Verviers. 

74  Strueleiis,  Kinilo.  de  Grauimont. 

75  Fischer,  Malliieu,  do  VorviL-rs, 

76  Dehon,  Eiuile,  de  Chàtelineau. 

77  Dewit,  Ilippolyte,  de  Louvain. 

78  Leniaitie,  Joseph,  de  Marcinelle. 

79  Gesché,  Adolphe,  de  Molenbeek-St-Jean. 

80  Peeters,  Louis,  de  Neeroeteren. 

81  Bercknians.  Gustave,  d'Anvers. 

82  van  Eyll,  barcMi  Edgar,  de  Liège. 

83  de  Saut'Anna.  Eiiinianuel.  de  Turin. 

84  Iweins,  Henri,  d'Ypres. 

85  Vaudevelde,  Arthur,  de  Renaix. 


(     247     ) 

Ire  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE  (SUR  8  BRANCHES). 
Avec  distinction. 
i  Bergeret,  Victor,  de  Soignies. 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Schramme,  Victor.  d"Ostende. 

3  Van  Neste,  Paul,  d'Oostcamp. 

4  Kayser,  Simon,  d"Esch-sur-Alzette. 

5  Thimus,  Edgar,  de  Battice. 

2e  ÉPREUVE   DE  CANDIDATURE  (SUR  5  BRANCHES 

Y  COMPRIS  LA   LITTÉRATURE  FRANÇAISE]. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Golesco,  Georges,  de  Spa. 

Avec  (/rapide  distinction. 

2  de  la  Vallée-Poussin,  Joseph,  de  Louvain. 

3  Corbiau,  Jean,  de  Bouillon. 

4  Lambrechts.  Hector,  de  Louvain. 

5  Damoiseaux,  Maurice,  de  Mons. 

6  Jorion,  Charles,  d'Ath. 

Avec  distinction. 

7  Bosmans,  Jules,  de  Louvain. 

8  De  Ridder,  Alfred,  de  Louvain. 

9  Dullaert.  Maurice,  de  Bruges. 

10  Rossay,  Emile,  de  Glons. 

11  Desclée,  Paul,  de  Tournai. 

D'une  manière  satisfaisante. 

12  Delacroix,  Léonard,  de  Wasmes. 

13  Heyvaert,  Charles,  de  Bruxelles. 

14  Maquinaj-,  Henri,  de  Verviers. 

15  Allart,  Armand,  de  Wavre. 

16  Gesché,  Alphonse,  de  Molenlieek-St-Jean. 

17  Duquesne,  Léon,  de  Merbes-le-Chàteau, 

18  Tyrell,  Fernand,  d'Anvers. 

19  Stadnicki,  Ladislas,  de  Lublin. 


(      -M8      ; 

20  Walschot,  Firmin,  de  Bruxelles. 

21  Bodeux.  Michel,  do  Spa. 

22  Materne,  Alphonse,  do  Cliarleroi. 

23  Verstraeten,  Jean,  de  Malines. 

24  Gorlia,  Emile,  d'Ath. 

25  Malherbe.  Louis,  de  Liège. 

26  Marchant,  Pierre,  de  Bi'uxelles. 

27  Poisket,  Léopold,  de  Glons. 

28  Bernaerts,  George.s,  d'Assche. 

29  del  Marmol,  bo"  André,  d'Ensival. 

30  Uyttobroeck,  Jules,  do  Tirlemont. 

31  Rousseau,  Aimé,  de  Dour. 

32  Guillemin,  Paul,  de  Grammont. 

33  Laurent,  Paul,  de  Dinant. 

34  Lemaitre,  Joseph,  de  Charleroi. 

35  Ernotto,  Lambert,  de  Bruxelles. 

36  Dijon,  Paul,  de  Hu}'. 

37  Jacquemin,  Emile,  de  Parus. 

38  Duquesno,  Louis,  de  Vaulx-. 

39  Francq,  Olivier,  de  Jumet. 

2e  ÉPREUVE  DE  C.VNDIDATIRE    SLR  5  BRANCHES 

Y  COMPRIS  LA   I,1TTÉR.\TI-RE  FLAMANDE;. 

Avec  grande  distinctio». 

1  Opsomer,  Georges,  de  St-Genois. 

Avec  dhtinctioti. 

2  Couwenbergli,  Adrien,  rie  Hoeven. 

3  Vanden  Berghe,  Arthur,  de  Poperinghe. 

4  du  Parc,  vte  Gustave,  de  Vlamertinghe. 

5  van  Dooi-slaer  de  ten  Rjen,  Charles.  d'Elversele. 

D'itue  manièfc  satisfaisante. 

6  Aelbrecht,  l'imar.  de  Louvain. 
1  Mej'ers,  Emile,  de  Tougres. 

8  de  la  Brassine,  Cliarle.s,  de  Stockheim. 

9  de  Clippele.  Paul,  de  Grammont. 
1(1  Mommen,  Edmond,  de  Boom. 


(     249     ) 

11  Van  Gutsem,  Paul,  d'Anvers. 

12  Gambier,  Jean,  de  Renais. 

13  Deploige,  Simon,  de  Tongres. 

14  Goemaere,  Clément,  de  Courtrai. 

15  Gamei'lynck,  René,  de  Reninghelst.  - 
1(3  Van  Malleghem,  Octave,  de  Nukerke. 

17  Van  Vuui'en,  Adrien,  de  Montfort. 

18  Plessers,  Louis,  de  Niel  près  d'Asch. 

19  Dewilde,  Albert,  de  Tirlemont. 

20  Vandereycken,  Albert,  de  Herck-la- Ville. 

21  Buysse,  Alphonse,  de  Velsicque. 

22  Van  Bortel,  David,  d'Anvers. 

2«  ÉPREirVE  DE  CANDIDATURE  (SUR  5  BRANCHES 

Y  COMPRIS  l'histoire  MODERNE). 

D'une  manière  satistaisante, 

1  Misonne,  Etienne,  de  GiUy. 

2  Gourdet,  Paul,  de  Neufchâteau. 

3  de  Garaman  Ghimaj',  Pierre,  de  Paris. 

2>î  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE  (SUR  2  BRANCHES 

Y  COMPRIS   LA  LITTÉRATURE  FRANÇAISE). 

Avec  grande  distinction. 

1  Bergeret,  Victor,  de  Soignies. 

Avec  distinction. 

2  Schramme,  Victor,  d'Ostende. 

2e  ÉPREUVE  DE   CANDIDATURE  (SUR  2  BR.ANCHES 

Y  COMPRIS  LA   LITTÉRATURE  FLAMANDE). 

Avec  distinction. 
Van  Neste,  Jules,  d'Oostcamp. 

ÉPREUVE  SUPPLÉMENTAIRE  SLR  LE  GREC. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  De  Graene,  Georges,  de  Gourfe^ai. 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Piette,  Léopold,  de  Denée. 


(    2L0    ) 

EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN    PHlLOSOPHrE   ET   I.ETTRK 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Roegiers,  Alphonse,  de  Termonde. 

D'une  manière  satis frasante. 

2  Bertrand,  Auguste,  de  Noirefoataine  (Bouillon  . 

3  Herbecq,  Eugène,  de  Dînant. 

FACULTÉ  DES  SCIENCES. 

Ire  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE   CANDIDAT   EN 

SCIENCES  NATURELLES. 

Arec  ta  plies  grande  distinrtion. 

1  Louveaux,  Léon,  de  Malines. 

2  Bastin,  Albert,  d'Aulnoye. 

Avec  grande  distinction. 

3  Van  Emelen.  François,  de  Louvain. 

4  De  Bruj-n,  Dominique,  de  Bercliem  ;Anvei-s - 

5  Godts,  Léon,  de  Louvain. 

6  Van  Haeren,  Oscar,  de  Haine-St- Pierre. 

Arec  distinction. 
1  Cailliau,  Henri,  de  Lefflnghe. 

8  Ide,  Manille,  de  Wervicq. 

9  Bouzin.  César,  de  Béclers. 

10  François.  Gaston,  de  St-Ghislain. 

11  Schelfhout.  Jean-François,  de  Liedekerke. 

12  Erens,  Alphonse,  de  Fauqueoiout  ;Pays-Bas;. 

13  de  Posch.  Georges,  de  Gand. 

14  Liesens.  Alphonse,  de  Tongres. 

15  Lebas,  Alfied,  de  Mons. 

16  Ectors,  Gustave,  de  Herok-la•^■ille. 

17  Brahv.  Joseph,  de  Hervé. 

18  De  Haene.  Alphonse,  de  Haringhe. 

19  Courtoy.  Jules,  do  Branchon. 

20  Gailly.Albcrt,  de  Nivelles. 


(    251    ) 

21  Ost,  Emile,  de  St-Pierre-Gappelle. 

22  Van  Clooster.  Henri,  de  Lichtervelde. 

23  Depoorter,  Henri,  d'Emelghem. 

24  Maes.  Edouard,  de  Malinos. 

25  Meessen,  "Wilhelm.  d'Etterbeek. 

D'une  manière  satisfaisante. 

26  Verbeke,  Charles,  de  St-Gilles. 

27  Verrees,  A  lois,  de  Turnhout. 

28  Jeanty,  Arthur,  de  Strainchamps. 

29  Mahy,  Louis,  de  Solre-St-Gery. 

30  Bertrand,  Joseph,  de  Chardeneux. 

31  De  Dycker,  Pierre,  de  Tamise. 

32  Gits,  Jules,  d'Iseghem. 

:53  Bouton,  Eugène,  de  Chapelle-à-Wattines. 

31  D'Haenens.  Jules,  de  Cruyshautem. 

35  Vermeire,  Jean,  de  ^^^elkenraedt. 

3â  Muj's.  Léon,  de  Lokeren. 

37  Simonart,  Léopold.  de  Quiévrain. 

3S  Morelle,  Aimé,  de  Gosselies. 

39  Goossens,  Louis,  de  Gampenhout. 

40  Goflfart.  Désiré,  de  Thisnes. 

11  Huybreghts,  Henri,  de  Turnhout. 

42  De  Voldre.  Alplionse,  de  Gullegheni. 

43  Petit.  Maurice,  de  Bruxelles. 

44  Boonen,  Frédéric,  de  Louvain. 

45  Lebrun,  Xavier,  de  Villers-la-Tour. 

46  Guelton,  François,  de  Taintegnies. 

47  Jeanson,  Louis,  de  Villers-Deux-Eglises. 

48  Stroobants,  Léon,  de  Huldenberg. 

49  Depoorter,  Victor,  de  Gaster. 

.50  Vandemveghe,  Camille,  de  Ruddervoorde. 
51  Vandenbruel.  Charles,  do  Huldenberg. 
.52  Vanden  Abeele.  François.  de^Bruges. 
.53  Genot.  Nicolas,  de  Fize-le-Marsal. 

54  Varendonck.  Alphonse,  de  Kieldrecht. 

55  D'Hoogh,  Louis,  de  Rymenam. 
~y)  Polfvliet,  Charles,  do  Bi'uxelles. 

if) 


(    252    ) 

57  Crois,  Albert,  do  Bruxelles. 

58  Deleener,  Louis  de  Castre. 

59  Robert,  Léon,  de  Marbais. 

(îO  Demej'er,  Artluir.  de  Hamnie. 

(il  Van  Hoof,  Charles,  de  Heyst-op-den-Berg. 

C>'i  Lescrenier,  Nicolas,  d'Othée. 

en  Heyndei's,  Joseph,  de  St-Trond. 

64  ^'an  Rossum.  Pierre,  de  Rhode-Ste-Genèse. 

(w  Reynaert.  Alphonse,  de  Lichtervelde. 

6(3  Paul,  Tibère,  de  Warcoing. 

67  Meuldors,  Théophile,  de  Rethy. 

ft^  Van  Damme,  René,  de  Roulers. 

i)\)  Delviesmaison.  Victor,  de  Flobecq. 

70  \'an  Wynendaele,  Cyrille,  de  Deflinge. 

71  Cocneu,  Emile,  de  Tirlemont. 

72  Savoir,  Léon,  de  Merchtem. 

73  Xelo,  Jean,  de  Merxplas. 

74  Yan  Nosto,  René,  de  St- André  lez-Bruges. 

75  Toen.  Franc^-ois,  d'Anvei"s. 

7u  De  Costcr,  Armand,  de  Duysbourg. 

77  Lamal.  Albert,  de  MeerbO(^k.. 

78  Schepens.  Philippe,  de  Bulscamp. 
70  DutiUienx,  Ernest.  d'Ohey. 

8()  KockeroLs.  Charles,  d'Anvers. 

81  Mahieu.  Pierre,  de  Clercken. 

82  Alday,  Fernando,  de  Campêche  ïMexique). 
8:3  Robyns.  Albert,  de  Gelinden. 

SI  Boodts.  Emile,  de  Rupelmonde. 

So  De  Dobljeleer,  Ferduiand,  de  Rhode-Ste-Génèse. 

8o  Vaudermonsbrngjihe.  François,  de  Gand. 

î<7  Loos,  Emile,  d'Esschou. 

2e  ÉPREUVE  DE  I.'EXAMF.N   DK  CANUID.VT   K\ 
SCIENCES  N.\TURELLES. 

Arec  yrtTtmlc  di(:tinction. 

1  Van  Waesber;ihe.  Edouard,  d'Eecloo. 

2  Pouillon.  Henri.  d'Estinnes-au-Mont. 
:i  Somers,  Emile,  de  Gierle. 


(    253    ) 

Avec  distinction. 

4  Renoirte,  Adhémar-Marius.  de  St-Gliislain. 

5  Vercruysen,  Clément,  de  Westdorp. 
rt  Scruel,  Vincent,  d'Anvers. 

7  Haelewyck,  Aimé,  de  Charleroi. 

8  Compagnion,  Jean,  de  Roubaix. 

9  Lecouturier,  Edmond,  de  Walhain-St-Paul. 
10  Asselberghs,  Jean,  de  Bruxelles. 

M  Verhoef,  Léon,  de  Bruges. 

12  Demade,  Pol,  de  Comines. 

13  Charlier,  Jean-Baptiste,  de  Montigny-sur-Sambre. 

14  Huriaux,  Pierre,  de  Hantes-Wiheries. 
lÔ  Van  Hoonacker,  Pierre,  de  Bruges. 

16  Beaulieu,  Léon,  de  Namèche. 

D'une  manière  satisfaisante. 

17  Van  Meei'haeghe,  Jules,  de  MuUcm. 

18  Brehaiu.  Clovis.  de  Thieulain. 

19  Buyse,  Henri,  de  Menin. 

20  Boucquey,  Hilaire.  de  Poperinghe. 

21  Gabriels,  Raymond,  de  Munckzwalm. 

22  Derème,  Alfred,  de  Grand-Reng. 

23  Géa,  Emile,  de  Horrues. 

24  Feys,  Odilon,  d"Eggewaertscapelle. 

25  De  Braekeleer,  Xavier,  d"Ophasselt. 

26  Vauhoutte,  Alidor,  de  Desselghem. 

27  Goemaere,  César,  de  Wytschaete. 

28  Vermeersch,  Emile,  de  Houtliem. 

29  Wauters,  Emile,  de  Grobbendonck. 
:30  Moulaert,  Théodule,  de  Bruges. 

31  Beurskens,  Antoine,  de  Neer. 

32  Moulin,  Jules,  d'Oeudeghien. 

33  Van  Horenbeeclc,  Pierre,  de  Matines. 

34  Laenen,  Joseph,  de  Heyst-op-den-Berg. 

35  Lox.  Basile,  de  Neerlinter. 

36  CoUot,  Joseph,  de  Lustin. 

37  Mahieu,  Emile,  de  Comines. 

3'^  Van  Egroo,  Alphonse,  de  Stavele. 


(       -^T*       ) 

IW  Ariic'vo.  Eiiiik',  <lo  Roiil<'i"s. 
40  Wicot.  Jules,  (rix.-ll.'s. 

U  Blorot.  EdrnoïKl,  (PIx.'IIj's. 

\2  Devos.  MiriK'l,  ilc  Mi'llo  W,-rtan<l. 

i:<  Van  Doorslaor.  Ocoi  v's.  (li>  Malinos. 

U  Camhioii.  Cliai-li's.  d'Atli. 

l'i  Jarisscns.  Kniili'.  il-  Loiitli. 

4<i  Voilifli-n.  ( '.liai  les,  do  Hn{Tjronhout. 

17  1)0  lîissclinp,  Ktiiilo.  d'Etirliovo. 

|S  Wltvroinvoii,  Isidore,  de  Hoiiwel. 

4'.»  Van  Noy(»n,  Louis,  do  Wiliyck. 

50  Custeis.  Mitlu'l,  de  (Iroote-Mrotîel. 

rd  .lacobs.  Aliieit.  d'Anvers. 

r,2  Oi-terrat.  Lueien.  de  Malines. 

r»3  Vendiii-kx.  Frant^-ois.  de  Lîiuxellos. 

"►l  Maliy.  Lniiis.  de  Solie-SNWry. 

Tû)  Aleiius,  riiistave,  de  Haelon-sur-Nethc 

"iii  Reneis.  Louis,  do  Ilasselt. 

.")7  Sofrliin.  Mniile,  do  Ste-Mai'io-d'Oi;;nies. 

.V  LoCevre.  f.ubin,  di>  W'anfeiTée-Fîaulet. 

Tt'.t  Spilleniaerkeis.  Fran(;ois,  do  lîootii. 

r^»  I^efèvi-e.  TlK'opliile.  de  Louvain. 

Cd   Haveau.  Juins,  de  Cliap 'lie  lez-IIeilaiinont. 

IVÎ  Stasse,  (reoi'f.i'es.  de  Liefje. 

<>■{  AncoL  Désir.',  de  Hru<;es. 

f)4  Vorludst.  Raphaol.  do  Wnminolghoin. 

»).'>  Jeanty.  Artliur.  de  Straincliamps. 

li:)  Lobas.  Alfred,  do  Mons. 

(17  liyl.  Jean,  do  l'.MVk. 

(W  l'ousseur.  Krnilo.  do  Oelinne. 

(".'.»  \uylsteke.  Arthur,  de  Moen. 

"0  Vorroes,  Alois,  do  Turnhout. 

"Il  l'etil.  Artliur.de  BruxoU-'s. 

KI'UKIVK   INlQrK  (SLI'IM.KMKNTAIRK  . 
D'inir  iii'ini^tY  snUsfai.iantr. 
',2  \  an  le  W'ever.  l'tionno.  tlAuvors. 


(    255    ) 

EXAMEN   DE  CANDIDAT   EN   PHARMACIE. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  L'^inaitre,  Alphonse,  d'Escauafles. 

Arec  prande  d/sti>iction. 

2  Biu'ghgraeve,  Pierre,  de  Molenbeek-St-Jeaii. 

3  Raawez,  Fernand.  de  Morialmé. 

4  Bourgeois,  Paul,  de  Binclie. 

Avec  distitictioy}. 

5  Haasseiis,  Guillaume,  de  Huyssinghen. 

6  Lermusieaux,  Gaston,  de  Frameries. 

7  Vincx,  Richard,  d'Oplinter. 

8  Froidbise,  Eruest,  de  Sorée. 

9  De  Rycke,  Nestor,  de  Petit-Enghien. 

10  Dewit,  Félix,  de  Tirleoiont. 

11  Carpentiers,  Franz,  de  Malines. 

D'une  m'jnière  satisfaisante. 

12  Vaadenbroeck,  Jules,  de  Berchem  (Anvers;. 

13  Deneef,  Joseph,  de  Louvain. 

14  Servais,  Elle,  de  Tourinnes-la-Grosse. 

15  Golliu,  Joseph,  de  Borlez. 

16  Janssens,  Edouard  de  Borgerhout. 

17  Van  Vlasselaer,  Emile,  de  Louvain. 

18  Daoïbrin,  Léopold,  de  Roucourt. 

19  Roland,  Oscar,  de  Grosage. 

20  Haelewyck.  Louis,  de  Charleroi. 

21  Woltèche,  Eugène,  de  Frasnes  lez- Cou  vin 

22  Decorte,  Louis,  de  Genappe. 

23  Etienne,  Camille,  d'Anuevoie. 

24  Carabron,  Fernand,  d'Ath. 

25  Decant,  Adolphe,  d'Ath. 

2ù  Servais,  Emile,  de  Bossut-Gottechain. 

27  Rociiez.  Eugène,  de  Thuin. 

28  Van  Camp,  Louis,  d'Edeghem. 

29  Sapart,  Edmond,  de  Cliàtelet. 
.30  Ilenault.  Louis,  de  Poutillas. 


(    256    j 

31  Rosseels,  Arthur,  de  Louvain. 

32  Geunis,  Jules,  de  Louvain. 

33  Hanappe,  Gustave.  d'Oifriiies. 

34  De  Schepper,  Camillo,  d'Oedelem. 

35  Dehoust,  Gi-atien,  de  Horrues. 
3(3  Donner,  Gustave,  d'.\lost. 

57  Siraux,  Jules,  de  Mai-chienne-au-Pont. 

38  Henquin.  Alfred,  de  Casteau. 

3^)  Vanderhegghen.  Jules,  de  Tirlemont. 

40  Jacquet,  Henri,  de  Bruxelles. 

41  Van  Deuron,  François,  de  Hulshout. 

42  Cavenaile,  Victor,  de  Dour. 

43  Van  Aerscliodt,  Théophile,  de  Wyneghein. 
4}  Vandervenuet,  J.-Jos..  de  Bruxelles. 

Ire  ÉPRKUVK  DE  l/EXAMEN  DE   DOCTEUR   EN 
SCIENCES  NATIRELLES. 
Avec  grmide  distinction. 
Fourez,  Joseph,  de  Wasmuël. 

2e  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN   DE  DOCTELR   EN 

SCIENCES  NATURELLES. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Smets,  Gérard,  de  Horaboury:  (Liège). 

2  Meunier,  Alphonse,  de  Lessines. 

lie  ÉPREUVE  DE  CANDIDAT   EN  SCIENCES  PHYSIQUK.- 
ET  MATHÉMATIQUES. 
Arec  grande  distinction. 

1  Demanet,  Stanislas,  de  Pénal. 

2  Grisar,  Armand.  d'Anvers. 


(    257    ) 

STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS  EN  THÉOLOGIE 
ET  EN  DROIT  CANON. 


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1836 

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1837 

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4 

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1839 

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1 

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7 

1840 

1 

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I 

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1841 

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6 

1 

1 

3 

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1843 

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2 

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1845 

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2 

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1846 

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1847 

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1 

1 

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1848 

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» 

« 

1 

8 

1849 

9 

1 

3 

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1 

» 

14 

1850 

3 

„ 

9 

« 

» 

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5 

1851 

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1 

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1 

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12 

1852 

4 

1 

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1 

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6 

1853 

4 

9 

9 

n 

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1 

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1854 

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3 

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n 

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1855 

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7 

1856 

9 

1 

4 

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n 

» 

17 

1857 

6 

» 

2 

1 

1 

» 

10 

185S 

3 

3 

2 

8 

Totanx 

1^6 

30 

37 

14 

4 

4 

215 
1 

(    258    ) 

SUrTE  KE  LA  STATISTIQUE  UES  AKMISSIONS  E>    IIIÉOLO». 
ET  EN   DROIT  CANON. 


—^ — : — 



CJ   ■-  '  c;  —  - 

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ANNIlE 

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TOTAL 

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215 

126 

30 

37 

14 

4 

4 

18-)'» 

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3 

3 

„ 

1 

a 

16 

1860 

7 

2 

2 

1 

1 

„ 

13 

1861 

3 

n 

2 

2 

„ 

1 

8 

1862 

9 

n 

1 

„ 

1 

1 

12 

1863 

8 

3 

1 

1 

„ 

1 

14 

1864 

5 

1 

4 

n 

2 

1 

13 

1863 

6 

1 

3 

n 

1 

f. 

11 

1866 

6 

î 

3 

» 

„ 

„ 

10 

1867 

7 

4 

2 

1 

1 

„ 

15 

1868 

6 

1 

3 

n 

f* 

ff 

10 

1869 

5 

2 

2 

2 

1 

„ 

12 

1870 

3 

3 

1 

n 

1* 

7 

1871 

8 

3 

2 

„ 

ï 

„ 

14 

1872 

3 

3 

1 

2 

„ 

^   1 

1873 

9 

1 

4 

1 

n 

1 

16  1 

1874 

5 

3 

1 

„ 

1 

10 

1875 

4 

2 

4 

î 

1 

M 

12 

1876 

6 

2 

2 

I 

« 

N 

11 

1877 

10 

2 

2 

1 

1 

1 

17 

1878 

7 

2 

3 

M 

12 

1879 

10 

1 

4 

2 

, 

1 

18 

1880 

7 

2 

3 

1 

2 

15 

Totaux 

269 

72 

90 

30 

17 

12 

490 

(    259    ) 


SUITE  DE  L\  STATIsTlOLE   UES  ADMISSIONS  EN  THÉOLOGIE 
ET  EN  DIIOIT  CANON. 


\ 
ANNÉE. 

^  _  'uj    :£  p  =  1  s  _  i 

:  S  s 
h  c  0 

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-_■  c  c 

•S  «-3 

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i:-5    S       TOTAL 

l£2 

1881 
1882 
1883 
1884 
1885 

269 
5 
4 
9 
8 
10 

72 
1 
2 
2 
2 
2 

90 
6 
4 
2 
4 
3 

30 

1 
1 
3 

1 

17 
1 

1 
3 

1 

12 

490 
13 
12 

17 
18 
16 

Totaux 

305 

81 

109 

36       23        12 

566 

(    260    ) 

STATISTIQUE    DES    ADMISSIONS    PAU    LES   JURYS 
DEXAMEN  (tj 


1 

riiilos. 

ANNÉE 

Droit 

Mé<leciiie 

cl 
Li-Ures 

Sciences 

TOTAL 

1836 

15 

6 

38 

12 

71 

1837 

11 

3:3 

39 

13 

96 

1838 

28 

58 

78 

8 

172 

183f) 

31 

24 

59 

19 

133 

1840 

42 

46 

63 

24 

175 

1841 

24 

41 

59 

19 

143 

1842 

24 

60 

74 

22 

180 

1843 

.   32 

50 

84 

22 

188 

1844 

'   48 

75 

80 

23 

226 

1845 

61 

52 

66 

25 

204 

1846 

41 

72 

77 

20 

210 

1847 

54 

66 

76 

37 

233 

1848 

50 

53 

84 

14 

201 

1849 

20 

61 

81 

18 

186 

1850 

54 

38 

99 

25 

216 

1851 

81 

61 

68 

54 

264 

18^ 

88 

75 

58 

39 

260 

1853 

96 

70 

67 

28 

261 

1854 

92 

62 

62 

29 

245 

1855 

78 

70 

67 

28 

243 

1856 

93 

103 

108 

36 

340 

Totaux 

1069 

1176 

1  1487 

515 

4247 

(!)  Dans  ceUi>stali!ili(|ue  pl  dans  colle  qui  suit  oe  sout  pas  cr>n< 
prises  les  proinntious  aux  graiics  sririitirii|ues  qui  ont  été  faitr»  . 
l'Uuivi-rsilë.  Vovci  li's  listes  iiomicalivcï.  instrees  dans  les  jinnuatrii 


(  -m  ) 


SUITE  DE  LA   STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS  PAR  LES 
JURYS  D'EXAMEN. 


Pliilos. 

ANNÉE 

1 

Droit 

Médecine 

et 
Lettres 

Sciences 

TOTAL. 

1069 

1176 

1487 

515 

4247 

1857 

104 

85 

581 '/ 

54 

301 

1858 

129 

93 

52 

89 

363 

1859 

120 

110 

36 

59 

3-25 

1860 

104 

88 

47 

58 

297 

1861 

136 

93 

48 

79 

356 

1862 

114 

119 

38 

47 

318 

1863 

135 

139 

30 

45 

3^9 

1864 

117 

125 

42 

41 

325 

1865 

122 

143 

44 

56 

365 

1866 

97 

114 

41 

64 

316 

1867 

114 

100 

44 

56 

314 

1868 

122 

106 

38 

49 

315 

1869 

124 

107 

42 

71 

344 

1870 

135 

118 

32 

43 

328 

1871 

144 

145 

56 

79 

424 

1872 

148 

129 

40 

65 

382 

1873 

157 

162 

61 

97 

477 

1874 

173 

147 

46 

71 

437 

1875 

187 

163 

59 

80 

489 

1876 

178 

193 

37 

76 

484(2 

Totaux 

3729 

3655 

2378 

1794 

11556 

(4)  Il  est  à  remarquer  que  l'épreuve  préparatoire  à  la  candidature 
en  sciences,  qui  avait  pour  objet  des  matières  philosophiques,  a  été 
supprimée  par  la  loi  du  1"  mai  1837. 

(2)  Daas  ces  chiffres  sont  compris  les  résultais  de  la  session  extra- 
^dinaire  de  décembre  1876,  la  première  qui  se  soit  faite  d'après  U 
loi  du   iO  mai  i876. 


(    262    ) 


SUITE  DE  l,A  STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS  PAR  LES 
JURYS  DT.XAMEN. 


PlÉlloi. 

ANNEE 

Dro  l 

MéiieciDi 

Pi 
l.ellrps 

Siicnces 

TOTAL 

3729 

3655 

2378 

1794 

11556 

1877 

207 

267 

64 

104 

642!« 

1878 

197 

292 

123 

163 

775 

1879 

189 

284 

i:38 

186 

797 

1880 

201 

a35 

146 

214 

896 

1881 

247 

335 

158 

210 

950  1 

1882 

270 

291 

168 

208 

937 

1883 

252 

:378 

177 

233 

1040 

1884 

243 

367 

165 

207 

982 

1885 

266 

323 

161 

207 

957 

1 

j  Totaux 

5801 

6527 

3678 

3526 

19532 

{i  II  est  à  remarquer  i(iie  le  nombre  ries  épreuves  diDs  les  dille- 
•iilcs  Facilites  a  éié  coii>iderjt)leinoul  atiginmlè  à  la  suite  de  I3  Im 
>i  i»  mai  1876. 


(    263    ) 

STATISTIQUE  DES  GRADES  OBTENUS  DEVANT  LES  JURYS> 
D'EXAMEN  (1). 


ANNÉE 

Manière 
satis- 

Distinc- 

Grande 
distinc- 

La pl.gr. 
distinc- 

TOTAL 

faisante 

tion  (i) 

tion 

1836 

54 

10 

5 

2 

71 

1837 

62 

17 

15 

2 

96 

1838 

112 

28 

20 

12 

172 

1839 

93 

25 

12 

3 

133 

1840 

108 

35 

22 

10 

175 

1841 

92 

27 

18 

6 

143 

1842 

114 

30 

30 

6 

180 

1843 

121 

38 

23 

6 

188 

1844 

129 

58 

26 

13 

226 

1845 

120 

31 

32 

21 

204 

1846 

116 

37 

47 

10 

210 

1847 

151 

55 

20 

7 

233 

1848 

129 

46 

16 

10 

201 

1849 

135 

27 

19 

5 

186 

1850 

141 

48 

20 

7 

216 

1851 

162 

62 

34 

6 

264 

ia52 

156 

66 

33 

5 

260 

1853 

157 

63 

33 

8 

261 

1854 

154 

62 

21 

8 

245 

1855 

145 

57 

28 

13 

243 

Totaux 

2451 

822  i 

474 

160 

3907 

(!)  V.  U  note,  p.  260. 

(2)  Il  esta  remarquer  que  le  grade  de  \i  grande  distinction 
-i«pprimé.,par  la  loi  du  )•'  mai  1837.  Il  n'a  donc  plus  été  ro 
JiMCs   la  {'•  session  de  1857. 


(    264    ) 

SUITE    DE   LA   STATISTIQUE  DES  GRADES  OBTENUS  DEVANT 
LES  JUKYS  D'EXAMEiN. 


Manière 

Grande 

La  pi.  gr. 

ANNÉE. 

salis- 

Distinc- 

«lislinc- 

(llslloc- 

TOTAL 

faisaule 

tion 

lion 

lion 

2451 

822 

474 

160 

3907 

1856 

227 

73 

29 

11 

:340 

1857 

187 

89 

7 

18 

:îoi 

1858 

253 

94 

(1)» 

16 

3G3 

1859 

216 

92 

17 

325 

1860 

218 

66 

" 

13 

297 

1861 

247 

93 

16 

356 

1862 

211 

88 

» 

19 

318 

1863 

234 

93 

» 

22 

349 

1864 

213 

95 

n 

17 

325 

1865 

232 

102 

„ 

31 

365 

1866 

208 

90 

n 

18 

316 

1867 

198 

93 

n 

23 

314 

1868 

208 

83 

„ 

24 

315 

1869 

216 

97 

r, 

31 

344 

1870 

205 

88 

„ 

35 

328 

1871 

260 

125 

„ 

39 

424 

1872 

235 

118 

„ 

29 

382 

1873 

283 

146 

„ 

48 

477 

1871 

278 

117 

„ 

42 

437 

1875 

297 

141 

„ 

51 

489 

1876 

319 

126 

n 

39 

484 

Totaux 

7396 

2931 

510 

719 

11550 

(!)  Voyci  nolo  «,  p.  405. 


(  .265  ) 


SUITE  DE  L\  STATISTIQUE  DES  GDADES  OBTENUS  DEVANT 
LES  JURYS  D'EXAMEN. 


M  .1  ni  ère 

ANNÉE 

satis- 

distinc- 

distinc- 

TOTAL 

faisante 

tion 

tion 

7396 

2931 

510 

719 

11 556 

1877 

389 

179 

(1)28 

46 

(2)  642 

1878 

472 

180 

70 

53 

775 

1879 

492 

180 

67 

58 

797 

1880 

534 

210 

81 

81 

906 

1881 

582 

221 

82 

65 

950 

188i 

59fi 

208 

89 

44 

937 

1883 

666 

226 

75 

73 

1040 

1884 

633 

225 

81 

43 

982 

1885 

644 

192 

81 

40 

957 

Totaux 

12404 

4752 

1164 

1     1222 

! 

19542 

1;  L<>  grade  de  la  grande  distinction  a  été  rétabli  à  la  suite  de  I* 
)i  du  ÎO  mal  1876. 
(i)  Voyez  Dote  p.  «60. 


(    266    ) 

TABLEAU  GÉNÉRAL  DES  INSCRIPTIONS  PRISES  PENDANT 
LES    ANNÉES   483*- 85  à    4«8*-83 


ANNÉE 

c 

^r 

î  ^ 

y. 

TOTAL 

kCI,DtUIQVt, 

s 

^CO 

c  ; 

'Z  9* 

^  ■ 

s 

a 

b- 

1834-351 

65 

» 

„ 

„ 

21 

86 

1835-36 

„ 

97 

26 

28 

46 

37 

27 

261 

1836-37 

„ 

95 

36 

42 

70 

79 

40 

362 

1837-38 

101 

60 

03 

78 

89 

52 

443 

1838-392 

125 

105 

82 

62 

64 

102 

5U 

590 

1839-40 

154 

136 

89 

59 

62 

100 

44 

644 

1840-41 

163 

129 

95 

84 

79 

101 

40 

691 

1841-42 

ia5 

155 

92 

88 

84 

111 

50 

■/4o 

1842-43 

170 

153 

81 

84 

73 

137 

46 

744 

1843-44 

161 

136 

85 

99 

77 

163 

bo 

■;/6 

1844-45 

154 

137 

89 

94 

81 

170 

52 

777 

1845-4(3 

159 

133 

94 

97 

88 

176 

62 

809 

1846-47 

161 

121 

101 

89 

92 

168 

60 

792 

1847-48 

160 

111 

a3 

80 

99 

150 

54 

731 

1848-49 

159 

130 

75 

66 

75 

139 

61 

70b 

1849-50 

162 

128 

90 

74 

95 

161 

64 

774 

Totaux]  1893 

1932] 1178 

1109 

1163  1883 

778 

9936 

(I)  PendaiU  la  iiremiore  annéo  acaiicmhiue  <85i-S5  on  s"esl  lioriie 
■lans  reiiscigiiemonl  ,  aux  cour»  de  première  anuêede  Pliilosopliic  el 
■les  Sciences  et  a  ccun  de  la  faculté  de  Tliéologie.  Les  cours  de  pre 
micie  ajuee  de  Médecine  el  <le  Proil  onl  élê  ouverts  l'auDee  suivante 

(î)  Le  collège  des  Humanités,  ouvert  au  mois  d'octobre  !8S8,  a  cti- 
-iupprimc  le  f.  septembre  1850  (voyez  VMiinuairt  de  «881.  p.  W). 
l.e»  189S  iiisciiplious  prises  pour  les  Humanités  pendant  ces  doni* 
années  ne  sout  plus  comprises  dans  la  suite  du  Tableau  gênerai  de» 
inscriptions  p.  SCS 


(    267     ) 

SUITE    DU    TABLEAU    GÉNÉRAL    DES     INSCRIPTIONS    PRISES 
PENDANT   LES   ANNÉES    1831— îô   à    188i-83. 


^  „ 

SJ 

■A                    1 

t 

ANNÉE 

^ 

^  Z 

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O       -D 

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o 

1 

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n  ■*■ 

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TOTAL 

ACAI1ÉM1Q«S 

a 

^êi 

Jj 

1       - 

£ 

H 

1893 

1932 

1178 

1 

1109  1163 

1883 

778 

9936 

1850-51 1 

K 

» 

132 

113 

112 

202 

56 

615 

1851-52 

„ 

» 

106 

110 

142 

231 

58 

647 

1852-53 

n 

„ 

91 

127 

134 

222 

55 

629 

1853-54 

„ 

n 

65 

143 

126 

214 

54 

602 

1854-55 

„ 

n 

49 

144 

150 

204 

53 

600 

1 855-56 

n 

„ 

67 

194 

144 

169 

57 

631 

1856-57 

n 

„ 

96 

186 

145 

200 

1  66 

693; 

1857-58 

r. 

„ 

167 

105 

155 

220 

i  75 

722; 

1858-59 

n 

„ 

161 

92  192 

227 

1  82 

754' 

1859-60 

n 

y, 

158 

107 

205 

239 

84 

793: 

1860-61 

n 

„ 

179 

113 

215 

257 

!  79 

843! 

1861-62 

n 

n 

106 

119 

245 

245 

!  98 

813 

1862-63 

n 

» 

91 

128 

246 

218 

111 

794 

1863-64 

„ 

„ 

111 

102 

230 

204 

121 

1  768 

1864-65 

n 

„ 

133 

100 

213 

206 

112 

1  764 

1865-662 

" 

" 

126  86 

199 

197 

,  118 

1 

768 

i 

Totaux 

1893 

l'932 

3016 

3078  4016 

5338 

2057 

21372 

(1)  A  dater  de  l'aBDée  1850-51 ,  par  suite  des  modifications  appor- 
•■ees  pai  la  loi  du  15  juillet  1819  a  la  itparlition  des  matières  a'exa- 
«M;!!,  les  ioscriptious  pour  les  Sciences  et  pour  la  Pliilosopliie  ont  <il« 
'.nmtilètement  séparées  les  unes  des  autres. 

(i]  En  orgauisant  les  Écoles  spéciales  des  arts  et  manufactures,  du 
gèuie  civil  et  des  mines,  on  s'est  borné,  peudant  l'année  acardémique 
I8C5-CC,  aux  cours  de  la  1"  et  de  la  i"  année  d'études.  Les  cours  des 


(    268    ) 


SUITE    DU    TABLEAU    GÉNÉRAL    DES    INSCRIPTIONS     PRISES 
PENDANT  LES  ANNÉES  183*-35  à  188*-8:i. 


;— 

3) 

— tl 

ANNÉE 

ACADÉMIQUE. 

S.  " 
9   o 

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a 

3. 

5g 

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TOTAL. 

•«■|. 

^-^ 

'72 

cl 

Û 

^ 

42' 1932 

3016 

3078 

4016 

5338 

2057 

21372 

1866-67 

71 

» 

125 

91 

195 

194 

108 

784 

1867-68 

90 

n 

133 

81 

210 

199 

125 

838 

1868-69 

92 

" 

133 

77 

211 

213 

12;^. 

849 

1869-70 

125 

131 

92 

227 

208 

124 

907 

1870-71 

139 

y, 

165 

106 

227 

207 

U•^ 

986 

1871-72 

144 

„ 

182 

107 

245 

251 

116 

1045 

1872-73 

140 

n 

187 

103 

255 

245 

125 

1055 

1873-74 

160 

„ 

178 

113 

277 

247 

125 

1100 

1874-75 

187 

„ 

179 

112 

282 

258 

142 

1160 

1875-76 

225 

„ 

183 

92 

290 

275 

i;35 

1200 

1876  77 

217 

n 

200 

110 

304 

341 

139 

1311 

1877-78 

214 

„ 

263 

157 

271 

26(:1 

70  1261 

1878-79 

225 

„ 

297 

193 

275 

2«6 

64  13i0 

1879  80 

204 

n 

351 

20<J 

307 

320 

60  U51 

':1880-81 

194 

„ 

331 

212 

340 

377 

58  1512 

1881-82 

206 

„ 

343 

205 

380 

401 

57  1592 

1882-83 

193 

„ 

325 

20:.^ 

402 

■Mi 

62'  1558 

1883  84 

184 

„ 

342 

206 

414 

350 

59 

1555 

1884-85 

218 

» 

342 

216 

435 

376 

51 

.«« 

Totaux 

3270 

1932 

i\m 

5762 

9563 

10746 

3942|44514[ 

iiioécs  subscqucutcs  n'ont  été  organisé;  que  siiccessivcmonl.  Eii 
I867'68,  rnn<ieigneiDenl  des  Écoles  spéciales  comprenait  le>  <|ualrf 
<nnces  d'éludés. 


(    ^69    ) 

statistique  des  élèves  inscrits  pendant 
l'année  académique  1884-1885  et  répartis 
d'après  leur  pays  d'origine. 

Des  1638  élèves  inscrits  pendant  l'année  1884  85 
1541  sont  Belges;  97,  étrangers. 

Les  étudiants  belges  se  répartissent  entre  nos 
provinces  de  la,  manière  suivante  : 

Province  d'Anvers 212 

—  de  Brabant 347 

—  de  Flandre  occidentale.    ...  178 

—  de  Flandre  orientale    ....  167 

—  de  Hainaut 306 

—  de  Liège 102 

—  de  Limbourg 70 

—  de  Luxembourg 29 

—  de  Namur 130 

Total  1541 
Les  étudiants  étrangers  se  classent  comme 
suit  d'après  leurs  nationalités  respectives  : 

Afrique  méridionale 1 

Allemagne 6 

Angleterre 3 

Antilles 1 

Brésil 3 

Costarica l 

Chili 3 


(    270    ) 

Espagne t; 

États-Unis 7 

France  h 

Irlande 1 

Luxembourg  (grand-duché) 16 

Malte 1 

Mexique .  3 

Pays-Bas 17 

Pologne 8 

Ré[»ublique  Argentine 2 

Suisse 8 

Turquie 2 

Total  <.I7 


(    271     ) 

T,VBLKAU  DES  INSCRIPTIONS  DES  DEUX  PREMIERS 
MOIS  COMPARÉES  AVEC  LE  TOTAL  DE  CHAQUE 
\NNÉE  ACADÉMIQUE  (l). 


.^!lll(!es. 

Deux  premiers  mois. 

Total  de  l'aiinfr 

1834—35    ....      86    .     . 

.      86 

1835-36 

.     .    261     .     . 

.     .    261 

1836—37 

.     .    350    .     . 

.     362 

1837— .38 

.    416    .     . 

.    443 

1838-39 

.     451     .     . 

.    465 

1839-40 

.    468    .     . 

.     490 

1840-41 

.    503    .     . 

.    528 

1841—42 

.    550    .     . 

.    580 

!  842-43 

.    555    .     . 

.    574 

1843-44 

.    602    .     . 

.    615 

1844—45 

.    613    .     . 

.    623 

1845-46 

.    617     .     . 

.    650 

1846—47 

.    605     .     . 

.    631 

1847—48    . 

.    562     .     .     . 

.    577 

(I)  Dans  les  rliilTres  de  ce  lableiu  comparalif  ne  se  Irouve  pas 
;ompris  celui  des  éludianls  de  l'ancien  collège  des  Hiimanité?  .  H* 
t8î8  à  18Sn,  montirtnné  dans  la  première  colonne-  dn  tahloaii  ci 
d<'ssiis  p.  2fifi-2f.7. 


(    272    ) 


années                     Deux  premier»  moii.       Total  de  l'annet 

1848-49    .     .     . 

.    538    .     .     . 

.    546 

1849—50    .     .     . 

.     552    .     .     . 

.    612 

1850-51     .     .     . 

.    556    .     .     . 

.    615 

1851-52    .     .     . 

.    574    .     .     . 

.    647 

1852-53    .     .     . 

.    576    .     .     . 

.    629 

1853—54    .     .     . 

.    562    .     .     . 

.    6Cr2 

1854-55    .     .     . 

.    541     .     .     . 

.    600 

1855—56    .     .     . 

.    584    .    .    . 

.    631 

1856—57    .     . 

.    648    .     .     . 

.    693 

1857—58    .     . 

.    694     .     . 

.    722 

1858—59    .     .     . 

.    717    .     .     . 

.    754 

1859-60    .     .     . 

.    750    .     .     . 

.    793 

1860-61     .     .     . 

.    803    .     . 

.    843 

1861-62    .     . 

.776    .     . 

.    813 

1862-63    .     . 

.    760    .     . 

.    794 

1863-&4    .    . 

.    751     .     . 

.    768 

1864—65    .     . 

.    744    .     . 

.    764 

1865-66    .    . 

.    746    .     . 

.    768 

1866-67    .     . 

.    750    .     . 

.    784 

1867-68    .     . 

.     .    785    .     . 

.    838 

1868—69    .    . 

.     .    816    .     . 

.     .    849 

1869-70    .     . 

.     .    8^2    .     . 

.     .    907 

1870-71     .     . 

.     .    935    .     . 

.     .    986 

1871-72    .     . 

.    .  1005    .     . 

.    .  1045 

1872-73    .     . 

.     .  1024    .     . 

.     .  1055 

1873—74    .     . 

.     .  1064     .     . 

.     .1100 

1874-75    .     . 

.    .  un    .    . 

.     .   1160 

1875-76    .     . 

.     .1147     .     . 

.     .   120(1 

1876-77     .     . 

.     .  1257     .     . 

.     .  1311 

(    273    ) 


années. 

Deuœ  premiers  inois. 

Total  de  l'année. 

1877—78    ....  1201(1) 

.    .    .  1261 

1878-79    . 

.  1267     .    . 

.     .  1340 

1879-80 

.  1375    . 

.     .  1451 

1880—81 

.  1408    .    . 

.    .  1512 

1881-82 

.  1451     . 

.     .  1592 

1882—83 

.  1427    . 

.     .  1558 

1883—84 

.  1438    .    . 

.     .  1555 

1884-85 

.  150-^    . 

.    .  1638 

1885-86 

.     .  1550 

(1)  Celte  diminution  du  chiffre  provient  de  la  suppression  des 
coui's  élémentaires  dans  la  Faculté  de  Théologie,  suppression  qui  a 
-en  pour  effet  de  réduire  de  moitié  le  nombre  des  éludianls  de  cette 
■Facullé. 


(    274     ) 

INSCRIPTIONS  PAR  FACULTÉS  PRISES  PENDANT  LES 
DEUX  PREMIERS  MOIS  DE  LA  NOUVELLE  ANNEB 
ACADÉMIQUE  1885-86(1). 

Théologie 53 

Droit 319 

Médecine 424 

Philosophie  et  lettres 207 

Sciences 33'à 

Écoles  spéciales 124 

Agronomie 84 

Total     1550 


(1)  L'Aniniairo  iti-vanl  (-(ro  mis  sons  presse  au  c  (inimonccnimt  .l^ 
ruinée  aiaflémiqiie  ,  on  doit  se  hornor  a  donner  1rs  in^cripliou» 
prises  pendant  les  deim  premiers  mois  (  octobre  et  »o\ombre)  ilr 
'îelle  année.  Les  tableaux  pp.  Î7I,  274  el  Î75  Huiiuent  le  ihiflr» 
Inial  de  cliaifue  année 


NECROLOGE. 

Sanctaet  salubris  est  cogitatio  pro  dcfunctis 
exorare  ut  apeccatis  soîvantur. 

II  Machab.  XII,  15. 


lôjanvier  1885  AuGUSTiNus,  Jean,  appariteur, 
né  à  Louvain  le  14  août  1814,  y 
décédé, 
janvier.  Lizon,  Aimé,  étudiant  en  sciences, 
né  à  Rebaix  le  21  janvier  1864, 
y  décédé. 

22  mars.  Vanderplancken, Louis, étudiant 

en   médecine ,  né  à   Lierre  le 
26  août  1863,  y  décédé. 

25  mars.  De  Moor,   Hector,   étudiant  en 

science.?,  né  à  Schoonaerde  le 
5  avril  1865,  décédé  à  Louvain. 
4  avril.  Van  Hoorde,  Jean,  étudiant  en 

philosophie,  né  à  Bruxelles  le 
24  novembre  1866,  y  décédé. 

limai.  Carbon,    Charles,    étudiant   en 

droit,  né  à  Osiende  le  K  sep- 
tembre 1862,  y  décédé. 

2J  mai.  Balot,  Charles,  étudiant  en  mé- 

decine,néà  Charleroi  le  ISmars 
1863,  V  décédé. 

16 


(    276    ) 

^8  juin.  De  Wolf,  Edmond,  étudiant  en 

philosophie,  né  à  Alost  le  4  dé- 
cembre 1867,  y  décédé. 
29  août.  Fenexdael,  Antoine,  appariteur, 

né  à  Piétrebais  le  14  mars  1824, 
décédé  à  Louvain. 

4  septembre.  Coopm.\n,  Jules-Victoire- Marie, 
étudiant  en  droit,  né  à  Verviers 
le  30  janvier  1864,  y  décédé. 

>i  septembre.  Van  Humbeeck,  Adolphe  A. -C.- 
L.-M.,  étudiant  en  notariat,  né 
à  Malines  le  24  septembre  1862, 
y  décédé. 

V)  octobre.  Deleener.  Louis,  étudiant  on 
sciences,  né  à  Castre  le  26  jan- 
vier 1865,  y  décédé. 
21  octobre.  Melchisedechiax,  Georges,  étu- 
diant du  dernier  doctorat  en 
médecine,  né  à  Erzeroum  (Ar- 
ménie) le  16  août  1859,  décédé  à 
Louvain. 


K. 


I. 


P. 


DEUXIÈME  PARTIE, 


Règlement  général  de  lUniversitè. 
Titre  P. 

De  V Inscription  et  du  Recensement. 

ARTICLE   1>". 

Pour  être  porné  au  rôle  des  étudiants,  on  doit 
■se  présenter  devant  la  commission  d'inscri|>tion 
présidée  par  le  Recteur,  produire  un  certiflcat 
■de  bonne  conduite  et  justifter  qu'on  a  régulière- 
ment terminé  les  études  préliminaires. 

Les  étudiants  de  la  Faculté  de  Théologie  pro- 
duisent un  certiticat  de  leur  Ordinaire. 

ART.   2. 

L'inscription  doit  être  renouvelée  tous  les  ans. 

Il  sera  versé  dans  la  caisse  de  l'Université 
10  francs  pour  la  première  inscription,  et  la 
même  somme  pour  le  recensement  ou  renouvel- 
lement de  l'inscription  (i).  Il  sera  payé  en  outre 
aux  appariteurs  5  francs  par  inscription  et  par 
recensement. 


(1)  Cet  article  a  été  modilié  au  comme ncemenl de  l'aonéo  1872-1873. 
C'eltidiaDt  paye,  de  plus,  iiae  coiiialioii  de  l'Iiiq  Irancs  pour  l'iis^ige 
<it^  l.-i  BibliolUéqiif. 

16. 


(    280    ) 

AIIT.  3. 

Pour  être  admis  au  recensement,  l'étudiant 
doit  présenter  son  acte  d'inscription.  En  outre 
il  doit  être  favorablement  mentionné  dans  les 
rapports  annuels  du  Vice-Recteur  et  des  Facultés. 

ART.  4. 

Les  étudiants  inscrits  ou  recensés  le  sont  pour 
les  cours  ordinaires  d'une  faculté  ou  d'une  année 
d'études,  comme  ces  cours  sont  déterminés  par 
les  art.  33,  35,  37  et  39.  Ceux  qui  ne  se  proposent 
pas  de  prendre  des  grades  ni  de  faire  un  cours 
complet  d'études  et  qui  en  font  la  déclaration, 
peuvent  seuls  être  inscrits-  pour  des  cours 
spéciaux. 

ART.  5. 

Les  étudiants  qui  se  proposent  de  prendre  les 
grades  académiques  ne  peuvent  être  inscrits  en 
Sciences,  en  Médecine  ou  en  Droit  qu'après  avoir 
subi  les  examens  préparatoires,  prescrits  par  la 
loi  ou  par  les  règlements  universitaires. 

ART.  6. 

Les  inscriptions  et  les  recensements  se  font 
annuellement  depuis  le  lundi  qui  précède  le  jour 
de  l'ouverture  des  cours  jusqu'au  deuxième  sa- 
medi suivant. 

Après  l'expiration  de  ce  terme,  on  ne  peut  être 
inscrit  ou  recensé  que  pour  des  motifs  légitimes. 


(    -281    ) 

ART.   7. 

Lors  de  l'inscription  et  du  recensement  les 
étudiants  promettent  d'observer  le  règlement  ei 
confirment  cette  promesse  par  leur  signature 
sur  le  registre  des  inscriptions. 

Titre  IL 

Des  Autorités  académiques. 

ART.  8. 

Les  autorités  académiques  sont  :  le  Recteur 
magnifique,  le  Vice-Recteur,  le  Secrétaire,  les 
Doyens  des  Facultés,  les  Présidents  des  collèges 
universitaires,  le  Conseil  rectoral  et  le  Sénat 
académique. 

ART.  9. 

Le  Vice-Recteur,  le  Secrétaire,  les  Professeurs 
Je  l'Université  et  les  Présidents  des  collèges 
universitaires,  convoqués  par  le  Recteur  et  as- 
semblés sous  sa  présidence, .constituent  le  Sénat 
académique. 

ART.    10. 

Les  Doyens  des  Facultés,  conjointement  avec 
le  Vice-Recteur  et  le  Secrétaire,  forment  le  Con- 
seil rectoral. 

La  réunion  ordinaire  du  Conseil  a  lieu  le 
deuxième  lundi  de  chaque  mois.  Lorsque  le  lundi 
est  un  jour  de  fête,  la  réunion  est  remise  au 
lendemain. 


(    282    ) 

ART.   J  1. 

Les  réunions  ordinaires  des  Facultés  ont  lieu, 
an  commeneemenl  de  chaque  mois,  dans  l'ordre 
suivant  : 

Le  premier  lundi,  Faculté  des  Sciences; 

Le  mardi.  Faculté  de  Philosophie  et  Lettres  : 

Le  mercredi,  Faculté  de  Médecine; 

Le  jeudi,  FacultcJ  de  Droit; 

Le  vendredi.  Faculté  de  Théologie. 

Lorsque  l'un  ou  l'autre  de  ces  jours  coïncide 
avec  une  fête,  la  réunion  est  remise  au  samedi 
suivant. 

Titre  III. 

De  la  Discipline  académique  en  général 
ART.  12. 

Le  maintien  de  la  discipline  est  spécialemeni 
confié  au  Vice-Recteur,  qui  pourra  être  aidé  d'un 
ou  de  plusieurs  Assesseurs  désignés  à  cet  effet 

ART.   13. 

Tous  les  étudiants  doivent  professer  la  religion 
catholique  et  en  remplir  les  devoirs. 

ART.  14 

Les  dimanches  et  les  jours  de  fêle,  les  étudiants 
■externes  assisteront,  autant  que  possible,  aux 


(    283    ) 

offices  de  leur  église  paroissiale.  On  leur  recom- 
mande instamment  le  fréquent  usage  des  sacre- 
ments. 

Des  conférences  religieuses,  obligatoires  pour 
tous  les  étudiants,  auront  lieu  à  différentes 
époques  de  l'année. 

L'explication  approfondie  des  vérités  fonda- 
mentales de  la  religion  fait  partie  des  cours  obli- 
gatoires de  la  première  année  de  Philosopliie  (i). 

ART.  15. 

Les  étudiants  externes  doivent,  dans  les  trois 
jours  de  la  prise  de  leur  domicile,  remettre  au 
Vice  Recteur  leur  adresse  portant  le  nom  de  la 
rue,  le  numéro  de  la  maison,  le  nom  et  la  pro- 
fession des  personnes  chez  lesquelles  ils  se  sont 
logés. 

Les  mêmes  instructions  devront  être  données 
à  chaque  changement  de  domicile. 

ART.  16. 

Ils  doivent  rentrer  chez  eux  à  dix  heures  du 
soir. 

Les  habitants  de  la  ville  qui  louent  des  appar- 
tements à  des  étudiants  sont  engagés  à  prêter 
leur  concours  au  maintien  de  cette  disposition. 


(U  Ce  cours  esl  cguli^ment  oLiligaloire  pour  les  élèves  de   l.i  pre- 
<niiTi!  année  dos  Sciences,  des  Ecoles  spéciales  el  du  Notarial. 


(    284    ) 

ART.  17. 

Les  étudiants  internes  observeront  les  règle- 
ments particuliers  de  leur  collège. 

ART.  18. 

Les  étudiants  ne  peuvent  former  des  associa- 
lions  ni  donner  des  l"êtes  ni  faire  des  démonstra- 
tions collectives  sans  une  autorisation  préalable. 

ART.  19. 
La  fréquentation  du  théâtre  est  interdite. 

ART.  20. 

L'entrée  de  toute  maisoji  dont  la  réputation  ne 
serait  pas  reconnue  irréprochable  est  rigoureu- 
sement défendue. 

Titre  IV. 

Des  Peines  académiques. 
ART.  21. 

Les  peines  académiques  sont  : 

1.  Les  admonitions; 

2.  La  suspension  du  droit  de  fréquenter  le» 
cours  ou  l'un  d'eux. 

3.  La  suspension  du  droit  de  fréquenter  les 
cours,  avec  renvoi  temporaire. 

4.  Le  coiisilium  abeundi,  ou  renvoi  simpK' 
mais  illimité; 


(    285    ) 

5.  L'exclusion  de  l'Université,  ou  renvoi  défi- 
nitif et  irrévocable. 

Ces  peines  sont  appliquées  conformément  aux 
dispositions  des  articles  suivants. 

ART.  22. 

Les  admonitions,  parles  autorités  académiques 
ou  par  le  professeur; 

La  suspension  du  droit  de  fréquenter  un  cours, 
par  le  professeur  de  concert  avec  la£Faculté; 

La  suspension  du  droit  de  fréquenter  tous  les 
■cours  ou  quelques-uns  d'entre  eux,  par  le  Rec- 
teur, le  Vice  Recteur  ou  les  Présidents  des  col- 
loges  et  par  la  Faculté; 

Le  renvoi  temporaire,  par  le  Recteur,  le  Vice- 
Recteur  ou  les  Présidents  des  collèges. 

ART.  23. 

La  suspension  du  droit  de  fréquenter  les  cours 
emporte  pour  l'étudiant  la  défense  de  sortir  de 
son  domicile,  si  ce  n'est  pour  des  causes  à  déter- 
miner par  le  Vice-Recteur. 

ART.  24. 

Le  renvoi  temporaire  emporte  pour  l'étudiant 
l'obligation  de  rentrer  dans  sa  famille. 

ART.  .25. 

Le  consilium  abeundi  est  prononcé  par  le 
Conseil  rectoral. 


(    JJ8G    ) 

ART.   26. 

L'exclusion  de  l'Université  est  prononcée  par 
le  Sénat  académique. 

ART.  27. 

Lorsqu'une  faute  paraîtra  de  nature  à  provo- 
quer soit  le  consilhim  abeundi,  soit  l'exclusion 
de  l'Université,  le  Recteur  en  informe  l'étudiant 
et  lui  accorde  un  délai  moral  pour  présenter,  s'il 
le  juge  nécessaire,  un  mémoire  justiticatif.  Ce 
mémoireesttransmisau  corps  saisi  du  jugement. 

L'étudiant  inculpé  pourra  être  entendu  lorsque 
le  Conseil  rectoral  ou  le  Sénat  académique  le 
trouvera  convenable. 

ART.  28. 

La  remise  proportionnelle  des  rétributions 
payées  pour  la  fréquentation  des  cours  est  faite 
à  l'étudiant  soumis  au  consilium  abeundi  ou  r. 

l'exclusion. 

Titre  V. 

Des  Moijens  d^encouragemeut . 

ART.  20. 

Les  faveur.-?  qui  sont  à  !a  disposition  de  l'Uni- 
versité ne  sont  accordées  qu'aux  étudiants  qm 
se  distinguent  par  la  réguiariié  de  leur  conduite. 
par  leur  application  et  par  le  succès  qu'ils  ob- 
tiennent dans  leurs  études. 


(    287    ) 
ART.  30. 

L'exemption  des  rétributions  des  cours  fixées 
par  les  art.  3i,  36  et  38  est  accordée  annuellement 
à  cinq  étudiants  de  chaque  Faculté.  Ceux  qui 
croiront  avoir  des  titres  à  cette  faveur  adres- 
seront leur  demamle  au  Recteur,  qui  accorde 
l'exemption  après  avoir  pris  l'avis  des  Facultés. 

L'exemption  pourra  être  retirée  à  l'étudiant 
qui  ne  continuerait  pas  à  se  distinguer  par  la 
régularité  de  sa  conduite  et  par  son  application. 

ART.  31. 

Les  certificats  de  bonne  conduite,  de  fréquen- 
tation des  cours  et  de  succès  dans  les  études 
sont  délivrés  par  le  Recteur. 

La  demande  de  ces  certificats  doit  être  appuyée 
sur  une  déclaration  du  Vice-Recteur  et  du  Doyen 
de  la  Faculté,  constatant  que  rien  no  s'oppose  A 
ce  qu'ils  soient  accordés. 

En  ce  qui  concerne  les  étudiants  internes,  la 
déclaration  est  donnée  par  le  Président  de  leur 
collège  et  par  le  Doyen  de  la  Faculté. 

Titre  VI. 

De  la  Distribution  et  des  Rétributions  des  cours 
ART.  32. 

Un  programme  annonce  l'ordre  et  la  distribu- 
tion des  cours  de  chaque  semestre. 

17 


(    288     ) 

ART.  Si  (1). 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Philosophie  et 
Lettres  et  ceux  de  la  Faculté  des  Sciences  com- 
[)rcnneni  deux  années  et  sont  réglés  de  la  ma- 
nière suivante  : 

Première  année.  —  Cours  ordinaires  ou  obli- 
gatoires pour  ceux  qui  se  préparent  à  l'étude 
du  Droit  ou  de  la  Médecine  :  l'iniroduction  à  la 
Philosophie  et  la  Logique,  l'Anthropologie  phi- 
losophique, la  Philosophie  morale,  l'histoire  de- 
là Philosophie  ancienne,  les  Langues  grecque  ei 
latine,  l'Algèbre,  la  Géométrie  et  la  Trigonomé- 
une  rectiligne. 

Secoyide  amiée.  —  Cours  obligatoires  pour 
ceux  qui  se  préparent  à  l'étude  du  Droit  :  l'in 
troduction  à]  l'Histoire  universelle  et  l'Histoire 
ancienuo,  le^  Antiquités  romaines.  l'Histoire  du 
moyen  âge,  l'Histoire  politique  moderne,  l'His- 
loiro  nationale,  la  Littérature  française  et  l'His- 
toire des  Littératures  modernes,  l'Economie 
pjlitique  et  la  Statistique,  la  Physique  élémen- 
taire. 

Seconde  année.  —  Cours  obligatoires  jwur 
ceux  qui  se  préparent  à  Vétude  de  la  Médecine  : 
exercices  d'Algèbre  et  de  Géométrie,  la  Physique 


il)  Pliisicuis  ilis|)0>  tioiisilK  lol  atlicleeldes  arliiles  suivanlso  i 
dii  èlnmoilifiéi-s  poiii  êli«  mises  en  ripporl  avec  nos  lois  succo- 
s  ves  sur  IViisiigiieimul  siipeiioin,  et  eu  dernier  lieu  «vec  la  i.. 
à  I  iO  mai  is7G.  Voir  le  prograinmo  anuutl  des  cours. 


(    289    ) 

expérimentale,  la  Chimie  générale,  organique 
et  inorganique,  et  ses  applications  aux  arts  et  à 
la  médecine,  la  Zoologie,  l'Anatomie  comparée. 
la  Minéralogie,  la  Botanique,  la  Physiologie  des 
plantes,  la  Géographie  physique  et  ethnogra- 
phique. 

Cours  extraordinaires  ou  facultatifs  de  la 
Faculté  de  Philosophie  et  Lettres  :  la  Métaphy- 
sique générale  et  spéciale,  l'Archéologie,  la  Lit- 
térature et  les  Langues  orientales,  les  Littéra- 
tures grecque  et  latine,  la  Littérature  flamande. 

Cours  facultatifs  de  la  Faculté  des  Sciences  : 
l'introduction  aux  Mathématiques  supérieures, 
la  Géométrie  analytique,  le  Ca  cul  différentiel  et 
le  Calcul  intégral,  la  Théorie  analytique  des 
Probabilités,  la  Mécanique  analytique,  la  Méca- 
nique céleste,  la  Physique  mathématique,  l'As- 
troQomie  physique  et  la  Géologie. 

Les  étudiants  qui  se  proposent  de  suivre  un 
ou  plusieurs  cours  facultatifs  doivent  se  faire 
inscrire  chez  les  professeurs  respectifs,  immé- 
diatement après  la  publication  du  programme. 

ART.  34  (1). 

Les  rétributions  pour  les  cours  ordinaires  et 
extraordinaires  de  chacune  des  deux    années 


(I)  fiel  article   et    les  suivants  ont  dû  être  modiBés  d'après  les 
exgiMues  (le  la  loi  du  20  mai  1876 


(    290    ) 

dans  les  Facultés  de  Philosophie  et  Lettres  e( 
des  Sciences  s'élèvent  à  2i!0  francs. 

La  rétribution  particulière  d'un  cours  annuel 
est  de  GO  francs,  celle  d'un  cours  semestriel  de 
30  francs. 

ART.  35. 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Médecine  com- 
prennent trois  années  et  sont  réglés  de  la  ma- 
nière suivante  : 

Première  année  :  l'Anatomie  (générale,  des- 
criptive, pathologique  (i)  embryologie),  la  Phy- 
siologie, l'Hygiène,  la  Pathologie  et  la  Théra- 
peutique générale. 

Deuxième  année  :  la  Pathologie  et  la  Thé- 
rapeutique spéciale  des  maladies  internes,  la 
Pathologie  externe,  la  Pharmacologie  er  la  Ma- 
tière médicale,  la  Clinique  interne  et  la  Clinique 
externe,  le  cours  théorique  et  pratique  des  Ac- 
couchements. 

Troisi&ine  anyiée  :  la  continuation  desCliniques 
interne  et  externe,  des  cours  de  Pathologie  et  do 
Thérapeutique  spéciale  des  maladies  in  ternes, 
de  Pathologie  externe  et  du  cours  théorique  et 
pratique  des  Accouchements,  la  Médecine  opé- 
ratoire, la  Médecine  légale  et  la  Police  médicale, 
l'Encyclopédie  et  l'Histoire  de  la  Médecine. 


(1)  V.  IcnglemPiil  pour  l"ampliilhc;>lro  il'aiiatomiert  los  s.illcsili' 
dissection,  du  iS  janvier  I85C. 


(    291    ) 

ART.  36  (1). 

Tous  les  cours  de  la  Faculté  de  Médecine, 
mentionnés  à  l'article  précédent,  sont  obliga- 
toires. Il  est  payé  30  francs  par  cours  semestriel 
et  60  francs  par  cours  annuel.  Les  rétributions 
des  cours  de  la  première  année  s'élèvent  à 
180  francs,  de  la  deuxième  à  210  francs,  de  la 
troisième  à  240  francs. 

Les  étudiants  en  Médecine,  qui  n'ont  pas  suivi 
les  cours  de  la  deuxième  année  des  Sciences  et 
qui  désireraient  fréquenter  les  cours  d'Anatomie 
comparée,  paieront  la  rétribution  semestrielle 
de  30  francs. 

ART.  37. 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Droit  comprennent 
trois  années  et  sont  réglés  de  la  manière  suivante  : 

Première  année  :  l'Encyclopédie  du  Droit  et 
l'Histoire  du  Droit  romain,  les  insiitutes  du  Droit 
romain,  le  Droit  naturel  ou  la  Philosophie  du 
Droit  et  les  éléments  du  Droit  civil  moderne. 

Deuxième  année  :  les  Pandectes,  le  Droit  civil 
moderne  approfondi,  le  Droit  public  et  le  Droit 
administratif,  le  Droit  commercial. 

Troisième  année  :  la  continuation  des  Pan- 
dectes et  du  Droit  civil  moderne  approfondi,  le 
Droit  criminel  y  compris  le  Droit  militaii^e,  l'His- 

(i;  Voir  b  noie  à  l'arl.  3J.  , 


(    292    ) 

toire  (lu  Droit  couiumienle  Belgique  et  les  que? 
lions  tr;in.sitoires,  la  procéiure  civile  y  compris 
rorganisa'.ion  et  les  attributions  judiciaires,  oi 
la  Médecine  légale. 

Notariat  :  le  Droit  naturel,  les  éléments  du 
Droit  civil  moderne  et  le  Droit  notarial. 

ART.  38  (1). 

Tous" les  cours  de  la  Faculté  de  Droit,  meii 
lionnes  à  l'article  précédent,  sont  obligatoirts 

Il  est  payé  40  francs  par  cours  semestriel  ei 
80  francs  par  cours  annuel.  Les  rétributions  des 
cours  de  la  première  année  s'élèvent  ainsi  à 
200  francs,  de  la  deuxième  à  280  francs,  de  la 
troisième  à  190  francs,  du  Notarial  à  160  francs. 

Les  étudiants  en  Droit  ijui  n'ont  pas  suivi  les 
cours  de  la  deuxième  année  de  Philosophie  et 
qui  désireraient  fréquenter  les  cours  d'Économie 
politique  et  de  Statistique,  et  le  cours  d'Histoii  e 
politique  moilerne  paieront  la  rétribution  semes- 
iriellede  30  francs  pour  chacun  de  cesdeuxcours. 

ART.  39. 

La  distribution  des  cours  de  la  Faculté  de 
Théologie  est  déterminée  [tar  un  règlement  par- 
ticulier. 


1 1)  Vo  r  la  ni'lr  n  l':irl.  îl. 


(    293    ) 

ART.  40. 

Les  rétributions  fixées  par  les  art.  34,  36  et  38, 
sont  payées  intégralement  entre  les  mains  du 
receveur  des  Facultés,  au  moment  de  l'inscrip- 
tion ou  du  recensement. 

Le  receveur  remet  aux  étudiants  avec  la  quit- 
tance une  carte  d'entrée,  portant  un  numéro 
d'ordre  qui  indique  la  place  à  occuper  par  eux 
dans  les  auditoires. 

ART.  41. 

Les  Facultés  peuvent  accorder,  à  la  demande 
expresse  des  parents,  un  délai  pour  le  paiement 
des  rétributions.  Les  étudiants  qui  auront  obtenu 
un  délai  se  présenteront  avec  la  déclaration  de 
la  Faculté  chez  le  receveur,  qui  leur  remettra  la 
carte  d'entrée. 

ART.  42. 

L'étudiant  qui  a  payé  la  rétribution  pour  un 
cours  ou  pour  les  cours  d'une  année  peut  être 
autorisé  par  la  Faculté  à  fréquenter  de  nouveau 
les  mêmes  cours,  sans  être  tenu  à  une  nouvelle 
rétribution. 

Titre  VII. 

De  la  Fréquentation  des  cours. 

ART.  43. 

La  durée  de  chaque  leçon  est  d'une  heure  au 
moins  et  d'une  heure  et  demie  au  plus  ;  personne 


(    294    ) 

ne  peut  sortir  de  l'auditoire  avant  que  la  leçon 
soit  terminée. 

Les  professeurs  peuvent  s'assurer  des  progrès 
des  étudiants  en  leur  adressant  des  questions 
sur  les  matières  de  l'enseignement. 

ART.  44. 

Les  étudiants  sont  tenus  de  fréquenter  avec 
exactitude  tous  les  cours  pour  lesquels  ils  sont 
inscrits  et  qui  sont  raeniionnés  dans  le  pro- 
gramme. La  même  obligation  existe  pour  ceux 
qui  se  fout  inscrire  pour  des  cours  extraordi- 
naires ou  facultatifs. 

ART.  45. 

Les  étudiants  qui  désirent  être  dispensés  de  la 
fréquentation  d'un  ou  de  plusieurs  cours  doivent 
adresser  une  demande  motivée  à  leur  Faculté. 

ART.  4ô. 

Les  étudiants  qui  désirent  fréquenter  un  cours 
appartenant  à  une  année  ou  à  une  Faculté  autre 
que  celle  dans  laquelle  ils  sont  inscrits,  doivent 
en  demander  par  écrit  l'autorisation  à  la  Faculté 
compétente. 

ART.  47. 

Les  étudiants  ne  peuvent  s'absenter  des  leçons 
ni  sortir  de  la  ville  pour  un  ou  plusieurs  jours, 
sans  l'autorisation  du  Vice-Recteur  ou  du  Prési- 
dent de  leur  ûollège. 


(    295    ) 

ART.   48. 

Les  étudiants  externes  qui,  pour  cause  de 
maladie  sont  empêchés  d'assister  aux  leçons, 
■doivent  en  informer  le  Vice-Recteur. 

ART.  49. 

Avant  l'entrée  du  Professeur  dans  l'auditoire 
•chacun  aura  soin  de  s'y  trouver  à  la  place  qui 
lui  est  assignée.  Pendant  les  leçons  le  silence  el 
le  bon  ordre  doivent  être  rigoureusement  obser- 
vés. Si  quelqu'un  se  permettait  de  les  troubler, 
le  professeur  peut  lui  enjoindre  de  sortir  de  l'au- 
ditoire et  provoquer  selon  l'exigence  du  cas, 
l'application  des  peines  académiques. 

Le  silence  et  le  bon  ordre  doivent  être  égale- 
ment observés  pendant  la  durée  des  leçons,  dans 
■les  locaux  où  elles  se  donnent. 

ART.  50. 

Ne  sont  admis  à  fréquenter  les  cours  que  ceux 
'qui  ont  été  portés  au  rôle  des  étudiants,  confor- 
mément aux  prescriptions  du  Titre  K,  et  qui 
sont  munis  de  leur  carte  d'entrée. 

ART.  51. 
Ceux  qui,  sans  avoir  été  inscrits,  veulent  sui- 
vre un  cours,  doivent  s'adresser  par  écrit  au 
professeur  qui  transmet  leur  demande  au  Rec- 
teur. Le  professeur  leur  communique  ce  qui  a 
été  arrêté. 

17. 


(    296    ) 

Ceux  qui  désirent  assister  à  une  leçon  doiveni 
en  faire  la  demande  au  professeur  soit  directe 
meut,  soit  par  l'entremise  de  l'appariteur. 

ART.  52. 

Il  y  a  annuellement  deux  vacances,  l'une  du 
mardi  qui  précède  la  tète  de  Pâques  jusqu'au 
troisième  mardi  qui  la  suit,  l'autre  du  premier 
vendredi  d'août  jusqu'au  premier  mardi  d'oc- 
tobre. 

Fait  et  revisé  à  Louvain,  le  19  novembre  1835 
<t  le  3  août  1848. 

LE  RECTEUR  DE  l'UNIVERSITK- 

P.  F.  X.  DE  RAM. 
L.  t  S  Le  SKcrctaire,  Baguet. 

Vu  et  approuvé  dans  la  réunion  annuelle  di- 
lÉpiscopat,  à  Malines,  le  4  août  1848. 

ElVGELBERT,  Card  Arch.  de  Malinrs 


Règlement  du  doctorat  en  philosophie 
selon  S.  Thomas. 

ARTICLE    l«r. 

Le  cours  de  Philosophie  selon  S.  Thomas  e^t 
obligatoire  et  gratuit  : 

1°  Pour  Messieurs  les  étudiants  ecclét-ia- 
siiques,  pendant  toute  la  durée  de  leurs  coûts 
universitaires. 

2°  Pour  les  aspirants  au  Doctorat  en  Philoso- 
phie et  Lettres,  pendant  deux  années. 

3°  Pour  les  aspirants  au  Doctorat  en  Scienct'S 
politiques  et  administratives ,  pendant  deux 
années. 

4°  Pour  les  étudiants  qui  se  préparent  aux 
examens  diplomatiques,  pendant  deux  années. 

ART.  2. 

1°  Messieurs  les  étudiants  ecclésiastiques  qui 
n'ont  pas  encore  passé  leur    Baccalauréat  en 
Théologie,  auront  à  subir  chaque  année  un  exa 
tnen  par  écrit,  sur  les  matières  expliquées  dans 
le  courant  de  l'année  académique. 

2°  Les  examens  ordinaires  du  Doctorat  en 
Philosophie  et  Lettres,  du  Doctorat  en  Sciences 
politiques  et,  administratives  et  des  Sciences  di- 
plomatiques comprendront  les  matières  expli- 


(    298    ) 

quées  pendant  deux  années  au  cours  de  Philo- 
sophie selon  S.  Thomas. 

ART.  3. 

Un  Doctorat  spécial  en  Philosophie  de  S.  Tho- 
mas est  institué  aux  conditions  suivantes  : 

1»  Ce  Doctorat  ne  pourra  être  conféré  qu'aux 
étudiants  ayant  déjà  obtenu  le  gradede  bachelier, 
s'ils  appartiennent  à  la  Faculté  de  Théologie, 
ou  celui  de  Docteur,  s'ils  appartiennent  aux  Fa- 
cultés de  Droit,  de  Médecine,  de  Philosophie  ou 
des  Sciences. 

Le  Recteur  peut,  pour  des  raisons  exception- 
nelles, dispenser  de  c^tte  condition. 

2°  Les  Docteurs  en  Droit,  en  Médecine  ou  en 
Sciences,  qui,  sans  avoir  eu  à  subir  les  examens 
dont  il  est  fait  mention  à  l'art.  2,  voudraient 
néanmoins  obtenir  ce  Doctorat,  devront  témoi- 
gner d'avoir  suivi  avec  fruit,  pendant  deux  ans, 
le  cours  de  Philosophie  selon  S.  Thomas. 

3''  Ce  Doctorat  spécial  comportera,  outre  les 
conditions  indiquées  à  l'art.  2  et  à  l'art.  3,  1*^  et  2°, 
une  épreuve  orale  spéciale  sur  les  matières  de 
deux  années,  devant  les  Professeurs  de  Philo- 
sophie cl  tous  les  membres  de  la  Faculté  de  Phi- 
losophie et  Lettres,  sous  la  présidence  du  Rec- 
teur. 

Les  étudiants  qui  auront  subi  cette  épreuve 
avec  succès,  recevront  le  titre  de  Licencié  en 
Philosophie  selon  S.  Thomas. 


(    299    ) 

Ceux  qui  l'auront  subie  avec  distinction  seront 
admis  à  se  présenter  au  Doctorat.  A  cet  effet, 
ils  auront  à  écrire  un  mémoire  de  Philosophie 
■qui  sera  soumis  au  jury  d'examen. 

Ce  mémoire  devra  être  de  soixante  à  quatre- 
vingts  pages  minimum. 

Le  récipiendaire  ne  pourra  recevoir  les  hon- 
neurs d'une  promotion  solennelle  que  s'il  a  été 
admis  à  soutenir  publiquement  au  minimum 
vingt  thèses  choisies  dans  les  matières  du  cours. 

Louvain,  14  octobre  1885. 

Vu  et  approuvé, 

(signé)  C.  PIERAERTS, 

Rect.  Univ. 


Liste  des  Règlements 
publiés  dans  les  Annuaires. 

1.  Documents  relatifs  à  Vérection  de  T Uni- 
versité catholique.  —  V.  l'Annuaire  de  1869 . 
pp.  405  s. 

2.  Règlement  concernant  les  pensions  dei 
professeurs,  des  veuves  ou  des  enfants  de 
professeurs  de  V  Université  catholique  de  Lou- 
vain;  25  octobre  1866.  —  V.  l'Annuaire  de  1869. 

3.  Ordinatio  pro  disputatioiibus  sabhatinia 
S.  Facultatis  Theologicœ;  6  juin  1835.  —  V.  les 
Annuaires  de  1837  à  1840. 

4.  Prœscripta  ad  obtinendicm  gradum,  Bac- 
calaurei  in  S.  Theologia  et  Jure  Canonico , 
15  mars  1836.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 
de  1858  et  de  1870. 

5.  Prœscripta  ad  obtinendum  gradum  Licen- 
tiati  in  S.  Theologia  et  Jure  Ca)ionico;  4  mai 
1837.  —  V.  les  Annuaires  de  1838  à  1840,  de  185^ 
et  de  1870. 

6.  Prœscripta  ad  obtinoidani  Laurcatn  doc 
(oralem  in  S.   Theologia  vel  Jure  Canonico  ; 
19  juin  1841.  —  V.  les  Annuaires  de  1842,  de  1858 
et  de  1870. 


(    301     ) 

7.  Cérémonial  de  la  promotioyi  au  doctoral 
en  théologie  et  en  droit  canon.  —  V.  les  Annuai- 
res de  1842,  de  1858  et  de  1870. 

8.  Juramentum  prœstandum  ah  iis  qui  gradu 
academico  in  S.  Facultate  Theologica  insi- 
gniuntur.  —  V.  les  Annuaires  de  1840,  de  1858  et 
de  1870. 

9.  Juramentum prœstandum  ab  iis  qui  Lau- 
rea  doctorali  in  S.  Theoloyia  vel  Jure  Cano- 
nico  insigniuntur.  —  V.  les  Annuaires  de  1842, 
de  1858  et  de  1870. 

10.  Formula prornotionis  ad  Lauream  docto- 
ralem  in  S.  Theologia  vel  Jure  Canonico.  — 
V.  les  Annuaires  de  1842,  de  1858  et  de  1870. 

11.  Regulœ  Collegii  Theologorum;  30  juillet 
18.36.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  et  de  1857. 

12.  Règle^nent  pour  V obtention  des  grades 
dans  la  Facidté  de  droit;  8  février  1858.  —  V.  les 
Annuaires  do  1859,  de  1864  et  de  1871. 

13.  Règlement  pour  l'admission  aux  examens 
diplom.atiqiies ;  17  octobre  1862.  —  V.  les  .\nnuai  • 
res  de  1863,  de  1864  et  de  1871. 

14.  Règlement  pour  l'obtention  des  grades 
dans  la  Faculté  de  médecine;  13  février  1837.  — 
V,  les  Annuaires  de  1838  à  1840,  de  1859,  de  1864 
et  de  1871. 


(    302    ) 

lô.Juramentumprœstandum  abus  qui  gradu 
Doctoris  in  Facultate  medica  insigniuntur.  — 
V.  les  Annuaires  de  1840,  de  1859,  de  1864  et  de 
1871. 

16.  Règlement  pour  l'amphithéâtre  d'anato- 
mie  et  les  salles  de  dissection  ;  15  janvier  1836. 
-  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 

17.  Règlement  pour  les  étudiants  en  méde. 
cine  admis  au  cours  de  clinique  interne  et 
externe  à  Vhôpital  civil;  7  novembre  1836.  — 
V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 

18.  Règlement  pour  les  étudiants  en  méde- 
cine admis  à  V hospice  de  la  maternité;  7  no- 
vembre 1836.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 

19.  Règlement  pour  les  élèves  internes  de  l'hô- 
pital civil;  7  novembre  1836.  —  V.  les  Annuaires 
de  1837  à  1840. 

20.  Règlement  pour  Véléve  interne  de  l'hos- 
pice de  la  maternité;  7  novembre  1836.  —  V.  les 
Annuaires  de  1837  à  1840. 

21.  Règlement  pour  Vobtention  des  grades 
dans  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres;  8  mars 
185S.  —  V.  les  Annuaires  de  1859,  de  1864  et  de 
1871. 

22.  Idem,  dans  la  Faculté  des  sciences;  8  mars 
1858.  —  V.  les  Annuaires  de  1859,  de  1864,  de 
1873  et  de  1879. 


(    303    ) 

23.  Règlement  pour  le  service  de  la  Mblio- 
thèque  ;  18  avril  1836.  —  V.  les  Annuaires  de 
1837  à  1861,  de  1865,  de  1870,  de  1873  et  de  1884. 

24.  Règlement  organique  pour  V Institut  phi- 
lologique, fait  le  15  octobre  1844,  revisé  le  30  oc- 
tobre 1849.  —  V.  les  Annuaires  de  1845,  de  1847  et 
de  1849  à  1855. 

25.  Statuts  de  la  Société  littéraire;  8  décem- 
bre 1839.  —  V.  les  Annuaires  de  1841  et  de  1875. 

26.  Statuts  de  la  Basoche,  société  des  étu- 
diants en  droit;  14  mars  1860.  —  V.  les  Annuai- 
res de  1861  et  de  1862. 

27.  Statuts  de  la  Société  médicale  de  V  Uni- 
versité; 1863.  —  V.  l'Annuaire  de  1864. 

28.  Règlement  des  Écoles  spéciales  des  arts 
et  manufactures,  du  génie  civil,  et  des  7nines. 
-V.  les  Annuaires  de  1872,  1873,  1874,  1879  et  de 
1880. 

29.  Statuts  du  Cercle  industriel  des  Écoles 
spéciales  de  V  Université  catholique.  —V.  l'An- 
nuaire de  1875. 

30.  Écoles  spéciales  des  arts  et  manufac- 
tures, du  génie  civil  et  des  mines.  —  Attribu- 
tions de  la  commission  executive,  et  Règlement 
d'ordre  intérieur;  19  novembre  1873.  —  V.  l'An- 
nuaire de  1875. 


(     304     ) 

31.  Loi  sur  la  collation  des  grades  acadé- 
miques et  le  programme  des  examens  univer- 
sitaires.—V.  l'Annuaire  de  1877. 

32.  Règlement  organique  pour  la  collation 
des  grades  académiqxies,  adopté  principale- 
ment en  exécution  de  la  loi  du  20  mai  1876.  — 
V.  les  Annuaires  de  1878  et  de  1881. 

33.  Concours  de  V enseignement  supérieur 
organisé  en  vertu  de  l'article  44  de  la  hn  du 
20  mai  1876.  (Arrêté  royal  du  11  octobre  1877.)— 
V.  l'Annuaire  de  1878. 

34.  Programme  de  V École  supérieure  d'agri- 
culture. —V.  les  Annuaires  de  1879  et  de  1880. 

35.  Instructions  ministérielles  concernant 
les  bourses  de  voyage.  —  V.  l'Annuaire  de  1881. 

36.  Statuts  de  la  Société  juridique .  —  V.  r.\ii- 
nuaire  de  1881. 

37.  Bourses  de  voyage.  —  Règlement.  — 
Modifications.  (Arrêté  royal  du  25  juillet  1S82  i 
-  V.  l'Annuaire  de  1883. 


Le   Séminaire   américain  de  Louvain. 


En  1857,  plusieurs  évoques  d'Amérique,  mus 
par  la  consielération  des  avantages  que  présente 
Louvain,  y  ont  établi,  avec  le  consentement  et 
l'approbation  de  S.  Em.  le  Cardinal  Archevêque 
de  Malines,  sous  le  patronage  des  Évêques  de  la 
Belgique  et  sous  les  auspices  de  personnes  ctia- 
ritables,  un  Séminaire  américain.  Il  a  pour  objet 
de  procurer  aux  jeunes  gens  de  la  Belgique  et 
des  pays  limitroi)lies,  désireux  de  se  consacrer 
à  la  belle  œuvre  des  missions  de  l'Amérique  du 
Nord,  un  moyen  sûr  et  facile  de  suivre  leur 
sainte  vocation. 

La  lettre  pastorale  des  illustres  Prélats  réunis, 
lo  28  avril  1861,  dans  le  concile  provincial  ilo 
Cincinnati  contient  le  passage  suivant  par  rap- 
port à  ce  séminaire  :  «  C'est  aussi  avec  une  joie 
"  profonde  que  nous  remercions  nos  vénérables 
•'  Frères,  le  Cardinal  Archevêque  et  les  Évêques 

-  fie  la  catholique  Belgique,  pour  le  zèle  si  noole 
"  et  si  chrétien  avec  lequel  ils  ont  coopéré  à 

-  l'établissement  du  Séminaire  américain  de 
"  l'Immaculée  Conception  dans  la  ville  de  Lou- 

-  vain,  siège  de  cette  ancienne  et  célèbre  Uni- 
"  versité  catholique,  qui  a  répandu  tant  de  lustre 
"  sur  la  sainte  Église  notre  Mère.  Ce  Séminaire, 


(    306    ) 

"  fondé  avec  le  louable  concours  de  quelques 
"  Èvèques  de  noire  province,  a  déjà  envoj'é 
«  onze  missionnaires  pleins  de  zèle  et  de  pru- 
"  dente  activité.  Son  existence  prospère  nous  est 
"  un  sûr  garant  de  tout  le  bien  qu'il  est  ap^ielé 
»  à  rendre  à  noire  sainte  Religion;  c'est  là  le 
"  résultat  que  nous  en  attendions.  Nous  prions 
"  les  Prélats  belges  de  daigner  lui  continuer 
"  leur  bienveillant  appui.  » 

Et  le  second  concile  de  Baltimore,  tenu  en 
1866,  où  étaient  présents  trente  sept  Évoques  et 
sept  Archevêques,  s'exprime  en  ces  termes  : 

-  Nous  devons  aussi  faire  mention  du  collège 
"  établi  pour  les  missionnaires  de  ce  pays  près 
"  l'Université  de  Louvain,  ce  très  célèbre  siège 
"  des  lettres  et  des  sciences,  par  les  Évoques  de 
"  Belgique,  et  dont  nous  avons  déjà  recueilli  des 
"  fruits  fort  nombreux  et  très  salutaires.  Car, 
-  depuis  neuf  ans  que  ce  collège  est  fondé,  il 
"  nous  a  envoyé  plus  do  cinquante  missionnaires 
»  pour  travailler  à  la  culture  de  la  vigne  du 
"  Seigneur.  " 

Au  Concile  actuel  de  Baltimore  assistent  deux 
archevêques  et  six  évoques  sortis  du  Collège 
américain  de  Louvain. 

Les  vastes  bâtiments  de  l'ancien  collège  d'Aine 
ou  Aulne,  fondé  en  1629  par  Dora  Edmond  Jou- 
vent,  abbé  d'Aine,  près  de  Thuin  en  Hainaut. 
ont  été  acquis  et  appropriés  pour  le  Collège 
américain  et  sont  devenus  ainsi  une  nouvelle 
pépinière  de  missionnaires. 


(    307    ) 

Pour  les  conditions  d'admission  comme  élève, 
on  doit  s'adresser  à  Mgr  J.  De  Nève,  prélat 
domestique  de  Sa  Sainteté,  vicaire  général  de 
l'évêché  de  Détroit  et  président  du  collège,  rue 
de  Namur,  n°  110. 


APPEI^DIGE. 


.A.Isr.A.3LEOXES 


l'uUR  SElivil; 


K  L'HISTOIRE  DE  L'UNIVERSITÉ  DE  LOUVAIN. 


1884-85. 

Publications. 


Voir  la  Bibliographie  académique  dans  le 
Liberlmemorialis. 

La?  bibliographie  sera  désormais  continuée 
régidiôremenl  dans  V Annuaire. 

Nominations  et  distinctions 
scientifiques. 


P.  J.  Van  Beneden.  —  Le  prix  Cuvier  à  l'In- 
stitut de  France. 

T.  J.  Lamy.  —  Élu  membre  de  V Académie  de 
la  religion  catholique  à  Rome. 

L.  Henry.  —  Diplôme  d'honneur  à  l'Exposition 
universelle  d'Anvers. 

E.  Reusens. —  Nommé  membre  honoraire  du 
Corps  académique  d'Anvers,  le  11  août  1885. 

A.  Nyssens.  —  Nommé,  par  arrêté  royal  du 
27  février  1885,  secrétairesénéral  de  la  Com- 
mission instituée  pour  l'organisation  d'wi 
congrès  international  de  droit  commercial. 

Élu,  le  27  septembre  1885,  secrétaire-général 
du  dit  congrès  réuni  à  Anvers. 


(      IV      ) 

G.  Helleputte  —  Nommé  membre  efîociir 
de  la  Commission  royale  des  monuments. 

■].  Vanden  Heuvel  —  Nommé,  par  arrêté 
royal  du  15  novembre  1884,  membre  de  la  Com- 
mission chargée  de  préparer  les  modifications 
et  améliorations  à  introduire  dans  le  Code 
civil. 

C  DE  Harlez.  —  Nommé  membre  de  la  Société 
A  méricaine  de  France  ei  de  lu  Société  des  études 
chinoises,  japonaises,  etc. 

C.  L.  J  X.  DE  LA  Vallée  Poussin.  —  Élu 
membre  associé  de  VAcadcmie  royale  des 
sciences,  des  lettres  et  des  arts  de  Belgique. 


300^  ANNIVERSAIRE 
de    la    SODALITÉ    DES    ÉTUDIANTS 

à  1  Université  catholique. 


Le  300«  anniversaire  de  la  fondation  de  la  So- 
dalité  des  Étudiants  à  l'Université  catholique  a 
été  célébré  avec  un  brillant  éclat  et,  —  ajoutons 
le  immédiatement  à  l'honneur  de  la  jeunesse 
universitaire,  —  avec  un  sentiment  religieux  qui 
a  remué  profondément  le  cœur  de  tous  ceux  qui 
ont  été  témoin  de  ces  admirables  fêtes.  Après 
avoir  payé  un  juste  tribut  d'hommage  à  la 
Commission  organisatrice  et  spécialement  au 
R.  P.  Casielein,  directeur  de  la  Sodalité,  qui  n'a 
rien  épargné  pour  donner  aux  solennités  jubi- 
laires un  caractère  aussi  grandiose  que  touchant, 
rassemblons  les  souvenirs  les  [dus  mémorabl-s 
qui  .*e  rattachent  aux  jours  bénis  qui  vienufnt 
do  s'écouler. 

I.  Les  fêtes  religieuses. 

El  d'abord,  au  Seigneur  tout  honneur!  Parlons 
des  cérémonies  religieuses  et  transportons- nous 
un  instant  en  l'église  des  RR.  PP.  Jésuites  Le 
3  févrit'r.  à  5  heures,  les  fêtes  s'ouvrent  par  un 
salut  solennel  célébré  par  S.  G.  Mgr  Doutrtloux, 
évéque  de  Liège.  Une  assistance  d'élite,  com- 
posée des  étudiants,  de  professeurs,  de  noiabi- 


(      VI      ) 

iités  de  la  ville,  a  rempli  les  nefs  de  l'église, 
ornées  avec  goùi  et  resplendissantes  do  mille 
lumières.  Un  chœur  nombreux,  d'où  se  détache, 
par  moments,  la  voix  wiiU  et  puissante  de 
M.  Fobbes,  entonne  les  hymnes  religieux.  Quelle 
ferveur  au  sein  de  cette  foule  prosternée  dans  le 
sanctuaire,  devant  l'autel  dominé  par  la  Croix 
.et  par  l'image  de  la  Mère  de  Dieu  !  Et  lorsque 
les  chants  cessoni,  quel  recueillement  autour  de 
cette  chaire  où  vient  de  monter  lorateur  de 
Notre  Dame  de  Paris,  le  successeur  des  Lacor- 
daire  et  des  Raviguan,  le  grand  apologiste  qui, 
voulant  apporter  sa  pierre  à  l'ëdilice  de  la 
science,  de  la  foi  et  de  l'éloquence  chrétienne, 
grandissant  à  travers  les  siècles  sous  le  regard 
de  Dieu,  a  inscrit  tièrement  sur  celte  pierre, 
en  lettres  d'or,  ces  mots  auxquels  le  nom  du 
Père  Félix  restera  attaché  :  Le  Progrés  par  le 
Christianis.me! 

La  haute  attente,  que  faisait  concevoir  à  tous 
le  nom  du  R.  P.  Félix,  a  été  pleinement  remplie. 
L'émineut  orateur  avait  choiéi  pour  sujet  : 
l' Antichristianisme,  ses  erreurs  et  ses  consé- 
quences. H  a  été  admirablement  inspiré  durant 
cette  station  de  trois  jours,  prèohée  à  la  jeunesse 
universitaire  de  Louvain.  La  dernière  confé- 
rence surtout,  —  sur  la  Divinité  de  N.-S.  J. C, 
—  a  été,  si  l'on  peut  s'exprimer  ainsi,  enlevée 
par  l'orateur  avec  une  vigueur  de  dialectique, 
une  richesse  de  pensée  et  une  chaleur  de  diction 


<       VII       ) 

qui  ont  enthousiasmé  son  auditoire  et  ont  montré 
-à  tous,  clans  un  vivant  exemple,  que  '•chez  les 
âmes  bien  nées 

«  L'esprit  sait  triompher  du  nombre  des  années.  " 

Les  autres  solennités  religieuses,  célébrées  en 
l'église  des  R.  P.  Jésuites,  n'ont  pas  été  moins 
brillantes  ni  moins  édifiantes  que  la  première. 
Le  second  jour  dei  fëtes,  à  5  heures,  un  salut 
solennel  a  été  chanté  par  Mgr  Pieraerts,  roctenr 
magnifique. 

Le  troisiùmc  .jour,  à  7  heures  du  matin,  a  eu 
lieu  la  messe  de  communion,  dite  par  Mgr  Car- 
tuyvels,  vice-recteur  de  l'Université.  L'église 
était  littéralement  remplie  d'étuliants  et  d'an- 
ciens membres  de  la  Sodalité  venus  pour  prendre 
part  au  banquet  eucharistique.  A  l'évangile,  une 
courte  et  touchante  allocution  du  R.  P.  Félix  sur 
l'amour  divin  a  préparé  tous  les  ceeurs  à  l'inef- 
fable et  mystérieuse  union  du  Ciel  avec  la  Terre, 
de  la  créature  avec  son  Créateur,  de  l'humanité 
régénérée  avec  son  Sauveur. 

Le  même  jour  à  1 1  heures,  nous  avons  assisté  à 
la  messe  pontificale,  célébrée  par  S.  G.  Mgr  Goos- 
sens,  archevêque  de  Malines ,  primat  do  Bel- 
gique. L'exécution  de  l'œuvre  de  Gounod  dite 
"  messe  de  Sainte  Cécile,  «  a  été  remarquable 
d'ensemble  et  de  justesse. 

La  séri3  des  cérémonies  religieuses  jubilaires 
a  été  clôturée  par  un  troisième  salut  solennel, 

18. 


célébré  par  Mgr  Du  Roussaux ,  évêquo  de-  ( 
Tournai.  La  dernicro  partie  de  celle  solonnao  a 
été  raarqiiéo  par  le  renouveilemont  de  l'acte  de 
(  onsécration,  dit  par  le  R.  P.  Castelein,  direcioi:r 
de  la  So  lalité.  et  p;ir  un  magnifique  Te  Deum 
final,  sur  les  larg -s  ailes  duquel  les  cœurs  do 
tous  les  assistants,  pleins  d'adoration,  de  recon- 
naissance et  d'enthousiasme,  se  sont  élevés  à. 
Dieu. 

II.  Le  grand  Concert  historique  de 
■musique  sacrée. 

Lejubilédôla  Sodalilé  des  étudiants  n'a  pa» 
seulement  été  marqué  par  d'admirables  féie* 
religieuses.  Une  solennité  musicale  do  premiep- 
ordre  et  remarquable  en  tous  points  a  eu  lieu 
le  premier  jour  deg  fêtes,  à  la  Société  Générale 
des  Étudiants.  File  était  présidée  par  Mgr  Dou- 
ireloux,  évoque  de  Lièi^e,  ayant  à  sa  druiti» 
Mgr  Pieraerts,  recteur  magnifique  de  l'Univer- 
sité, le  R  P.  Janssens,  recteur  du  collège  des 
Jésuites,  Mgr  Cartuyvels,  vice-rccteur,  et  M.  Tib 
baut,  président  de  la  Société  générale  des  Étu- 
diants; à  sa  gaucho  le  R.  P.  Félix,  le  R.  P.  Cas- 
telein, ili recteur  de  laSodalité,  et  M.  le  professeur 
Descamps,  président  d'h<inneur  do  rr/jJO)i  c/io 
raie  des  Étudiants. 

Un  grand  nombre  de  notabiliiés  du  monde 
musical  de  Louvain  et  de  l'étranger,  parmi  les 
quelles  nous  avons  remarqué  M.  Ghymers,  pro- 


(      IX      ) 

fesseur  au  Conservatoire  de  Liège  et  M.  E.  Ma- 
thieu, avaient  tenu  à  assister  à  ce  concert  histo- 
rique de  musique  sacrée  qui  a  eu  un  immense 
succès. 

Étudier  et  connaître  en  trois  ou  quatre  se- 
maines un  programme  ne  comprenant  pas  moins 
de  onze  cliœurs  de  styles  différents,  tel  est  le 
tour  de  force  accompli  par  ÏUnlon  chorale  des 
Étudiants  de  Louvain  sous  la  direction  do 
M.  Fischer,  l'infatigable  maître  de  chapelle  de 
Ste  Gudule,  avec  le  concours  de  ses  enfants  de 
chœur. 

C'eat  à  un  vrai  panorama  historique  de  la 
music/ue  religieuse  que  nous  avons  été  conviés 
par  les  organisateur»  de  la  splendide  fête  musi- 
cale de  mardi.  Toute  la  musique  sacrée  des 
trois  derniers  siècles  a  été  passée  en  revue, 
depuis  le  solennel  contrepoint  unitonique  où 
PiiTluigi  da  Palestrina  et  ses  patients  adeptes 
s'appliquaient  ingénieusement  A  masquer  le 
vague  dos  modulations  et  des  cadences  par  le 
continuel  mouvement  des  voix  et  la  richesse  de 
l'ornemontation,  jusqu'A  la  sensibilité  harmo- 
nique aigiie,  presque  douloureuse  de  ce  pauvre 
ôl  grand  Schuman  ! 

Parmi  les  œuvres  anciennes,  mentionnons  le 
0  filii  et  fllice  de  Lisering  avec  son  chœur 
caché  ré[)ondant  comme  un  écho  céleste  aux 
voix  du  chœur  principal. 

Un  .jeune  ténor,  M.  Suy,  que  nous  avons  en 


(      X      ) 

tendu  quelques  jours  auparavant  au  concert  du 
Conservatoire,  dans  la  Cantate  d'Église  de 
Bacli,  était  chargé  des  soli.  Il  s'est  fort  digne- 
ment acquitté  de  sa  lâche,  principalement  dans 
la  Mélodie  religieuse  de  Beethoven  et  dans  le 
Paulus  de  Mendelssohn  Disons  cependant  que 
nous  n'aimons  pas  le  changement  apporté  aux 
paroles  dans  la  traduction  du  célèbre  air  de 
Stradella  :  Pieta  Signore,  dont  la  sévérité  s'ac- 
corde mal  avec  la  douceur  confiante  que  doit 
exprimer  une  prière  à  la  Vierge. 

Que  dire  maintenant  du  succès  enthousiaste 
fait  à  l'émineni  maitre  de  notre  école  nationale 
d'orgue,  à  M.  Alphonse  Mailly.  L'éloge  de 
M.  Mailly  n'est  plus  à  faire  tant  comme  virtuose 
de  l'harmonium  que  comme  compositeur.  Il  a 
successivement  charmé  et  émerveillé  son  audi- 
toire par  l'exécution  dune  série  d'œuvres  de 
Bach,  de  Schubert,  de  Couperin,  et  s'est  livré, 
pour  finir,  à  une  ravissante  et  fraîche  improvi- 
sation  sur  un  thème  fourni  séance  tenante  par 
M.  Fischer.  L'auditoire  lui  a  tait  une  ovation 
indescriptible. 

On  le  voit,  V Union  Chorale  des  Étudiants  a 
otîert  au  nombreux  public  d'élite  qui  se  pressait 
à  la  Société  Générale,  une  fêle  splendide  sur 
toute  la  ligne  Que  son  Président  d'honneur, 
son  vaillant  ilirecteur,  les  membres  de  la  Com- 
mission organisatrice,  iMM.  De  NèelT,  Van  don 
-Staepele,  Misonne,  Robinet,  Félix,  Laurent  et 


(      XI      ) 

Catïet,  ainsi  que  tous  les  exécutants,  reçoivent 
ici  nos  remerciemenis  et  nos  plus  chaleureuses 
-félicitations  ! 

III.  Le  Banquet. 

Il  n'est  pas  de  fête  complète  sans  banquet.  La 
Sodalité  a  tenu  à  avoir  le  sien,  un  splendide  ban- 
quet de  plus  de  300  couverts,  servi  dans  la  belle 
salle  gothique  de  la  Maison  des  Étudiants , 
construite  par  M.  le  professeur  Helleputte,  il  y 
a  quelques  années. 

En  Fabsence  de  Mgr  Goossens,  archevêque  de 
Malines,  empêché  par  un  récent  deuil  de  famille, 
la  présidence  était  occupée  par  Mgr  Du  Rous- 
sanx,  évéque  de  Tournai,  ayant  à  sa  droite 
Mgr  Pieraerts  et  à  sa  gauche  Mgr  Cartuy  vels. 

Nous  ne  pouvons  citer  toutes  les  notabilités 
présentes  à  la  table  d'honneur,  qui  seule  comp- 
tait 80  couverts. 

Signalons  à  la  volée,  outre  le  R.  P.  Félix, 
accompagné  des  RP^.  PP.  Castelein  et  Verbeke, 
directeurs  des  Sodalités  de  Louvain  et  de  Bru- 
xelles, MM.  les  sénateurs  Michaux  et  Orban  de 
Xivry,  les  représentants  Delcour  et  De  Néeff, 
nos  conseillers  provinciaux,  MM.  Roberti,  Ja- 
cobs,  Schoilaert,  Boine,  de  Trooz  et  Cappellen  ; 
un  grand  nombre  de  professeurs  de  Y  Aima 
Mater,  notamment  les  doyens  des  facultés, 
MM.  Van  BeneJen,  Mercier,  de  Monge,  Ferd. 
Lefebvre,  Ledresseur  et  les  présidents  des  col- 


(      XII      ) 

lèges  universitaires  MM.  Lamy,  Jacops,  Heme- 
rycic  et  Vamlermoereii  ;  dans  la  députaiion  de 
Bruxelles  :  MM.  Becker.*,  président  du  Cercle 
catholique,  de  Penaranda,  connie  Martini,  vi- 
comte d'Heiidicourr,  Joiirdidn,  rédacuurdu  Pa- 
triote, Piipeians  de  Morchoven,  de  Barros  Mo- 
reira,  atiaché  de  légation;  dans  la  députation  de 
Gand  :  MM.  de  Kerkhove  Borluut,  les  avocats 
Claeys  et  Goethals,  baron  Dons;  dans  la  d-éputa- 
tion  de  Bruges  :  baron  E.  Van  Caloen,  Anatole 
Vande  Walle;  dans  la  députaiion  d'Anvers  : 
MM.  Ludovic  Morettis  de  Bouchent,  Alexandre 
Baguet,  F.  Cogels,  Ch.  de  Villers,  Gilliois,  baron 
Arœand  d'Fspierres,  etc. 

Commencé  à  une  heure,  le  banquet,  fort  bien 
servi,  s'est  terminé  vers  4  heures  et  demie,  au 
milieu  de  la  plus  franche  gaieté  et  de  la  plus 
chrétienne  cordialité. 

Voici  la  liste  des  toasts  qui  ont  été  successi- 
vement portés  au  dessert  : 

Mgr  Pieraerts  :  A  Sa  Sainteté  Léon  XIII. 

Le  R  P.  Castelein  :  A  l'Éuiscopat  belge. 

Mgr  Dîc  Ronssaux  :  Réponse  et  loa.-t  au 
R.  P.  Cnstelein. 

Mgr  Cartuyveh  :  Au  R.  P.  Félix. 

R.  P.  Félix  :  A  l'Univeiïité  c;.tholiquo. 

M.  le  professeur  Descamps  :  Réponse  au 
R  P.  Félix  et  Poéjfie  sur  "la  Maison  des  Élu- 
diants.  » 

M.  le  professeur  ZLe/l  ôit^  ;  Toast  A  la  ?oJ:i- 
liié. 


(     XIII     ) 

M.  le  professeur  Hubert  :  Toast  aux  Députa- 
tions  étrangères. 

M.  Guillaume  Verspeyen  :  Réponse  au  nom 
des  Dépuiaiions  étrangères. 

Nous  sommes  heureux  de  pouvoir  reproduire 
ici  Faamirable  toast  porté  à  Sa  Sainteté  Léon  XIII 
par  Mgr  Pieraerts  : 

"  Monseigneur, 
Messieurs, 

Un  professeur  de  l'ancienne  Aima  Mater  celui- 
là  même  qui  se  faisait  gloire  de  ne  jamais  man- 
<luor  à  aucune  réunion  de  la  Sodalité,  a  dit,  dans 
un  chronogramme  célèbre  :  Omnia  cadunt. 

Et,  de  fait,  tout  ce  que  l'homme  élève,  tôt  ou 
tard  s  "écroule  :  monuments  et  institutions. 

Il  n'en  est  pas  ainsi  des  oeuvres  de  Dieu.  Contre 
cell'eslà  rien  ne  prévaut,  non  prœvalebunt  • 
témoin  l'Eglise  catholique,  qui  est  l'Église  de 
Dieu,  et  pour  emprunter  le  mot  du  comte 
de  Maistre,  témoin  "  le  vieux  Pape  qui  revient 
toujours.  » 

Au  représentant  aujourd'hui  régnant  de  cette 
Papauié  immortelle!  Au  vicaire  de  celui  que 
nos  Livres  sacrés  nomment  <•  le  Prince  de  la 
Paix!  »  (Applaudissements). 

C'est  «  la  tranquillité  de  l'ordre,"  et  par  con- 
séquent la  paix,  que  Léon  XIII  poursuit  partout 
et  en  tout. 


(     XIV     ) 

I.a  paix  de  l'intelligence,  par  la  vérité  :  vérité 
religieuse  et  vérité  scientifique. 

La  paix  des  cœurs,  par  la  restauration  des 
mœurs  chréiiennes  au  sein  de  la  famille  et  par 
le  régne  de  la  piété. 

Et  enfin,  la  paix  sociale  par  l'union  en  Jésus- 
Christ,  et  par  le  salut  oflert  et  cberché  là  où  il 
se  trouve,  dans  la  civilisation  chrétienne,  no>i 
est  in  aliqiio  alio  salus. 

Qu'il  soit  donné  au  grand  Pontife  de  voir  le 
couronnement  de  son  œuvre!  Puisse  le  xix«  siècle 
si  agile,  s'achever  dans  la  paix!  Et  puisse  le 
xx«  siècle,  dont  vous  serez,  jeunes  gens,  les 
acteurs  et  les  artisans,  être  le  siècle  de  la  paix 
et  de  la  concorde  universelles! 

Ce  siècle,  nous  l'espérons,  le  Pape  l'inaugurera 
et  le  proclamera  du  haut  de  la  Loge  de  St-Pierre, 
dans  sa  pleine  liberté  et  dans  la  totale  jouissance 
de  ses  droits  (Brayo5), -tandis  que  la  Ville  et  le 
Monde  l'acclameront  au  cri  mille  fois  répété  de  : 
Vive  Léon  XIII!  •» 

De  longues  et  unanimes  acclamations  ont  ac- 
cueilli ces  belles  paroles. 


Terminons  ce  rapide  coup  d'œil  sur  les  féies 
de  la  Sodalité  par  quelques  souvenirs  religieux. 
Sa  Sainteté  Léon  XIII  a  bien  voulu  accorder  a 
tous  les  membres  actuels  et  futurs  de  la  Sodaliir 
une  indulgence  plénière  à  gagner  chaque  année 


(      XV      ) 

dans  les  conditions  déterminées  par  le  bref  pon- 
tifical qu'Elle  a  daigné  adresser  au  directeur  de 
la  Sodalité,  le  R.  P.  Castelein. 

Sa  Grandeur  Mgr  Goossens  a  également  daigné 
accorder  avec  les  bénédictions  du  ciel  une 
faveur  spéciale  à  la  Sodalité. 

De  son  côté  le  R.  P.  Félix  n'a  pas  voulu  quitter 
Louvain  sans  mettre  son  éloquence  au  service 
des  déshérités  de  la  fortune.  Un  sermon  de  cha- 
rité a  été  prêché  par  lui,  en  la  collégiale  de 
Saint-Pierre,  le  vendredi  6  février,  au  bénéfice 
de  la  société  de  Saint-Vincent  de  Paul.  La  quête 
faite  à  l'issue  de  cette  conférence  a  rapporté 
plus  de  sept  cents  francs. 

Nos  meilleurs  remerciements,  au  nom  des 
pauvres,  au  grand  orateur,  au  saint  prêtre,  au 
religieux  persécuté,  qui  est  venu  semer  la  parole 
de  Dieu  parmi  nous,  avec  un  éclat  dont  le  sou- 
venir ne  s'effacera  point. 


La  Commission  organisatrice  des  fêtes  de  la 
Sodalité  se  composait  de  :  Mgr  Pieraerts  et  pro 
fesseur  Lefebvro,  ancien  préfet  de  la  Sodalité 
présidents  d'honneur;  R  P.  Castelein  et  Ch.  Pee 
ters,  préfet  actuel  de  la  So  lalité,  présidents 
Era.  Tibbaut  et  F.  Wyseur,  vice  présidents 
Alb.  De  Néeff  et  Th.  Fontaine,  secrétaires 
A.  Cols,  trésorier. 

(Extrait  delà  Gazette  de  Louvain). 
—  19 


Dates  mémorables   du   premier    siècle 
(1585-1685)  de  la  SODALITÉ. 

Le  5  décembre  1584  parut  la  bulle  de  Gré- 
goire XIH  Omnipotentis  Dei,  exaltant  l'œuvre 
des  congrégations,  et  permettant  à  la  congréga- 
tion primaire  de  Rome  de  s'en  affilier  d'autres 
et  de  les  rendre  participantes  de  toutes  les 
grâces,  privilèges  et  faveurs  que  le  saint-Siège 
avait  accordés  ou  accorderait  dans  la  suite  des 
temps. 

1585.  Fondation  de  la  Sodalité  en   laveur  des 
étudiants  de  l'Université  de  Louvain. 


1591  92.  Fondation,  parmi  la  jeunesse  de  l'Uni- 
versité et  de  la  ville,  de  la  Congrégation  mili- 
taire du  très  Saint  Sacrement,  qui  contribua 
puissamment  par  sa  valeur  à  repousser  une 
tentative  des  Gueux  contre  la  villede  Louvain. 
Voici  le  récit  de  ce  fait,  tiré  de  V Imago priiiii 
sœculi  (Antverpiae,  \GX),  p.  774)  : 

«  La  Congrégation  militaire  du  tré.*  Saint- 
Sacrement  ne  fut  pas  inutile  l'an  1592.  L'en- 
nemi mcnarait  Louvain.  Un  grand  nombre 
d'étudiants  et  même  des  bourgeois  sétaient 
retirés  de  lu  ville.  Les  jésuites  formèrent  une 


(     XVII     ) 

Sodalité  des  jeunes  gens  qui  étaient  demeurés. 
Leur  but  était  de  défendre  la  foi  catholique  et 
la  ville.  Ceux  qui  avaient  18  ans  y  étaient 
inscrits,  après  avoir  fait  une  profession  pu- 
blique de  la  foi.  Us  firent  tous,  sans  exception, 
le  serment  de  verser  leur  sang  pour  la  dé- 
fendre. Tous  les  jours  ils  se  trouvaient  sous 
les  armes.  Ils  accompagnaient,  armés,  la 
Sainte  Eucharistie,  quand  on  la  portait  en 
procession.  Une  si  grande  piété  engagea  Clé- 
ment VIII  à  enrichir  de  nombreuses  indul- 
gences cette  sainte  légion  :  leur  ardeur  s'en 
accrut  :  à  la  première  alarme,  sonnée  par  les 
guetteurs  du  haut  des  tours,  ils  volaient  aux 
portes  de  la  ville  et  repoussaient  l'ennemi  en 
lui  faisant  presque  toujours  subir  de  grandes 
pertes.  « 

1595  Fondation  d'une  Sodalité  distincte  pour  les 
philosophes.  Il  y  eut  alors  trois  Sodaliiés  uni- 
versitaires :  la  principale,  sous  le  titre  de  la 
Purification,  pour  le  droit  et  la  médecine  ; 
une  pour  les  théologiens,  sous  le  titre  de  Vlm- 
maculée  Conception,  et  une  pour  les  philo- 
sophes, soue  le  titre  de  V Annonciation. 

1606.  Mort  de  Juste-Lipse,  un  des  plus  illustres 
professeurs  de  l'Université  et  un  des  plus 
fidèles  membres  de  la  Sodalité.  Il  se  faisait 


(      XVllI      ) 

scrupule  de  manquer  aux  assemblées  de  la 
Congrégation.  On  le  vit  plus  d'une  fois  se  lever 
de  table,  longtemps  avani  la  fin  du  repas, 
pour  donner  l'exemple  de  l'assiduité  à  ces 
salutaires  réunions.  Sur  sa  couche  funèbre,  il 
déclara  que  l'action  de  sa  vie  que  lui  donnait 
le  plus  de  joie,  était  de  «  s'être  fait  recevoir 
dans  la  Congrégation  de  la  très  Sainte  Vierge  - 


1609.  Nos  annales  disent  que  durant  cette  année, 
le  Recteur  magnifique  de  l'Université  daigna 
remplir  lui-môme  la  charge  de  préfet  dans  la 

Sodalité. 


1624.  A  cette  date,  il  y  avait  quatre  Congréga 
tions  universitaires.  Celles  de  droit  et  de  phi- 
Sophie  comptaient  (312  membres. 

1640.  Ferdinand  III,  empereur  d'Autriche,  fut 
reçu  membre  de  la  Sodalité  de  la  Purification. 
Il  se  Ut  envoyer  les  fastes  de  la  Sodalité,  la 
veille  de  la  Purification,  et  il  signa  de  sa  main 
une  formule  latine,  par  laquelle  il  consacrait 
à  Marie  sa  i)ersonrie,  son  illustre  famille,  ses 
armées  et  tout  son  peuple. 


(     XIX     ) 

Voici  cette  belle  formule  avec  sa  traduction  : 

illu's  ego  cœtus  sub  invocatioxe  tua  conxregati. 

augustissdia  maria, 

Me  libexs  et  merito  uxum  profiteur 

tibi  ego  me  meosqle,  conjlgem  ag  liberos, 

TiBl   ROMAXUM  IMPERIUM,   GUI  DeUS  ME  PR.EFECIT, 

TiBI  REGNA  A  MAJORIBUS  ACCEPTA, 

TiBI  TUTEL^QUE    TU^    POPULUM   ET  EXERGITUS  MEOS, 

TiBI  TUOQUE  FiLIO  MILITANTES, 

committo. 

tu  me  in  tuum  admitte, 

Qui  Filio  tuo,  qui  Tibi,  qui  utriusque  honori 

Vivo,  regno,  pugno. 

Tuus  igitur  ego  ero, 

MARIA, 

TUI  ERUNT  QUIGUM^UE  MEI, 

Tua   ERUNT  DITIONES  ET  REGNA  MEA  ET  IMPERIUM, 

TUI  POPULI  ET  EXERGITUS. 

Tu  EOS  PROTEGE,   TU  EIS  VINCE 

Tu  IN  EIS  REGNA  ET  IMPERA. 

ITA  VOVEO. 

MDCXL. 

Tuus  PIETATE  ET  JUSTITIA, 

Ferdinandus. 
Je  me  déclare  avec  joie  et  amour  membre  de 
la  Congrégation  réunie  sous  Vos  auspices,  très 
auguste  Marie.  Je  vous  confie  ma  personne, 
mon  épouse  et  mes  enfants,  l'empire  romain, 
dont  Dieu  m'a  fait  le  chef,  et  les  royaumes  que 
j'ai  reçus  de  mes  aïeux.  Sous  Votre  égide,  je 
remets  mon  peuple  et  mes  armées,  qui  com- 
battent pour  Vous  et  pour  Votre  Fils.  Recevez 


(     XX     ) 

moi  pour  Voire  serviteur,  moi  qui  pour  Votre 
Fils,  pour  Vous,  pour  l'honneur  de  l'un  et  de 
l'autre,  vis,  règne  et  combats.  Je  serai  donc  A 
Vous,  Marie  :  à  Vous  seront  tous  les  miens,  à 
Vous' seront  mes  domaines,  mes  royaumes  et 
l'empire,  à  Vous  mes  peuples  et  mes  guerriers. 
Protégez-les,  triomphez  pour  eux,  régnez  sur 
eux  en  souveraine.  Tel  est  mon  vœu.  1640.  A  Vous 
par  la  piété  et  la  justice.  Ferdinand.^ 

Cet  acte  de  consécration  fut  lu,  au  nom  de  l'em- 
pereur, par  l'abbé  de  Sainte-Gertrude,  dans  une 
réunion  solennelle  de  la  Sodaliié. 

Puis  une  magnifique  lettre,  dont  le  texte  est 
resté,  fut  envoyée  à  l'empereur,  au  nom  de  la 
Sodalité.  pour  le  remercier  de  la  faveur  dont  il 
l'honorait. 

1640,  24  mars.  A  cette  date,  nous  trouvons  l'in- 
scriptiou,  comme  membre  de  la  Sodalité,  de 
Ferdinand,  archevêque  de  Cologne,  prince- 
élecieur  et  duc  de  Bavière. 

1040,  10  juin.  Inscription,  comme  membre  de  la 
Sodalité,  de  Ladislas  IV,  roi  de  Pologne. 

1641,  19  mars.  Inscription,  comme  membre  de  I.^ 
Sodalité,  d'Anselme-Casimir,  archevêque  de 
Mayence,  et  prince-électeur. 


(     XXI     ) 

1641,  27  juin.  L'empereur  Ferdinand  III  accepta 
la  charge  de  préfet,  nous  accordant  ainsi,  — 
dit  le  livre  des  fastes,  imprimé  cette  année 
pour  célébrer  ce  grand  événement,  —  par  un 
illustre  exemple  de  sa  piété,  une  faveur  que 
jamais  aucune  congrégation  n'a  obtenue.  «  Aw- 
gustissimus  Cœsar,  illustri  pietatis  exemplo 
et  heneficio  nulli  hactenus  Congregationi 
concesso,  dignatus  est  pro  sua  modestia 
admittere  prœfecturam.  " 

L'empereur  désigna  lui-même  pour  se  faire 
représenter  dans  celte  charge,  le  Chancelier 
de  l'Université,  Monseigneur  François  Jean  de 
Robles,  comte  d'Annapes,  prévôt  de  Saint- 
Pierre  et  protonotaire  apostolique. 

Monseigneur  le  Chancelier,  en  revêtant  la 
charge  de  préfet  comme  représentant  de  l'em- 
pereur, prononça  un  magnifique  discours,  où 
il  célébra,  dans  les  termes  les  plus  enthou- 
siastes, l'insigne  honneur  accordé  par  Ferdi- 
nand III  à  la  Sodalité. 

Tel  était  alors  l'état  de  l'Université  et  de  la 
Sodalité  qu'on  put  adjoindre,  dans  le  Conseil, 
à  l'Empereur  Ferdinand  III,  stjpt  gentils- 
hommes nés  à  Vienne  et  suivant  les  cours  de 
l'Université  de  Louvain. 

Voici  donc,  selon  le  texte  authentique,  com- 
ment était  composé  le  conseil  de  cette 
année  1641  : 


xxn    ) 
Prœfectus  : 

AUGUSTISSIMUS  CŒSAR 

FERUINANUUS  III 

CUJUS   SIFFRAOIO   ELECTUS   EST 
EJUSDEM   IX   MAGISTIIATU 

Vicarius  : 

ILLUSTUISSIMUS    DOMINUS 

D.  Fkanciscus  Joa>"nes 
De  Robles 

E   COMITIBUS   DANNAPPES, 

academi^î  lovaniensis 

Cancellarius, 
Ad  d.  Petrlm  Lovanii 

Pr^positus, 

s.  Roman.*;  Ecclesi^ 

Protonotarils. 

Assistentes  : 

ILLUSTRISSIMUS  DCLAUDIUS  COMES  DE  COLLE  ALTO 
VlENNENSlS. 

Ferillustris  d.  Godei-ridus  Schrottbnbach, 

BARO  DE  HeGGENBERG  ET0STERW1TS,VIBNNENSIS 

Consultores  : 

Pbrtll.  d.  Baro  de  Brandis,  ViENNBNSis. 

Perill.  D.\V.  J.  Unversacht,  Baro  de  Eben- 

fort,  Viennensis. 
Perill.  D.  J.  Eckkestain  ah  Ekrenegg,  Vien- 
nensis. 
NoBiL.  U.  J.  Widmar,  Viennensis. 


(    xxiir    ) 

nobil    d.  f.  schwabel  a  schwabbenveldt, 

Pragensis. 

NoBiL.  D.  J.  J.  DE  Panndt,  Viennensis. 


1642.  L'Archiduc  Léopold  entre  dans  la  Sodalité 
comme  l'empereur  son  père. 

L'archevêque  Prince-Élecleur  de  Mayence 
accepte  la  charge  de  préfet. 


1646.  L'Archiduc  Léopold  est  nommé  et  accepte 
d'être  préfet. 

1651.  Relevé  du  nombre  des  congréganistes  uni- 
versitaires :  909  en  y  comprenant  la  Sodalité 
des  théologiens,  qui  comptait  130  membres,  et 
une  Sodalité  Sanctorum  omnium,  réservée  à 
une  quarantaine  de  membres  d'élite. 


1654.  Le  Jeudi  Saint,  12  gentilshommes  de  la  So- 
dalité lavent  les  pieds  à  12  pauvres  et  les 
servent  à  table.  Cet  exemple  édifia  beaucoup 
et  s'étendit. 

1657.  Telle  était  la  ferveur  et  la  piété,  qui  carac- 
térisaient alors  les  congréganistes  universi- 
taires, que  durant  le  cours  de  cette  année. 
68  congréganistes  entrèrent  dans  la  vie  reli- 
gieuse. 

19. 


(     XXIV     ) 


1660  L'Empereur  Léopold  I,  liU  de  Ferdinand  I  II, 
s'inscrit  dans  la  Sodalilé.  François,  comte  de 
Mansfeld,  apporte  sa  signature. 


1661.  L'Empereur  Léopold  I  accepte  d'être  préfet  ; 
il  se  fait  représenter  par  le  prince  d'Eggen- 
bergh.  Une  grande  solennité  célébra  ce  glo- 
rieux événement. 

1662.  Antoine  Perez,  célèbi  e  docteur  de  l'Univer- 
sité, célèbre  son  jubilé  de  50  ans,  comme 
membre  de  la  Congrégation. 


1682.  Mort  du  Père  Becanus,  théologien  et  poète 
latin,  qui  avait  été,  durant  30  ans,  directeur 
de  la  Congrégation  des  théologiens. 


Au  delà  de  cette  époque,  les  archives  font 
presque  complètement  défaut,  par  suite  de  la 
destruction  ou  de  la  di.^persion  dont,  au  siècle 
passé,  la  bibliothèque  de  la  Compagnie  de 
Jésus  à  Louvain  fut  l'objet. 

Ajoutons  toutefois  à  cette  nomenclature  deux 
souvenirs  heureusement  sauvés  de  l'oubli  dos 
temps  qui  ont  suivi. 


(       XXV     ) 

En  1700,  le  2  mai,  Joseph  I,  Roi  des  Romains  et 
de  HoDgrie,  qui  succéda,  en  1705,  à  son  père, 
sur  le  trône  impérial  'l'Autriche,  accepta  la 
préfecture  d'honneur  dans  la  Sodalité  de  la 
Purification.  Cet  événement  fut  célébré  dans 
une  magnifique  solennité. 

A  son  exemple,  quelques  années  après,  l'Ar- 
chiduc Charles  d'Autriche,  son  frère,  honora 
la  Sodalité  eu  y  acceptant  la  même  dignité. 


En  1739,  sur  la  recommandation  du  Général  de 
la  Compagnie  de  Jésus,  on  inaugura  la  retraite 
pour  les  étudiants  membres  de  la  Sodalité. 
Cette  retraite,  prêchée  dans  1'"  Aula  "  de  la  So- 
dalité, eut  un  plein  succès.  Le  pro-prœtor, 
plusieurs  présidents  des  collèges  universitaires 
et  un  grand  nombre  de  proïesseurs  de  l'Uni- 
versité s'ajoutèrent  au  nombreux  auditoire, 
formé  par  les  étudiants.  Ces  retraites  se  prê- 
chèrent les  années  suivantes  avec  un  succès 
croissant. 


ADRESSE 
de  l'Université  catholique  à  Sa  Majesté 
Léopold  II,  à  1  occasion  de  1  heureuse 
issue  de  la  Conférence  de  Berlin  rela- 
tivement à  lŒuvre  du  Congo. 

Sire, 

Le  succès  glorieux  qui  vient  de  couronner 
rinitiaiive  intelligente  prise  par  Votre  Majesté 
nous  inspire  une  admiration  d'autant  plus  légi- 
time et  une  joie  d'autant  plus  sincère  qu'il  élève 
au-dessus  de  toutes  les  questions  qui  nous  di- 
visent la  grande  cause  de  la  civilisation  et  du 
salut  des  peuples,  dans  laquelle  tous  les  Belges 
sont  heureux  de  se  rallier  sans  réserve  autour 
de  Votre  Majesté. 

Ce  n'est  pas.  Sire,  sans  une  émotion  de  fierté 
nationale  que  nous  avons  vu  la  Conférence  de 
Berlin  apprécier  si  dignement  les  intentions  de 
Votre  Majesté,  et  s'unir  dans  l'unanime  expres- 
sioii,  d'un  hommage  rendu  à  la  hauteur  de  ses 
vues  et  à  la  générosité  des  sacrirtces  qu'Elle 
s'impose  ilepuis  dix  ans  pour  la  délivrance  de 
l'Afrique.  A  voir  ce  continent  immense  ouvert 
])ar  les  soins  de  notre  Roi  à  la  civilisation  chré- 
tienne, la  barbarie  et  l'esclavage  menacés  dans 
leur  sapgUnt  foyer  par  l'invasion  d'un  ordre 
I)aciflque;  à  voir  ce  débouché  iné[>uisable  pré- 


(     XXVII     ) 

paré  à  l'exubérante  activité  du  peuple  belge  au 
moment  même  ou  sa  population  croissanie,  où 
ses  industries  encombrées  de  produits,  où  sa 
prospérité  agricole  menacée  lui  font  désirer  plus 
.vivement  des  horizons  moins  circonscrits  :  nous 
comprenons  que  les  Rois,  pères  des  peuples,  ont 
des  intuitions  providentielles,  et  que  la  grande 
responsabilité  qui  charge  leurs  couronnes  leur 
inspire  au  moment  donné  une  élévation  de  vues, 
une  générosité,  une  persévérance  bien  faites 
pour  leur  mériter  de  la  part  des  peuples  une 
éternelle  reconnaissance. 

Sire,  l'Université  de  Louvain  n'a  pas  attendu 
jusqu'à  ce  jour  pour  s'intéresser  activement  à 
l'œuvre  civilisatrice  patronnée  par  Votre  Ma- 
jesté. Plusieurs  de  ses  fils  ont  pris  rang  parmi 
les  intrépides  explorateurs  du  continent  mysté- 
rieux; plusieurs  même,  dont  les  ossements  re- 
posent aux  solitudes  africaines,  ont  payé  de  leur 
vie  leur  dévouement  aux  intentions  généreuses 
de  Votre  Majesté.  En  mourant  ainsi  pour  l'exten- 
sion de  la  civilisation  chrétienne  et  pour  la 
prospérité  de  leur  patrie,  ils  ont  laissé  parmi 
nous  un  souvenir  ému  qui  leur  suscitera  des 
imitateurs. 

Il  ne  nous  reste.  Sire,  qu'à  former  îles  vœux 
pour  que  l'œuvre  inaugurée  par  Votre  Majesté, 
aux  applaudissements  de  l'Europe  entière,  porte 
pour  notre  pays  et  pour  l'Afrique  elle-même  les 
résultats  bienfaisants  attendus  par  Votre  soUici- 


(      XXVIII     ) 

tutie;  et  que  Dieu  récompense,  en  donnant  la 
gloire  et  la  paix  à  Votre  règne,  ce  que  vous  avez 
fait  pour  le  seul  bien  le  l'humanité! 

De  Votre  Majesté. 
Les  sujets  très  respectueux  et  très  dévoués. 
(Signé.)  C.  Pieraerts,  Recteur  magnifique  de 
l'Université. 
Ch.  Cartuya'els,  Vice  Recteur. 
P.  WiLLRMS,  Secrétaire. 
"        D.  Mercier,  doyen  de  la  Faculté  de 

Théologie. 
"        J.Van  Biervliet,  doyen  de  la  Faculté 
de  Droit. 
C  Ledresseur,  doyen  de  la  Faculté  de 

Médecine. 
F.  Lefebvre,  doyen  de  la  Faculté  de 
Philosophie  et  Lettres. 
»        P.  J.  V.AN  Beneden,  doyen  do  la  Faculté 
des  Sciences. 

Loiivain,  le  9  mars  1885. 


Bref  de  Sa  Sainteté 

à  Mgr  Pieraerts,  recteur   magnifique 

de  l'Université  catholique. 


LEO  PP.  xiir. 

Dilecie  Fili,  Salutem  et 
apostolicam  Benedictio- 
nem.  Si  magnam  olim  de- 
lectationem  expert!  sumus, 
cum  iu  ista  illustri  acade- 
mlaphilosophicarum  disci- 
plinarum  magisterium , 
juxta  mentem  et  doctrinam 
S.  Thomœ  Aquinatis,  obse- 
quente  votis  Nostris  aucto- 
ritate  ac  studio  Antistitum 
■  istius  Regni.  coiistitutum 
cognovimus,  non  minori 
nunc  certe  jucunditatis 
sensu  afflcimur,  cumvidea- 
mus  lîetos  ac  salu tares 
fructus.qui  ex  opéra  vestra 
in  desideriis  Nostris  ex- 
plendis  posita,  féliciter  di- 
manant.  Grata  enira  cum 
consolatione  intelleximus 
a  Germano  Fratre  Nostro 
S.  E.  R.  Cardinali  studiis 
regundis  PrcCfecto,  publi- 
cain  istic  in  re  philoso- 
phica  disputationem  elap- 
so  mense  a  D.  F.  Fontaine, 
disecesis  Namurcensis,  in 
magna  clarissimorum  vi- 
rorum  frequentia  liabitam 
esse,   in    qua    memoratus 


LEON  XIII,  PAPE. 

Cher  Fils,  salut  et  Béné- 
diction apostolique.  Si  elle 
a  été  grande  la  satisfaction 
que  Nous  avons  éprouvée 
jadis  en  apprenant  que,  dé- 
férant à  Nos  vœux,  les 
Évèques  de  Belgique  s'é- 
taient empressés  de  créer 
dans  l'illustre  Université 
de  Louvain  une  chaire  où 
la  Philosophie  serait  en- 
seignée d'après  les  idées  et 
les  doctrines  de  St-Thomas 
d'Aquin,  il  n'est  certes  pas 
moindre  le  sentiment  de 
plaisir  que  nous  goûtons 
en  ce  moment  où  nous 
voyons  les  fruits  abondants 
etsalutaires.résultats  heu- 
reux de  vos  efforts  à  com- 
bler Nos  désirs.  Elle  Nous 
a  été  agréable,  en  effet,  et 
elle  Nous  a  consolé  la  nou- 
velle que  Nous  a  commu- 
niquée Notre  frère,  Car- 
dinal de  la  Sainte  Église 
Romaine  et  Préfet  des 
études,  la  nouvelle  disons- 
nous,  des  disputes  philoso- 
phiques publiques  soute- 
nues, le  mois  dernier,  au 


{      XXX 


Academiaî  vestrœalumnus 
doctrinas  haustas  ex  splen- 
didis  fontibus  Ange!  ici  Uoc- 
toris  explicuit,  suorumque 
studioi'um  experimento 
propositum  babuit,  fllialis 
Nobis  obsequii  pignusexhi- 
bere.  Dum  Nos  magnopere 
gratularuur  de  bac  re.  'lUie 
ad  laudem  et  decus  istius 
scienliarum  doraicilii  per- 
tinet,  vota  etiam  faclmus. 
Dilecti  l-'ili.  ut  Academia 
vestia  optimorum  alum- 
norum  fétu  in  dies  magis 
abundet  et  faustis  gloria? 
incrementis  ad  Ecclesire 
bonum  et  societatis  hu- 
nian;e  utilitatem  efllores- 
cat.  Quo  vero  veslrum  erga 
Angelici  Doctoris  sapien- 
tiam.  studium  ac  vestra 
erga  sanclissima  ejus  vir- 
tuluni  exempta  veneratio 
conilrmetur.  constanter- 
que  vigeat,  dono  niittlmus 
isti  Academi;e  iniaginem 
Nosiram  ea  occasions  in 
bac  Aima  Urbe  depictam, 
qua  Nos  votis  annuentes 
raultorum  Antistitum  ac 
fldelium,  <sanctuni  ilUim 
ctt'lilem,  optimorum  stu- 
diorum  ratronum  Pontifl- 
cio  Decreto  designavimus. 


milieu  de  l'affluence  des 
hommes  les  plus  illustres, 
par  M.  F.  Fontaine,  du  dio- 
cèse de  Xamur,  dans  les- 
quelles cet  élève  de  votre 
Université  a  exposé  lés  doc" 
trines  puisées  aux  sources 
si  pures  du  Docteur  an- 
gélique  et  a  voulu,  parcette 
épreuve.  Nous  donner  un 
gage  de  sa  soumission  II- 
liale. 

Tout  eu  Nous  félici- 
tant grandement  d'une 
chose  qui  contribue  â  la 
renommée  et  à  l'honneur 
de  votre  Université  Nous 
faisons  des  vœux,  cher  Fils, 
pour  que  cet  asile  des 
sciences  produise  en  plus 
grand  nomlire.  de  jour  en 
jour,  d'excellents  disciples 
et  que  sa  gloire  prenne 
d'heureux  accroissements 
pour  le  bien  de  l'Église  et 
pour  l'avantage  de  la  so- 
ciété civile.  D'autre  part, 
afin  de  confirmer  et  d'as- 
surer à  jamais  votre  zèle 
â  tous  pour  les  sages  en- 
seignements du  Docteur 
angelique  et  votre  vénéra- 
tion pour  les  saints  exem- 
ples de  vertu  qu'il  a  laisses. 
Nous  envoyons  en  présent 
a  votre  Université,  Notre 
portrait,  peint  dans  Notre 
ville  de  Home  à  l'occasion 


(     XXXI      ) 


Filial!  vestro  ergaNos  ob- 
sequio,  hoc  testimonium 
pateriiieNostrœ  dilectionis 
ultro  tribuendum  censui- 
mus,  et  impeiise  cupimus 
auspicem  vobis  esse  omnis 
ceelestis  preesidli,  omnis- 
que  prosperitatis  Apostoli- 
cam  Benedictionem,  qxiam 
Tibi,  Dilecti  Fili,  et  me- 
morato  Academue  istius 
alumno,  qui  siiam  scien- 
tiam  publico  experimento 
probavlt,  necnoii  univer- 
sis  Doctoriljus  et  Audito- 
ribus  Istius  Athentei,  pera- 
manter  in  Domiuo  Imper- 
limus. 


Datum  Romœ  apud  s.  Pe- 
trum  die  IV  augusti  an. 
MDCCCLXXXV.  Pontiflca- 
tUE  Nostri  octavo. 

LEO  PP.  XIII. 


OÙ,  accédant  aux  vœux  de 
beaucoup  d'Évèques  et  de 
fidèles,  Nous  avons,  par 
un  décret  Pontifical,  dé- 
claré ce  saint  habitant  des 
cieux  Patron  des  hautes 
études. 

C'est  votre  filiale  soumis- 
sion envers  Kous  que  Nous 
avons  voulu  de  tout  cœur 
reconnaître  par  ce  témoi- 
gnage de  Notre  paternelle 
afléction  et  Nous  désirons 
vivement  que  vous  trouviez 
un  gage  de  la  protection 
céleste  et  de  toute  sorte  de 
prospérités  dans  la  Béné- 
diction apostolique  que 
nous  vous  donnons  avec 
beaucoup  d'afl'ection  dans 
le  Seigneur,  à  vous,  cher 
Fils,  à  cet  élève  de  votre 
Université  qui  a  fait  preuve 
de  sa  science  dans  un  exa- 
men public,  de  même  qu'à 
tous  les  Professeurs  et  à 
tous  leurs  disciples. 

Donné  à  Rome,  près  de 
St-Pierre,  le  4  août  1885,  la 
S'  année  de  Notre  Pon- 
tificat. 

LÉON  XIII,  PAPE. 

A  Notre  cher  Fils,  C.  F.  J. 
PiERAERTs.  Prélat  de  Notre 
maison.  Recteur  de  TUni- 
versité  de  Louvain, 

à  Louvain. 


Le  grand  portrait  peint  de  Sa  Sainteté 
LÉON  XIII. 


S.  S.  Léon  XIII  a  donné  à  l'Université  catho- 
lique de  Louvain,  le  témoignage  le  plus  (ouchani 
et  le  plus  précieux  de  l'intérêt  qu'il  lui  porte  et 
de  l'affection  dont  il  l'honore.  Illui  a  envoyé  son 
portrait,  peint  par  Durani,  et  cette  grande 
toile  (1),  dans  son  cadre  d'or  aux  si  tînes  sculp- 
tures, tait  aujourd'hui  le  plus  bel  ornement  des 
Halles  universitaix^es  (21. 

L'artiste  a  représenté  le  Pape  au  moment  où 
celui  ci  se  lève  du  siège  pontifical  et  où,  s'adres- 
sant  au  monde  chrétien,  il  désigne  St-Thomas 
d'Aquin  comme  le  patron  des  hautes  éludes. 
L'œuvre  est  saisissante  et  elle  écrase  véritable- 
ment par  le  rayonnement  de  son  coloris  tous  les 
portraits  qui  l'environnent.  Nous  sommes  peu  ha- 
bitués aux  vivacités  de  lumière  que  projette  le 
ciel  d'Italie;  et  le  premier  effet  qu'a  produit  sur 
nous  cette  toile  si  chaudement  ensoleillée,  a  res- 
semblé à  de  l'éblouissement.  Léon  XIIl  est 
debout,  en  pleine  lumière  et  il  est  impossible  de 
n'être  pas  frai)pé  de  l'énergie  et  de  l'intelligence 
qui  éclatent  dans  cette  lière  figure,  la  plus  haute 


(I)  Elle  oiexiro  l  moires  de  liauteiir,  sur  5  de  largeur. 

(t)  Cd  face  (lu  grand  eM'alier,  à  côlc  de  la  salle  des  ProiDOtioD>. 


(     XXXIII     ) 

du  siècle.  La  tête  se  détache  avec  un  rayonne- 
ment d'auréole  des  rouges  Intenses  que  font 
éclater  les  draperies  du  fond  et  le  velours  du 
camail.  Plus  bas  les  rouges  vifs  du  fauteuil  et 
de  la  marche  du  trône  font  merveilleusement 
ressortir  la  moire  blanche  de  la  soutane  et  les 
ors  des  ornements  sacrés.  Ce  portrait  d'une 
grande  allure  est  assurément  l'un  des  plus  puis- 
sants et  des  plus  vivants  qu'on  puisse  voir.  Mais 
ce  qui,  plus  encore  que  sa  valeur  artistique, 
le  rendra  toujours  précieux  à  l'Université,  c'est 
le  témoignage  de  vive  sympathie  et  de  paternelle 
affection  qu'il  lui  apporte.  C'est  le  sourire  et  la 
bénéJiction  qu'au  milieu  des  préoccupations  du 
gouvernement  de  l'Église  et  du  monde,  le  grand 
Pape  envoie  à  ses  flls  de  Belgique  pour  récom- 
penser leur  fidélité  et  soutenir  leur  vaillance. 

D""  Hubert. 


Le  Livre  dor  de lUniversité catholique 
(1834-1884). 


Le  Livre  d'or,  publié  chez  M.  Aug.  Peeters- 
Ruelens  (rue  de  Namur,  II),  contieni  les  noms 
de  tous  les  membres  du  corps  académique  et  de 
tous  les  étudiants  qui  ont  pris  leurs  grades  à 
l'Université  catholique  de  Louvain  depuis  1834. 
On  y  indique  la  date  de  l'octroi  du  diplôme  et  la 
résidence  actuelle  de  tous  les  anciens  docteurs, 
licenciés,  etc.,  ainsi  que  l'état  biographique  des 
Recteurs,  Vice-Recteurs  et  Professeurs. 

Les  renseignements  sont  empruntés  aux  livres 
officiels  les  plus  complets.  Sans  doute,  il  se  ren- 
contre dans  le  Livre  d'or  des  omissions  même 
importantes.  C'était  inévitable. 

Tous  les  flls  de  ÏAlma  Mater  sont  invités  à 
signaler  les  lacunes  ou  erreurs  qu'ils  constate 
ront.  On  en  tiendra  compte,  et  l'on  arrivera 
ainsi  à  faire  un  Livre  d'or  aussi  complet  que 
possible. 

La  publication  est  divisée  par  Facultés;  les 
noms  sont  rangés  par  ordre  alphabétique,  sauf 
pour  MM.  les  Professeurs,  pour  lesquels  on  a 
préféré  l'ordre  de  nomination. 

Une  croix  précède  les  noms  des  personnes 
décédées. 


La  Médaille  et  l'Album 

commémoratifs    du    grand   cortège 

historique  de  1884. 


La  Médaille,  de  beau  module,  que  le  comité 
organisateur  a  fait  frapper  pour  rappeler  le 
grand  cortège  historique,  a  été  exécutée  par 
M.  Wiirder,  le  graveur  bien  connu  de  Bruxelles, 
d'après  les  dessins  fournis  par  M.  Van  Even, 
le  savant  archiviste  de  la  ville  de  Louvain  et 
l'un  des  principaux  organisateurs  du  cortège. 
A  l'avers,  la  Sainte-Vierge,  Patronne  de  l'Uni- 
versité, occupe  tout  le  champ.  Elle  est  copiée  de 
de  la  statue  miraculeuse  de  Saint- Pierre  à  Lou- 
vain :  assise  sur  un  trône  dans  une  auréole  de 
rayons,  elle  tient  l'Enfant  Jésus  sur  ses  genoux. 
On  lit  tout  autour  : 

Ad  .  CELEBRANDUM  .  .A.NNUM  .   QUINQUAGESIMUM  . 
AB  .  UnIVERSITATE  .  CATH.  .  LOVAN.  .  RENOVATA. 

Enexergue,les  dates  MDCCcxxxiv-MDCCCLXXXiv, 
sous  lesquelles  se  trouve  l'écusson  de  Louvain, 
Le  revers  est  occupé  par  le  magnifique  char 
de  l'Apothéose  de  l'Université  qui  clôturait  le 
cortège.  Tout  autour,  l'inscription  : 
Processus  .  Triomphalis  .  Historicus  .  Exiit  . 

Xtl  .  XIII  .  XVIII  .  MaII  .  MDCCCLXXXIV. 

En  exergue,  les  armes  de  l'Université  catho- 
lique. 


(     XXXVI     ) 

VAlbum  commémoratif  fait  repasser  le  spec- 
tacle de  toutes  les  richesses  qui  se  déployèrent 
dans  les  rues  de  la  vieille  cité  brabançonne, 
le  12,  le  13  et  le  18  mai  1884.  C'est  un  superbe 
recueil,  où,  sur  dix  grandes  planches,  l'on  re- 
trouve les  différents  chars  et  les  groupes  de  ce 
mémorable  cortège  dont  la  partie  sculpturale  et 
artistique  avait  été  confiée  à  'SI.  F.  Vermeylen, 
fils,  l'artiste  aussi  modeste  qu'habile  que  la  ville 
de  I  ouvain  s'honore  de  compter  parmi  ses 
enfants. 

Chaque  planche,  pittoresquement  arrangée, 
reproduit  comme  fond  un  des  bâtiments  univer- 
sitaires ou  quelqu'autre  célèbre  monument  de 
la  ville. 

Une  planche-titre  et  une  intéressante  notice 
historique,  relative  aux  chars  et  aux  groupes  du 
cortège,  forment  le  complément  de  l'Album. 
Cette  notice  est  l'œuvi^e  de  AI.  Van  Even. 

L'éditeur  M.  A.  Peeters-Ruelens  de  Louvain 
et  la  maison  Desclée  de  Tournai,  ont  mis  tous 
leurs  soins  à  l'exécution  de  l'Album,  dont  ils  ont 
fait,  on  peut  le  dire,  un  véritable  chef-d'œuvre. 


Liber  memorialis. 


Le  Liber  memorialis  de  l'Université  ca- 
tholique DE  LouvAiN  (1834-1884),  imprimé  chez 
Ch.  Peeters,  rue  de  Namur,  22,  comprend  deux 
parties. 

La  P«  relate  les  FÉtES  jubilaires  célébrées 
A  l'occasion  du  cinquantième  anniversaire. 

Après  une  préface  de  AL  le  professeur  Des- 
camps et  la  liste  des  membres  du  corps  acadé- 
mique depuis  la  restauration  de  l'Université, 
cotte  l""»  partie  donne  le  compte  rendu  des  fêtes 
en  cinq  chapitres  intitulés  : 

L     L'annonce  des  fêtes  jubilaires. 

II.  La  veille. 

III.  La  première  journée. 

IV.  La  seconde  journée. 

V.  La  clôture. 

On  y  trouve  insérés  tous  les  documents  ofR- 
ciels  :  l'invitation  rectorale,  le  programme  des 
fêtes,  l'ordre  détaillé  du  cortège  historique,  les 
adresses  de  l'Université  à  Sa  Sainteté  Léon  XIII, 
à  Sa  Majesté  Léopold  II  et  à  Nosseigneurs  les 
Èvêques  de  Belgique,  le  Bref  du  Saint-Père  à 
l'Université,  la  lettre  des  étudiants  à  Sa  Sainteté 
et  la  réponse  Pontificale,  la  lettre  des  Évêques 
belges  au  corps  académique,  le  rapport  du  Rec- 


(      XX\.VIII      ) 

teur  sur  les  cinquante  premiôres  années  de 
l'Université  catholique,  l'allocution  de  Sa  Gran- 
deur Mgr  l'Archevêque  de  Malines,  le  discours  de 
M.  le  Président  des  anciens  étudiants,  le  discours 
de  M.  le  Président  des  étudiants  actuels,  la  liste 
des  docteurs  honoris  causa  proclamés  dans  la 
séance  académique  du  12  mai.  et  enrta  les  pro- 
clamations du  Recteur  et  du  Comité  général  du 
cortège  historique  aux  habitants  de  Louvain, 
ainsi  que  la  proclamation  rectorale  à  la  jeunesse 
universitaire,  le  lendemain  des  fêtes. 

Les  toasts  prononcés  et  les  réponses  faites  aux 
toasts,  tant  au  grand  banquet  universitaire  qu'au 
banquet  offert  par  le  corps  académique  aux 
autorités,  ont  été  également  reproduits  avec  la 
cantate  Jubilaire  et  les  poésies  de  circonstance. 

La  2»  partie  du  Lirer  memorialis  renferme 
la  Bibliographie  académique  : 

1"  Les  publications  officielles  de  l'Université; 

2°  Les  thèses  et  dissertations  des  différentes 
Facultés; 

3°  La  bibliographie  proprement  dite,  ou  pu- 
blications faites  par  les  Professeurs  avec  notice 
biographique  sur  chacun  d'eux. 

Une  bibliographie,  pour  être  digne  d'un  corps 
savant,  doit  être  minutieuse  et  de  tous  points 
rigoureusement  exacte  et  complète.  C'est  une 
œuvre  qui  demande  de  longues  recherches  et 
un  patient  travail.  On  met  en  ce  moment  la 
dernière  main  à  cette  partie  si  importante  du 


(     XXXIX     ) 

Liber  memorialis ,  lequel  sera  achevé  dans 
quelques  jours.  Ce  sera  avant  tout  l'histoire  de 
la  vie  intellectuelle  de  VAlma  Mater  pendant  le 
demi-siècle  écoulé. 


■M 


DISCOURS 

prononcé  à  la  salle  des  Promotions  de  1  Univer- 
sité catholique  de  Louvain.  le  14  octobre  1885. 
jour  de  l'ouverture  des  cours  après  la  messe 
du  Saint-Esprit,  par  Mgr  PIERAERTS.  Rec- 
teur Magnifique  de  1  Université. 

Messieurs  les  Professeurs, 
Messieurs  les  Étudiants, 

liendons  gloire  à  Dieu!  L'année  1884-85  a  inau- 
guré avec  disiinction  le  second  demi- siècle  de 
noire  rénovation  universitaire.  Nous  avons 
inscrit  16'^8  étudiants,  au  sejn  desquels  les  bonnes 
traditions  de  VAlma  Mater  se  sont  tidèlemem 
conservées  et  heureusement  développées.  —  Le 
glorieux  jubilé,  à  la  fois  si  pompeux  ei  si  émou- 
vant, célébré,  en  février  dernier,  par  la  Sodalité, 
a  montré  jusqu'à  quel  point  nos  jeunes  gens,  ù 
côté  de  ce  qu'ils  doivent  à  la  science,  com- 
prennent ce  qu'ils  doivent  à  la  piété,  ce  fonds 
solide  de  la  vie  et  ce  refuge  assuré  de  l'avenir. 

—  Les  examens,  qui  sont  la  démonstration  et 
l'épreuve  du  travail,  ont  donné,  dans  toutes  les 
Facultés,  dans  les  j^colcs  spéciales,  dans  l'Insti- 
tut agronomique  et  dans  l'École  normale  des 
humanités,  les  résultats  les  plus  encourageants. 

—  Deux  de  nos  étudiants,  par  leurs  mémoiros  sur 
les  sciences  médicales  propromeni  dites  et  sur 


(     XLI     ) 

les  sciences  biologiques,  ont  remporté  le  prix  au 
concours  de  l'enseignement  supérieur  pour  les 
bourses  de  voyage  (i);  ei  un  de  nos  maitres  les 
plus  méritants,  M.  Louis  Henry,  en  obtenant  le 
diplôme  d'honneur  à  l'exposition  universelle 
d'Anvers,  a  enrichi  d'un  nouveau  fleuron  notre 
couronne  scientifique.  Au  savant  professeur  de 
chimie  générale  nos  vives  et  unanimes  félici- 
tations! 

Le  cours  de  philosophie  selon  Saint  Thomas  a 
vu  son  premier  docteur  recueillir  d'une  manière 
éclatante  les  palmes  académiques,  en  présence 
du  vénéré  chef  de  l'Episcopat  belge.  Par  une 
faveur  spéciale  et  absolument  exceptionnelle,  le 
Saint-Père  a  daigné,  dans  sa  bonté  suprême, 
accepter  la  dédicace  de  la  dissertation  doctorale 
sur  la  sensation  et  la  pensée;  et,  comme  marque 
évidente  de  sa  satisfaction  particulière,  Il  a  bien 
voulu  accorder  au  jeune  docteur  une  haute  dis- 
tinction honorifique  (2),  en  même  temps  qu'il  fai- 
sait parveniràrUniversiié  le  grand  portrait  peint 
exécuté  à  Rome  et  ofïert  à  Sa  Sainteté,  lorsque, 
par  un  Bref  pontifical,  Elle  donna  Saint  Thomas 
d'Aquin  comme  patron  aux  études  et  aux  écoles 
supérieures.  Un  tel  honneur  fait  à  nos  humbles 
efforts  par  le  représentant  de  Jésus  Christ,  tient 


(1)  MM.  Zenon  Cloricux  et  Louis  neymans. 

(î)  M.  FoDtaine  a  clé  nommé  chevalier  de  l'ordre  de  Pie  IX. 


(      XMI      ) 

lieu  (ie  lettres  de  noblesse;  il  nous  oblige  tous  à 
persévérer  dans  notre  -zèle  pour  les  sages  en- 
seignements du  Docteur  angélique,  "  et  à  veiller 
à  ce  que  "  cet  asile  des  sciences  produise  en  plus 
grand  nombre  de  jour  en  jour  d'excellents  dis- 
ciples, arin  que  noire  gloire  prenne  d'heureux 
accroissements  destinés  à  procurer  le  bien  de 
l'Église  et  de  la  société  civile  "  (i). 

Par  là  nous  continuerons  à  mériter  la  confiance 
dont  l'illustre  Pontife  nous  a  donné  tout  récem- 
ment une  autre  preuve  manifeste,  en  désignant 
l'Université  de  Louvain  comme  une  des  écoles 
auxquelles  les  Pères  du  Concile  de  Baltimore 
pouvaient  sans  crainte  envoyer  l'élite  de  leurs 
sujets. 

Notre  incessante  vigilance  à  garder  les  saines 
doctrines  philosophiques  et  religieuses,  n'arrête 
en  rien  le  soin  jaloux  que  nous  mettons  à  ce  que 
l'Université  catholique  soit  pourvue  matérielle- 
ment de  tout  ce  qui  lui  est  nécessaire  pour  les 
travaux  et  pour  les  progrès  scieniitiques  ;  et  en 
cela  encore  nous  sommes  surs  de  nous  confor- 
mer aux  vues  et  aux  désirs  du  Saint  Père,  juste 
appréciateur  du  mouvement  des  sciences.  Un 
laboratoire  de  chimie  et  un  cabinet  de  physique 
ont  été  annexés  à  la  clinique  interne;  la  salle 
qui  doit  servir  aux  études  pratiques  de  l'anato- 


(1)  Bref  adresse  par  Sa  Saiiilolé  Léoa  XIII, en  data  du  i  aniU  iSSS, 
au  Recteur  de  l'Uoiversilé. 


(      XLTII      ) 

mie  humaine,  vient  de  recevoir  son  installation 
définitive;  une  installaiion  séparée  requise  pour 
les  manipulations  physiques  a  été  organisée  au 
collège  des  Prémonirés  ;  c'est  dans  le  même 
collège  que  nous  élevons  en  ce  moment  la  vaste 
construction  qui  sera  affectée  à  l'électricité 
appliquée;  et  nous  comptons  doter  prochaine- 
meat  de  plusieurs  locaux  notre  Institut  agrono- 
mique, lequel  a  donné  des  preuves  manitestes 
de  sa  vitalité  et  fourni  au  pays  des  résultats 
désormais  incontestables.  Les  ressources  re- 
quises pour  les  multiples  services  d'un  enseigne- 
ment universitaire  complet  ne  nous  feront 
jamais  défaut  :  car  nous  pouvons  compter  sur 
l'appui  généreux  des  évêques  et  des  catholiques 
belges,  qui  considèrent  VAlma  Mater —  il  m'est 
permis  de  le  répéter  après  eux  —  comme  leur 
œuvre  capitale  et  comme  leur  plus  grand  mérite 
devant  Dieu  et  devant  les  hommes. 

Les  circonstances  et  les  besoins  de  l'enseigne- 
ment ont  amené  plusieurs  modifications  dans  le 
personnel  académique  ainsi  que  des  promotions 
ou  des  nominations  nouvelles. 

iMM.  les  professeurs  Thonissen  et  Feye  ont  été 
admis  à  l'éméritat.  Nous  ne  pouvons  nous  em- 
pêcher de  dire  quels  regrets  la  retraite  de  ces 
deux  hommes  vraiment  éminents  inspire  à  nous 
tous.  M.  Thonissen  avait  —  on  peut  l'affirmer  — 
attiré  sur  son  enseignement  l'attention  de  l'Eu- 
rope entière,  qui  lui  réserve  toujours  une  place 

20. 


(      XLIV      ) 

(l'honneur  dans  les  congrès  où  se  discutent,  les 
principes  et  les  applications  du  droit  criminel. 
Et  quant  à  Mgr  Feye,  nul  de  nous  n'a  oublié 
jusqu'à  quel  point  les  Pères  du  Concile  œcumé- 
nique ont  distingué  notre  profe^^seur  de  droit 
canon  dans  les  mémorables  travaux  qui  ont 
préparé  et  marqué  les  solennelles  assises  de 
l'Église  universelle.  VAlma  Mater  mettra 
MM.  les  professeurs  Thonissen  et  Feye  au  rang 
de  ses  premiers  maiires.  L'un  et  l'autre  ont  fait 
école  et  laisseront  après  eux  un  nom  ineffaçable. 

Les  cours  de  M.  Thonissen  ont  été  partagés 
entre  MM.  les  professeurs  Nyssens  et  Vanden 
Heuvel.  Le  premier  s'est  chargé  du  droit  pénal; 
le  second  a  pris  sur  lui  la  procédure  criminelle. 
M.  Thonissen  s'est  hautement  félicité  d'avoir 
des  successeurs  qui  marcheront  sur  ses  traces 
et  s'inspireront  de  ses  exemples. 

Mgr  Feyc3  a  été  remplacé  par  un  de  sos  élèvts 
de  prédilection,  M.  le  docteur  Vanden  Berghe, 
qui  a  occupé  avec  un  réel  mérite,  pendant 
l'espace  de  dix  ans,  la  chaire  de  droit  canon  au 
séminaire  de  Bruges  Cette  branche  importante 
de  notre  enseignemenr  ihéologique  se  trouve 
donc  remise  entre  des  mains  expérimentées  et 
sûres 

M.  Vanden  Berghe.  qui  connait  d'ancienne- 
date  la  jeunesse  universitaire  et  qui  possè  le 
toutes  les  qualités  requises  pour  vivre  au  milieu 
d'elle,  joindra  à  ses  fonctions    de  professeur 


(     XLV      ) 

ordinaire  à  la  Faculté  de  théologie,  celle  de 
président  du  collège  du  Pape,  en  remplacement 
de  M.  le  professeur  Jacops  déchargé,  sur  sa 
demande,  de  cette  partie  de  ses  attributions. 
NN.  SS.  les  Évêques  n'ont  pu  refuser  à  M.  Ja- 
cops ce  légitime  soulagement  ;  mais  ils  ont 
exprimé  la  vive  peine  qu'ils  en  éprouvent  et 
m'ont  chargé  de  remercier  en  leur  nom  l'homme 
dévoué  et  actif  dont  la  direction  éclairée  et  la 
sage  administration  ont  été  véritablement  au- 
dessus  de  tout  éloge. 

M.  le  chanoine  Hemeryck,  l'excellent  prési- 
dent du  collège  Juste-Lipse,  a  été  promu  au  rang 
de  professeur  ordinaire. 

Trois  de  nos  anciens  docteurs,  MM.  Gilson  et 
Denys,  dont  les  mémoires  pour  les  bourses  de 
voyage  ont  été  couronnés,  et  M.  Dandois,  lauréat 
du  concours  universitaire,  qui  tous  les  trois  ont 
montré,  en  qualité  de  chargés  de  cours,  ce  que 
l'on  peut  attendre  d'eux,  ont  reçu  le  titre  de  pro- 
fesseur agrégé.  MM.  Dandois  et  Denys  appar- 
tiendront à  la  Faculté  de  médecine,  M.  Gilson  à 
la  Faculté  des  sciences.  Le  corps  académique 
souhaite  la  bienvenue  à  ces  jeunes  collègues 
qu'il  est  heureux  d'accueillir  et  qui  sauront  — 
nous  en  avons  acquis  la  certitude  —  rendre  de 
signalés  services  à  la  science  et  à  l'Université. 

A  son  cours  (ïanatomie pathologique,  M.  De- 
nys ajoutera  dorénavant  les  éléments  de  bacté- 
riologie, avec  les  cultures  et  démonstrations  à 
l'appui. 


(      XLVl      ) 

Il  VOUS  souvient,  Messieurs,  lie  la  brillante 
dissertation  et  des  discussions  publiques,  dans 
lesquelles  M.  l'abbé  Forget  déploya  une  connais- 
sance déjà  approfondie  des  langues  orientales. 
Cette  connaissance,  il  est  allé  depuis  la  com- 
pléter successivement  à  Rome  et  à  Beyrouth. 
C'est  dans  cette  dernière  ville  que  M.  Forget  a 
reçu  sa  nomination  de  professeur  extraordinaire 
à  notre  Faculté  de  Théologie,  avec  mission  d'en- 
seigner l'arabe,  cette  langue  si  riche  en  monu- 
ments littéraires,  si  utile  à  l'exégèse  et  à  l'his- 
toire, et  destinée  à  jouer  un  rôle  si  important 
dans  l'action  mystérieuse  qui  tourne  vers  l'Orient 
les  préoccupations  du  monde.  M.  Forget  a  eu 
deux  éminents  devanciers,  il  emploiera  à  se 
rendre  digne  d'eux  tout  son  zèle  et  tous  ses 
talents. 

Des  cours  devenus  indispensables  ont  été 
ajoutés  par  le  corps  épiscopal  au  vaste  réseau 
des  branches  universitaires  :  le  cours  de  mani- 
pulations physiques  pour  les  étudiants  de  la 
première  année  de  la  candidature  en  sciences, 
et  le  cours  de  droit  social  dans  ses  rapports 
avec  la  question  ouvrière  pour  les  étudiants  de 
la  dernière  année  des  Ecoles  spéciales  et  de 
l'Institut  agronomique.  Les  services  que  les 
manipulations  physitiues  sont  appelées  à  rendre 
dans  la  médecine  moderne,  et  le  poids  immense 
de  la  question  ouvrière,  recommandée  par 
Léon  Xlll  aux  vives  sollicitudes  des  catholiques, 


(      XLVII     ) 

parce  qu'à  cette  question  se  rattache  le  sort  de 
la  société  contemporaine,  ont  décidé  NN.  SS.  les 
Évêques  à  créer  deux  chaires  nouvelles  et  à  les 
confier  à  deux  chargés  de  cours,  M.  Van  Bier- 
vliet,  docteur  en  sciences  physiques  et  mathé- 
matiques, et  M.  Fontaine,  docteur  en  droit  et 
docteur  en  philosophie  selon  saint  Thomas. 

En  terminant  le  compte-rendu  de  l'année  aca- 
démique, il  me  reste,  Messieurs,  à  exprimer  un 
vœu.  Notre  ancienne  Revue  Catholique,  inter- 
rompue momentanément  pour  être  établie  sur 
des  bases  nouvelles,  ne  tardera  pas  à  reparaître. 
Le  vœu  que  je  voulais  exprimer,  c'est  que  cette 
Revue  réorganisée  laisse  une  place  notable  aux 
Lettres  et  attache  un  prix  particulier  à  tout  ce 
oui  regarde  la  forme  littéraire,  aujourd'hui  fort 
négligée,  et  qui  est  pourtant  l'achèvement  obligé 
de  la  haute  culture  intellectuelle  et  l'honneur 
distinctif  des  grands  siècles  de  l'histoire. 

Il  n'y  a  que  les  œuvres  bien  écrites  qui  se 
répandent,  qui  exercent  une  action  visible,  déci- 
sive, permanente,  qui  réussissent  ti  survivre 
dans  l'estime  de  l'humanité.  Un  livre  auquel 
manque  la  torme  littéraire,  ne  remuera  jamais 
les  peuples.  «  Rien  n'est  plus  noble  —  écrivait 
Sa  Sainteté  Léon  XIII  au  cardinal  Parocchi  — 
rien  n'est  plus  noble  que  la  gloire  littéraire.  On 
regarde  ceux  qui  en  sont  revêtus  comme  pour- 
vus d'un  avantage  considérable...  Une  façon  de 
dire  naturelle  et  soignée,  invite  les  hommes  à 


(    XLvni    ) 

écouter  et  à  lire  :  la  vérilé  éclairée  par  la  splen- 
deur du  langage,  pénètre  avec  moins  de  peine 
dans  l'esprit  et  s'y  maintient  plus  longtemps.  Il 
en  est  quelque  peu  de  cela  comme  du  cuite  exté- 
rieur de  Dieu,  qui  présente  cotte  grande  utilité 
d'amener  les  esprits,  à  travers  les  magnificences 
extérieures,  jusqu'à  la  pensée  de  la  Divinité 
elle-même.  Saint  Basile,  saint  Augustin,  pour  ne 
nommer  qu'eux,  ont  vanté  ces  fruits  de  la  cul- 
ture intellectuelle.  Tous  les  saints  Pères  ont  été 
lettrés  dans  la  mesure  où  leur  époque  le  per- 
mettait. On  en  voit  parmi  eux  d'un  génie  et  d'un 
art  si  remarquables  qu'ils  ne  le  cèdent  guère 
aux  plus  célèbres  d'entre  les  Romains  et  les 
Grecs...  Des  Pontifes  romains  plusieurs  se  sont 
distingués  par  cette  habileté  dans  les  belles 
lettres  qui  assure  le  renom  du  savoir  " 

Il  semble  vraiment  aux  yeux  de  quelques 
hommes,  que  la  beauté  du  langage  recouvre 
nécessairement  l'indigence  de  la  pensée.  Quoi 
de  plus  erroné  ?  Quoi  de  plus  formellement  con- 
tredit par  la  seule  nomenclature  des  grands 
écrivains  et  par  la  simple  inspection  d'une  biblio- 
thèque ? 

Non!  non!  aucune  partie  des  connaissances 
humaines  n'est  antipathique  à  la  forme;  toutes 
les  branches  de  l'esprit  comptent  des  écrivains 
célèbres,  et  la  géométrie  n'a  pas  empêché  Pascal 
d'être  un  maître  dans  1  "art  d'écrire. 

Aujourd'hui  chacun  prétend  tenir  une  plume,. 


(     XLIX      ) 

nulle  époque  n'a  compté  autant  de  livres  et 
d'écrits  de  tout  genre.  Jeunes  gens  qui  aspirez  à 
jouer  un  rôle  au  sein  de  la  société  contempo- 
raine, apprêtez- vous  à  devenir  tous  dans  une 
certaine  mesure  des  écrivains.  Et  comme  on  ne 
naît  pas  écrivain,  mais  qu'on  le  devient,  vous 
ne  pouvez  vous  dispenser  d'employer  les  moyens 
qui  mènent  à  ce  but,  c'est-à-dire  l'exercice  de  la 
composition  littéraire,  une  conversation  toujours 
châtiée,  choisie,  élevée,  le  commerce  des  hommes 
de  goût,  enfin  et  surtout  la  lecture  des  modèles. 

Tout  le  monde  en  ce  siècle  veut  lire  et  sait 
lire.  Ce  n'est  pas  nous  qui  nous  en  plaindrons. 
Ne  sommes-nous  pas  en  grande  partie  les  fils 
d'un  livre,  d'un  livre  divin,  que  l'Eglise  garde 
avec  fidélité  et  dont  elle  est  l'infaillible  inter- 
prête? Qui  plus  que  nous  s'est  servi  de  l'impri- 
merie? Le  pape  LéonX,  parlant  de  l'imprimerie, 
ne  s'est  il  pas  hautement  félicité  d'une  invention 
«  qui  doit  contribuer  à  la  gloire  de  Dieu,  à  l'ac- 
croissement de  la  foi  et  à  la  propagation  des 
belles  lettres?  » 

C'est  donc  répondre  aux  intentions  de  l'Église 
que  de  vous  engager.  Messieurs  les  Étudiants, 
à  lire  les  bons  livres;  et  nous  n'entendons  pas 
désigner  sous  ce  nom  des  compositions  faibles 
et  ennuyeuses  qui  se  recommandent  uniquement 
par  les  intentions  droites  de  leurs  auteurs,  mais 
des  ouvrages  bien  conçus,  bien  conduits,  où  se 
réunissent  l'utile  et  l'agréable,  qui  instruisent. 


(      L      ) 

intéressent,  entraînent,  sans  blesser  les  con- 
sciences, et  qui  ne  séparent  point  ce  qui  est 
naturellement  uni.  le  vrai,  le  beau,  le  bien  De 
tels  livres  reposent  l'esprit,  épurent  l'imagina- 
tion et  la  mémoire,  touchent  le  cœur,  portent 
l'homme  vers  les  régions  supérieures  de  l'iiiéal, 
et  méritent  mieux  que  les  bibliothèques  de  l'an- 
tique Egypte,  d'être  appelés  "  le  trésor  des  re- 
mèdes de  l'âme.  " 

Le  nombre  des  bons  livres  est  considérable, 
le  temps  manque  pour  les  lire;  nous  sommes 
condamnés  à  faire  un  choix,  si  nous  voulons 
retirer  des  fruits  de  nos  lectures  et  nous  les 
assimiler.  «Nous  devons  —  dit  Senèque  —imiter 
les  abeilles,  qui  vont  sucer  sur  les  fleurs  unique- 
meni  ce  qui  est  propre  à  faire  leur  miel,  puis  le 
rapportent  dans  leurs  ruches  et  le  rangent  par 
rayons  "  (i). 

C'est  aux  modèles  qu'il  nous  faut  accorder 
notre  préférence,  à  ceux  que  Cicéron  nomme  les 
patricii,  à  ceux  qui  constituent  l'élite,  la  tribu 
élue,  la  haute  classe  des  écrivains  de  tous  les 
siècles. 

«  Assurément  —  au  sentiment  de  Quiiitilien  — 
c'est  dans  les  écrits  de  nos  grands  auteurs  qu"il 
importe  de  chercher  cette  noblesse  de  sentiments 
et  ce  caractère  mâle  que  l'on  ne  trouve  presque 
plus  parmi  nous,  depuis  que  la  fausse  délicatesse 

(I)  Si^Doqiie.  Cpist.  LXVMV. 


(     LI     ) 

et  le  raffinement  de  toute  sorte  de  voluptés  ont 
corrompu  notre  littérature  avec  nos  mœurs.  » 

Parmi  les  modèles  anciens,  le  Saint- Père  dans 
le  document  déjà  cité,  recommande  -  les  lettres 
romaines,  »  regrettant  "  qu'en  cette  matière  les 
esprits  s'exercent  en  trop  petit  nombre  ou  trop 
négligemment.  «  Sa  Sainteté  recommande  égale- 
ment et  avec, instance  -  les  auteurs  grecs  :  "  les 
modèles  de  la  Grèce  —  ce  sont  les  propres 
paroles  de  Léon  XIIT  —  brillent  et  l'emportent 
tellement  en  tous  les  genres,  qu'on  ne  saurait 
rien  imaginer  de  plus  poli  et  de  plus  parfait. 

Et  relativement  aux  modèles  chrétiens,  écou- 
lez le  témoignage  peu  suspect  et  le  consoil  désin- 
téressé d'un  homme  que  vous  vous  étonnerez 
peut-être  d'entendre  citer  en  cette  circonstance. 
Jules  Janin  écrivait,  le  9  août  1841,  à  un  jeune 
séminariste  d'Evreux  qui,  se  trouvant  porter  le 
même  nom  que  lui,  avait  imaginé  de  lui  envoyer 
quelques  lignes  de  prose  fort  laudatives  et  très 
enthousiastes  :  «  La  vie  est  chose  grave  et  sé- 
rieuse, la  jeunesse  passe  vite,  il  la  faut  employer 
non  pas  à  admirer  des  écrivains  inutiles  comme 
moi,  mais  à  étudier  les  maîtres  de  la  pensée  et 
de  la  conscience,  les  grands  orateurs  de  l'Orient 
et  de  l'Occident,  saint  Augustin,  saint  Jérôme, 
saint  Grégoire  et  saint  Ambroise,  saint  Jean- 
Chrysostome  surtout,  de  Maistre  et  Bossuet. 
Lisez  Bossuet.  Voilà  un  maître.  Il  appartient  à 
Homère  aussi  bien  qu'à  Louis  XIV.  Lisez-1  >.  Ses 

21 


(     LU     ) 

sermons  sont  peut  être  le  chef-d'œuvre  de  l'élo- 
quence humaine.  Son  Histoire  des  Variations 
a  rendu  autant  de  services  à  la  religion  catho- 
lique que  les  épîtres  de  saint  Paul,  le  grand 
organisateur.  Je  ne  connais  rien  de  plus  tou- 
chant dans  aucun  livre  que  les  Oraisons  fu- 
nèbres de  Bossuet.  Avez- vous  lu  ses  lettres? 
Tout  l'ensemble  du  catholicisme  se  trouve  dans 
ces  papiers  détachés,  adressés  au  hasard  à  qui- 
conque avait  besoin  de  cette  féconde  ei  nerveuse 
parole.  » 

Sans  doute,  il  y  a  d'autres  modèles  encore  à 
citer,  et  gardons-nous  à  cet  égard  d'un  étroit 
exclusivisme.  La  littérature  ne  proscrit  aucun 
genre  :  si  elle  laisse  une  place  aux  œuvres 
sérieuses,  elle  en  laisse  une  autre  aux  œuvres 
enjouées.  Le  christianisme  n'y  répugne  aucune- 
ment, il  admet  volontiers  ce  qui  chasse  l'ennui, 
ce  qui  relève  l'humeur  et  le  courage,  il  se  sou- 
vient que  saint  Paul  a  insisté,  dans  ses  lettres, 
sur  la  gaieté  chrétienne,  gaudete.  iterum  dico 
gaudcte...  tantum  in  Domino. 

Les  bons  auteurs,  les  modèles  se  rencontrent, 
grâces  à  Dieu,  dans  toutes  ks  langues.  Voilà 
pourquoi  il  est  juste  de  réserver  une  partie  de 
notre  temps  à  lire  nos  écrivains  nationaux,  ceux 
qui  ont  vécu  au  milieu  de  nous  et  écrit  dans 
notre  langui  :  que  cette  langue  nous  soit  com- 
mune avec  d'autres  peuples,  ou  qu'elle  nous  soit 
propre,  et  qu'elle  nous  ait  donné,  par  exemple, 


(    LUI    ) 

les  poésies  de  Ledeganck,  les  romans  de  Con- 
science, l'histoire  de  Belgique  de  David,  nom 
populaire  et  aimé  qui  appartient  à  VAhna  Mater 
et  qu'un  vaste  mouvement  littéraire  a  pris,  si 
j'ose  m'exprimer  ainsi,  comme  drapeau  etcorame 
devise.  Un  peuple  s'honore  en  honorant  ses 
écrivains.  «  Il  est  honteux  —  a  dit  Bossuet  — 
d'ignorer  le  genre  humain;  -^  à  plus  forte  raison, 
d'ignorer  son  propre  pays  et  les  hommes  d'éliie 
qui  en  ont  été  une  des  plus  pures  gloires.  Telle 
est  aussi  la  pensée  de  Léon  XIII,  qui,  après  nous 
avoir  engagé  à  lire  les  œuvres  latines,  prescrit 
avec  non  moins  do  soin  la  lecture  des  ouvrages 
en  langue  iîalienne,  sa  langue  nationale  à  Lui, 
illustrée  par  tant  d'immortels  chefs-d'œuvre. 

Il  est  donc  nécessaire  de  lire,  de  lire  les  mo- 
dèles, non  pas  précipitamment  et  par  fragments 
détachés,  mais  dans  des  lectures  suivies  et  mé- 
ditées, de  manière  à  acquérir  des  vues  d'en- 
semble, à  saisir  le  fond  et  la  forme,  à  com- 
prendre l'unité,  la  proportion,  le  caractère 
soutenu,  en  un  mot  le  plan  et  le  travail  tout 
entier  du  génie.  Personne  n'a  mieux  indiqué 
que  l'orateur  romain,  dans  un  passage  connu, 
les  multiples  avantages  des  lectures  ainsi  faites. 

Vous  êtes  jeunes,  chers  Étudiants,  votre  esprit 
a  besoin  d'aliments  qui  le  fortifient  :  les  lectures 
sont  cette  forte  nourriture  de  votre  âge,  hœc 
studia  adolescentiam  alunt.  Elles  sont  le  com- 
plément obligé   de   l'enseignement;  elles   font 


(    uv    ) 

mieux  saisir  les  idées  et  leurs  mutuelles  rela- 
tions, en  nous  présentant  les  choses  sous  les 
multiples  aspects  sous  lesquels  les  penseurs  les 
ont  considérées;  elles  éveillent  la  réflexion,  elles 
enrichissent  la  mémoire;  les  pensées  deviennent 
plus  vives  et  les  vues  plus  larges.  —  Tous  vous 
n'atteindrez  pas  les  sommcJs  placés  de  la  vieil- 
lesse; mais  dans  l'inceriitude  où  Dieu  vous  laisse 
sur  les  limites  de  votre  existence,  préparez  du 
moins  au  déclin  mélancolique  de  vos  jours  un 
agrément  qui  les  récrée  :  les  lettres  sont  à  la 
vieillesse  cet  agrément  souverain,  senectutem 
oblectant.  —  Le  bonheur,  un  bonheur  sans  soucis, 
a  été  jusqu'ici  voire  unique  pauage;  apprenez, 
jeunes  gens,  qu'on  n'est  complè!ement  heureux 
—  c'est  une  vérité  d'expérience  — qu'à  condition 
de  posséder  ce  qui  fait  l'ornement  de  la  prospé- 
rité, je  veux  dire  le  beau  savouré  ilans  l'étude 
des  lettres,  secundas  res  ornant.  —  Et  si  vous 
voulez  ménager  à  vos  âmes  des  lumières  pour 
l'heure  de  la  souffrance  —  elle  sonnera  tôt  ou 
tard  cette  heure  assombrie  —  ce  sont  encore  les 
lettres  qui  vous  offriront  un  refuge  et  un  asile 
éclairé  d'en  haut,  adversis  refugium  ac  sola- 
tiumprœbeni.  —  A  ceux  d'entre  vous  dont  l'actif 
dévoùment  devra  se  concentrer  entièrement  sur 
la  famille  et  sur  les  soins  nécessaires  du  foyer 
domestique,  les  lettres  procureront  un  doux 
délassement,  une  délectation  intime  et  pleine 
d'attraits,  délestant    doini.  —  Pour  ceux    qui 


(      LV      ) 

marchant  sur  les  traces  d'illustres  maîtres,  se 
consacreront  généreusement  à  la  chose  publique, 
pour  ceux  là  non  plus  les  lettres  ne  seront  pas 
un  obstacle,  non  impcdiunt  foris  :  là  ils  verront 
les  exemples  â  imiter,  là  ils  recueilleront  les 
leçons  de  l'expérience,  et  ils  rapporteront  de  ce 
commerce  la  rectitude  de  jugement,  la  calme 
raison,  la  prudence,  la  sagesse  et  l'élévation  de 
caractère  indispensables  à  quiconque  administre 
les  états  et  gouverne  les  peuples.  —  Quand  le 
poids  des  affaires  troublera  vos  nuits  et  empê- 
chera votre  sommeil,  les  lettres  veilleront  avec 
vous,  caloieront  vos  soucis,  reposeront  délicieu- 
sement vos  sens  d.g\{è&, pernoctant  nobiscum.  — 
Et,  lorsque,  pour  céder  au  goût  devenu  un  be- 
soin du  siècle,  vous  irez  vous  refaire  dans  de 
lointains  voyages,  au  delà  des  monts,  ou  dans  la 
solitude  embaumée  des  champs,  ou  sur  les  plages 
harmonieuses  de  la  mer,  les  lettres  vous  accom- 
pagneront partout,  elles  empêcheront  les  ennuis 
et  rendront  vos  loisirs  plus  profitables,  pere^/ri- 
nantur,  rusticantur . 

Méditez,  chers  Étudiants,  ces  lignes  substan- 
tielles que  vous  avez  entendu  expliquer  naguère; 
n'hésitez  pas,  je  vous  en  prie,  à  les  mettre  large- 
ment en  pratique  :  lisez;  lisez,  malgré  le  mou- 
vement précipité  dont  le  cours  entraine  notre 
époque  vers  les  soins  matériels,  et  à  raison 
même  de  cette  agitation  et  de  ces  soins,  qui 
requièrent  un  contrepoids  du  côté  'de   l'âme; 


(     i.vi     ) 

lisez,  malgré  les  préférences  manifestes  accor- 
dées lar  le  siècle  où  nous  vivons  aux  travaux 
purement  scieniifiquei?,  et  souvenez- vous  que  si 
les  lettres  n'ont  pas  hésité  à  reconnaître  les 
sciences  dans  la  personne  d'un  savant  ingénieur 
accueilli  réceniraent  au  sein  de  l'Académie  fran- 
çaise parmi  les  maîtres  de  la  plume  et  de  la 
parole,  il  est  niiturel  et  équitable  que  les  sciences 
à  leur  tour  ne  craignent  pas  de  reconnaître  les 
lettres,  auxquelles  d'ailleurs  les  sciences  elles- 
mêmes  empruntent  je  ne  sais  quel  éclat  qui  ks 
fait  briller  aux  yeux  d'un  plus  grand  nombre  ot 
qui  les  présente  plus  vivement  au  respect  et  h 
l'admiration  du  toute  la  terre. 

L'existence  simultanée  do  plusieurs  scciéiés 
scientifiques  et  littéraires,  toutes  également  flo- 
rissantes et  souvent  composées  des  mêmes 
membres,  me  semble  réaliser  pleinement  à  notre 
Université  celte  heureuse  entente. 

Si  je  vous  ai  entretenus  des  lettres,  chers  Étu- 
diants, si  je  vous  ai  pressés  vivement  à  lire,  il 
doit  m'être  permis  de  vous  mettre  en  garde 
contre  les  lectures  dangereuses  ou  mauvaises. 
Oh!  n'acceptez  jamais  dans  votre  intimité  des 
livres  dont  vous  rougiiiez  de  fréquenter  les  au- 
teurs. Mon  devoir  est  de  vous  signaler  ce  funeste 
écueil;  car  le  dévergondage  de  la  presse  ne 
connaît  plus  de  bornes.  On  en  est  venu  à  vanter 
le  réalisme  comme  un  immense  progrès  ac- 
compli. Le  réalisme,  c'est  le  positivisme  en  liité- 


{     LVII      ) 

rature.  Ne  lui  parlez  plus  d'idéal,  ni  d'autres 
réalités  que  des  réalités  corporelles,  ni  d'autres 
faits  que  des  faits  tombant  sous  l'observation 
des  sens  :  et  souvent  quels  faits,  grand  Dieu! 
"  Quoi!  set  ait-il  possible  que  le  réel  fût  ce  qu'ils 
disent!  Quoi!  voilà  tout  ce  qu'ils  possèdent  pour 
consoler  votre  âme  des  spectacles  vulgaires  du 
monde  et  de  sa  triste  monotonie!  Voilà  tout  ce 
qu'ils  connaissent  pour  relever  voire  cœur,  le 
fortifier  contre  l'épreuve  et  l'ennoblir!  Voilà 
tout  ce  qu'ils  inventent  pour  captiver  et  charmer 
votre  esprit!  Quand  nos  pères  décrivaient  le 
héros  de  leurs  romans,  ils  parlaient  du  moins 
de  ses  vertus  :  ceux  d'aujourd'hui  ne  décrivent 
que  son  fumier  (i).  »  Le  mot  n'est  pas  de  moi. 
Messieurs,  il  est  d'un  ancien  prof'sseur  de  la 
Sorbonne,  âme  tendre  et  délicate,  qui  a  laissé 
aux  jeunes  gens  un  si  doux  et  si  pieux  souvenir. 

Je  n'ai  pas  l'intention  de  m'appesautir  sur  les 
réalités  justement  flétries  par  l'abbé  Perreyve. 
L'Apôtre  m'interdit  jusqu'au  nom  de  pareilles 
turpitudes,  nec  nominentur  in  vobis. 

"  Fuyez  —  m'écrierai-je  avec  le  même  écrivain 
—  fuyez  ces  pitoyables  livres  qui  ne  semblent 
pas  s'adresser  à  l'âme,  mais  au  sang  et  aux  nerfs, 
et  ne  point  ambitionner  de  meilleur  succès  que 
de  donner  la  fièvre.  " 

«  Une  parole  fugitive  —  ajouterai  je  à  la  suite 

(1)  Perreyvp.  La  journée  du  malade. 


(      LVIII      ) 

du  cardinal  Giraud  —  ne  laisse  pas  toujours  dans 
l'esprit  des  traces  profondes;  mille  distractions 
affaiblissent  eu  nous  l'tfïet  des  coupables  ma- 
ximes débitées  sur  nos  théâtres  :  mais  des  ta- 
bleaux méiiités  à  loisir,  dont  l'imagination  s'em- 
l)are,  qu'elle  rapproche,  qu'elle  grossit,  qu'elle 
rend  présents  et  sensibles;  mais  des  images 
criminelles  dont  tout  sert  à  la  fois  à  favoriser 
l'impression  :  le  silence,  la  solitude,  l'attention 
et  le  recueillement,  le  soin  même  qu'on  prend 
d'éviter  tous  les  regards  :  quels  troubles,  quels 
bouleversements  pensez  vous  que  tous  ces  objets 
doivent  causer  dans  une  lime!  »  d).  De  là.  Mes- 
sieurs, ces  souvenirs  abominables  qui  souillent 
la  mémoire  et  l'importuneront  jusqu'au  dernier 
jour,  sans  que  tous  les  efforts  d'oubli  parviennent 
à  les  effacer.  C'est  à  l'école  de  ces  livres  infâmes 
—  des  aveux  non  équivoques  l'ont  constaté  de- 
vant les  cours  d'assises  —  oui  c'est  là  que  se 
forment  les  monstres  de  crime  dont  la  scéléra- 
losse  répand  à  certaines  heures  la  consternation 
parmi  les  peuples. 

Ah!  qu'elle  est  effroyable  la  responsabilité  que 
les  auteurs  des  livres  licencieux  portent  devant 
l'histoire!  de  Maistre  avait  raison  :  ^  Le  plus 
grand  crime  qu'on  puisse  commettre,  c'est  la 
composition  d'un  mauvais  livre,  puisqu'on  ne 

(Ij  oeuvres  complèlrs.  Édition  Lprort,  t>.  65S. 


(      LIX     ) 

peut  cesser  de  le  commettre  "  (i).  Et  d'autre 
part  :  «  Que  les  écrivains  y  prennent  garde, 
disait  de  Bonald  ;  tous  les  ouvrages  où  les  prin- 
■cipes  de  l'ordre  sont  niés  ou  combattus,  dispa- 
raîtront de  la  mémoire  des  hommes,  quelque 
bruit  qu'ils  aient  pu  faire  parmi  les  contempo- 
rains; et  il  n'j'  aura  que  ceux  où  ils  seront  dé- 
fendus ou  respectés,  qui  passeront  avec  gloire  à 
la  i>oslérité,  et  quelquefois  mériteront  l'honneur, 
le  plus  grand  de  tous,  d'être  comptés  parmi  les 
livres  classiques  qui  servent  à  former  l'homme 
pour  la  société.  " 

Le  réalisme  n'est  pas  !a  seule  plaie  qui  infecte 
la  littérature  contemporaine.  Comme  le  style, 
c'est  l'homme,  ainsi  la  littérature,  c'est  la  société. 
Or,  la  société  aujourd'hui,  si  réaliste,  ou,  si  vous 
l'aimez  mieux,  si  matérialiste,  soutfre  d'un  autre 
mal,  non  moins  dangereux,  non  moins  funeste, 
j'entends  le  scepticisme  froidement  calculé,  ou 
l'indiflférentisme  religieux  et  philosophique  vo- 
lontairement et  systématiquement  poursuivi, 
qu'on  prétend  faire  passer  pour  l'état  naturel  de 
l'homme  et  pour  une  conquête  de  la  science. 
L'humanité  autant  que  la  conscience  individuelle 
protestent  contre  ce  triste  attentat  à  notre  na- 
ture et  contre  cette  lamentable  aberration  de  la 
science,  qui,  privée  d'une  de  ses  ailes  et  retenue 
captive  sur  la  terre,  s'imagine  en  son  délire 


H)  I.tltrc  au  V  de  Bonald,  «0  juillet  1818. 

21. 


(      LX      ) 

avoir  accompli  un  pas  en  avant  dans  la  marche 
progressive  de  l'esprit  humain.  Ah  !  je  comprends 
les  mortelles  angoisses  qui  éireigneni  tôt  ou 
tard  l'âme  du  sceptique  et  qui  arrachaient  à 
Théodore  Jouffroy,  à  lord  Byron,  à  Frédéric 
Schiller,  à  tant  d'autres,  des  accents  désespérés- 
Alfred  de  Musset  a  traduit  ce  délabrement  inté- 
rieur d'une  manière  inoubliable  dans  des  vers 
fameux  que  l'on  ne  saurait  rappeler  assez  sou- 
vent : 

«  Je  ne  puis,  malgré  moi  l'infini  me  tourmenic, 

»  Je  n'y  sainais  songer  s;ms  craiiile  el  sans  espoir, 

«  El,  (|Uoi  qu'un  en  ail  dit,  m^  i-aison  .«'épouvante 

»  De  ne  point  le  rompren'tre  el  pourtant  de  le  voir. 

»  Qu'esl-ce  donc  que  ce  monde  et  qu'y  venons-nous  ra-rf, 

»  Si  pour  qu'on  vive  en  paix,  il  faut  voiler  les  cieux, 

»  Passer  comme  un  troupeau,  les  yeux  lis<^s  en  terre, 

»  El  renier  le  resie  :  est-ce  donc  être  heureux? 

»  Non,  c'est  cessek  d'être  uomme  et  degradf.h  so>  ame...  » 

O  mes  amis,  entendez  ce  sinistre  avertissement 
qui  retentit  ainsi  qu'un  clairon  d'alarme  dans  la 
nuit  obscure.  Je  vous  en  supplie,  ne  cessez  pas 
d'être  hommes  et  ne  dégradez  pas  vos  âmes 

Avant  de  mettre  tin  à  ce  discours,  je  voudraiv»-. 
Messieurs  lej;  Étudiants,  vous  poser  une  question  : 
Avez  vous  dans  voire  bibliothèque  le  Livre  par 
excellence,  la  Bible?  Vous  qui  avez  lu  la  paroie 
des  hommes,  avez  vous  lu  la  parole  de  Dieu? 
Les  juifs  s'ai)pliquaient  à  connaître  l'Ancien 
Testament;  et  nos  trôres  séparés  font  du  Non- 


(     LXl      ) 

veau  Testament,  mutilé  hélas!  et  altéré,  leur 
lecture  quotidienne.  Quelles  leçons  pour  nous 
et  quels  exemples! 

Est-ce  le  style  que  vous  recherchez  en  lisant? 
Les  interprètes  divins  n'ont  pas  dédaigné  la 
forme  littéraire;  rien  n'est  comparable  aux 
accents  inspirés  des  prophètes.  Est  ce  le  fond, 
qui  captive  surtout  votre  âme?  L'Évangile  est  la 
mine  des  «  profondeurs  de  Dieu,  «  le  trésor  où 
sont  renfermées  les  idées  nouvelles  qui  ont 
changé  la  face  de  la  terre,  la  source  intarissable 
où,  depuis  bientôt  dix-neuf  siècles,  !es  génies 
sont  allés  puiser  d'âge  en  âge  leurs  plus  nobles 
élans. 

L'Évangile!  Pouvez- vous  lire  quelque  chose 
de  plus  vrai,  de  plus  beau,  de  meilleur,  que  la 
Parole  même  ou  le  Verbe?  En  le  lisant,  il  vous 
arrivera  de  redire  avec  l'apôtre  Pierre  :  «  Vous 
avez,  Seigneur,  des  paroles  vivantes  ";  ou  avec 
les  disciples  d'Emmaus  :  «  N'est  ce  pas  que  notre 
cœur  devenait  ardent,  quand  le  Maître  nous 
parlait!  •» 

Sans  doute,  vous  n'éprouverez  pas  immédia- 
tement cette  chaude  influence.  Ce  n'est  pas  dès 
la  première  heure  que  vous  pourrez  apprécier 
la  manne  cachée;  mais  quand  vous  vous  y  serez 
habitués  peu  à  peu,  quand  vous  serez  suffisam- 
ment pénétrés  de  cette  riche  et  profonde  sub- 
stance, oh!  alors,  j'en  suis  sûr,  comme  tant 
d'autres,  émus  et  ravis,  vous  répéterez  le  mot 


(      LXH      ) 

des  Juifs  :  «  Jamais  homme  n'a  parlé  comme 
Celui-là.  " 

Au  nom  du  corps  épiscopal,  je  déclare  ouverte 
l'année  académique  1885  86  et  je  la  place  avec 
conliance  sous  la  protection  de  Celle  que  l'Uni- 
versité catholique  vénère,  honore  et  aime  comme 
sa  Patronne  et  sa  Mère. 


Laboratoire  d'études  pratiques 
danatomie. 


L'Université  catholique  de  Louvain  lient  à 
honneur  de  perfectionner  chaque  année  son 
outillage  scientifique.  Chaque  année  en  effet  voit 
éclore  quelque  œuvre  nouvelle  destinée  à  aug- 
menter ou  à  perfectionner  les  moyens  d'étude  et 
de  recherche  pour  les  nombreux  élèves  qui  se 
pressent  dans  ses  instituts.  Le  laboratoire  d'his- 
tologie normale  et  pathologique  trop  à  l'étroit 
dans  son  local  de  l'Institut  Vésale,  s'est  installé 
dans  un  bâtiment  plus  vaste  où  il  peut  s'épanouir 
à  l'aise.  La  salle  qu'il  a  laissée  vacante  vient  de 
recevoir  une  destination  nouvelle.  Mgr  Pie- 
raerts,  toujours  prêt  à  encourager  les  idées  et  les 
oeuvres  qui  peuvent  être  utiles  à  l'enseignement, 
a  permis  d'y  installer  une  sorte  de  musée 
d'études  pratiques  d'anatomie.  L'anatomie  des- 
criptive est  avant  tout  science  d'observation. 
C'est  en  fouillant  le  corps  humain,  c'est  en  cher- 
chant, découvrant  et  observant  avec  attention 
ses  organes  divers  que  l'on  peut  apprendre  à 
connaître  sa  structure.  La  dissection  est  donc  et 
doit  rester  le  mode  d'étude  principal  et  néces- 
saire de  l'anatomie  humaine.  Mais  après  ces  re- 
cherches et  ce  travail  personnel,  il  est  utile  que 
l'étudiant  revoie  tout  préparés  les  organes  qu'il 


(      LXIV      ) 

a  lui-même  déjà,  recherchés.  L'on  ne  connaît  bien 
un  pays  qu'après  l'avoir  parcouru  ei  étudié  sur 
place  C'est  en  cheminant  lentement,  en  obser- 
vateur tenace  à  travers  ses  champs  et  ses  villes, 
c'est  en  escaladant  ses  raonlagnes  et  en -fran- 
chissant ses  vallées,  que  l'on  peut  seulement  se 
faire  une  id'5e  exacte  de  sa  topographie.  Mais, 
après  ces  excursions  intéressantes  et  laborieuses, 
le  voj'agour  aime  à  se  rappeler  ses  propres 
observations,  à  se  le  graver  plus  profonilément 
dans  la  mémoire,  à  revoir  par  la  pensée  les 
beauté.s  naturelles  qu'il  a  admirées,  à  contem- 
pler de  nouveau  les  spectacles  qui  l'ont  charmé 
dans  la  lecture  de  descriptions  écrites  par 
d'autres  ou  dans  l'observation  d'images  repro- 
duites [)ar  la  gravure  ou  la  photographie.  Les 
étudiants  du  cours  d'anatomie,  comme  dos  ex- 
cursionnistes observateurs,  retrouveront  dans 
la  nouvelle  salle  dont  l'Université  l.;ur  ouvre  les 
portes,  limage  réelle,  photographiée  ou  gravée 
des  organes  qu'ils  ont  déjà  explorés  par  eux- 
mêmes  Ils  y  trouveront  des  préparations  toutes 
faites  qui  leur  permettront  de  revoir  les  di- 
verses régions  du  corps  qu'ils  ont  déjà  par- 
courues par  la  dissection.  Ils  y  trouveront  des 
gravures,  des  tableaux  qui  leur  rappelèrent  des 
vues  déjà  contemplées  en  réalité.  Ils  y  trouve- 
ront enfin  des  pièces  ariiricielles  imitant  on 
grand  ou  en  abrégé  les  éléments  variés  de 
l'organisme  et  leur  agencement. 


(      LXV 

Le  nouvel  établissement  comprend  trois  salles 
successives.  La  plus  grande  est  occupée  dans 
toute  «a  longueur  par  une  table  d'étude,  autour 
de  laquelle  peuvent  se  ranger  vingt  étudiants. 
Elle  présente  de  chaque  côté  une  surface  cou- 
verte de  zinc  et  légèrement  inclinée,  et,  au  milieu, 
une  longue  armoire  vitrée  à  coulisses,  dans 
laquelle  s'accumuleront  les  préparations  anato- 
miques.  Les  murs  sont  partout  tapissés  de  gra- 
vures anatomiques. 

La  deuxième  salle  plus  petite  servira  de  labo- 
ratoire. C'est  là  que  se  préparera  le  matériel 
d'étude  et  que  les  principales  préparations  seront 
reproduites  par  le  dessin.  C'est  là  aussi  que  sera 
établie  la  bibliothèque  de  la  nouvelle  institution. 
On  y  rassemblera  les  ouvrages  d'anatomie  et  les 
atlas  dont  l'acquisition  sera  reconnue  avanta- 
geuse. On  y  trouve  déjà  le  grand  atlas  de  Bonaray, 
Broca  et  Beau,  l'ouvrage  de  Gavoy  sur  le  cer- 
veau, l'atlas  du  système  nerveux  par  Hirschfeld, 
l'atlas  d'anatomie  iconoclastiquo  de  Wiikovv.ski, 
l'ailas  d'anatomie  topographique  de  W.  Henke, 
l'atlas  d'anatomie  de  Obst,  etc.,  etc. 

Enlin  les  étudiants  y  rencontreront  encore  des 
pièces  anatomiques  artiticielles,  entre  autres  le 
magnifique  appareil  d'Oeby  pour  la  démonstra- 
tion de  la  structure  des  centres  nerveux. 

Une  troisième  salle  a  été  transformée  en 
chambre  noire  pour  la  photographie.  On  y 
joindra  bientôt  un  petit  atelier   vitré    et    l'on 


(      LXVI      ) 

pourra  ainsi  photograpliier  chaque  préparation 
nouvelle,  avant  de  la  livrer  à  létude.  Les  photo- 
graphies serviront  de  modèle  pour  la  production 
de  dessins  schématiques  plus  grands  qui  seront 
affichés  à  côté  des  préparations.  Les  étudiants 
seront  invités  à  en  prendre  copie  et  pourront 
ainsi  rentrer  chez  eux  avec  l'image  des  pièces 
anaîomiques  étudiées  et  posséder  en  peu  de 
temps  un  véritable  atlas  d'anatomie,  le  plus 
proliiable  de  tous,  un  atlas  dessiné  par  eux- 
mêmes. 

D''  C.  Ledresseur. 


Notice 
sur  rinstitut  de  physique  pratique. 


La  création  du  cours  de  manipulations  de 
physique  remonte  au  mois  de  mai  1885. 

L'Université  de  Louvainen  prenant  l'initiative 
de  cette  mesure  en  Belgique  a  voulu  continuer 
ses  glorieuses  traditions  et  montrer  une  fois  de 
plus  qu'elle  sera  toujours  la  première  dans  la 
voie  des  véritables  progrès. 

C'est  peut  être  le  moment  de  remercier  Mon- 
seigneur le  recteur  Pieraerts  de  la  liberté  entière 
avec  laquelle  il  nous  a  permis  d'organiser  cet 
enseignement  nouveau. 

Nous  réservons  pour  le  prochain  numéro  de 
VAnnuaire  un  rapport  détaillé  sur  le  fonction- 
nement du  cours  et  sur  le  matériel  spécial  mis 
entre  les  mains  des  élèves.  Nous  nous  conten- 
terons aujourd'hui  de  dire  quelques  mots  de 
l'aménagement  des  locaux. 

Nous  demandons  pardon  au  lecteur  d'attirer 
son  attention  sur  des  détails  qui  pourront  lui 
sembler  insignifiants;  il  voudra  bien  nous  ex- 
cuser en  se  rappelant  qu'un  illustre  savant 
comoie  Wurtz  ne  dédaigna  pas  de  revêtir  la 
blouse  de  l'ouvrier  pour  procéder  de  ses  propres 
mains  à  la  toilette  de  son  premier  laboratoire. 

L'Institut  de  physique  pratique  est  établi  au 


(     LXVIII     ) 

collège  des  Prémontrés  au  premier  étage  où  il 
occupe  le  centre  et  la  majeure  partie  de  l'aile 
gauche. 

Nous  décrirons  successivement  les  deux  labo- 
ratoires qu'exige  un  enseignement  pratique  : 
le  laboratoire  de  manipulations  et  le  laboratoire 
de  recherches. 

Le  laboratoire  de  manipulations  est  réservé 
aux  démonstrations  faites  par  le  professeur  et 
aux  travaux  personnels  des  élèves. 

C'est  une  pièce  de  vastes  dimensions  largement 
éclairée  par  six  hautes  fenêtres. 

Au  fond  de  la  salle  sur  une  estrade  élevée  se 
dresse  la  table  du  professeur.  Massive  et  calée 
avec  le  plus  grand  soin,  pourvue  île  nonibieux 
et  vastes  tiroirs,  entourée  d'un  véritable  réseau 
de  prises  d'eau,  de  prises  de  gaz  et  de  communi- 
cations électriques,  elle  offre  toute  oommuiliié  à 
l'expérimentateur. 

Remarquons  à  l'arrière  plan  le  tableau  noir, 
à  droite,  une  crédence  scellée  au  mur  destinée  à 
recevoir  les  insirumenis  dont  le  bon  fonction- 
nement exige  une  stabilité  absolue;  à  j^auche^ 
une  hotte  vitrée  ventilée  par  une  cheminée  de 
puissant  tirage  :  c'est  là  que  nous  monions  la 
pile  de  Bunsen  que  rien  n'a  pu  remplaeor  jus- 
qu'ici pour  l'usage  couraat  des  laboratoires  ti). 

(1)  En  purifiant  l'aoidp  sulfiiriqnc  du  roromcrce  par  h  mélhode 
aussi  simple  qu'iiigoniensc  di»  M.  D'Arjonv.il,  nous  pouvons  mouler 
DOS  éléments  le  matin  et  1rs  aliandnnner  s.ius  crainte  jusqn  tu  suir, 
le  travail  en  circuit  ouvert  rtant  entièrement  négligeable. 


(     LXIX     ) 

Les  démonstrations  de  physique,  comme  d'ail- 
leurs toutes  les  démonstrations  expérimentales 
faites  devant  un  nombreux  auditoire,  exigent 
impérieusement  l'emploi  de  la  méthode  des  pro- 
jections lumineuses.  Cette  méthode  à  son  tour 
demande  que  l'on  puisse  régler  à  volonté  l'éclai- 
rage de  la  salle. 

Des  dispositions  fort  simples  nous  permettent 
de  satisfaire  à  toutes  les  exigences  tant  en  plein 
jour  que  le  soir.  D'une  part,  six  paires  de 
rideaux  noirs  épais  glissant  sur  des  tringles  et 
commandés  par  une  corde  commune  qui  aboutit 
sur  l'estrade,  nous  permettent  d'intercepter  la 
lumière  du  jour;  la  légèreté  de  ces  engins  en 
rend  la  manoeuvre  prompte  et  facile.  D'autre 
part,  la  conduite  qui  alimente  les  becs  d'éclai- 
rage du  laboratoire  vient  à  l'origine  passer  der- 
rière la  chaire  où  elle  rencontre  un  système  de 
deux  robinets  juxtaposés  :  l'un  à  grande  section, 
qui  s'ouvre  ou  se  ferme  en  entier  sans  précau- 
tions; l'autre  plus  petit,  qui  se  règle  une  fois 
pour  toutes  et  maintient  les  becs  en  veilleuses. 

Nous  avons  hâte  de  le  dire,  l'enseignement 
proprement  dit,  quelque  démonstratif  qu'il  soit, 
avec  quelque  vivacité  qu'il  s'adresse  aux  sens, 
ne  saurait  produire  de  résultats  vraiment  du- 
rables; le  travail  personnel  des  élèves  est  d'une 
nécessité  absolue. 

Douze  grandes  tables,  dressées  au  niveau  et 
solidement  tixées  au  plancher,  sont  disposées 


(     LXX     ) 

en  six  rangées  parallèles;  chacune  d'elles  est 
affectée  à  un  petit  groupe  d'élèves  qui  y  tra- 
vaillent en  commun.  Une  canalisation  de  gaz 
dissimulée  sous  le  parquet  vient  alimenter  toutes 
les  tables,  tandis  que  des  prises  d'eau  et  des 
bassins  de  décharge  sont  disposés  le  long  des 
deux  murs  principaux  du  Idboraioire  à  poriéo 
de  tous  les  opérateurs;  enfin,  une  case  spéciale 
est  réservée  aux  instruments  de  chaque  table. 
En  résumé,  chaque  groupe  d'élèves  trouve  en 
quelque  sorte  son  petit  laboratoire  particulier, 
indépendant  et  complètement  outillé. 

Passons  au  laboratoire  de  recherches.  Ses  di- 
mensions sont  en  rapport  avec  sa  destination; 
tout  y  est  plus  concentré,  tout  y  révèle  un  en- 
seignement plus  intime  et  par  le  fait  même  plus 
pénétrant.  C'est  là  que  le  professeur  travaille 
entouré  de  ses  assistants  ;  c'est  là  qu'on  ne  craint 
pas  d'aborder  de  front  des  difficultés  qui  rebu- 
teraient infailliblement  les  commençants,  mais 
qui  deviennent  autant  de  stimulants  pour  l'élève 
déjà  aguerri,  en  le  rendant  peu  à  peu  maître  des 
méthodes  et  des  instruments. 

C'est  le  secret  des  grands  travailleurs,  non 
seulement  d'éviter  avec  un  soin  jaloux  tout  ce 
qui  pourrait  rcbutdr,  mais  encore  de  se  prodiguer 
à  eux-mêmes  tout  ce  qui  facilite  les  recherches. 
Nous  connaissons  des  expérimentateurs  émi- 
nentsqui  étudient  et  préparent  pendant  six  mois 
des    recherches,  lesquelles  sont   exécutées    et 


(     LXXI     ) 

jugées  en  quelques  heures.  Multiplier  les  res- 
sources, telle  est  l'idée  qui  a  présidé  à  l'aména- 
gement du  laboratoire  de  recherches. 

Au  centre  de  la  pièce  se  dresse  un  fort  pilier 
de  maçonnerie  appuyé  sur  deux  gros  murs  de 
l'étage  inférieur  et  indépendant  des  vibrations 
du  parquet.  Des  tables  et  des  crédences  de  toutes 
hauteurs  permettent  de  se  servir  commodément 
des  instruments  les  plus  divers.  Citons  particu- 
lièrement la  table  d'émailleur  dont  le  chalumeau 
habilement  manié  permet  de  construire  tant 
d'appareils  nécessaires  à  l'élude  des  gaz.  Un 
circuit  électrique  de  résistance  négligeable  pas- 
sant par  la  chambre  aux  piles  et  par  les  dy- 
namos de  l'institut  électro  technique  vient  ali- 
menter de  nombreuses  prises  de  courant;  enfin, 
une  pompe  à  double  effet  mue  par  un  moteur  à 
gaz,  système  Bisschop  [v,  forme  le  point  central 
d'un  réseau  de  conduites  qui  s'en  vont  au  loin 
faire  le  vide  ou  comprimer  l'air  h  volonté.  La 
photographie  qui  occupe  aujourd'hui  une  si  large 


(1)  Ce  petit  moteur  qui  fjit  anjoiir.riiui  partie  de  l'outillago  de 
tous  les  grands  laboratoires,  uoiis  donne  pleine  satisfaction  par  lu 
douceur  et  la  régularité  de  sa  marche.  Des  mesures  au  frein  nous 
ont  accusé  un  travail  de  7,5  kilograiiimi'lrcs  (0  kilogrammèlres  re- 
prêseutcnt  la  force  moyenne  d'un  homme  Ira  vaillant  tonte  la  journée 
sans  arrêts)  pour  une  dépense  de  iOO  litres  de  gaz  par  heure.  — 
Ajoutons  que  le  refroidissement  du  cylindre  est  obtenu  sans  eau  : 
avantage  précieux  pour  les  localités  dépourvues  d'uu  service  public 
di'S  eaux. 


(     LXXll      ) 

place  dans  les  recherches  scientifiques  ne  pou- 
vait èire  oubliée;  une  pièce  spéciale  est  affectée 
à  ces  délicates  manipulations;  on  y  peut  inter- 
cepter jusqu'au  dernier  rayon  de  lumière  exté- 
rieure et  pratiquer  en  toute  sécurité  l'admirable 
méthode  au  gelatino  bromure  d'argent. 

Monseigneur  le  Recteur,  qui  ne  perd  aucune 
occasion  de  montrer  sa  haute  sollicitude  pour 
l'enseignement  pratique,  u'a  pas  voulu  que  notre 
institut  fût  incomplet.  Il  vient  d'y  annexer  un 
atelier  de  mécanique  outillé  pour  les  travaux  si 
divers  qui  se  rencontrent  au  cours  des  re- 
cherches physiques.  Suprême  desideratum  de 
l'expérimentateur,  l'atelier  centuple  les  res- 
sources du  laboratoire;  nous  ne  croyons  pas  exa- 
géré de  dire  qu'un  physicien  sera  d'autant  plus 
digne  de  ce  nom  qu'il  sera  plus  près  d'être  son 
propre  constructeur;  nous  pourrions  citer  à 
l'appui  de  cette  assertion  nombre  d'illustres 
exemples. 

A.  Van  Biervlikt. 


TABLE  DES  MATIERES. 


PRELIMINAIRES. 

Correspondance  des  ères  anciennes,  etc.    .     v 

Calendrier xi 

Planètes  principales xxxvii 

PREMIÈRE   PARTIE. 

Prière  à  la  très  sainte  Mère  de  Dieu,  pa- 
tronale de  V  Université 3 

Corps  épiscopal  de  Belgique 5 

Personnel  de  V  Université 7 

Collèges  et  établissements  académiques  .       28 
Programme  des  cours  de  Vannée  acadé- 
mique 1885-1886 39 

Societas philologa  Lovaniensis    ....        84 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Societas 

PHILOLOGA  de  l'Université  catholique, 

pendant  Vannée  académique  1884-1885, 

po.r  M.  Jean  Terrens,  docteur  en  x>hilo- 

Sophie  et  lettres,  secrétaire 88 

Société  de  littérature  flamande  (Taal- 
en  letterlievend  studentengenootschap 
der  hatholiehe  Hoogeschool,  onder  ken- 
spreuh  :  Met  Tijd  en  Vlijt) 99 


(     LXXIV     ) 

Verslag  over  de  loerkzaamheden  van  het 
taal  en  letterlievend  studentengenoot- 
schap  Met  TiJD  en  Vlijt,  gedurende 
het  verloopen  schooljaar  ï8Si  1885    .     ■      103 

Société  juridique  de  V  Université  catho- 
lique de  Couvain 113 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société 
juridique  de  V  Université  catholique  de 
Louvain,  pendant  l'année  académique 
1884- 1885,  fait  au  nom  de  la  commission 
directrice,  par  M.  le  baron  H.  Coppens, 
secrétaire I IR 

Société  littéraire  de  l'Université  catho- 
lique de  Louvain 139 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société 
littéraire  de  l'Université  catholique 
pendant  l'année  académique  18S4-1885, 
fait  au  nom  de  la  commission  direc- 
trice, par  l'abbé  G.  Vanden  Gheyn, 
secrétaire 140 

Société  de  Saint-Vincent  de  Paul   .     .     .      162 

Rapport  présenté,  au  nom  du  Conseil,  sur 
les  travaux  des  Conférences  pendant 
l'année  académique  l88i-lSSô  ....       168 

Société  médicale  de  l'Université  catho- 
lique de  Louvain 185 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société 
médicale,  pendant  l'année  1884- 1885, 
fait  au  nom  de  la  commission  direc- 
trice, par  M.  J  Brusselmans,  secrétaire      187 


(     LXXV      ) 

Cercle  agronomique  de  VUnwer site  ca- 
tholique de  Louvain 199 

Rapport  sur  les  travaux  du  Cercle  agro- 
nomique, pendant  Vanytée  académique 
1884- 1885,  fait  au  nom  du  bureau  direc- 
teur par  M.  J.  Cézar "200 

Cercle  industriel  des  Écoles  spéciales  de 
r  Université  catholique -05 

Rapport  sur  les  travaux  du  Cercle  in- 
dustriel pendant  Vannée  académique 
1884  1885, /«îY  au  nom  du  conité  direc- 
teur, par  M.  A.  Limelette,  vice-prési 
dent 206 

Docteurs  ad  honores 212 

Liste  des  étudiants  adtnis  aux  grades 
académiques  par  V  Université  pendant 
l'année  1884-1885 212 

li'cole  normale  pour  les  ecclésiastiques  qui 
se  préparent  à  V enseignement  moyen.      215 

Institut  agro7iomique 216 

Écoles  spéciales  des  arts  et  manufactu- 
res^ du  génie  civil  et  des  mines    .    .    .     2  m 

Liste  des  étudiants  admis  aux  grades  aca- 
démiques par  les  commissions  d'exa- 
men de  l'Université  pendant  Vannée 
1884-1885 224 

Statistique  des  admissions  en  théologie 
et  en  droit  canon 257 

Statistique  des  admissions  par  les  jurys 
d'examen 260 


(      LXXVI     ) 

Statistique  des  grades  obtenus  devant  les 
jurys  d'examen 263 

Tableau  général  des  inscriptions  prises 
pendant  les  années  1834-1835  à  1884-1885      266 

Statistique  des  élèves  inscrits  pendant 
Vannée  académique  1884-1885  et  répar- 
tis d'après  leur  pays  d^origine.     .    .    .      269 

Tableau  des  inscriptions  des  deux  pre- 
miers mois  comparées  avec  le  total  de 
chaque  année  académique 271 

Inscriptions  par  Facultés, prises  pendant 
les  deux  premiers  mois  de  la  nouvelle 
année  académique  XS^-X^^Q     ....      274 

Nécrologe 275 

DEUXIÈME   PARTIE. 

Règlement  général  de  ï  Université  .  .  .  279 
Règlement  du  Doctorat  en  philosophie 

selon  St-Thomas 297 

Liste  des  règlements  publiés  dans  les  An- 

nuaires 300 

Le  Séminaire  américain  de  Louvain  .    .  305 

APPENDICE. 

Publications m 

Nominations  et  distinctions  scientifiques  m 

Fêtes  jubilaires  de  la  Sodalité  ....  v 
Dates    mémorables    du  premier    siècle 

(15851685)  rfe  Za  SoDALiTE xvi 


(      LXXVII     ) 

Adresse  de  V  Université  catholique  à  Sa 
Majesté  Léopold  II,  à  V occasion  de 
l'heureuse  issue  de  la  Conférence  de 
Berlin  ^relativement  à  l'œuvre  du  Congo  xxvi 

Bref  de  Sa  SoÂnteté  Léon  XIII  à  Mgr 
Pieraerts,  recteur  magnifique  de  V  Uni- 
versité    XXIX 

Le  grand  portrait  peint  de  Sa  Sainteté 
Léon  XIII XXXII 

Le  Livre  d'or  de  V  Université  catholique 
(1834-84) XXXIV 

La  médailU  et  Vahurn  commémoratifs 
du  grand  cortège  historique    ....  xxxv 

i^e  Liber  MEMORiALis  (1834-84) .    .    .    .    xxxvii 

Discours  prononcé  à  la  salle  des  Promo- 
tions  de  V  Ufiiversité  catholique  de  Lou- 
vain,  le  14  octobre  1885,  jour  de  l'ouver- 
ture des  cours,  après  la  messe  du  St- 
Esprit,  par  Mgr  Pieraerts,  recteur 
magnifique  de  V  Université xl 

Notice  sur  le  Laboratoire  d'études  pra- 
tiques d'anatomie lxiii 

Notice  sur  l'Institut  de  physique  pratique  lxvii 


ANNUAIRE 

DE 

L'UNIVERSITÉ  CATHOLIQUE 


DE    LOUVAIN. 


1887. 


ANNUAIRE 


L'UNIVERSITE  CATHOLiaUB 


DE   LOUVAIN. 


1887. 


CINQUANTE-UNIÈME   ANNÉE. 


LOUVAIN, 


TYP.  DE  VANLINTHOUT  FRERES, 

lUPKIHEUnS   DE   l'université. 


Correspondance 
des  ères  anciennes  avec  l'ère  vulgaire. 


Année  de  l'ère  chrétienne 1887 

L'année  2663  des  Olympiades,  ou  la  3«  année 
de  la  666*  Olympiade,  commence  en  juillet  1887. 
L'année  1304  des  Turcs  ou  de  l'Hégire  com- 
mence le  30  septembre  1886;  et  l'année  1305  com- 
mence le  19  septembre  1887,  selon  l'usage  de 
Constanlinople,  d'après  VArt  de  vérifier  les: 
dates. 

Éclipses  en  1887. 

Il  y  aura  dans  l'année  quatre  éclipses  : 

I.  Le  8  février,  éclipse  de  lune. 

II.  Le  22  février,  éclipse  annulaire  de  soleil^ 
invisible  à  Louvain. 

III.  Le  3  août,  éclipse  de  lune. 

IV.  Le  19  août,  éclipse  totale  de  soleil,  à  peine 
visible  à  Louvain,  au  lever  du  soleil. 

Comput  ecclésiastique. 

Nombre  d'or 7 

Épacte VI 

Cycle  solaire 20 

Indiction  romaine l.ô 

Lettre  dominicale li 


(     Vi      ) 

Fêtes  mobiles. 

Septuagésime 6  février. 

Les  Cendres 23  février. 

Pâques 10  avril. 

Les  Rogations 16,  17  et  18  mai. 

L'Ascension 19  mai. 

La  Pentecôte 29  mai. 

La  Sainte  Trinité 5  juin. 

La  Fête-Dieu 9  juin. 

Le  premier  dimanche  de  l'Avant  27  novembre. 

Fêtes  de  commandement. 

Le  premier  jour  de  Noèl,  l'Ascension,  l'As- 
somption et  la  Toussaint. 

La  solennité  des  tètes  de  l'Épipbanie,  du  Saint- 
Sacrement,  des  saints  Pierre  et  Paul  et  du  Patron 
de  cliaque  paroisse  est  transférée  au  dimanche 
suivant. 

Les  fêtes  abolies  ou  transférées  par  concession 
de  Sa  Sainteté  Pie  Vit  sont  marquées  dans  le 
calendrier  d'un  astérisque  (■),  pour  indiquer  qu'on 
célèbre  l'office  de  la  lètc  dans  les  églises.  Sa 
Sainteté  exhorte  tous  les  fidùles  à  sanciider  ces 
jours  autant  que  possible,  en  assistant  au  moins 
au  saint  Sacrillce  de  la  Messe. 

Jours  de  Jeûne  d'obligation. 

Les  quarante  jours  du  Carême,  les  Quatre- 
Temps,  la  veille  de  la  Pentecôte,  de  la  solennité 


(    vir    ) 

des  saints  Pierre  et  PauJ,  de  l'Assomption,  de  la 
Toussaint  et  de  Noël. 

Quatre-Temps. 

Les  2.  4  et  5  mars.  —  Les  1,  3  et  4  juin.  — 
Les  21,  23  et  24  septembre.  —  Les  21,  23  et  24  dé- 
cembre. 

Indulgences. 

Sa  Sainteté  Grégoire  XVI  a  accordé,  le  18  sep- 
tembre 1838,  à  l'Université  catholique  de  Louvain 
les  Indulgences  plénières  qui  suivent  : 

1°  Le  4  novembre  et  le  2  février,  pour  les 
bienfaiteurs,  les  professeurs,  les  élèves  et  les 
lonctionnaires  de  l'Université  qui,  après  s'être 
confessés  et  après  avoir  communié,  visiteront 
leur  église  paroissiale  ou  une  des  chapelles  de 
l'Université  et  y  prieront  selon  'intention  de 
Sa  Sainteté. 

2°  Les  jours  de  la  Toussaint,  de  la  Conception 
de  la  très  sainte  Vierge  et  de  la  Nativité  de  Notre- 
Seigneur,  les  dimanches  de  Quinquagésime  et  de 
Pentecôte  et  le  dimanche  pendant  l'octave  des 
apôtres  saints  Pierre  et  Paul,  pour  les  profes- 
seurs et  les  élèves  qui,  après  s'être  confessés  et 
après  avoir  communié,  visiteront  une  des  cha- 
pelles de  l'Université  et  y  prieront  selon  l'inte»- 
tion  de  Sa  Sainteté. 

Sa  Saintefi  Pie  IX  a  accordé,  en  outre,  le 
23  décembre  1854,  les  faveurs  suivantes  : 


(      VIII      ) 

1°  Le  jour  de  la  promotion  au  grade  de  docteur 
en  théologie  ou  en  droit  canon,  une  indulgence 
plénière  peut  être  gagnée  par  le  jeune  docteur, 
le  recteur,  le  vicerecteur,  le  secrétaire  de  l'Uni- 
versité, les  professeurs  de  la  Faculté  de  théologie 
et  le  pléban  de  Saint-Pierre,  en  priant  devant 
l'image  de  la  sainte  Vierge  invoquée  à  l'église  de 
Saint- Pierre  sous  le  titre  de  Sedes  Sapientiœ. 

2°  Une  indulgence  de  trois  cents  jours  est 
accordée  indistinctement  à  tous  les  professeurs 
et  étudiants  de  l'Université  chaque  fois  qu'ils 
réciteront  devant  cette  image  de  la  sainte  Vierge, 
à  l'église  de  Saint-Pierre,  la  prière  suivante  : 
Ave  Virgo  heatissima  sine  labe  originali  con- 
cepta,  avec  l'oraison  dominicale  et  la  salutation 
angélique. 

30  Une  indulgence  plénière  peut  être  gagnée  à. 
la  chapelle  du  collège  du  Saint  Esprit  le?  mars 
(fête  de  saint  Thomas  d'Aquin),  jour  auquel  il  y 
a  exposition  du  Saint-Sacrement  en  forme  de 
prières  de  quarante  heures. 


(     IX     ) 

FaTeur  accordée  par  le  Saint-Père  aux  élèves 
du  collège  du  Saint-Esprit. 


Plus  PP.  IX. 

AD   PERPETUAM  REI   MEMORIAM. 

Supplicatum  nuper  Nobis  fuit  nomine  dilecti 
lîlii  hodierni  Prsesidis  CoUegii  S.  Spirilus  in 
UniversitateStudiorumLovaniensiMechliniensis 
diœcesis  existentis,  ut  sibi,  professoribus  et 
alumnis  in  Collegio  commoranlibus  facultatem 
concedere  dignaremur  illas  Indulgentias,  quibus 
acquirendis  Ecclesia  aliqua  vel  Oratorium  pu- 
blicum  visitandum  esset,  facta  ad  Sacellum 
ejusdem  CoUegii  visitatione  consequendi.  Nos 
autem  Fidelium  bono  et  commodiiati,  quantum 
in  Domino  possumus,  consulere  volentes,  piis 
hujusmodi  precibus  annuendum  esse  censuimus. 
Quamobrem  omnibus  et  singulis  Cliristi  fldelibus 
in  prsefato  Collegio  Universitatis  studiorum 
Lovaniensis  nunc  ei  pro  tempore  commoran- 
libus, ut  illas  Indulgentias,  quibus  acquirendis 
Ecclesise  alicujus  aut  Oratorii  publici  Lova- 
niensis visitatio  praescripta  est,  proprium  ipsius 
Sacellum  visitando,  dummodo  cetera  quse  in- 
juncta  sunt  pietatis  opéra  rite  praestiterint, 
consequi  possint,  aucloritate  Apostolica  tenore- 
praesentium  concedimus  et  elargimur.  In  con- 

a. 


(     3t     ) 

trarium  facienlibus  non  obstantibus  quibus- 
cumque.  Praeseniibus,  perpetuis,  fuiuris  lem- 
poribus  valiiuris.  Datum  Romœ  apud  Sancium 
Peirum  sub  annulo  Piscatoris  die  xxi  januarii 
jiiDCCCLXXVi,  Poniificatus  Nosiri  anno  trigesimo. 

F.Card.  ASQUINIUS. 

Concordantiam  cum  autographe  testor, 

A.  J.  NAMÈCHE, 
Rector  Universitatis. 


(     XI     ) 

Janvier, 

Le  soleil  entre  dans  le  Verseau  le  20.  Pendant 
■ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure  13  minutes. 

3)  P.  Q.  le  2,  à  0  h.  39  m.  du  soir. 
©  P.  L.  le  9,  à  10  h.  51  m.  du  soir. 
C  D.  Q.  le  16,  â  3  h.  40  m.  du  soir. 
#  N.  L.  le  24,  â    3  h.  19  m.  du  matin. 

1  Sam.  Circoncision  de  Notre-Seigneur. 

2  DiM.  s.  Adélard,  abbé  de  Corbie. 

3  Luad.  ste  Geneviève,  vierge.  —  Réunion  de 

la  Faculté  des  Sciences. 

4  Mard.  s.  Tite,  évêque;  ste  Pliaraïlde,  vierge. 

—  Réunion  de  la  Fac.  de  Philosophie  et 
Lettres. 

5  Merc.  s.  Télesphore,  pape.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Médecine,  et  de  l'Institut  agrono- 
mique. 

6  Jeud.  Epiphanie*. 

7  Vend,  sle  Mélanie,  vierge.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Théologie. 

8  Sam.  sle  Gudule,  vierge.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Droit. 

9  DiM.  Solennité  de  l'Epiphanie,  s.  Marcellin, 

évêque. 

10  Lund.  s.  Agathon,  ^di^^e.  — Réunion  du  Conseil 

rectoral. 

11  Mard.  s.  Hygin,  pape. 


(     XII      ) 

12  Merc.  s.  Arcade,  martyr. 

13  Jeud.  ste  Véronique. 

14  Vend.  s.  Hilaire,  évêque  de  Poitiers. 

15  Sam.  s.  Paul,  ermite. 

16  DiM.  Saint  Nom  de  Jésus,  s.  Marcel,  pape. 

17  Lund.  s.  Antoine,  abbé. 

18  Mard.  Chaire  de  s.  Pierre  à  Rome. 

19  Merc.  s.  Canut,  roi  de  Danemark. 

20  Jeud.  ss.  Fabien  et  Sébastien,  martjrrs. 

21  Vend,  ste  Agnès,  vierge  et  martyre. 

22  Sam.  ss.  Vincent  et  Anasiase,  martyrs. 

23  DiM.   Épousailles  de  la  très  sainte  Vierge. 

s.  Raymond  à.i  Pennafort. 

24  Lund.  s.  Timothée,  évêque  d'Éphèse. 

25  Mard.  Conversion  de  s.  Paul. 

26  Merc.  s.  Polycarpe,  évêque  et  martyr.   — 

A  7  1/2  heures,  à  la  chapelle  du  collège  du 
Saint-Esprit,  Messe  anniversaire  pour  le 
repos  de  Vâme  de  Mgr  Laforet,  deuxième 
Recteur  de  V  Université  catholique,  décédé 
le  26  janvier  1872. 

27  Jeud.  s.  Jean  Chrysostôme,  évêque  et  docteur. 

28  Vend.  s.  Julien,  évêque  de  Cuenca. 

20  Sam.  s.  François  de  Sales,  évêque  de  Genève. 

30  DiM.  ste  Martine,  vierge  et  martyre. 

31  Lund.  s.  Pierre  Nolasque. 


(     XIII     ) 

Février. 

Le  soleil  entre  dans  les  Poissons  le  18.  Pendant 
ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure  41  minutes. 

})  p.  Q.  le  1,  à  8  h.  45  m.  du  matin. 
©  P.  L.  le  8,  à  10  h.  33  m.  du  matin. 
C  D.  Q.  le  15,  à  1  h.  50  m.  du  matin. 
#  N.  L.  le  22,  à   9  h.  59  m.  du  soir. 

1  Mard.  s.  Ignace,  évêque  et  martyr.  —  Ouver- 

ture de  la  première  session  ordinaire  des 
Commissions  d'examens. 

2  Merc    Purification    de    la    très   sainte 

Vierge*.  Fête  patronale  de  l'Université. 
Messe  solennelle  en  Véglise  primaire  de 
St-Pierre,  à  onze  heures  —  Indulgence 
plënière.  —  Réunion  de  V Institut  agrono- 
tnique. 

3  Jeud.  s.  Biaise,  évêque  et  martyr. 

4  Vend.  s.  André  Corsini,  évêque;  ste  Jeanne, 

reine. 

5  Sam.  ste  Agathe,  vierge  et  martyre. 

6  DiM.  Septuagésime.  ste  Dorothée,  vierge  et 

martyre;  s.  Amand,  évoque. 

7  Lund.  s.  Romuald,  abbé.  —  Réunion  de  la 

Fac.  des  Sciences. 

8  Mard.  s.  Jean  de  Malha.  —  Réunion  de  la 

Fac-  de  Philosophie  et  Lettres. 

9  Merc.  s.  Cyrille  d'Alexandrie,  évoque;  ste  Apol- 

line, vierge  et  martyre.  —  Réunion  de  la 
Fac.  de  Médecine. 


(     XIV      ) 

10  Jeud.  ste  Scolastique,  vierge.  —  Réunion  de 

la  Fac.  de  Droit. 

1 1  Vend.  s.  Se  vérin,  abbé.  —  Réunion  de  la  Fac. 

de  Théologie. 

12  Sam.  ste  Eulalie,  vierge  et  martyre. 

13  DiM.  Sexagésime.  ste  Euphrosine,  vierge. 

14  Lund.  s.  Valeiiiin,  prêtre  et  martyr.  —  Réu- 

nion du  Conseil  rectoral.  —  Commence- 
ment du  second  semestre  de  Vannée  aca- 
démique 1886-1887. 

15  Mard.  ss  Fausiin  et  Jovite,  martyrs. 
15  Merc  ste  Julienne,  vierge. 

17  Jeud.  ss.  Théodule  et  Julien,  martyrs. 

18  Vend.  s.  Siméon,  évoque  et  martyr. 
"19  Sam.  s.  Boniface  de  Lausanne. 

20  DiM.  Quinquagésime.   s.  Éleuihère,  évêque 

de  Tournai.  —  Indulgence plénière. 

21  Lund.  b.  Pépin  de  Landen. 

22  Mard.  Chaire  de  s.  Pierre  à  Antioche. 

23  Merc.  Les  Cendres,  s.  Pierre  Damien,  évêque 

et  docteur. 

24  Jeud.  s.  Mathias,  apôtre. 

25  Vend,  ste  Walburge,  vierge. 

26  Sam.  ste  Adeltrude,  abbesse  de  Maubeuge. 
-27  DiM.    Quadragésime.    l""  dim.  du    Carême 

s.  Alexandre,  évèque  d'Alexandrie.  —  Con- 
formément à  la  résolution  du  Corps  épis- 
copal,  le  premier  et  le  deuxième  dimanche 
du  Carcme  on  fait  dans  toutes  les  églises  de 
Belgique  une  collecte  pour  l'Université. 
-28  Lund.  ss.  Julien,  Cbrouion  et  B<?sas,  martyrs. 


(     XV     ) 

Mars. 

Le  soleil  entre  dans  le  Bélier  (commencement 
■du  Printemps)  le  20,  à  10  heures  37  minutes 
du  soir.  Pendant  ce  tnois  les  jours  croissent 
'de  1  heure  59  minutes. 

3)  P.  Q.  le   3,  à  l  h.  26  m.  du  matin. 

©  P.  L.  le    y,  à  8  il,  52  m.  du  soir. 

C   D.  Q.  le  16,  à  2  h.    0  m.  du  soir. 

m  N.  L.  le  24,  a  4  h.  28  m.  du  soir. 

1  Mard.  s.  Aubin,  évèque  d'Angers. 

2  Merc.  Quatre-Temps.  s.  Siaiplice,  pape.  — 

Réunion  de  V Institut  agronomique. 
-3  Jeud.  sie  Cunégonde,  impératzice. 

4  Vend.  Quatre-Temps.  s.  Casimir,  roi. 

5  Sam.  Quatre-Temps.  s.  Théophile. 

6  DiM.  Retniniscere.  sie  Colette,  vserge. 

7  Lund.  s.  Thomas  d'Aquin.  —  Indulgence plé- 

nière  et  exposition  du  Saint  Sacrem,ent  à 
la  chapelle  du  collège  du  Saint  Esprit.  — 
Réumon  de  la  Fac.  des  Sciences. 

-8  Mard.  s.  Jean  de  Dieu.  —  Réunion  de  la  Fac. 
de  Philosophie  et  Lettres. 

■y  Merc.  sie  Françoise,  veuve.  —  Réunion  de  la 
Fac.  de  Médecine. 

10  Jeud.  Les  40  ss.  Martyrs  de  Sébaste.  —  Réu- 

nion de  la  Fac.  de  Droit. 

1 1  Vend.  s.  Vindicien,  évèque.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Théologie. 


(     XVI      ) 

12  Sam.  s.  Grégoire  le  Grand,  p^pe. 

13  DiM.  Oculi.  ste  Euphrasie,  vierge. 

14  Lund.  ste  Maihilde,  reine.  —  Réxinion  du 

Conseil  rectoral. 

15  Mard.  s.  Longin,  soldat. 

16  Merc.  ste  Eusébie,  vieige. 

17  Jeud.  ste  Gertrude,  abbesse  de  Nivelles. 

18  Vend.  s.  Gabriel,  archange  ;  s.  Cyrille  de  Jéi  u- 

salem,  évêque. 

19  Sam.  s.  Joseph,  patron  de  la  Belgique. 

20  DiM.  Lœtare.  s.  Wulfran,  évêque  de  Sens. 

21  Lund.  s.  Benoit,  abbé. 

22  Mard.  s.  Basile,  martyr. 

23  INIerc.  s.  Victorien,  martyr. 

24  Jeud.  s.  .\gapet,  évêque  de  Synnade. 

25  Vend.    Annonciation   de   la    très    sainte 

Vierge",  s.  Hurabert.  évoque. 

26  Sam.  s.  Liidger,  év.  do  Munster. 

27  DiM.  La  Passion,  s.  Rupeit,  évêque  de  WoiBûs. 

28  Lund.  s.  Sixte  III,  pape. 

29  Mard.  s.  Eustase,  abbê. 

30  Merc.  s.  Véron,  abbé. 

31  Jeud.  s.  Benjamin,  maityr. 


(     XVII     ) 

Avril. 

Le  soleil  entre  dans  le  Taureau  le  20.  Pendant 
ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure  51  minutes. 
D  P.  Q.  le    l,à   2  h.  11  m.  du  soir. 
©  p.  L.  le   8,  à   5  h.  57  m.  du  matin. 
C  D.  Q.  le  15,  à   4  h.  22  m.  du  malin. 
(§)  N.  L.  le  23,  à   9  h.  12  m.  du  matin. 
3)  P.  Q.  le  30,  à  11  h.  19  m.  du  soir. 

1  Vend.    Notre-Dame   des   Sex)t-Bouleurs.   s. 

Hugues,  abbé. 

2  Sam.  s.  François  de  Paule. 

3  DiM.  Les  Ro.meaux.  s.  Richard,  évêque  do 

Chicester. 

4  Lund.  s.  Isidore  de  Séville. 

5  Mard.  ste  Julienne  de  Cornillon;  s.  Vincent 

Ferrier.  —  Commencement  des  vacances 
académiques. 

6  Merc.  s.  Célestin,  pape. 

7  Jeud.  Jeudi  saint,  s.  Albert,  ermite. 

8  Vend.  Vendredi  saint,  s.  Perpétue,  évêque 

de  Tours. 

9  Sam.  ste  Waudru,  abbesse.  —  Anniversaire 

de  la  naissance  de  S.  M.  Léopold  II,  Roi 
des  Belges,  né  à  Bruxelles  le  9  avril  1835. 

10  DiM.  PAQUES,  s.  Macaire,  évêque. 

11  Lund.  Second  jour  de  Pâques',  s.  Léon  le 

Grand,  pape. 

12  Mard.  s  Jules  I,  pape. 


(    xviir    ) 

<!?.  More.  s.  Herménégilde,  martyr. 
U  Jeud.  s.  Justin,  philosophe  et  martyr;  ss.  Ti- 
burce,  Valérien  et  Maximien,  martyrs. 

15  Vend,  stes  Anasiasie  et  Basilise,  martyres. 

16  Sam.  s.    Benoit-Joseph    Labre,    confesseur; 

s.  Drogon,  ermite. 

17  DiM.  Quasimodo.  .s.  Anicet.  pape  et  martyr. 

18  Lund.  s.  Ursmer,  évèque,  abbé  de  Lobbes. 

19  Mard.  s   Léon  IX,  pape. 

•20  Merc.  ste  Agnès  de  Monte- Pulciano,  vierge, 
^l  Jeud  s.  Anselme,  archevêque  de  Cantorbéry. 
jf2  Vend.  ss.  Soter  et  Cajus,  papes  et  martyrs. 

23  Sam.  s.  Georges,  manyr. 

24  DiM.  Misericordia.  s.  Fidèle  de  Sigmaringen. 

25  Lund.  Rogations,  s.  Marc,  évangéliste. 

26  Mard.  ss.  Clet  et  Marcellin,  papes  et  martyrs. 

—  Fin  des  vacances  académiques. 

27  Merc.  s.  Aniime,  évèque  et  manyr. 

28  Jeud.  s.  Paul-de  la-Croix;  s.  Vital,  martyr. 

29  Vend.  s.  Pierre  de  Milan,  manyr.  —  Messe 

anniversaire,  fondée  dans  la  chapelle  du 
collèye  du  Saint  Esprit,  pour  le  repos  de 
rame  de  M.  F.- T.  Becqué,  curé  de  Saint 
Michel  à  Louvain,  décédé  le  20  avril  1835. 

30  Sam.  ste  Catherine  de  Sienne,  vierge. 


(      XI.X      ) 

Mai. 

Le  soleil  entre  dans  les  Gémeaux  le  21.  Pen- 
dant ce  mois  les  jours  croissent  de  1  heure 
^8  minutes. 

©  P.  L.  le   7,  à   2  h.  20  m.  du  soir. 

C  D.  Q.  le  14,  à   8  h.  36  m.  du  soir. 

m  N.  L.  le  22,  à  11  h.  24  m.  du  soir. 

3)  P.  Q.  le  30,  à   5  h,  38  m.  du  malin. 

1  Dm.  Jubilate.  ss.  Philippe  et  Jacques,  apôtres. 

2  Lund.  s.  Aihanase,  évéque  et  docieur.  —  Réu- 

nion de  la  Fac.  des  Sciences. 

3  Mard.  s.  Alexandre.  Invention  de  la  ste  Croix. 

—  Réunion  de  la  Fac.  de  Philosophie  et 
Lettres. 

4  Merc.  ste  Monique,  veuve.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Médecine.,  et  de  ÏInslitut  agrono- 
mique. 

5  Jeud.  s.  Pie  V,  pape.  —  Réunion  de  la  Fac. 

de  Brait. 

6  Vend.  s.  Jean  devant  la  Porte  Latine.  —Réu- 

nion de  la  Fac.  de  Théologie. 

7  Sam.  s.  Stanislas,  évêque  et  martyr. 

S  lUM.  Cantate.  Patronage  de  s.  Joseph.  Ap{ia- 

rition  de  s.  Michel. 
9  Lund.  s.  Grégoire  de  Nazianze,  docteur.  — 

Réunion  du  Conseil  rectoral. 
10  Mard.  s.  Antonin,  archevêque  de  Florence. 


(     XX     ) 

1 1  Merc.  s.  François  de  Hiéronymo. 

12  Jeud.  ss.  Nérée  et  Achillée,  martj'rs. 
\3  Vend.  s.  Servais,  évêque  de  Tongres. 

14  Sam.  s.   Pacôme,  abbé  de  Tabennes.  —  A 

10  heures,  à  V église  de  Saint- Pierre,  Messe 
anniversaire  pour  le  repos  de  l'âme  de 
Mgr  de  Ram,  premier  recteur  de  X  Uni- 
versité catholique,  décédé  le  14  mai  1865. 

15  DiM.  Yocera  sie  Dymphne,  vierge  et  martyre- 

16  Lund.iîo^'a^îows.  s.  Jean  Népomucène, martyr. 

17  Mard.  Rogations,  s.  Pascal  Baylon. 

18  Merc.  Rogations,  s.  Venance,  martyr. 

19  Jeud.  ASCENSION,  s.  Pierre  Célestin,  pape. 
•20  Vend.  s.  Bernardin  de  Sienne. 

•21  Sam.  ste  Iiisberge,  vierge. 

•22  Dm.  Exaudi.  sle  Julie,  vierge  et  martyre. 

23  Lund.  s.  Guibert,  fondateur  de  Gembloux. 

•24  Mard.  Noti-e-Dame  Secours  des  Clirétiens- 

•25  Merc.  s.  Grégoire  VII.  pape. 

26  Jeud.  s.  Philippe  de  Néri. 

'27  Vend,  ste  Marie-Madeleine  de  Pazzis  ;  s.  Jean  f. 

pape. 
•28  Sam.  s.  Augustin,  apôtre   de  IWngleterre; 

s.  Germain,  évéque  de  Paris.  Jeune. 
•29  DiM.  PENTECOTE.  —  Indulgence  plénière. 

s.  Maximin,  évêque  de  Trêves. 

30  Lund.  Second  jour  dk  Pentecôte',  s.  Ferdi- 

nand III.  roi. 

31  Mard.  ste  Angèle  de  Merici;  sic  Péironillo,. 

vierge. 


(     XXI     ) 

Juin. 

Le  soleil  entre  dans  VÉcrevisse  (commence- 
ment de  VÉté)  Ze  21,  à  Q  heures  45  tninutes  du 
soir.  Pendant  ce  mois  les  jours  croissent  de 
24  mimites  jusqu'au  21,  et  décroissent  ensuite 
de  6  minutes  jusqu'au  30. 

©  P.  L.  le   5,  à  10  h.  57  m.  du  soir. 
C   D.  Q.  le  13,  à    l  h.  53  m.  du  soir. 
#  N.  L.  le  21,  à  11  h.  11  m.  du  matin, 
î   P.  Q.  le  28,  à  10  h.  19  m.  du  matin. 

1  Merc.  Quatre  Temps,  s.  Justin;  s.  Pamphile, 

martyr.  —  Réunion  de  V Institut  agrono  ■ 
inique. 

2  Jeud.  ss.  Marcellin,  Pierre  et  Erasme,  mart. 

3  Vend.  Quatre- Temps,  ste  Clotilde,  reine. 

4  Sam.  Quatre-Temps.  s.  Optât,  év.  deMilôve. 

5  DiM.  La  Sainte  Trinité,  s.  Boniface,  apôire 

de  l'Allemagne. 

6  Lund.  s.  Norbert,  évêque.  —  Réunion  de  la 

Fac.  des  Sciences. 

7  Mard.  s.  Robert,  évoque.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Philosophie  et  Lettres. 

8  Merc.  s.  Médard,  évêque  de  Noyon.  —  Réu- 

nion de  la  Fac.  de  Médecine. 

9  Jeud.  FÉTE-DiEU*.  ss.  Prime  et  Félicien,  mart. 
10  Vend,  ste  Marguerite,  reine.  —  Réunion  de 

la  Fac.  de  Théologie. 


(     XXII     ) 

11  Sara.  s.  Barnabe,  apôtre;  s.  Aleydis  de  Schaer- 

beek.  —  Réunion  de  la  Fac.  de  Droit. 

12  DiM.  SoLKNNiTF  DE  LA  FÊTE-DiRU.  S.  Jean  (le 

Sahagun  —  Procession  générale. 

13  Lund.  s.  Antoine  de  Padoue.  —  jR^MWwn  du 

Conseil  rectoral. 

14  Mard.  s.  Basile  le  Grand,  archevêque  de  Cé- 

sarée. 

15  Merc.  s.  Guy,  s.  Modeste  et  ste  Crescence, 

martyrs 

16  Jeud.  sie  Lutgarde,  vierge;  s.  Jean  François 

Régis. 

17  Vend,  ste  .A.lène,  vierge  et  martyre. 

18  Sam.  ss.  Marc  et  Marcellin.  martyrs. 

19  DiM.  ste  Julienne  de  Faleoniéri,  vierge.  — 

Fête  du  Sacré-Cœur  de  Jésus.  —  Fête  du 
Saint  Sacrement  de  Miracle  à  Louvain. 

?0  Lund.  s.  Sylvère,  pape  et  martyr. 

21  Mard.  s.  Louis  de  Gonzague. 

•J2  Merc.  s.  Paulin,  évoque  de  Noie. 

•23  Jeud.  ste  Marie  d'Oignies. 

24  Vend.  Nativité  de  s.  Jean-Baptiste. 

25  Sam.  s.  Guillaume,  abbé. 

2^  DiM.  ss.  Jean  et  Paul,  martyrs. 
•Il  Lund.  s.  Ladislas,  roi  de  Hongrie. 

28  Mard.  s.  Léon  II,  pape. 

29  Merc.  ss.  Pierre  et  Paul*,  apôtres.  —  Indtd- 

gence  plcniére. 

30  Jeud.  sie  Adile,  vierge. 


(     XXIII     ) 


Juillet. 

Le  soleil  entre  dans  le  Lion  le  23.  Pendant,  ce 
mois  les  jours  décroissent  de  I  heure  3  minutes^ 

©  P.  L.  le   .5,  à  8  h.  53  m.  du  raatin. 
C   D.  Q.  le  13,  à  7  h.  15  m.  du  maiin. 
#  N.  L.  le  20,  à  9  h.    8  m.  du  soir. 
})  P.  Q.  le  27,  à  2  h.  49  m.  du  soir. 

1  Vend,  s  Rorabaut,  évêque,  patron  d.^  Maline-. 

2  Sam.  Visitation  de  la  Ste- Vierge.  Jeûne. 

3  DiM.  Solennité  des  ss-  Pierre  et  Paul.  — 

Indulgence  plénière.  s.  Euloge.  martyr. 

4  Lund.  s.  Théodore,  évêque;  ste  Zoé,  viergo 

ei  martyre. 

5  Mard.  ss.  Cyrille  et  Melhodius,  apôtres  des^ 

Slaves. 

6  Merc.  ste  Godelive,  martyre.—  Ouverture  de 

la  seconde  session  ordinaire  des  Commis- 
sions d'examens. 
1  Jeud.  s.  Willebr^ud,  évêque  d'Eiehstadt. 

8  Vend,  ste  Elisabeth,  reine  tie  Portugal. 

9  Sam.  ss.  Martyrs  de  Gorcum. 

10  DiM.  Les  sept  Frères  Martyrs. 

11  Lund.  s.  Pie  I,  pape. 

12  Mard.  s.  Jean  Gualbert,  abbé. 

13  Merc.  s.  Anaclet,  pape  et  martyr. 

14  Jeud.  s.  Bonaveniure,  évêque  et  dociear. 


(     XXIV     ) 

15  Vend.  s.  Henri,  empereur  d'Allemagne. 
IG  Sam.  Notre-Dame  du  MontCarmel;  ste  Re- 
nilde. 

17  DiM.  Fête  du  Saint  Sacrement  de  Miracle  à 

Bruj:elles.  s.  Alexis,  confesseur. 

18  Lund.  s.  Camille  de  Lellis. 

19  Mard.  s.  Vincent  de  Paul. 

20  Merc  s.  Jérôme  Émilien. 

21  Jeud.  ste  PraxèJe,  vierge.  —  Anniversaire 

de  l'inauguration  de  S.  M.  Léopold  I.  Roi 
des  Belges. 

22  Vend,  sie  Marie-Madeleine- 

23  Sam.  s.  Apollinaire,  é^-èque  de  Ravenne. 

24  DiM.  ste  Christine,  vierge  et  martyre. 

25  Lund.  s.  Jacques  le  Majeur,  apôtre. 

26  Mard.  ste  Anne,  mère  de  la  très  sainte  Vierge 

Marie. 

27  Mero.  s.  Pantaléon,  martyr. 

28  Jeud.  ss.  Nazaire  et  Celse,  martjTS;  s.  Victor, 

martyr. 

29  Vend,  ste  Marthe,  vierge. 

30  Sam.  ss.  Abdon  et  Sennen,  martyrs. 

31  Dm.  s.  Ignace  de  Loyola. 


(     XXV     ) 

Août. 

Le  soleil  entre  dans  la  Yierge  le  23  Pendant 
ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure  48  mi- 
nutes. 

©  P.  L.  le   3,  à   8  h.  58  m.  du  soir. 

il  D.  Q.  le  H,  à  11  h.  55  m.  du  soir. 

%  N.  L.  le  19,  à   5  h.  57  m.  du  matin. 

î   P.  Q.  le  25,  à   8  h.  40  m.  du  soir. 

1  Lund.  s.  Pierre  es  Liens.  —  Commencement 

des  vacances  académiques. 
•2  MarJ.  Portiuncule.  s.  Alphonse  de  Liguori  ; 

s.  Etienne,  pape. 

3  Merc.  Invention  du  corps  de  s.  Etienne. 

4  Jeud.  s.  Dominique,  confesseur. 

5  Vend.  Notre  Dameaux-Neiges. 

6  Sam,  Transfiguration  de  Notre- Seigneur  Jé- 

sus-Christ. 

7  DiM.  s.  Gaétan  de  Thiennes;  s.  Donat,  évêque 

et  martyr. 

8  Lund.  s.  Cyriaque,  martyr. 

9  Mard.  s.  Romain,  martyr. 

10  Merc.  s.  Laurent,  martyr. 

11  Jeud.  s.  Géry,  évêque  de  Cambrai. 

12  Vend,  ste  Claire,  vierge. 

13  Sam.  s.  Hippolyte,  martyr;  b.  Jean  Berch- 

mans,  de  Diest,  confesseur.  Jeiine. 

14  DiM.  s.  Eusèbe,  martyr. 

b 


(     XXVI     ) 

15  Lund.  ASSOMPTION  DE  LA  TRÈS  SAINTE 

VIERGE,  s.  Arnould,  évêque  de  Soissons. 

16  Mard.  s.    Hyacinthe,    confesseur;   s.  Roch, 

confesseur. 

17  Merc.  s.  Joachira,  père  de  la  très  sainte  Vierge 

Marie;  s.  Libérât,  abbé. 

18  Jeud.  ste  Hélène,  impératrice. 

19  Vend.  s.  Jules,  martyr;  b.  Urbain  II,  pape: 

b.  Louis  Florès,  d'Anvers,  martyr. 

20  Sam.  s.  Bernard,  abbé  de  Clairvaux,  docteur. 

21  DiM.  ste  Jeanne  Françoise  Frémiot  de  Chantai, 

veuve. 

22  Lund.  s.  Timothée,  martyr. 
•23  Mard.  s.  Philippe  Béniti. 

24  Merc.  s.  Barthélemi,  apôtre. 

25  Jeud.  s.  Louis,  roi  de  France. 

26  Vend.  s.  Zéphyrin,  pape  et  martyr. 

27  Sam.  s.  Joseph  Calasance. 

28  DiM.  s.  Augustin,  évoque  et  docteur. 

29  Lund.  Décollation  de  s.  Jean-Baptisie. 

30  Mard.  ste  Rose  de  Lima,  vierge. 

31  Merc.  s.  Raymond  Nonnat. 


(    xxvri    ) 

Septembre. 

Le  soleil  entre  dans  la  Balance  (commence- 
ment de  V Automne)  le  23,  à  9  heures  12  minutes 
du  matin.  Pendant  ce  mois  les  jours  décroissent 
de  I  heure  54  'tninutes. 

©  P.  L.  le   2,  à  1 1  h.  31  m.  du  matin. 
l   D.  Q.  le  10,  â   3  h.  22  m.  du  soir. 
m  N.  L.  le  17,  à   2  h.  18  m.  du  soir. 
3)  P.  Q.  le  24,  à   5  h.  22  m.  du  matin. 

1  Jeud.  s.  Gilles,  abbé. 

2  Vend.  s.  Etienne,  roi  de  Hongrie. 

3  Sam.  s.  Reraacle,  évéque  de  Maesiricht. 

4  DiM.  ss.  Anges  Gardiens,  ste  Rosalie,  vierge. 

5  Lund.  s.   Laurent   Justinien,  patriarche   de 

Venise. 

6  Mard.  s.  Donatien,  martyr. 

7  Merc  ste  Reine.  —  Installation  de  l'Uni- 

versité  DE  LOUVAIN  (1426),  ÉRIGÉE  PAR  LE 

PAPE  Martin  V  (9  décembre  1425). 

8  Jeud.  Nativité  de  la  très  sainte  Vierge*. 

s.  Adrien,  martyr 

9  Vend.  s.  Gorgone,  martyr. 

10  Sam.  s.  Nicolas  de  Tolentino. 

1 1  DiM.  S.  Nom  de  Marie,  ss.  Prote  et  Hyacinthe, 

martyrs. 

12  Lund.  s.  Guy  d'Anderlecht. 

13  Mard.  s.  Amé,  évéque  de  Sion  en  Valais. 


(     XXVIII      ) 

14  Merc.  Exaltation  de  la  ste  Croix. 

15  Jeud.  s.  Nicomède,  martyr. 

16  Vend,  ss  Coraeille  et  Cyprien,  martyrs. 

17  Sam.  s.  Lambert,  évèque  de  Maesirichi. 

18  DiM.  s.  Joseph  de  Cupertino.  —  Commémo- 

ration des  douleurs   de   la   très   sainte 
Yierge  Marie. 

19  Lund.  s.  Janvier,  martyr. 

20  Mard.  s.  Eusiache,  martyr. 

21  Merc.  Quatre-Temps.  s.  Mathieu,  apôtre. 

22  Jeud.    s.    Thomas   de    Villeneuve,    évèque; 

ss.  Maurice  et  ses  compagnons,  mariyis. 

23  Vend.  Quatre-Temps.  sie  Thccle,  vierge  et 

martyre. 

24  Sam.  Quatre-  Temps.  Notre:Dame  de  la  Merci. 

25  DiM.  s.  Firmin. 

2G  Lund.  s.  Cyprien  et  ste  Justine,  martyrs. 

27  Mard.  ss.  Côme  et  Damien,  martyrs. 

•2S  Merc.  s.  Weiiceslas,  duc  de  Bohème,  martyr. 

29  Jeud.  s.  Michel,  archange. 

30  Vend.  s.  Jérôme,  docteur. 


{      XXIX      ) 

Octobre. 

Le  soleil  entre  dans  le  Scorpion  le  23.  Pen- 
dant ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure 
55  ininutes. 

©  P.  L.  le    2,  à   4  h.    6  m.  du  matin. 

(f   D.  Q.  le  10,  à   5  h.  16  m.  du  matin. 

m  N.  L.  le  16,  à  10  h.  53  m.  du  soir. 

3)  P.  Q.  le  23,  à   6  h.    4  m.  du  soir. 

©  P.  L.  le  31,  à    9  h  49  m.  du  soir. 

1  Sam.  s.  Rémi;  s  Bavon,  patron  de  Gand. 

2  DiM.  Solennité  du  Saint- Rosaire,  s.  Léode- 

gaire,  évêque  d'Autun. 

3  Lund.  s.  Gérard,  abbé.  —  Ouverture  de  la 

session  supplémentaire  des  Commissions 
d'examens. 

4  Mard.  s.  François  d'Assise. 

5  Merc.  s.  Placide,  martyr. 

6  Jeud.  s.  Brunon,  confesseur. 

7  Vend.  s.  Marc,  pape. 

8  Sam.  ste  Brigitte,  veuve. 

9  DiM.  s.  Denis  et  ses  compagnons,  martyrs. 

10  Lund.  s.  François  de  Borgia.  —  Les  inscrip- 

tions et  les  recensements  se  font  à  partir 
de  ce  jour  jusqu'au  sa-tnedi  22  octobre.,  à 
la  salle  du  Sénat  académique,  de  neuf 
heures  à  midi,  et  de  trois  à  cinq  heures. 

1 1  Mard.  s.  Gommai re,  patron  de  Lierre.  —  Fin 

des  vacances  académiques. 

b. 


(      XXX      ) 

12  Merc  s.  Wilfrid,  évêque  d'York.  —  Messe  so- 

lennelle du  St- Esprit  pour  V ouverture  des 
cours  académiques,  en  Véglise  primaire 
de  St  Pierre,  à  onze  heures.  —  Commen- 
cement du  preraier  semestre  de  Tannée 
académique  1887- 1888. 

13  Jeud.  s.  Edouard,  roi  d'Angleterre. 

14  Vend.  s.  Calliste,  pape  et  martyr. 

15  Sam.  ste  Thérèse,  vierge. 

IG  DiM.  s.  Mummolin,  évêque  de  Noyon  et  de 
Tournai.  —  Les  deinandes  qui  se  rapportent 
aux  art.  41,  42  et  45  du  règlement  général 
doivent  être  adressées  aux  Facultés  avant 
les  réunions  de  cette  semaine. 

17  Lund.  ste  Hedwige,  veuve.  —  Réunioyi  de  la 

Fac.  des  Sciences. 

18  Mard.  s.  Luc,  évanjjéliste.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Philosophie  et  Lettres. 

19  Merc.  s.  Pierre  d'Alcantara.  —  Réunion  de  la 

Fac.  de  Médecine,  et  de  l'Institut  agrono- 
mique. 
50  Jeud.  s.  Jean  de  Kenii.  —  Réunion  de  la  Fac. 
de  Droit. 

21  Vend,  ste  Ursule  et  ses  conip.^srnes.  martyres. 

—  Réunion  de  la  Far.  de  Théologie. 

22  Sam.  s.  Mellon,  évêque.  —  Clôture  des  in- 

scriptions et  des  recensements.  Après  ce 
jour  on  ne  peut  être  inscrit  nu  recensé 
que  si  le  retard  de  l'inscription  est  du  à 
des  motifs  légitimes.  (Rêgl.  gén.  art.  6  ) 


(     XXXI     ) 

•23  DiM.  s.  Jean  de  Capistran. 

24  Lund.  s.  Raphaël,  archange.  —  Réunion  du 

Conseil  rectoral. 
•25  Mard.  s.  Crépin,  s.  Crépinien,  s.  Chrysante  et 

ste  Darie,  martyrs." 

26  Merc.  s.  Évarisîe,  pape  et  martyr. 

27  Jeud.  s.  Frumence,  apôtre  de  l'Ethiopie. 

28  Vend.  ss.  Simon  et  Jude,  apôtres. 

29  Sam.  ste  Ermelinde,  vierge. 

30  DiM.  s.  Foiilan,  martyr. 

31  Lund.  s.  Quentin,  martyr.  Jei'me. 


(     MXXII      ) 


Novembre. 

Le  soleil  entre  dans  le  Sagittaire  le  22.  Pen- 
dant ce  mois  les  jours  décroissent  de  1  heure 
28  minutes. 

C   D.  Q.  le   8,  à   5  h.  20  m.  du  soir. 
®  N.  L.  le  15,  à   8  h.  27  m.  du  matin. 
])  P.  Q.  le  22,  à  H  h.    1  m.  du  matin. 
©  P.  L.  le  30,  à    3  h.  38  m.  du  soir. 


1  Mard.  TOUSSAINT.  —  Indulgence  plénière. 

2  Merc.  Les  Fidèles  Trépassés. 

3  Jeud.  s.  Hubert,  évèque  de  Liéj;e. 

4  Vend,  s,  Charles  Borromée,  archevêque  de 

Milan.  —  Inauguration  de  l'Université 

CATHOLIQUE    A   MaLINES   (1834)   ÉRIGÉE    PAR 

LE  Corps  épiscopal  de  Belgique  avec 
l'assentiment  de  s.  s.  Grégoire  XVI.  — 
Indulgence  pleniêre. 

5  Sam.    ste   Odrade ,  vierge;    s.    Zachaiie   et 

ste  Elisabeth,  parents  de  s.  Jean-Baptiste. 

6  DiM.  ."5.  Winoc,  abbé  — Messe  solennelle  pour 

les  bienfaiteurs  de  V  Université,  en  l'église 
primaire  de  Saint-Pierre,  d  onze  heures. 

7  Lund.  Patronage  de  la  sainte  Vierge,  s.  Willi- 

brord,  évèque  d'Utrecht.  —  Réunion  de  la 
Fac.  des  Sciences. 


(    xxxm    ) 

8  MarJ.  s.  Godefroid,  évêque  d'Amiens.  —  Héu- 

mon   de   la   Faculté   de    Philosophie  et 
Lettres. 

9  Merc.  Dédicace  de  l'église  du  Sauveur  à  Rome. 

s.  Théodore,  martyr.  —  Réunion  de  la  Fac. 
de  Médecine,  et  de  l'Institut  agronomique. 

10  Jeud.  s  André  Avellin.  —  i^e'MWîO'/i  de  la  Fac. 

de  Droit. 

11  Vend,  s  Martin,  évêque  de  Tours. — Réunion 

de  la  Fac.  de  Théologie. 

12  Sam.  s.  Liévin,  évêque  et  martyr. 

13  DiM.   Dédicace   universelle   des   églises. 

s.  Stanislas  Kostka. 

14  Liind.  s.  Josaphai,  évêque  et  martyr;  s.  AI- 

béric,    évêque    d'Utrechi.  —  Réunion    du 
Conseil  rectoral. 

15  Mard.  ste  Gertrude,  vierge;  s.  Léopold,  con- 

fesseur. —  Fête  patronale  de  .S'a  Majesté 
le  Roi  Léopold  II. 

16  Merc.  s.  Edmond,  archevêque  de  Cantorbéi  y. 

17  Jeud.  s.  Grégoire  Thaumaturge. 

18  Vend.  Dédicace  des  basiliques  de  s.  Pierre  et 

de  s.  Paul  à  Rome. 

19  Sam.  ste  Elisabeth,  duchesse  de  Thuringe. 

20  DiM.  s.  Félix  de  Valois. 

21  Lund.  Présentation  de  la  très  sainte  Vierge. 

22  Mard.  ste  Cécile,  vierge  et  martyre. 

23  Merc.  s.  Clément  I,  pape  et  martyr. 

24  Jeud.  s.  Jean  de  la  Croix. 

25  Vend,  ste  Catherine,  vierge  et  martyre. 


(      XXXIV      ) 

26  Sam.  s.  Albert  de  Louvain,  évêque  de  Liège 

et  martyr. 

27  DiM.  Avent.  s.  Acaire,  évêque  de  Noyon. 

28  Lund.  s.  Rufe,  martyr. 

29  Mard.  s  Saturnin,  martyr. 

30  Merc  s.  André,  apôtre. 


(     XXXV     ) 

Décembre. 

Le  soleil  entre  dans  le  Capricorne  (commen- 
cement de  l'Hiver)  le  22,  à  3  heures  23  minutes 
du  matin.  Pendant  ce  m,ois  les  jours  décroissent 
de  26  minutes  jusqu'au  22,  et  croissent  ensuite 
de  4  minutes  jusqu'à  la  fin  du  mois. 

C  D.  Q.  le  8,  à  3  h.  29  m.  du  matin. 

®  N.  L.  le  14,  à  7  h.  40  m.  du  soir. 
})  P.  Q.  le  22,  à  7  h.  20  m.  du  matin. 
©  P.  L.  le  30,  à  8  h.  33  m.  du  matin. 

1  Jeud.  s.  Éloi,  évêque  de  Noyon.  —  Installa- 

tion DE  l'Université  catholique  a  Lou- 
VAiN  (1835). 

2  Vend,  sie  Bibienne,  vierge  et  martyre. 

3  Sam.  s.  François-Xavier. 

4  DiM.  ste  Barbe,  mart.;  s.  Pierre  Chrysologue. 

5  Lund.  s.  Sabbas,  abbé.  —Réunion  de  la  Fac. 

des  Sciences. 

6  Mard.  s.  Nicolas,  évêque  de  Myre.  —  Réunion 

de  la  Fac.  de  Philosophie  et  Lettres. 

7  Merc.  s.  Ambroise,  évêque  et  docteur.  — i^ew- 

nion  de  la  Fac.  de  Médecine, et  de  l' Instinct 
agronomique. 

8  Jeud.   Immaculée  Conception   de  la  très 

sainte  Vierge'.  —  Indulgence  plénière. 

9  Vend,  ste  Léocadie,  vierge  et  martyre.  —  Réu- 

nion de  la  Fac.  de  Théologie. 


(     XXXVI     ) 

10  Sam.  s.  Melchiade,  pape  et  martyr.  —  Réunion 

de  la  Fac.  de  Droit. 

11  Dlm.  s.  Damase,  pape. 

12  Lund.s.  Valérie,  abbé  en  Pica.rdie.  —  Réunion 

du  Conseil  rectoral. 

13  Mard.  sie  Lucie,  vierge  et  martyre. 

14  Merc-  s.  Nicaise,  évêque. 

15  Jeud.  s.  Adon,  Hrchevéque  de  Vienne. 

16  Vend.  s.  Eusèbe,  évêque  de  Verceil. 

17  Sam.  ste  Begge,  veuve;  ste  Wivine.  —  Anni- 

versaire  de  l'inauguration  de  S.  M.  LÉo- 
POLD  II,  Roi  des  Belges. 

18  DiM.  Expectation  de  la  très  sainte  Vierge. 

19  Lund.  s.  Némésion,  mariyr. 

20  Mard.  s.  Philogone,  évêque. 

21  Merc.  Quatre-Temps.  s.  Thomas,  apôtre.  — 

Messe  d'or 

22  Jeud.  s.  Hungère,  évêque  d'Utrecht. 

23  Vend.  Quatre  Temps,  ste  Victoire,  vierge  et 

martyre. 

24  Sam  Quatre-Temps.  s.  Lucien.  Jeûne. 

25  DiM.  NOËL.  —  Indulgence plénièrc. 

26  Lund.  Second  jour  de  Noël*,  s.  Etienne,  pre- 

mier martyr. 

27  Mard.  s.  Jean,  apôtre  et  évangéliste. 

28  Merc.  ss.  Innocents. 

29  Jeud.  s.  Thomas  de  Cantorbéry. 

30  Vend.  s.  Sabin,  évoque  et  martyr. 

31  Sam.  s.  Silvesire,  pape. 


Planètes  principales. 

Moment  du  x>assage  au  méridien  à  Louvain, 
le  15  de  chaque  mois. 


VÉNUS. 

Le  15 

janvier  .    . 

.    .    à   0  h.  54  m.  du  soir. 

— 

février    .    . 

.    .    à    l  h.  23  m.  du  soir. 

— 

mars  .    .    . 

.    .    à    1  h.  40  m.  du  soir. 

— 

avril  .    .    . 

.    .    à   2  h.    3  m.  du  soir. 

— 

mai    .    .    . 

.    .    à   2  h.  38  m.  du  soir. 

— 

juia    .    .    . 

.    .    à   3  h.    7  m.  du  soir. 

— 

juillet.    .    . 

.    .    à   3  h.    8  m.  du  soir. 

— 

août   .    .    . 

.    .    à   2  h.  26  m.  du  soir. 

— 

septembre  . 

.    .      à  0  h.  17  m.  du  soir. 

— 

octobre  .    . 

.     .    ù   9  h.  43  m.  du  matin. 

— 

novembre   . 

.    .    ù.   8  h.  51  m- du  matin 

— 

décembre    . 

.    .    à   8  h.  47  m.  du  matin 

MARS. 

Le  II 

)  janvier  .    . 

.    .    à    1  h.  42  m.  du  soir. 

— 

février    .    . 

.    .    à    1  h.  14  m.  du  soir. 

— 

mars  .    .    . 

,    .    à   0  h.  44  m.  du  soir. 

— 

avril  .    .    . 

.    .    à   0  h.    9  m.  du  soir. 

— 

mai    .    .    . 

.    .    à  11  h.  36  m.  du  matin 

— 

juin     .    .    . 

.    .    â  11  h.    6  m.  du  matin 

— 

juillet.    .    . 

.    .    à  10  h.  37  m.  du  matin 

— 

août    .    .     . 

.    .    à  10  h.   4  m.  du  matin 

— 

septembre  . 

.    .    à   9  h.  24  m.  du  matin 

— 

octobre  .    . 

.    .    à   8  h.  38  m.  du  matin 

— 

novembre  . 

.     .    à   7  h.  44  m.  du  matin 

— 

décembre    . 

.    .    à   6  h.  46  m.  du  matin 

1 

(    xxxvni    ) 

JUPITER. 

Le  ISjanvier   .    .     . 

à   6h 

31  m 

du  matin 

— 

février    .     .     . 

.    à    4  h 

'3Ô  m 

du  matin 

— 

mars  .... 

à   2  h 

43  m 

du  matin 

— 

avril  .... 

.    û   Oh 

29  m 

du  matin 

— 

mai     .... 

à  10  h 

13  m 

du  .soir. 

— 

juin     .... 

à   8  h. 

3m 

du  soir. 

— 

juillot.    .     .     . 

à   6h 

8  m 

du  soir. 

— 

août    .... 

à   4  h. 

18  m. 

du  soir. 

— 

septembre  .    . 

à   2  h. 

35  m. 

du  soir. 

— 

octobre  .    .    . 

h    1  h 

1  m 

du  soir. 

— 

novembre  .    .    . 

à  11  h 

25  m. 

du  matin. 

décembre    .    .     . 

S.VT 

à   9  h. 

[JRNE. 

53  m. 

du  matin. 

Le  1= 

janvier   .     .     .     . 

à  11  h. 

40  m. 

du  soir. 

— 

février    .    .     .     . 

à   9  h. 

29  m. 

du  soir. 

— 

mars 

à   7  h. 

35  m. 

du  soir. 

.    — 

avril 

à    .5  h. 

37  m. 

du  soir. 

— 

mai     .... 

à   3  h. 

48  m. 

du  soir. 

— 

juin    .... 

à   2  h. 

Om. 

du  soir. 

— 

juillet 

à   Ob. 

18  m. 

du  soir. 

^ 

août    .... 

ù.  10  h. 

33  m. 

du  malin. 

— 

septembre  .     .    . 

à   S  h. 

46  m. 

du  matin. 

— 

octobre  .    .     . 

à   tih. 

58  m. 

du  matin. 

— 

novembre  .    .    . 

à   5  h. 

Om. 

du  matin. 

— 

décembre    .    .    . 

à   31i. 

Om. 

du  matin. 

PREMIÈRE  PARTIE. 


Prière  à  la  très  sainte  Mère  de  Dieu, 
patronne  de  lUniversité  (i). 


Souvenez-vous,  ô  bienheureuse  Vierge  Marie, 
qu'il  n'a  jamais  été  dit  que  quelqu'un  ait  eu  re- 
cours â  vous  sans  avoir  été  exaucé.  Plein  d'une 
confiance  sans  bornes  en  cette  toute-puissante 
protection,  je  viens,  ô  Marie,  avec  tous  les  fidèles 
de  Belgique  implorer  vos  bontés  sur  l'Université 
catholique,  établie  par  nos  premiers  pasteurs, 
d'un  commun  accord  avec  le  Chef  auguste  de 
l'Église.  Cette  œuvre,  ô  très  sainte  Vierge,  n'a 
d'autre  but  que  la  gloirede  votre  Fils  chéri,  par 
la  conservation  du  précieux  don  de  la  foi,  des 
mœurs  et  de  la  vraie  science  parmi  notre  jeu- 
nesse catholique.  Bénissez-la  donc,  ô  Mère  de 
bonté,  afin  que  tous  ceux  qui  s'y  trouvent  réunis 
aient  un  cœur  pur,  une  intelligence  droite,  et 
qu'ils  soient  remplis  de  l'Esprit-Saint,  qui  est  le 
Dieu  des  sciences.  Obtenez  moi,  à  Marie,  ainsi 
qu'à  tous  les  fidèles  catholiques  de  Belgique,  un 
zèle  constant  pour  seconder  cet  établissement, 
afin  que  nous  devenions  tous  participants  des 
fruits  qu'il  doit  produire.  Reine  du  ciel,  votre 

Cl)  Nosseigneurs  le  Canlinal-Arclievcque  et  les  Évèques  de  Bel- 
gique ont  accordé  40  jours  d'indulgeuce  à  tous  les  Odèles  cliaqnc 
lois  qu'ils  réciteront  dévotement  celte  prière. 


(    4    ) 

propre  gloire  est  intéressée  au  succès  de  cette 
oeuvre.  Si  elle  prospère,  plus  de  cœurs  s'uniront 
à  nous  pour  chanter  vos  louanges  et  dire  sans 
cesse  avec  amour  et  reconnaissance  :  0  très 
miséricordieuse,  ô  très  bonne  et  très  douce 
Vierge  Marie  !  —  Ave,  Maria. 


Corps  épiscopal  de  Belgique. 


Archevêque  de  Malines ,  S.  G.  Mgr  Pierre- 
Lambert  GoossENS,  né  h  Perck  le  18  juillet  1827, 
nommé  évoque  d'Abdôre  et  coadjuteur  de  Mgr 
Gravez,  évêque  de  Namur,  avec  droit  de  succes- 
sion le  l""  juin  1883,  sacré  le  24  juin  1883,  entré 
en  pojsession  du  siège  de  Namur  le  16  juillet 
1883,  et  du  siège  archiépiscopal  de  Malines  le 
12  avril  1884,  commandeur  de  l'ordre  de  Léopold. 

Èvêque  de  Bruges,"  S.  G.  Mgr  Jean-Joseph 
Faict,  né  à  Leffinghe  le  22  mai  1813,  docteur  en 
théologie  et  en  philosophie  et  lettres,  prélat 
domestique  et  évêque  assistant  au  trône  de  Sa 
Sainteté,  sacré  à  Bruges  le  18  octobre  1864,  offi- 
cier de  l'ordre  de  Léopold. 

Évêque  de  Gand,  S.  G.  Mgr  HENiii  François 
Bracq,  né  à  Gand  le  26  février  1804,  docteur  en 
théologie,  sacré  à  Gand  le  l'"  mai  1865,  officier 
de  l'ordre  de  Léopold. 

Évêque  de  Liège,  S.  G.  Mgr  Victor-Joseph 
DouTRELOUX,  né  à  Chênée  le  20  mai  1837,  nommé 
évêque  de  Gerrum  et  coadjuteur  de  Mgr  de  Mont- 
pellier avec  droit  de  succession  le  5  juillet  1875, 
sacré  à  Liège  le  l^^""  août  suivant,  entré  en  pos- 
.session  du  siège  épiscopal  de  Liège  le  24  août  1879. 


(    6    ) 

Évêque  de  Tournai,  S.  G.  Mgr  Isidore  Joseph 
Du  RoussAux,  né  à.  Hal  le  19  janvier  1826, 
nommé  le  i*""  décembre  1879  administrateur 
apostolique  du  diocèse  de  Tournai,  le  27  février 
1880  évêque  d'Euménie  et  sacré  à  Malines  le 
14  mars  suivant;  préconisé  évêque  de  Tournai 
le  14  novembre  1880. 

Évêque  de  Namur,  S.  G.  Mgr  Edouard-Joseph 
Belin,  né  à  Obigies  en  1821,  sacré  à  Namur  le 
14  avril  1884. 

ÉVÊQUE  COADJUTEUR 

De  S.  G.  Mgr  VÉvéque  de  Gand  : 

S.  G.  Mgr  Henri  -  Charles  -  Camille  Lam- 
BRECHT,  né  à  Welden,  le  26  janvier  1848,  docteur 
en  théologie  de  l'Université  catholique  de  Lou- 
vain,  évêque  de  Gerra,  sacré  à  Malines  le 
4  avril  1880. 


Personnel  de  lUniversité. 


RECTEUR  MAGNIFIQUE. 

C  F.  J.  Pieraerts,  prélat  domestique  de  Sa 
Sainteté,  docteur  en  théologie,  chanoine  hono- 
raire de  l'église  métropolitaine  de  Malines, 
membre  de  l'académie  de  la  religion  catholique 
de  Rome,  officier  de  l'ordre  de  Léopold,  com- 
mandeur de  l'ordre  de  François-Joseph  d'Au- 
triche et  commandeur  de  l'ordre  du  Christ  du 
Brésil,  professeur  ordinaire  à  la  Faculté  de  phi- 
losophie et  lettres.  Montagne  du  Collège,  2. 

RECTEUR  ÉMÉRITE. 

A.  J.  Xaméche,  prélat  domestique  de  Sa  Sain- 
teté, docteur  en  théologie,  chanoine  honoraire 
de  l'église  métropolitaine  de  Malines,  officier 
de  l'ordre  de  Léopold,  etc  ,  professeur  émérite 
à  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres.  Abbaye  de 
Parc. 

VICE-RECTEUR. 

C.  p.  E.  Carini/vels,  prélat  domestique  de  Sa 
Sainteté,  docteur  en  théologie,  licencié  en  droit 
canon,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale  de 
Liège,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold,  profes- 
seur ordinaire  à  la  Faculté  de  philosophie  et 
lettres.  Rue  des  Récollets  (cour  St- François). 

1. 


SECRETAIRE. 

P.  G.  H.  Willems,  chevalier  de  l'ordre  de  Léo- 
pold,  docteur  en  philosophie  et  lettres,  docteur 
-eu  droit  honoris  causa  de  l'université  de  Hei- 
delberg,  membre  de  l'académie  royale  des 
sciences,  des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Bel- 
gique et  de  l'académie  royale  flamande  de  langue 
et  de  littérature,  membre  étranger  de  l'académie 
royale  des  sciences  des  Pays-Bas  à  Amsterdam, 
correspondant  de  l'académie  royale  des  sciences 
de  Turin,  de  l'institut  royal  Lombard  à  Milan, 
de  l'académie  royale  d'histoire  d'Espagne  et  de 
l'académie  royale  de  législation  et  de  jurispru- 
dence de  Madrid,  de  l'institut  royal  Grand  Ducal 
du  Luxembourg,  président  de  la  société  *•  Zuid- 
Nederlandsche  maatschappij van  Taalhunde  -, 
professeur  ordinaire  à  la  Faculté  de  philosophie 
et  lettres.  Rue  de  Bruxelles,  192. 

CONSEIL  RECTORAL. 

C.  p.  E.  Cartuyvels,  vice-recteur. 

H.  Van  den  Berghe,  doyen  de  la  Faculté  de 
théologie. 

L.  Mabille,  doyen  de  la  Faculté  de  droit. 

G.  Yerriest,  doyen  de  la  Faculté  de  médecine. 

L.  C  de  Monge,  doyen  de  la  Faculté  de  philo- 
sophie et  lettres. 

L.  Henry,  doyen  de  la  Faculté  des  sciences. 

P.  G.  n.  'Willems,  secrétaire  de  l'Université. 


(    9    ) 

ASSESSEURS   DU   VICE-RECTEUR. 

/.  de  Groutars,  camérier  secret  de  Sa  Sainteté, 
professeur  ordinaire  de  la  Faculté  de  philoso- 
phie et  lettres,  chanoine  honoraire  de  la  cathé- 
drale de  Liège,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold, 
directeur  de  l'école  normale  ecclésiastique  des 
humanités. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  théologie,  docteur  en  philosophie  et  en  théo- 
logie, chanoine  honoraire  de  l'église  métropoli- 
taine de  Malines. 

FACULTÉ   DK   THÉOLOGIE. 

Doyen,  H.  Van  den  Berghe. 
Secrétaire,  M.  Reusens. 

H.  J.  Feye,  professeur  émérite,  prélat  domes- 
tique de  Sa  Sainteté,  docteur  en  théologie  et  en 
droit  canon,  consulteurdu  concile  dtx  Vatican  et 
secrétaire  de  la  députation  de  discipline  ecclé- 
siastique. Rue  Sie-Anne,  7. 

J.-B.  Lefebve,  professeur  émérite,  docteur  en 
théologie,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale 
de  Namur.  A  Sclayn  (Namur). 

F.  J.  Ledoux,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  théologie  et  en  philosophie,  chanoine  hono- 
raire de  la  cathédrale  de  Liège;  la  théologie 
dogmatique  générale.  Rue  de  Namur,  161. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire,  prélat  do- 


(    10    ) 

mestique  de  Sa  Sainteté,  docteur  en  théologie» 
chanoine  honoraire  de  la  cathédrale  de  Namur, 
membre  de  l'académie  royale  des  sciences,  des 
lettres  et  des  beaux-arts  de  Belgique,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  membre  de  l'académie  de 
la  religion  catholique  de  Rome,  membre  de  la 
société  d'archéologie  biblique  de  Londres,  pré- 
sident du  collège  Marie-Thérèse;  l'Écriture 
Sainte  et  les  langues  sémitiques. 

E.  n.  J.  Reusexs,  professeur  ordinaire,  <!oc- 
teur  en  théologie,  chanoine  honoraire  de  l'église 
métropolitaine  de  Malines,  bibliothécaire  de 
l'Université,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold, 
membre  de  l'académie  de  la  religion  catholi(iue 
de  Rome,  membre  titulaire  de  l'académie  d'ar- 
chéologie de  Belgique,  membre  de  la  commission 
de  surveillance  du  musée  royal  d'antiquités  et 
d'armures,  membre  effectif  de  la  commission 
royale  des  monuments  et  membre  correspondant 
d«  l'académie  poniilicale  d'archéologie,  membre 
honoraire  du  corps  académique  d'Anvers;  les 
antiquités  chrétiennes,  l'archéologie  et  la  paléo- 
graphie. Rue  Neuve,  22. 

F.  J.  MouL.vKT,  protesseur  ordinaire,  docteur 
en  druit  canon,  clianome  honoraire  de  la  cathé- 
drale de  Tournai  ;  le  droit  civil  ecclésiastique. 
Rue  des  Bogards,  7G. 

A.  J.  J.  F.  Haine,  professeur  ordinaire  hono- 
raire, docteur  en  théologie,  chanoine  honoraire 
de  l'église  métropolitaine  de  Malines.  Ruo  de 
Namur,  108. 


(  11  ) 

B.  JuNGMANN,  professeur  ordinaire,  docteur- 
en  théologie  et  en  philosophie,  chanoine  hono- 
raire de  la  cathédrale  de  Bruges  ;  Thisioire  ecclé- 
aiastiQue  et  la  patrologie.  Collège  Marie  Thérèse. 

A.  H.  H.  Dupont,  proîesseur  ordinaire,  doc- 
teur en  philosophie  et  en  théologie,  chanoine 
honoraire  de  la  cathédrale  de  Liège;  la  théologie 
dogmatique  spéciale  — la  métaphysique  générale 
et  spéciale  (cours  de  la  FacuUé  do  philosophie). 
Collège  du  Pa[)e. 

A.  B.  Van  der  Moeren,  professeur  oïdinaire, 
docteur  en  théologie,  président  du  collège  du 
St-Esprit,  chanoine  honoraire  de  la  cathédrale 
de  Gand  ;  !a  théologie  morale. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire,  docteur  en 
philosophie  et  en  théologie,  chanoine  hoLoraire 
de  l'église  métropolitaine  de  Malines,  assesseur 
du  vicerecteur,  membre  de  l'académie  romaine 
de  Saint-Thomas  d'Aquin;  le  cours  de  philoso- 
phie supérieure  selon  saint  Thomas  d'Aquin.  Col- 
lège du  Saint-Esprit. 

H.  Vanden  Berghe,  professeur  ordinaire,  doc- 
teur eu  droit  canon,  président  du  collège  du 
Pape  Adrien  VI;  le  droit  canon. 

J.  FoRGET,  professeur  extraordinaire,  docteur 
en  théologie,  président  du  Séminaire  africain; 
le  cours  d'arabe.  Rue  de  Namur,  2i9. 


(     12    ) 

FACULTÉ   DE   DROIT. 

Doyen,  M.  Mabille. 
Secrétaire,  M.  Van  don  Heuvel. 

T.  J.  C.  Smoldeus,  professeur  émériie,  officier 
<3c  l'ordre  de  Léopold,  ancien  membre  de  la 
Chambre  des  représentants  eldu  conseil  provin- 
cial du  Brabant, ancien  bourgmestrede  Louvain, 
Rue  de  Bériot,  22. 

J.  3.  C.  G.  Delcour,  professeur  dmérite,  com- 
mandeur de  Tordre  de  Léopold,  grand  cordon 
de  l'ordre  du  Lion  el  du  Soleil  de  Perse,  grand - 
croix  de  l'ordre  du  Christ  de  Portugal,  grand 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  chevalier  de 
l'ordre  des  SS.  Maurice  cl  Lazare,  membre  de  la 
Chambre  des  re[)réseniants,  ancien  ministre  de 
l'intérieur.  Rue  Marie-Thérèse,  27. 

J.  J.  Thonissen,  professeur  émérite,  ministre 
de  l'intérieur  et  de  l'instruclion  publique,  mi- 
nistre d'État,  grand  officier  de  l'ordre  de  Léopold, 
grand-croix  de  l'ordre  de  la  couronne  de  Rou- 
manie, grand  cordon  de  l'ordre  du  Medjidié, 
grand  officier  delà  Légion  d'honneur,  chevalier 
de  l'ordic  de  Charles  111  d'Espagne,  chevalier  de 
l""*  classe  de  la  Branche  Ernesiine  de  Saxe, 
commandeur  de  nombre  de  l'ordre  du  Christ, 
commandeur  de  l'ordre  royal  de  Notre-Dame  de 
Villa-Vi(;osa,  grand  officier  de  l'ordre  de  Sl-Sta- 
nislas  (Russie),  membre  de  la  Chambre  des  rc[>ré- 
sentants,  de  l'académie  royale  des  sciences,  des 


(     13    ) 

tettres  et  des  beaux  arts  de  Belgique,  de  l'institut 
de  France,  de  l'académie  des  sciences  morales 
-et  politiques  de  Madrid,  de  l'académie  de  légis- 
lation et  de  jurisprudence  de  la  même  ville,  de 
l'académie  de  législation  de  Toulouse,  de  l'aca- 
démie d'archéologie  d'Anvers,  de  la  société  géné- 
rale des  prisons  de  France,  de  la  société  pour 
l'amélioration  des  prisons  d'Espagne,  de  la 
société  de  statistique  de  Paris,  officier  d'acadé- 
mie de  l'université  de  France,  membre  du  con- 
seil d'administration  de  la  bibliothèque  royale, 
membre  de  la  commission  centrale  de  statistique, 
membre  de  la  commission  de  surveillance  du 
pénitencier  central  de  Louvain.  Rue  de  la  Sta- 
tion, 88. 

E.  E.  A.  De  Jaer,  professeur  ordinaire,  che- 
valier de  l'ordre  de  Léopold  ;  le  droit  civil  appro- 
fondi. Rue  de  la  Station,  152. 

G.  H.  X.  PÉRiN,  professeur  émérite,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  commandeur  de  l'ordre 
de  Pie  IX,  membre  correspondant  de  l'institut 
■de  France,  de  l'académie  de  législation  de  Tou- 
louse, officier  d'académie  de  l'université  de 
France,  membre  honoraire  de  l'académie  de 
législation  de  Madrid  et  de  la  compagnie  des 
avocats  de  St- Pierre  à  Rome.  A  Ghlin  (Mons). 

A.  Thimus,  professeur  émérite,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold.  Place  St- Jacques,  8. 

H.  J.  p.  A.  Staedtler,  professeur  ordinaire, 
chevalier  de  l'ordre  de  Léopold;  l'histoire  et  les 
institutes  du  droit  romain.  Rue  Léopold,  3. 


(     14    ) 

J.  Van  Biervliet,  profL-.'î.-tM;p  ordinaire:  !e 
droit  civil  approfondi,  l'organisation  et  les  attri- 
butions judiciaires,  et  la  procédure  civile.  Rue 
Si- Hubert,  1. 

L.  Mabille,  professeur  ordinaire;  le  droit 
civil  approfondi.  Rue  de  Marengo,  24. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire; 
l'encyclopédie  d»  droit,  l'introduction  histo- 
rique au  cours  de  droit  civil,  le  droit  naturel,  le 
droit  administratif,  le  droit  international  et  la 
législation  consulaire.  Rue  de  la  Station,  114. 

F.  DE  MONGE  VICOMTE  DE  FrANEAU,  profoSSeUT 

ordinaire,  bourgmestre  d'Oliey;  les  pandectes. 
Rue  de  l'Abreuvoir,  9. 

A.  Nyssens,  professeur  ordinaire,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  officier  de  l'ordre  de  la 
Couronne  de  chêne,  chevalier  de  l'ordre  de 
Charles  Ul  d'Espagne,  secrétaire  général  du  Con- 
grès international  de  droit  commercial,  monibre 
de  la  commission  de  surveillance  du  pénitencier 
central  de  Louvain;  le  droit  commercial  et  le 
droit  criminel.  Rue  de  la  Station,  1 15. 

•I.Vanden  Heuvel,  [irofessfcur  ordinaire;  le 
droit  public.  Rue  des  Joyeuses  Entrées,  20. 

A.  Maton,  professeur  extraordinaire,  cheva- 
lier de  l'ordre  île  Léopold.  docteur  en  droit  ad 
/loni^r^s  de  l'Université  catholique  de  Louvain, 
fondateur  de  l'ex-école  de  pratique  notariale  de 
Bruxelles,  directeur  de  la  Revue  pratique  du 
7io(ariat  belge  ;  le  droit  fiscal,  le  droit  notarial 


(     15     ) 

et  la  pratique  notariale.  Rue  Juste-Lipse,  37,  à 
Bruxelles. 

Th.  Fontaine,  profe.sseur  agrégé,  docteur  en 
droit  et  docteur  en  philosophie  selon  saint  Tho- 
mas, chevalier  de  l'ordre  de  Pie  IX;  le  droit 
social  dans  ses  rapports  avec  la  question  ou- 
vrière. Rue  des  Orphelins,  14. 

FACULTÉ  DE  MÉDECINE. 

Doyen,  M.  Verriest. 
Secrétaire.  M.  Denys. 

P.  J.E.Craninx,  professeur  émérite,  comman- 
deur de  l'ordre  de  St-Grégoire  le  Grand,  com- 
mandeur de  Tordre  de  Léopold  et  chevalier  de 
la  Légion  d'honneur,  membre  et  ancien  prési- 
dent de  l'académie  royale  de  médecine,  membre 
de  la  commission  médicale  provinciale  du  Bra- 
bani,  président  de  la  commission  médicale  de 
Louvain.  Rue  Léopold,  1. 

Le  Baron  M.  R.  M.  Michaux,  professeur  ordi- 
naire, sénateur,  ollicier  de  l'ordre  de  Léopold, 
chevalier  de  3"  classe  (officier)  de  la  Couronne 
royale  de  Prusse,  membre  et  ancien  président 
de  l'académie  royale  do  médecine  de  Belgique, 
membre  associé  de  l'académie  nationale  et  de  la 
société  de  chirurgie  de  Paris,  etc.;  la  clinique 
externe.  Marché-aux-Grains,  16. 

F.  Hairion,  professeur  émérite,  commandeur 
de  l'ordre  de  Léopold,  décoré  de  la  croix  mili- 


(     IG    ) 

taire,  ex-directcur  de  l'insiitut  ophtalmique  de 
l'armée,  membre  et  ancien  i)résideni  de  l'aca- 
démie royale  de  médecine  de  Belgique,  membre 
correspondant  de  l'académie  impériale  de  Rio- 
Janeiro,  etc.  Boulevard  de  Tirlemotit,  9. 

p.  J.  Haan,  professeur  émérite,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold,  membre  de  la  société  des 
sciences  médicales  de  Lisbonne.  Rue  de  Tirlc- 
mont,  127. 

E.  M.  Van  Kempen,  professeur  émérite,  offî- 
•cier  de  l'ordre  de  Léopold,  membre  de  l'académie 
royale  de  médecine.  Rue  de  Bruxelles,  182. 

F.  J.  M.  Lefebvre,  professeur  ordinaire,  offi- 
cier de  l'ordre  de  Léopold,  chevalier  de  l'ordre 
de  François-Joseph  d'Autriche,,  commandeur  do 
l'ordre  de  Pie  IX,  président  de  l'académie 
royale  de  médecine  de  Btdgique,  de  la  société 
•de  staiisiique  de  Paris,  etc.;  la  pathologie  gé- 
nérale et  la  thérapeutique  générale.  Rue  de 
Bériot,  36. 

E.  Hayoit,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  Léopold,  mcmbi'O  de  l'académie  royale 
de  médecine;  la  pathologie  et  la  thérapeutique 
des  maladies  internes  y  compris  les  maladies  des 
enfants,  et  la  médecine  légale.  Rue  de  Namur,  6(3. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire,  membre  titu- 
laire de  l'académie  royale  de  médecine,  associé 
étranger  de  la  société  médico-psychologique  de 
Paris,  membre  et  ancien  président  de  la  société 
de  médecine  mentale  do  Belgique,  médecin  prin- 


(     17    ) 

•cipal  des  établissements  d'aliénés  de  la  ville  de 
Louvain;  la  physiologie  liumaiJie,  y  compris  la 
physiologie  comparée,  leçons  théoriques  et  cli- 
niques de  médecine  mentale.  Marché  S'«-Anne,  15. 

E.  Hubert,  professeur  ordinaire,  membre  cor- 
res{)ondant  de  l'académie  royale  de  médecine 
de  Belgique;  le  cours  théorique  des  accouche- 
ments, la  clinique  obstétricale  et  la  gynécologie. 
Rue  Léopold,  13. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire;  l'ana- 
tomie  descriptive,  l'anatomie  des  régions  et  la 
policlinique  obstétricale.  Voer  des  Capucins,  75. 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale,  membre  correspondant 
de  l'académie  royale  de  médecine  de  Belgique; 
la  pathologie  ciiirurgicale  et  la  médecine  opéra- 
toire. Rue  Léopold,  14. 

G.  Yerriest,  professeur  ordinaire,  membre 
correspondant  de  l'académie  royale  de  médecine 
de  Belgique;  la  clinique  interne,  l'hygiène.  Rue 
du  Canal,  40. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire,  pharma- 
cien, docteur  en  sciences  chimiques,  correspon- 
dant de  l'académie  royale  de  médecine  de  Bel- 
gique; la  chimie  physiologique  et  la  chimie 
médicale,  la  pharmacie  théorique  (partie  orga- 
nique), la  pharmacie  pratique  et  l'urologie.  Rue 
des  Récollets,  28. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire;  la  théorie 
et  la  clinique  des  maladies  oculaires,  l'histologie 


(     18    ) 

et  les  exercices  d'anatomie  microscopique.  Rue 
du  Canal,  35. 

J.  Denys,  professeur  a;;r6gé;  l'anatomio  pa- 
thologique et,  les  ùlémetits  de  bactériologie,  la 
.clinique  propédeutique.  Rue  des  Joyeuses.-En- 
trées,  20. 

L.  Daxdois,  professeur  agrt^gé,  chef  de  clinique 
chirurgicale.  Rue  du  JMayeur,  7. 

FACULTÉ   DE   PHILOSOPHIE   ET   LETTRES. 

Doyen,  M.  de  Monge. 
Secrétaire,  M.  Bossu. 

C  F  J.  PiERAERTS,  recteur  de  l'Université, 
pi ofesseur  ordinaire. 

A.  J.  Namèche,  ancien  recteur  de  rUniversité, 
professeur  émérite 

C  P.  E.  Cartuyvels,  vice-recteur,  professeur 
ordinaire;  l'explication  approfondie  des  vérités 
fondamentales  de  la  Religion. 

F.  J.-B.  J.  Nève,  professeur  émérite,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  philosophie 
et  lettres,  membre  de  l'académie  royale  des 
sciences,  des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Bel- 
gique, correspondant  de  racadénde  impériale 
des  sciences  de  Saint-Pétersbourg,  membre  de 
l'académie  de  la  religion  catholique  de  Rome  et 
de  lacadémie  arménienne  de  Saint- Lazare  à 
Venise,  correspondant  de  la  société  a.siaùquo 
de  Londres,  de  la  société  des  sciences  et  des  arts 


(     19    ) 

de  Lille,  correspondant  étranger  de  l'académie 
de  Stanislas  de  Nancy,  etc.  Rue  des  Orphelins,  52. 

E.  N'ÈVE,  professeur  ordinaire  honoraire,  an- 
cien bibliothécaire  de  l'Université.  A  Hauthem- 
SaintGerlac,  près  Maestricht. 

C  C  A.  M.  MoELLER,  professeur  ordinaire, 
chevalier  de  l'ordre  de  Léopold,  docteur  en 
philosophie  et  lettres  ;  l'histoire  générale,  les 
antiquités  grecques  et  l'iiistoire  politique  con- 
temporaine. Rue  de  la  Station,  120. 

L.  C.  DE  MONGE  VICOMTE  DE  FrANEAU,  profcs- 

seur  ordinaire,  chevalier  de  l'ordre  de  Léopold; 
rhi.stoire  de  la  littérature  française  et  l'histoire 
comparée  des  littératures  européennes  mo- 
dernes. Rue  des  .loncs,  3. 

P.  G.  H.  WiLLEMs,  professeur  ordinaire,  secré- 
taire de  l'Université;  la  littérature  latine,  les 
antiquités  romaines,  la  grammaire  générale  et 
l'encyclopédie  de  la  philologie. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire,  chanoine  ho- 
noraire de  la  cathédrale  de  Tournai,  docteur  en 
philosophie  et  lettres;  le  cours  de  religion,  l'his- 
toire do  la  philosophie  et  le  cours  de  philosophie 
générale.  Rue  de  Bériot,  38. 

C.  DE  Harlez,  professeur  ordinaire,  caraérier 
de  Sa  Sainteté,  chanoine  honoraire  de  la  cathé- 
drale de  Liège,  membre  correspondant  de  l'aca- 
démie royale  des  sciences,  des  lettres  et  des 
beaux-arts  de  Belgique,  membre  de  la  Roi/a 
asiatic  Society  de  Londres,  de  la  société  asia- 


(    20    ) 

tique  et  de  la  société  linguistique  de  Paris,  de 
la  société  orientale  allemande ,  de  l'institut 
ethnographique  de  Franco,  de  l'académie  indo- 
chinoise, de  la  société  des  textes  pâlis,  de  la 
société  américaine  de  France,  etc.;  les  langues 
et  les  littératures  sanscrites  et  éraniennes,  chi- 
noises et  mandchoues.  Rue  au  Vent,  8. 

P.  P.  M.  AlberdinCtK  Thum,  professeur  ordi- 
naire, docteur  en  philosophie  et  lettres,  cheva- 
lier do  l'ordre  de  St-Grégoire  le  Grand,  membre 
titulaire  de  l'Académie  royale  flamande  ;  l'his- 
toire de  la  littérature  flamande.  Rue  des  Récol- 
lets, 5. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire,  chanoine  ho- 
noraire de  l'église  métropolitaine  de  Malines; 
l'introduction  à  la  philosophie,  la  logique,  la 
psj'chologie  et  la  philosophie  morale.  Collège  du 
Saint-Esprit. 

F.  L.  G.  CoLL.iRD,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  philosophie  et  lettres,  chevalier  de  1'*  classe 
de  l'ordre  d'Albert  le  Valeureux  de  Saxe,  cheva- 
lier de  S"-'  classe  de  l'ordre  de  la  Couronne  royale 
de  Prusse;  les  exercices  pratiques  sur  la  langue 
latine' et  la  traduction  à  livre  ouvert,  Thistoire 
de  la  littérature  grecque  et  celle  de  la  litiéraiure 
latine,  les  exercices  philologiques  sur  la  langue 
grecque  (cours  du  doctoz-at),  les  exercices  pra- 
tiques et  didactiques  sur  la  langue  grecque 
(école  normale  des  humanités).  Rue  Léopold,  22. 

J.  DE  Groutars,  professeur  ordinaire,  asses- 


(    21    ) 

seur  du  vice-recteur;  la  pédagogie  et  la  métho- 
dologie, la  philologie  romane,  la  grammaire 
comparée  des  langues  grecque,  latine  et  fran- 
çaise, la  littérature  grecque  et  le  grec  moderne. 
Rue  des  Récollets,  55. 

F.  M.  E.  Lefebv're,  professeur  ordinaire,  cha- 
noine honoraire  de  l'église  métropolitaine  de 
Malines;  la  logique,  la  psychologie  et  la  philo- 
sophie morale,  pour  les  élèves  de  la  Faculté  des 
sciences.  Rue  de  Bériot,  34. 

Is.  Hemeryck,  professeur  ordinaire,  chanoine 
honoraire  de  la  cathédrale  de  Bruges,  président 
du  collège  Juste- Lipse;  la  langue  et  la  littérature 
latine,  les  antiquités  romaines,  les  langues  alle- 
mande et  flamande  à  l'école  normale  ecclésias- 
tique des  humanités. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  philosophie  et  lettres  et  en  droit;  l'éco- 
nomie politique  et  la  statistique,  l'histoire  de 
Belgique,  l'histoire  politique  moderne  et  le  drcit 
rural.  Place  du  Manège,  17. 

A.  J.  A.  TiELEM.vNS,  professeur  agrégé,  biblio- 
thécaire-adjoint; le  cours  de  religion,  de  géogra- 
phie et  de  littérature  à  l'Institut  préparatoire, 
aux  Écoles  spéciales.  Rue  Notre-Dame,  54. 

Ph.  CoLiNET,  professeur  agrégé,  docteur  en 
langues  orientales;  le  sanscrit  et  le  pâli,  les 
langues  germaniques  anciennes ,  la  langue  go- 
thique. Collège  du  Saint-Esprit. 


(    22    ) 

FACULTÉ  DES  SCIENCES,  ÉCOLES  SPÉCIALES  DES 
ARTS  ET  MANUFACTURES,  DU  GÉNIE  CIVIL  ET 
DES   MINES,   ET   INSTITUT  AGRONOMIQUE. 

Doyen,  M.  Henry. 
Secrétaire,  M.  Pasquier. 

P.  J.VanBeneden,  professeur  ordinaire,  com- 
mandeur de  l'ordre  de  Léopold,  commandeur  de 
l'ordre  de  N.D.  de  la  Conception  de  Villa-Viçosa, 
commandeur  de  l'ordre  de  la  Rose  du  Brésil, 
commandeur  de  l'ordre  de  la  Couronne  d'Italie, 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  chevalier  de 
l'ordre  de  l'Étoile  polaire,  docteur  en  médecine 
et  en  sciences,  docteur  en  droit  de  l'université 
d'Edimbourg,  membre  de  l'académie  royale  des 
sciences,  des  lettres  et  des  beaux-arts  de  Bel- 
gique, membre  honoraire  de  l'académie  royale 
de  médecine  de  Belgique,  de  l'Institut  de  France, 
de  la  société  royale  de  Londres,  de  l'académie 
royale  des  sciences  de  Stockholm,  de  l'académie 
de  Boston,  de  Madrid  et  d'Éiimbourg,  de  l'aca- 
démie de  médecine  de  Paris,  correspondant  de 
l'académie  voldarnese  del  Poggio,  membre  hono- 
raire de  l'Institut  de  Bologne,  de  l'académie 
impériale  des  sciences  de  St-Pétersbourg,  de 
l'institut  royal  des  sciences,  lettres  et  arts  de 
Venise,  des  académies  royales  de  Lisbonne,  de 
Berlin  et  de  Munich,  de  l'académie  des  saiences 
naturelles  de  Philadelphie  et  de  Californie,  de  la 
société  impériale  des  sciences  naturelles  à  Mos- 
cou, de  la  société  d'histoire  naturelle  de  Boston, 


(    23    ) 

de  rinstilut  des  Pays  Bas,  de  l'académie  des 
sciences  de  Montpellier,  de  la  société  Linnéenne, 
de  la  société  royale  de  microscopie  et  de  la 
société  géologique  de  Londres,  de  la  société  des 
sciences  des  Indes  néerlandaises  à  Batavia,  de 
la  société  philomatique  de  Paris,  de  la  société 
impériale  et  royale  des  médecins  à  Vienne,  de 
la  société  des  scieaces  à  Haarlem,  de  la  société 
Linnéenne  de  Bordeaux,  président  de  la  com- 
mission académique  chargée  de  la  publication 
de  la  Biographie  nationale,  membre  du  conseil 
d'administration  de  la  bibliothèque  royale,  pré- 
sident du  conseil  de  surveillance  du  musée  royal 
d'histoire  naturelle;  la  zoologie,  l'anatomie  com- 
parée et  la  paléontologie  animale.  Collège  du 
Roi,  rue  de  Namur,  93. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire,  oiïicier 
de  l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  sciences,  an- 
cien associé  de  l'académie  royale  des  sciences. 
des  lettres  et  des  beaux -arts  de  Belgique, 
membre  correspondant  de  l'académie  pontificale 
des  Nuovi  Lincei  ii  Rome,  de  la  société  philo - 
mathiqtie  de  Paris;  le  calcul  différentiel  et  le 
calcul  intégral,  la  mécanique  analytique,  etc. 
Rue  Notre-Dame,  20. 

L  Henry,  professeur  ordinaire ,  officier  de 
Tordre  de  Léopold,  docteur  en  sciences,  corres- 
pondant de  l'académie  royale  des  sciences,  des 
lettres  et  des  beaux-arts  de  Belgique,  etc.;  la 
chimie  générale,  organique  et  inorganique.  Rue 
du  Manège,  2.  2 


(    2i    ) 

P  E.  Martens,  professeur  ordinaire,  cheva- 
lier de  l'ordre  de  Léopold,  docteur  en  sciences 
et  en  médecine  ;  la  botanique  générale  et  spéciale 
(cours  de  candidature)  et  la  géographie  bota- 
nique. Rue  Marie-Thérèse,  27. 

C.  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
orilinaire,  docteur  en  sciences,  associé  de  l'aca- 
démie royale  des  sciences,  des  lettres  et  des 
beaux-arts  de  Belgique;  la  minéralogie  et  la 
géologie.  Rue  de  Namur,  190. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire,  doc- 
teur en  sciences;  la  physique  expérimentale, 
l'astronomie  physique,  la  physique  expérimen- 
tale approfondie.  Collège  des  Prémontréi;,  rue 
de  Namur,  95. 

F.  DeWalque,  professeur  ordinaire,  chevalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  ingénieur  des  arts  et 
manufactures  et  des  mines;  la  chimie  indus- 
trielle, les  manipulations  chimiques,  l'adminis- 
trationindustrielle.  Rue  des  Joyeuses-Entrées, 26- 

C.  Blas,  professeur  ordinaire,  chevalier  de 
l'ordre  de  la  Couronne  royale  de  Prusse,  docteur 
en  sciences,  membre  de  l'académie  royale  de 
médecine  de  Belgique,  etc  ;  la  chimie  analytique 
(docimasie),  la  chimie  pharmaceutique  inorga- 
nique et  toxicologique  et  la  pharmacoguosie. 
Rue  de  Tirlemont,  88. 

G.  Lambert,  professeur  ordinaire,  clievalier 
de  l'ordre  de  Léopold,  ingénieur  des  mines;  l'ex- 
ploitation des  mines.  Place  de  l'Université,  4. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire,  commandeur 


(    25    ) 

de  Tordre  d'Isabelle  la  catholique,  chevalier  de 
l'ordre  de  Charles  III  d'Espagne,  ingénieur  des 
ponts  et  chaussées,  vice-consul  d'Espagne;  les 
constructions  du  génie  civil.  Rue  du  Canal,  91. 

J.  MiCHA,  professeur  ordinaire,  ingénieur-mé- 
canicien ;  la  description  générale  et  la  construc- 
tion des  machines.  Place  du  Peuple,  8. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  sciences,  membre  de  l'académie  pontiflcale 
des  Nuovi  Lincei  à  Rome,  de  l'académie  royale 
de  Lisbonne;  la  géométrie  analytique,  l'algèbre 
supérieure,  le  calcul  des  probabilités,  les  com- 
pléments d'analyse,  la  géométrie  supérieure  ana- 
lytique. Rue  des  Joyeuses-Entrées,  13. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire,  cheva- 
lier de  l'ordre  de  la  Couronne  de  chêne,  com- 
mandeur de  nombre  de  l'ordre  d'Isabelle  la 
catholique,  commandeur  de  l'ordre  du  Christ  de 
Portugal,  chevalier  de  l'ordre  de  l'Étoile  polaire, 
ingénieur  des  mmes  et  des  arts  et  manufactures, 
membre  correspondant  de  l'académie  royale  des 
sciences  de  Madrid,  de  l'académie  royale  des 
sciences  de  Lisbonne,  de  l'académie  pontiflcale 
des  Nuovi  Lincei  à  Rome,  de  l'institut  royal 
grand-ducal  de  Luxembourg,  etc.;  la  géométrie 
supérieure  synthétique,  la  géométrie  descriptive, 
ses  applications  aux  ombres,  à  la  perspective  et 
à  la  coupe  des  pierres  et  les  travaux  graphiques. 
Rue  de  Bruxelles,  93. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire,  che- 
valier de  l'ordre  de  N.-D.  de  la  Conception  de 


(    26    ) 

Yilla-Viçosa,  docteur  en  sciences;  la  mécanique 
appliquée,  l'astronomie  mathématique,  la  méca- 
nique céleste  et  la  méthodologie  maihémaiique. 
Rue  Marie-Thérèse,  22. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire,  ingé- 
nieur honoraire  des  ponts  et  chaussées,  membro 
de  la  commission  royale  des  monuments,  vice- 
consul  du  Brésil  ;  l'architecture,  les  constructions 
rurales  et  la  physique  industrielle.  Rue  des  Ré- 
collets, 16a. 

J.-B.  Carnoy,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  sciences  naturelles,  inspecteur  du  matériel 
de  l'Université,  membre  correspondant  de  l'aca- 
démie poniiricale  des  Nuovi  Lincei  à  Rome; 
la  paléontologie  végétale,  la  botanique  générale 
et  spéciale  (cours  de  doctorat),  la  micioscopie 
théorique  et  appliquée  à  la  biologie  générale  et 
à  l'étude  des  proiorganismes,  la  botanique,  la 
physiologie  végétale  et  les  maladies  des  plantes 
(institut  agronomique;.  Marché-aux-Grains,  11. 

H.  PoNTHiÈRE,  professeur  ordinaire,  ingénieur 
des  ans  et  manufactures,  du  génie  civil  et  des 
mines;  la  métallurgie  ei  l'électricité  appliquée. 
Rue  de  Bériot,  23. 

U.  VVareg  MassalsivI,  professeur  extraordi- 
naire, docteur  en  sciences  chimiques,  ingénieur 
des  arts  et  manuiactures;  l'économie  industrielle 
aux  Écoles  spéciales.  Rue  Juste-Lipse,  1b. 

J.  M.  A.  Gartuyvels,  professeur  ordinaire, 
ingénieur  honoraire  au  corps  iIqs  mines,  inspec 
leur  de  l'agriculture;  l'agronomie  (l'agriculture 


.     (    27     ) 

générale,  les  cultures  spéciales,  les  industries 
agricoles).  Rue  de  Bériot,  25. 

A.  DE  Marbaix,  professeur  ordinaire,  cheva- 
lier de  l'ordre  de  Léopold,  agronome,  médecin- 
vétérinaire,  bourgmestre  d'Eynthout,  membre 
du  conseil  provincial  d'Anvers,  etc  ;  la  zootech- 
nie. Rue  des  Bogards,  78. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire,  docteur  en 
sciences  naturelles;  la  cliimie  et  la  géologie 
agricoles,  les  animaux  utiles  ou  nuisibles  à 
l'agriculture,  et  l'hygiène  rurale.  Rue  Noire- 
Dame,  19. 

J.  Marchand,  professeur  ordinaire,  docteur 
en  sciences  physiqaes^et  mathématiques,  ingé- 
nieur des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et 
des  mines,  directeur  de  l'Insiiiui  préparatoire; 
le  génie  rural  et  la  méthodologie  mathématique. 
Rue  des  Orphelins,  58. 

E.  Vanderlaat.  professeur  agrégé,  ingénieur 
des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et  des 
mines,  consul  de  la  république  de  l'Equateur  à 
Anvers,  etc.;  la  géographie  industrielle  et  com- 
merciale. Rue  des  Orphelins,  49. 

A.  Lecart,  profes.seur  ordinaire,  ingénieur 
agricole,  ancien  élève  libre  de  l'école  forestière 
de  Nancy;  l'économie  rurale,  la  comptabilité 
agricole,  l'économie  forestière  et  rarboriculture 
pratique.  Rue  des  Orphelins,  49. 

A.  TiiEUNis,  professeur  ordinaire,  ingénieur 
des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et  des 

2. 


(    28    ) 

mines;  la  chimie  générale  et  la  chimie  analy- 
tique, la  falsification  des  denrées  alimentaires. 
Rue  des  Dominicains,  10. 

A.  DuMONT,  professeur  extraordinaire,  ingé- 
nieur lies  arts  et  manufactures,  du  génie  civil  et 
des  mines,  suppléant  pour  le  cours  d'exploitation 
des  mines.  Anvers,  rue  d'Argile,  51. 

G.  GiLSON,  professeur  agrégé,  docteur  en 
sciences  naturelles;  l'embryologie.  Abbaye  de 
Pai-c. 

A-  Van  BiERVLTET,  professeur,  s grégé,  docteur 
en  sciences  physiques  et  mathématiques;  les 
manipulations  physiques.  Rue  des  Joyeuses- 
Entrées,  39. 

RECEVEUR  DES  FACULTÉS. 

C-  Baguet,  docteur  en  droit,  rue  des  Joyeuses- 
Entrées,  6. 

IMPRIMEURS  DE  L'uNIVERSITÉ. 

Vanlinthout  frères,  rue  de  Diest,  44. 

bureau  de  renseignements. 
J.  Baguet,  rue  des  Joyeuses-Entrées,  11. 

APPARITEURS. 

E  Nackaerts,  Kraekestraat,  2. 

Ph  Vandeborne,  rue  des  Flamands,  15. 

F.  Degrom,  abbaye  de  Parc 

Ph.  JoNiAU,  place  de  l'Université,  7. 

CONCIERGE  de  L'UNIVERSITÉ. 

E  Nackaerts,  Kraekestraat,  2. 


Collèges  &  Établissements  académiques 

COLLÈGE  DES  THÉOLOGIENS  DIT  DU  SAINT-ESPRIT  (l). 
(Rue  de  Namur.) 

Président,  A.  B.  Van  der  Moeren,  professeur 
à  la  Faculté  de  ihéologie. 

Sous-régent,  F.  Ceulemans,  docteur  en  théo- 
logie. 

COLLÈGE    DU    PAPE    ADRIEN  VI    :    PÉDAGOGIE    DES 

FACULTÉS  DE   PHILOSOPHIE   ET   DE   DROIT   (2). 

(Place  de  TUniversité.) 

Président.  H.  Van  den  Berghe,  professeur  à  la 
Faculté  de  théologie. 

(l)  l.e  collège  est  destine  aux  élèves  inscrits  dans  la  F;icnlté  de 
théoliigie.  Ils  n'y  sont  admis  qu'avec  le  consentement  de  Icnr 
Évêqne. 

I.es  cours  de  la  Faculté  de  théologie  sont  des  cours  approfondis. 
Les  eli'ves  envoyés  pour  étudier  spécialement  le  Droit  Canon,  suivent 
aussi  dps  cours  de  Droit  naturel  et  Civil.  Les  cours  de  littérature, 
<le  (iliilologie,  de  sciences,  etc.,  sont  accessibles  aux  élèves  que  les 
Évèqiies  destinent  à  »;es  éludes. 

Le  cours  de  philosophie  de  Si-Thomas  esl  obligatoire  pour  tous 
les  ('lèves  Les  cours  de  langues  orientales  el  d'archéolcgie  sont 
faciili.ilifs. 

Le  collège  fournil,  moyennant  une  rétribution  annuelle,  le  bois  de 
ill  avec  rideaux,  une  table,  des  chaises,  une  armoire  et  un  bois  de 
biblollièque.  Chaque  élève  doit  être  [lourvu  d'un  couvert  en  argent, 
de  serviettes,  d'essuie-mains,  etc. 

Le  prix  de  la  pension  de  l'année  académique  est  de  630  francs  et, 
pour  les  étrangers,  de  700  francs. 

(>)  Ld  collège  du  Pape  Adrien  VI  est  destiné  aux  élèves  inscrit» 
dans  les  Faculléi  de  philosophie  et  du  droit;  le  collège  de  Miiiis- 


(    20    ) 

Sous-régents,  M.  Lecler,  licencié  en  droit  ca- 
nou,  et  C  Delaere,  bachelier  en  théologie. 

COLLÈGE  MARIE-THÉRÈSE;   PÉDAGOGIE 

DES    FACULTÉS    DES    SCIENCES    ET     DE    MÉDECINE. 

(Rue  St-Michel.) 

Président,  T.  J.  Lamy,  professeur  à  la  Faculté 
de  théologie. 

i'owsre'^en^,  A.  Hebbelynck,  licencié  en  théo- 
logie. 

COLLÈGE  JUSTELIPSE. 
(Rue  des  Récollets.) 

Président,  Is.  Hemeryck,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres. 

Sous  régents,  A.  Meunier,  docteur  en  sciences 
naturelles,  et  G.  VandenGheyn,  S.  T.  B.  et  licencié 
en  philosophie  selon  saint  Thomas. 

Thérèse  et  celui  do  JrsTE-LipsE  aux  élèves  inscrits  dans  les  Facultés 
des  sciences  el  de  méletine.  Ils  ne  sont  admis  dius  ces  élablisse- 
nit'Dls  que  pour  le  terme  a  courir  depuis  leur  entrée  jusqu'à  la  liu 
de  l'année  académique. 

L'appartement  de  chaque  élève  se  compose  de  deux  chambres, 
dont  une  avec  foyer.  Le  collège  rournil,  moyennant  une  rétnbuticn 
annuelle  de  10  francs,  le  bois  de  lit  avec  rideaux,  uce  table,  des 
chaises,  une  armoire  en  forme  de  commode  et  une  bibliothèque. 
Chaque  élève  doit  être  pourvu  d'un  couvert  d'arpent,  de  serviettes, 
d'essuie-m:iins,  etc.  Le  prix  <le  b  pension  pour  l'année  académique 
est  de  700  francs,  payable  d'avance  et  par  trimestre.  Les  droits  d'in- 
scription et  les  rétributions  pour  les  cours  académiques  n'y  sont 
point  compris.  Il  n'est  lait  aucune  réduction  du  prix  de  la  pension 
pour  les  absences,  ni  pour  le  cas  oii  l'on  se  retirerait  avatt  l'échéancr 
du  trimestre.  Le  blanchissage,  le  raccommodage  et  les  frais  de  m.-v- 
ladie  sont  à  la  charge  des  parents. 


(    31     ) 

ÉCOLE  NORMALE  ECCLÉSL\STIQUE  DES  HUMANITÉS. 
(Collège  du  Saint-Esprit.) 

Directeur,  J.  de  Groutars,  professeur  à  la  Fa- 
culté (le  philosophie  et  lettres. 

Professeurs,  F.  Collard  et  Is.  Hemeryck,  pro- 
fesseurs à  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres. 

BIBLIOTHÈQUE  (l). 
(Aux  Halles,  rue  de  Namur.) 

Bibliothécaire,  E.  H.  J.  Reusens,  professeur  à 
la  Faculté  de  théologie.  Rue  Neuve,  22. 

Bibliothe'caire  adjoint,  A.  Tielemans,  profes- 
seur à  la  Faculté  de  philosophie.  Rue  Notre- 
Dame,  54. 

Aide-bibliothécaire,  J.  F.  Clytimans.  Vieux- 
marché,  11. 

Concierge,  E.  Nackaerts,  Kraekestraat,  2. 

LABORATOIRE    DE    MICROSCOPIE    ET    DE   BIOLOGIE 

CELLULAIRE. 

(Collège  du  Pape.) 

Directeur,  J.-B.  Carnoy,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 
Assistant,  l'abbé  Meunier,  docteur  en  sciences. 

(1)  L.T  hibliotlicque  est  ouverte  tous  les  jours  (les  dimaiiclii's,  1;S 
jours  di'  rèles  et  les  samedis  exceptes),  de  deux  à  quatre  heures  peu- 
ffanl  le  semestre  d'Inrer  et  de  deux  à  cinf]  pendaut  le  seuiestre 
d'été.  Une  s.ille  de  lecture  est  mise  à  la  disposition  des  etudiaulsel 
du  public  aux  heures  indinuéi^s.  Voir  le  règl.  pour  le  service  de  la 
bibliothèque,  du  d8  avril  1836,  yt  la  notice  sur  la  bibliothèque  dans 
les  Ànnuairei  de  1850,  p.  28-2;  de  1851,  p.  257,  et  de  l8S>i,  p.  ôl'-). 


(    32    ) 

Préparateurs,  Demade,  Depoorter,  Van  Bier- 
vli.îi. 

Concierge,  H.  Dewaelheyns,  rae  de  la  Mon- 
naie, 21. 

LABORATOIRE   D'EMBRYOI.OGIE  HUMAINS 

ET    COMPARÉE. 

(Collège  du  Pape.) 

Directeur,  G.  Gilson,  professeur  agrégé. 
Préparateurs,  P.  Demade,  L.  Verhoef. 
Concierge,  H.  Dewaeiheyns. 

LABORATOIRE  DE  CHIMIE  GÉNÉRALE  (l). 

(Rue  St-Michel.) 

Directeur,  L.  Henry,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 
Assistant,  A.  Bodinar,  ingénieur. 
Garçon  de  service,  Ph.  Delmot. 

LABORATOIRE  DE  CHIMIE  ANALYTIQUE. 

(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  C  Blas,  professeur  à  la  Faculté  des 
sciences. 

Asszs^rtn^s, V.André, chaussée  deTirlemont,25, 
et  A.  Busschodts,  rue  de  Paris,  96. 

Concierge,  J.  Vranckx. 

(1)  Vovuî  la  notice  ilaiis  i'.^nnuaire  île  I80I,  p.  HO. 


(    33    ) 

LABORATOIRE    POUR   LES    EXERCICES    PRATIQUES 

DE   CHIMIE. 

(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  Fr.  De  Walque,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 

Chef  des  travaux,  A.  Van  den  Bosscbe.  Rue 
de  Malines. 

Garçon  de  service,  Jean  Vits. 

MUSEE  ET  LABORATOIRE  DE  CHIMIE  INDUSTRIELLE. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  Fr.  De  Walque,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 

Chef  des  travaux,  A.  Van  den  Bossche. 

Garçon  de  service,  Jean  Vils. 

LABORATOIRE  DE   CHIMIE  AGRICOLE. 
(rue  des  RëcoUets,  31.) 

Directeur,  A.  Tlieunis,  professeur  ordinaire. 
Préparateurs,  '" 

CABINET   ET   LABORATOIRE   DE   PHYSIQUE. 
(Collège  des  Prémontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur,  A.  Devivier,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 
Concierge-préparateur,  F.  Wouters. 

LABORATOIRE  POUR  LES  MANIPULATIONS 

PHYSIQUES. 

(Collège  des  Prémontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur,  A. Van  Biervliet,  professeur  agrégé. 


{    34    ) 

LABORATOIRE     D'ÉLECTRICITÉ     APPLIQUÉE. 
(Collège  des  Préraontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur,  H.  Ponihiôre,  professeur  ordinaire. 

JARDIN     BOTANIQUE      (l). 
(Voer  des  Capucins.) 

Professeur,  P.  E.  Martens,  professeur  à  la 
Faculté  des  sciences. 
Chef  de  culture,  J.  Giele. 

MUSÉE   DE   BOTANIQUE. 
(Collège  des  Préraontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur,  P.   E.  Martens,  professeur   à    la 
Faculté  des  sciences. 
Concierge,  F.  Wouters. 


(1)  Le  jardin  botmiuiue,  enlrclpiiu  par  la  vjlle,  esl  rois  à  la  dis- 
position de  l'Université  pour  l'enseignement  de  la  botanique.  Il  est 
ouvert  tous  les  jours  ouvrables,  pendant  les  mois  d'avril  à  octobre 
de  six  licures  du  matin  jusqu'à  midi  et  de  deux  lieures  jusqu'à  liiiil 
heures  du  soir;  et  pendaiil  les  muis  de  novembre  à  mars,  depuis 
Uuil  lieures  du  malin  jusqu'à  quatre  heures  du  soir.  Les  diman- 
clie>  et  jours  de  fêle,  il  est  accessible  au  public,  de  Uuil  heures  du 
malin  â  une  heure.  Les  cludianls  qui  défirent  obtenir  des  éclian- 
tilloDs  pour  l'étude  doivent  eu  faire  la  demande  au  chef  de  cul- 
ture. Voir  le  régi,  arrêté  par  l'Administralion  couLinunaie  le 
S  avril  18i8,  et  {'Annuaire  de  1851,  p.  285. 


(    35    ) 

CABINET   DE   MINÉRALOGIE   (l). 
(Collège  des  Prémontrés,  rue  de  Namur.) 

Directeur,  C  L.  J.  X.  de  la  Vallée  Poussin, 
professeur  à  la  Faculté  des  sciences. 
Concierge,  F.  Wouiers. 

musée  de  métallurgie, 
d'exploitation  des  mines,  etc. 
(Place  de  rUaiversité,  4.) 

Directeur,  G.  Lambert,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 

Concierge,  J.  Vranckx. 

MUSÉE    d'architecture. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  G.  Helleputte,  professeur  à  la  Fa- 
culté des  sciences. 

Concierge,  J.  Vranckx. 

musée  archéologique. 
(Place  de  l'Université,  4.) 

Directeur,  E.  H.  J.  Reusens,  professeur  à  la 
Faculté  de  théologie. 
Concierge,  J.  Vranckx. 

(1)  Voyez  l'./nnMoire  de  1851,  p.  tJ5. 


(    36    ) 

CABINET  ET  LABORATOIRE  DE  ZOOLOGIE, 

DE  PALÉONTOLOGIE  ET   D'aNATOMIE  COMPARÉE  (l). 

(Collège  du  Roi,  rue  de  Namur,  93.) 

Directeur,  P.  J.  Van  Beneden,  professeur  à  la 
Faculté  des  sciences. 
Assistant,  G.  Gilson,  professeur  agrégé. 
Préparateur,  G.  Vanminsel. 
Concierge,  Eug.  Clynmans. 

INSTITUT  VÉSALE. 

(Rue   des    Récollets,    36.) 

ANATOMIE  DESCRIPTIVE. 

AMPHITHÉÂTRE   DE   DISSECTION. 

Directeur,  C  Ledresseur,  professeur  à  la  Fa 
culte  de  médecine. 

Assistant,  A.  Van  der  Straeten,  docteur  en 
médecine 

Concierge,  J  Deleuze. 

MUSÉE  AN.'VTOMIQUE  ET  SALLE  DE  TRAVAIL 
PRATIQUE. 

Directeur,  C.  Ledresseur,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Prosecteur,  A.  VanJGehuchten. 
Concierge,  J.  Deleuze. 

LABORATOIRE    DE   PHYSIOLOGIE. 
(Institut  Vésale,  rue  des  Rccollets,  36.) 

Directeur,  E.  Masoin,  professeur  à  la  Faculté 
de  médecine. 

(1)   Voyez  VAnnunirc  ili-  l»ol,  y.  *67. 


(    37    ) 

Assistant  principal,  J.  F.  Heymans,  étudiant 
ea  médecine,  docteur  en  sciences  naturelles. 

Assistants  adjoints,  F.  Vendrickx,  H.  Pouil- 
lon,  G.  Van  Doorslaer,  P.  Hurlaux,  M.  Rerioisîe, 
A.  Haelewyck,  E.  Blerot. 

Concierge,  J.  Deleuze. 

INSTITUT  RÉGA. 

LABORATOIRE   D'HISTOLOGIE  NORMALE. 

(Rue  des  Récollets,  27.) 

Directeur,  E.  Venneman,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 

Assistant,  Van  Gehuchten,  docteur  en  sciences 
naturelles. 

Concierge,  J.  Wouters. 

LABORATOIRE  D'ANATOMIE   PATHOLOGIQUE. 
(Rue  des  Récollets,  27.) 
Directeur,  J.  Denys,  professeur  agrégé. 
Concierge,  J.  Wouters. 

LABORATOIRE   DE   CHIMIE   PHYSIOLOGIQUE. 
(Rue  des  Récollets,  27.) 
Directeur,  G.  Bruylants,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Assistant,  A.  Lemaître.  • 

Concierge,  J.  Wouters. 

LABORATOIRE  DE  BACTÉRIOLOGIE. 

Directeur,  J.  Denys,  professeur. 


{    38    ) 

LABORATOIRE   DE    PHARMACIE- 
(Rue  des  Récollets,  27.) 

Directeur,  G.  Bruylants,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 
Assistant,  A.  Letnaitre. 
Concierge,  J.  Wuuîers. 

SALLE   DE   CLINIQUE   EXTERNE. 
(A  l'hôpital  St-Pierre,  rue  de  Bruxelles.) 

Professeur,  M.  R.  Michaux. 

Chefs  de  clinique,  le  professeur  T.  Debai- 
sieux  et  Dandois,  professeur  agrégé. 

Élèves  internes,  F.  de  Marbaix  et  E.  Piaet, 
docteurs  en  médecine. 

SALLE   DE   CLINIQUE   INTERNE. 
(A  l'hôpital  St-Pierre,  rue  de  Bruxelles.) 

Professeur,  G.  Verriest. 

Chef  de  clinique,  le  docteur  Denys,  professeur 

agrégé. 

Élèves  internes,  le  D""  Ch.  Louveau  et  E.  Du- 
lilleux. 

LABORATOIRE  ATTACHÉ  AU  SERVICE   DE   LA 
CLINIQUE  INTERNE. 

Directeur,  G.  Verriest,  professeur. 

SALLE   DE   CLINIQUE    PROPÉDEUTIQUE. 

Professeur,  J.  Denj'S. 
Assistants,  Debie  et  Smets. 


(    39    ) 

CLINIQUE   OPHTALMOLOGIQUE. 

Professeur^  E.  Venneman. 

Élève  interne^  WuUuri,  docteur  eu  médecine. 

HOSPICE   DE   LA  MATERNITÉ   (l). 
(Rue  des  Dominicains.) 

Professeur,  E.  Hubert. 
Directrice,  A.  Peeters. 
Élèves  internes,  Ed.  Lemaitre  et  V.  Feys. 

POLICLINIQUE   OBSTÉTRICALE. 

Directeur,  C.  Ledresseur,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 

Assistant,  A.  Van  der  Straeien,  docteur  en 
médecine. 

Élève  attaché  au  service,  A.  Tlievelin. 

CLINIQUE   DES   MALADIES   MENTALES. 

Professeur,  E.  Masoin. 

Chefs  des  travaux  graphiques  aux  Écoles 
spéciales. 

J.  Degand,  ingénieur  (section  des  Arts  et  Ma- 
nufactures, du  Génie  civil  et  des  Mine.?). 

S.  Mortier,  lauréat  de  l'École  St-Luc  à  Gand 
(section  d'Architecture  et  Institut  agronomique). 

Répétiteur  de  calcul  infinitésimal  et  de 

mécanique  analytique. 
E.  Suttor,  ingénieur  honoraire  des  ponts  et 
chaussées. 

(  1)  Voyez  V/Innuaire  de  1831,  p.  2GC. 


Programme  des  cours 
de  l'année  académique  1886-1887. 

FACULTÉ   DE   THÉOLOGIE. 

Doyen  :  M.  Van  den  Berghe. —  Secr.  :  M.Reusens. 

F.  J.  Ledoux,  professeur  ordinaire.  Le  traité 
DE  EccLESiA,  lundi  et  jeudi  à  10  heures,  vendredi 
à  9  heures. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire  et  président 
du  collège  Marie-Thérèse.  VExode  et  l^première 
épltre  de  saint  Paul  aux  Thessaloniciens,  lundi 
et  samedi  à  9  heures,  jeudi  à  1 1  heures.  —  Cours 
d'Hébreu  :  Grammaire  et  chrestomathie,  mardi 
et  vendredi  à  10  heures.  —  Cours  de  Syriaque, 
mardi  à  9  heures. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  et  bi- 
bliothécaire de  l'Université.  Les  Antiquités 
chrétiennes  et  l'Archéologie,  vendredi  à 
3  heures. 

F.  J.  MouLART,  professeur  ordinaire.  Droit 
civil  ecclésiastique  :  partie  générale,  ven- 
dredi et  samedi  à  10  heures.  —  Partie  spéciale, 
mercredi  de  II  heures  à  midi  et  demi. 

B.  JuNGMANN,  professeur  ordinaire.  L'histoire 
ecclésiastique  du  xiv»  au  xvii<'  siècle  de  l'ère 
chrétienne,  lundi  et  mardi  à  1 1  heures,  mercredi 
à  10  heures.  —  Patrologie,  vendredi  à  midi. 

A.  H.  H.  Dupont,  professeur  ordinaire.   Le 


(    41     ) 

traité  De  Sacramentis  in  génère,  mercredi  à 
9  lieures,  vendredi  à  1  !  lieures,  samedi  à  8  heures. 
A.  B.  Van  der  Moeren,  professeur  ordinaire 
et  président  du  collège  du  Saint-Esprit.  La  théo- 
logie   MORALE    :    DE   SACRAMENÏO    PŒNITENTI^ 

(S.  Thom.  summ.  theol.  III»  p.  et  suppL),  lundi, 
mardi  et  mercredi  à  8  heures. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  et  assesseur 
du  vice-recteur.  Cours  de  Philosophie  supérieure 
selon  saint  Thomas  :  la  Cosmologie  (S.  Thomas, 
Comment,  in  Phijsic,  in  lih.  de  générât,  et 
corrupt.  et  in  Melaph.  Arist.;  opusc.  de  ente  et 
essentia,  de  principiis  naturœ,  de  natura  tna- 
teriœ,  de  mixtione  elemeniorum,  de  pluralitate 
formarum,  etc.),  jeudi  et  vendredi  à  8  heures. 
—  Discussion  des  matières  expliquées,  au  jour 
et  à  l'heure  à  déterminer. 

H.  Van  den  Berghe,  professeur  ordinaire  et 
président  du  collège  du  Pape.  Le  droit  public 
de  l'Église,  lundi  et  mardi  à  midi,  jeudi  à 
9  heures,  samedi  à  11  heures. 

J.  FoRGET,  professeur  extraordinaire.  Le  cours 
dUarahe,  deux  heures  par  semaine  aux  jours  et 
iieures  à  déterminer. 

C  FACULTÉ   DE   DROIT. 

Doyen  :  M.  Mabille.—  Secv.  :  M.  Van  den  Eeuvel. 
Examen  de  candidat. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  prolesseur  ordinaire. 


(    42     ) 

L'encyclopédie  du  droit,  l'introduction  histo- 
rique au  cours  de  droit  civil  et  le  droit  naturel 
ou  la  philosophie  du  droit,  lundi  et  mardi  de 
9  heures  à  11  heures. 

J.  P.  A.  H.  Staedtler,  professeur  ordinaire. 
L'histoire  et  les  institutes  du  droit  romain, 
mercredi,  jeudi,  vendredi  et  samedi  de  1 1  heures 
à  i  heure. 

F.  J.  MoxjLART,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie.  Droit  civil  ecclésiastique. 
Partie  générale,  vendredi  et  samedi  à  10  heures. 

Premier  examen  de  docteur. 

F.  DE  MoNGE,  professeur  ordinaire,  Les  pan- 
dectes,  lundi,  mardi  et  mercredi  de  9  heures  et 
demie  à  11  heures. 

E.  E.  A.  De  Jaer,  professeur  ordinaire.  Le 
Code  civil,  lundi,  mardi  et  samedi  à  8  heures  et 
demie,  jeudi  à  10  heures  et  demie,  et  vendredi  à 
9  heures. 

J.  Van  den  Heuvel,  professeur  ordinaire.  Le 
droit  public,   jeudi  de  11  heures  et  demie  à 

I  heure,  pendant  le  premier  semestre;  mardi  de 

II  heures  à  midi  et  demi,  jeudi  de  11  heurts  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  second  semestre. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordi^nire. 
Le  droit  administratif,  mercredi  de  8  heures  à 
9  heures  et  demie,  jeudi  de  9  heures  à  10  heures 
et  demie,  pendant  le  premier  semestre  ;  mercredi 
de  8  heures  à  9  heures  et  demie,  pendant  le  se- 
cond semestre. 


(     43    )" 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  L'économie  politique^ 
mardi  de  1 1  heures  à  midi  et  demi,  vendredi  de 

10  heures  à  1 1  heures  et  demie,  et  samedi  de 
9  heures  et  demie  à  II  heures,  pendant  le  pre 
mier  semestre. 

F.  J.  MouLART,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie.  Droit  civil  ecclésiastique  r 
partie  spéciale,  l' administration  du  temporel 
du  culte,  meroredi  de  11  heures  à  midi  et  demi. 

Deuxième  exam,en  de  docteur. 

L.  Mabille,  professeur  ordinaire.  Le  Code 
civil,  lundi  de  11  heures  à  midi  et  demi,  mardi 
de  9  heures  et  demie  à  1  !  heures,  mercredi  de 

8  heures  à  9  heures  et  demie. 

A.  Nyssens,  professeur  ordinaire.  Les  éléments 
du   droit   commercial,  jeudi    et  vendredi    de 

9  heures  à  10  heures  et  demie,  pendant  le  pre- 
mier semestre  ;  jeudi  de  9  heures  à  10  heure.-;  et 
demie,  pendant  le  second  semisire.  —  Le  droit 
criminel  (droit  pénal  et  procédure  pénale), 
lundi  de  9  heures  et  demie  à  1 1  heures,  mardi  et 
samedi  de  8  heures  à  9  heures  et  demie. 

J.  Van  Biervliet,  professeur  ordinaire.  Le 
Code  civil,  jeudi  et  vendredi  de  10  heures  et 
demie  â  midi,  samedi  de  9  heures  ut  demie  à 

11  heures,  pendant  le  premier  semestre;  jeudi  de 

10  heures  et  demie  â  midi,  vendredi  et  samedi  de 
9  heures  et  demie  à  11  heures,  pendant  le  second 

3. 


(    44    ) 

semestre.  —  Les  éléments  de  l'organisation  ju- 
diciaire, de  la  compétence  et  de  la  procédure 
civile,  mercredi  de  9  heures  et  demie  à  1 1  heures- 

Examens  diplomatiques. 
Première  année. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire.  Le 
droit  des  gens,  lundi  de  1 1  heures  à  midi  et 
demi,  pendant  le  second  semestre.  —  L'intro- 
duction historique  au  cours  de  droit  civil  et  le 
droit  naturel,  cours  indiqués  ci  dessus. 

J.  Van  den  Heuvel,  professeur  ordinaire.  Le 
droit  public,  cours  indiqué  ci- dessus. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  L'économie  politique, 
cours  indiqué  ci-dessus. 

Deuxième  année. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire.  La 
continuation  du  cours  de  droit  des  gens,  comme 
ci-dessus.  —  Le  droit  administratif,  cours  in- 
diqué ci  dessus.  —  La  législation  consulaire, 
aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  La  continuation  du 
cours  d'économie  politique,  comme  ci-dessus. 
—  La  statistique,  aux  jours  et  heures  à  déter- 
miner. 

A.  Nyssens,  professeur  ordinaire.  Les  élé- 
ments du  droit  commercial,  cours  indiqué  ci- 
dessus. 


(    45    ) 

Épreuve x>réparatoire  au  Doctorat  en  Sciences 
politiques  et  administratives. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
V encyclopédie  du  droit,  l'introduction  histo- 
rique au  cours  de  droit  civil  et  la  philosophie 
du  droit,  cours  indiqués  ci  dessus. 

V.  L.  J,  L.  Braxts,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosopliie.  L'histoire  politique  mo- 
«Zerwe,  mercredi  à  10  beureo,  jeudi  et  vendredi 
à  8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

Examen  de  Docteur  en  Sciences  politiques 
et  administratives. 

J.  Van  den  Heuvel,  professeur  ordinaire.  Le 
droit  public,  cours  indiqué  ci-dessus. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
Le  droit  des  gens,  cours  indiqué  ci- dessus 
(cours  de  deux  années).—  Le  droit  administratif, 
cours  indiqué  ci  dessus. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  L'économie  politique, 
■cours  indiqué  ci-dessus  (cours  de  deux  années). 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  théologie  et  assesseur  du  vice-recteur.  Cours 
àQ  philosophie  supérieure  selon  saint  Thomas, 
jeudi  et  vendredi  à  8  heures.  —  Discussion  des 
matières  expliquées,  au  jour  et  à  l'heure  à  dé- 
terminer. 


(     4G    ) 

Examen  de  Candidat  Notaire. 

Première  année. 

A.  Maton,  professeur  extraordinaire.  Les  loisr 
organiques  du  notariat,  mercredi  de  1 1  heures 
à  midi  et  demi.  —  La  pratique  notariale,  mm  di 
de  3  heures  à  4  heures  et  demie. 

L.  Mabille,  professeur  ordinaire.  Cowr5523^c?aZ 
de  droit  civil  (cours  de  deux  années),  jeudi  et 
vendredi  de  9  heures  et  demie  à  11  heures,  sa- 
medi de  8  heures  à  9  heures  et  demie. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  professeur  ordinaire. 
L'encyclopédie  du  droit  et  rintroduction  histo- 
rique au  cours  de  droit  civil,  cours  indiqués 
ci  dessus. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie.  L'explication  approfondie  des 
vérités  fondamentales  de  la  religion,  vendredi 
à  11  heures,  pendant  le  premier  semestre; jeudi 
à  midi,  pendant  le  second  semestre.  —  Les  prin- 
cipes de  la  philosophie,  mercredi  et  jeudi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

Deuxième  année. 
A.  Maton,  profes>eur  extraordinaire.  Le  droit 
fiscal,  mardi  de  11  heures  à  midi  et  demi,  pen- 
dant le  premier  semestre  ;  mardi  et  vendredi  de 
1 1  heures  à  midi  et  demi,  pendant  le  second 
semestre.  —  La  pratique  notariale,  mercredi 
de  3  heures  à  4  heures  et  demie,  pendant  le 


(47) 

premier  semestre;  mercredi  et  vendredi  de- 
3  heures  à  4  heures  et  demie,  peiidani  le  second 
semestre. 

L.  Mabille,  profe&SàuvoTiMmdre.Coiirsspécial 
de  droit  civile  cours  de  deux  années,  indiqué 
ci  dessus. 

E.  E.  F.  J.  Descamps,  profes.seur  ordinaire. 
Le  droit  naturel  ou  la  philosophie  du  droit, 
cours  indiqué  ci-de^^sus. 

COURS   FACULTATIF. 

Th.  Fontaine,  professeur  agrégé.  Le  droit 
social  dans  ses  rap^.orts  avec  la  question  ou- 
vrière, samedi  à  9  heures,  pendant  le  premier- 
semestre;  mardi  à  8  heures,  pendant  le  second, 
semestre 


FACULTE   DE   MEDECINE. 

Doyen  :  M.  Verriest.  —  Secrétaire  :  M.  Denys. 
Premier  examen  de  Candidat. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  La  physio- 
logie humaine  (y  compris  la  physiologie  corn,- 
parée),  ]ii\xû\,  vendredi  et  samedi  à  midi. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire.  L'Ana- 
tomie  de  texture,  mardi,  mercredi  et  samedi  à. 
8  heures  et  demie,  pendant  le  second  semestre. 
—  Exercices  ptratiques  d'anatomie  microsco^ 
pique,  deux  séances  par  semaine. 


(    48    ) 

C.  Blas,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
des  sciences.  La phartnacognosie  et  les  éléments 
de  pharmacie,  lundi,  mardi  et  mercredi  à 
10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  des  sciences.  Les  éléments  cCanatomie 
comparée,  lundi  et  mardi  à  1 1  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

C.  Ledhesseuiî,,  professeur  ordinaire.  Lana- 
tomie  descriptive  (ostéologie,  syndesmologie  et 
myologie),  jeudi  et  vendredi  à  9  heures,  samedi 
à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

Le  professeur  d'anatomie  descriptive  et  le  chef 
des  travaux  anatomiques  dirigeront  les  élèves 
dans  les  dissections  tous  les  jours,  de  9  heures 
à  11  heures  et  de  2  heures  et  demie  à  6  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

Deuxième  examen  de  Candidat. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  Le  cours  de 
physiologie,  indiqué  ci  dessus.  —  Démonstra- 
tions et  exercices  pratiques  de  physiologie,  une 
séance  par  semaine. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  Lana- 
tomie  descriptive  {splanchnologie,  angéiologie, 
névrologie  et  organes  des  sens)  et  Yanatomie 
des  régions,  lundi,  mardi  et  mercredi  à  8  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  lundi,  mercredi  et 
vendredi  de  7  heures  à  8  heures  et  demie,  pen- 
dant le  second  semestre.  —  Exercices  pratiques 


(    49    ) 

cVanatomie  des  régions,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 

G.  Bruylants,  professeur  or Jinaire.  Z-a  c/ir/wie 
physiologique,  lundi  à  9  heures*  et  demie,  pen- 
dant le  premier  semestre;  lundi  à  9  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

G.  GiLSON,  professeur  agrégé  de  la  Faculté  des 
sciences.  V embryologie,  samedi  de  2  heures  et 
demie  à  4  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

Dissections  comme  plus  haut. 

Premier  examen  de  Docteur. 

F.  .J.  M.  Lefebvre,  professeur  ordinaire.  La 
pathologie  générale,  mercredi,  vendredi  et  sa- 
medi à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre. 
—  La  thérapeutique  générale,  y  compris  la 
jpharrnacodynaraique,  mercredi,  vendredi  et 
samedi  à  7  heures,  pendant  le  second  semestre. 

E.  Hayoit,  professeur  ordinaire.  La  patho- 
logie et  la  thérapeutique  spéciales  des  maladies 
internes,  y  compris  les  maladies  des  enfants, 
lundi,  mercredi  et  vendredi  à  11  heures,  mardi 
à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi, 
mercredi  et  vendredi  à  10  heures,  mardi  à 
7  heures,  pendant  le  second  semestre. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  Leçons  théo- 
riques sur  les  maladies  mentales,  mardi  à  midi, 
pendant  le  second  semestre. 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  do 
clinique  chirurgicale.  La  pathologie  chirurgi- 


(    50    ) 

cale  (y  compris  les  maladies  cutanées  et  sjjphi- 
litiques),  lundi  et  jeudi  à  8  heures,  mercreili  à 
midi,  pendant  le  premier  semestre;  mardi,  ven- 
dredi et  samedi  à  11  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire.  Leçons 
théoriqties  et  cliniques  sur  l'ophtalmologie^ 
mardi  et  vendredi  de  2  heures  et  demie  ii 
4  heures.  —  Exercices  ophtabnoscopiques,  aux 
jours  et  heures  à  déterminer. 

E.  Hubert,  professeur  oïdinaire.  Exercices 
cliniques  d'obstétrique,  iuijdi  et  mardi  à 
4  heures. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  Lap^oli 
clinique  obstétricale,  aux  jours  et  heures  à. 
déterminer. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire.  La  clinique 
interne  et  consultations  gratuites,  lundi,  mer- 
credi et  vendredi  de  9  heures  à  11  heures,  pen- 
dant le  premier  semestre  ;  de  8  heures  A  10  heures» 
pendant  le  second  semestre.  —  L'hygiène  pu- 
blique et  privée,  mardi,  jeudi  et  samedi  à. 
10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

M.  R.  MiCH.-vux.  professeur  ordinaire.  La  cli 
nique  externe  et  consultations  gratuites,  mard  i  » 
jeudi  et  samedi  de  9  heui  es  à  1 1  heures,  pendant 
le  premier  semestre;  de  8  heures  à  10  heures» 
pendant  le  second  semestre. 

Exercices  cliniques,  aux  jours  et  heures  à 
déterminer. 


{    51     ) 

J.  Denys,  professeur  agrégé.  Uanatomie pa- 
thologique el  les  éléments  de  bactériologie^ 
leçons  ihéoriques  et  pratiques,  mardi,  jeudi  et 
samedi  de  11  heures  à  1  heure,  pendant  ie  pre- 
mier semestre.  —  La  clinique  propédeutique, 
trois  séances  par  semaine,  aux  jours  et  heures 
à  déterminer. 

L.  Dandois,  professeur  agrégé,  chef  de  clinique 
chirurgicale. 

Deuxième  examen  de  Docteur. 

E.  Hubert,  professeur  ordinaire.  La  théorie 
des  accouchements,  les  manœuvres  obstétri- 
cales et  la  gynécologie,  lundi,  vendredi  et  sa- 
medi à  midi.  —  Exercices  cliniques  d'obstétrique 
et  consultations  gratuites,  lundi  et  mardi  à 
4  heures.  —  La  clinique  obstétricale,  aux  jours 
et  heures  à  déterminer. 

C.  Ledresseur,  professeur  ordinaire.  La  poli- 
clinique obstétricale,  aux  jours  et  heures  à. 
déterminer. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
îï ophtalmologie ,  indiqué  ci-dessus. 

E,  Hayoit,  professeur  ordinaire.  La  médecine 
légale,  lundi  à  7  heures,  mercredi  à  4  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire.  Les  cours 
à'Hggiéne  et  de  Clinique  interne,  indiqués  ci- 
dessus. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire.  Le  cours- 
de  Clinique  externe,  indiqué  ci-dessus. 


(    52    ) 

T  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale.  La  pathologie  chirurgi- 
cale y  compris  les  maladies  cutanées  et  syphili- 
tiques, cours  indiqué  ci-dessus.  —  Lanatomie 
chirurgicale,  lundi  à  2  heures  et  demie,  pendant 
le  premier  semestre.  —  La  médecine  opératoire, 
lundi,  mercredi  et  jeudi  à  2  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

L.  Dandois,  professeur  agrégé,  chef  de  clinique 
chirurgicale.  Les  bandages,  les  appareils  et  la 
petite  chirurgie,  mercredi  et  jeudi  à  2  heures  et 
demie,  pendant  le  premier  semestre. 

Troisième  examen  de  Docteur. 

G.  Verriest,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  clinique  interne,  indiqué  ci- dessus. 

M.  R.  Michaux,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  clinique  externe,  indiqué  ci-dessus. 

E.  Hubert,  proïesseur  ordinaire.  Exercices 
cliniques  d'obstétrique,  etc.,  cours  indiqué  ci- 
dessus.  —  La  clinique  obstétricale,  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 

E.Venneman,  professeur  ordinaire.  ZacZmigwe 
ophtalmologique,  cours  indiqué  ci  dessus. 

T.  Debaisieux,  professeur  ordinaire,  chef  de 
clinique  chirurgicale.  Lanatomie  chirurgicale 
et  la  médecine  opératoire ,  cours  indiqués  ci- 
dessus. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire.  Leçons  cli- 
niques sur  les  maladies  mentales,  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 


(    53    ) 

L.  Dandois,  professeur  agrégé,  chef  de  clinique 
chirurgicale.  Les  bandages,  les  appareils  et  la 
petite  chirurgie,  cours  indiqué  ci-dessus. 

COURS   FACULTATIF. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire.  L'urolo- 
gie (cours  théorique  et  pratique),  aux  jours  et 
heures  à  déterminer,  pendant  le  premier  se- 
mestre. 

Examen  de  Pharmacien. 

C.  Blas,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté  des 
sciences.  La  pharmacie  théorique  (partie  inor- 
ganique) ;  les  éléments  de  chimie  analytique  et 
de  chimie  toooicologique ,  lundi  à  11  heures, 
mardi  à  8  heures  et  demie,  mercredi  et  jeudi  à 
10  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

G-  Bruylants,  professeur  ordinaire.  Laphar- 
macie  théorique  (partie  organique),  mercredi 
et  jeudi  à  11  heures  et  demie,  pendant  le  premier 
semestre.  —  Les  drogues  et  les  tnédicaments  en 
tant  que  marchandises,  les  altérations,  les 
falsifications  et  les  doses  maxima,  lundi,  mardi, 
mercredi  et  jeudi  à  11  heures  et  demie,  pendant 
le  second  semestre.  —  La  pharmacie  pratique, 
les  opérations  et  recherches  chimiques,  phar- 
maceutiques, analytiques  et  microscopiques, 
lundi  de  2  heures  et  demie  à  6  heures,  mardi  de 
10  heures  à  1  heure  et  de  2  heures  et  demie  à 
6  heures ,  mercredi  de  2  heures  et  demie  à 
6  heures,  pendant  toute  l'année. 


(    54     ) 

FACULTÉ   DE   PHILOSOPHIE   ET   LETTRES. 

Doyen  :  M.  de  Monge.  —  Secrétaire  :  M.  Bossu. 

Premier  examen 
de  Candidat  en  Philosophie  et  Lettres. 

C.  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  et 
vice-recteur  de  l'Université.  Vexplication  ap- 
profondie des  vérités  fondamentales  de  la  reli- 
gion, jeudi  à  lO  heures,  pendant  le  premier 
semestre  ;  vendredi  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire.  La  logique  et 
la  jpsychologie ,  jeudi,  vendredi  et  samedi  à 
il  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi, 
mardi,  mercredi  et  samedi  à  11  heures,  pendant 
le  second  semestre. 

P.  G.  H.  ^^"ILLEMS,  professeur  ordinaire  et 
secrétaire  de  TUniversiié.  Ueccplication  d'au- 
teurs latins,  lundi,  mardi  et  samedi  à  10  heures, 
jeudi  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

F.  CoLLARD,  professeur  ordinaire  Exercices 
pratiques  sur  la  langue  latine  et  traductions  à 
livre  ouvert,  lundi  et  mardi  à  9  heures,  pendant 
le  premier  semestre. 

J.  DE  Groutars,  professeur  ordinaire  et  asses- 
seur du  vice- recteur.  Vexplication  d'auteurs 
grecs,  mercredi  à  9  heures,  samedi  k  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  et  pour  les  élèves 
qui  se  préparent  au  doctorat,  vendredi  et  samedi 
à  midi,  pendant  le  second  semestre. 


(    55    ) 

C  C.  A.  M.  MoELLER,  profts?eur  ordinaire. 
Lhistoire politique  de  ï antiquité,  lundi,  mardi 
et  mercredi  à  8  heures,  vendredi  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

V.  L.  .J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire.  Vhis- 
toire  politique  moderne,  mercredi  à  10  heures, 
jeudi  et  vendredi  à  8  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

Deuxième  exmnen 
de  Candidat  en  Philosophie  et  Lettres. 

J.  Jacops,  professeur  ovi\\v\?L\ve.  La  philosophie 
morale,  lundi,  mardi  et  mercredi  à  11  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

C  C.  A.  M.  MoELLER,  professeur  ordinaire. 
Uhistoire  politique  dumoyen  âge  et  l'histoire 
politique  coyitemx:>oraine,  mardi,  mercredi  ôt 
samedi  à  8  heures,  jeudi  à  10  heures,  vendredi 
de  10  heures  à  midi,  pendant  le  second  semestre. 

V.  L.  J.  L.  Brants,  professeur  ordinaire.  Uhis- 
toire politique  interne  de  la  Belgique,  lundi  et 
mercredi  à  10  heures,  jeudi  à  9  heures,  pendant 
le  premier  semestre. 

P.  G.  H.  WiLLEMs,  professeur  ordinaire  et 
secrétaire  de  l'Univ-ersité.  Les  antiquités  ro- 
maines envisagées  au  point  de  vue  des  institu- 
tions politiques  jusqu'au  règne  de  Justinien, 
mardi  à  10  heures,  jeudi,  vendredi  et  samedi  à 
8  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

F.  CoLLARi),  professeur  ordinaire.  Exercices 


(    56    ) 

pratiquas  sur  la  langue  latine  et  traductions  à 
livre  ouvert,  lundi  à  8  heures,  mcrcreJi  et 
samedi  à  9  heures,  pemiant  le  second  semestre. 

L.  C  DE  MoNGE,  professeur  ordinaire.  L'his- 
toire de  la  littérature  française,  vendredi  et 
samedi  à  9  heures,  pendant  le  premier  semestre; 
lundi  et  mardi  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

P.  P.  M.  Aleerdingk  Thijm,  professeur  ordi- 
naire. Lliistoire  de  la  littérature  flamande, 
vendredi  et  samedi  à  9  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  lundi  et  mardi  à  9  heures,  pen- 
dant le  second  semestre. 

Examen  de  Candidat  en  Sciences  morales 

préparatoire  à  l'ctude 

des  Scieyices  politiques  et  administratives . 

C.  P.  K.  Cartutvels,  professeur  ordinaire  et 
vice  recteur  de  l'Université.  Le  cours  de  reli- 
gion, indiqué  ci-dessus. 

J.  Jacops,  professeur  ordinaire.  La  logique, 
la  psychologie  ex.  la  philosophie  morale,  cours 
indiqués  ci-dessus. 

C.  C.  A.  M.  MosLLER,  professeur  ordinaire. 
L'histoire  politique  de  l'antiquité  et  du  moyen 
âge,  cours  indiqués  ci-dessus. 

Examen  de  Docteur  en  Philosophie  et  Lettres. 

Première  épreuve. 

P.  G.  H.  WiLLEMS,  professeur    ordinaire  et 


(    57     ] 

secrétaire  de  TUniversité.  Les  éléments  de  la 
graynmaire  générale  (cours  de  deux  années), 
mardi  à  1 1  heures,  samedi  à  9  heures,  pendant 
le  premier  semestre. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire.  UMstoire  de 
la  philosophie  ancienne  et  de  la  philosophie 
moderne  (cours  de  deux  années),  mercredi, 
jeudi  et  vendredi  à  9  heures,  pendant  le  premier 
semestre 

L.  G.  DE  MoNGB,  professeur  ordinaire.  L'his- 
toire comparée  des  littératures  européennes 
tnod.ernes  (cours   de  deux  années),    mardi   à 

10  heures,  mercredi  à  11  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre. 

A.  H.  H.  Dupont,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie.  La  ^nétaphysique  générale 
et  spéciale  (cours  de  deux  années),  lundi,  mardi, 
mercredi  et  jeudi  à  4  heures,  pendant  le  premier 
semestre. 

L'épreuve  comprend,  en  outre,  la  traduction 
à  livre  ouvert  d'un  texte  latin  et  d'un  texte  grec. 

Deuxième  épreuve. 

p.  G.  H.  WiLLEMS,  professeur  ordinaire  et 
secrétaire  de  l'Université.  Exercices  philolo- 
giques sur  la  langue  latine,  lundi  et  mardi  à 

1 1  heures,  pendant  le  second  semestre.  —  Lex- 
plication  d'auteurs  latins,  lundi,  mardi  et  sa- 
medi à  10  heures,  jeudi  à  9  heures,  pendant  le 
second  semestre.  —  L'encyclopédie  de  la  philo- 


(    58    ) 

logi.e  (cours  de  deux  années),  mardi  à  11  heures, 
samedi  à  9  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

F.  CoLLARD,  professeur  ordinaire.  Exercices 
philologiques  sur  la  langue  grecque,  lundi  et 
mardi  à  midi,  pendant  le  second  semestre.  — 
L'histoire  de  la  littérature  grecque  et  celle  de 
la  littérature  latine  (cours  de  deux  années) 
mercredi,  jeudi,  vendredi  et  samedi  à  10  heures 
pendant  le  premier  semestre. 

J.  DE  Groutars,  professeur  ordinaire.  Uex 
plication  d'auteurs  grecs,  vendredi  et  samedi 
à  midi,  pendant  le  second  semestre. 

C  C.  A.  M.  MoELLER,  professeur  ordinaire 
Les  antiquités  grecques  (cours  de  deux  années) 
mardi  et  mercredi  à  midi,  pendant  le  premier 
semestre. 

D.  Mercier,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  théologie  et  assesseur  du  vice-recteur.  Cours 
de  philosophie  supérieure  selon  saint  Thomas, 
jeudi  et  vendredi  à  8  heures.  —  Discussion  des 
matières  expliquées,  au  jour  et  à  l'heure  à  déter- 
miner. 

Examens  de  Licence  et  de  Doctorat  en  Sciences 
philosophiques,  —  en  Sciences  philologiques, 
—  en  Sciences  morales  et  historiques. 
Voir  le  programme  spécial. 

COURS  FACULTATIFS. 

c.  DE  Harlez,  professeur  ordinaire.  Cours 
supérieur  de  sanscrit.— Les  langues  éraniennes 


(  5y  ) 

(zend,  pehlvi,  vieux  persan),  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 

Ph  Colinet,  professeur  agrégé.  Cours  infé- 
rieur de  sanscrit  et  depâZz.  —  Cours  de  langues 
germaniques  anciennes  étudiées  au  point  de 
vue  de  la  linguistique  indo-européenne .  Pre- 
mière année.  Cours  de  langue  gothique,  aux 
jours  et  lieures  à  déterminer. 

J.  DE  Groutars,  professeur  ordinaire  et  asses- 
seur du  vice -recteur.  La  grammaire  comparée 
des  langues  grecque,  latine  et  française,  ]Qnà\ 
à  11  lieures.  —  Le  grec  moderne,  aux  jours  et 
heures  à  indiquer. 

T.  J.  Lamy,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  théologie  et  président  du  collège  Marie- 
Thérèse.  Les  cours  d'hébreu  et  de  syriaque, 
indiqués  ci-dessus. 

E.  H  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. Les  antiquités  chrétiennes  et  Varchéo- 
logie,  cours  indiqué  ci-dessus. —  Cours  depaZe'o- 
graphie,  aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

J.  FoRGET,  professeur  extraordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie.  Le  cours  à!arahe,  indiqué 
ci  dessus. 

école  normale 

pour  les  Ecclésiastiques  qui  se  préparent 
à  l'enseignement  moyen. 

Directeur  :  M.  de  Groutars,  professeur  ordi- 
naire et  assesseur  du  vice-recieur.  4 


(    CO    ) 

Professeurs  pour  les  cours  spéciaux  :  M.  Col- 
lard,  professeur  ordinaire,  et  M.  J.  Hemeryck, 
professeur  ordinaire  et  président  du  collège 
Juste  Lipse. 

Les  cours  et  les  exercices  sont  d.éterminés  par 
un  programme  particulier. 


FACULTÉ   DES   SCIENCES- 

Doyen  :  M.  Henry.  —  Secrétaire  :  M.  Pasquier. 
Examen  de  Co/ndidat  en  Sciences  naturelles. 

Première  année. 

C  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  de 
la  Faculté  de  philosophie  et  vice-recteur  de  l'Uni- 
versité. Le  cours  de  religion,  ien^l  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  vendredi  à  9  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
générale,  lundi,  mardi,  mercredi  et  jeudi  à 
9  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi, 
mardi,  mercredi  et  jeudi  à  9  heures,  vendredi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale,  lundi,  mardi  et  mer- 
credi de  10  heures  à  11  heures  et  demie,  jeudi  à 
Il  heures,  pendant  le  premier  semestre;  lundi 
de  10  heures  à  1 1  heures  et  demie,  mardi  et.  mer- 
credi de  H  heures  à  midi  et  demi,  pendant  le 
second  semestre. 


(    Gl     ) 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire.  Les  élé- 
ments de  hotaniciue  générale  et  spéciale,  y  com- 
pris la  hotaniqiie  médicale,  lundi  de  1 1  heures 
et  demie  à  1  heure,  vendredi  de  9  heures  à 
10  heures  et  demie  et  samedi  de  10  heures  et 
demie  à  midi,  pendant  le  premier  semestre; 
jeudi  et  vendredi  de  10  heures  à  11  heures  et 
demie,  et  samedi  de  1 1  heures  à  midi  et  demi, 
pendant  le  second  semestre.  —  Herborisations 
aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

F.  M.  E.  Lefebvre,  piofesseur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  La  logique,  mardi  et 
mercredi  à  10  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. 

F  De  Walque,  professeur  ordinaire.  Exer- 
cices de  chimie  pratique,  lundi  de  2  heures  et 
demie  à  5  heures  et  demie,  pendant  le  premier 
semet^ire,  pour  les  élèves  qui  désirent  subir  la 
première  épreuve  à  la  session  de  février;  lundi 
de  2  heures  et  demie  à  5  heures  et  demie,  pen- 
dant le  second  semestre,  pour  les  autres  élèves. 

A.  Van  BiEKVLiET,  professeur  agrégé.  Mani- 
pulations physiques,  une  séance  par  semaine 

Deuxième  année. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  de  zoologie,  lundi,  mardi  et  mercredi 
à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre. — Visite 
du  musée,  vendredi  à  2  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre. 


(    62    ) 

C  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  minéralogie 
et  de  géologie,  jeudi  et  vendredi  à  8  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

F.  M.  E.  Lepebvre,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  La  psychologie  et  la 
philosophie  morale,  mardi  et  mercredi  de 
11  heures  et  demie  à  l  heure,  jeudi  et  samedi  à 
midi,  pendant  le  premier  semestre. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  mi- 
croscopie  théorique  ;  la  microscopie  appliquée 
à  la  biologie  générale  et  à  Vétude  des  proto- 
organismes,  mardi  et  mercredi  de  2  heures  à 
5  heures,  pour  la  première  section,  vendredi  de 
10  heures  et  demie  à  1  heure,  samedi  de  9  heures 
à  lOheures  et  demie,  pendant  le  premiersemesire. 

Examen  de  Candidat  en  Pharmacie. 

L  Henry,  professeur  ordinaire.  Le  cours  de 
chimie  générale,  indiqué  ci-dessus. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire  Le 
cours  de  physique  expérimentale,  indiqué  ci- 
dessus 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire.  Les  élé- 
"inents  de  botanique  générale  tt  spéciale,  y 
compris  la  botanique  médicale,  cours  indiqué 
ci-dessus. 

C.  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  minéralogie 
et  de  géologie,  cours  indiqué  ci-dessus. 


(    63    ) 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie.  L'explication  approfondie  des 
vérités  fondamentales  de  la  religion,  vendredi 
à  11  heures,  pendant  le  premier  semestre;  jeudi 
à  midi,  pendant  le  second  semestre.  —  Les  prin- 
cipes de  la  philosophie,  mercredi  et  jeudi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre. 

F.  De  Walque,  professeur  ordinaire.  Exer- 
cices de  chimie  pratique,  lundi  de  2  heures  et 
demie  à  5  heures  et  demie,  pendant  le  premier 
semestre,  pour  les  élèves  qui  désirent  se  pré- 
senter à  l'examen  au  mois  de  février  ;  lundi  de 
2  heures  et  demie  à  5  heures  et  demie,  pendant 
le  second  semestre,  pour  les  autres  élèves. 

J.  B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Le  cours 
de  microscopie,  indiqué  ci-dessus. 

Examen  de  Candidat 
en  Sciences  physiques  et  mathématiques. 

Première  année. 

C.  P.  E.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire  de 
la  Faculté  de  philosophie  et  vice-recteur  de  l'Uni- 
versité. Le  cours  de  religion,  indiqué  ci  dessus. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  Principes 
généraux  de  chimie.  (Partie  du  cours  de  chimie 
générale  indiqué  ci-dessus.) 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale,  cours  indiqué  ci- 
dessus. 

4 


(     04    ) 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  géomé- 
trie analytique  et  Valgèhre  supérieure,  jeudi, 
vendi^edi  ei  bamodi  à  8  heures,  pendant  le  pre- 
mier seme^itre.— L^s  compléments  de  géométrie 
analytique,  mercredi  et  jeudi  à  8  heures,  veu- 
dredi  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
onétrie  descriptive,  mercredi  à  8  heures,  ven- 
dredi et  samedi  à  9  heuriis,  pendant  le  premier 
semestre  ;  samedi  de  8  heures  et  demie  à  lOheures, 
pendant  le  second  semesiro. 

F.  M.  E.  Lefebvre,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  Les  cours  de  logique, 
{\q psychologie  et  de  philosophie  morale,  indi- 
qués ci  dessus. 

Deuxième  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  ZecaZcwZ 
différentiel  et  le  calcul  intégral,  jeudi,  ven- 
dredi et  samedi  de  8  heures  à  9  heures  et  demie, 
pendant  le  premier  semesiro  Compléments  du 
cours  précédent  et  éléments  du  calcul  des  varia- 
tions, SMX^ours  et  heures  à  déterminer. — La 
statique  analytique  et  la  dynamique  dupoint, 
parties  du  cours  de  mécaniqxie  des  Ecoles  spé- 
ciales, indiqué  ci-dessous. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Les  com- 
pléments d'algèbre  supérieure  et  les  éléments 
de  la  théorie  des  déterminants,  mercredi,  jeudi 
et  vendredi  à  8  heures,  penilani  le  second  se- 
mestre. 


•        (    63    ) 

C.  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  La  cristallographie .  Voir  le  cours  de 
tninéralogie  des  Écoles  sjiéciales. 

A.  J.  A.  Deyivier,  professeur  ordinaire.  Vas- 
tronoraie  physique,  mardi  et  mercredi  à  midi, 
pendant  toute  l'année. 

Exame7i  de  Docteur  en  Sciences  naturelles. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire.  La 
zoologie  proprement  dite,  lundi,  mardi  et  mer- 
credi à  8  heures,  pendant  le  premier  semestre, 
avec  compléments  aux  jours  et  heures  à  déter- 
miner. —  La  géographie  et  la  paléontologie 
animales,  mardi  à  9  heures  et  demie,  pendant 
le  second  semestre.  —  Lanatomie  comparée, 
lundi,  mardi  et  mercredi  à  11  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

Suppléant  pour  le  cours  d'anatomie  comparée, 
G.  GiLSON,  professeur  agrégé. 

E.  Venneman,  professeur  ordinaire  de  la  Fa- 
culté de  médecine.  Lanafoynie  de  texture, 
mardi,  mercredi  et  samedi  à  8  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

E.  Masoin,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  médecine.  La  physiologie  comparée,  jeudi, 
vendredi  et  samedi  à  midi,  pendant  toute  Tannée. 

G.  Bruylants,  professeur  ordinaire  de  la  Fa- 
culté de  médecine.  La  chimie  physiologique, 
lundi  à  9  heures  et  demie,  pendant  le  premier 
semestre-,  lundi  à  9  heures,  pendant  le  second 
semestre. 


(    G6    )        • 

J.-B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  hota- 
nique  générale  et  spéciale,  y  compris  la  paléon- 
tologie végétale,  mardi  et  mercredi  de  2  heures 
à  5  lieures,  pendant  toute  l'année. 

C.  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  La  minéralogie,  cours  des  Ecoles 
spéciales  indiqué  ci-dossous  avec  compléments 
aux  jours  et  heures  à  déterminer.  —  La  géologie, 
cours  des  Écoles  spéciales  iadiqué  ci-dessous.  — 
La  paléontologie  strati graphique ,  lundi  à 
11  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
générale,  samedi  à  ô  heures. 

C.  Blas,  professeur  ordinaire.  La  chimie  ana- 
lytique, mercredi  et  jeudi  à  10  heures,  pendant 
le  premier  semestre;  mercredi,  jeudi  ei  vendredi 
à  10  heures  et  demie,  pendant  le  second  semestre. 
Travaux  du  laboratoire,  mercredi  et  jeudi  à 
2  heures  et  demie. 

P.  E.  Martens,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
graphie végétale,  lundi  de  3  heures  à  4  heures 
et  demie,  pendant  le  second  semestre. 

Examen  de  Docteur 
en  Sciences  physiques  et  mathématiques. 

Première  année. 

P.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  L'analyse 
pure,  jeudi  et  vendredi  à  3  heures,  pendant  le 
second  semestre.  —  La  mécanique  analytique 


(    67    ■) 

des  systèmes,  l'hydrostatique  et  l'hydrodyna- 
mique, cours  des  Écoles  spéciales  indiqué  ci- 
dessous.  —  La  physique  mathématique  géné- 
rale, y  compris  la  théorie  du  potentiel,  jeudi 
ei  vendredi  à  3  heures,  pendant  le  premier 
semestre. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Le  calcul 
des  probabilités,  mardi  et  mercredi  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  Vas- 
tronomie  mathématique,  mardi  de  11  heures  à 
mili  et  demi. 

Deuxième  année. 

p.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Les  com- 
pléraents  d'analyse,a.nx']o\x\s  et  heures  à  déter- 
miner. —  Les  théories  dynamiques  de  Jacobi, 
aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale  approfondie,  jeudi  de 
8  heu  les  à  9  heures  et  demie,  pendant  toute 
Tannée. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Les  com- 
pléments d'analyse,  mardi  de  11  heures  à  midi 
et  demi,  pendant  toute  l'année.  —  La  géométrie 
supérieure  analytique,  jeudi  de  11  heures  à 
midi  Cl  demi,  pendant  toute  l'année. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  La 
mécanique  céleste,  mercredi  de  1 1  heures  à 
midi  et  demi,  pendant  toute  l'année. 


(    68    ) 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La 
(/éométrie  supérieure  synthétique^  jeudi,  ven- 
dredi et  samedi  à  8  heures  et  demie,  peiulant  le 
second  semestre. 

ÉCOLES  SPÉCIALES   DES  ARTS   ET  MANUFACTURES, 
DU  GÉNIE  CIVIL  ET  DES  MINES. 

Ingénieurs  des  arts  et  manufactures ,  du  génie 
civil  et  des  mines. 

Première  année. 

L.  Henry,  professaur  ordinaire.  La  chimie 
générale,  inorganique  et  organique,  cours  in- 
diqué ci-dessus. 

A.  ,].  A.  Devivieu,  professeur  ordinaire.  La 
physique  expérimentale, i:o\x\H\i\ilï(\uéciAe&B\jiS. 

F.  De  Walque,  professeur  ordinaire.  La  théo- 
rie des  manipulations  chimiques,  mardi  à 
8  heures,  pendant  le  premier  semestre.  —  Des 
exercices  de  chinàe  pratique,  obligatoires,  out 
lieu  mercredi  et  jeudi  de  2  heures  et  demie  à 
5  heures  et  demie,  pendant  le  second  semesire. 

J.  A  Caknoy,  proicssuur  ordinaire.  La  géomé- 
trie analytique  et  Vd.lgèUre  supérieure,  cours 
Indiqués  cidessus.  —  Les  compléments  de  géo- 
tnétrie  analytique,  indiqués  ci-dessus,  jusqu'au 
l""  mai. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie descriptive,  cours  indiqué  ci  dessus. 


(    09    ) 

L  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  F;iciilf^ 
de  philosophie.  V explication  approfondie  des 
vérités  fondamentales  de  la  religion,  jeudi  à 
midi,  pendant  le  premier  semestre;  mardi  à 
8  heures,  pendant  le  second  semestre 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  vendredi  et  samedi 
de  10  heures  à  1  heure,  pendant  toute  l'année,  «^t 
vendredi  de  9  heures  à  10  heures,  pendant  le 
second  semestre. 

Deuxième  année. 

P.  L.  GiLBKRT,  professeur  ordinaire.  Le  calcul 
différentiel  et  le  calcul  intégral,  cours  indiqué 
ci  dessus. —  La  mécanique  analytique,  lundi, 
mardi  et  mercredi  de  8  heures  à  9  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. 

C  L.  .1.  X.  DE  L.\  Vallée  Poussin,  profes-eur 
ordinaire  La  minéralogie,  jeudi  et  vendredi  de 
8  heures  h  9  heures  et  demie,  samedi  de  8  heures 
à  9  heures,  pendant  le  seconil  semestre.  Le 
cabinet  de  minéralogie  est  ouvert  vendi'i'di  et 
samedi  de  2  heures  à  4  heures,  pendant  l' pre- 
mier semestre  et  de  2  heures  à  G  heure.-,  pen- 
dant le  second  semestre. 

C-  Blas,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
analytique  (docimasié) ,  mercredi  et  jeudi  de 
10  heures  à  11  heures  et  demie,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  mercredi,  jeudi  et  vendredi  à 
10  heures  et  demie,  pendant  le  second  semestre. 


(    "0    ) 

—  Travaux  du  laboratoire  {travaux  analy- 
tiques), mercredi  et  jeudi  de  2  heures  et  demie  à 
5  heuï'es  et  demie  ;  vendredi  à  2  heures  et  demie, 
sé.ince  facultative. 

J.  MiCHA,  professeur  ordinaire.  La  description 
générale  des  machines,  vendredi  de  9  heures  et 
demie  à  11  heures,  pendant  le  premier  semestre; 
de  11  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le 
second  semestre. 

N.  E.  Bkeithof,  professeur  ordinaire.  Les  ap- 
plications de  la  géométrie  descriptive  aux 
ombres,  à  la  perspective  et  à  la  stéréotomie, 
lundi  et  mardi  de  8  heures  et  demie  à  10  heures, 
pendant  le  premier  semestre. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  La  phy- 
sique industrielle,  mercredi  de  11  heures  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre  ; 
mercredi  et  jeudi  de  1 1  heures  et  demie  à  1  heure, 
pendant  le  second  semestre. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  lundi  et  mardi  de 
10  heures  à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre; 
de  9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  se- 
cond semestre. 

Troisième  année. 

P.  J.  Van  Beneden,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  de  la  paléontologie  animale,  partie  du 
cours  indiqué  ci-dessus,  mardi  à  9  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre.  Visite  du 


(    71    ) 

■  cabinet  de  zoologie,  vendredi  à  2  heures,  pen- 
dant le  second  semestre. 

C.  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  La  géologie,  lundi  et  mardi  de  9  heures 
et  demie  à  1 1  heures,  pendant  le  premier  semestre. 

F.  De  Walque,  professeur  ordinaire.  La  ehi- 
7}iie  industrielle,  mardi  de  11  heures  et  demie  à 

I  heure  et  mercredi  de  9  heures  et  demie  à 

II  heures.  —  Travaux  du  laboratoire,  mardi 
et  mercredi  de  2  heures  et  demie  à  6  heures  et 
demie,  jusqu'au  \d l]an\\ev,  pour  les  sections  du 
génie  civil,  de  la  construction  des  machines  et 
des  mines,  et  pendant  tout  le  premier  semestre, 
pour  les  sections  de  métallurgie  et  de  chimie. 

G-  Lambert,  professeur  ordinaire  (suppléant 
A.  DuMONT,  professeur  extraordinaire).  L'ex- 
ploitation des  miyies,  jeudi  et  vendredi  de 
11  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  jeudi  et  vendredi  de  II  heures 
et  demie  à  1  heure,  pendant  le  second  semestre. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  construc 
tions  du  génie  civil,  lundi,  mardi  et  mercredi, 
de  8  heures  à  9  heures  et  demie,  pendant  le 
premier  semestre;  mercredi,  jeudi  et  vendredi 
de  8  heures  à  G  heures  et  demie,  pendant  le 
second  semestre.  —  Exercices  topographiques, 
pendant  le  second  semestre. 

J.  MiCHA,  professeur  ordinaire.  La  construc- 
tion des  machines,  jeudi  de  9  heures  et  demie  à 
"il  heures,  samedi  de  8  heures  à  9  heures  et 

5 


(    72    ) 

demie.  Tous  les  jeudis  après  midi,  pour  la  sec- 
tion des  mécaniciens,  visite  cVun  établissement 
de  construction.  . 

E  L.  J.  Pasquier.  professeur  oriiinaire.  La 
mécanique  appliquée,  vendredi  et  samedi  de 
9  heures  et  demie  à  11  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre  ;  vendredi  de  10  heures  à  1 1  heures 
et  demie,  samedi  de  9  heures  et  demie  à  1 1  heures, . 
pendant  le  second  semestre. 

H  PoxTHiÈRB,  professeur  ordinaire.  La  mé- 
tallurgie, lundi  et  mercredi  de  11  heures  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre  ; 
mercredi  et  samedi  de  11  heures  et  demie  à 
1  heure,  pendant  le  second  semestre. 

Travaux  graphiques,  sous  la  direction  de 
M  le  professeur  Breithof,  lundi,  mardi,  mer- 
credi et  samedi  de  2  heures  et  demie  à  4  heures 
et  demie,  du  15  janvier  jusqu'à  la  fin  du  premier 
semestre,  pour  les  sections  du  génie  civiL  de  la 
construction  des  machines  et  des  mines  ;  mardi, 
mercredi  et  samedi  de  3  heures  à  6  heures,  pen- 
dant tout  le  second  semestre,  pour  toutes  les 
sections. 

Quatrième  année. 

F  DE  Walque,  professeur  ordinaire.  La  chi- 
mie industrielle  (cours  de  deux  années),  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci-dessus.  -  Iravau.v 
du  laboratoire,  mardi  de  9  heures  à  11  heures 
et  demie,  et  de  2  heures  et  demie  à  6  heures  et 


(    73    ) 

demie,  mercredi  de  2  heures  et  demie  à  6  heures 
et  demie,  pendant  tout  le  premier  semestre, 
pour  la  section  de  métallurgie,  et  jusqu'au 
l^  avril,  ^owr  la  section  de  chimie. 

G.  Lambert,  professeur  ordinaire  (suppléant 
A.  DuMONT,  professeur  extraordinaire).  Lex- 
ploitation  des  mines  (cours  de  deux  années), 
aux  jours  et  heures  indiqués  ci-dessus. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  construc- 
tions du  génie  civil  (cours  de  deux  années),  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci-dessus.  —  Exercices 
topographiques,  pendant  le  second  semestre. 

J.  MicHA,  professeur  ordinaire.  La  construc- 
tion des  machines  (cours  de  deux  années),  aux 
jours  et  heures  indiquas  ci-dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  oràma,ive.  Les  prin- 
cipes de  l'architecture,  vendredi  à  9  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. 

H.  PoNTHiÈRE,  professeur  ordinaire.  La  mé- 
tallurgie (cours  de  deux  années),  aux  jours  et 
heures  indiqués  ci-dessus.  —  Les  applications 
industrielles  de  l'électricité,  jeudi  de  8  heures 
à  9  heures,  pendant  le  premier  semestre,  ven- 
dredi de  10  heures  et  demie  à  1 1  heures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

Th.  Fontaine,  professeur  agrégé  de  la  J^'aculté 
de  droit.  Le  droit  social  dans  ses  rapports  avec 
la  question  ouvrière,  samedi  à  9  heures  et  demie, 
pendant  le  premier  semestre  ;  mardi  à  8  heures, 
pendant  le  second  semestre. 


(    74    ) 

Conférences  sur  la  législation  des  ^nines  par 
M.  le  professeur  Lambert,  sur  V administration 
industrielle  par  M.  le  professeur  De  Walque, 
et  sur  réconomie  industrielle  par  M.  le  profes- 
seur Massalski. 

Travaux  graphiques ,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof,  lundi  et  vendredi  de 
9  heures  et  demie  à  11  heures  et  demie,  mardi 
de  9  heures  à  11  heures  et  demie,  et  samedi  de 
9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre,  pour  les  sections  des  mines,  du  génie 
civil  et  de  la  construction  des  machines;  mardi 
de  8  heures  et  demie  à  1 1  heures  et  demie,  mer- 
credi de  3  heures  à  6  heures,  samedi  de  9  heures 
et  demie  à  11  heures  et  demie  et  de  3  lieures  à 
6  heures,  pendant  tout  le  second  semestre,  pour 
les  sections  des  miizes,  du  génie  civil,  de  la  con- 
struction des  machines  et  de  la  métallurgie, 
et  du  premier  avril  jusqu'à  la  fin  du  semestre 
pour  la  section  de  chimie. 

COURS  FACULTATIFS. 

N.  E.  Vanderlaat,  professeur  agrégé.  La 
géographie  industrielle,  vendredi  à  6  heures. 

A.  Theunis,  professeur  ordinaire.  La  falsifi- 
cation des  denrées  alimentaires,  aux  jours  et 
heures  à  déterminer. 

Ingénieurs- Arch  itectes. 
Première  année. 
L.  Henry,  professeur  ordinaire.  La  chimie 


(    75    ) 

inorganique,  partie  du  cours  de  chimie  géné- 
rale indiqué  ci-dessus. 

A.  J.  A.  Devivier,  professeur  ordinaire.  La 
physiqne  expérimentale ,  cours  indiqué  ci- 
dessus. 

F.  De  Walque,  professeur  ordinaire.  La  théo- 
rie des  manipulations  chimiques,  cours  indiqué 
ci -dessus.  —  Exercices  de  chimie  pratique, 
jeudi  de  2  heures  et  demie  à  5  tieures  et  demie, 
pendant  le  second  semestre. 

J.  A.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie analytique  et  Valgèhre  supérieure , 
cours  indiqués  ci-des5>us. 

N.  E  Breithof,  professeur  ordinaire.  La  géo- 
métrie descriptive,  cours  indiqué  ci-dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  d'architecture,  jeudi  de  3  heures  à 
4  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie.  Le  cours  de  religion  indiqué 
ci  dessus. 

Travaux  graphiques ,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Breithof.  vendredi  de  10  heures 
à  l  heure,  pendant  le  premier  semestre;  ven- 
dredi et  samedi  de  10  heures  à  1  heure,  pendant 
le  second  semestre. 

Exercices  d'architecture,  sous  la  direction  de 
M.  le  professeur  Helleputte,  lundi,  mardi  et 
mercredi  de  1 1  heures  et  demie  à  1  heure,  sa- 
medi de  10  heures  à  1  heure,  pendant  le  premier 


(    76    ) 

semestre  ;  jeudi  de  10  heures  à  1  heure,  mercredi 
et  samedi  de  3  heures  à  6  heures  et  demie,  pen- 
dant le  second  semestre. 

Deuxième  année. 

p.  L.  Gilbert,  professeur  ordinaire.  Le  calcul 
différentiel  et  le  calcul  intégral.  La  mécanique 
analytique,  cours  indiqués  ci-dessus. 

J.  MiCHA,  professeur  ordinaire.  La  description 
générale  des  machines,  cours  indiqué  ci-dessus. 

N.  E.  Breithof,  professeur  ordinaire.  Les 
applications  de  la  géométrie  'descriptive  aux 
ombres,  à  la  perspective  et  à  la  stéréotomie, 
cours  indiqué  ci  dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Les 
éléments  d'architecture  (cours  de  deux  années), 
au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci-dessus.  —  La 
physique  industrielle  {chauffage  et  ventilation 
des  lieux  habités),  mercredi  de  11  heures  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre. 
—  Exercices  d'architecture,  jeudi  et  samedi  de 
9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre;  jeudi  de  9  heures  à  11  heures  et  demie, 
mercredi  et  samedi  de  3  heures  à  6  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. L'archéologie  chrétienne,  vendredi  à 
3  heures,  pendant  toute  l'année. 

To^avaux  graphiques,  sous  la  direction  de 


(    77    ) 

M.  le  professeur  Breithof,  lundi  et  mardi  de 
10  heures  à  l  heure,  pendant  le  premie  r  semestre; 
lundi  de  9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le 
second  semestre. 

Troisième  année. 

C.  L.  J.  X.  DE  LA  Vallée  Poussin,  professeur 
ordinaire.  Notions  élémentaires  de  minéralogie 
et  de  géologie^  cours  indiqué  ci-dessus. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  construc- 
tions du  génie  civil,  cours  indiqué  ci-dessus. 

E.  L.  J.  Pasquier,  professeur  ordinaire.  La 
mécanique  appliquée,  cours  indiqué  ci-dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Lliis- 
toire  raisonnée  de   l'architecture ,    mardi  de 

10  heures  à  11  heures  et  demie,  pendant  le  second 
semestre.  —  V architecture  civile  et  religieuse, 
mercredi  de  3  heures  à  4  heures  et  demie,  ven- 
dredi de  11  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant 
le  premier  semestre.  —  Projets  d' architecture , 
lundi  de  9  heures  et  demie  à  midi  et  demi, 
mardi  de  9  heures  et  demie  à  1  heure,  jeudi  de 

11  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre;  mardi  de  8  heures  à  10  heures  et  de 
11  heures  et  demie  à  1  heure,  jeudi  et  samedi  de 
11  heures  à  l  heure,  mercredi  et  samedi  de 
3  heures  à  6  heures  et  demie,  pendant  le  second 
semestre. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie  et  bibliothécaiz^e  de  l'Uni- 


(    78    ) 

versité.  U archéologie  chrétienne  (cours  de  trois^ 
années),  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci-dessus. 

Quatrième  année. 

L.  Cousin,  professeur  ordinaire.  Les  construc- 
tions du  génie  civil  (cours  de  deux  années),  aux 
jours  et  heures  indiqués  ci-dessus. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  L'his- 
toire raisonnée  de  ï architecture  (cours  de  deux 
années),  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci  dessus. 
—  V architecture  civile  et  religieuse  (cours  de 
deux  années),  aux  jours  et  heures  indiqués  ci- 
dessus.  —  L'esthétique  appliquée  à  Varchitec- 
ture,  mercredi  à  3  heui^es,  pendant  le  second 
semestre.  —  Projets  d'architecture,  lundi  de 
9  heures  à  midi  et  demi,  mardi  de  8  heures  à 
midi  et  demi,  mercredi  de  9  heures  et  demie  à 

I  heure,  jeudi  de  11  heures  à  1  heure,  samedi  de 
9  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant  le  premier 
semestre;  mardi  de  8  heures  à  10  heures  et  de 

II  heures  et  demie  à  1  heure,  mercredi  de 
4  heures  à  6  heures  et  demie,  jeudi  de  11  heures 
à  1  heure,  samedi  de  9  heures  et  demie  à  1  heure 
et  de  3  heures  à  G  heures  et  demie,  pendant  le 
second  semestre. 

E.  H.  J.  Reusens,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  théologie  et  bibliothécaire  de  l'Uni- 
versité. L'archéologie  chrétienne  (cours  de  trois- 
années),  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  ci-dessus. 

H.  PoxïHiÈRE,  professeur  ordinaire.  Les  apt- 


(    79    ) 

plications  industrielles  de  Vélectricité,  cours 
indiqué  ci  dessus. 

Conférence  sur  la  législation,  l'adminis- 
tration et  Véconomie  industrielles  indiquées 
ci  dessus. 

Ingénieurs  des  Constructions  civiles  et  des 

Constructions  inécaniques. 

Ingénieurs  des  Arts  chimiques. 

Voir  le  programme  spécial. 

INSTITUT   AGRONOMIQUE. 

Président  :  M.  Helleputte.—  Secret.:  M.  Lecart. 
Première  année. 

L.  Bossu,  professeur  ordinaire  de  la  Faculté 
de  philosophie  et  lettres.  Religion,  jeudi  à  midi, 
pendant  le  premier  semestre  ;  mardi  à  8  heures» 
pendant  lo  second  semestre 

A.  Theunis,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
générale,  mardi  et  mercredi  de  9  heures  à 
10  heures  et  demie,  pendant  le  premier  semestre; 
mercredi  et  jeudi  de  8  heures  à  9  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre. —  Exercices 
de  chimie  pratique,  mercredi  de  10  heures  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  premier  semestre; 
mardi  de  10  heures  à  I  heure,  pendant  le  second 
semestre. 

J.-B.  Carnoy.  professeur  ordinaire.  La  bota- 
nique, y  compris  les  démonstrations  et  exer- 

5. 


(    80    ) 

cices pratiques,  vendredi  de  8  heures  à  1 1  heures, 
pendant    le    premier    semestre  ;    vendredi    de 

8  heures  à  9  heures,  pendant  le  second  semestre. 

—  La    microscopie    appliquée,    vendredi    de 

9  heures  à  11  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. —  Herborisations. 

A.  DE  Marbaix,  professeur  ordinaire.  La  zoo- 
technie (anatomie  comparée  et  descriptive), 
mercredi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le 
premier  semestre  ;  lundi  de  lOheures  à  1 1  heures, 
pendant  le  second  semestre.  —  Démonstrations 
et  exercices  pratiques,  mardi  à  3  heures.  — 
Excursions  zootechniques. 

J.  Marchand,  professeur  ordinaire.  Le  génie 
rural  (introduction  :  éléments  de  physique, 
7nécanique  générale),    lundi    de   9    heures    à 

10  heures  et  demie,  et  samedi  de  9  heures  à 
10  heures,  pendant  le  premier  semestre;  mardi 
de  9  heures  à  10  heures  et  samedi  de  8  heures  à 
9  heures  et  demie,  pendant  le  second  semestre. 

—  Mathématiques,  mardi  de  8  heures  à  9  heures, 
pendant  le  premier  semestre;  jeudi  de  9  heures 
et  demie  à  10  heures  et  demie,  pendant  le  second 
semestre.  —  Exercices  d arpentage  et  de  topo- 
graphie, aux  jours  et  heures  à  déterminer. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire.  Le 
génie  rural  (constructions  rurales,  notions 
sommaires  d'archéologie),  jeudi  et  samedi  de 
8  heures  à  9  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre. —  Dessin,  lundi  de  10  heures  et  demie  à 


(    81    ) 

1  heure,  jeudi  de  9  heures  à  midi,  pendant  le 
premier  semestre  ;  mercredi  de  10  heures  à 
1  heure  et  jeudi  de  10  heures  et  demie  à  1  heure, 
pendant  le  second  semestre. 

J.  M.  A.  Cartuyaels,  professeur  ordinaire. 
L'agronomie  (culture  générale,  climatologie, 
agrologie,  travaux  du  sol),  lundi  de  8  heures  à 
9  heures,  pendant  toute  l'année.  —  Excursions. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire.  Z-eseZe'mewîs 
de  zoologie,  vendredi  de  11  heures  à  midi,  pen- 
dant le  second  semestre. 

A.  Lecart,  professeur  ordinaire.  Économie 
forestière,  lundi  de  9  heures  à  10  heures,  pendant 
le  second  semestre.  —  Excursions  forestières. 

Deuxième  anuée. 

J.  M.  A.  C.A.RTUTVELS,  profcsseur  ordinaire. 
L'agronomie  (les  cultures  spéciales),  mardi  de 
8  heures  à  9  heures,  pendant  le  premier  se- 
mestre ;  mardi  de  9  heures  à  10  heures,  pendant 
le  second  semestre.  —  Excursions. 

A.  DE  Marbaix,  professeur  ordinaire.  La  zoo- 
technie (physiologie  et  esthétique  animales), 
mardi  de  10  heures  à  1 1  heures,  pendant  le  pre- 
mier semestre;  mardi  de  8  heures  à  9  heures, 
pendant  le  second  semestre.  —  Applications, 
mardi  à  3  heures. 

A.  Theunis,  professeur  ordinaire.  La  chimie 
analytique,  vendredi  de  9  heures  à  10  heures  et 
demie,  pendant  le  premier  semestre;  vendredi 
de  7  heures  et  demie  à  9  heures,  pendant  !e 


(    82    ) 

second  semestre.  —  Travaux  du  lahoratoire- 
(recherches  analytiques,  qualitatives  et  quan- 
titatives), jeudi  de  9  heures  à  I  heure  ei  ven- 
dredi de  10  heures  et  demie  à  1  heure,  pendant 
le  premier  semestre;  mercredi  de  11  heures  à 

I  heure  et  vendredi  de  9  heures  à  1  heure,  pen- 
dant le  second  semestre. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire.  Chimie  et 
physiologie  spéciales  des  plantes  cultivées  et 
géologie,  vendredi  de  3  heures  à  4  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre.— L'hygiène, 
mercredi  de  10  heures  à  11  heures,  pendant  le 
second  semestre. 

J.  Marchand,  professeur  ordinaire.  Le  génie 
rural  {mécanique  agricole,  géodésie  agraire, 
hydraulique  agricole),  mardi  de  9  heures  à 
10  heures,  mercredi  de  8  heures  à  9  heares, 
pendant  le  premier  semestre;  lundi  de  9  heures 
à  10  heures,  mardi  et  samedi  de  10  heures  à 

II  heures,  pendant  le  second  semestre. 

G.  Helleputte,  proïesseiiT  or dmsLire.  Le  génie 
rural  {constructions  rurales),  jeudi  et  samedi 
de  8  heures  à  9  heures, -pendant  le  premier 
semestre.  —  Dessin ,  mercredi  et  samedi  de 
9  heures  à  midi,  pendant  le  premier  semestre; 
lundi  de  10  heures  et  demie  à  1  heure  et  mercredi 
de  8  heures  à  10  heures,  pendant  le  second 
semestre. 

J.-B.  Carnoy,  professeur  ordinaire.  Les  mala- 
dies des  plantes,  samedi  de  7  heures  à  9  heures, 
pendant  le  second  semestre. 


(    83    ) 

A.  Lecart,  professeur  ordinaire.  Véconomie 
rurale,  lundi  de  10  heures  à  11  heures,  pendant 
le  premier  semestre  ;  mardi  de  1 1  heures  à  midi, 
pendant  le  second  semestre.  —  V économie  fo- 
restière, vendredi  de  8  heures  à  9  heures,  pen- 
dant le  premier  semestre;  samedi  de  9  heures  à 

10  heures,  pendant  le  second  semestre.  —  Ex- 
cursioyis  forestières. 

Troisième  année. 

J.  M.  A.  Cartuyvels,  professeur  ordinaire. 
Les  industries  agricoles,  lundi  de  11  heures  et 
midi,  pendant  toute  l'année;  vendredi  de  8  heures 
à  9  heures,  pendant  le  premier  semestre;  mer- 
credi do  7  heures  à  8  heures,  pendant  le  second 
semestre.  —  Excursions. 

A.  DE  Marb.\ix,  professeur  ordinaire.  La 
zootechnie  {exploitation  des  animaux  domes- 
tiques), mercredi  de  10  heures  à  11  heures  et 
jeudi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  premier 
semestre;  mardi  de  10  heures  à  11  heures  et 
mercredi  de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le 
second  semestre.  —  .Exercices  zootechniques, 
mardi  à  3  heures.  —  Excursions. 

A.  Lecart,  professeur  ordinaire.  Eéconomie 
rurale,  mercredi  de  8  heures  à  9  heures,  pen- 
dant le  premier    semestre  et  de   10  heures  à 

11  heures,  pendant  le  second  semestre.  —  La 
comptabilité  agricole,  jeudi  de  9  heures  à 
10  heures  et  samedi  de  10  heures  à  II  heures, 
pendant   le    premier  semestre.  —  L'économie 


(    84    ) 

forestière,  mardi  et  samedi  de  8  heures  à 
9  heures,  pendant  le  premier  semestre  ;  mardi 
de  9  heures  à  10  heures  et  vendredi  de  10  heures 
à  11  heures,  pendant  le  second  semestre.  — 
Arboriculture  pratique,  lundi  à  3  heures,  pen- 
dant le  second  semestre.  —  Excursions  fores- 
tières. 

A.  Proost,  professeur  ordinaire.  La  zoologie 
agricole,  mercredi  de  3  heures  à  4  heures  et 
demie,  pendant  le  second  semestre.  —  Hygiène 
et  biologie  générale,  samedi  de  3  heures  à 
4  heures  et  demie,  pendant  le  second  semestre. 

G.  Helleputte,  professeur  ordinaire,  la _p%- 
sique  industrielle,  vendredi  de  li  heures  et 
demie  à  1  heure,  pendant  le  second  semestre. — 
Dessin  et  jjrojets,  lundi  de  8  heures  à  10  heures 
et  demie,  mardi  de  9  heures  à  1  heure,  pendant 
le  premier  semestre  ;  lundi  de  8  heures  à  10  heures 
et  demie  et  samedi  de  10  heures  à  1  heure,  pen- 
dant le  second  semestre. 

J.-B.  CA.RN0Y,  professeur  ordinaire.  Les  mala- 
<dies  des  plantes,  samedi  de  7  heures  à  9  heures, 
pendant  le  second  semestre. 

V.  L.  J.  L.  Braxts,  professeur  ordinaire  de  la 
Faculté  de  philosophie.  Le  droit  rural  et  fores- 
tier, mardi  de  11  heures  à  midi  et  samedi  de 
9  heures  à  10  heures,  pendant  le  second  semestre. 

J.  Marchand,  professeur  ordinaire.  Génie  ru- 
ral {machines  agricoles),  mercredi  de  9  heures 
à  10  heures,  pendant  toute  l'année;  vendredi  de 
9  heures  à  10  heures,  pendant  le  second  semestre. 


(    85    ) 

A.  Theunis  ,  professeur  ordinaire.  Chùnie 
analytique,  vendredi  de  7  heures  et  demie  à 

9  heures,  pendant  le  second  semestre.  —  Les 
travaux  du  laboratoire  {analyses  industrielles 
et  agricoles),  jeudi  de  10  heures  à  l  heure  et 
vendredi  de  9  heures  à  midi,  pendant  le  premier 
£;emestre;  mercredi  de  11  heures  à  1  heure  et 
vendredi  de  3  heures  à  6  heures,  pendant  le 
second  semestre. 

Th.  Fontaine,  professeur  agrégé  de  la  Faculté 
de  droit.  Le  droit  social  dans  ses  rapports  avec 
la  question  ouvrière,  samedi  de  9  heures  à 

10  heures,  pendant  le  premier  semestre;  mardi 
de  8  heures  à  9  heures,  pendant  le  second  se- 
mestre. 

INSTITUT   PRÉPARATOIRE 

pour  V admission  aux  Écoles  spéciales  et  à 
VInstitut  agronomique. 

Directeur  :  J.  Marchand,  professeur  ordinaire 
de  la  Faculté  des  sciences. 

Professeur  :  M.  Tielemans,  professeur  agrégé 
de  la  Faculté  de  philosophie,  bibliothécaire- 
adjoint. 

Les  cours  et  les  exercices  sont  déterminés  par 
un  programme  paniculier. 

LE   RECTEUR  DE   L'UNIVERSITÉ, 

C.  F.  J.  PIERAERTS. 
Le  Secrétaire,  P.  G.  H.  Willems. 


CERCLE  INDUSTRIEL 
des  Écoles  spéciales  des  arts  et  manu- 
factures, du  génie  civil  et  des  mines 
de  l'Université  catholique. 

Bureau  directeur  (1886- 18S7). 

Présidents  d'honneicr,  MM.  les  professeurs 
A.  Devivier  et  L.  Cousin. 

Président  effectif,  M.  le  professeur  Fr.  D& 
Walque. 

Vice-Président,  M.  L.  Doutrepont. 

Secrétaire,  M.  J.  Vuylsteke. 

Bibliothécaire,  M.  M.  Liesens. 

Trésorier,  M.  H.  Vanden  Eynde. 


RAPPORT 

sur  les  travaux  du  CERCLE  INDUS- 
TRIEL pendant  Tannée  académique 
1885-1886,  fait  au  nom  du  comité 
directeur  (i)  par  G.  DE  RIDDER,  vice- 
président. 

Messieurs, 
Chargé  par  les  statuts  de  vous  présenter  le 
rapport  sur  les  travaux  de  l'année  écoulée,  je 
suis  heureux  de  pouvoir  constater  que  les  mo- 
ments que  nous  avons  passés  au  Cercle  n'ont 
pas  été  perdus  pour  nous.  En  parcourant  les 
procès-verbaux  des  séances,  on  est  étonné  de 
voir  combien  l'on  peut  acquérir  de  connais- 
sances pendant  ces  quelques  heures  du  soir 
employées  souvent  après  une  journée  laborieuse, 
pour  profiter  en  commun  des  travaux  des  divers 
membres  isolés.  Qu'il  me  soit  permis  ici  d'expri- 
mer mes  remerciements  à  tous  ceux  qui  ont 
contribué  à  rendre  nos  séances  instructives  et 
en  particulier  à  M.  le  professeur  De  Walque, 
notre  vénéré  président;  chaque  jour  nous  avons 
pu  apprécier  la  sollicitude  toute  particulière 
qu'il  porte  à  notre  société. 


\i)  Le  Bureau  était  compose  de  MM.  les  professeurs  Devivieret 
Cousin,  présidents  d'honneur  ;  le  professeur  DeVi^ique,  président  ^ffec- 
tfj  ;  G.  De  Ritliler,  vice-président;  i.  Pepinsler,  tecrétaire  ;  i.  Dfr 
Gand,  bibliothécaire,  et  J.  Sleylacrs,  trésorier. 


(    88    ) 

Citons,  entre  autres  modifications  introduites 
cette  année,  les  rapports  sur  les  excursions  que 
nous  faisons  pour  visiter  les  dififéremes  fabrica- 
tions qui  font  l'objet  de  nos  études. Ces  rapports, 
résumé  des  notes  de  plusieurs  élevés,  se  com- 
plétant mutuellement  et  présentés  au  Cercle 
sous  une  forme  claire  et  précise  sont  de  nature, 
par  leur  exposé  et  les  observations  auxquelles 
ils  donnent  lieu,  à  rectifier  au  besoin  certaines 
notions  inexactes,  à  mettre  en  lumière  des  points 
inaperçus,  en  un  mot,  à  former  un  complément 
nécessaire  de  l'excursion  elle-même. 

La  série  des  travaux  originaux  dus  aux  élèves 
de  la  4<=  d'études  a  été  commencée  par  M.  Fréson 
qui  a  examiné  la  situation  minière  et  métallur- 
gique de  l'Espagne,  au  point  de  vue  de  la  ri- 
chesse, de  la  qualité  et  de  l'exploitation  des 
minerais.  Il  nous  a  montré  les  progrès  à  réaliser 
et  les  différentes  causes  qui  se  sont  opposé  jus- 
qu'ici au  développement  industriel  de  cette  con- 
trée si  riche. 

M.  Marot,  dans  un  travail  du  même  genre, 
nous  a  entretenus  de  l'exploitation  du  combus- 
tible aux  États-Unis,  et  principalemen,  1="  de 
l'anthracite  dont  les  gisements  considérables  et 
encore  relativement  peu  exploités,  nous  con- 
stituent une  réserve  précieuse  ;  2'^  du  pétrole  et 
des  sources  de  gaz  naturel,  de  leur  recherche, 
de  la  manière  de  les  exploiter  et  de  la  situation 
favorable,  économiquement  parlant,  qu'ils  pro- 
curent à  l'indusliie. 


(    89    ) 

Un  des  travaux  les  plus  intéressants  de  l'an- 
née, tant  à  cause  de  l'actualité  du  sujet,  que  par 
la  manière  dont  il  fut  traité,  fut  celui  présenté 
par  M.  De  Gand  sur  les  chemins  de  fer  à  voie 
étroite.  Après  en  avoir  donné  l'historique,  il  a 
successivement  examiné  les  points  suivants  : 

Largeur  à  donner  à  la  voie.  —  Vitesse  des 
trains.  —  Charges  limites  à  admettre.  —  Déblais 
et  remblais,  travaux  d'art.  —  Pose  de  la  voie. 
—  Traction,  locomotives  légères.  —  Wagons  à 
marchandises  et  à  voyageurs.  —  Frais  d'exploi- 
tation, amortissement,  prix  de  revient. 

La  discussion  à  laquelle  ce  travail  donna  lieu 
permit  à  M.  De  Gand  de  réfuter  les  objections 
qui  lui  furent  présentées  sur  le  prix  plus  élevé 
et  les  avaries  résultant  du  transbordement,  le 
retard  des  transports  et  la  nécessité  d'outiller 
complètement  un  tronçon  local. 

M.  Steylaers  nous  exposa  ensuite,  dans  ses 
principales  lignes,  les  conditions  d'établissement 
de  «  Bruges  port  de  mer  «.  Considérant  d'abord 
les  raisons  commerciales  qui  poussent  à  rendre 
à  cette  ville  son  ancienne  importance,  il  discuta 
successivement  les  diverses  parties  du  projet  de 
M.  de  Maere-Limnander,  c'est-à  dire,  1°  l'en- 
ceinte entourée  de  jetées  s'avançant  à  800  mètres; 
2°  le  canal  reliant  lavant-port  de  Heyst  à  Bruges; 
3°  les  installations  maritimes  de  Bruges. 

Il  montra  les  diverses  modifications  à  appor- 
ter à  l'avant  projet  ayant  pour  but  de  surmonter 


(    90    ) 

les  principaux  obstacles  qui  semblent  s'opposer 
à  sa  réalisation,  c'est-à-dire  le  maintien  de  la 
passe  d'accès,  l'ensablement  intérieur  et  exté- 
rieur de  l'enceinte. 

Les  principales  objections  posées  à  M.  Stey- 
laers  avaient  pour  but  de  discuter  les  conditions 
économiques  de  l'entreprise;  il  lui  fut  facile  de 
les  réfuter,  en  montrant  dans  quelles  condi- 
tions défavorables  il  avait  établi  le  chiffre  des 
dépenses. 

Je  vous  ai  entretenu  pendant  la  séance  sui- 
vante de  la  fabrication  des  tubes  en  ter  laminés 
et  soudés.  Cette  industrie  toute  spéciale  est 
pourtant  d'un  grand  intérêt,  puisqu'elle  se  rat- 
tache à  nombre  de  fabrications  distinctes  :  gaz, 
machines,  etc.  En  décrivant  les  difl'érents  appa- 
reils et  le  mode  d'opérer,  j'ai  surtout  voulu  vous 
montrer  la  simplicité  des  opérations  compara- 
tivement à  celles  de  la  fabrication  des  tubes  en 
fonte  coulés  et  les  avantages  de  solidité  et  de 
prix  que  présentent,  sur  ces  derniers,  les  tuj'aux 
en  fer. 

M.  Michel  nous  décrivit  en  détail  les  différents 
systèmes  de  traînage  mécanique  et  spécialement 
celui  employé  au  puits  Sainte- Henriette  à  Marie- 
mont.  Après  avoir  examiné  les  conditions 
locales  nécessaires  et  indiqué  les  obstacles  qui 
ont  empêché  jusqu'ici  ce  mode  de  traînage  d'être 
adopté,  il  discuta  les  dilTérentes  parties  de  l'in- 
stallation :  moteur,  chaudières,  voie,  matériel, 
etc. 


{    91     ) 

Dans  un  travail  sur  la  fabrication  de  la  glace, 
M.  Poncelet,  énonçant  d'abord  le  principe  sur 
lequel  se  fondent  leS'  méthodes  de  production, 
en  général,  donne  une  description  complète  des 
opérations  et  appareils  employés  dans  le  procédé 
Carré  : 

Vaporisation  de  l'ammoniaque  en  solution.  — 
Condensation  de  la  vapeur  ammoniacale  dans 
un  liquéfacteur.  —  Vaporisation  par  détente.  — 
Redissolution  des  vapeurs. 

M.  l'ingénieur  Van  den  Bossche  a  bien  voulu 
nous  donner,  le  21  mai,  une  conférence  fort 
intéressante  sur  les  installations  de  maltage  et 
de  brassage  de  Carlsberg  :  maltage  à  la  main  ou 
mécanique,  —  brassage  par  ébullition  en  chau- 
dière fertnée  sous  pression,  agitation  constante 
des  moûts,  —  refroidissement  par  évaporation, 
—  fermentation  dans  un  courant  d'air  toujours 
le  même,  mais  purifié  à  la  soude  caustique  et 
mis  en  mouvement  par  son  propre  refroidisse- 
ment. 

M.  Brants,  professeur  d'économie  politique, 
voulut  bien  venir  clôturer  les  séances  du  Cercle 
en  nous  entretenant  de  la  Question  ouvrière,  si 
importante  et  tout  à  fait  à  l'ordre  du  jour.  Je 
regrette  de  ne  pouvoir  ici  reproduire  les  paroles 
mômes  du  sympathique  professeur  :  les  résumer 
serait  les  dénaturer;  aussi,  me  contenterai -je  de 
dire  qu'après  nous  avoir  tenu  une  heure  et 
demie  s.ous  le  charme  de  sa  parole,  nous  avoir 


(    92    ) 

montré  l'antagonisme  existant  entre  le  patron 
et  l'ouvrier,  examiné  les  moyens  d'y  remédier» 
tels  que  sociétés  de  production,  participation, 
tribunaux  de  conciliation  et  démontré  qu'en 
dehors  de  ce  que  l'on  appelle  le  socialisme  chré- 
tien, rien  ne  peut  être  tenté,  nos  applaudisse- 
ments enthousiastes  lui  prouvèrent  quels  étaient 
nos  sentiments  de  reconnaissance.  Merci,  M.  le 
professeur,  pour  le  bien  que  vous 'nous  avez 
fait,  merci  pour  nous  avoir  indiqué  la  voie  à 
suivre,  k  nous  surtout  qui,  quittant  les  bancs  de 
l'École,  allons  nous  trouver  bientôt  en  commu- 
nication avec  l'ouvrier  et  à  même  d'appliquer 
les  bonnes  théories  que  vous  nous  avez  indiquées. 
Après  avoir  parcouru  les  travaux  originaux, 
il  serait  trop  long  de  traiter  toutes  les  commu- 
nications faites,  je  me  bornerai  à  indiquer  les 
matières  examinées  : 

Génie  civil. 

Excavateurs  à  vapeur. 
Épreuves  du  ciiaaent. 

Stabilité  des  baies  dans  les  constructions. 
Pavages  en  bois. 
Pont  levant  de  la  Villette. 
Communications  entre  voyageurs  et  agents  du 
Irain. 
Mesure  de  la  vitesse  dos  trains. 
Modifications  de  l'appareil  Saxby. 
Chemins  de  fer  à  crémaillère. 


(    93    ) 

Locomotives  à  grande  vitesse. 
Coupoles  métalliques. 
Bateaux-torpilleurs.  —  Torpilles. 

Chimie  industrielle. 

Utilisation  des  sous-produits  du  gaz. 
Extraction  du  soufre  des  marcs  de  soude. 
Minerais  de  soufre. 
Brasserie  allemande. 
Malteries. 

Mines. 
Foncage  des  puits. 

Avertisseurs  automatiques  du  grisou. 
Suppression  des  poussières  de  charbon. 
Traînage  mécanique. 

Constructions  mécaniques. 

Traction  par  câble. 

Aero-condenseur  de  Jonché. 

Chaudières  De  Nayer. 

Distribution  du  moteur  à  gaz  Koerting. 

Régulateurs  de  température. 

Usine  à  vapeur  centrale  de  New-York. 

Frein  à  vapeur  Koerting. 

Machine  soutilante  verticale. 

Locomotive  Compound. 

Métallurgie. 

Traitement  des  pyrites  aurifères. 
Transformation  des  laitiers  en  ciment,  dosés  à. 
la  sortie  du  haut-fourneau. 


(    94    ) 

Traitement  des  mattes  de  cuivre  au  Bessermer. 
Traitement  électrolitique  des  minerais. 

Électricité. 

Piles  Bunsen  et  piles  au  bichromate. 

Auto-accumuIatGur  de  Jabloclilioiï. 

Indicateurs  électro-magnétique  de  vitesse. 

Présence  de  l'air  dans  les  lampes  à  incandes- 
cence. 

Distribution  de  l'éclairage  électrique. 

Calcul  des  accumulateurs. 

Expériences  du  système  Van  Rysselbergbe. 

Communication  des  trains,  système  Edison. 

Vous  le  voyez,  Messieurs,  par  cet  exposé  tout 
succinct  qu'il  est,  les  séances  du  Cercle  ont  été 
bien  remplies.  Nous  avons  effleuré  tous  les  su- 
jets, étudié  les  questions  les  plus  diverses.  D'au- 
eus  pourraient  dire  que  par  là  nous  n'avons 
rien  approfondi.  Il  est  inutile  de  vous  rappeler 
que  ce  n'est  pas  le  but  du  Cercle  où  l'on  vient, 
après  un  travail  de  jour,  se  délasser  tout  en  étu- 
diant. Nous  ne  désirons  en  parcourant  ainsi  les 
revues  que  nous  tenir  au  courant  des  progrès 
de  la  science,  dans  toutes  les  branches  de  l'in- 
dustrie et  si  un  jour  nous  avons  besoin  d'appro- 
fondir l'une  ou  l'autre  question,  nous  saurons  ce 
qui  a  été  fait,  ce  qui  a  été  essayé  avant  nous  et 
nous  pourrons  en  faire  notre  profit. 

Nous  avons  maintenu  le  Cercle  dans  la  voie 
que  nos  aînés  lui  avaient  tracée,  quelques  heu- 


(    ^5     ) 

reuses  modiflcations  y  ont  été  introduites  dans 
le  but  de  l'améliorer.  N'oublions  pas  que  ce  n'est 
qu'en  perfectionnant  toujours  que  l'on  peu 
réussir.  «Courage  et  persévérance  dans  la  voie 
du  travail  »  a  été  jusqu'ici  et  sera  toujours,  je 
l'espère,  la  devise  du  Cercle  industriel. 


Conférence  d'ÉCONOMIE  SOCIALE. 

Directeur  :  M.  Brants,  professeur. 
Ont  pris  part  aux  travaux  en  1885-1886  : 

MM.  de  Brabandère,  Gaston,  d'Ixelles. 
De  Brie,  Alphonse,  de  Courtrai. 
de  Haene,  Joseph,  de  Furnes,  secrétaire. 
Demaret,  Alfred,  d'Aubel. 
Dumortier,  Henri,  de  Meerendré  (Gand). 
Hannotte,  Alphonse,  de  Battice. 
Lebon,  Hector,  de  Sotteghem. 
Van  der  Smissen,  Edouard,  d'Alost. 
Vande  Walle,  Maurice,  de  Schaerbeek. 


RAPPORT 

sur  les  travaux  de  la  conférence 
dÉCONOMIE  SOCIALE,  pendant 
l'année  académique  1885-1886,  par 
M.  Joseph  de  HAENE,  secrétaire. 


La  conférence  ou  plus  exactement,  le  cours 
pratique  d'Economie  Sociale  a  été  fondé  au  mois 
d'octobre  1885,  sous  la  direction  deM.  V.  Brants, 
professeur  d'Économie  politique. 

Il  nous  a  paru  intéressant  de  noter  le  commen- 
cement de  cette  œuvre,  de  montrer  l'idée  qui  a 
présidé  à  son  organisation  et  de  constater  ses 
premiers  résultats. 

Cette  œuvre  est  le  résultat  d'une  évolution 
générale  qui  s'opère  dans  l'enseignement  supé- 
rieur, évolution  qui  tend  à  ériger  à  côté  de 
chaque  chaire  universitaire  un  cours  pratique 
dans  lequel  l'étudiant  essaierait  ses  propres 
forces  sous  l'œil  et  la  direction  du  maître  et 
ferait  ses  premiers  pas  dans  la  voie  de  l'étude  et 
des  recherches  personnelles. 

C'est  l'Allemagne  qui  la  première  a  compris 
la  nécessité  des  cours  pratiques.  L'initiative  de 
quelques  professeurs  avait  créé  des  réunions 
hebdomadaires  dans  lesquelles  le  maître  s'en- 


{    98    ) 

tourait  d'un  nombre  restreint  d'élèves  pour  les 
initier  aux  règles  de  la  critique  historique  et 
philologique.  Ces  cours  pratiques  se  générali- 
sèrent, se  développèrent  et  devinrent  les  germes 
de  ces  institutions  qui  sous  le  nom  de  Séminaires 
philologiques,  Eistorische  Uebungen,  Eisto- 
rische  Yereine  ont  tant  contribué  à  entretenir 
cette  vie  intellectuelle,  cette  activité  scienii- 
fique,  qui  sont  la  force  des  Universités  d'Ouire- 
Rhin(i). 

Le  gouvernement  autrichien  conçut  le  premier 
l'idée  d'appliquer  aux  Faculté  de  droit  ce  qui 
avait  si  bien  réussi  dans  la  Faculté  de  philoso- 
phie, et  créa  les  «  Rechtsund  Staatsioissen- 
schclftliche  Seminare.  »  Il  voulait  relever  le 
niveau  des  études  juridiques,  remédier  au  défaut 
absolu  d'initiative  et  de  travail  personnel,  rem- 
placer les  auditeurs  par  des  élèves;  l'étudiant 
en  effet  réduit  à  un  rôle  purement  passif  ne 
cherchait  jusque-là  qu'à  exercer  sa  mémoire  au 
détriment  de  son  intelligence,  rien  ne  venait 
éveiller  en  lui  le  goût  de  l'étude  et  de  la  re- 
cherche scientifique. 

Les  séminaires  juridiques  ont  répondu  pleine- 
ment à  l'attente.  On  appelle  séminaire  juridique 
l'ensemble  des  cours  pratiques  de  droit  donnés 
dans  une  même  université.  Dans  chaque  cours 


(I)  F.ColUrd.  Trot»  Université$  altemandes,  Loiivain  188Ï;  P.  Fré- 
déricq,  Ue  l'enteignement  tupérieur  de  l'histoire.  Garni  188!. 


(    99    ) 

pratique  pleine  latitude  est  donnée  au  professeur 
et  aux  élèves.  Les  travaux  consistent  tantôt  dans 
l'exposition  d'une  théorie  juridique  qui  n'a  pas 
été  exposée  dans  le  cours  du  professeur,  tantôt 
dans  l'examen  de  quelques  cas  empruntés  à  la 
jurisprudence,  tantôt  dans  l'étude  détaillée  d'une 
question  spéciale.  La  faculté  de  Vienne  possède 
ainsi  des  cours  pratiques  de  droit  civil,  de  droit 
criminel,  de  procédure  civile,  de  droit  romain 
et  de  sciences  politiques  (i). 

En  Allemagne  les  universités  organisèrent 
aussi  des  cours  pratiques  de  ce  genre;  il  faut 
citer  en  particulier  le  cours  économique  de 
M.  Schmoller  à  Strasbourg  [2),  qui  d'ailleui'S 
n'est  pas  isolé. 

En  Suisse  à  l'Université  de  Berne  existe  aussi 
un  cours  analogue,  dit  «  Yolhsioirthschaftliches 
Prahticum.  " 

En  Italie,  il  n'y  a  pas  de  cours  pratiques  otïi- 
ciellement  constitués  :  mais  divers  professeurs, 
notamment  à  Pise  et  à  Bologne,  ont  constitué  ua 
séminaire  juridique  subsidié  par  la  province. 
A  Pavie  M.  Luigi  Cossa  a  organisé  lui-même  un 
groupe  d'études  économiques  d'où  sont  sortis  des 
travaux  remarquables. 

L'insuffisance   d'un   enseignement   puremeLt 


(!)  Wouters,  De  l'enseigtiement  du  droit  à  l'étranger,  Bruxelles  1*81  , 
(l)  Ses  travaux  sont  publiés  dans  les  a  Stauttund  Socialwissen- 
tchaftUche  Forschungen.  .>  Leipzig. 

6. 


(     100    ) 

théorique  et  dogmatique  a  été  également  re- 
connue en  France.  Déjà  sous  le  second  Empire 
«  l'École  pratique  des  Hautes  Études  »  réalisait 
l'idée  des  cours  pratiques  de  la  façon  la  plus 
heureuse;  l'École  des  Chartes  applique  le  même 
système.  C'est  de  ces  deux  écoles  qu'est  sortie  la 
rénovation  des  études  historiques  en  France  (i). 
Plus  récemment,  l'École  libre  des  sciences  poli- 
tiques, qui  constitue  une  véritable  Université  des 
sciences  d'État,  a  institué  un  cours  pratique  ou 
groupe  d'études  à  côté  des  principaux  cours 
théoriques  (2). 

L'école  d'observation  fondée  par  F.  Le  Play 
est  mieux  qu'aucune  autre  à  même  de  créer  un 
tel  enseignement,  nous  croyons  savoir  que  des 
conférences  pra^zgi<es  sur  la  méthode  et  les 
monographies  s'organiseront  bientôt  à  Paris, 
avec  le  concours  do  MM.  Delaire,  Jannet  Cheys 
son,  Guérin 

En  Belgique  des  essais  fructueux,  mais  isolés 
ont  été  tentés  dans  le  domaine  de  l'histoire  et  de 
la  philologie  ;  citons  :  la  «  Societas  Philologa  •>  de 
Louvain,  fondée  et  dirigée  depuis  quinze  années 
par  M.  le  professeur  Willems  ;  les  cours  pratiques 
d'histoire  de  MM.  Kurih  et  Frédéricq  à  Liège, 
MM.  Philipscn  et  Vanderkindere  à  Bruxelles, 

(1)  I'.  Frudi'ricq,  L'eiiseigricmcnt  supérieur  de  l'histoire  à  Paris. 
Paris  1883. 

(2)  Les  groupes,  rondes  eo  1885,  pulilienl  leurs  travaux  daus  les 
«  annales  de  l'école  libre  des  sciences  jiolitiques.  »  Revue  iriiiicslrielle. 


(    101    ) 

MM.  Thomas  et  Motte  à  Gand,  M.  Mœller  à  Lou- 
vain  (1). 

Jusqu'en  1885  l'histoire  presque  seule  était  re- 
présentée dans  ce  nouveau  mouvement.  A  l'Uni- 
versité de  Louvain,  vient  d'être  inauguré  l'en- 
seignement juridique  pratique.  En  1885  se  fondait 
la  conférence  d'Économie  sociale,  à  l'instar  des 
oours  pratiques  des  Universités  étrangères,  en 
même  temps  que  s'y  constituaient  des  confé- 
rences de  droit  civil  dirigées  par  MM.  Descamps 
et  Van  Biervliet.  Un  cours  pratique  de  droit 
notarial  vient  de  s'y  joindre  en  1886,  grâce  à 
l'initiative  de  M.  A.  Maton  (2). 


Nous  étions  neuf  étudiants  qui  dans  le  cours 
de  l'année  académique  1885- 1886  nous  réunissions 
de  quinze  en  quinze  jours  entre  huit  et  dix  heures 
du  soir,  chez  M.  Brants.  C'est  là  que  le  profes- 
seur complétait  son  enseignement,  nous  initiait 
aux  procédés  de  travail  et  de  recherche  et  nous 
ouvrait  l'accès  des  sources. 

La  première  heure  est  consacrée  à  l'examen 
des  publications  nouvelles.  Chacun  est  appelé  à 
tour  de  rôle  à  rendre  compte  des  revues,  bro- 
chures d'actualité,  livres  nouveaux  qui  lui  ont 


(1)  p.  Frcilericq,   Travaux  du  cours  pratique  d'histoire  à  Liège. 
tome  I,  Inlrotl. 

(2)  A.  Maton,  L'enseignement  du  notariat,  Bruxelles  188C. 


(     102    ) 

été  communiqués  à  la  réunion  précédente.  Le 
compte  rendu  ne  suffit  pas  toujours  :  souvent 
l'appréciation  personnelle  du  rapporteur  est 
provoquée,  et  alors  surgissent  des  discussions 
animées,  habilement  dirigées  par  le  Professeur 
qui  nous  prête  une  attention  encourageante,  cri- 
tique les  opinions  émises,  et  apporte  la  solution 
que  lui  suggèrent  la  science  et  l'expérience. 
Parmi  les  questions  ainsi  débattues,  citons  au 
hasard  :  la  loi  française  sur  les  syndicats,  les 
Trade-Unions  d'Angleterre,  la  responsabilité  du 
patron  en  matière  d'accidents,  le  morcellement 
de  la  propriété  foncière,  l'assurance  obligatoire 
en  Allemagne,  les  banques  populaires,  etc. 

Cette  première  partie  de  nos  séances  a  pour 
but  de  tenir  les  élèves  au  courant  des  progrès  de 
la  science  et  du  mouvement  économique,  de 
leur  inculquer  des  règles  de  critique,  de  leur 
apprendre  à  trouver  les  sources  et  à  y  puiser. 

Pendant  la  seconde  heure,  M.  Brants  veut 
nous  montrer  comment  on  aborde  un  travail 
original,  par  quelles  voies  et  quelle  méthode 
d'investigation  on  l'étend  et  on  l'achève  en  l'ap- 
puyant sur  des  bases  solides. 

Nous  nous  sommes  efforcés  d'appliquer  à  la 
science  sociale  cette  méthode  d'observation  que 
l'illustre  Le  Play  a  remise  en  honneur,  perfec- 
tionnée de  son  exemple  et  de  ses  préceptes  (i). 

(1)  Le  Play,  Les  ouvriers  Européens,  tome  I  ;  La  méthode  d'obser- 
vation. 


(    103    ) 

Elle  est  décrite  par  M.  Urbain  Guérin  en  ces 
termes  :  «  Recueillir  le  plus  grand  nonabre  de 
"  faits  généraux,  les  comparer  entre  eux,  étudier 
•'  leurs  caractères  au  moyen  d'un  cadre  fixe, 
"  précis,  ne  laissant  aucune  place  à  l'invention  ; 
n  puis  après  cette  étude  préliminaire,  proclamer 
•»  comme  lois  nécessaires  celles  que  l'observa - 
"  tion  montre  partout  invariablement  liées  au 
"  maintien  de  la  paix  sociale  (i).  " 

Celte  année,  nous  appliquâmes  cette  méthode 
aux  sociétés  coopératives  de  production,  qui 
formèrent  le  principal  objet  de  notre  étude. 

Nous  fîmes  successivement  les  monographies 
des  types  les  plus  divers  et  les  plus  caractéris- 
tiques, scrutant  les  détails  de  leur  organisaiion, 
surprenant  sur  le  fait  le:s  causes  de  succès  et  de 
revers.  —  Voici  les  principaux  types  qui  furent 
soumis  à  celte  analyse,  soit  par  le  Président, 
goit  par  les  membres  : 

Les  sociétés  françaises  et  en  particulier  les 
lunetiers  de  Paris,  qui  fondée  en  1848  subsistent 
encore; 

—  Les  portefaix  de  Marseille  et  les  Nations 
d'Anvers  ; 

—  Les  portefaix  et  porteurs  de  bière  des  vilhs 
flamandes  (Bruges,  Furnes ,  Courtrai,  Ter- 
monde,  etc.). 

—  Les  artèles  de  la  Russie; 


II)  Ij.  Giiérin,  Quelques  mots  sur  la  méthode  d'obiervution  dans  la 
science  sociale. 


{     104    ) 

—  L'organisation  de    la    maison    Leclaire    à 
Paris; 

-—  Les    sociétés    coopératives    de    pêcheurs 
côtiers  ; 

—  La  tentative  de  la  mine  aux  mineurs  de  Vic- 
Dessos  (Ariége)  qui  date  de  1293. 

—  Diverses  boulangeries  coopératives, etc., etc. 
Étudier  les  phénomènes  pour  en  dégager  la 

loi,  tel  est  le  but  de  la  méthode  expérimentale. 
Constatant  que  l'histoire  des  sociétés  coopéra- 
tives de  production  ne  présente  qu'un  long  né- 
crologe à  côié  d'une  série  très  restreinte  de 
succès,  nous  avons  recherché  les  causes  de  celte 
variété  de  destinées  qui  semble  défier  la  géné- 
ralité des  conclusions.  Pénétrant  d'abord  dans 
les  détails  d'organisation  de  chaque  société  ; 
puis,  remontant  dans  la  voie  de  la  généralisa- 
tion, on  groupait  les  détails  et  les  événements; 
on  montrait  la  plupart  de  ces  sociétés  aux  prises, 
dès  leur  naissance,  avec  une  foule  de  difficultés 
Insurmontables  :  situation  pénible  des  ouvriers 
pendant  la  période  d'établissement,  ce  qui  amène 
le  découragement  et  les  défections;  impossibi- 
lité d'établir  une  direction  sérieuse,  ce  qui  con- 
duit à  l'anarchie;  impossibilité  de  constituer  le 
capital,  etc.  —  Ces  vices  semblaient  inhérents  à 
l'institution.  Nous  avons  étudié  ensuite  d'autres 
sociétés  et  nous  les  avons  vues  surmontant  tous 
les  obstacles  et  produisant  dos  résultats  heureux 
au  point  de  vue  économique  et  social.  Mais  guidés 


(     105    ) 

par  une  minutieuse  analyse  nous  reconnûmes 
bientôt  que  ces  succès  étaient  dûs  à  des  circon- 
stances spéciales  auxquelles  il  fallait  attribuer 
forcément  un  caractère  exceptionnel.  Tantôt 
c'était  un  gérant  énergique  et  influent  qui  s'em- 
parait de  la  direction  et  reconstituait  de  fait  le 
patronat;  —  tantôt  la  phase  d'établissement  était, 
traversée  par  un  groupe  d'élite,  après  beaucoup 
de  revers  et  de  défaites  dans  lesquelles  les 
vaincus  étaient  nombreux  ;  la  société  alors,  en 
se  développant,  devenait  presque  toujours  une 
société  fermée,  de  plus  en  plus  capitaliste,  de 
moins  en  moins  coopérative.  On  voyait  aussi 
les  sociétés  coopératives  employant  un  grand 
nombre  d'auxiliaires  non  associés  et  rétablissant 
indirectement  le  salariat;  souvent  même,  et 
c'est  le  cas  le  plus  fréquent,  la  coopératiou  se 
bornait  au  groupement  des  cotisations  et  à  la 
participation  aux  bénéfices  ;  —  tantôt  encore 
comme  dans  les  associations  de  portefaix  et  de 
pêcheurs  côtiers,  les  difficultés  étaient  écartées 
par  l'usage,  les  liens  moraux,  les  traditions 
séculaires,  toutes  choses  impossibles  à  créer 
dans  les  sociétés  industrielles  modernes. 

Et  insensiblement  une  conclusion  générale  se 
dégageait  des  faits  et  s'imposait  à  nous  :  «  la 
y  coopération  appliquée  à  la  production  est 
»  impraticable  comme  organisation  universelle; 
»  elle  est  possible  et  peut  être  utile  dans  des  cas 
»  particuliers.  » 


(     106    ) 

Ces  conclusions  nous  expliquaient  aussi  pour- 
quoi le  succès  était  au  contraire  plus  facile  et 
plus  général,  dans  les  sociétés  dites  de  consom- 
mation, vrai  groupement  de  cotisations,  et  où  les 
difficultés  et  les  obstacles  étaient  bien  moindres. 

Ainsi  les  faits  se  trouvaient  interprétés  par 
une  observation  attentive. 

Nous  sommes  loin  de  croire  qu'il  faille  ne 
tenir  compte  que  des  faits  et  accepter  le  doute 
métliodique;  il  y  a  des  principes  rationnels;  à 
côté  de  l'acte  humain  il  y  a  la  nature  humaine. 
Ces  deux  méthodes,  l'induction  et  la  déduction, 
doivent  se  compléter  pour  arriver  à  la  vérité  (i). 
Apprendre  les  moyens  de  les  combiner  et  de  les 
appliquer,  s'habituer  à  tirer  les  conclusions  des 
faits  et  des  principes,  tel  est  le  but  du  cours 
pratique.  Il  rend  raison  de  la  doctrine,  l'étend 
et  la  complète. 

(1)  V.  Brants,  Lois  et  mélhoÀe  de  l'économie  politique,  Louvaia, 
Poeters,  1883. 


SOCIETE  MEDICALE 
ûe  l'Université  catholique  de  Louvain. 

ANNÉE  ACADÉMIQUE    1886  1887. 

Président  d'honneur,  Mgr  Pieraerts,  recteur 

magnifique  de  l'Université. 
Président  émérite,  M.  le  professeur  VauKempen . 

Composition  du  bureau. 
Président,  M.  le  professeur  Debaisieux. 
ler  Yice  Président,  M.  le  profe.sseur  Verriest. 
2^  Vice- Président.  M.  lo  professeur  Dandois. 
Secrétaire,  M.  Louveaux,  étudiant  en  médecine. 
Membres  :  MM.  Heymans,  Laruel'.e  et  Dutilleux, 
étudiants  en  médecine. 

Membres  actifs. 

MM.  les  professeurs  Craninx,  Michaux,  Hairion, 
Haan,  Van  Kempen,  Lefebvre,  Hayoii,MasoiD, 
Debaisieux,  Hubert,  Ledresseur,  Verriest,  Blas, 
Venneman,  Bruylants,  Dandois  et  Denys. 

MM.  les  docteurs  G.  Van  Roeckhoudt,  Boine  et 
L.  De  Rode. 

MM.  les  étudiants  en  médecine  Stroobant,  Ta 
mine,  Heymans,  Laenen,  Moereels,  Gids,  Praet 
Castelain,  Wouters,  Van  Gehucliten,  Smets 
Rombauts,  Stryckers,  de  Marbaix,  Vanvelsen 
Pattyn,  Debie,  Bovy,  Pirei  J.,  Alescli,  Faucon 
"Franck,  Vilain,  Laruelle,  Hupiu,  Borreman 
Lemaître  Ed.,  Louveaux,  Bodson,  Charlier 
Dutilleux,  Willems,  Laurent  L.,  Van  Geers 
4aele,  Morren,  Devers,  Doutreligne. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  MÉDI- 
CALE pendant  l'année  1885-1886, 
fait  au  nom  de  la  Commission  direc- 
trice (i),  dans  la  séance  du  3  novembre 
1886,  par  M.  J.  BRUSSELMANS,  se- 
crétaire sortant. 

Messieurs, 

Permettez  à  votre  rapporteur,  chargé  de  vous 
entretenir  des  travaux  de  la  sociéié,  de  rappeler 
les  changements  survenus  dans  la  composition 
du  bureau,  et  de  rendre  hommage  au  dévoue- 
ment des  maîtres  sympathiques,  qui  à  tous  égards 
ont  droit  à  notre  respect  et  à  notre  reconnais- 
sance. 

Au  commencement  de  Tannée  académique,  la 
place  de  la  présidence  devint  vacante  par  suite 
de  la  retraite  de  M.  le  professeur  Masoin. 
M.  Masoin  avait  vu  naître  la  Société  médicale,  il 
y  aura  bientôt  vingt  cinq  ans.  Il  fut  pour  une 


(<)  La  Commission  directrice  pour  l'aonée  académique  1885-I8S6 
cljil  composée  comme  suit  : 

Président,  M.  le  professeur  Dcbaisieux;  1' Vice-Président,  M.  le 
prolesseur  Verriest  ;  2'  Vice-Président,  M.  le  professeur  Dandois; 
Secrétaire,  M.  Bnisselmans,  étud.  en  médecine;  Membres.  MM.  Giele, 
■\Vibin,  el  Roose,  ]d. 


(    109    ) 

large  part  dans  les  succès  de  lajeune  assemblée. 
Devenu  professeur,  11  continua  à  lui  porter  le 
plus  vif  intérêt.  Nos  devanciers  lui  témoignèrent 
leur  confiance,  en  l'appelant  à  diriger  leurs  tra- 
vaux. Le  président  et  les  membres  de  la  Société 
médicale  eurent  toujours  les  relations  les  plus 
affectueuses.  Aussi,  au  moment  de  se  séparer 
de  nous,  M.  Masoin  affirma  ne  nous  quitter 
que  comme  président,  et  après  avoir  mûrement 
réfléclii.  La  commission  s'est  fait  un  devoir 
d'exprimer  à  l'honorable  professeur  ses  remer- 
ciments  pour  les  services  rendus,  et  nous  con- 
serverons tous  de  lui  un  souvenir  reconnaissant. 

Le  mandat  de  la  présidence  fut  offert  à  l'una- 
nimité des  voix  à  M.  le  professeur  Debaisieux, 
depuis  plusieurs  années  l""  vice-président.  M.  le 
professeur  Debaisieux,  en  acceptant  avec  em- 
pressement voulut  bien  nous  donner  une  nou- 
velle preuve  de  son  attachement  pour  ses  élèves. 

Il  importait  beaucoup  de  trouver  un  juge  très 
compétent  dans  les  questions  qui  s'agitent  de 
préférence  au  sein  de  notre  société,  je  veux  dire 
les  questions  de  pathologie  générale  et  de  patho- 
logie interne.  Le  dévouement  de  M.  le  professeur 
Verriest,  qui  voulut  bien  accepter  le  mandat  de 
l""  vice  président,  nous  procura  ce  guide  pré- 
cieux et  la  parole  autorisée,  si  nécessaire  à  la 
marche  régulière  des  discussions  et  à  leur  issue 
profitable. 

Et  pour  que  rien  ne  manquât  à  l'organisation 


(     110    ) 

de  la  commission  directrice,  nous  avons  é!é  assez 
heureux  d'amener  à  la  place  de  2^  vice-président 
le  zélé  et  sympathique  professeur  et  chef  de  cli- 
nique M.  Dandois,  dont  le  dévouement  à  la  So- 
ciété médicale  ne  s'est  jamais  démenti. 

Votre  rapporteur,  Messieurs,  vous  félicite  du 
choix  que  vous  avez  fait  et  du  concours  qui  vous 
est  assuré  de  la  part  d'une  direction  aussi  éclai- 
rée et  aussi  dévouée.  11  ne  saurait  trop  vous 
engager  à  payer,  à  votre  tour,  de  votre  personne, 
à  apporter  chacun  sa  part  aux  travaux  de  la 
société,  pour  répondre  au  dévouement  de  vos 
maîtres  et  les  dédommager,  dans  une  certaine 
mesure,  des  sacridces  qu'ils  s'imposent  pour  vous. 

L'année  académique  1885-1886  fut  assez  pros- 
père pour  la  Société  jjiédicale.  Le  nombre  des 
membres  s'est  élevé  au  chififre  de  quatre  vingts. 
Nos  séances  furent  plus  nombreuses  que  l'année 
précédente.  Pendant  une  certaine  période  même, 
elles  ont  présenté  cette  animation  et  cet  intérêt 
qui  devraient  les  caractériser  toujours. 

M.  le  professeur  Dandois  voulut  bien  inaugu- 
rer la  série  de  nos  travaux,  en  nous  donnant  une 
conférence  très  instructive,  dans  la  séance  du 
H  novembre  1885.  Le  sujet  était  emprunté  à  sa 
pratique  personnelle  et  consistait  dans  la  relation 
d'une  opération  chirurgicale,  rare  jusqu'ici  dans 
les  annales  de  la  science.  Après  avoir  exposé 
l'historique  de  la  "  uéphrectomie»  et  avoir  dressé 
la  statistique  des  200  cas  consignés  dans  la  lilté- 


(  111  ) 

rature  médicale  universelle,  l'orateur  rapporte 
minutieusement  le  cas  qui  lui  est  propre.  Il  nous 
fait  assister  à  toutes  les  phases  de  la  cure,  depuis 
le  premier  examen  du  malade  jusqu'à  l'opération 
elle-même.  Celle-ci  est  exposée  dans  tous  ses  dé- 
tails. Le  succès  rapide  et  complet  démontre  la 
souveraine  vertu  des  procédés  antiseptiques. 
C'est  la  conclusion  de  l'éminent  orateur,  qui  fut 
écouté  jusqu'au  bout  avec  l'attentioa  digne  de  sa 
science  et  de  l'intérêt  de  son  discours. 

Dans  la  même  séance,  votre  rapporteur  eut 
l'honneur  de  donner  lecture  d'un  travail  intitulé  : 
"  Pathogéuie  de  la  phlegmatiaalbadolens".  Son 
but  principal  é.ait  d'appeler  votre  attention  et 
vos  bienveillantes  discussions  sur  un  sujet  diffi- 
cile de  la  pathologie  :  «  les  thromboses  vascu- 
laires  ".  Ce  travail  comprend  deux  parties  : 

La  première  est  exclusivement  consacrée  à 
une  étude  de  pathologie  générale  La  théorie  de 
Schmidt,  celle  qui  a  cours  aciucllement  dans  la 
science  touchant  la  coagulation  du  sang,  est 
exposée  et  discutée. 

Que  faut  il  pour  qu'âne  thrombose  se  produise 
pendant  la  vie?  L'auteur  répond  par  l'opinion  de 
Cohnheim,  admettant  comme  nécessaire  une 
altération  anaiomique  ou  fonctionnelle  des  parois 
vasculaires.  L'élément  anatomique,  présidant  à 
la  fluidité  du  sang,  est  l'endothélium. 

La  stase  sanguine  et  le  ralentissement  de  la 
circulation  ne  sont  que  des  causes  prédispo- 
santes ou  auxiliaires  de  la  thrombose. 


(    112    ) 

La  preuve  est  fournie  par  cette  expérience 
fondamentale  :  «  le  sang  reste  fluide  entre  deux 
"  ligature?-,  jetées  sur  une  veine  avec  les  pré- 
»  cautions  opératoires  voulues  »  (Baumgarten  et 
Seuftleben). 

Dans  la  seconde  partie  du  travail,  l'auteur  fait 
l'application  de  sa  tlièse  au  cas  particulier  de 
r  «  œdème  des  femmes  en  couches.  »  La  théorie 
de  Virchow,  invoquant  la  propagation  du  throm- 
bus  à  partir  des  sinus  utérins  à  thrombose  phy- 
siologique, doit  être  écartée.  —  Il  en  est  de 
même  de  la  théorie,  dite  «des  causes  septiques-. 
Celle  ci  est  exacte  quant  à  l'étiologie.  A  l'origine 
de  la  phlegmatia,  on  trouve,  en  efl'et,  l'infection 
puerpérale,  l'invasion  d'organismes  à  virulence 
moyenne,  qualifiés  du  nom  d'organismes  non 
pathogènes  (Friisch).  Il  est  démontré  que  l'infoc- 
lion  se  fraie  un  passage  depuis  les  organes  géni- 
taux blessés  jusqu'à  la  thrombose  des  veines 
iliaques  et  crurales,  par  l'intermédiaire  de  la 
lésion  endothéliale  indispensable.  La  grande 
majorité  des  cas  de  phlegmatia  prennent  nais- 
sance dans  les  sinus  utérins  ou  pelviens,  grâce 
au  processus  phlébiiique  venu  de  l'extérieur 
du  vaisseau.  Pour  quelques  cas,  le  point  de 
départ  se  trouve  dans  les  confluents  de  la  veine, 
où  la  thrombose  s'établit  à  la  faveur  d'une  lésion 
endothéliale  préexistante  :  "  phlébite  vari- 
queuse ". 

La  discussion  de  ce  travail  fut  longue  et  intô- 


(     113    ) 

ressante.  Le  rôle  de  garantir  la  fluidité  du  sang, 
attribué  par  l'auteur  à  l'endothélium  vasculaire, 
est  combatlu  par  la  plupart  des  membres.  Vers 
la  fin  des  débals,  une  pièce  pathologique  pré- 
sentée par  M.  Schepens,  à  l'appui  de  celle  objec- 
tion ,  offrait  un  endothélium  anatomiquement 
altéré,  avec  circulation  libre,  mais  n'excluant 
pas  les  thromboses  partielles  ou  même  microsco- 
piques. La  ihèse  était  donc  ébranlée,  et  la  ques- 
tion doit  être  remise  à  l'étude. 

Dans  ces  premières  séances  de  l'année,  nous 
eûmes  la  bonne  fortune  de  posséder  parmi  nous 
un  membre  zélé,  toujours  prêt  à  nous  commu- 
niquer les  pièces  anatomiques  intéressantes, 
que  sa  pratique  lui  mettait  sous  les  yeux. 
M.  Stubbe  présenta  entre  autres,  un  poumon  de 
bête  à  corne  atteint  de  pleuro-pneumonie  exsu- 
dative,  des  ganglions,  des  épiploons  tubercu- 
leux, etc.,  eic  Ses  communications  donnèrent 
toujours  lieu  à  des  causeries  très  instructives, 
ayant  pour  objet  la  «  pathologie  comparée.  » 

Une  grande  partie  des  séances  du  18  et  du 
25  novembre  fut  consacrée  à  la  lecture  d'une 
étude  complète  sur  «  les  nerfs  trophiques  »  par 
M.  Schepens.  Voici  comme  autant  de  proposi- 
tions, développées  et  discutées  dans  cet  excel- 
lent et  substantiel  travail  de  biologie  générale. 

Une  cellule  n'a  nullement  besoin  d'une  autre 
cellule  pour  vivre.  Chez  les  êtres  collectifs,  la 
nutrition  de  chaque  cellule  demande  une  régula- 


(     114    ) 

risation  constante.  Les  partisans  des  nerfs  tro- 
phiques  attribuent  ce  rôle  à  des  nerfs  spéciaux. 
Il  est  plus  sur  de  rejeter  les  nerfs  trophiques. 

On  peut  admettre  que,  si  une  cellule  déter- 
Euinée  de  notre  corps  revêt  telle  forme,  qu'on, 
lui  connaît,  elle  le  doit  à  une  double  influence  : 
d'abord  celle  de  Thérédité,  ensuite  celle  du  mi- 
lieu ambiant.  Le  milieu  ambiant  agit  par  la 
quantité  et  la  qualité  de  nourriture,  qu'il  prête 
à  la  cellule;  par  sa  température,  par  ses  pres- 
sions et  ses  contacts,  par  ses  appels  à  un  fonc- 
tionnfiment  particulier. 

A  l'état  normal,  ces  facteurs  multiples  con- 
courrent  à  maintenir  ou  à  faire  prendre  à  la 
cellule  une  forme  déterminée,  appropriée  au 
rôle  spécial  qu'elle  doit  jouer  dans  notre  orga- 
nisme. 

Après  ces  vues  générales,  l'auteur  passe  en 
revue  les  différents  tissus  du  corps,  examinant 
pour  chacun  les  preuves  pour  et  contre  l'exis- 
tence des  nerfs  trophiques. 

I.  Les  cellules  indifférentes,  c'est-à-dire  les 
globules  blancs  du  sang.  Il  est  évident  que  des 
nerfs  trophiques  n'existent  pas  pour  elles. 

II.  Cellules  différentiées  physiquement  : 

1°  Cellules  épithéliales.  Beaucoup  de  tissus 
épithéliaux  n'ont  pas  de  nerfs  du  tout  :  les  poils» 
les  cellules  de  revêtement  postérieures  de  la 
cornée,  les  cellules  du  cristallin.  Les  expériences 
de  greffe  épidermique  plaident  contre  l'existence 


(     115    ) 

des  nerfs  trophiques,  de  même  que  la  section 
des  deux  nerfs  pneumo-gastriques. 

2°  Cellules  connectives.  Les  principales  sont  : 

a)  Les  cellules  cartilagineuses,  dépourvues  de 
tout  nerf; 

&)  Les  cellules  osseuses.  De  nouvelles  expé- 
riences tendent  à  faire  rejeter  leurs  nerfs  tro- 
phiques; 

c)  Les  cellules  du  tissu  conjonctif.  Le  tiers 
postérieur  de  la  cornée  n'a  pas  de  nerfs.  Les 
sections  nerveuses,  opérées  dans  le  but  de 
prouver  ici  l'existence  des  nerfs  trophiques, 
doivent  s'interpréter  d'une  autre  façon,  au  point 
de  prouver  contre  eux. 

III.  Cellules  diiïéreniiées  physiologiquement  : 

1°  Le  tissu  glandulaire.  Si  l'on  considère  les 
nerfs  dits  sécréteurs  comme  des  nerfs  moteurs, 
tous  les  phénomènes  s'expliquent  mieux  qu'avec 
les  nerfs  tro[ihiques. 

2°  Le  tissu  musculaire.  Si  les  muscles  sont 
modifiés  dans  leur  nutrition  pendant  certaines 
maladies  nerveuses  ou  grâces  à  une  certaine 
expérimentation,  il  faut  l'attribuer  aux  change- 
ments survenus  dans  leur  fonctionnement  et 
dans  l'apport  de  liquide  nourricier. 

.3°  Le  tissu  nerveux.  Les  fibres  nerveuses  mo- 
trices et  les  fibres  nerveuses  sensitives  ne  sont 
influencées,  les  premières  par  les  cornes  anté- 
rieures de  la  moelle,  les  secondes  par  les  gan- 
glions des  racines  postérieures,  que  pour  autant 

7. 


(     116    ) 

-que  ces  centres  sont  nécessaires  au  fonctionne- 
ment des  tubes  nerveux  eux-mêmes  Quant  aux 
cellules  nerveuses,  personne  ne  leur  admet  des 
nerfs  spéciaux  présidant  à  leur  nutrition. 

La  fameuse  expérience  de  la  section  intra- 
cranienne  du  trijumeau  constituerait  une  excel- 
lente preuve  contre  les  nerfs  trophiques. 

On  le  voit,  tout  le  travail  est  dirigé  contre  la 
doctrine  de  Samuel,  défendue  naguère  par  la 
plupart  des  physiologistes,  mise  en  lumière  en 
Belgique  par  M.  le  docteur  Laliousse. 

Il  comprend  trois  points  capitaux  : 

a)  La  négation  absolue  des  nerfs  trophiques 
dans  certains  cas  ; 

b)  La  possibilité  de  leur  exclusion  dans 
d'autres  ; 

c)  Une  conception  difîérente  dans  la  régulation 
des  phénomènes  de  la  nutrition  cellulaire. 

Aussi  la  discussion  fut-elle  longue  et  animée. 
De  nombreux  arguments  furent  exposés,  tant 
pour  maintenir  l'existence  des  nerfs  trophiques, 
que  pour  détruire  le  système  de  nutrition  dé- 
fendu par  M.  Schepens. 

L'honorable  premier  vice-président  M.  le  pro- 
fesseur Verriest  voulut  bien  prendre  part  aux 
débats,  mettre  l'ordre  voulu  dans  la  discussion, 
et  résumer  dans  ce  sens  l'état  de  la  question; 
la  théorie  des  nerfs  trophiques,  née  il  n'y  a  pas 
bien  longtemps,  fut  exagérée  de  prime  abord. 
La  réaction,  qui  s'opère  à  cette  époque,  paraît 


{    117    ) 

exagérée  à  son  tour.  Les  besoins  cliniques  pour 
l'influence  trophique  du  système  nerveux  per- 
sistent toujours  dans  certains  cas.  Et  comme 
d'autre  part,  il  n'y  a  rien  d'irrationnel  à  cette 
conception,  il  est  prudent  de  se  tenir  sur  la 
réserve,  et  de  reconnaître  que  la  science  n'est 
nullement  fixée  sur  ce  point. 

Dans  la  même  séance  du  25  novembre  1885, 
M.  Roose  donna  lecture  d'un  travail  sur  '•  la  na- 
ture de  la  pneumonie  crov/pale,^  c'est  un  sujet 
intéressant,  qui  nous  transporte  sur  le  terrain  si 
nouveau  delà  bactériologie. 

L'auteur  tâche  de  démontrer  que  la  pneumonie 
flbrineuse  est  de  nature  infectieuse.  Il  cite  plu- 
sieurs exemples  d'épidémies  de  pneumonie  crou- 
pale.  L'élément  pathogène  est  un  coccus  spécial  : 
"  le  diplococcus  de  Friedlànder  ».  Les  inocula- 
lions  sur  des  souris  et  des  lapins  ont  reproduit 
la  véritable  pneumonie  croupale.  Quelle  est  l'in- 
fluence du  froid?  L'auteur  lui  refuse  de  pouvoir 
être  la  cause  première  de  la  maladie.  Il  argu- 
mente de  l'expérimeniation.  Le  froid  n'est  que 
la  cause  adjuvante.  La  pneumonie  ne  ressemble 
pas  à  une  maladie  inflammatoire.  Elle  présente, 
dans  toutes  ses  formes,  les  symptômes  d'une 
infection  générale. 

En  terminant,  M.  Roose  traite  des  pneumonies 
dites  par  contusion.  Tous  les  cas  cités  de  ce 
genre  n'excluent  aucunement  l'origine  micro- 
bienne. Il  fait  la  démonstration  du  diplococcus 


(    118    ) 

de  Friedlander  et  de  ses  cultures  sur  gélatine- 
peptone. 

Cette  thèse  ne  pouvait  manquer  de  rencontrer 
beaucoup  de  contradicteurs.  M.  Wéry  surtout, 
objectant  d'office,  discute  longuement  le  travail. 
Il  appuie  particulièrement  sur  deux  points. 
D'abord,  il  prétend  trouver  d'autres  causes  à  la 
pneumonie  croupale  que  le  diplococcus  de  Fried- 
lander, par  exemple,  la  pneufnonie  impliquant 
la  fièvre  lyiihoïde.  En  second  lieu,  il  fait  ressortir 
d'une  façon  très  spirituelle  les  cas  de  pneumonie,, 
où  les  oondiiions  étioîogiques,  entendues  dans  le 
sens  de  la  nouvelle  doctrine,  sont  difficiles  ou 
impossibles  à  saisir  jusqu'ici. 

Un  point,  qui  reste  dans  les  conclusions,  est  le 
suivant  :  Si  l'inoculation  du  diplococcus  de 
Friedlander  a  donné  lieu  à  une  inflammation 
pulmonaire  avec  exsudât  fibrineux,  nul  expéri- 
mentateur n'ose  affirmer  avoir  réussi  à  produire 
la  «  fièvre  pneumonique  «  et  par  le  fait  même, 
on  peut  dire  «  ailhuc  sub  judice  lis  est.  » 

M.  Thévelin,  dans  la  séance  du  2  décembre,  lit 
un  travail  sur  «  le  mode  de  contraction  de 
l'utérus.  »  Il  commence  par  exposer  le  mode 
d'expérimentation  mis  en  u.sage  pour  étudier  la 
contraction  utérine  et  le  résultat  de  la  recherche, 
c'est  à-dire  la  courbe  formée  au-dessus  de  la 
ligne  des  abscisses. 

Or,  cette  courbe  est  variable.  Pour  quelle  rai- 
son? L'auteur  rejette  les  explications  proposées. 


(     il9    ) 

aniérieurement,  de  «  la  fi^tigue  de  l'organe;  "  de- 
là possibilité  ou  l'itripossibililé  où  se  trouverait 
l'organe  de  se  vider.  Il  admet  l'explication 
donnée  récemment  par  Schatz  :  «  la  forme  pé- 
ristaltique  du  mouvement  de  l'organe,  "  et  «  la 
distribution  spéciale  de  ses  fibres.  "  Les  preuves 
sont  nombreuses,  empruntées  en  partie  à  la  phy- 
siologie comparée. 

Quelle  est  la  direction  de  ce  mouvement  pé- 
ristaltique?  Il  part  de  l'orifice  des  trompes  pour 
aller  au  col  utérin. 

Quelle  est  sa  durée?  Elle  s'obtient  par  un 
calcul  très  simple.  Soustrayez  de  la  durée  totale 
de  la  contraction  le  nombre  de  secondes  que  met 
une  fibre  lisse  à  se  contracter. 

Enfin,  la  péristaltique  se  propage  sur  l'organe 
par  zones  et  non  par  fibres  lisses 

Votre  rapporteur  eut  l'honneur  de  présenter  à- 
la  société  un  fœtus  monstrueux,  appartenant  à 
la  catégorie  des  anencéphalicns.  A  cette  occa- 
sion, il  établit  la  différence  de  ces  monstres 
d'avec  les  acéphales  proprement  dits;  et  il  dé- 
montre que  la  cause  de  l'abnormité  est  dans  le 
principe  une  lésion  pathologique  accidentelle, 
survenue  dans  la  période  embryonnaire,  et 
consistant  dans  une  simple  hydropisie,  fâcheuse 
par  son  siège,  hydrencéphalie  et  hydrorachis. 

Les  discussions  sur  «  Us  nerfs  trophiques  »  et 
la  «  pneumonie  croupale,  »  ont  rempli  complè- 
tement la  séance  du  10  décembre. 


(     120    ) 

Dans  celle  du  13  janvier  1886,  nous  assistons  à 
la  lecture  d'une  étude  sur  "  le  phénomène  de 
CbeyneStokes  "  par  M.  Leuridan.  L'auteur  le 
résume  comme  suit  : 

Il  existe  deux  types  de  respiration  périodique  : 

a)  La  forme  atypique  ou  respiration  ménin- 
gitique  de  Biot; 

b)  La  Jbrme  typique  ou  respiration  de  Cbeyne- 
Stokes. 

La  première  forme  appartient  à  toutes  les 
affections  cérébrales.  La  seconde  est  propre  aux 
dégénérescences  du  cœur,  de  quelque  nature  ou 
de  quelque  cause  qu'elles  soient. 

Son  pronostic  est  grave,  sans  être  désespéré. 

Ses  phénomènes  concomiianis  portent  sur  le 
sensorium,  sur  la  pupille  et  les  nerfs  vaso- 
moteurs. 

La  pathogénie  fait  l'objet  principal  de  son 
travail,  il  existe  trois  hypothèses  : 

1°  Celle  de  Traube,  Opilehne,  Cohnbeim,  attri- 
buant le  phénomène  à  une  perte  d'excitabilité 
des  centres  nerveux  de  la  respiration. 

2°  Celle  de  Rosenbach  l'expliquant  par  une 
fatigue,  ayant  pour  résultat  une  exagération  de 
la  périodicité  physiologique  inhérente  à  la  cel- 
lule en  général  et  à  la  cellule  nerveuse  en  par- 
ticulier. 

3"  Celle  de  Hein  invoque  un  ralentissement  de 
la  circulation. 

Cette  dernière  hypothèse,  dit  l'auteur,  expliqi:e 


(     121     ) 

îe  mieux  tout  ce  qui  a  rapport  au  phénomène 
de  Cheyne-Stolces,  et  nous  la  défendons. 

Dans  la  séance  du  28  janvier,  M.  Roose  donne 
lecture  d'un  travail  intitulé  :  "  Considérations 
sur  le  diagnostic  des  affections  gastriques  ». 
L'auteur  examine  un  symptôme  nouveau,  mis 
en  avant  par  un  assistant  de  clinique-allemand, 
le  docteur  von  Welden.  Il  s'agit  de  l'absence 
d'acide  chlorhydrique  dans  l'estomac,  pendant 
le  travail  de  la  digestion.  Ce  symptôme  serait 
paihognomonique  du  cancer  de  l'estomac. 

M.  Roose,  élève  interne  à  la  clinique  médicale, 
rapporte  un  cas  o'oservé  dans  ce  service,  plai- 
dant contre  von  Welden.  Les  réactions  voulues, 
à  la  tropcoline,  au  perchlorure  de  fer  avec  acide 
phénique,  au  violet  de  méthyle,  auraient  indiqué 
l'absence  d'acide  chlorhydrique,  tandis  que 
l'autopsie  a  révélé  un  épithélioma  tubulé  du 
pylore. 

Après  cela,  que  faut-il  croire?  Que,  si  les  re- 
cherches de  von  Welden  ont  été  exactes,  le 
symptôme  peut  s'appliquer  à  certains  cancers 
ou  à  certaines  périodes  du  mal. 

Votre  rapporteur  eut  l'honneur  de  donner 
lecture,  dans  la  réunion  du  3  mars,  d'une  étude 
sur  l'«  éiioiogie  de  la  dysménorrhée  ".  Les  causes 
de  cet  accident  sont  nombreuses  et  variées. 
Leur  connaissaiice  et  leur  diagnostic  différentiel 
sont  indispensables  à  quiconque  veut  ne  pas 
s'astreindre  à  un  traitement  purement  palliatif. 


(     122    ) 

On  peut  ranger  ces  causes  on  trois  groupes  : 

1°  Dysménorrhée,  appelée  idiopaihique,  lors- 
qu'il n'existe  aucune  lésion  anatomique  appré- 
ciable ; 

2°  Dysménorrhée  congestive.  La  lésion  initiale 
est  de  nature  hy[)érémique  ou  inflammatoire. 
Elle  est  simple  ou  plus  souvent  complexe  :  en- 
dométrite,  métrite,  périméirite,  ovariie,  etc. 

3°  Il  y  a  les  conformations  vicieuses  :  utérus 
Infantile,  utérus  en  anté-  ou  en  rétro-flexion, 
sténoses  utérines,  etc. 

La  pathogénie  du  phénomène  est  presque  dans 
tous  les  cas  fort  obscure.  Une  hypothèse  nou- 
velle a  éié  émise  récemment  par  le  professeur 
Friisch.  Pour  ce  gynécologue  éminent,  le  point 
de  départ  des  douleurs  se  trouverait  presque 
toujours  dans  l'obstacle  à  la  congestion  régulière 
de  l'organe  ou  à  l'excrétion  du  sang  dans  la 
cavité  utérine,  et  non  dans  la  diflleulié  de  son 
expulsion,  opinion  généralement  admise. 

Séance  du  10  mai.  M.  Louveaux  étudie  les- 
"  myélites  systématiques  ". 

La  première  partie  du  travail  comprend  l'ana- 
tomie  de  la  moelle  épinière,  et  les  enseignements 
de  la  physiologie  sur  les  fonctions  de  la  moelle 
en  général  et  de  chacun  de  ses  segments. 

Dans  la  seconde  partie,  l'auteur  passe  en 
revue  les  principales  maladies  spinales  décrites 
aujourd'hui  :  le  tabès  dortalis,  les  polyomyélites 
aigiies  et  chroniques,  la  sclérose  latérale  amyo- 
trophique,  la  paralysie  bulbaire. 


(    123    ) 

Enfin,  il  tâche  de  déduire  la  syraptomatologie 
des  lésions  anatomiques  et  d'interpréter  les 
sympiômes  importants,  tels  que  l'ataxie,  la  dis- 
parition des  réflexes,  les  douleurs  fulgurantes, 
ratroi)hie  musculaire,  les  phénomènes  spas- 
tiques.  C'est  cette  dernière  partie,  qui  a  fourni 
le  principal  sujet  de  la  discussion. 

M.  Heymans  communique  à  la  société  ie  ré- 
sultat d'un  certain  nombre  d'expériences,  qu'il  a 
faites  touchant  la  question  «  Glycosurie  ".  Il  a 
produit  le  diabète  sucré  artificiel  chez  des 
lapins,  en  leur  injeciant  du  curare.  Une  série 
d'animaux  avaient  pris  des  composés  de  man- 
ganèse; une  autre  série  étaient  Jiourris  norma- 
lement. L'adminisiraiion  préalable  du  manga- 
nèse n"a  pas  modifié  la  quantité  de  sucre  excréié.. 
L'honorable  membre  est  vivement  félicité  par 
M.  le  président  pour  sa  belle  étude  de  thérapeu- 
tique expérimentale. 

Dans  la  séance  du  17  mars,  M.  Thévelin  donne 
lecture  d'un  travail  sur  "l'ictère  des  nouveau- 
nés.  "  L'ictère  hémaphéïque  doit  être  décidé- 
ment abandonné.  L'ictère  patogène  dans  tous 
les  cas,  comment  doit  il  être  conçu?  Est-ce  la 
diminution  de  la  tension  du  sang  dans  les  vais- 
seaux hépatiques,  ou  l'augmentation  de  la  ten- 
sion de  la  bile  dans  ses  canaux  excréteurs,  qui 
constitue  le  facteur  principal  et  primitif?  L'ictère 
par  congestion  pai^sive  des  mêmes  vaisseaux,, 
comment  se  produit-il? 


(    124    ) 

Les  lois  de  l'osmose  sont,  à  cette  occasion, 
nettement  déflnies  par  M.  le  professeur  Verriest. 
En  résumé,  le  travail  donne  Heu  à  une  discus- 
sion très  intéressante. 

Les  séances  du  24  et  du  31  mars  furent  presque 
exclusivement  consacrées  à  la  lecture  et  à  la 
discussion  de  la  question  soumise  à  la  société 
par  M.  Doutreligne. 

Après  avoir  rappelé  brièvement  les  accidents, 
attribués  à  l'urémie,  l'auteur  recherche  la  pa- 
thogénie de  ces  accidents.  Il  admet  une  patho- 
génie  variable  d'après  les  circonstances. 

Dans  des  états  morbides  aigus,  la  pathogénie 
serait  toute  mécanique  et  les  diverses  manifes- 
tations urémiques  seraient  dues  à  l'anémie  du 
xjerveau,  consécutive  à  l'œdème  du  même  organe. 

Dans  les  états  chroniques  comme  dans  la 
maladie  de  Bright,  les  accidents  reconnaissent 
pour  cause  la  viciation  du  sang  par  des  produits 
toxiques,  résultant  non  seulement  de  la  désassi- 
milation,  mais  encore  de  l'absorption  intestinale. 
Celle  ci  peut  s'exercer,  soit  sur  des  éléments 
nuisibles  introduits  avec  les  aliments,  comme 
les  sels  dépotasse,  soit  sur  des  principes  nés  sur 
place,  comme  les  produits  de  fermentation  mi- 
crobienne, soit  sur  des  produits  de  socr  jtion  ou 
d'excrétion,  comme  le  liquide  biliair..  Vu  l'in- 
suffisance de  la  fonction  rénale,  ces  différentes 
substances  s'accumulent  dans  le  sr.ng,  et  pro- 
voquent tôt  ou  lard  les  accidents  dits  Ui-éniques. 


(    125    ) 

Dans  la  seconde  partie,  M.  Doutreligne  expose 
un  traitement  basé  entièrement  sur  la  pathogé- 
nie  :  diminuer  la  formation  ou  l'absorption  des 
produits  toxiques,  et  favoriser  leur  excrétion* 
A  ce  dernier  point  de  vue,  après  avoir  démontré 
que  la  peau  et  l'intestin  ne  peuvent  aucunement 
suppléer  à  la  fonction  rénale,  l'auteur  conclut  à 
la  nécessité  de  rétablir  cette  fonction.  A  cet  effet, 
il  conseille  la  digitale  ou  l'aconitine  dans  les  cas 
urgents  et  quand  l'état  du  pouls  le  permet;  le 
lait  dans  les  autres  circonstances. 

Au  point  de  vue  de  l'absorption  des  produits 
toxiques,  il  faut  1°  rejeter  du  régime  les  sub- 
stances minérales  nuisibles  et  les  substances 
organiques  riches  en  matières  extractives;  le 
lait  est  le  meilleur  aliment  à  conseiller; 

2°  évacuer  la  bile  rapidement  à  l'aide  de  pur- 
gatifs ou  diminuer  sa  sécrétion  par  le  régime 
lacté  ; 

3°  les  fermentations  intestinales  sont  entra- 
vées et  l'on  diminue,  dans  la  mesure  du  possible, 
les  résidus  fermectescibles.  Le  lait,  encore  une 
fois,  remplit  bien  ce  dernier  but,  et  l'antisepsie 
intestinale  s'établit  à  l'aide  du  calomel,  du  sous- 
nitrate  de  bismuth,  de  la  naphthaline,  de  l'iodo- 
forme,  etc. 

Enfin, dans  les  cas  exceptionnellement  urgents, 
on  peut  recourir  à  la  saignée.  Celle-ci  soustrait, 
pour  un  petit  volume  de  sang  et  en  un  temps 
très  court,  une  quantité  considérable  de  matières 
extractives. 


(    126    ) 

Inutile  de  dire  que  ce  travail  offrait  ma- 
tière à  des  débats  bien  intéressants,  qui  mal- 
heureusement n'ont  pu  être  épuisés,  à  cause  dé- 
jà clôture  de  nos  séances. 

Dans  notre  unique  réunion  du  trimestre  d'été, 
celle  où  l'on  procède  au  renouvellement  du 
bureau,  M.  Heymans  voulut  bien  nous  faire  une 
communication  instructive  sur  "  les  inoculations 
antirabiques  de  M.  Pasteur  ".  L'orateur  a  suivi 
de  près  les  opérations  du  savant  français.  En 
quelques  instants  il  met  l'auditoire  au  courant 
des  pratiques  d'atténuation  et  d'inoculation,  des 
résultats  obtenus,  etc.  Il  se  montre  enthousiaste 
de  la  doctrine,  et  se  propose  de  commencer  une 
série  d'expériences  personnelles. 

M.  le  président  remercie  l'honorable  membre 
de  sa  communication;  et,  dans  une  courte  allo- 
cution, il  expose  le  but  et  les  avantages  de  la 
Société  médicale. 

Il  dit  adieu  aux  anciens  et  fait  appel  aux  jeunes 
étudiants,  dont  le  concours  seul  peut  continuer 
à  faire  fleurir  la  société. 


SOCIETE  ORIENTALE 
des  étudiants  delUniversité de Louvain 


Président  d" honneur. 
Mgr  PiERAERTs,  recteur  magnifique  de  l'Uni- 
versité. 

Membres  d'honneur. 

MM.  Félix  Nève,  professeur  érnérite. 

le  D-"  Casartelli,  professeur  à  Manchester. 
Mgr  de  Groutars,  professeur  ordinaire. 
R  P.  Van  den  Oheyn,  S.  J. 
R.  P.  Jovino,  S.  J.,  professeur  de  sanscrit. 

Membres  protecteurs. 

Mgr  Cartuyvels,  vice-recteur  de  l'Université. 
M.  le  chanoine  Mercier,  professeur  ordinaire. 

Membres  actifs. 

Mgr  de  Harlez,  professeur  ordinaire,  président 
MM.  le  D"-  Colinet,  prof^  agrégé,  vice  président 

E,  Godineau,  éunliant,  secrétaire. 

G.  Stille,  id.,  trésorier. 

H.  HoUebecq,  id,.  bibliothécaire. 

G.  Van  den  Gheyn,  id. 

Voet,  id. 

S.  Kayser,  id. 

S.  Reyter,  id. 


RAPPORT 

sur  les  travaux  de  Tannée  académique 
1885-1886,  présenté  au  nom  de  la 
Commission  directrice  dans  la  séance 
du  15  novembre  1886,  par  M.  E.  GO- 
BINEAU, secrétaire. 


Monseigneur, 
Messieurs, 

Lorsque,  le  19  janvier  1886,  Mgr  de  Harlez 
nous  réunissait  dans  ses  salons  pour  nous  an- 
noncer la  création  d'une  société  orientale  parmi 
les  étudiants  de  l'Université  de  Louvain.  il  nous 
exposait  à  peu  près  dans  les  termes  suivants  le 
but  de  ce  nouveau  cercle  d'études  :  «  La  Société 
Orientale  des  étudiants  de  Louvain,  disait-il,  a 
pour  but  la  culture  des  langues  orientales  et  de 
toutes  les  sciences  historiques  et  philosophiques 
qui  en  sont  tributaires.  Le  sanscrit  s'y  trouve 
naturellement  au  premier  plan  :  il  est  en  effet 
l'auxiliaire  indispensable  de  toute  étude  appro- 
fondie des  langues  indo-européennes;  son  an- 
tique et  vaste  littérature  se  trouve  à  la  base 
de  la  science  comparée  des  religions,  devenue 
l'objet  de  tant  de  préoccupations  et  de  travaux. 
Ce  n'est  pas  à  dire  que  les  autres  langues  de 
l'Orient  soient  exclues  ou  négligées  :  les  langues 


l     129    ) 

éraniennes,  le  chinois,  le  tartare   trouveront 
chez  nous  une  place  également  honorée  ". 

Sept  étudiants  se  groupèrent  immédiatement 
autour  du  sympathique  professeur  et  bientôt  l'on 
se  mit  à  l'œuvre,  jaloux  de  réaliser  ce  vœu 
exprimé  par  Mgr  do  Harlez  au  jour  de  la  fonda- 
tion :  «  Puisse  la  société  s'élever  au-dessus  de 
toutes  les  difficultés  et  acquérir  une  réputation 
sérieuse  et  durable  par  le  zèle  de  ses  membres 
et  la  valeur  de  ses  travaux!  » 

Aussi  la  jeune  société  eut-elle  les  débuts  les 
plus  heureux. 

Grâce  aux  dons  de  Mgr  de  Harlez,  de  M.  le  pro- 
fesseur Nève  et  du  R.  P.  Van  den  Gheyn,  nous 
avons  pu  commencer  aussitôt  à  mettre  à  exécu- 
tion le  projet  d'établissement  d'une  bibliothèque. 

Peu  après,  nous  enregistrions,  non  sans  une 
certaine  tierté,  l'entrée  dans  notre  cercle  de  plu- 
sieurs savants  dont  la  réputation  et  les  travaux 
sur  le  terrain  des  études  orientales  ou  linguis 
tiques  devaient  être  un  ornement  pour  la  société 
en  même  temps  qu'un  encouragement  et  une 
lumière  pour  chacun  de  ses  membres.  M.  le 
professeur  Nève,  qui  fonda  à  l'Université  catho- 
lique l'enseignement  du  sanscrit;  M.  le  D""  Casar- 
telli,  l'un  des  élèves  les  plus  éminents  de  Mgr  de 
Harlez;  Mgr  de  Groutars,  le  savant  professeur 
de  grammaire  comparée;  le  R.  P.  Jovino,  pro- 
fesseur de  sanscrit  au  collège  des  P.  P.  Jésuites 
et  le  R.  P.  Van  den  Gheyn  dont  les  œuvres  sont 


(     130    ) 

connues  et  appréciées  de  tous,  ont  bien  voulu 
accepler  le  titre  de  membres  d'honneur  de  notre 
jeune  phalange. 

Nos  réunions  furent  toujours  nombreuses  et 
très  suivies.  Huit  travaux  ont  été  lus  et  discutés 
dans  six  séances.  A  chaque  réunion,  l'un  des 
membres  a  interprété  un  texte  sanscrit.  M.  le 
Vice  Président,  dans  une  série  de  lectures  des 
plus  intéressantes  nous  a  fait  connaître  la  nature, 
l'histoire  et  le  contenu  des  Védas,  ces  textes 
sacrés  par  excellence  de  l'Inde. 

Toutefois  l'activité  de  la  société  ne  s'est  point 
bornée  à  ces  exercices  quelque  peu  scolasliques 
L'initiative  de  ses  membres  s'est  donné  carrière 
dans  l'étude  approfondie  d'un  certain  nombre  de 
sujets  choisis  dans  les  diverses  parties  de  son 
vaste  programme.  Nous  n'en  indiquerons  qua 
quelques-uns  parmi  les  principaux. 

M.  Stille  inaugura  la  série  de  ces  travaux 
en  nous  exposant  Vétyynulogie  de  man  et  de 
pax-  Il  précise  d'abord  le  sens  du  premier 
hotno  et  non  vir.  Puis  il  recherche  la  forme  la 
plus  ancienne  du  mot  :  il  élimine  les  formes 
vieux-nordique  macZr,  néerlandaise  iemand, 
danoise  ynand  qui  montrent  un  d  parasite  et 
maintient  contre  Kern  la  valeur  étymologique 
du  double  n.  Il  ne  veut  point  faire  dériver  ce 
mot  de  la  racine  man,  prise  dans  le  sens  de 
•penser,  parce  qu'il  la  trouve  trop  métaphysique. 
Il  incline  plutôt  à  le  faire  venir  de  la  même 


(    131    ) 

racine,  mais  prise  dans  le  sens  de  parler  et  que 
l'on  retrouve  dans  mantra,  hymne,  sentence. 
Ne  dit-on  point,  ajoute-til,  «qu'en  dis-tu»  pour 
qu'en  penses-tu  »  1 

Celte  conclusion  que  M.  Stille  ne  présentait 
d'ailleurs  que  comme  une  hypothèse,  fut  com- 
battue par  M.  l'abbé  Van  den  Gheyn  qui  lui  pré- 
féra l'opinion  communément  admise  d'après 
laquelle  ce  mot  viendrait  de  la  racine  man, 
prise  dans  lo  sens  de  penser. 

Cependant  la  discussion  n'amena  point  de  so- 
lution définitive.  Ne  nous  en  plaignons  pas.  Mes- 
sieurs. La  vraie  science  doute  souvent  La 
science  étymologique  était  certes  moins  embar- 
rassée au  temps  où  «  les  consonnes  comptaient 
pour  peu  de  chose  et  les  voyelles  pour  rien.  " 

L'étymologie  depax  fut  admise  sans  difficulté, 
M  Stille  rattache  ce  mot  à  la  racine  sanscrite 
paç,  lier,  qu'on  retrouve  dans  le  sanscrit  pâça, 
lien,  dans  le  grec  ■K-nyvj^i,  dans  le  latin  pango, 
dans  le  g.Mhique  fàhan.  Il  attribue  à  pax  le  sens 
étymologique  de  «  état  dans  lequel  un  lien  moral 
vient  ordonner  les  rapports  des  hommes  et  des 
peuples.  » 

Dans  la  séance  du  mardi  23  février,  j'eus  l'hon- 
neur de  présenter  un  travail  sur  le  sens  primitif 
des  mots  qui  signifient  vouloir  dcois  les  langues 
indo  européennes. Sinon^exaiminons  les  langues 
de  cette  famille,  nous  trouvous  dans  la  plupart 
d'entre  elles  la  racine  var  ou  val.  Cette  permu- 

8   - 


(    132    ) 

tation  n'est  point  arbitraire  :  les  langues  aryaques 
ont  peu  différencié  ces  deux  racines  identiques; 
mais  les  langues  européennes  ont  attribué  à  la 
racine  var  le  sens  physique  et  à  la  racine  val,  le 
sens  moral.  Les  nuances  de  ce  dernier  sens  ont 
encore  été  séparées  davantage  par  les  langues 
germaniques  qui  emploient  vil,  vel,  dans  le  sens 
de  vouloir  et  val  dans  le  sens  da  choisir.  Recher- 
chant ensuite  le  sens  primitif  de  cette  racine,  je 
crus  le  trouver  dans  «  saisir  tout  autour  pour 
retenir»  :  ce  sens  en  effet  justifie  parfaitement 
la  dérivation  des  significations  que  nous  trou- 
vons aux  mots  formés  de  cette  racine;  et  c'est, 
de  plus,  un  sens  physique. 

M.  i'abbé  Van  den  Gheyn,  nous  montra  ensuite 
la  raison  du  sens  complexe  qui  venait  d'être 
donné  comme  primitif  de  la  racine  var.  Toutes 
les  significations  attachées  aux  racines  primi- 
tives sont  empruntées  au  sens  physique  :  ce  qui 
prouve  que  les  idées,  comme  dit  Saint  Thomas, 
nous  viennent  des  sens.  C'est  ainsi  que  l'étude 
du  langage  confirme  la  théorie  scolastique  sur 
l'origine  des  idées.  L'auteur  de  ce  travail  faisait 
remarquer  en  passant  que  les  savants  Fick  et 
Curiius  qui  ont  recherché  ces  racines,  le  premier 
pour  les  langues  indo  européennes,  le  second 
pour  la  langue  grecque,  ont  eu  le  tort  de  leur 
donner  un  sens  simple,  car  les  choses  nous 
apparaissent  comme  phénomènes  à  l'état  com- 
plexe. 


(    133    ) 

La  fin  de  cette  séance  fut  consacrée  à  la  lecture 
d'un  travail  de  M.  Colinet  :  L'enseignement  de 
Vhistoire  des  religions  en  Belgique  :  le  cours 
de  M.  le  comte  Goblet  d'Alviella  à  Bruxelles  (i). 
Sous  ce  litre,  l'auteur  s'attaque  surtout  à  la  leçon 
d'ouverture  du  professeur  de  Bruxelles  et  re- 
dresse les  nombreuses  erreurs  de  M.  Goblet. 

A  la  séance  solennelle  du  2  avril,  M.  l'abbé 
Hollebecq  traita,  dans  une  savante  étude,  de  la 
valeur  historique  des  racines  primitives.  L'au- 
teur de  ce  mémoire,  suivant  l'opinion  du  docte  et 
prudent  M.  Withney,  admet  comme  hautement 
probable  que  les  racines,  ces  derniers  éléments 
de  l'abstraction  linguistique,  représentent  ap- 
proximativement les  formes  d'un  langage  pré- 
historique où  régnait  encore  un  système  d'isola- 
tion, à  la  fois  verbale  et  idéale,  analogue  à  ce 
qui  se  voit  aujourd'hui  dans  la  langue  chinoise. 
Il  établit  sa  thèse  en  montrant  que  toutes  les 
formes  flexionnelles  dont  l'origine  est  plus  ou 
moins  connue  proviennent  de  mots  ayant  eu 
d'abord  un  sens  propre. - 

Monsieur  Stille  nous  donna  ensuite  lecture 
d'une  étude  particulièrement  intéressante  et  très 
nourrie  d'exemples  :  Le  consonantisme  dans  les 
langues  germaniques. 

Dans  un  travail  sur  les  divinités  solaires  du 


^i]  Celle  élude  3  élé  publiée  dans  la  Revtie  générale,  mai,  {886. 


(     134    ) 

Rig-Veda  u).  M.  Colinet  établit  un  fait  bien 
remarquable  et  qui  n'avait  pas  encore  été  signalé. 
Le  soleil  qu'on  honore  dans  les  hymnes  védiques 
n'est  pas  toujours  l'astre  visible  :  il  est  parfois 
le  symbole  de  la  divinité  transcendante,  invisible. 
Ce  dernier  aspect  règne  exclusivement  dans  le 
personnage  solaire  Savitar.Savitar  est  du  reste 
une  divinité  très  ancienne  et  dont,  d'après 
M.  A.  Weber,  le  caractère  primitif  n'avait  rien 
de  physique. 

Mgr  de  Harlez  nous  montra  ensuite  par  de 
nombreux  exemples  et  un  savant  exposé  que 
Vhistoire  des  Religions,  faites  par  certains  pro- 
fesseurs, n'en  est  que  le  Roman. 

Tel  est  donc  le  résumé  de  nos  travaux,  le 
résultat.  Messieurs,  qui  nous  a  valu  une  mention 
particulièrement  honorable  dans  le  rapport  aca- 
démique, est  le  fruit  de  vos  efforts.  Mais  aussi, 
il  est  diî  aux  encouragements  et  aux  sympathies 
que  nous  avons  rencontrés.  Arrivé  aux  termes 
de  ma  tâche,  qu'il  me  soit  permis  de  m'acquitler 
d'un  bien  doux  devoir,  celui  de  la  reconnaissance. 

Merci  d'abord  à  Mgr  le  Recteur  et  à  Mgr  de 
Harlez  d'avoir  prêté  noblement  à  noire  œuvre 
le  concours  puissant  de  leur  influence  et  de  leur 
autorité.  Leur  nom  seul  signifie  honneur  et 
science.  Sous  un  tel  patronage,  la  prospérité  de 
la  société  est  assurée  :  leur  exemple  sera  notre 
guide. 


(1)  Cette  étude  a  été  publiée  dans  le  Muséon,  avril,  «886. 


(    135    ) 

Merci  aussi  à  M.  le  professeur  Colinet,  la  che- 
ville ouvrière  et  l'àine  de  notre  société.  Si  l'es- 
pace ne  me  faisait  défaut,  je  m'efforcerais  de 
retracer  ici  le  dévoùment  qu'il  nous  a  montré  : 
mais  tous  les  éloges  ne  diront  jamais  assez  haut 
la  grandeur  de  notre  reconnaissance. 

Merci  enfin  à  nos  membres  protecteurs  et  à 
nos  membres  d'honneur  qui  ont  secondé  nos 
faibles  efforts  avec  tant  de  bienveillance  et  d'effi- 
cacité. Merci  à  Mgr  le  Vice-Recteur,  à  Mgr  de 
Groutars  et  à  M.  le  chanoine  Mercier,  qui  n'ont 
point  hésité  à  s'arracher  à  leurs  occupations 
pour  donner  de  l'éclat  à  nos  réunions. 

Et  maintenant,  Messieurs,  ad  niultos  annos! 
Que  le  passé  soit  pour  nous  un  gage  d'espérance 
et  un  encouragement  à  mieux  faire  encore! 


8.' 


SOCIÉTÉ   LITTÉRAIRE 
de  runiversité  catholique  de  Louvain. 


Présidents  d'honneur,  Mgr  Namèche,  recteur 
émérJte,  et  Mgr  Pieraerts,  recteur  de  l'Uni- 
versité. 

Commission  directrice- 
Président,  M.  F.  Lefebvre,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  philosophie  et  lettres. 
Ir  Vice- Président,  M.  L.  de  Monge,  professeur  à 

la  Faculté  de  philosophie  et  lettres. 
Sd  Vice- Président ,  M.  G.  Van  den  Gheyn,  étu- 
diant en  théologie. 
Secrétaire,  M.  G.  De  Graene,  étudiant  en  droit. 
Trésorier,  M.  F.  de  Mofifarts,  étudiant  en  droit. 
Bibliothécaire,  M.  A.  De  Ridder,  étudiant  en 

droit. 
Membre,  M.  D.  Mercier,  professeur  à  la  Faculté 
de  théologie. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  LIT- 
TÉRAIRE de  runiversité  catholique 
de  Louvain,  pendant  l'année  acadé- 
mique 1885-1886,  fait  au  nom  do  la 
Commission  directrice  (i)  par  l'abbé 
G.  VAN  DEN  GHEYN,  secrétaire. 

Messieurs, 

Nous  voici,  dans  le  domaine  toujours  nouveau 
et  toujours  plein  de  charmes  de  la  littérature  et 
de  la  science,  parvenus  au  terme  de  nos  excur- 
sions annuelles.  Puisqu'on  ne  se  met  plus  en 
route  aujourd'hui,  sans  avoir  au  préalable  fait 
l'acquisition  du  mignon  carnet,  où  viendront 
s'enregistrer  les  impressions  et  les  souvenirs, 
permettez-moi  de  jeter,  au  retour  de  nos  voyages, 
un  regard  indiscret  sur  vos  feuillets...  dorés  sur 
tranche,  de  rassembler  vos  notes,  et  de  vous  en 
donner  lecture. 

C'est  en  quête  de  la  vérité  que  vous  avez 
essayé  vos  premiers  pas,  et  pour  la  trouver  vous 


(1)  I.a  commission  était  composée  comme  suit  : 

H.  le  professeur  F.  M.  E.  Lefcbvre,  président;  M.  le  professeur 
L.  de  Monge,  i'  vice-prosideut ;  M.  E.  Dijon,  2*  vice-président; 
M.  G.  Van  den  Gheyn ,  secrétaire;  M.  G.  De  Craene,  trésorier; 
M.  E.  Giluerl,  bibliothécaire;  M.  le  professeur  Mercier,  membre. 


(    138    ) 

n'avez  pas  craint  de  faire  le  tour  du  monde... 
philosophique  et  de  me  prendre  pour  guide.  Nous 
nous  sommes  adressés  d'abord  au  philosophe 
de  Kœnigsberg  :  l'activité  de  l'esprit,  nous  dit  il, 
s'exerce  dans  deux  mondes,  le  monde  sensible, 
qui  ne  nous  fournit  que  les  apparences;  et  le 
monde  intelligible,  où  il  n'y  a  rien  que  ce  que 
nous  y  mettons,  c'est  le  domaine  du  subjeciif  pup. 

Au  reste,  nous  disent  tous  les  disciples  de 
Kant,  la  question  de  l'existence  de  la  certitude 
est  subordonnée  à  la  question  de  sa  possibilité. 

Nous  sommes  surpris  de  l'apprendre;  depuis 
quand,  en  effet,  le  peuple  se  croit-U  obligé  de 
prouver  la  possibilité  du  fait  accompli  sous  ses 
yeux  avant  d'y  adhérer  en  toute  confiance? 

Cette  réponse  soulève  aussitôt  de  la  part  de 
Pascal  d'énergiques  protestations  :  il  nous  accuse 
de  prendre  comme  règle  de  la  certitude  les  erre- 
ments du  vulgaire!  "  On  ne  voit  presque  rien  de 
juste  et  d'injuste,  qui  ne  change  de  qualité  en 
changeant  de  climat...  «  (i).  Grande  sans  doute 
est  la  faiblesse  intellectuelle  de  l'homme.  Mais 
faut-il  avec  les  sceptiques  conclure  à  l'impuis- 
sance naturelle  de  l'esprit  humain  ? 

"Victor  Cousin,  et  avec  lui  toute  l'école  fran- 
çaise évoluiioniste,  s'offre  à  terminer  le  différend 
en  conciliant  tous  les  intérêts  :  admettons,  nous 
dit-il,  une  vérité  essentiellement  changeante. 
Déjà  Spencer  acceptait  cette  manière  de  voir. 

(I)  Pascat,  Pensées,  1"  partio,  art.  VI. 


(    139    ) 

Mais  ce  darwinisme  philosophique  qui  va  jus- 
qu'à admettre  l'identité  des  contraires  (i),  nous 
effrayait  à  bon  droit,  et  las  de  consulter  les 
philosophies  contemporaines,  nous  demandâmes 
aux  anciens  ce  qu'ils  pensaient  de  la  vérité  : 
l'Ange  de  rÉcole  nous  répondit  que  Dieu,  en  tra- 
duisant dans  les  choses  les  idées  archétypes  qui 
dirigent  son  acte  créateur,  nous  a  présenté  dans 
l'univers  une  lointaine,  mais  tidèle  copie  de  son 
éternelle  essence.  Nous  avions  enfln  trouvé 
l'immuable  vérité  et  notre  pensée  s'arrêta  sur 
cette  parole  que  seul  pouvait  prononcer  le  Dieu 
Sauveur  :  Ego  sum  veritas. 

De  la  vérité  philoso[diique  à  la  vérité  morale 
il  n'y  a  qu'un  pas  et  je  vous  l'ai  fait  franchir 
aisément  par  une  leçon  de  morale  cherchée 
auprès  du  grand  romancier  fi  ançais  M.  Octave 
Feuillet.  Que  le  mot  ne  vous  effraie  pas,  ce  n'est 
pas  un  manuel  de  philosophie  qu'il  vous  mettra 
entre  les  mains,  mais  son  dernier  roman  inti- 
tulé :  La  Morte. 

Aujourd'hui,  nous  dit-il,  trois  systèmes  se 
disputent  l'honneur  de  conduire  l'humanité  à 
ses  véritables  destinées  et  à  son  réel  bonheur. 
Le  premier,  celui  du  vicomte  de  Vaudricourt, 
prétend  se  passer  de  la  religion  et  regarde  la 
vie  comme  un  don  du  hasard,  une  jouissance 
viagère,  une  aventure  sans  lendemain.   Pour 

(1)  Edm.  Schërer,  Rev.  des  Deux  Mondes,  13  fév.  1801. 


(     140    ) 

dompter  la  fougue  des  passions,  il  n'a  qu'un 
frein  :  l'honneur. 

A  cette  morale  que  j'appelle  la  morale  mon- 
daine,  opposons  la  morale  chrétienne  que  per- 
sonnilie  Miette  de  Courteheuse,  épouse  trop 
chaste  et  trop  sainte  pour  un  mari  si  volage. 
Au  milieu  des  désordres  du  monde,  elle  veut 
lui  montrer  la  douceur  du  foyer  chrétien,  et  n'a 
qu'un  but,  qu'un  désir  :  se  faire  connaître,  aimer 
et  bénir  par  lui  atîn  qu'il  connaisse,  qu'il  aime 
et  qu'il  bénisse  un  jour  le  Dieu,  qui  l'a  faite  ce 
qu'elle  est  (i). 

Le  troisième  système  est  mis  en  pratique  par 
Mademoiselle  Tallevaut.  La  morale  scienti- 
fique, voilà  son  nom.  Elle  remplace  l'idéal  chré- 
tien par  la  contemplation  et  l'étude  de  la  nature 
où  se  poursuii  indéfiniment  l'œuvre  divine  de  la 
création,  à  laquelle  tout  être  intelligent  est 
appelé  à  contribuer  et  à  collaborer.  C'est  son 
devoir  de  le  faire  et  la  récompense  de  sa  vie,  il 
doit  la  trouver  dans  le  pur  accomplissement  de 
ce  devoir  et  dans  la  conscience  de  servir  à  un 
but  supérieur. 

Auquel  de  ces  trois  systèmes  porterons- nous 
nos  suffrages?  L'hésitation  n'est  pas  possible, 
on  juge  l'arbre  à  ses  fruits.  Malgré  les  lois  les 
plus  élémentaires  non  seulement  de  la  morale, 
mais  de  l'honneur,  le  vicomte  de  Vaudricourt 


(l)  La  Morte,  p.  89. 


(    141    ) 

sent  dans  son  âme  s'allumer  une  passion  crimi- 
nelle et  la  laisse  maîtresse  de  son  cœur. 

Pour  contracter  avec  le  vicomte  une  coupable 
union .  Mademoiselle  Tallevaut  empoisonne 
Aliette  de  Courteheuse  et  demande  à  sa  morale 
la  justification  de  sa  conduite;  un  crime  n'est 
qu'un  mot,  et  tout  ce  qui  gène,  il  faut  l'éliminer 
avec  un  ëgoïsme  impassible.  La  nature  elle- 
même  nous  le  prêche  par  son  exemple. 

C'est  â  cet  endroit  qu'Octave  Feuillet  met  fin  à 
sa  leçon,  mais  nous  nous  sommes  demandé 
ensuite  quelle  morale  il  fallait  enseigner  au 
peuple,  et  nous  avons  été  heureux  de  nous  ren- 
contrer avec  M.  Laurent,  pour  proclamer  la 
nécesssilé  d'enseigner  aux  ouvriers  la  morale 
de  Jésus-Christ,  «  puisqu'aucune  morale  laïque 
ou  philosophique  n'aura  jamais  l'autorité  qui 
s'attache  au  nom  du  Christ  (î).  « 

La  question  sociale!  Oui  parlons -en,  nous  a 
dit  M.  Guillemin,  car  elle  est  brûlante  d'actua- 
lité et,  puisqu'il  ne  faut  pas  se  croire  plus  sage 
que  ses  pères,  demandons  leur  comment  ils  ont 
réussi  à  résoudre  ce  ^iroblôme,  source  de 
crainte.^  pour  l'heure  présente. 

Voilà  pourquoi  M.  Guillemin  nou«  ramène  en 
plein  moyen  âge,  en  face  des  associations  ou- 
vrières, sous  le  règne  de  Guy  de  Dampierre.  Le 
comte,  la  noblesse,  les  classes  agricoles  s'effor- 

(1)  Lauruul,  Réformation  morale  des  classes  laborieuses,  p.  C. 


(    142    ) 

cent,  mais  en  vain,  d'opposer  une  digue  aux 
envatiissements  chaque  jour  plus  accentués  de 
la  France.  Mais  Guy  de  Dam  pierre  trouve-til 
dans  son  caractère  assez  de  force  et  dans  son 
patriotisme  assez  d'énergie  pour  protester  contre 
les  atteintes  sacrilèges  que  Philippe- le-Bel  ose 
porter  aux  libertés  flamandes,  et  la  noblesse 
n'oublie-t-elle  pas  devant  l'or  du  roi  de  France 
les  privilèges,  dont  elle  se  montrait  naguère,  à 
juste  titre,  si  jalouse  et  si  fière?  Sen\s  les  métiers 
conservent  les  véritables  sentiments  de  dignité, 
d'indépendance  et  d'amour  de  la  patrie. 

Aussi  avons-nous  voulu  de  plus  près  examiner 
leur  situation  intérieure  avec  les  deux  grandes 
institutions  qui  les  caractérisant  :  la  corporation 
et  la  confrérie. 

Apprenti  d'abord,  l'ouvrier  doit  mériter  par  ses 
aptituies  et  son  travail  de  devenir  compagnon. 
Dès  lors  ses  relations  avec  le  patron  sont 
déterminées  par  un  contrat  et  ses  heures  de 
travail  fixées  par  une  sage  et  prudente  réglemen- 
tation. Mais  ses  ambitions,  il  peut  s'il  le  veut, 
les  porter  plus  haut  :  il  se  verra  patron  un  jour 
et  cet  espoir  nourrit  en  lui  l'esprit  d'épargne. 
L'autorité  méritera  toujours  son  respect,  et 
l'entente  la  plus  cordiale  régnera  entre  ses 
ouvriers  et  lui  :  car  les  confréries  sont  là  pour 
veiller  au  maintien  des  bons  rapports  des  pa- 
trons avec  les  apprentis  et  les  compagnons. 

M.  Guillemin  nojs  lit  aussi  observer  l'esprit 


(     143    ) 

religieux  du  peup'e,  qui  rendait  cette  organi- 
sation possible,  qui  conservait  et  développait  en 
lui  l'amour  de  la  liberté,  et  créait  les  héros  sur 
les  champs  de  bataille. 

Ne  serait-ce  peut-être  pas,  nous  dit  notre  con- 
frère en  terminant,  par  un  retour  au  passé  que 
pourrait  se  résoudre  efficacement  la  redoutable 
question  sociale  ? 

La  discussion  sur  ce  point  s'éleva  chaude  et 
serrée. 

Entendons  nous  sur  le  sens  de  la  question 
sociale,  nous  dit  M.  Opsomer  et,  avec  Auguste 
Nicolas,  il  la  définit  :  la  question  de  l'avènement 
des  classes  inférieures  au  même  bonheur  que 
celui  dont  sont  dotées  les  classes  supérieures. 

C'est  au  bonheur  que  l'homme  aspire,  et  cepen- 
dant on  ne  conçoit  pas  la  société  sans  inéga- 
lités sociales.  Où  trouver  de  ces  deux  termes 
la  conciliation  nécessaire  pour  le  maintien  de 
l'ordre  et  de  la  tranquillité? 

Après  un  coup  dœil  rapide  jeté  sur  l'histoire 
générale  de  l'humanité,  M.  Opsomer  nous  pro- 
pose Vctude  de  la  question  sociale  dans  l'an- 
tiquité- 

Les  Romains,  et  d'ailleurs  tous  les  peuples 
païens,  ont  cru  la  résoudre  par  l'esclavage. 
L'esclave  se  retrouve  partout  :  au  foyer  do- 
mestique comme  dans  les  champs,  on  le  voit 
combattre  sur  l'arène  et  descendre  dacs  les 
mines  et  les  carrières,  c'est  encore  à  lui  qu'ap- 

9     . 


(      144     ) 

partiennent  les  métiers  et  les  arts,  mais  partout 
aussi  c'est  l'anéantissement  matériel  et  moral 
des  classes  inférieures. 

L'esclave  ne  connaît  plus  les  aspirations  su- 
blimes, son  état  intellectuel  se  résume  en  une 
inertie  stupide,  son  état  moral  en  une  dégra- 
dation effrayante,  et  une  corruption  sans  pareille 
dans  les  annales  de  l'iiistoiro. 

Il  n'y  avait  donc  pour  la  société  d'alors  qu'un 
moyen  capable  d'assurer  son  salut  :  la  force 
brutale,  l'écrastîment  du  ftiible  et  du  pauvre  dont 
la  présence  nécessaire  était  pour  l'ordre  une 
cause  continuelle  de  dangers. 

Tel  fut  l'abîme  d'où  l'Église  à  sa  naissance  dut 
retirer  les  classes  inférieures.  Si  dès  son  origine 
elle  a  pu,  à  travers  de  continuelles  persécutions, 
mener  à  bonne  fln  l'œuvre  de  transformation 
d'une  société  si  avilie,  si  elle  sut  —  pour  me 
servir  des  paroles  de  Mgr  Mermillod,  —  si  elle 
sut  délivrer  les  classes  ouvrières  des  hontes  et 
des  abominations  du  paganisme  antique,  n'est- 
ce  pas  à  elle  qu'il  appartient  de  les  relever  de  la 
condition  indigne  et  misérable  où  les  a  réduites 
le  paganisme  moderne? 

Telle  est  la  conviction  des  catholiques  en  gé- 
néral —  et  du  comte  de  Mun  en  particulier, 
observa  M.  de  Moflfarts  (i).  Car  c'est  à  son  zèle 


(1)  Nous  ivgrplloiis  ilo  11"  pouvoir  qii'iudiqtier  les  travaux  île 
M.  lie  MolVirts,  inallie>u'>nis<'iiieul  euipèclie  de  aous  fourair  le 
résumé  ilcs  idées  qu'il  a  développées. 


(     145    ) 

persévérant  et  c'est  à  son  dévouement  inépui- 
sable que  nous  devons  ces  associations  ouvrières 
nombreuses  et  puissantes,  seules  capables  d'ar- 
rêter le  flot  montant  du  socialisme,  et  peut-être 
sa  mâle  et  chrétienne  éloquence  épargnerat-elle 
à  la  France  la  honte  de  voir  se  renouveler  les 
scènes  sanglantes  de  la  révolution  de  17H9,  dont 
M.  De  Ridder  est  venu  rappeler  les  horreurs  en 
nous  parlant  de  Mirabeau. 

L'immoralité  profonde  qui  dominait  la  famille 
au  milieu  de  laquelle  «rrandit  Mirabeau,  devait 
être  pour  le  futur  orateur  une  école  de  vice. 
Il  entra  d'abord  dans  la  carrière  militaire,  mais 
il  l'abandonna  bientôt  et  plus  tard  nous  le  voyons 
•charmer  ses  loisirs  par  des  écrits  politiques  et 
littéraires,  dans  le  donjon  de  Vincennes  où  il  se 
trouvait  enfermé  pour  avoir  oublié  l'indissolu- 
bilité du  mariage.  Les  portes  de  sa  prison 
s'ouvrent  et  porté  par  le  Tiers-État,  il  force  celles 
des  Etats  Généraux. 

Eut-il  dès  le  principe  l'idée  de  se  faire  élire 
par  le  Tiers  État?  M.  De  Ridder  s'appuie  sur  le 
témoignage  de  Lafayette^our  répondre  négati- 
vement, mais  l'ambition  fit  qu'en  désespoir  de 
causa,  Mirabeau  se  tourna  vers  la  bourgeoisie. 

Il  savait  bien  quels  dangers  courait  ia  France 
puisqu'il  disait  au  m^^is  de  septembre  :  «  Tout 
est  perdu,  le  roi  et  la  reine  périront,  la  popu'ace 
battra  leurs  cadavres  «,  mais  pour  briser  les 
obstacles  qui  se  présentaient  devant  lui  nom- 


(     146    ) 

breux  et  redoutables,  il  voulut  aller  si  loin  dans 
la  révoluiioD  qu'on  se  rattacherait  à  lui  comme 
à  la  seule  ancre  de  salut.  Son  but  avant  tout 
était  d'abattre  les  privilèges  et  de  maintenir  la 
monarchie,  car  la  république  à  ses  yeux  aurait 
été  «  le  foyer  de  la  plus  active  tyrannie.  » 

Faut-il  croire  cependant,  que  pour  parvenir  à 
ce  pouvoir  si  ardemment  convoité,  il  se  fit  l'allié 
du  duc  d'Orléans,  et  qu'il  fut  d'accord  avec  le 
futur  Philippe-Égalité  pour  faire  nommer  celui- 
ci  lieutenant-général  du  royaume  et  devenir  son 
premier  ministre?  De  graves  motifs  permettent 
d'écarter  cet  injurieux  soupçon. 

Quelles  furent  d'ailleurs  ses  relations  avec  la 
cour? 

Dès  l'origine  de  sa  carrière  politique,  il  eut  le 
désir  de  se  mettre  au  service  de  la  royauté;  il  se 
vit  toujours  repoussé  par  Louis  XVI  et  Marie- 
Antoineite,  jusqu'au  jour  où  le  danger  se  montra 
au  roi  dans  toute  son  effrayante  réalité,  et  le 
détermina,  mais  trop  tard,  à  confier  son  salut 
et  sa  vie  aux  desseins  du  redoutable  tribun. 

Le  sol  français  devait  nous  retenir  longtemps 
encore,  et  nous  n'avions  pas  vu  la  fin  du 
xviii*  siècle,  puisque  M.  Damoiseaux  nous  a  fait 
entrer  en  relations  avec  André  Chénier.  Nous 
avons  parcouru  ses  nombreuses  poésies,  ses 
satires,  ses  élégies,  ses  é[)îires;  surtout  ses 
idylles  attirèrent  notre  attention  et  nous  regret- 
tons, en  lisant  ses  odes  et  ses  iambes,  que  le 


(     147    ) 

goût  de  l'époque  se  portât  vers  la  guillotine 
révolutionnaire,  plutôt  que  vers  la  poésie  ly- 
rique. André  Chénier  mérite  certes  le  nom  de 
poète;  ses  chants,  et  c'est  là  son  piincipal  mérite, 
annoncent  déjà  l'école  moderne  avec  sa  mélan- 
colie et  sa  simplicité  de  bon  goût,  et  ont  éveillé 
plusieurs  muses  en  France,  surtout  celle  de 
Lamartine. 

Souvent,  il  consacra  sa  lyre  à  l'amour;  mal- 
heureusement il  y  prostitua  sa  vie,  car  il  vécut 
en  épicurien,  et  en  épicurien  athée,  et  ses  vers 
attristés  nous  révèlent  les  désillusions  de  ceux 
qui  pensent  que  la  vie  se  tisse  d'or  et  de  soie, 
quand  on  la  traîne  dans  la  fange  et  la  boue  du 
siècle. 

Nous  ne  suivrons  pas  Chénier  dans  sa  prison, 
ni  sur  l'échafaud,  mais  nous  nous  sauvons  au.... 
théâtre,  où  M.  Fischer  a  retenu  nos  places.  On 
joue  La  Fille  de  Roland.  Dans  son  drame, 
M.  Henri  de  Bornier  veut  exalter  l'honneur 
chevaleresque  en  ce  qu'il  a  de  plus  pur  et  de 
plus  noble,  et  ce  sentiment  il  l'incarne  dans 
Gérald,  dont  il  fait  à  U  fuis  le  type  accompli  du 
preux  et  du  chrétien,  sachant  se  sacrifier  et 
souffrir.  Hélas,  la  scène  d'aujourd'hui  ne  sert  le 
plus  souvent  qu'à  l'apothéose  du  vice  et  à  la 
justification  des  plus  viles  pass^ions.  M.  de  Bor- 
nier n'a  pas  cru  devoir  souscrire  à  ces  infamies  : 
il  a  créé  une  pièce  honnête  et  morale  et  les 
passions  qu'il  excite,  on  les  retrouve  chez  Cor- 
neille dont  il  a  su  faire  revivre  l'esprit. 


(     148    ) 

Nous  assistons  à  un  second  lever  de  rideau» 
car  nous  ne  [  ouvons  partir,  s'écrie  M.  de  Mof- 
farts,  sans  avoir  vu  Les  Jacobites  de  François 
Coppée.  C'est  l'événement  littéraire  de  l'année. 

Notre  confrère  a  fait  ressortir  toutes  les  beau- 
tés de  ce  drame,  et  nous  a  montré  coaibien  le 
poète  est  resté  fidèle  à  sa  devise  ;  Excelsior! 
Nous  partageons  son  enthousiasme  et  nous 
allions  peut-être  flxer  notre  tente  en  pays 
gaulois,  quand  M.  Dijon  nous  dit  avec  son  sou- 
rire sceptique  et  narquois  :  «  Croj^ez-vous  donc 
qu'il  faille  être  de  Paris  pour  écrire  en  français?» 
Nous  nous  regardions  surpris;  et  l'un  de  nous 
lui  répondit  :  ••  Mais  où  chercheriez- vous,  en 
dehors  de  ia  Belgique  peut  être,  un  auteur  digne 
d'être  lu  en  France?  " 

-A  Genève",  répondit  notre  confrère.  Soit; 
en  route  pour  la  Suisse.  Allons  faire  connais- 
sance avec  Rodolphe  Tôpffer. 

11  nous  reçoit  dans  son  cabinet  d'étude  et  dans 
un  coin  de  la  chambre  nous  remarquons  des 
pinceaux  et  des  palettes  abandonnées.  "J'ai  dû 
les  quitter,  nous  diiil,  mes  j^eux  ayant  trop 
souffert,  et  c'e^t  dans  les  lettres  que  maintenant 
je  cherche  la  consolation  à  mes  chagrins  d'ar- 
tiste ".  Nous  fouillons  ses  œuvres,  et  d'abord 
nous  ouvrons  les  'Menus  propos  d'un  peintre 
genevois.  Nous  feuilletons  ensuite  ses  deux 
romans  le  Presbytère  et  Rosa  et  Gertrude  dont 
Sainte-Beuve  écrit  :   "  C'est  une  histoire  lou- 


(     U9    ) 

chante,  simple,  savante  pourtant  de  composition 
et  sans  en  avoir  l'air  ".  M.  Dijon  nous  eu  donne 
le  canevas  et  nous  lit  ensuite  quelques  pages  des 
Nouvelles  genevoises  et  puis  il  dit  en  termi- 
nant :  «  Topflfer  est  un  talent  original  et  ne  copie 
personne,  cependant  il  a  un  frère  en  littérature. 
Je  place  toujours  les  œuvres  de  Topflfer  à  côté 
de  celles  de  X.  de  Maistre.  Sans  doute  la  langue 
de  de  Mai^tre  est  plus  correcte  et  plus  pure, 
mais  si  Topflfer  écrit  comme  on  parle  à  Genève 
et  ne  recule  pas  devant  une  incorrection,  il 
rachète  cette  Infériorité  de  style  par  plus 
d'abandon,  de  naturel  et  de  laisser-aller.  " 

Décidément  nous  avons  pris  goùi  aux  voyages 
l  nous  acceptons  avec  joie  et  reconLaissance  la 
proposition  que  nous  fait  M.  le  professeur 
Forget  d'un  tour  en  Orient,  pour  visiter  avec 
lui  les  belles  et  luxuriantes  contrées  de  la  Syrie 
qu'il  venait  à  peine  de  quitter. 

Nous  arrivons  au  pied  du  mont  Liban.  C'est 
une  masse  rocheuse  gigantesque  aux  cimes 
neigeuses,  entrecoupée  de  vallées  profondes  et 
d'affreux  précipices  C'est  là  qu'habitent  les 
Maronites  dont  les  familles  se  composent  de 
plusieurs  générations  vivant  côte  à  côte  et  cul 
tivant  le  champ  paternel ,  d'ordinaire  un  mo- 
deste enclos  de  terre  végéfale,  encadré  par 
d'immenses  rochers.  Cette  terre,  le  pauvre  mon- 
tagnard la  dispute  aux  vents  et  aux  pluies  qui 
balayent  ces  pentes  escarpées. 


{    150    ) 

Ces  populations  sont  restées  foncièrement  ca- 
tholiques et  ont  résisté  avec  une  indomptable 
fidélité  aux  schismes,  aux  hérésies  et  à  la  funeste 
influence  des  Turcs.  Plusieurs  fois  même  des 
centaines  de  ces  héroïques  chrétiens  ont  payé 
de  leur  sang  leur  attachement  à  la  foi  romaine(i). 

L'existence  si  paisible  de  ces  heureux  Libanais, 
leurs  mœurs  si  douces  et  si  simples  nous  firent 
tout  naturellement  songer  aux  patriarches  de 
l'Ancien  Testament.  M.  Tabbé  Hebbelynck  en 
profita  pour  nous  parler  du  peuple  hébreu,  et 
en  particulier  de  sa  littérature  dite  apocalyp- 
tique C'est  ainsi  qu'on  est  convenu  d'appeler  un 
genre  de  liiiéraiure  propre  à  certains  écrivains 
anciens,  qui  se  sont  attribué  à  tort  ou  à  raison 
une  mission  prophétique.  Quels  en  sont  les  ca- 
ractères généraux?  Le  premier  de  ces  caractères 
concerne  le  fond  mémo  des  choses  révélées  : 
c'est  l'enchaînement  général  des  faits  ei  l'étendue 
du  coup  d'oeil  sur  les  événements  de  l'avenir, 
principalement  en  ce  qui  regarde  la  succession 
des  empires,  le  jugement  divin  contre  les  nations 
coupables,  et  le  règne  éternel  du  Christ. 

Si  l'on  considère  la  forme  de  la  révélation,  on 
constate  la  profusion  du  symbolisme  mystique, 
remarquable  par  !a  grandeur  et  l'originalité  de 


(1)  I  a  coiiféreiHf  de  .M.  Forgot  4  eii-  |iubl>ce  dans  l'-Xlll*  volume 
lies  lUétiioires  de  11  société.  CV>l  pourquoi  nous  en  abiogeous  l'ana- 
Ivse. 


(     151     ) 

ses  images.  A  cette  forme  objective  enfin  corres- 
pond la  forme  subjective  sous  laquelle  le  sym- 
bole lui-même  est  représenté  au  prophète  :  c'est 
le  songe  ou  la  vision. 

Les  rationalistes  modernes  ont  sur  l'origine 
des  apocalypses  une  théorie  qui  tend  à  les 
confondre  avec  des  écrits  universellement  re- 
connus comme  apocryphes,  et  veulent  nous  faire 
croire  que  les  prophètes  ont,  sous  le  voile  du 
symbole,  dissimulé  leurs  fictions.  M.  Hebbe- 
lynck  combat  ces  prétentions  absurdes,  car  si 
l'on  considère  chez  les  auteurs  inspirés  cette 
forme  insolite  et  mystérieuse  des  apocalypses» 
on  doit  au  contraire  admirer  en  elles  comme  un 
reflet  de  la  sagesse  divine,  qui  sait  accommoder 
non  seulement  le  fond,  mais  le  mode  même  de  la 
prédiction  aux  nécessités  du  temps  et  des  lieux. 

Cependant  un  événement  littéraire  de  la  plus 
haute  importance  hàie  notre  retour  en  Belgique. 
Les  Chambres  étaient  saisies  d'un  projet  de  loi 
sur  le  droit  d'auteur.  Vite  nous  courons  au 
palais  de  la  nation  assister  aux  discussions  que 
soulève  cette  grave  et  intéressante  question.  Il 
est  vrai  que  tous  nous  n'étions  pas  également 
préparés  pour  les  suivre  avec  fruit.  Heureuse- 
ment qu'en  cette  occurrence  M.  Bodeux  vint 
nous  apporter  le  secours  de  ses  lumières. 

Il  nous  fil  remarquer  d'abord  avec  M.  PouUet 
que  le  législateur  en  protégeant  la  plus  sacrée 
des  propriétés  a  cependant  fait  aux  lettres  et  aux 

,9. 


(     152    ) 

arts,  qu'elle  a  rendu  fatalement  mercantiles,  un 
mal  peut-être  it.guérissable.  Mais  quand  peut-on 
dire  d'une  œuvre  qu'elle  est  intellectuelle?  Selon 
M.  Picard,  c'est  l'opération  de  l'activité  céré- 
brale qui  est  le  titre  à  la  protecùon  de  la  loi. 

Examinons  de  plus  près  le  projet  déposé  sur 
le  bureau  de  la  Chambre. 

La  Section  I  à  l'article  8  établit  une  dérogation 
au  droit  commun  :  «  Toute  cession,  soit  du 
droit  d'auteur,  soit  de  l'objet  qui  matérialise  une 
œuvre  d'art,  s'interprète  à  l'avantage  de  l'au- 
teur. "  Un  pareil  écart  se  motive  par  le  caractère 
des  contractants,  et  par  l'importance  de  riniérét 
à  protéger  chez  l'artiste. 

La  section  II  expose  le  droit  d'auteur  sur  les 
œuvres  litiéraires. 

Les  sections  III  et  lY  traitent  successivement 
du  droit  d  auteur  sur  les  œuvres  musicales  et 
plastiques. 

Des  chambres  législatives  nous  passons  au 
Sali  n  des  XX;  et  en  nous  y  introduisant,  M.  Bo- 
deux  nous  glitse  ces  mots  à  l'oreille  :  La  loi  s'en 
est  allée!  Ce  qui  nous  manque  à  nous  hommes 
du  xix«  siècle,  c'est  l'idéalité  et  la  volonté  des 
âges  de  ter;  aussi  n'y  a-i  il  plus  guère  d'écoles, 
il  y  a  des  sectes! 

En  Belgique,  deux  groupes  d'artistes  sont  à 
peu  près  visibles  à  l'œil  nu  :  l'Essor,  où  l'on  tra- 
vaille la  peinture  mate,  indécise,  fugitive, 
quelque  chose  comme  la  poésie  poitrinaire; 
les  XX  qui  recherchent  au  contraire  l'effet  des 


(     153    ) 

couleurs;  c'est  l'irapressionisme,  c'est  le  sang 
rouge  et  fumant  des  Jeune  Belgique. 

Le  salon  offrait  un  singulier  aspect.  Aux  murs 
une  danse  échevelée  de  couleurs.  Et,  des  groupes 
nombreux  et  compacts  qui  —un  rictus  satanique 
sur  les  lèvres,  sur  la  ligure  l'air  de  gens  qui 
vont  à  la  noce  —  contemplaient  ces  œuvres  ba- 
riolées, il  jaillissait  mille  lazzis  mordants,  mille 
imprécations  violentes. 

L'étude  des  couleurs,  voilà  pour  les  vingtistes 
le  point  capital  de  la  peinture  :  aussi  leurs 
efforts  n'ont-ils  qu'un  but;  prendre  les  tons  les 
plus  criards,  les  accoler  tout  en  essayant  de  mé- 
nager rbarmonie  par  une  habile  transition.  Et 
lo  dessin  qu'en  font-ils?  Cependant  c'est  lui  qui 
doit  parler,  parce  que  c'est  en  lui  que  git  l'inspi- 
ration. 

Nous  jetons  un  regard  fugitif  sur  bien  des 
toiles,  pour  nous  arrêter  à  celles  du  paysagiste 
Vogels  et  de  feu  Goettials. 

Il  vous  restait,  Messieurs,  un.  désir  encore,  et 
vous  ne  vouliez  pas,  sans  l'avoir  rempli,  mettre 
fin  à  vos  voyages.  Évidemment  vous  ne  pré- 
tendiez pas  au  Parnasse 

"  De  l'art  des  vers  atteindre  la  hauteur  », 
mais  plusieurs  d'entre  nous  cherchaient  à  entrer 
en  communication  avec  les  muses,  et  tous  nous 
appelions  de  nos  vœux  l'heureux  moment  oii  se 
feraient  entendre  à  la  Société  Littéraire  leurs 
voix  aimées,  dont  dejiuis  deux  ans  hélas!  l'écho 
s'était  éteint. 


(     154     ) 

Toutefois  M.  De  Craene  ne  voulut  pas  nous 
laisser  franchir  les  parsis  sacrés  de  leur  temple, 
sans  avoir  renoué  les  relations  que  nous  avions 
eues  jadis,  peut-être  sans  trop  les  rechercher 
nous-mêmes,  avec  un  de  leurs  préférés  dans 
l'antiquité,  Horace  de  classique  mémoire. 

Elle  date  de  loin  l'histoire  des  gens  qui  s'aiment 
d'abord,  puis  se  brouillent  et  enfin  se  raccom- 
modent. Mais  personne  ne  l'a  racontée  avec 
autant  d'esprit  que  notre  poète  latin  dans  son 
Ode  à  Lydie.  Six  strophes  de  quatre  vers  cha- 
cune lui  sufBsent  pour  rendre  avec  un  art 
achevé,  les  côtés  tragiques  et  comiques  de  ce 
jiujet  banal  en  soi,  mais  qui  se  prête  chez  lui  À 
une  narration  charmante  et  naïve,  dont  la  forme 
dialoguée  ne  permet  jamais  à  l'action  de  languir. 
Combien  n'ont  pas  voulu 

«  Sur  ce  penser  ancien  faire  des  vers  nouveaux  <•; 
mais  VOde  à  Lydie  échappe  à  la  copie  et,  comme 
la  fleur  qui  dans  la  nature  s'appelle    le    dé- 
sespoir du  peintre,  elle   fait   le   tourment  du 
poète  qui  cherche,  mais  en  vain,  à  l'imiter! 

Enfin  nous  voici  chez  les  muses.  M.  De  Craene 
«hante  l'humble  fille  des  champs, 

••  Qui  vous  sert  empressée 

Le  verre  qu'on  sert  en  passant .... 
Dites-vous  en  voJ^^nt  cette  enfant  chaste  et  pure. 
Ame  sans  un  péché,  corps  sans  une  souiUure 

Dont  la  faim  a  tant  combattu, 
Que  plus  d'un  laid  df^hors  cache  une  belle  chose 
La  gangue  un  diamant,  le  bou'on  une  rose 

Le  toit  de  chaume  une  vertu.  " 


(    155    ) 

Les  poésies  se  sont  succédées  nombreuse  est 
variées  :  M.  Gilbert  nous  a  lu  La  Mort  du  Capi- 
taine et  Souvenirs  de  la  guerre. 

Nous  en  devons  deux  autres  à  M  Caîmo,  inti- 
tulées :  Les  Ruines  et  A  la  recherche  du  père. 

Après  m'avoir  permis  de  vous  demander  en 
vers  S'il  y  a  du  neuf  sous  le  soleil,  vous  avez 
passé  la  lyre  à  M.  Gofflot,  qui  vous  a  fait  d'abord 
entendre  les  accents  de  la  Prière,  puis  vous  a 
raconté  l'iiistoire  de  ses  galons  et  vous  a  dit 
enfin  à  quoi  rêve  le  poète  sous  les  armes,  Un 
jour  de  garde  à  la  prison  cellulaire  de  Lou- 
vain. 

O  Christ,  Dieu  du  pécheur,  qui  sur  ton  Golgotha 
Du  larron  repentant  blanchit  l'âme  avilie 
Bien  des  larrons  encor  que  le  siècle  enfanta 
Viennent  à  ce  Calvaire  où  l'on  réconcilie... 
Ta  croix  seule  sourit  à  ces  cœurs  sans  espoir 
Et  tes  lévites  seuls  peuvent  leur  faire  entendre 
La  voix  de  ton  pardon  et  jusqu'au  dernier  soir 
De  leur  dernier  soleil  les  forcer  de  l'attendre. 

Avions-nous  par  nos  chants  éveillé  l'attention 
■d'autres  amis  des  mu/e:*?  Voici  venir  à  nous  un 
auteur  qui  se  cache  sous  le  voile  de  l'anonyme 
pour  nous  faire  lecture  de  son  poème  :  Les  deux 
reines  du  monde,  et  après  lui,  M.  Jean  Casier 
célèbre  les  gloires  de  rUniver&ité  de  Louvain  et 
nous  offre  quelques  pièces  fugitives  dont  j'aime 
A  vous  rappeler  La  halte. 


(    156    ) 

"  Que  l'œuvre  du  Seigneur  est  forte  : 
Tout  en  elle  chaque  saison 
Tout,  jusqu'à  la  nature  morte, 
A  sa  raison! 

Lorsque  l'hiver  devant  ma  porte 
Vient  blanchir  l'arbre  et  l'horizon 
Son  aspect  solennel  me  porte 
A  l'oraison. 

C'est  la  halte,  d'élan  suivie, 
Arrêtant  le  char  de  la  vie 
Sur  son  essieu  ! 

Et  ce  r>^pos  a  quelque  chose 
D'étonnant  et  de  grandiose 
Où  je  vois  Dieu!  » 

Le  Parnasse  devait  nous  ménager  une  dernière 
et  agréable  surprise  :  celle  de  nous  y  rencontrer 
avec  M.  Benoit  Quinet,  l'un  des  membres  fonda- 
teurs de  notre  société.  Il  n'avait  pas  encore 
oublié  les  heureux  moments  qu'il  avait  passés 
à  la  Liiiéi aire,  et  pour  nous  en  fournir  la  pieuve 
il  nous  donija  les  prémices  de  son  poème  sur 
La  science,  àoin  tour  à  tour  il  célèbre  et  les  bien- 
faits et  les  excès  coupables. 

«  Oui  la  science  est  noble  et  son  œuvre  est  féconde 
On  dirait,  aujourd'hui  qu'elle  est  l'âme  du  monde. 
Que  sondant  l'influi  de  ses  regards  de  feu. 
Elle  a  pu  pénétrer  dans  les  secrets  de  Dieu  !... 

Mais  l'ingrate,  oubliant  sa  mission  première, 
A  nié  le  soleil  d'où  nous  vient  la  lumière. 
Oui  la  science  humaine,  en  son  ambition. 
Veut  déposséder  Dieu  de  la  création  !  »» 


{    157    ) 

Mais  le  châtiment  suivra  de  près  le  crime  : 

-  Dieu  parlera  bientôt  aux  peuples  effrayés, 
Nous  aussi  nous  verrons  des  Titans  foudroyés. 
Et  ces  hommes  sans  cœur  que  la  fortune  hébété 
Et  qui  ne  veulent  plus  à  Dieu  payer  leur  dette, 
Oui.  les  fils  du  veau  d'or.  Dieu  les  dépouillera. 
Quand  le  jour  imprévu  du  grand  compte  viendra... 
Dieu  fera  du  bonheur  de  ces  grands  de  la  veille 
Le  songe  évanoui  du  dormeur  qui  s'éveille. 
Et  quand  de  sa  fureur  ces  signes  auront  lui, 
L'homme  peut-être  enfin  se  souviendra  de  Lui." 

Pardonnez-moi,  Messieurs,  la  longueur  de  ce- 
rapport,  justifiée  d'ailleurs  par  le  nombre  et  l'im- 
portance de  vos  travaux.  Je  ne  crois  pas  pouvoir 
mieux  le  terminer,  qu'en  ramenant  vos  souvenirs 
reconnaissants  sur  la  conférence  de  M.  le  pro- 
fesseur Lefebvre,  notre  cher  et  vénéré  président, 
qui  ■vint  si  brillamment  clôturer  notre  année  lit- 
téraire Il  avait  choisi  comme  sujet  une  question 
pleine  d'intérêt  :  "  La  hête  et  l'homme  ",  pour 
combattre  tour  à  tour  les  théories  de  Descartes 
qui  de  la  bête  a  fait  un  automate,  et  les  exa- 
gérations de  Darwin,  qui  a  vu  dans  l'animal  une 
ébauche  de  l'homme  (i).  / 

Messieurs,  au  début  de  l'année  qui  vient  de 
finir,  nous  entendions  ce  chaleureux  et  pressant 
appel  :  «Jeunes  gens  qui  aspirez  à  jouer  un  rôle 
au  sein  de  la  société  contemporaine,  apprêtez- 


(I)  Pions  nous  couteotons  d'indiquer  celte  élude-;  elle  i  élé  pu- 
bliée dans  le  Xlll*  volumi-  des  Mémoires  Ac  la  société. 


(     158    ) 

vous  à  devenir  tous,  dans  une  certaine  mesure» 
des  écrivains  »  (i). 

Sommes-nous,  membres  d'une  société  qui  s'ho- 
nore du  titre  de  Littéraire,  sommes-nous  restés 
sourds  à  la  voix  autorisée  du  chef  aimé  de  l'Aima 
Mater?  Ce  rapport,  j'en  ai  la  confiance,  répondra 
de  notre  zèle  et  de  notre  activité,  et  s'il  faut 
reporter  nos  pensées  vers  ceux  qui  nous  ont 
précédés  dans  cette  enceinte,  cogitate  majores 
ves?ro5,  j'aime  à  croire  que  nous  sommes  demeu- 
rés dignes  d'eux,  et  que  nous  avons  conservé 
intactes  les  glorieuses  traditions  de  la  Société 
Littéraire  ! 


li)  Discours  rectoral  prononcé  le  14  octobre  1883,  à  roiiverlure  des 
•cour?. 


Societas  Philologa  Lovaniensis. 


Illustrissimus  ac  Reverendis?imus  Dom.  C  Pie- 
RAERTS,  Rector  magniâcus,  Prœses  ad  hon. 

Illustrissimus  ac  Reverendissimus  Dom.  A.  J.  Na- 
MÈCHE,  Rector  emeritus,  Prœses  ad  hon. 

P.  G-  H.  Willems,  professer  ordinarius,  Prœses. 

Fr.  Collard,  professer  ordinarius,  VicePrœsfd. 

Prosper  PouUet,  ptiil.  et  lit.  cand.,^.  t.  a  Secret. 

Socii. 

Victor  Brants,  prof,  ordin  ,  ex  secret.  (1874-75). 
Johannes  Terrens,  ex  Waldbillig  (Magni  Duc. 

Lucilib.),  philos,  etlitt.  doct.,  exsecr.  (1884  85). 
Theodorus  Siille,  Mosaetrajectinus,  phil.  et  litt. 

stud. 
Ernesms  Dubois,  Verviensis,  phil.  et  litt.  cand. 
Leopoidus  Piette,  ex  Denée,  id. 
Simon  Kayser,  ex  Esch  (Magni  Duc  Lucil.),  id. 
Rev.  Petrus  Marres,  Mossetrajoctinus,  phil.  et 

litt.  slud. 
Mauriiius  Dewulf,  Popéringhensis,  phil.  et  litt. 

cand. 
Prosper  De  Pelsmaecker,  ex  Denderleeuw,  id. 
Lambertus  Petit,  Namurcensis,  id. 
Josepbus  Schumers,  Mosacensis,  phil.  et  litt. 

stud. 
Rev.  ^milius  Valvekens,  ex  RiUaer,  id. 
Rev.  Clovis  Delannoy,  ex  Ere,  id. 


(     160    ) 

Qui  olim  socii  fuere. 

Car.  Michel,  Tornacensis,  phil.  et  litt.  doctor, 

prof,  univers.  Gandavensis,  ex-secrel. (1873-74). 
Eug.  Hubert,  Lovaniensis,  phil.  et  litt.  doctor, 

professer  univers.  Leodiensis. 
Léo  De  Bruyn,  Lovaniensis,  phil.  et  litt.  doctor, 

mag.  serin,  stud.  super,  in  Ministerio  rer.  int. 
Petr.  Sturna,  ex  Bivange  (Magni  Duc.   Lucili- 

burg.),  phil.  et  litt.  doct.,  professer  athentei 

Luciliburg. 
Rev.  Johannes  Vanden  Weghe,  ex  Ledeghem^ 

philolog.  licentiatus. 
Rev.  canunicus  Alf.  Segers,  ex  Appels,  philolog. 

licentiatus,  inspecter  studiorum  humaniorum 

in  diœcesi  Gandavensi. 
Joh.  Petr.  Bestgen,  ex  Hollerich  (Magni  Due. 

Lucilib  ),  phil.  et  litt.  doctor,  profes.jor  pro- 

gymnasii  Echternacensis. 
Rev.  Celest.  Wadeleux,  ex  Brée,  philolog.  licen- 
tiatus, professer  seminarii  Sancto  Trudonen- 

sis,  ex-secret.  (1875  70)- 
Rev.  Lee  Van  Dorpe,  ex  Zevecote,  i)hilolog.  li- 
centiatus, vicarius  in  oppi  îo  Brugonsi. 
Eduardus  Houtart,  ex  Monlibus  ad  Sabim.  phil. 

etliit.  atque  juris  doctor.  ex  secret   (1877-78). 
Rev.  Henricus  Eggers,  Monasteriensis,  philolo- 

giae  doctor. 
Rev.  Arthur  Vermeersch,  S.  J.,  ex  Ertvelde, 

doct  jur.  et  scient,  polit,  ex-secret.  (1878-79). 


(     161     ) 

Ludovicus  Simons,  Ruremondensis,  phil.  et  litt. 

doct.,  professer  athensei  Lovaniensis. 
Consiautinus  Gelders,  Lewensis,  phil.   et  litt. 

doct.,  profrissor  coll.  Ypriani. 
Desiderius  Petit,  ex  Wodecq,  phil.  et  litt.  doct.» 

professer  coll.  Diesthem. 
Nieolaus  Walcb,  ex  Niederpallen  (Magni  Duc. 

Luciliburg.),  phil.  et  liit.  doct.,  professer  col- 

legii  Virtonensis. 
Constaniinus  Nannan,  ex  Redu,  phil.  et  litt.  doct. 
Gulielmus  Streel,  ex  Alleiir,  phil.  et  litt.  atque 
j  uris  doct.,  ex-secret.  (1879  80). 
Johannes  Dubois,  ex  Baruich,  phil.  et  litt.  atque 

uris  doct.,  ex-secret.  (1880-81),  judex  curise 

Arlon. 
Julius  Van  Biervliet,  Brugensis,  phil.  et  litt.  doct. 

et  scient,  nat.  candidatus,  ex- secret.  (1881  82). 
Edmundus  Cordewener,  Mosseirajectinus,  phil. 

et  litt.  doct. 
Peirus  Doppler,  Mossetrajectinus.  phil.  et  litt. 

doct.,  ex-ag.  vices  secret.  (1882-83). 
Augustus  Van  Ryckelen,  ex  Halle-Boyenhoven, 

phil.  et  litt.  doct.,  prof.^coll.  Ypriani. 
Johannes  Petrus  Biwer,  ex  Remich  (Magni  Duc. 

Lucilib.),  phil.  et  litt.  doct. 
Rev.  Edmundus  Remy,  Senegiensis,  philologisa 

doct.,  professer  in  coUefiioeppidi  La  Louvière. 
Rev.  Lecnardus  Loetens,  ex  Anseghem,  philolo- 

gise  licentiatus,  professer  in  seminarie  Rola- 

riensi. 


(     162    ) 

Michael  Meyers,  ex  Boxhorn  (Magni  Duc.  Luci- 

lib.),  phil.  et  litt.  doci.,  professor  progymu. 

Echiernacensis. 
Michael   Glaesener,  ex   Wilwerdingen  (Magni 

Duc.  Lucilib.),  pbil.  et  litt.  doct. 
Baro  Léo  Bethune,  Alosianus,  phil.   et  litt.  et 

juris  dûctor,  ex-secret.  (1883-84). 
Augustus  Bertrand,  Bullionensis,  philos,  et  litt. 

doct. 
Rev.  Alphonsus  Dassonville,  ex  Heule,  philolo- 

giîe  licent.,  prof,  collegii  Ostendensis. 
Eugenius  Herbecq,  Dionantensis,  phil.  et  litt. 

doct.  et  juris  cand.,  ex-secret.  (1885-1886). 
Alphonsus  Roegiers,  Tenersemundanus,  phil.  et 

litt.  doct. 
Rev.  Adrianus  Cauwenberg,  ex  Hoeven  (Bata- 

vus),  phil.  et  litt.  doct.,  rector  inslituti  S.  An- 

tonii  Bergis  ad  Zomam. 
Rev.  Ludovicus  Reyter,  ex  Altwies  (Magni  Duc 

Lucilib.),  phil.  et  lit.  doct. 
Alfredus   de   Groote,    Gerardimontensis,  juris 

cand. 
■Carolus  Martens,  Lovaniensis,  phil.  et  lit  cand. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIETAS  PHI- 
LOLOGA  de  lUniversité  catholique, 
pendant  l'année  académique  1885- 
1886,  par  M.  Eug.  HERBEGQ,  doc- 
teur en  philosophie  et  lettres,  secré- 
taire sortant. 

Messieurs, 

Nos  travaux,  pour  répondre  à  l'idée  qui  a 
présidé  à  la  création  de  la  société,  ont  été  en- 
tièrement pratiques. 

Une  notable  partie  de  nos  réunions  a  été  con- 
sacrée à  l'interprétation  du  Plutus  d'Aristophane. 
Pour  retirer  quelques  fruits  de  l'étude  d'un 
auteur  et  en  particulier  du  premier  des  poètes 
comiques,  il  faut  connaître  sa  vie,  le  milieu  où 
il  a  vécu,  son  caractère,  les  tendances  générales 
de  ses  œuvres.  M.  le  professeur  Willems  a  bien 
voulu  nous  faciliter  la  tâche,  en  nous  donnant 
sur  Aristophane  une  notice  savante  et  détaillée. 
Nous  avons  abordé  ensuite  l'étude  du  texte;  la 
traduction  a  été  suivie  d'explications  historiques, 
philologiques  et  critiques. 

Nous  n'avons  pas  laissé  de  nous  tenir  au  cou- 
rant des  progrès  de  la  science  dans  les  matières 
qui  nous  concernaient.  A  cet  effet,  chaque  séance 
un  choix  considérable  de  revues  a  été  distribué 


(    164    ) 

aux  membres  de  la  société  qui  acceptaient  de 
rendre  compte  des  principaux  articles.  Parmi 
les  revues  analysées  avec  le  plus  de  soin,  je 
signalerai  :  le  Berliner  Philologische  Wochen- 
schrift,  qui  nous  renseigne  sur  la  valeur  des 
ouvrages  philologiques  de  date  récente,  et  la 
Mnemosyne,  qui  nous  fait  connaître  la  méthode 
de  la  critique  des  textes. 

M.  le  professeur  Willems  a  daigné  nous  don- 
ner communication  de  son  remarquable  travail, 
les  élections  municipales  à  Pompéi,  lu  à  l'Aca- 
démie royale  de  Belgique.  Il  nous  trace  le 
tableau  savamment  reconstitué  d'après  les  ins- 
criptions, des  luîtes  électorales  de  ce  municipe 
dans  les  dernières  années  qui  précédèrent  la 
catastrophe  de  79. 

M.  A.  De  Groote  a  réuni  en  une  centaine  de 
pages  les  renseignements  que  nous  fournissent 
les  écrivains  anciens  et  les  savants  modernes 
sur  l'armée  romaine.  M.  De  Groote  examine 
l'armée  romaine  sous  trois  faces  :  avant,  pen- 
dant et  après  la  guerre,  et  telle  est  la  division 
de  son  travail.  Notre  président  et  à  sa  suite 
différents  membres  de  la  société  présentèrent 
diverses  observations  qui  furent  la  source  de 
discussions  à  la  fois  intéressantes  et  instructives. 

Messieurs,  j'ai  terminé  mon  rapport.  La  So- 
cietas  philologa  va  reprendre  le  cours  de  ses 
travaux,  et  j'ai  la  confiance  que  l'année  qui 
s'ouvre,  ne  sera  pas  moins  féconde  que  les  pré- 
cédentes. 


(     165    ) 

L'usage  demande  que  le  secrétaire  joigne  à 
son  rapport  une  étude  sur  une  question  relative 
à  l'antiquité.  Pour  me  conformer  à  cet  usage,  je 
vous  entretiendrai  quelques  instants  de  la  Loi 
de  Gortyne. 

Gortyne  était  une  des  principales  villes  de  la 
Crète  Comme  toutes  les  villes  doriennes ,  elle 
était  régie  par  une  constitution  aristocratique. 
Ses  habitants  étaient  divisés  en  quatre  classes  : 
les  hommes  libres  [ilsùSspoL),  les  hommes  de 
condition  inférieure  (âïï'dTaj^Oi),  les  colons 
{Foty.jjeç),  et  les  esclaves  (cJwXoi). 

Une  inscription  dont  la  majeure  partie  fut 
découverte  au  mois  de  septembre  1884,  nous  fait 
connaître  le  droit  en  vigueur  à  Gortyne.  Cette 
loi  parait  être  du  v«  siècle  avant  notre  ère,  tant 
pour  la  forme  des  lettres  que  pour  la  direction 
des  lignes  qui  vont  alternativement  de  droite  à 
gauche  et  de  gauche  à  droite;  elle  n'est  pas  la 
plus  ancienne,  car  elle  fait  mention  d'une  loi 
antérieure  qu'elle  corrige  sur  certains  points. 

J'examinerai  quelques  dispositions  de  la  loi 
de  Gortyne,  et  les  rapprocherai  du  droit  athé- 
nien correspondant  (1). 


(Il  Dareste  :  La  loi  de  Goilyne.  dans  I.J  Nouvelle  Revue  de  droit 
français  et  étranger.  1885.  J'ai  suivi  le  texte  et  la  divisioD  de 
M    lOreste. 

Ilûcheler  und  Zilelmann  ;  Das  Re^^lil  von  Gortyn,  supplément  au 
RlieJLisclics  Mnseuin  fiir  Pliilologii.-.   1885. 


(     166    ) 

1.  LES   HÉRITIERS  LÉGITIMES. 

§  26.  «  En  cas  de  décès  du  mari  ou  de  la 
«  femme,  s'il  y  a  des  enfants,  ou  des  enfants  de 
»  ces  enfants,  ou  des  enfants  de  ces  derniers, 
y  ceux-là  auront  les  biens.  A  leur  défaut,  les 
»  frères  du  défunt,  et  les  enfants  des  frères,  et 
"  les  enfants  de  ces  enfants,  ceux-là  auront  les 
»  biens.  A  leur  défaut  encore,  les  sœurs  du  défunt, 
»  et  les  enfants  des  sœurs,  et  les  enfants  de  ces 
"  enfants,  ceux-là  auront  les  biens.  A  leur  défaut 
X  encore,  l  s  ayants  droit,  quels  qu'ils  soient, 
"  recueilleront  les  biens.  S'il  y  n'a  pas  d'ayants- 
»  droit,  les  tenanciers  du  domaine  quels  qu'ils 
"  soient,  recueilleront  les  biens.  » 

Je  distinguerai  trois  ordres  de  successibles  : 

P  ordre  :  la  ligne  directe  descendante;  puis  les 
frères  ou  sœurs  et  leurs  descendants,  formant 
la  première  ligne  collatérale  par  rapport  au 
défunt.  Ce  sont  les  parents  se  rattachant  au  père 
du  défunt  par  un  lien  de  descendance. 

a)  Dans  cet  ordre  la  loi  ne  nomme  que  trois 
générations.  Est  ce  à  dire  que  la  quatrième  géné- 
ration est  exclue?  Les  auteurs  qui  soutiennent 
que  le  premier  cercle  de  parenté  à  Athènes, 


Girand    :  Le  droit   de   succession    chez    les    AthéDicns,  dans  la 
Revue  de  législalion  et  de  jurisprudence.  Tome  XVI. 
Caillemer  :  Le  droit  de  succession  légitime  a  AlUeces.  1879. 
Fusiel  de  Coulangei  :  La  cité  antique.  4881. 


(    167    ) 

V  âyj^ioTelcx.  s'arrêtait  à  ces  trois  générations, 
trouveront  ici  un  argument  en  faveur  de  leur 
thèse.  Il  semble  cependant  plus  naturel  d'ad- 
mettre que  les  descendants  en  ligne  directe,  de 
n'importe  quel  degré,  aient  le  pas  sur  tous  les 
collatéraux,  et  que  les  descendants  des  frères  ou 
sœurs  soient  préférés  aux  autres  collatéraux 
d'une  branche  plus  éloignée.  Quoi  qu'il  en  soit, 
le  cas  où  un  enfant  serait  appelé  à  la  succession 
de  son  trisaieiil  ou  de  son  arrière-grand-oncle, 
ne  peut  se  présenter  qu'exceptionnellement  : 
c'est  là  peut-être  ce  qui  explique  le  silence  de 
la  loi. 

6)  La  loi  emploie  les  termes  reV.va,  eç  reV.vwv 
Tc'xva,  àâel-irZy  TcV.va,  les  enfants,  les  filles 
comme  les  fils.  Je  reviendrai  tantôt  sur  ce  point. 
Mais  qui  doit-on  comprendre  sous  le  nom  de 
TeV.ya  ?  les  enfants  naturels  aussi  bien  que  les 
enfants  légitimes?  La  loi  ne  s'occupe  que  de 
l'enfant  naturel  d'une  femme  de  la  classe  des 
colons,  et  seulement  pour  décider  à  quel  maître 
il  appartient.  Le  droit  antérieur  avait  fixé  la 
condition  des  vôdoi^  enfants  naturels  de  citoyens, 
et  le  législateur  nouveau  n'y  a  rien  voulu  chan- 
ger. Leur  sort  ne  devait  guère  différer  de  ce 
qu'il  était  généralement  en  Grèce.  A  Athènes,  le 
v66oç  n'avait  pas  Vàyy^iarela',  Démosthènes  (con- 
tra Macartatum,  §  51)  nous  dit  :  Nc'^o)  de  [iri^è 
vaBr,  fjLY)   zvja.i  à.y/j.(3zdoiV  (xyi9  lepùv  ft/jô  ôatwv. 

10 


(    168    ) 

Le  vôdsi;  n'avait  aucun  droit  à  l'héritage  de  son 
père  naturel;  à  peine  était  il  permis  à  celui-ci 
de  lui  faire  un  legs  (ra  voSc'a),  dont  le  maximum 
varie  entre  500  et  1000  drachmes  suivant  les 
auteurs.  N'est-ce  pas  pour  permettre  semblable 
chose  que  la  disposition  suivante  se  trouve  dans 
la  loi  de  Goriyne?  §  16:  - -/.ô/^ta-oa   aï  xalni 

paq  ïî  ^ji^ey.a  ararripwv  y.péoç,  lOûov  31  fir]. 
Un  mari,  une  femme  pourront  léguer,  s'ils  le 
veulent,  des  aliments,  ou  un  vêtement,  ou  douze 
statères,  ou  un  objet  valant  douze  statères,  mais 
pas  plus.  " 

c)  Comment  se  fait  le  partage?  Tous  les  en- 
fants ont- ils  des  parts  égales  dans  la  succession 
de  leur  père?  A  Athènes,  les  filles  n'ont  aucun 
droit  à  l'héritage  :  tous  les  biens  passent  aux 
fils.  Il  n'en  est  pas  ainsi  à  Gortyne.  Le  §  23  con- 
sacre le  droit  des  filles,  mais  si  elles  sont  favo- 
risées sous  ce  rapport,  leur  part  n'est  pas  bien 
considérable.  En  effet  les  fils  recueillent  comme 
préciput  les  maisons  des  villes  et  ce  qu'elles 
renferment,  et  au-dehors  de  la  ville  les  maisons 
qui  ne  sont  pas  habitées  par  un  colon,  de  même 
que  les  Kpièx-a.  et  les  y.apralr.o^x  qui  n'appar- 
tiennent pas  à  un  colon;  dans  les  autres  biens 
seulement,  les  filles  reçoivent  chacune  une  part 
et  les  fils  chacun  deux.  Cependant  lorsqu'il  n'y  a 
qu'une  maison  pour  tout  bien  dans  la  succession, 
les  filles  y  auront  part  conformément  à  la  loi  : 


(     169    ) 

c'est-à-dire,  leur  part  sera  égale  à  la  moitié  de- 
celle  de  leurs  frères.  Ces  règles  s'appliquent  au 
partage  des  biens  maternels  comme  à  celui  des 
biens  paternels.  —  L'intention  du  législateur, 
lorsqu'il  a  dérogé  par  ces  dispositions  au  droit 
antérieur,  a  été  d'assurer  une  dot  à  la  tille. 
Précédemment  la  fille,  qu'elle  fût  dotée  ou  non^ 
n'avait  droit  à  rien  dans  la  succession.  Le  légis- 
lateur a  fixé  la  dot,  c'est  la  pari  héréditaii  e  de 
la  fllle,  ni  plus  ni  moins  ;  de  là,  la  fille  qui  a  reçu 
sa  dot  du  vivant  de  son  père,  ne  partage  pas 
avec  ses  frères;  celle  dont  la  dot  n'a  pas  été 
constituée  ou  ne  l'a  été  qu'en  partie,  viendra  au 
partage  jusqu'à  concurrence  de  ce  qui  lui  est  dû. 
A  Athènes,  lo  chef  de  la  maison  avait  bien  l'obli- 
gation de  fournir  une  dot;  mais  la  quantité 
dépendait  absolument  de  la  générosité  du  dona- 
teur. —  La  condition  des  sœurs  du  défunt, 
lorsque  celui  ci  n'a  pas  laissé  de  descendants, 
est  digne  de  remarque.  Dans  l'ancien  droit,  elles 
n'étaient  pas  appelées,  pas  plus  que  les  filles. 
La  même  règle  existait  à  Gortyne,  qui  portait  à 
Athènes  :  Kpareîv  zoijç  âppenaç  xac  roùç,  sy.  rcôy 
àppévoov.  Dans  le  droit  nouveau,  les  filles  héritent 
de  leur  père;  il  serait  logique  d'appeler  les 
sœurs  du  défunt  en  concours  avec  leurs  frères, 
mais  en  ne  leur  accordant  que  demi  part  Le 
législateur  a  préféré  ne  les  nommer  qu'au 
troisième  rang,  et  ne  leur  permettre  de  succéder 
qu'à  défaut  de  frères;  mais,  pour  compenser  ce 


(     170    ) 

désavantage,  il  leur  donne  droit  à  tous  les  biens. 
Il  est  impossible  de  dire  pourquoi  le  législateur 
a  agi  de  la  sorte. 

Dans  le  l^''  ordre  sont  donc  appelés  successi- 
vement :  les  descendants  du  défunt;  à  leur 
défaut,  ses  frères  et  leurs  descendants,  à  défaut  de 
ces  deux  catégories,  les  soeurs  et  leur  postérité. 

2**  ordre  :  Les  ayants-droit,  oi  ertêàXXovTeç, 
succèdent  à  défaut  de  tout  parent  nommé  dans 
le  premier  ordre  :  tels  sont  probablement  les 
collatéraux  qui  ont  le  même  aïeul  paternel  que 
le  de  cujus;  il  en  était  ainsi  à  Athènes  du  moins. 
La  loi  ne  permet  pas  de  préciser. 

3rHe  ordre  :  A  défaut  de  tout  successible  dans 
les  deux  premiers  ordres,  la  loi  donne  la  pro- 
priété aux  tenanciers  du  domaine,  quels  qu'ils 
soient  :  vàç,  Fotxtaç  dîziyeç  x'  l'wvrt  ê  Y,làpoiy 
ToÛTOuç  ëx£v  Ta  y.prju.ci.-cf .  —  O  xXâ^oç  zfji 
oiKiaq,  ol  x-lapCiTai^  ce  sont  les  descendants  des 
anciens  habitants  du  pays,  qui  avaient  été  ré- 
duits par  les  conquérants  dorions  à  l'état  de 
colons,  Fot}cJ7£ç,  et  attribués  par  le  sort  à  cha- 
cune des  maisons  de  Gortyne.  Les  colons  sont 
attachés  héréditairement  à  la  famille  proprié- 
taire de  la  terre  qu'ils  cultivent.  Le  chef  de  la 
famille  est  leur  maître,  7T<xc7"aç.  —  Quand  la  fa- 
mille dont  ils  dépendent,  vient  à  s'éteindre,  ils 
deviennent  propriétaires  du  domaine  :  ainsi  le 
veut  la  loi.  Dans  celte  condition,  ils  n'ont  plus 
de  maître  :   car  ce  n'est  qu'à  défaut  de  tout 


(     171    ) 

membre  de  la  famille,  qui  en  même  temps  re- 
cueillerait tous  les  biens  et  serait  leur  iraJTaç, 
qu'ils  sont  appelés  à  succéder.  N'ayant  plus  de 
maître,  ils  ne  sont  plus  des  colons.  Dès  lors  que 
deviennent  ils?  Ne  formeraient-ils  pas,  eux  et 
1-eurs  descendants,  cette  classe  de  personnes  que 
la  loi  nomme  à.Tïé'OLipoi^  hommes  libres,  mais 
d'une  condition  inférieure,  et  exclus  des  ézaîoeiucy 
corporations  religieuses  et  politiques  analogues 
aux  phratries  athéniennes  ?  Dans  l'ancienne 
Rome,  lorsqu'une  famille  patricienne  s'éteignait, 
les  clients  de  celte  famille  devenaient  plébéiens; 
et  somme  toute ,  la  situation  des  ôazézaipoi 
à  Gortyne,  ne  devait  guère  être  plus  favorable 
que  celle  des  plébéiens  à  l'origine. 

Jusqu'ici  je  n'ai  pas  parlé  des  ascendants. 
Sont-ils  successibles?  Faute  de  textes  précis,  de 
vives  controverses  ont  été  soulevées  à  ce  sujet 
entre  les  savants  qui  se  sont  livrés  à  l'étude  du 
droit  athénien.  Si  l'on  admet  généralement  que 
le  père  est  au  nombre  des  successibles,  on  n'est 
pas  d'accord  sur  le  rang  qu'il  doit  occuper.  Dès 
qu'on  lui  accorde  le  droit  de  succéder,  il  est  juste 
de  le  faire  passer  avant  tous  les  collatéraux, 
même  avant  les  frères.  En  effet,  c'est  l'auteur 
commun  qui  est  le  lien  de  parenté  entre  deux 
collatéraux;  de  sorte  que  l'auteur  commun  est 
plus  proche  parent  de  chacune  de  ces  deux  per- 
sonnes, que  l'une  ne  l'est  de  l'autre  :  le  père  est 
.parent  au  premier  degré  avec  ses  fils,  deux 

19. 


(    172    ) 

frères  ne  le  sont  entr'eux  qu'au  second  degré.. 
Le  père  n'a-t-il  donc  pas  plus  de  droit  à  recueillir- 
la  succession  de  son  fils  défunt  que  le  frère  de 
celui-ci?  Quoiqu'il  en  soit,  la  loi  de  Gortyne 
nomme  les  diverses  classes  d'héritiers,  et  il  n'est 
nullement  question  ni  du  père  ni  d'aucun  des 
ascendants  Puisqu'elle  nomme  les  frères  et  les 
sœurs  du  défunt,  ne  devrait  elle  pas  à  fortiori 
faire  de  même  si  ce  père  avait  quelque  droit? 

2.   LA  FILLE  PATROÏOQUE. 

Le  §  45  définit  la  fille  palroïoque,  celle  qui  n'a 
ni  père  ni  frère  issu  du  même  père  :  T:a.xpoimy.ov 
â  '/]'^Z)i  eu  y.ar.cf.xy]0  f/.-})  Yj't  vj  àâslmo;,  îy.  "cô  aÛTw 
■Kazpzt;.  La  fille  patroïoque  c'est  donc  Yév:îyJ.r,poi 
athénienne.  Hérodote  (VI,  57)  mentionne  la  -z- 
xcjoxjyoc,  nxpBé'jOç,  à  Sparte. 

A  Athènes  le  droit  d'épouser  l'épiclère  appar- 
tenait à  l'héritier  du  défunt,  car  l'épiclère  n'est 
pas  héritière  à  proprement  parler.  L'héritier 
c'est  le  parent  le  plus  proche  :  dans  ce  cas,  l'oncle 
devait  donc  épouser  sa  nièce.  Mais  quand  plu- 
sieurs parents  étaient  du  même  degré,  quand  ils 
invoquaient  des  droits  égaux,  les  sources  ne 
permettent  pas  de  dire  si  c'est  l'âge  ou  le  sort 
qui  décidait  à  qui  serait  accordée  la  préférence. 
Andocide  nous  apprend  que,  lorsqu'il  y  avait 
plusieurs  tilles  èr.ivX-/]poi,  les  parents  se  mettaient 
ordinairement  d'accord  pour  l'exercice  de  leurs 


(    173    ) 

droits  respectifs  et  la  détermination  des  épiclères- 
que  chacun  réclamerait.  —  La  loi  de  Gortyne 
nous  permettra  de  préciser  davantage. 

«)  §  36  :  «  La  tille  palroïoque  épousera  le  frère 
»  de  son  père,  le  plus  âgé  de  ceux  qui  existent; 
»  s'il  y  a  plusieurs  tîlles  patroïoques,  la  seconde 
»  épousera  celui  qui  vient  après  le  plus  âgé. 
»  S'il  n'y  a  pas  de  frères  du  père,  et  qu'il  y  ait 
y  des  tîls  de  frères,  la  fille  épousera  celui  qui  est 
"  issu  du  frère  aîné;  s'il  y  a  plusieurs  filles 
»  patroïoques  et  plusieurs  fils  de  frères,  la  se- 
»  conde  épousera  celui  qui  vient  après  le  fils  du 
"  frère  aîné  "  C'est  donc  l'âge  qui  fixe  absolu- 
ment les  droits  et  leur  valeur  :  le  frère  aîné  du 
père  vient  en  premier  lieu;  puis  les  autres  frères 
suivant  leur  âge;  à  leur  défaut,  les  fils  du  frère 
aîné  et  ainsi  de  suite.  Les  frères  et  leurs  fils 
sont  ici  appelés  eTnê^.A^.svreç,  ayants- droit  :  ce 
terme  n'avait  pas  dans  la  classification  des  héri- 
tiers la  même  signification.  —  Je  signalerai  deux 
dispositions  relatives  aux  ayants  droit  :  lorsque 
la  fille  est  en  âge,  l'ayant-droit  qui  n'est  pas 
dans  le  pays,  est  évincépar  le  suivant;  un  ayant- 
droit  recevra  une  fille  patroïoque,  mais  pas  plus, 
en  ce  sens  que  le  droit  de  l'eTrj^aÀJ.wy  ne  peut 
être  exercé  qu'une  fois. 

h)  Lorsqu'il  n'y  a  point  d'ayant  droit  confor- 
mément à  la  loi,  la  fille  patroïoque  épousera  qui 
elle  voudra  parmi  ceux  de  la  tribu  qui  la  deman- 
deront, ou  bien  même  qui  elle  pourra. 


(     174    ) 

c)  Lorsqu'une  fille  mariée  devenait  épiclère, 
la  loi  athénienne  la  forçait  à  quitter  son  mari 
pour  épouser  l'héritier;  si  celui  ci  était  marié 
lui-même,  il  devait  divorcer  pour  épouser  sa 
parente.  —  La  loi  de  Gortyne  prévoit  le  cas,  et 
voici  ce  qu'elle  décide.  Si  la  fille  a  des  enfants, 
elle  peut  rester  mariée  ou  divorcer;  si  elle  n'a 
pas  d'enfants,  elle  doit  divorcer  et  épouser 
l'ayant-droit.  Lorsque  la  fille  patroïoque,  qu'elle 
ait  été  mariée  à  un  ayant-droit  ou  non,  devient 
veuve,  si  le  mari  laisse  des  enfants,  elle  pourra 
contracter  un  second  mariage,  mais  elle  n'y 
sera  pas  contrainte;  si  au  contraire  le  mari  ne 
laisse  pas  d'enfants,  elle  devra  épouser  l'ayant- 
droit  désigné  par  la  loi. 

Telle  est,  exposée  à  grands  traits,  la  situation 
de  la  fille  pairoïoque  vis  à  vis  des  ayants-droit. 
Je  néglige  la  question  des  biens,  qui  sont  soumis 
à  divers  régimes  suivant  les  cas. 

3.  l'adoption. 

Un  des  plus  grands  malheurs  pour  les  anciens 
-était  de  mourir  sans  postérité  mâle.  Un  fils  était 
nécessaire  pour  la  continuation  du  culte  de  la 
famille.  Aussi  l'adoption  était  connue  dans  le 
droit  grec  et  avait  pour  but  de  suppléer  au 
manque  d'enfants.  Toutefois  le  fait  de  l'adoption 
.n'excluait  pas  la  possibilité  d'avoir  dans  la  suite 
-des  enfants  légitimes. 

L'adoption  se  fait  à  l'agora  en  présence  des 


(    175    ) 

citoyens  assemblés;  l'adoptant  donne  à  la  è-ccîpeioc 
dont  il  fait  partie,  la  chair  d'une  victime  et  une 
mesure  de  vin  :  la  même  distribution  était  faite 
à  Athènes  par  l'adoptant  aux  membres  de  sa 
phratrie.  L'adoption  a  un  triple  caractère  :  reli- 
gieux, elle  est  ace  ompagnée  d'un  sacrifice  ;  privé, 
elle  produit  ses  effets  dans  le  cercle  de  la  famille; 
et  enfin  public,  car  elle  doit  avoir  lieu  devant 
l'assemblée  des  citoyens. 

Le  choix  du  fils  adoptif  est  entièrement  libre  : 
on  peut  adopter  qui  on  veut.  De  même  aussi, 
peut  adopter  qui  veut  :  la  loi  ne  défend  d'adopter 
qu'aux  femmes  et  aux  mineurs. 

L'adopté  est  héritier  volontaire,  et  non  néces- 
saire. Mais  lorsqu'il  recueille  tous  les  biens,  il 
doit  remplir  toutes  les  obligations  de  son  père 
adoptif  :  sinon  les  biens  passent  aux  ayants- 
droit,  ce  qui  arrive  encore  lorsque  l'adopté 
meurt  sans  laisser  d'enfants  légitimes.  Cette 
dernière  disposition  est  précisément  celle  de 
l'article  351  de  notre  Code  civil  :  «  Si  l'adopté 
meurt  sans  descendants  légitimes,  les  choses 
données  par  l'adoptant  ou  recueillies  dans  sa 
succession,  et  qui  existeront  en  nature  lors  du 
décès  de  l'adopté,  retourneront  à  l'adoptant  ou 
à  ses  descendants...  " 

Lorsqu'avec  l'adopté,  il  y  a  en  même  temps 
des  enfants  légitimes,  l'adopté  n'est  tenu  d'au- 
cune obligation  ;  il  a  droit  à  demi-part,  si  ce  sont 
des  fils,  et  à  part  égale,  si  ce  sont  des  filles. 


(    176    ) 

La  rétraction  de  l'adoption,  comme  l'adoption^ 
elle-même,  doit  se  faire  devant  le  peuple,  à 
l'agora.  L'adoptant  est  obligé  de  remettre  à 
l'adopté  une  certaine  somme  à  titre  d'indemnité. 

Dans  ces  grandes  lignes,  la  loi  de  Gortyne 
offre  beaucoup  d'analogies  avec  la  loi  athénienne 
au  point  de  vue  du  droit  de  succession.  De  part 
et  d'autre,  nous  trouvons  les  mêmes  règles 
essentielles,  les  mêmes  principes  généraux  pré- 
sidant à  la  classification  des  héritiers,  à  la  con- 
dition de  la  fille  patroïoque.  Ce  que  nous  disons 
du  droit  de  Gortyne,  nous  pouvons  le  dire  en 
général  du  droit  dorien.  Les  Ioniens  et  les 
Doriens,  si  divisés  par  leurs  tendances  et  leurs 
rivalités  politiques,  ont  conservé  un  droit  privé 
qui  atteste  à  toute  évidence  leur  origine  com- 
mune. 


REGHTSGENOOTSCHAP 
•derkatholiekeHoogeschoolvanLeuven. 

Eere-  Voorzitter  : 
Hoogeerw.  heer  Pihraerts,  rector  magniflcus. 

Bestuur  (1)  : 

De  lieeren  J.  Van  Biervliet,  hoogleeraar,  Yoor- 

zitter. 
Aujr.  Raemdonck,  Ondervoor zitter. 
Alb.  Van  de  Put,  Eerste  Schyvjver. 
Ad.  Pauwels,  Tioeede  Schrijver. 
Lod.  Plessers,  Penningmeester. 

Leden  : 

De  lieeren  L.  Aldernaght;  L.  Bauwens;  A.  Be- 
heyt;  J.  Belloy;  G-  Berclimans;  G.  Bossaerts 
R.  Camerlijnck;  J.  Carbon;  A.  Cols;  A.  Coo 
man;  J.  De  Béer;  A.  De  Brie;  P.  Deckers 
A.  De  Groot;  E.  de  Meester;  L.  De  Necker 
A.  De  Néeff;  P.  Denys:  P.  De  Pelsmaeker 
A.  Depla;  F.  Deploige  ;  E.  De  Visschere;  F.  De 
Voghel;    Dupont;    L.    Félix;    C.    Goemaere; 

(1)  Gedureode  hel  scliooljaar  1883-1886  was  bel  bestuur  samen- 
gesleld  als  volgt  :  De  befireii  Vau  Biervliul,  boogleeraar,  voot- 
zitter;  Hector  l.cbon,  ondervoorzitter  ;  Edward  Janss-^ns,  eerste 
$chrijver  ;  L.  Scbepeus.  ttveede  sclirijrer  ;  Hier.  Nolerdaeme,  pen- 
■ningmeester. 


(    178    ) 

A.  Hendrickx;E.  Janssens;  Keteleers;  E.  Koel- 
man;    S.  Lambrechts;  H.  Lebon;  A.   Lepla; 
A.  Linssen;  J.  Lombaerîs;  E.  Loos;  J.  Maen- 
hout;  J.  Masselus;  D.  May  art;  J.  Michiels 
C.    Neven;    H.    Noterdaeme;    J.    Opsomer 
A.  Parmentier;  L.  Plessers;  A.  Raemdonck 
J.  Raes;  A.  Roelandis;  Roger;  A.   Ruzette 
J.    Schellekens;    L.    Schepens;    E.    Scbiltz 
Schramme;   E.   Smets;  J.   Smets;   J.   Spaey 
E.  Struelens;  A.  Tbienpont;  A.  Toen;  P.  Van 
Cutsem;  A.  Van  de  Put;  A.  Van  der  Eycken; 
M.  van  de  Walle;  E.  Van  der  Donckt;  E.  Van 
der  Smissen;  P.  Van*  Hufifel;  A.  Van  Malle- 
ghem;    0.  Van    Mallegbem;    J.   Van    Neste; 
E.  Van  Reeth;  R.  van  Stratum;  B.  Van  Trim- 
pont;  A.  Van  Vuren;  J.  Van  Winckel;  J.  Ver- 
helst;  L.  Verhoeven  ;  S.  Vermeer;  Verstraete; 
A.  Verwilghen;  F.  Wyseur. 


VERSLAG  OVER 
de  -werkzaamheden  van  het  RECHTS- 
GENOOTSCHAP,  gedurende  het  af- 
geloopen  schooijaar  1885-1886,  ge- 
daan  door  Ed.  JANSSENS,  advokaat, 
oud-schrijver  des  Genootschaps. 


MiJNE  Heeren, 

In  't  j  aar  1873  weergalmde  een  machtig  vreugde  - 
kreet  over  gansch  het  vlaamsche  land.  Na  on- 
ophoudend  sireven  legen  onverschilliglieid  en 
zelfzuchiigen  wederstand  hadden  de  kampers 
der  volkstaal  op  wettig  gebied  eene  groote  zege 
behaald.  De  wet  op  liet  gebruik  der  vlaamsche 
taal  in  beieugelende  rechtszaken  was  gesiemd. 
Volgens  aller  meening  moest  het  grievend  on- 
lecht  den  Vlaming  aangedaan,  van  zich  in  eene 
vreemde  en  aan  hem  onbekende  spraak  te  zien 
veroordeelen,  weldra  verdwijuen,  en  zou  de 
volkstaal  voor  de  gereçhtshoven  den  rang  be- 
kleeden  die  men  haar  al  le  lang  had  miskend. 
Helaas,  welke  bittere  teleursteliing! 

Bij  het  grooi  getal  rechtbanken  blijft  het 
fi  ansch  in,voege  en  een  vlaarasch  pleidooi  wordt 
er  als  eene  zeldzaamheid  aanzien.  De  oorzaak 
van  dezen  droevigen  toestand  is  niet  ver  te 
jzoeken;  immers  bijna  aile  advokaten  zijn  vol- 

11- 


(    ISO     ) 

strekt  onwetend  der  vlaamsche  rechierlijke 
taal.'  Niemand  zal  het  wagen  hen  deze  onerva- 
renheid  ten  kwade  aan  te  duiden,  want  in  niet 
een  der  vier  lioogescholen  van  het  land  worden 
de  rechten  in  het  vlâamsch  onderwezen.  Om 
deze  luimte  in  de  maat  hunner  krachten  te  ver- 
vuUen  hebben  eenige  studenten  der  Hoogeschool 
van  Leuven  besloten  een  genootschap  te  stich- 
ten  waar  men  zich  met  de  studie  en  het  ocfonen 
der  vlaamsche  rechtstaal  zou  bezig  houden. 
Ziedaar,  Mijnheeren,  de  oorsprong  van  ons 
Rechtsgenootschap. 

Voorzeker  ontbraken  ons  de  moeili,jkheden 
iiiet;  immers  wij  hadden  allen  eene  fransche  op- 
voeding  genoten,  en  vlaamsche  reohtswerken  om 
onze  pogingen  te  vergemakkelijlven  bestonden 
er  niet.  Niettegenstaande  deze  moeilijkheden 
werden  vergaderingen  gehouden  van  in  demaand 
november;  een  voorloopigbesiuur  wierd  aange- 
steld  dat  omlerhandelingen  aanknoopte  met  de 
"Société  Juridique»  om  bij  deze  maatschappij 
eene  vlaamsche  afdeeling  te  stichten.  Dit  voorsiel 
wierd  door  de  leden  dezer  maatschappij  van  der 
hand  gewezen  en  het  is  dan  dat  wij  ons  richtten 
tôt  de  Akademische  Overheid,  die  ons  niet  alleen 
aanmoedigde  tôt  het  volharden  in  ons  ontwerp, 
maar  ons  ook  eenen  milden  onderstand  bood. 
Wy  zeggen  haar  onzen  innigsten  dank. 

Er  blijft  ons  hier,  Mijnheeren,  eene  plicht  van 
dankbaarheid  te  vervuUen,  waarvan  wij  ons 


(     181     ) 

nooit  op  eene  voldoende  wijze  zullen  kunnen 
kwijten.  Immers  indien  het  Rechtsgenootschap 
zich  thans  mag  roemen  op  een  jaar  van  glansrijk 
beslaan  dan  liebben  wij  het  aan  niemand  anders 
te  danken  dan  aan  onzen  achibaron  voorziuer 
heer  hoogleeraar  Van  Biervliet.  Slechts  gelioor 
gevende  aan  zijnen  iever  voor  de  zaak  onzer 
moedertaal,  aan  zijnen  wensch  den  studenien 
dienst  te  bewijzen,  aanvaardde  hij  zonder  aar- 
zelen  het  voorzitterschap  dat  wij  hem  aanboden. 
Het  is  dank  aan  de  zelfopoffering  en  den  onver- 
moeibaren  iever  van  den  heer  Van  Biervliet, 
dank  aan  de  welwillendheid  met  dewelke  hij 
steeds  onze  ziltingen  bestuurde,  dat  het  Rechts- 
genootschap van  het  oogenblik  der  stichting 
zulke  verdienstelijlve  plaats  tusschen  de  andere 
genootschappen  der  Hoogesehool  vervulde. 

Volgens  het  règlement,  Mijnheeren,  wordt  er 
wekelijks  eene  zitting  gehouden,  die  beurtelings 
besieed  is  aan  het  lezen  en  bespreken  van  een 
reohtswerk,  en  aan  het  pleiten  van  een  rechts- 
geding,  waarover  vervolgens  een  vonnis  wordt 
uitgesproken  door  de  leden  die  een  diploma  der 
faculteit  van  rechten  hetben  bekomen.  Dit  rè- 
glement verschaft  ook  aan  den  eersten  schrij- 
ver  het  genoegen  een  algemeen  versiag  der 
werkzaamheden  van  het  genoolschap  gedu- 
rende  het  afgeloopen  jaar  te  mogen  opsteilen. 
Ik  zeg  hei  genoegen ,  Mijnheeren ,  want  niet 
alleen  is  het  voor  mij  eene  blijde  omstandigheid 


(    182    ) 

mij  te  midden  mijner  oude  studiemakkers  en 
vrienden  te  bevinden,  maar  het  is  ook  nog  een 
aangenatne  stond  wanneer  men  eenen  blik 
werpt  op  aile  uwe  rechtswerken  en  pleidpoien, 
op  aile  deze  bladzijden  waarin  gij  op  het  rechts- 
gebied  de  waarlieid  hebt  nagespoord  en  haar 
met  al  het  vuur  uwer  jongelingsjaren  hardnek- 
kig  hebt  verdedigd. 

Zonder  verdere  inleiding  begin  ik  het  onder- 
zoek  der  verschillende  werken  en  rechtsge- 
dingen. 

In  de  eerste  zitting  hleld  onze  achtbare  voor- 
zitter  eene  welgevoelde  openingsrede  die  met 
geestdrift  wierd  toegej  uicht .  Hij  zegde  ons  dat  het 
enkel  het  verlangen  was  van  het  zijne  bij  te  bren- 
gen  tôt  de  verheerlijking  onzer  moedertaal,  dat 
hem  aauzette  cm  het  voorzitterschap  te  aan- 
veerden;  daarua  wenschte  hij  ons  geluk  over 
het  ontwerp  van  op  eigen  krachten  te  stichten 
wat  andere  sinds  lang  van  den  Staat  afsmeeken, 
dat  is  te  zeggen  eene  vlaamsche  school  van 
rechten. 

De  eerste  voordracht  wierd  gehouden  door 
onzen  ondervoorzitter  de  heer  Hektor  Lebon,  en 
was  getiteld  «  de  oorlog  heschouiod  onder  op- 
zicht  van  natuurrecht  ».  Spreker  aanziet  den 
oorlog  aïs  een  siaat  vijandig  voor  het  raaat- 
schappelijk  bestaan  en  erkent  er  slechts  de 
wetligheid  van  in  geval  van  noodweer.  Ook 
om  dezen  strijd  tusschen  de  volkeren  te  ver- 


(     183    ) 

myden  stelt  hij  als  middel  voor  de  inrichting 
van  eenen  bond  tusschen  de  verschillende  natiën, 
alwaar  de  geschillen  zouden  geledigd  worden. 
Indiefi  de  veroordeelde  Staat  wederstand  biedt, 
heeft  de  bond  het  bondsleger  tôt  zijne  beschik- 
king  om  zijn  vonnis  le  doen  uitvoeren.  De  heer 
Mayart  in  zijne  bespreking  is  van  gevoelen  dat 
er  geeu  middel  bestaat  om  den  oorlog  le  ver- 
mijden.  Hij  bestrijdt  de  afschaffing  van  het 
naiionaal  léger  omdat  bel  zelf  in  het  binnenland 
in  geval  van  oproer  eene  groote  taak  le  ver- 
vullen  heeft. 

In  eene  tweede  studie  bespreektde  heer  Lebon 
den  oorlog  als  eene  bestaande  daadzaak  door 
het  volkenrecht  geschapen;  hij  onderzoekt  wat 
volgens  aile  logiek  die  instelling  zou  moeien 
zijn,  als  men  haar  grondbegin  aanneemt. 

De  oorlog  is  een  vijandtdijke  loestand  tus- 
schen twee  volkeren.  Het  is  de  Staat,  en  niet 
elke  persoon  des  staaîs,  die  oorlog  voert.  De 
rechien  der  strijden^ie  gaan  zoover  als  het  noo- 
dig  is  om  een  gekrenkt  rechl  te  doen  herstellen  : 
wat  daarbuiten  gaat  Z(Ou  moeten  als  onweiiig 
aanzien  worden.  Dit  sluit  nochtans  den  alge- 
meenen  opsiand  eener  natie  niet  uit  :  immers 
daardoor  zelf  dat  hij  ter  verdediging  des  lands 
door  den  Siaat  wordt  uitgeroepen,  wordt  hij 
gewettigd.  —  Heeft  een  oorlogvoerende  Staat 
het  recht  de  handelsbetrekkingen  van  den  tegen- 
strever  te  verbieden  of  te  verhinderen?  Neen^ 


(    184    ) 

zoolang  die  hanclel  met  het  betwiste  recht  nieis 
te  maken  heeft,  of  niet  rechtstreeks  dient  om 
don  vijand  nieuwe  sterkte  in  den  strijd  te  geven. 
Wai  de  moordiuigen  betreft  die  de  genezing  der 
gewomlen  zouden  vertragen  of  onmogelijk  ma- 
ken, deze  moetea  teu  sterkste  afgekeurd  -u'or- 
den  :  want  zoohaast  een  vijand  buiten  geveclit 
is  gebracht,  herneemt  hij  ten  voile  zijn  levens- 
rechl.  Maar  van  den  anderen  kant.  neemt  spre- 
ker  aan  dat  men  moordtuigen  gebruike  die  in 
eens  het  leven  van  een  grooi  getal  vijanden  oni- 
nemen  :  want  wat  geeft  het  dat  een  léger  lang- 
zamerhand  of  oogenblikkelijk  vernietigd  wordi. 
vermits  de  eindelijke  uitslag  toch  dezelfde 
wreedlieid  zal  teweegbrengen.  Misschien  is  dit 
punt  strijdig  met  onze  leergevoeligheid  :  dit 
bewijst  aileen  de  ongerijmdheid  van  het  reciu 
van  oorlog;  en  wordt  dit  punt  door  de  grooie 
mogendheden,  die  het  oorlogsrecht  maken,  ver- 
worpen,  het  is  dai  zij  aan  het  getal  aileen  de 
zegepraal  willen  loekennen,  en  vreezen  dat  de 
vindingsgeest  der  kleinere  landen  de  kans  mocht 
langs  hunnen  kant  brengen.  Een  aanval  mag 
door  list  zoowel  als  door  kanonschoien  worden 
bestreden.  Diensvolgens  is  de  spioneering  een 
recht  zoowel  als  de  oorlog  zelf.  Mag  de  oorlog- 
voerende,  die  eenen  vijandelijken  spioen  betrapt, 
dezen  door  den  kop  doen  schieten,  om  wille  van 
het  grootere  kwaad  dat  men  van  den  spioen  te 
vreezen  heeft?  Wy  durven  er  aan  twijfelen  : 


(     185    ) 

want  gevangen  genomen  is  hij  buiten  gevaar; 
en  men  kan  niet  beweren  dat  hij  het  rechl  niet 
had  zoowel  eenen  gevaarlijken  post  voor  zijn 
vaderland  le  aanveerden  dan  in  de  legerrangen 
den  vijand  te  bescbieten.  Zeker  in  de  spioneering 
is  er  ieis  oneerli,jks;  doch  de  logiek  gebiedt  dat 
men  de  list  niet  verwerpe  als  men  bet  recht  des 
getals  de  plaats  van  bet  recbt  der  volkeren  laat 
innemen  ! 

Ziedaar  hoe  de  redenaar  den  oorlog  ver- 
staat  :  bij  geeft  er  nog  menigvuldige  toepas- 
singen  van,  die  bij,  uit  eerbied  der  logiek,  zou 
in  bet  oorlogsrecht  wilien  zien  invoeren.  Maar 
belaas!  de  hebzueht  van  zekere  mogendheden 
kent  enkel  eigen  belang,  en  zoo  komi  bet  dat  de 
oorlog,  op  ongeboorde  grondslagen  gebouwd, 
een  mengsel  is  van  onsamenhangende  regels  die 
nog  eeng  te  meer  den  onzin  van  bet  gebeele 
bewijzen. 

De  bespreking  door  den  béer  Emiel  De  Vis- 
schere  droeg  b;izonder  op  de  kwestie  der  ban- 
delsbetrekkingen  en  op  die  der  spioneering. 

De  béer  Adolf  Pauwels  gaf  lezing  eener  ver- 
handeling  over  de  ver^vlaccrnsching  der  kunst- 
woorden  van  de  rechtswetenschap-  Spreker  is 
van  gevoelen  dat  men  de  nederduitscbe  recbts- 
termen  aan  verscbillende  bronnen  kan  ontleenen 
zooals  de  oude  eoslumen,  de  letterkunde,  de 
nederlandsche  wetboeken;  maar  bij  vermaant 
ons  op  onze  boede  te  zijn  tegen  de  bastaard- 
woorden  die  men  er  met  duizenden  aantreft. 


(     186    ) 

"  Oud  en  nieuic  bestuurrecht  onzes  lands  » 
was  de  titel  eener  studie  voorgedragendoor  den 
lieer  Emiel  De  Visschere.  Om  de  wetgeving  eens 
volks  wel  te  beoordeelen  moet  men  vooral  den 
geest,  het  stoflfelijk  en  zedelijk.  bestaan  van  dat 
volk  in  acht  nemen.  In  Vlaanderen  heeft  er 
altijd  een  vrije  geest,  taaie  "werkzaamheid  en 
standvastigheid  geheerscht  :  ons  machiig  ver- 
leden  is  er  getuige  van. 

Diensvolgens  behoeft  er  bij  ons  volk  eene  ge- 
matigde  macht  in  de  handen  der  Hoogere  Over- 
heid  gegeven  te  worden,  en  een  grooie  vrijheid 
en  zelfsbestuup  aan  het  volk  in  staat,  gouw  en 
gemeente.  Wonderlijk  is  het  hoe  het  oud  be- 
stuurrecht in  die  behoeften  heeft  voorzien.  In  de 
gemeenten  k\Yamen  vorstelijke  en  stedelijke 
macht,  in  evenwicht;  gingen  kracht  en  wijsheid 
verbonden  door  de  bestaande  instelling  van 
eenen  drievoudige  bestuurraad  :  de  schepens- 
raad,  de  gemeenteraad  of  de  wet,  en  de  groote 
machtige  volksraad.  In  den  gouwraad  of  pro- 
vinciale staten  waren  aile  volkstanden  verte- 
genwoordigd  door  de  Kamer  der  Geestelijken, 
de  Kamer  der  Edelen  of  Eigenaars,  en  de  Volks- 
kamer  of  de  Derde  Staat. 

De  wetgevende  macht  behoorde  den  Land- 
vorst  :  doch  de  weiten  waren  er  dien  tijde  klein 
in  gelai,  ingezien  het  heerschen  der  costumen 
of  gebruiken,  de  lastensiemming  der  provinciale 
staten  en  de  vrijheid  van  krijgsdienst.  Zeker 


(    187    ) 

was  het  Hoogbestuur  des  Lands  alhier  min 
grondig,  min  volledig  ingericht  als  nu,  maar 
gouwen  en  gemeenten  leefden  onder  een  vrij  en 
wel  geschikt  bestuur.  Door  het  toenemen  van 
bescliaving,  bevolking  en  handelsbetrekkingen 
is  er  eene  breedvoeriger  wetgevende  macht  tôt 
stand  gekomen  :  in  Belgie  gaat  er  de  macht 
van  't  volk,  der  Edelen  en  des  vorsten  vereenigd. 
Gouw-  en  gemeentebesiuur  schijnen  integendeel 
te  kunnen  volledigd  en  verbeterd  worden.  Het 
ware  wenschelijk  dat  men  de  verschillige  volks- 
sianden  en  belangen  in  gouw-  en  gemeente- 
bestuur  wederom  hunne  rechtstreeksche  verte- 
genwoordigers  gave.  Zoo  in  den  gouwraad  de 
vertegenwoordigers  van  den  geestelijken  stand, 
van  den  landbouw  en  der  nijverheid.  Zoo  in  de 
gemeenteraad  de  vertegenwoordigers  van  den 
hoogeren  en  leegeren  burgerstand  en  van  het 
werkende  volk. 

Daarenboven  diende  men  in  het  gouw-  en  ge- 
meentebeheer  de  macht  der  staatsoverheid  wat 
te  verminderen,  en  aile  overbodige  tusschen- 
komst  van  staatsbemachtigden  af  te  schaffen. 
Dit  werk  wierd  in  vêle  punten  bestreden  door 
den  heer  Lodewijk  Schepens;  want  volgens  hem 
is  het  bijna  onmogelijk  eene  vaste  onderschei- 
ding  tusschen  de  verschillende  standen,  bijvoor- 
beeid,  tusschen  den  hoogeren  en  leegeren  bur- 
gerstand en  het  werkende  volk  daar  te  stellen. 
Wat  de  belangen  der  landbouwers  betreft  deze 

11. 


(     188    ) 

-zijn,  wel  is  waar  op  eene  onreehtsireeksche 
wijze,  maar  daarom  niet  minder  hardnekkig 
door  de  grondeigenaars  verdedigd. 

In  zijne  studie  over  de  vergelding  voor  rech- 
terlijke  vervolging  loonide  heer  Noierdaeme  hoe 
liftigerechtdesterksiesteunpilaarisvanhetmaat- 
schappelijk  gebouw.  Opdat  het  gerecht  zijne  ver- 
lievene  zending  kunne  bereiken,  is  hei  hoogsl 
noodzakelijk  dai  het  voile  vertrouwen  der  bevol- 
king  geniete,  en  dat  het  vrij  en  ongehinderd  in 
zijne  werking  weze.  Immers  zoo  het  deze  voor- 
waarden  niet  vereenigt  onstaat  er  weldra  eenen 
walg  voo!»  het  maaischappeiijk  leven,  "«alg 
die  omwenteiing  en  burgersooiiog  medesleept. 
Welnu  volgens  de  heer  Noterdaeme  zou  eene 
vergelding  voor  rechterlijke  vervolging  het  ver- 
trouwen in  de  rechters  aan  het  volk  oninemen 
en  deze  laatste  in  de  onmogelijkheid  stellen  met 
vo'.le  vrijheid  de  misdadigers  te  vervolgen  en 
de  verdiende  straf  toe  te  passen.  In  het  heden- 
daagsch  steisel  zoo  de  rechters  eenen  onschul- 
digen  aanhouden  en  hem  later  vrijlaten,  aan- 
ziet  het  volk  ditslechts  als  eene  misgreep;  maar 
indien  men  eene  vergelding  daarstelt  zal  het 
volk  tegen  de  rechters  die  deze  misgreep  heb- 
ben  begaan  vertoornd  worden  ;  'want  indien  men 
het  gerecht  geen  bewijs  van  onbekwaamheid 
wi!  geven  moet  men  in  iedere  zaak  aan  de 
rechters  de  beslissing  overlaten  of  deze  vergel- 
■<iing  ja  of  neen  zal  worden  toegestaan.Weigeren 


(     189    ) 

xij,  dan  roept  men  dat  zij  hunne  onbekwaam- 
heid  willen  verbergen;  staan  zij  de  vergelding 
toe,  dan  verwijt  men  hun  nogmaals  hunne  on- 
bekwaaraheid  en  verkwisting  der  staatsgelden. 
Is  dit  ailes  niet  eenen  doodeiijken  slag  aan  het 
vertrouwen  in  het  gerecht  en  de  rust  der  bevol- 
king  loebrengen?  Wat  zou  men  doen  in  geval 
een  betichte  op  wien  zware  vermoedens  rnsten, 
doch  tegen  wien  men  geen  volmaakt  bewijs  van 
plichtigheiii  kan  inbrengen  wordt  losgelaien? 
Zal  men  hem  de  vergelding  toestaan?  't  Ware 
onzin.  Men  zal  ze  dus  weigeren  ?  Maar  dan  stelt 
men  eene  gansche  omwenteling  in  de  rechtsple- 
ging  daar.  Immers  het  onus  probandi  valt  ten 
lasie  van  het  openbaar  minisierie  en  nu  zou  het 
de  betichte  zijn  die  zijne  onschuld  zou  moeien 
bewijzen  opdat  de  vergelding  hem  worde  toege- 
staan,  want  zoo  men  hem  deze  niet  geeft  zal  hij 
in  het  oog  van  het  volk  steeds  als  schuldig  aan- 
zien  worden.  Daarenboven  men  belemmeri  de 
werking  van  het  openbaar  ministerie  waat  zoo- 
lang  dit  geene  volmaakie  bev/ijzen  zal  kunnen 
bijbrengen  zal  het  a^rzelen  in  het  vervolgen. 
Daaruii  moet  eene  onraiddellijke  vermeerdering 
der  misdaden  spruiien  toi  groote  schade  der 
maaischappy.  Besluiten  wij  hieruit  dat  de  ver- 
gelding niei  moet  ingesteld  worden,  omdat  het 
persoonlijk  belang  voor  het  algemeen  weizijn 
moet  wijken. 
De  heer  Allons  De  Brie  bespreeki  dit  werk  en 


(     190    ) 

steuHt  zich  bijzonder  op  deze  rede,  dat  de  recht- 
veerdigheid,  die  grondsteen  van  het  gerecht,  de 
vergelding  der  schade  den  beticliten  loege- 
bracht  vereischt.  Hij  beroept  zich  op  het  ani- 
kel  1382  van  het  B.  W. 

De  heer  Noterdaeme  bewijst  dat  het  gerecht 
niet  alleen  op  de  rechtveerdigheid  rnaar  ook  op 
het  belang  der  maaischappij  is  gesteund  en  dat 
dit  laatste,  hij  heefr,  het  hooger  bewezen,  door 
de  instelling  eener  vergelding  wordt  gekrenkt. 

In  het  tweede  gedeelte  van  mijn  verslag  wil 
ik  u  spreken,  Mijaheeren,  over  de  verschillende 
rechtsgedingen  die  in  ons  genootschap  "wierden 
bepleten. 

In  zitting  van  2  december  1885,  beweerde  de 
heer  Noterdaeme,  eischer,  dat  het  hezit  van  staat 
een  beioijs  is  der  afstmnyning  van  een  onecht 
of  natuurlijk  kind.  Volgens  hem  is  het  eene 
ware  erkentenis  en  zij  is  zelf  sterker  dan  deze 
die  bij  eene  openbare  akte  zou  geschieden.  Ook 
blijkt  het  uit  de  voorafgaande  bewerkingen  vaa 
het  B.  W.  dat  het  gedacht  des  wetgevers  was 
het  bezit  van  staat  als  eene  erkentenis  te  aan- 
zien.  Niets  in  den  tekst  der  wet  spreekt  dit 
gedacht  tegen  en  men  moet  het  gedacht  des> 
wetgevers  volgen  telkens  de  tekst  dit  loelaat. 

Uw  verslaggever  trad  in  dit  rechtsgeding  als 
verweerder  op.  De  wet  verbiedt  aile  onderzoek 
naar  het  vaderschap  op  eene  uitzondering  na, 
en  het  bezit  van  staat  als  eene  erkentenis  aan- 


(     191     ) 

vaarden  is  onrechtstreeks  ditonderzoek  in  voege 
brengen.  Wat  de  voorbereidende  bewerkingen 
van  het  B.  W.  aangaat,  deze  bieden  ook  groote 
beweegredens  aan,  om  in  zijnen  zin  te  besluiiea. 
—  In  het  hoofdstuk  II  waar  de  wetgever  de  ver- 
schillende  bewijsmiddelen  der  wettige  afstam- 
ming  opsomt,  treffen  wij  liet  bezit  van  Staat  en 
iwee  andere  bewijzen;  welnu  in  het  hoofd- 
stuk III  dat  betrekking  heeft  op  de  natnurlijke 
afsiamming  zien  wij  slechts  twee  bewijzen  :  de 
erkenning  en  in  een  geval  het  onderzoek.  Men 
kan  lusschen  deze  verschillende  bewijzen  eene 
zekere  evenaardigheid  daarstellen  en  zeggen 
dat  de  erkenning  voor  het  natuurlijk  kind  is 
wat  de  geboorteakte  is  voor  het  weitig  kind. 
Ook  kan  men  zeggen  dat  het  onderzoek  is  voor 
het  onweitig  kind  wat  de  getuigenis  is  voor  de 
wettige  afsiammelingen.  Voor  het  bezit  van 
Staat  integendeel  bestaat  er  geene  evenaardig- 
heid; de  wetgever  heeft  geen  legenstuk  van  dit 
bewijs  in  het  hoofdstuk  der  onwettige  afstam- 
ming  daargesteld.  Dit  stilzwijgen  bewijst  dui- 
delijk  dat  hij  het  be?it  van  Siaat  niet  als  een 
bewijs  der  onweiiige  afstamming  heeft  willen 
aanvaarden  ;  en  de  geest  van  al  zijne  werkingen 
kan  dit  gedacht  bekrachtigen.  Daarenboven  er 
bestaan  geene  redens  om  een  nieuw  bewijs  der 
onwettige  afstamming  bij  de  twee  andere  te 
voegen,  wel  integendeel.  En  ten  overvloede 
zouden  die  redens  bestaan  ;  de  rechters  hebben 


(     192    ) 

hier  te  beslissen  niet  over  de  wetten  maar  vol- 
gens  de  wetten  :  Non  de  legibus  sed  secundum 
îeges  judicandum.  Het  openbaar  ministerie  ver- 
tegenwoordigd  door  den  heer  Lodewijk  Sche 
pens  trad  deze  denkwijze  bij  omdat  de  wetgever 
nergens  een  recht  aan  het  natuurlijk  kind  toe- 
kent,  indien  het  niet  erkend  is.  De  rechtbank 
sprak  een  vonnis  nit  in  voordeel  van  den  ver- 
weerder. 

Een  allerbelangrijkst  rechtsgeding  sproot  uit 
de  volgende  kwestie.  Eenjager  is  opjacht,  een 
haas  springt  op  en  achtervolgd  door  den  hond 
vernestelt  hij  zich  in  het  net  van  eenen  pachter 
die  op  het  land  door  hem  in  hniir  genomen 
leeuiceriken  vangt.  De  heer  Léo  Aldernaglit 
in  naam  van  den  jager,  beweert  dat  de  haas  hem 
toebehoort  en  vervolgt  den  pachter  tôt  weer- 
gave  van  het  wild.  Immers  van  het  oogenblik 
dat  de  haas  door  den  hond  nagespeurd  was  kon 
hij  niet  meer  ontsnappen,  en  de  jager  vereenigde 
dus  in  zich  al  de  bestanddeelen  van  de  occupatio, 
dat  is  te  zeggen  animas  rem  sibi  habendi  en  de 
bezitneming  eener  res  nullius. 

Dit  laatste  punt  wierd  door  den  heer  Jozef 
Raes,  verdediger  des  pachters,  hevig  bestreden. 
De  jager  kan  den  haas  niet  in  zijn  bezit  genomen 
hebben  mits  deze  ontsnapt  is;  de  pachter  is  dus 
de  ware  eigenaar  van  het  wild. 

M.  Frans  Devoghel  zetelt  als  openbaar  minis- 
terie en  vraagt  de  veroordeeling  van  den  pachter 


(     193    ) 

tôt  eene  boet  vau  50  franken,  als  toepassing  van 
art.  4  van  het  kuninklijk  besluit  van  28  februari 
1882.  Op  eene  zeer  behendige  wijze  loont  spreker 
ons  dat  de  paohter  op  iemands  anders  land 
leeuweriken  heeft  gevangen;  want  het  jacht- 
recht  is  niet  met  het  pachtrecht  verbonden.  Dit 
bewijst  zich  door  de  nauwkeurige  ontleding  van 
het  huurkonirakt.  Vooreerst  kan  men  het  jachi- 
recht  niet  onder  het  genot  van  het  land  begrijpen, 
want  het  genot  geeft  enkel  aanspraak  op  de 
vruchten  en  vooribrengselen  der  zaak  volgens 
hare  bestemming,  en  niemand  zal  beweren  dat 
het  land  diende  om  leeuweriken  le  kweeken. 
Eene  andere  beweegrede  is  de  volgende  :  het 
genot  moet  den  lasi  evenaren  aan  den  paohter 
opgelegd  door  de  belofte  den  vastgeslelden  prijs 
te  beialen,  en  die  prijs  zal  zeker  niet  meer 
bedragen  dan  de  protijien  die  hij  uit  het  land 
denkt  te  irekken.  Welnu  het  jachtrecht  is  een  al 
te  onzeker  profljt  om  rekening  van  te  houden  in 
het  stellen  van  den  prijs.  Eene  andere  handel- 
wijze  zou  eenen  schatrijken  pachter  verraden, 
en  daar  wij  het  stelsel  van  algemeen  recht  onder- 
zoeken,  moeten  wij  enkel  den  gewonen  siaai  van 
zaken  in  oog  nemen.  Ook  de  rechtsgeleerd- 
heid  komt  dit  stelsel  bekrachtigen  en  heeft 
beslist  dat  eene  verdraagzaamheid  van  den  eige- 
naar  aangaande  dit  punt  nooit  door  den  pachter 
zal  mogen  ingeroepen  worden  om  hem  het  jacht- 
recht te  doen  erkennen. 


(     194    ) 

De  heer  Raes  beweerde  integendeel  met  veel 
overtuiging  dal  het  jachtiecht  deel  maakte  vaa 
het  genot  door  de  huur  toegekend.  Ook  hield  hij, 
slaan  dat  liet  mogelijk  was  de  leeuweriken  op 
eene  plek  land  aan  te  lokken  en  ze  aizoo  ois 
eene  vrucht  van  het  land  te  aanschouwen.  Dit 
gezegde  gaf  aanleiding  tôt  eene  hevige  woorJen- 
wisseling  lusschen  het  openbaar  ministerie  en: 
den  verdediger.  Het  vonnis,  bijzonder  gegrond  op 
de  gebruiken,  was  voordeelig  aan  den  paehter. 

Daarna  wierd  de  volgende  rechtskwestie  aan 
hei  genootschap  onderworpên. 

Heeft  een  ingesloten  eigenaar,  die  uit gehuur- 
zaamheid  doortceg  kan  netnen,  helang  om  voor 
de  Rechtbank  de  dienstbaarheid  van  art.  682 
van  het  B.  W.  dat  is  te  zeggen  het  recht  zelf 
in  plaats  van  het  gedoogen  te  vragen.  De  heer 
Van  de  Put,  eischer,  beweerde  met  veel  welspre- 
kendheid  dat  zulks  zijn  recht  was.  Hij  steunde 
zich  bijzonder  op  hel  art.  682  van  het  B.  W.  Oit 
artikel  erkent  mij  het  recht  eenen  doorweg  te 
eischen,  en  dien  doorwi  g  moet  voortdurend  en 
zeker  zijn;  1er wijl  hij  in  mijn  geval  onzeker  is 
en  onderworpên  aan  den  goeden  wil  van  mijnen 
gebuur.  Indien  deze  mij  gedurende  den  oogstiijd 
den  doorgang  weigert,  wie  zal  mij  de  vergoeding 
betalen  voor  de  schade  door  dit  leit  veroorzaaki  ? 
En  ten  overvloede  zoo  deze  schadevergoeding 
mij  wordt  toegekend,  beweer  ik  dal  zij  niet  vol- 
doende  is. 


(     195    ) 

Zeer  behendig  was  het  pleidooi  van  den  heer 
August  Raemdonck  verweerder  die  besloot  als 
volgt  : 

Aangezien  de  vraag  van  den  eischer  rechi- 
streeks  legen  den  geest  en  den  tekst  van  art.  G82 
sirijdt  ; 

Aangezien  hij  ten  onrechie  beweert  ingesloien 
eigenaar  te  zijn  daar  hij  eenen  doorgang  bij 
gedoogen  bezil;  dat  hij  dus  geen  belang  heelt 
om  Toor  het  gerecht  eenen  doorweg  te  eischen; 

Aangezien  het  oordeel  der  rechtskunde  en  der 
rechtsgeJeerdheid;  om  deze  redens  :  gelieve  d& 
Rechtbank  aile  tegeuovergestelde  besluiiselen 
verwerpende  den  eischer  tôt  de  onkosien  te 
veroordeelen,  en  dit  vonnis  niettegensiaande 
beroep  uitvoerbaar  te  verklaren. 

Het  openbaar  ministerie  vertegenwoordigd 
door  den  heer  Allons  Cols  verzoekt  de  Recht- 
bank de  vraag  des  eischers  te  verwerpen  mils 
deze  geen  ingesloten  eigenaar  is,  daar  hij  eenen 
doorgang  bezit,  al  is  deze  dan  ook  slechts  ge- 
doogd.  en  omdatde  eischer  geen  dadelijk  belang 
heelt  om  de  dienstba*irheid  te  bekomen.  Het 
vonnis  bekrachtigde  het  stelsel  des  verweerders. 
In  eene  volgende  zitiing  beweert  de  heer  Adolf 
Pauwels,  eischer,  dat  de  ontvoogde  minderja- 
rige  zonder  tusschenkomst  van  zijnen  curator 
zijne  penningen  besteden  mag  tôt  het  aan- 
koopen  van  onroerende  goedereyi.  Hij  beroept 
zich  op  het  art.  484  B.  W.  dat  zegt  :  «  Wat  betrelt 


(     196    ) 

de  verbintenissen  door  hem  bij  wege  van  koop 
of  anderzins  aangegaan,  dezelve  zullen  in  geval 
van  bovenmaligheid  kunnen  worden  vermin- 
derd  enz....  «  Oader  deze  koopen  beweert  de 
eischer  de  aankoopen  van  onroerende  goederen 
te  begrijpen  zoowel  als  die  van  roerende  goe- 
deren. 

In  dezen  zin  spreken  Zaehariae  en  Marcadé. 

De  heer  Paul  Van  Huffel,  verweerder,  verde- 
digt  bet  tegenstnjdig  stelsel.  De  onivoogde  min- 
derjarige  mag  zonder  tusschenkomsi  van  zijnen 
curaior  slechis  daden  van  zuiver  beheer  plegen, 
en  het  spruit  uit  bel  stelsel  van  het  B.  \V.  dat 
hei  aankoopen  van  onroerende  goederen  bel 
zuiver  beheer  le  buiten  gaat.  Immers  de  zelfgo- 
maakie  minderjarige  mag  nog  geen  kwijtsehrift 
van  roerende  goederen  teekenen  zonder  bijstand, 
hoe  zou  bij  de  penningen  aldus  ontvangen  uit 
eigen  beweging  en  zonder  toelating  moge  ge- 
bruiken  tôt  bel  aankoopen  van  onroerende  goe- 
deren. Dit  stelsel  is  redelijk  want  in  zulke  aan- 
koopen ligt  dikwijls  een  groot  gevaar  bedolven. 
De  Recbtbank  deelde  de  zienwijze  uitgelegd  door 
bet  openbaar  ministerie  vertegenwoordigd  door 
den  béer  Léonard  Félix.  Deze  vroeg  dat  men  een 
onderscbeid  zou  maken  lusschen  de  inkomsten 
en  de  kapilalen  van  den  ontvoogden  minder- 
jarige; de  eerste  mag  bij  tôt  bet  aankoopen  van 
onroerende  goederen  gebruikcn,  de  tweede  niet. 

Niet  minder  belangwekkend  was  bel  gesehil 


(     197    ) 

over  de  volgende  stelling  van  strafrecht  :  Een 
persoon  die  een  ander  met  een  vuuricapen 
treft,  en  hem  de  dood  toehrengt,  alhoewel  hij 
slechts  op  eenen  derden  persoon  die  er  nevens 
staat  gemiht  heeft,  begaat  eenen  moord  en  niet 
eene  poging  tôt  moord  vergezeld  van  onvrij- 
willigen  doodslag. 

De  béer  Emiel  De  Visschere  als  openbaar  mi- 
nisterie,  besluit  als  volgt  : 

Aangezien  de  beticbie  bet  inzicht  gehad  heeft 
te  dooden; 

Aangezien  de  belichte  dadelijk.  eenen-  doodslag 
begaan  heeft  ; 

Aangezien  zulks  enkel  de  twee  vereischten 
zijn  der  wet  voor  den  moord; 

Vraag  ik  dat  bet  t^of  den  beticbte  de  voile 
straf  voor  moord  oplejige. 

De  verdediger  M.  Lodewijk  Scbepens  doet  uit- 
scbijnen  dat  bet  noodzalcelijk  is  dat  deze  twea 
vereiscbien  denzelfdeu  persoon  voor  doel  heb- 
ben.en  dat  deze  voorwaarde  hier  niet  vervuld  is. 
Dat  men  ait  de  daad  van  op  iemand  te  mikken 
niet  kan  besluuen  dal  hij  bet  inzicht  had  dien 
persoon  te  dooden.  Dat  de  wet  op  den  moord  en 
zelf  die  op  de  poging  lot  moord  niet  toepasselijk 
is.  Het  Hof  veroordeeii  nieitemin  den  betichte 
lot  twintig  jaren  dwaugarbeid  voor  poging  tôt 
moord  volgens  de  aitilvelen  52  en  82  van  het 
atralwetboek. 

Hier  is  mijne  taak  volbracht,  doch  alvorens 


(     198    ) 

dit  verslag  te  sluiten  valt  er  mij  uog  eene 
plicht  te  vervuUen.  Ik  dank  u  dus,  Mijnheeren^ 
voor  den  lever  en  den  taaien  wil  met  dewelke 
gij  steeds  voor  onzen  kring  hebt  gewerkt,  en 
druk  de  vaste  hoop  uit  dat  gij  in  de  toekomst 
deu  weg  zult  volgen  die  uwe  voorzaten  u  gebaand 
hebben.  Immers  het  doel  van  het  Rechtsgenoot- 
schap  is  edel,  want  het  strekt  tôt  de  getrouwe 
uitvoering  der  wet;  het  is  vaderlandsch,  want 
het  beoogt  de  verheerlijking  onzer  dierbare 
moedertaal. 

Onze  ieuze  zij  dus  steeds  :  Voor  Wet  en  Vader- 
land! 


SOCIETE  JURIDIQUE 
de  l'Université  catholique  de  Louvain. 

Commission  directrice. 

Président,  M.  le  professeur  Descamps. 

Yice- Président,  M.  Albert  Van  de  Put. 
Secrétaire,  M.  Maurice  Damoiseaux. 

Trésorier,  M.  Victor  Denyn. 
Membre,  M.  Alplionse  Collard. 

Membres  protecteurs. 

Mgr  Pieraerts,  recteur  magnifique  et  Mgr  Na- 
mèche,recienv  éméTÏte,  Présidents  d'honneur . 

M.  le  professeur  Francis  de  Monge,  Vice  Prési- 
dent d'honneur. 

MM.  les  professeurs  De  Jaer,  Jacops,  Nyssens, 
Van  Biervliet  et  Van  den  Heuvel. 

M.  Thonissen,  minisire  de  l'intérieur  et  de  l'in- 
struction publique. 

M.  de  Smedt,  membre  de  la  Chambre  des  repré- 
sentants. ^ 

Membres  honoraires. 

MM.  Aglave,  Alhon,  Ancot,  Barbieur,  Bartholo- 
meut'sen,  Beauloye,  Bertrand,  Béthune,  abbé 
Bouzin,  Boeyé,  Boekaert,  Brants,  Butaye, 
Buyse,  Cambrésy,  Cappuyns,  Caprasse,  Car- 
lier,  Chevalier,  Christiaens,  Claes,  Coppens, 


(    200    ) 

Coucke  A,  Coucke  S.,  Criquillion,  Croonen- 
berghs,  Dassy,  De  Brie,  De  Coster,  De  Cot» 
De  Decker,  De  Groote,  de  Haulleville,  Delraée, 
de  Ravenne,  Dermine,  de  Thier,  De  Valkeneer, 
Deville,  De  Voghel,  D'Heygere,  Diricq,  Dubois. 
Dujardin,  Dupriez,  Empain,  Ermel,  Faucon, 
Fontaine,  Fourquet,  Gérard,  Gilkin,  Glorieux, 
Gourdet,  Hammane,  Hanotieau,  Hayoit,  Hec- 
quet,  Herdewyn,  Heuvelmans,  Hoefnagels, 
Hoyois,  Jans,  Janssen,  Joly,  Jonard,  Lamotte, 
Landas,  Lappau,  Lebon,  Leduc,  Leemans,  abbé 
Lemaître,  Léonard,  Lepaige,  Leroy,  Loiî, 
Lombaerts,  Losseau,  Loweî,  Meyers,  Michaux, 
Mineur,  Moens,  Mommaerts,  Montons,  Mo- 
relie,  Mussely.  Notelteirs,  Noierdaeme,  Orban 
de  Xivry,  Ortegat,  Parmeniier,  Perin,  Fil, 
Quirini,  Raes,  Rauwez,  Rops,  Sanders,  Schey- 
vaerts,  Schicks,Scliyrgens,Ségliin,  Sepulchre, 
Serigiers.  Simonard,  Singelée,  Soenens,  Sol- 
vyns,  Siandaert.  Streel,  Thery,  Thevelin,  Tib- 
baut  Ern.,  Tibbaut  J.,  Tonnelier,  T'Serstevens, 
Van  Caster,  Van  den  Broeck,  Van  Bortel,  Van 
den  Wouwer,  Vande  Werve,  Van  Dieren,  Van 
Ham,  Van  Reeth,  Van  Ruymbeke,  Van  Troyen, 
Verbiest,  Verbist,  Verbruggen,  Verhaegen, 
Verlant,  Vico,  Wacrenier,  Wauters,  Wellens, 
Wiiieveen,  Zwaenepoel. 

Membres  actifs. 
MM.  Aldernaght,  Allard,  \uwers,  Bareel,  Beeck- 


(    201     ) 

mans,  Berckmans,  Bodeux,  Brentani,  Carbon» 
Charlotteaux,  Cols,  Coppens  Armand,  Coppens 
Théodore,  Collard,  Corbiau,  Damoiseaux,  de 
Brabandère,  de  Clèves,  De  Craene,  de  Géra- 
don,  De  Haene,  de  la  Vallée  Poussin,  Demaret, 
De  Necker,  Denj^n,  De  Roeck,  De  Tollenaer, 
Dierckx,  Dubois,  du  Bus,  Dullaert,  Durand, 
Félix,  Féron,  Fisher,  Géron,  Gilles  dePélichy, 
Goetlials,  Golenvaux,  Goriia,  Guillemin,  Han- 
nolte,  Jacobs,  Jacquemin,  Joly,  Jorion,  Lam- 
brechts,  Laurent,  Leclef,  abbé  Lecler,  Lefeb- 
vre,  Linssen,  Lombaerts, Malherbe,  Maquinay, 
Masselus,  Misonne,  Muùls,  Neven,  Opsomer 
Achille,  Opsomer  Georges,  Poliart,  Raem- 
donck,  Roest,  Schramme,  Slotte,  Turloi,  Van 
Cutsem,  Van  de  Put,  Van  der  Donckt,  Van  der 
Eycken,  Van  der  Smissen,  Van  de  Velde,  van  de 
Walle,  Van  Malleghem,  Van  Mol ,  Van  Reeih, 
Verhoeven,  Voisin. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  la  SOCIÉTÉ  JURI- 
DIQUE de  l'Université  catholique  de 
Louvain,  pendant  Tannée  académique 
1885-1886,  présenté  au  nom  de  la 
Commission  directrice  (i),  par  M.  Al- 
bert VAN  DE  PUT,  secrétaire. 


Messieurs, 

En  commençant  le  rapport  sur  les  travaux  de 
la  Société  Juridique  pendant  la  sixième  année 
de  son  existence,  si  je  crains  de  ne  pas  vous 
intéresser  autant  que  je  le  voudrais  aux  souve- 
nirs de  nos  réunions  hebdomadaires,  je  ne  puis 
m'empêclier  de  vous  dire  tour  l'agrément  que 
j'ai  éprouvé  en  repassant  le  cours  si  bien  rempli 
de  nos  séances.  C'est  en  effet  chose  agréable 
pour  votre  secrétaire  de  pouvoir  constater  les 
progrès  réalisés  pendant  l'exercice  écoulé,  et  la 
place  honorable  que  notre  société  occupe  parmi 
toutes  celles  que  nous  voyons  fleurir  à  l'Uni- 
versité. 


(i)  La  commistioa  était  composée  comme  suit  : 

M.  le  professeur  Dcscauips,  président;  le  barou  Hubert  Coppens, 
vice-président;  M.  \lbert  Vau  de  Pul,  secrétaire;  M.  Maurice  Da- 
moiseaux, trésorier;  M.  Victor  Deuvn,  membre. 


(    203    ) 

Je  me  hâte  de  le  dire  :  ce  résultat  ne  m'a 
pas  surpris.  Il  ne  vous  surprendra  pas  davan- 
tage, M'-ssieurs.  Comme  moi,  vous  connaissez 
l'amabilité  et  le  tact  de  notre  excellent  Président, 
le  dévouement  et  l'exaciitude  qu'il  met  au  ser- 
vice dd  notre  société  depuis  sa  fondation;  nous 
engaaroant  à  nous  mêler  aux  discussions,  prê- 
chant lui  même  d'exemple,  se  trouvant  toujours 
prêt  à  nous  fournir  les  documents  et  les  instruc- 
tions utiles.  Quand  les  bons  exemples  viennent 
de  haut,  ils  sont  plus  aisément  suivis.  Aussi 
rivalisât  on  de  zèle  au  point  d'arriver  à  un 
nombre  de  travaux  que  nous  n'avions  pu  at- 
teindre encore;  et  la  tin  de  l'année  put  seule 
mettre  un  terme  à  cette  ardeur. 

Ce  fut  à  M.  Maurice  Damoiseaux  qu'échut 
l'honneur  d'ouvrir  la  série  de  nos  travaux  Sous 
le  titre  :  «  Les  Hérétiques  et  le  Droit  pé'nal  dans 
les  Pays  Bas  au  xvi«  siècle  "  l'auteur  s'était 
proposé  d'examiner  les  rapports  de  l'Église  et 
de  l'Etat  à  l'époque  troublée  de  la  réforme  lu- 
thérienne. Une  question  préalable  se  posait 
ici  :  les  hérétiques  rer»traient-ils  ou  non  dans 
le  droit  commun?  On  doit  y  répondre  affirmati- 
vement :  en  eîTot,  l'histoire  des  Pays-Bas  nous 
montre  que,  depuis  les  temps  les  plus  reculés, 
l'union  la  plus  intime  régnait  entre  l'Église 
et  l'Èîat  dans  l'ordre  politique  comme  dans 
l'ordi  e  social.  Il  éiait  donc  du  droit  et  du  devoir 
du  Souverain  de  coiubaitre  l'hérésie,  d'accord 

12, 


(    204    ) 

avec  le  pouvoir  ecclésiastique.  Cette  théorie  est 
d'ailleurs  soutenue  par  les  chefs  hérétiques  dans 
leurs  discours  et  leurs  écrits. 

Ce  point  se  trouvant  ainsi  acquis,  voyons  lie 
plus  près  la  législation  pénale  en  matière  de 
religion.  Charles-Quint,  dans  des  placards  de- 
meurés fameux,  fixa  définitivement  les  espèces 
de  crimes,  les  juridictions  appelées  à  en  con- 
naître, et  les  peines  à  appliquer  aux  personnes 
condamnées  du  chef  d'hérésie.  Dans  ces  trois 
ordres  d'idées,  le  législateur,  les  yeux  toujours 
fixés  sur  la  Constitution  des  Pays-Bas,  définit  la 
part  respective  des  offlcialités  ecclésiastiques  et 
des  juges  laïques.  Par  lettres  patentes  du  20  août 
1556,  Philippe  II  déclare  accepter  cette  législa- 
tion. Pendant  son  règne,  les  principes  de  la 
répression  en  matière  d'hérésie  ne  subirent 
qu'une  seule  atteinte  :  elle  lui  fut  portée  en  1567 
par  la  création  du  conseil  des  troubles.  Cette 
institution  est  à  la  fois  illégitime  et  illégale.  Elle 
violait  en  effet  le  droit  reconnu  aux  habitants 
de  n'être  justiciables  que  de  leurs  juges  naturels; 
elle  enlevait  à  l'Église  la  part  incontestable  qui 
lui  revenait  dans  l'appréciaiion  des  crimes  d'hé- 
résie. Enfin  sa  compétence  étendue  et  sa  com- 
position étaient  entièrement  contraires  aux 
règles  les  plus  élémentaires  de  la  Constitution. 

A  son  tour  M.  Louis  De  Necker  nous  donna 
lecture  d'un  "  aperçu  historique  sur  le  droit 
d'aubaine  ".  L'origine  de  ce  droit  se  trouve  dans 


(    205    ) 

les  pagi  de  la  Germanie,  réunions  d'hommes 
libres  liés  les  uns  envers  les  autres  par  une  soli- 
darité réciproque.  L'étranger  qui  venait  s'éta- 
blir sur  le  territoire  de  ce  canton  ne  pouvait 
faire  partie  de  la  communauté  ;  il  ne  pouvait  rien 
avoir  en  propre,  et  conséquemment  ne  pouvait 
disposer  ni  par  testament  ni  de  quelque  autre 
manière.  C'est  à  ces  principes  germaniques  qu'il 
faut  rattacher  toutes  les  incapacités  découlant 
du  droit  d'aubaine.  C'était  spécialement  la  dé- 
fense de  recueillir  une  succession.  L'aubain  était 
soumis  en  outre  à  quelques  droits  secondaires  : 
il  devait  payer  chaque  année  le  droit  de  chenage; 
dans  certains  cas  on  exigeait  encore  le  droit  de 
formariage  ;  et,  demandeur  au  procès,  il  était 
astreint  à  la  cautio  judicatwn  solvi. 

Mais  qui  était  réputé  aubain?  En  principe  tous 
les  étrangers  résidant  en  France;  mais  il  y  eut 
bientôt  de  nombreuses  exceptions  :  ainsi  les 
ambassadeurs,  les  étudiants,  les  pilotes  et  d'autres 
encore.  De  plus,  l'habitude  s'établit  que  le  roi 
renonçait  au  droit  d'aubaine  pour  certaines  caté- 
gories de  choses.  Grade  aux  relations  interna- 
tionales, la  France  conclut  avec  les  principaux 
Etats  des  traités  par  lesquels  elle  abandonnait  ce 
droit  à  charge  de  réciprocité.  Jusqu'au  xii^  siècle 
ce  droit  profita  exclusivement  aux  seigneurs  ;  à 
partir  de  celte  époque  jusqu'au  xv«  siècle,  11 
profita  aux  rois  et  aux  seigneurs  suivant  les 
provinces,  et  depuis  le  xv*  siècle  seulement  aux 
rois. 


(    206    ) 

Nous  arrivons  ainsi  à  la  Révolution  française. 
Un  de  ses  premiers  actes  fut  d'abolir  le  droit 
d'aubaine  par  décret  du  6  août  1790,  et  bientôt 
l'étranger  se  trouva  complètement  assimilé  au 
national.  Mais  ce  système  devait  amener  une 
réaction.  Le  Code  Napoléon  par  ses  art.  726  et 
912  rétablit  la  simple  réciprocité.  Sous  la  Restau- 
ration la  loi  du  14  juillet  1819  vint  abroger  ces 
articles  et  le  droit  d'aubaine  se  trouva  supprimé- 

Telle  est  l'histoire  du  droit  d'aubaine  en  France. 
Pour  la  Belgique  les  sources  sont  malheureuse- 
ment plus  rares.  Il  paraît  certain  cependant  que 
ce  droit  a  exisié  du  moins  dans  quelques  unes 
de  nos  provinces.  Pendant  notre  annexion  à  la 
France,  le  pays  se  trouva  soumis  aux  divers 
régimes  français  que  nous  avons  signalés.  Plus 
tard  notre  gouvernement  conclut  des  traités 
avec  les  différentes  puissances  et  nous  restâmes 
sous  le  régime  de  la  réciprocité  jusqu'en  1865. 
La  loi  vint  alors  abolir  ce  qui  restait  encore  du 
droit  d'aubaine. 

M.  Hector  Lebon  eut  ensuite  la  bonne  fortune 
de  provoquer  une  discas.«ion  longue  et  intéres- 
sante en  envisageant  «  la  guerre  au  point  de 
vue  du  droit  naturel".  L'organisation  et  la 
législation  intérieure  des  Etats  a  fait  d'immenses 
progrès.  Alors  que  la  guerre  civile  était  autre- 
fois l'état  habituel  des  peuples,  elle  se  trouve 
extirpée  aujourd'hui;  et  c'est  de  loin  en  loin 
seulement  qu'on  signale  une  révolte  subite  contre 


{    207    ) 

l'ordre  social,  qui  ne  tarde  pas  à  reprendre  le 
dessus. 

Pourquoi  cette  même  transformation  ne  s'est- 
elle  pas  produite  dans  les  relations  internatio- 
nales ?  Alors  que  le  duel  est  puni  par  nos  lois  et 
répudié  par  nos  mœurs ,  la  guerre  subsiste 
comme  un  droit  et  comme  argument  suprême 
devant  lequel  s'abaissent  tous  les  autres.  On 
abandonne  ainsi  au  sort  aveugle  et  brutal  le 
droit  et  l'honneur  des  peuples. 

Mais  la  guerre  peut- elle  être  supprimée?  Il 
s'agit  avant  tout  d'une  réforme  clans  les  mœurs, 
le  jour  où  les  peuples  comprendront  que  la 
guerre  ne  leur  apporte  que  deuil  et  misères; 
que  la  paix  seule,  au  dire  de  Léon  XIII,  engendre 
le  bonheur  et  le  développement  dans  toutes  les 
sphères  de  l'activité  humaine,  ce  jour-là  le  dioit 
de  guerre  sera  frappé  d'un  coup  décisif.  A  part 
les  rares  cas  où  la  guerre  s'im'pose  pour  défendre 
l'indépendance  d'un  peuple  ou  repousser  v;ne 
injuste  agression,  les  causes  ne  sont  autres  que 
des  machinations  diplomatiques  eu  des  ambi- 
tions de  cour  auxquelles  le  peuple  est  étranger. 
Pourquoi  celui-ci  ne  pourrait-il  donc,  prenant 
possession  de  lui  même,  et  plaçant  son  bonheur 
au  dessus  d'un  intérêt  qui  n'est  pas  le  sien,  im- 
poser enfin  une  barrière  à  ces  aspirations  san- 
guinaires ? 

Mais  il  ne  suffit  pas  d'indiquer  le  mal;  il  faut 
encore  trouver  le  remède.  Par  analogie  avec 

12. 


(    308    ) 

l'organisation  intérieure  des  États,  un  tribunal 
international  semble  être  le  plus  naturellement 
destiné  à  terminer  les  conflits  accidentels  qui 
pourraient  s'élever,  même  dans  l'état  des  moeurs 
nécessaire  à  cette  situation.  Dès  à  présent  la 
vulgarisation  des  idées  de  paix,  la  généralisation 
des  sociétés  de  pacification  seraient  de  précieux 
moyens  pour  préparer  le  résultat.  L'union  des 
pays,  qui  par  leur  étendue  restreinte  nejouissent 
en  face  du  droit  de  guerre  que  d'une  indépen- 
dance précaire,  l'union  de  ces  pays,  en  vue  de 
faire  prévaloir  la  réforme  dans  les  Congrès 
internationaux,  serait  un  second  pas  important 
vers  la  disparition  d'une  institution  qui  fait  la 
honte  de  la  civilisation  moderne. 

Vers  cette  époque  le  ^projet  de  loi  sur  le 
droit  d'auteur  "  avait  été  porté  à  la  tribune 
nationale  où  il  donna  lieu  à  des  considérations 
fort  instructives.  M.  Michel  Bodeux  se  chargea 
de  le  faire  connaître  à  la  Société  juridique,  et  il 
s'acquitta  supérieurement  de  cette  tâche. 

Les  questions  suivantes  résument  la  théorie  du 
droit  d'auteur.  Quelle  en  est  la  base?  Qu'on  ne 
prétende  plus  qu'il  y  a  là  un  privilège;  qu'on  ne 
base  pas  ce  droit  uniquement  sur  le  service 
social;  mais  plutôt  avec  la  raison  observons  que 
c'est  la  conséquence  naturelle,  spontanée  du 
travail  et  de  la  conception  intellectuels. 

Quelles  sont  les  limites  de  ce  droit?  En  prin- 
cipe 41  est  illimité,  parce  que  c'est  un  droit  par- 


(    209    ) 

fait.  Mais  dans  la  pratique  il  se  trouve  énervé 
de  mille  manières,  entre  autres  par  la  limitation 
de  sa  durée.  Et  pourquoi  restreint  on  la  durée 
du  droit  d'auteur?  Ici  deux  prétextes  sont  appor- 
tés. Les  uns  ont  recours  à  la  coopération  latente 
d'une  époque,  d'un  peuple  à  l'œuvre  de  ses  génies. 
C'est  la  thèse  de  ]\1.  Woeste.  Cette  thèse,  poussée 
à  ses  dernières  conséquences,  mènerait  droit  au 
-communisme.  D'autres  considèrent  celte  aliéna- 
tion fatale  comme  la  résultante  du  vœu  de  l'au- 
teur. C'est  la  théorie  de  M.  de  Borchgrave:  elle 
est  très  peu  d'accord  avec  la  réalité.  En  défini- 
tive, hormis  les  difficultés  pratiques,  il  n'y  a  pas 
de  raisons  suffisantes  pour  limiter  le  droit  de 
l'auteur. 

Dans  quelle  catégorie  ranger  ce  droit?  Si  l'on 
prend  la  division  bipartite  (jus  in  re—jusad 
rem)  le  droit  d'auteur  ?e  range  dans  les  -^jura 
in  re.  -  Si  on  adopte  au  contraire  la  division 
tripartite  (droits  réels,  —  personnels,  —  d'obli- 
gation) le  droit  d'auteur  ne  se  case  pas ,  et 
appelle  une  nouvelle  subdivision  :  droits  intel- 
lectuels. 

Le  droit  d'auteur  n'est  pas  une  propriété;  celte 
appellation  porte  d'ailleurs  à  confondre  malheu- 
reusement, et  malgré  des  divergences  très 
réelles,  le  droit  du  propriétaire  sur  son  bien  et 
celui  de  l'auteur  sur  son  œuvre. 

Après  ces  considérations  d'ordre  général, 
M.  Bodeux  nous  donna  l'exposé  des  débats  de 


(    210    ) 

la  Chambre  sur  la  section  première  du  projet  de 
loi,  en  insistant  sur  l'art.  1  qui  définit  admira- 
blement et  largement  le  droit  d'auteur. 

Somme  toute,  l'auteur  est  comblé;  mais  ces 
faveurs  n'ont  pas  été  adressées  à  des  cœurs  ia- 
grats,  et  par  diverses  manifestations  nous  avons 
vu  depuis  qu'elles  sont  payées  de  reconnais- 
sance. 

Cette  discussion  close,  M.  Henri  Voisin  vint 
nous  parler  de  "  la  loi  sur  la  chasse  ».  Sous 
l'ancien  régime,  le  droit  de  chasse  appartenait 
exclusivement  au  seigneur  qui  protégeait  ce 
plaisir  par  des  peines  véritablement  excessives. 
L'acte  le  plus  important  de  cette  période  est  un 
édit  d'Albert  et  d'Isabelle  de  1612  :  c"e.*t  le  pre- 
mier essai  de  codiflcaiion  des  règles  sur  la 
chasse.  Ici  encore  les  peines  contre  le  bracon- 
nage sont  d'une  sévérité  inouïe.  On  voit  poindre 
cependant  le  désir  de  protéger  un  peu  Tagri- 
culture  contre  les  déprédations  des  chasseurs; 
ainsi  la  chasse  est  suspendue  de  msi  en  sep- 
tembre. 

La  loi  révolutionnaire  consacre  un  excellent 
principe  en  matière  de  chasse  :  droit  de  chacun 
de  s'approprier  le  gibier  qui  est  <^res  nullhiso, 
mais  droit  du  propriétaire  d'interdire  à  autrui 
de  chasser  sur  ses  terres.  Toutefois  dans  le  but 
de  protéger  l'agriculture,  on  dé'end  la  chasse  au 
fusil  et  à  courre  pendant  que  les  moissons 
mûrissent.  Notons  encore  une  loi  allemande  qui 


{    211    ) 

régit  un  moment  nos  contrées  sous  le  régime 
hollandais  :  le  droit  de  chasse  appartient  à  l'au- 
torité communale  qui  le  loue  au  chasseur,  et  la 
loi  de  1836  qui  a  les  plus  grandes  affinités  avec 
la  loi  actuelle. 

M.  Voisin  s'occupe  alors  de  cette  loi,  dont  il 
critique  vivement  plusieurs  dispositions,  pro- 
posant les  réformes  qui  selon  lui  devraient  être 
adoptées. 

Jusque-là  nos  travaux  avaient  eu  pour  objet 
le  droit,  quand  M.  Alfred  Demaret  nous  con- 
duisit sur  le  terrain  de  l'économie  politique. 
Plusieurs  questions  en  cette  matière  se  trouvent 
aujourd'hui  plus  discutées  que  jamais  :  ainsi  en 
est-il  de  •<  la  question  des  machines  ".  A  l'oo 
casion  de  la  crise  actuelle,  plusieurs  personnes 
ont  recommencé  la  guerre  contre  les  machines  ; 
elles  les  accusent  notamment  de  priver  l'ouvritr 
de  son  gagne- pain  et  d'amener  le  travail  des 
femmes  et  des  enfants  dans  les  manufactures. 
Notre  confrère  s'était  chargé  de  réfuter  éloquem- 
ment  ces  deux  principaux  griefs. 

La  première  objection  consiste  à  dire  :  la  ma- 
chine a  pour  effet  nécessaire  de  faire  subir  aux 
ouvriers  les  privations  et  les  souffrances  du  chô- 
mage.—C'est  une  vérité  passée  à  l'état  d'axiome 
que  la  machine  produit  plus,  plus  vite  et  à  meil- 
leur marché.  Mais  la  multiplication  de  la  popu- 
lation, le  besoin  de  nouveaux  produits  et  la  soli- 
darité entre  les  diverses  industries  provoquej;t 


(    212    ) 

un  accroissement  de  production  et  nécessitent 
un  nombre  égal  d'ouvriers.  L'expérience  vient 
à  l'appui  de  cette  assertion. 

La  seconde  critique  se  résume  en  ces  termes  : 
La  machine,  en  demandant  moins  de  force  mus- 
culaire, entraîne  le  travail  des  femmes  et  des 
enfants  dans  les  manufactures.  —  Ce  fait  est 
réel,  grave  et  funeste  au  point  de  vue  social; 
mais  il  se  trouve  souvent  exagéré,  car  il  est 
certain  que  ces  travaux  se  font  sans  grand  effort. 

De  différents  côtés  on  exige  une  réglementa- 
tion officielle  du  travail  des  enfants.  M.  Demaret 
pense  que  l'initiative  privée  atteindra  parfaite- 
ment le  but  :  déjà  des  associations  sont  fondées 
pour  remédier  aux  abus;  déjà  un  grand  nombre 
d'industriels  n'admettent  pas  les  enfants  avant 
l'âge  de  douze  ans  et  ne  les  soumettent  qu'à  un 
travail  de  dix  heures  par  jour.  D'ailleurs  une  loi 
en  cette  matière  serait  difficile  et  l'exemple  des 
pays  voisins  n'est  pas  engageant. 

Vous  avez  encore  souvenir,  Messieurs,  du 
savant  travail  qui  nous  fut  soumis  ensuite  par 
M.  Louis  De  Necker  et  où  il  traita  longuement 
«  la  question  des  inhumations  ".  Il  n'est  pas  de 
terrain  où  l'autorité  civile  et  l'autorité  ecclé- 
siastique se  touchent  de  plus  près.  Nous  avons  à 
rechercher  ici  le  sens  précis  du  décret  de  Prai- 
rial an  XII  qui  réglemente  la  matière.  Avons- 
nous  raison  de  réclamer  l'ensevelissement  des 
libres-penseurs  dans  un  compartiment  spécial? 


(    213    ) 

Une  jurisprudence  de  notre  Cour  de  cassation, 
constante  depuis  quelques  années,  consacre  les 
revendications  de  nos  adversaires.  Depuis  lors 
la  justice  a  forcé  les  administrations  catholiques 
à  exécuter  le  décret  dans  ce  sens.  Bien  plus,  iî 
y  a  trois  ans,  nous  avons  vu  la  Cour  d'appel 
de  Gand  créer  une  théorie  juridique  inconnue 
jusque  là,  et  condamner  à  des  peines  correc- 
tionnelles les  bourgmestres  qui  appliquaient  le 
décret  de  Prairial  selon  l'ancienne  interprétation. 

Dans  son  arrêt  du  6  juin  1879,  la  Cour  de  cas- 
sation émet  une  double  théorie  :  Les  divisions 
confessionnelles  ne  doivent  être  admises  que 
dans  les  localités  où  s'élèvent  des  temples  de 
différents  cultes.  Aucun  compartiment  spécial 
ne  peut  être  réservé  à  ceux  qui  sont  morts  en 
dehors  de  toute  religion  positive. 

Soutenir  ce  premier  point,  c'est  mal  inter- 
préter l'article  15  du  décret  de  Prairial.  Celui  ci 
exige,  pour  que  le  cimetière  soit  divisé,  que 
différents  cultes  soient  professés  dans  la  com- 
mune. Or  nous  n'admettons  pas  qu'il  faut  pour 
cela  un  temple  et  un  ministre  salarié  par  l'État. 
«  Professer  un  culte,  dit  M.  Woeste  (I\  c'est 
faire  profession  d'une  religion  déterminée,  c'est 
lui  appartenir;  et  dès  lors  comment  contester 
que  du  moment  où  dans  une  commune  existent 
des  protestants  et  des  juifs,  ces  cultes  y  soient 

(1)  Woeste  :   fingt  ant  de  polémique. 


(    214    ) 

professés?  "  Telle  est  l'opinion  qui  a  prévalu  en 
France  :  déjà  en  1809  elle  était  partagée  par 
M.  Bigol-Préameneu,  ministre  des  cultes,  et  en 
1860  elle  fut  consacrée  par  le  conseil  d'État.  Nos 
adversaires  ne  présentent  d'ailleurs  aucune 
bonne  raison  à  l'appui. 

Mais  le  décret  de  Prairial  défend  il  de  conser 
ver  à  côté  du  cimetière  commun  un  comparti- 
ment spécial  pour  les  libres-penseurs?  M.  De 
Necker  s'attache  à  prouver  d'abord  qu'il  n'or- 
donne pas  une  pareille  distinction.  L'erreur  de 
laCour  de  cassation  est  de  tirer  de  ses  prémisses 
une  conclusion  beaucoup  trop  large.  Le  décret 
de  Prairial  est  en  effet  une  simple  mesure  de 
police.  Or,  le  premier  devoir  d'un  bourgmestre 
n'eet-il  pas  de  prévenir  les  troubles?  Et  dès  lors 
ne  devrat-il  pas  prendre  les  mesures  que  néces- 
siteront les  circonstances?  Le  décr'  t  lui  accorde 
formellement  ce  droit  aux  art.  16  et  17.  Il  pourra 
donc,  s'il  le  juge  nécessaire,  ordonaer  que  telle 
inhumation  se  fera  dans  un  endroit  particulier  du 
cimetière.  Aucune  disposition  n'ordonne  d'ail- 
leurs de  faire  les  inhumations  les  unes  à  la  suite 
des  autres.  Nous  pouvons  conclure  que  ni  le 
texte  ni  l'esprit  du  décret  de  Prairial  ne  dé- 
fendent d'établir  des  divisions  en  dehors  du  cas 
prévu  par  l'art.  15  de  ce  décret. 

M.  De  Necker  combat  ensuite  la  théorie  nou- 
velle inaugurée  en  1882  par  la  Cour  d'appel  de 
Gand,  et,  se  fondant  sur  l'intention  dos  réJac- 


{    215    ) 

leurs  du  Code  pénal  il  prouve  que,  lors  même 
que  le  décret  de  Prairial  ordonnerait  les  inhu- 
mations les  unes  à  la  suite  des  autres,  le  bourg- 
mesire  qui  ne  le  ferait  pas.  ne  serait  pas  punis- 
sable. Les  textes  lui  donnent  aussi  raison  :  ainsi 
l'art.  315  C.  p.  sur  lequel  la  Cour  de  Gand  a  basé 
son  système  n'est  pas  applicable  aux  bourg- 
mestres. Cet  article  combiné  avec  les  articles  266 
et  66  ne  peut  pas  être  invoqué  davantage.  Donc 
si  le  bourgmestre  est  coupable,  il  n'est  cependant 
pas  punissable,  et  on  a  doublement  tort  de  con- 
<lamner  les  magistrats  communaux  à  des  peines 
correctionnelles. 

A  mon  tour  j'abordai  la  tribune  et  signalant 
les  vices  d'une  institution  de  l'ordre  admmis- 
iratif,  je  cherchai  à  résoudre  cette  question  : 
*  Faut  il  maintenir  ou  supprimer  les  commis- 
saires d'arrondissem,ent?  »  Dans  la  situation 
actuelle,  une  réforme  s'impose  en  celte  madère 
comme  on  a  pu  le  voir  dans  la  presse,  et  même 
dans  les  discussions  de  nos  Chambres.  Quand 
on  considère  en  effet  l'institution  telle  qu'elle 
résultait  de  l'art.  132  de  notre  loi  provinciale, 
on  n'en  peut  méconnaître  l'utilité.  Mais  placez 
en  regard  le  rôle  que  remplissent  aujourd'hui 
les  commissaires,  et  vous  remarquerez  aussitôt 
combien  ils  ont  dévié  de  la  route  que  leur  avait 
tracée  le  législateur.  Il  faut  le  dire  d'ailleurs  : 
•oute  institution  centralisatrice  est  contraire  à 
notre  organisation  politique;    or  les  commis- 

13 


(    216    ) 

saires  d'arrondissement  sont  agents  centralisa- 
teurs au  premier  chef.  Mais  ce  qui  leur  a  valu 
les  plus  sérieuses  critiques  ce  sont  les  abus  de 
tout  genre  dans  lesquels  ils  ont  versé  depuis 
longtemps  déjà,  se  faisant  presque  toujours  les 
instruments  d'un  parti.  Qui  ne  se  rappelle  les 
nominations  politiques  de  1878,  et  les  plaintes 
nombreuses  portées  à  ce  sujet  à  notre  tribune 
nationale? 

Encore  si  cette  institution  offrait  une  utilité 
réelle,  on  serait  certes  mal  venu  d'en  demander 
la  suppression;  mais  elle  n'en  offre  presque  plus 
à  nos  yeux.  Pendant  ce  demi-siècle  de  notre 
indépendance,  les  connaissances  administra- 
tives se  sont  en  effet  notablement  répandues 
dans  le  pays.  D'autre  part  les  voies  de  commu- 
nication se  sont  accrues  dans  la  plus  large  me- 
sure, et  bientôt  les  chemins  de  fer  vicinaux 
relieront  le  dernier  des  hameaux  au  centre  de  la 
province.  La  mission  de  transmission  et  de  con- 
trôle des  commissaires  se  trouve  ainsi  singu- 
lièrement diminuée. 

Que  faire  devant  une  pareille  institution?  Quel 
remède  employer?  Faut-il  laisser  les  choses  dans 
leur  état?  Non  évidemment;  ici  presque  tous 
sont  d'accord.  Faut-il  modifier  seulement?  Beau- 
coup le  prétendent;  mais  nous  estimons  que  le 
mal  est  trop  grand  pour  qu'une  demie  mesure 
suffise,  et  nous  demandons  la  suppression  des 
commissaires  d'arrondissement.  Sans  doute  cette 


(    217    ) 

exécution  devrait  se  faire  avec  prudence  pour 
la  rendre  moins  sensible  ;  mais  elle  serait  un 
bienfait  pour  le  pays.  Sans  parler  de  l'économie 
qui  en  résulterait  pour  nos  finances,  ce  serait  un 
nouvel  hommage  rendu  au  principe  décentrali- 
sateur qui  fait  la  force  et  le  bonheur  de  notre 
pays.  Et  surtout  une  pareille  réforme,  loin  de 
compromettre  l'administration,  lui  donnerait 
une  vigueur  nouvelle  en  la  dépouillant  de  ses 
attaches  politiques  et  en  simplifiant  les  rouages 
de  la  bureaucratie. 

En  finissant  j'indiquais  un  mode  de  répartir 
entre  divers  autres  fonctionnaires  les  attribu- 
tions du  commissaire  d'arrondissement. 

Un  nouveau  sujet  d'ordre  politique  vint  nous 
occuper.  Des  journaux  hostiles  à  notre  gouver- 
nement avaient  osé  lui  dénier  le  droit  de  police, 
et  ces  prétentions  avaient  même  trouvé  des 
défenseurs  à  la  Chambre  des  représentants. 
M.  Alphonse  Hannotte  prit  sur  lui  le  soin  de 
nous  démontrer  «  le  droit  que  possède  le  gouver- 
nement de  veiller  à  la  \ûreté publique  ".  Tout  ce 
qui  est  d'intérêt  général,  étant  donné  l'état  actuel 
de  notre  législation,  est  de  la  compétence  du 
pouvoir  central.  Or  le  droit  de  police  dans  son 
sens  large,  c'est-à-dire  la  faculté  de  sauvegarder 
l'ordre  public,  de  veiller  à  la  tranquillité  et  à  la 
sécurité  des  citoyens,  au  maintien  des  institu- 
tions existantes,  est  une  question  d'intérêt  géné- 
ral. Donc,  le  gouvernement  a  par  essence,  par 


(    218    ) 

son  institution  même,  le  droit  et  le  devoir  de 
prendre  les  mesures  de  police  que  les  circon- 
stances peuvent  nécessiter.  Lorsque  dans  un  cas 
donné,  l'ordre  public  est  gravement  compromis, 
quand,  par  exemple,des  manifestations  bruyantes 
et  hostiles  s'organisent  sur  le  passage  du  roi, 
alors  que  des  gens  soudoyés  par  un  parti  qui  ne 
se  respecte  pas,  viennent  insulter  à  la  Majesté 
royale  et  outrager  un  ministre,  représentant  de 
la  nation,  quand  par  des  menées  séditieuses  on 
veut  empêcher  le  verdict  du  pays  de  produire 
tous  ses  effets,  l'intérêt  général  n'apparaîlil  pas? 
n'est  il  pas  menacé?  Mais  dans  ces  circonstances 
le  droit  de  police  ne  devient-il  pas  la  première 
nécessité  d'un  gouvernement  digne  de  ce  nom  ? 
De  plus,  si  la  faiblesse  ou  l'indifférence  de  la 
police  locale  s'est  déjà  manifestée,  si  son  impuis- 
sance ou  son  mauvais  vouloir  a  eu  déjà  de 
tristes  conséquences,  le  droit  du  gouvernement 
de  se  protéger  lui-même  n'engendre-t-il  pas  le 
plus  impérieux  des  devoirs  ? 

Cette  théorie  ne  se  base  pas  d'ailleurs  sur  ces 
seules  considérations  philosophiques;  d'autres 
arguments  résultent  de  la  comparaison  de  diffé- 
rents textes.  Vous  me  pardonnerez.  Messieurs, 
de  ne  pas  les  rappeler  ici;  leur  exposé  nous 
mènerait  trop  loin.  Disons  en  terminant  que 
dans  la  discussion  parlementaire  au  cours  de  la 
dernière  session,  ce  droit  a  été  reconnu  au  gou- 
vernement par  les  chefs  de  nos  graads  partis 
politiques. 


(    219    ) 

Les  derniers  travaux  présentés  à  la  Société 
juridique  empruntèrent  un  intérêt  particulier  à 
leur  caractère  d'actualité.  Des  événements  re- 
grettables venaient  de  se  produire  dans  nos 
centres  industriels,  et  eurent  dans  le  pays  un 
long  retentissement. 

M.  Henri  Maquinay  envisagea  le  «  droit  de 
st</fra^e  ".-l'extension  de  ce  droit  figurait  en  tête 
des  revendications  de  nos  travailleurs  égarés. 
Certes  le  suffrage  n'est  pas  de  droit  naturel, 
comme  le  prétendent  Rousseau  et  l'école  démo- 
cratique ;  c'est  un  droit  positif  reconnu  au  citoyen 
par  la  Constitution  de  son  pays.  Le  législateur 
peut  il  octroyer  ce  droit  d'après  son  bon  plaisir, 
ou  bien  doit-il  recourir  à  certaines  présomptions 
comme  garanties  du  bon  usage  de  ce  droit? 
C'est  là  que  naii  la  discussion  :  la  première  alter- 
native doit  être  écartée,  et  tout  le  monde  est 
d'accord  là-dessus;  quant  à  la  deuxième,  les  opi- 
nions sont  partagées,  et  il  se  trouve  une  école 
puissante  -qui  n'admet  d'autre  présomption  de 
capacité  que  le  cens.  Mais  nous  voulons  prouver 
par  la  théorie  contraire  que  cette  présomption 
n'est  pas  rationnelle. 

Dès  qu'on  admet  la  représentation  on  doit  faire 
la  part  de  tous  les  intérêts,  et  si  un  intérêt  res- 
pectable est  sacrifié,  la  Société  risque  fort  d'être 
gouvernée  par  une  classe  égoïste.  Il  faut  donc 
permettre  au  travail  comme  au  capital  de  se 
faire  entendre  dans  nos  assemblées  où  s'agitent 


(    220    ) 

gi  souvent  des  questions  vitales  pour  eux.  C'est 
d'ailleurs  ainsi  que  l'Église  au  moyen  âge  tâchait 
d'harmoniser  tous  les  rapports  sociaux  :  elle 
assurait  à  tous  une  représentation  dans  les  con- 
seils et  les  assemblées. 

La  théorie  ainsi  présentée,  donna  lieu  à  une 
vive  discussion  ;  plusieurs  orateurs  se  levèrent 
pour  la  combattre;  seul  contre  eux  M.  Maquinay 
la  détendit  avec  une  chaleur  et  une  conviction 
auxquelles  je  me  plais  à  rendre  hommage. 

A  ce  travail  se  rattache  celui  de  M.  Edouard 
Vander  Smissen  qui  traita  de  «  la  Grève  «.  La 
grève  étant  la  suspension  du  travail  est  mau- 
vaise en  elle-même,  car  la  loi  religieuse  et  la 
loi  morale  sont  d'accord  pour  faire  du  travail  un 
devoir.  Le  plus  souvent  il  est  pour  l'ouvrier  le 
seul  moyen  de  nourrir  sa  famille.  La  Société  de 
son  côté  a  intérêt  à  ce  que  chacun  travaille 
dans  sa  sphère  d'activité. 

La  grève  est  plus  mauvaise  encore  dans  les 
circonstances  qui  l'accompagnent.  Bien  rares 
sont  celles  qui  n'ont  amené  à  leur  suite  les  rixes, 
les  pillages  et  les  violences  de  toute  sorte.  Les 
grévistes  sont  forcés  pour  la  plupart  et  à  ce 
point  de  vue  la  grève  est  une  atteinte  à  la 
liberté  individuelle.  Encore  si  la  grève  avait  des 
chances  d'aboutir,  mais  presque  toujours  elle 
manque  son  but  qui  est  l'augmentation  du  salaire. 
L'ouvrier,  ignorant  du  milieu  économique  où  se 
débat  le  patron,  choisit  d'ordinaire  pour  ses 


(    221    ) 

revendications  les  moments  de  crise  où  l'aug- 
mentation du  salaire  est  impossible. 

Mais  comment  supprimer  les  grèves  ?  en 
d'autres  termes,  comment  remédier  aux  maux 
de  la  classe  ouvrière  de  façon  à  faire  disparaître 
les  causes  de  la  grève?  Ces  causes  sont  d'ordres 
divers  :  les  unes  matérielles,  les  autres  morales, 
et  parmi  les  premières  nous  trouvons  d'abord 
celles  résidant  dans  l'ouvrier  même,  à  savoir 
l'imprévoyance  et  l'intempérance;  puis  des 
causes  indépendantes  de  l'ouvrier,  la  pauvreté 
et  la  misère.  Sous  ce  rapport  on  peut  améliorer 
surtout  par  les  institutions  de  prévoyance. 

Restent  l'antagonisme  social  et  ses  sources  : 
l'ignorance,  l'irréligion  surtout,  les  excitations 
malsaines  des  journalistes  et  des  meneurs.  Ici 
les  vrais  remèdes  sautent  aux  yeux  :  c'est  le 
retour  au  Décalogue  et  le  Patronage,  qui  n'est 
autre  chose  que  la  force  du  bon  exemple  et  de  la 
charité! 

Me  voici  donc  au  terme  de  mon  exposé. 

Vous  aurez  remaf-qué,  Messieurs,  que  les 
questions  politiques  et  sociales  ont  tenu  cette 
année  une  large  place  dans  nos  discussions. 
€'est  un  nouveau  gage  de  succès  pour  l'avenir 
de  notre  société.  La  question  des  inhumations, 
le  droit  d'auteur,  les  commissaires  d'arrondis- 
sement, le  droit  de  police  du  gouvernement 
d'une  part,  et  d'autre  part  la  question  des  ma- 
chines, le  suffrage  universel,  les  grèves,  voilà 


(    2-22    ) 

au  ant  de  sujets  d'une  actualité  frappante.  Et 
toutes  ces  questions  n'ont  pu  être  qu'effleurées; 
beaucoup  d'autres,  découlant  de  celles-ci,  peuvent 
encore  ôtrel'objet  d'études  utiles  et  intéressantes. 
Pour  le  moment,  n'est-ce  pas  là  le  terrain  à 
exploiter? 

La  question  sociale  se  pose  menaçante  et 
exige  une  solution  à  bref  délai.  Sans  doute  diffé- 
rents éléments  seront  appelés  à  intervenir,  mais 
la  législation  y  sera  pour  une  large  part;  la  cha- 
rité et  la  justice  feront  le  reste. 

Le  premier,  notre  Gouvernemeni  s'est  engagé 
résolument  dans  cette  voie  :  il  est  du  devoir  de 
chacun  de  l'y  suivre,  et  de  concourir  à  rendre 
pour  tous  la  solution  aussi  satisfaisante  que 
possible.  Dès  lors  quelle  meilleure  occasion  pour 
étudier  et  apprécier  ces  questions  que  de  les 
exposer  à  notre  tribune  ,  et  de  provoquer  la 
discussion,  «  ce  choc  des  idées  d'où  naît  la 
lumière  >».  Sans  doute  nos  projets  se  ressentiront 
souvent  de  notre  inexpérience,  mais  au  moins 
nous  les  défendrons  avec  tout  l'enthousiasme  et 
l'ardeur  de  notre  vingtième  année.  Que  si  nous 
nous  écartions  trop  de  la  route,  la  vigilance  de 
notre  Président  aurait  bientôt  fait  de  nous  y 
ramener. 

L'année  1836-1887  s'ouvre  ainsi  pleine  d'espé- 
rances pour  notre  chère  société.  Un  passé  jeune» 
il  est  vrai,  mais  déjà  fécond  en  travaux  utiles» 
un  vaste  champ  d'exploitation  où  les  ronces  sont 


(    223    ) 

plus  rares  que  les  roses  à  cueillir,  des  tra- 
Viiilleurs  nombreux  sous  la  sage  direction  d'un 
chef  aussi  aimable  qu'indulgent,  et  là-bas  à 
Ihorizon,  comme  but  de  nos  efforts,  l'espoir 
d'être  un  jour  utiles  à  l'Église  et  à  la  Patrie,  en 
apprenant  à  manier  ici  la  plume  et  la  parole. 
Puisse  Dieu  bénir  nos  efforts,  et  rendre  prospère 
cette  nouvelle  année  sociale  ! 


13. 


Société  de  SAINT- VINCENT  DE  PAUL. 


Président  d'honneur,  Mgr  C.  Pieraerts,  rec- 
teur magnifique  de  l'Université  catholique. 

Ancien  Président  d'honneur,  Mgr  Namèche, 
recteur  émérite  de  l'Université  catholique. 

CONSEIL  PARTICULIER  DE  LOUVAIN. 

Président,  F.  Lefebvre,  professeur  à  la  Faculté 
de  médecine. 

Vice-Président,  G.  Cappellen-Smoiders,  avocat, 
conseiller  provincial. 

Secrétaire,  Ch.  Baguet,  docteur  en  droit,  rece- 
veur des  Facultés  de  l'Université. 

Trésorier,  Jos.  Boine,  docteur  en  médecine,  con- 
seiller provincial. 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE  SAINT-PIERRE. 

Président  d'honneur,  M.  De  Ridder,  curé-doyen 
de  Sakit-Pierre. 

Président,  G.  Cappellen-Smoiders,  avocat,  con- 
seiller provincial. 

P  Vice- Président,  Ch.  Delcour,  membre  de  la 
Chambre  des  représentants,  ancien  ministre 
de  l'intérieur. 

•2'i  Vice- Président,  J.-B.  Boine,  rentier. 

Secrétaire,  Ch.  Baguet,  receveur  des  Facultés 
de  l'Université. 


(    225    ) 

Trésorier,  Jos.  Boine,  docteur  en  médecine,  con- 
seiller provincial. 
Gardien  du  vestiaire,  G.  Jacqmotte,  négociant. 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE  NOTRE-DAME. 

Président,  T.  .Debaisieux,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  médecine. 

Vice-Président,  E.  Isaac,  étudiant  en  médecine. 

Secrétaire,  J.  Helsmortel,  id. 

Trésorier,  G.  AUard,  étudiant  en  droit. 

■Gardien  du  vestiaire^  G.  Decoster,  étudiant  en 
théologie. 

CONSEIL  DE   LA   CONFÉRENCE   SAINT-MICHEL. 

Président,  V.  Brants,  professeur  à  la  Faculté  de 

philosophie  et  lettres. 
Vice- Président,  A.  Cols,  étudiant  en  droit. 
Secrétaire,  P.  Van  Cutsem,  id. 
Trésorier,  G.  de  Cock,  id. 
Gardien  du  vestiaire,  P.  Poullet,  étudiant  en 

philosophie. 

CONSEIL    DE    LA    CONFÉRENCE    SAINTE -GERTRUDE. 

Président,  L.  Henry,  professeur  à  la  Faculté 
des  sciences. 

Vice- Président,  H.  Bragard,  étudiant  en  mé- 
decine. 

Secrétaire,  J.  Vuylsteke,  étudiant  aux  Écoles 
spéciales. 

Trésorier,  J.  Nys,  étudiant  en  théologie. 


(    226     ) 

Gardien  du  vestiaire,  L.  Landmeters,  étudiant 
en  médecine. 

CONSEIL   DE  LA   CONFÉRENCE    SAINT-QUENTIN. 

Président,  E.  Descamps,  professeur  à  la  Faculté 

de  droit. 
Vice- Président,  C.  Jorion,  étudiant  en  droit. 
Secrétaire,  J.  Bareel,  étudiant  en  pliilosophie. 
Trésorier,  M.  Bodeux,  étudiant  en  droit. 
Gardien  du  vestiaire,  E.  Dubois,  étudiant  en 

pliilosophie. 

CONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE  SAINT- ALBERT. 

Président,  Fr.  de  Monge,  professeur  à  la  Fa- 
culté de  droit. 

Vice- Président,  A.  Vangehuchten,  étudiant  en 
médecine. 

Secrétaire,  C.  Moereels,  id. 

Trésorier,  G.  Fortemps,  id. 

Gardien  du  vestiaire,  F.  "Wuyts,  id. 

CONSBIL  DE  LA  CONFÉRENCE   SAINT  JACQUES. 

Président,  F.  Lefebvre,  professeur  à  la  Faculté 
de  médecine. 

Vice  Président,  A.  Hebbelynck,  étud.  en  théo- 
logie, sous  régent  au  collège  Marie-Thérèse. 

Secrétaire,  G.  Mostaert,  étudiant  en  médecine. 

Trésorier,  A.  Laporta,  id. 

Gardien  du  vestiaire,  G.  Begerem,  étudiant  en 
droit. 


(    227     ) 

CONSEIL  DE  LA   CONFÉRENCE   SAINT  CHARLES- 
BORROMÉE. 

Président,  M.  J.  Van  Biervliet,  professeur  à  la 

Faculté  de  droit. 
Secrétaire,  G.  Jacqmotte,  négociant. 
Trésorier,  J.  Boine,  docteur  en  médecine. 

CONSEIL   DE  LA  CONFÉRENCE   SAINT-LAMBERT. 
(HÉVERLÉ  LEZ-LOUVAIN.) 

Protecteur,  Son  Altesse  Sérénissime  le  jeune 
Duc  régnant  d'Arenberg,  et,  en  son  nom,  Ma- 
dame la  duchesse  douairière  d'Arenberg,  â 
Héverlé. 

Président,  Chevalier  X.  van  Elewyck,  docteur 
en  sciences  politiques  et  administratives,  à 
Louvain. 

Secrétaire,  G.  Tombeur,  conseiller  communal, 
à  Héverlé. 

Trésorier,  A.  Ruelens,  curé,  à  Héverlé. 

Gardien  du  vestiaire,  G.  Vanderborght,  fermier» 
à  Héverlé. 

CONSEIL   DE  LA  CONFÉRENCE   SAINTJOSEPH. 
(COLLÈGE   DE  LA   SAINTE-TRINITÉ.) 

Président  d'honneur,  M.  le  supérieur  du  collège. 
Président,  E.  Pettens,  étudiant. 
Secrétaire,  J.  Vanden  Plas,  id. 
Trésorier,  E.  Westerlinck,  id. 
Gardien  des  jeux,  A.  Stroobants,  id. 
Gardien  du  vestiaire,  L.  Mottoule,  id. 


(    228    ) 

€ONSEIL  DE  LA  CONFÉRENCE  SAINTE-BARBE. 
(SOCIÉTÉ  DES  OUVRIERS.) 

Président,  J.  de  Trooz-van  Elewyck,  conseiller 
provincial. 

Vice  Président,  F.  SchoUaert,  avocat,  conseiller 
provincial. 

Secrétaire,  P.  De  Becker,  avocat. 

Trésorier,  l'abbé  Kennis. 

Me^nbres  :  J.-B.  Boine,  rentier;  M.  Boon,  ren- 
tier; Deckers,  vicaire  de  Sie-Gertrude ;  J.  No- 
vent,  professeur;  Van  Olmen,  vicaire  de 
St-Pierre;  les  aumôniers  Janssens  et  Ver- 
haegen  ;  C.  GofTaerts. 

P  section. 

PATRONAGE.  ~  ÉCOLE  DOMrNICALE. 

Président,  F.  SchoUaert. 
Vice- Président,  P.  De  Becker. 
Aumônier,  vicaire  Van  Olmen. 
Directeur  de  Vécole,  Kennis,  aumônier. 
Secrétaire-trésorier,  Peeters,  vicaire  de  N.-D. 

aux  Dominicains. 
Membres  :  Verhaegen,  aumônier;  Lambrechts, 

vicaire;  Cli.  Terwagne,  propriétaire;  A.  Ber- 

rewaerts,  avocat;  G.  Jacqmotte,  négociant; 

F.  Pels,  employé;  A.  Gonne,  F.  Van  Emelen, 

étudiants;  J.  Peeters. 


(    229    ) 
2«  section. 

ADULTES. 

Président,  J.  de  Trooz. 

Vice-Président,  J.  No  vent. 

Aumônier,  Deckers,  vicaire. 

Secrétaire-trésorier,  Janssens,  aumônier. 

Membres  :  A.  Peeters,  avocat;  baron  P. van  Oide- 
neel  tôt  Oldenzeel,  M-  Boon,  C  Goffaerts, 
J.-B.  Boine,  Tyck,  vicaire  de  Saint- Quentin. 


RAPPORT 

présenté  au  nom  du  Conseil  sur  les 
travaux  des  Conférences  pendant 
Tannée  académique  1885-1886. 

Monseigneur, 
Messieurs, 

Nous  voici  de  nouveau  réunis  pour  exa- 
miner ensemble  les  travaux  accomplis  pendant 
l'année  1885-1886.  Par  ce  coup  d'œil  sur  le  passé 
nous  verrons  de  quel  côté  doivent  surtout  se 
porter  nos  efforts  afin  que  notre  société  se 
développe  davantage  et  puisse  venir  en  aide  à 
de  plus  nombreuses  misères. 

Mais  avant  tout  n'oublions  pas  d'élever  nos 
regards  vers  le  ciel  :  rendons  à  Dieu  les  plus  vives 
actions  de  grâces  pour  le  bien  qu'il  nous  a  aidés 
à  faire  et  appelons  par  de  confiantes  prières  sa 
Bénédiction  sur  nos  travaux  futurs  ! 

A  cette  réunion  toute  de  joie  et  d'espoir  se  mêle 
un  triste  souvenir  :  le  souvenir  de  ceux  qui 
l'année  dernière  encore  étaient  avec  nous  et  que 
la  mort  est  venue  arracher  à  nos  rangs.  Arrêtons- 
nous  un  instant  pour  déposer  sur  leur  tombe  un 
pieux  hommage  de  reconnaissance. 

Nous  avons  perdu  deux  de  nos  plus  anciens 
souscripteurs  :  M.  le  baron  de  Dieudonné  de 


(    231     ) 

Corbeek-over-Loo  et  M.  Vandenplas.  Quoique 
retiré  depuis  longtemps  àla  campagne,  M. de  Dieu- 
donné  n'en  continua  pas  moins  à  soutenir  les 
œuvres  charitables  de  notre  ville.  Dans  les  mo- 
ments de  détresse,  ni  lui  ni  sa  noble  famille  ne 
nous  ont  jamais  refusé  un  secours  généreux. 

En  M.  Vandenplas  aussi  nous  perdons  un  de 
nos  membres  les  plus  dévoués. 

Les  bonnes  oeuvres  louvanistes  et  en  parti- 
culier la  Société  de  St-Vincent  de  Paul  ont 
éprouvé  une  autre  perte  bien  sensible  en  la  per- 
sonne de  Madame  de  Feyler  dont  la  charité^ 
inépuisable  n'avait  d'égale  que  sa  profonde  mo- 
destie. 

La  mort  enfin  a  frappé  deux  étudiants  membres 
actifs  de  nos  conférences  :  MM.  Louis  Dhoni  et 
Georges  Stasse. 

Suivant  une  pieuse  coutume,  des  messes  ont 
été  célébrées  pour  le  repos  de  l'âme  de  nos  bien- 
faiteurs et  confrères  décédés.  M.  le  chanoine 
Carnoy  a  bien  voulu,  comme  par  le  passé,  cé- 
lébrer ces  services.  Permettez-moi  de  lui  dire 
une  fois  de  plus  combien  nous  lui  sommes  recon  ■ 
naissants  de  son  généreux  ministère. 


Jetons  maintenant  un  coup  d'oeil  sur  la  situa- 
tion de  nos  Conférences  pendant  l'exercice 
écoulé. 

L'an  dernier  notre  rapporteur  se  félicitait  de 


(     232    ) 

raccroissement  considérable  du  nombre  des 
membres  actifs  :  leur  chiffre  s'élevait  à  429.  Vous 
serez  heureux  d'apprendre  que  ce  chiffre  n'a 
guère  diminué  :  pendant  l'exercice  écoulé  nous 
avons  compté  426  membres  actifs.  Les  visites 
dans  leur  ensemble  se  sont  faites  avec  régu- 
larité :  mais,  il  faut  rendre  justice  à  qui  de  droit, 
la  palme  ici  revient  incontestablement  aux 
62  membres  de  la  Conférence  bourgeoise.  Je  ne 
doute  pas  que  leur  exemple  ne  nous  excite  tous 
à  nous  montrer  de  plus  en  plus  assidus.  Qu'y 
a-t-il  de  plus  propre  à  mettre  fin  à  l'antagonisme 
entre  le  pauvre  et  le  riche,  à  rapprocher  les 
classes  sociales  que  ces  visites  fréquentes  du 
riche  à  ses  frères  déshérités?  Que  de  défiances, 
que  de  préjugés,  ces  rapports  fraternels  ne  font- 
ils  pas  tomber  ! 

Nous  avons  secouru  272  familles,  soit  30  de 
moins  que  l'an  passé.  Il  importe  de  rappeler  que 
le  chiffre  atteint  en  1885  était  tout  à  fait  excep- 
tionnel et  en  disproportion  avec  nos  ressources  : 
déjà  l'an  dernier  notre  rapporteur  prévoyait 
qu'il  ne  se  maintiendrait  pas.  J'ajoute  d'ailleurs 
qu'en  secourant  272  familles,  nous  restons  dans 
la  bonne  moyenne  des  années  précédentes. 


Disons  un  mot  de  nos  recettes. 
Leur    total    général    atteint    la    somme    de 
irs  8021-83,  soit  une  augmentation  de  1200  frs  sur 


(    233    ) 

l'année  1885.  Ce  chiffre  n'est  pas  aussi  satisfai- 
sant qu'il  le  semble  à  première  vue.  Car,  comme 
vous  le  remarquerez  à  l'instant,  nos  ressources 
normales  et  ordinaires  ont  diminué  dans  de 
notables  proportions.  Ce  n'est  que  grâce  à  une 
augmentation  exceptionnelle  du  produit  des  dons 
particuliers  que  le  total  de  nos  recettes  a  atteint 
8000  francs. 

Dans  l'ordre  de  nos  ressources  normales,  le 
produit  des  quêtes  ordinaires  seul  ne  présente 
qu'une  diminution  insignifiante.  Au  lieu  de 
1849  frs  nous  en  obtenons  1828-20.  Ce  qui  n'a 
pas  peu  contribué  à  ce  résultat,  c'est  un  usage 
qui  se  pratique  régulièrement  dans  certaines 
conférences,  où  tout  membre  empêché  d'assisterà 
la  réunion  hebdomadaire,  paye  une  cotisation  vo- 
lontaire de  25  centimes.  Ces  cotisations  d'absence 
sont  versées  au  produit  de  la  quête.  Là  où  cette 
mesure  a  été  observée  avec  exactitude— en  par- 
ticulier dans  les  conférences  de  St-Michel  et  de 
St- Pierre  —  le  produit  de  la  quête  s'est  de  beau- 
coup élevé.  Ne  peut-on  émettre  le  vœu  de  voir 
toutes  les  conférences  adopter  cette  mesure? 

Le  produit  des  quêtes  extraordinaires,  par 
leur  nature  même,  est  sujet  à  des  fluctuations 
plus  ou  moins  grandes,  selon  les  années.  Pour 
notre  exercice  il  s'abaisse  de  1014  frs  à  578  frs. 
Le  fait  s'explique  aisément.  Le  chiffre  anormal 
atteint  en  1885  était  dû  moins  aux  quêtes  faites 
au  cours  des  assemblées  générales  de  la  Société 


(    234     ) 

qu'à  celles  qui  ont  eu  lieu  dans  des  réunions  pro- 
fanes tout  exceptionnelles.  Ces  réunions  ne  se 
sont  plus  présentées  en  aussi  grand  nombre  cette 
année.  Nous  devons  cependant  au  Comité  du 
Cercle  catholique  de  n'avoir  pas  été  complète- 
ment privés  de  cette  dernière  ressource  II  nou& 
a  permis  en  effet  d'imposer  au  nom  des  i^auvres 
un  léger  tribut  au  nom'oreux  auditoire  qui  est 
venu  applaudir  le  R  P.  Van  Tricht  dans  la  salle 
des  fêtes  du  Cercle.  Nos  plus  sincères  remer- 
ciments  à  MM.  les  membres  du  comité  et  à 
l'éminent  orateur,  dont  la  belle  conférence  sur 
la  Vie  chrétienne  restera  gravée  dans  notre 
souvenir  à  tous.  La  somme  recueillie  a  atteint 
469  frs  18  c 

Une  diminution  plus  regrettable,  parce  qu'elle 
atteint  noire  ressource  principale,  se  manifeste 
dans  le  produit  des  souscriptions.  Au  lieu  de 
1933  frs,  nous  n'obtenons  que  1714  frs,  soit  219frs 
de  moins.  Ce  ne  sera  là,  espérons-le,  qu'une 
petite  crise  passagère.  Elle  a  sans  doute  pour 
cause  les  multiples  sacrifices  qu'en  ce  temps  de 
misère  et  de  malaise  général,  on  demande  chaque 
jour  aux  personnes  favorisées  de  la  fortune.  Peut- 
être  faut-il  attribuer  à  ce  fait  encore  qu'au  lieu 
de  nous  rapporter  six  ou  sept  cents  francs  le 
sermon  de  charité,  prêché  tous  les  ans  à  la 
collégiale  de  St- Pierre,  n'ait  produit  que  451  frs. 
Il  nous  faut  ici  exprimer  publiquement  notre 
reconnaissance   à    Mgr   d'Hulst,   recteur   des 


(    235    ) 

Facultés  catholiques  de  Paris,  qui  a  bien  voulu 
nous  prêter  le  concours  de  sa  parole  éloquente. 
Nous,  qui  accourions  avec  un  respectueux 
empressement  à  ses  profondes  conférences, 
n'avons  pas  été  moins  heureux  d'entendre  son 
éloquent  plaidoyer  en  faveur  de  nos  frères 
souffrants. 

En  résumé.  Messieurs,  c'est  avec  un  budget  en 
diminution  de  plus  de  1000  francs  —  soit  20  °/o  — 
sut"  les  ressources  normales,  et  grevé  d'un  passif 
considérable  provenant  du  déficit  des  exercices 
précédents,  que  nous  eussions  dû  subvenir  aux 
misères  que  le  rigoureux  hiver  de  l'an  dernier 
avait  si  tristement  multipliées,  si  Dieu  qui  pro  - 
tége  les  pauvres  ne  nous  avait  fait  trouver  une 
compensation  dans  le  produit  des  dons  particu- 
liers. Leur  total  s'est  élevé  de  1224  francs  à  la 
somme  considérable  de  3449  francs. 

Vous  ne  me  pardonneriez  pas  de  passer  sous 
silence  le  nom  des  généreux  bienfaiteurs  qui 
sont  venus  au  secours  de  notre  œuvre  en  dé- 
tresse. Du  moins  veux-je  vous  en  citer  quelques- 
uns  auxquels  nous  devons  une  gratitude  spéciale 
parce  qu'ils  comptent  parmi  nos  plus  anciens  et 
nos  plus  fidèles  soutiens. 

Ici  sa  représente  à  notre  souvenir  le  nom  de 
Madame  de  Feyter.  Toute  sa  vie  avait  été 
consacrée  au  soulagement  des  pauvres;  sa  der- 
nière pensée  fut  pour  eux.  Conformément  à 
ses  désirs,  la  famille  nous  a  fait  remettre  une 


(    236    ) 

somme  de  2200  francs.  Mille  francs  nous  ont  été 
remis  par  M.  et  M™»  Van  Doren.  Depuis  long- 
temps les  pauvres  secourus  par  nos  conférences 
sont  habitués  à  rencontrer  chez  ces  dignes 
représentants  de  la  bourgeoisie  louvaniste  — 
toujours  si  dévouée  à  notre  œuvre  —  un 
accueil  des  plus  bienveillants.  La  famille  de 
Kerchove  enfin  a  droit  une  fois  déplus  à  notre  re- 
connaissance. Comme  vous  le  savez,  feu  M.  Henri 
de  Kerchove,  ancien  président  de  la  conférence 
St- Pierre,  envoyait  chaque  année  aux  pauvres 
de  Louvain  une  abondante  aumône.  Par  suite 
d'une  charitable  disposition,  prise  par  la  famille 
du  regretté  défunt,  nos  pauvres  continueront 
chaque  année  à  jouir  des  bienfaits  de  cette 
aumône. 

En  parlant  des  bienfaiteurs  de  notre  œuvre,  je 
ne  voudrais  pas  oublier  d'adresser  un  remercî- 
ment  à  tous  les  généreux  souscripteurs  qui  ont 
répondu  avec  tant  d'empressement  à  l'appel  ex- 
traordinaire fait  cet  hiver  à  leur  inépuisable 
charité.  Nous  adressons  des  remercîments 
spéciaux  à  M.  Hairion  auquel  notre  œuvre  est 
chaque  année  redevable  de  dons  abondants.  Le 
produit  de  la  souscription  nous  a  permis  de 
régulariser  une  situation  financière  datant  de 
loin  et  due  à  la  solidarité  qui  existait  dans  le 
principe  entre  les  caisses  de  St-Vincent  de  Paul 
et  la  caisse  de  St-Charles-Borromée. 


(    237    ) 

Je  passe  aux  dépenses.  Pour  l'exercice  cou- 
rant proprement  dit,  elles  se  sont  élevées  à 
6743  frs. 

Voici  leur  répartition  : 

La  distribution  des  pains  nous  a  coûté  3163  frs. 

Nous  en  avons  distribué  moins  que  l'année 
passée  et  de  ce  chef  notre  dépense  est  de  quelques 
centaines  de  francs  inférieure  à  celle  de  l'exer- 
cice précédent. 

C'est  à  2110  francs  seulement  que  s'est  élevée 
la  somme  de  nos  dépenses  pour  l'achat  de  vête- 
ments. En  effet,  la  prescription  du  règlement  en 
vertu  de  laquelle  on  ne  peut  dans  la  distribution 
de  vêtements  dépasser  une  somme  fixe  par 
ménage,  a  été  mieux  observée  que  par  le  passé. 
Il  importe  que  les  conférences  marchent  de  plus 
en  plus  dans  cette  voie  afin  que  les  secours  de 
la  société  ne  soient  pas  attribués  à  certains 
ménages  au  détriment  de?  autres.  Remarquons 
que  les  pauvres  secourus  par  les  conférences  où 
la  prescription  a  été  observée  avec  la  plus 
grande  rigueur,  je  veux  parler  des  conférences 
St-Pierre,  SteGertrude  et  St-Michel,  n'en  ont 
aucunement  souffert.  En  effet,  lorsque  l'une  ou 
l'autre  famille  avait  besoin  d'un  secours  extraor- 
dinaire, dépassant  la  moyenne  réglementaire, 
les  membres  visiteurs  suppléaient  la  différence 
en  argent.  La  prescription  réglementaire  a  cet 
autre  avantage  de  maintenir  les  dépenses  de  la 
société  dans  les  limites  de  ses  ressources. 


(    238    ) 

Les  dépenses  pour  paille  sont  restées  à  peu 
près  les  mêmes  que  l'an  dernier  :  nous  avons 
dépensé  de  ce  chef  278  francs.  Par  contre  la 
dépense  pour  coke  s'élève  de  450  francs  à  la 
somme  de  685,  la  rigueur  persistante  de  l'hiver 
ayant  exigé  des  distributions  extraordinaires  de 
charbon. 

Avant  de  terminer  l'examen  de  nos  dépenses, 
je  veux  vous  rappeler  une  heureuse  mesure 
décrétée  il  y  a  un  certain  nombre  d'années,  par 
le  conseil  particulier.  Le  dénuement  complet 
d'un  certain  nombre  de  ménages  les  réduit  à 
louer  un  poêle  à  la  semaine.  Le  prix  de  location 
étant  relativement  élevé  (on  exige  en  effet  20  ou 
25  centimes  par  semaine),  il  arrive  que  le 
pauvre  paye  souvent  trois  ou  quatre  fois  la  va- 
leur du  poêle.  Les  conférences  font  don  d'un 
poêle  neuf  aux  ménages  qui  se  trouvent  dans  ce 
cas.  Les  dépenses  de  ce  chef  sont  encore  restées 
inférieures  à  celles  de  l'année  dernière  :  elles  ne 
se  sont  élevées  qu'à  103  francs. 

En  somme.  Messieurs,  le  budget  des  dépenses 
dans  son  ensemble  n'est  pas  aussi  considérable 
que  celui  de  l'exercice  précédent.  Il  eut  été  im- 
prudent de  ne  pas  tenir  compte  de  la  décrois- 
sance de  nos  recettes  normales  et  de  grever 
d'un  nouveau  déficit  nos  budgets  futurs,  le  passif 
des  années  précédentes  s'élevant  déjà  à  1734  frs. 

Si  nous  faisons  maintenant  la  récapitulation 


(    239    ) 

des  recettes  et  des  dépenses  (i),  nous  constatons 
que,  grâce  aux  mesures  d'équilibre  qui  ont  pré- 
sidé à  nos  dépenses,  le  bilan  de  notre  exercice, 
loin  d'accuser  un  déficit,  nous  donne  un  boni 
assez  considérable,  grâce  auquel  le  passif  des 
années  précédentes  se  trouve  réduit  à  456  francs. 
On  ne  peut  que  se  féliciter  de  ce  résultat  :  que 
deviendraient  en  effet  les  malheureux  secourus 
par  noire  société,  si  en  face  d'une  année  caiami- 
teuse,  celle-ci  se  trouvait  non  seulement  sans 
ressources  suffisantes,  mais  encore  chargée  d'un 
passif  considérable  ? 


(1)  Tableau  des 

recettes  et  des  dépenses  : 

RECETTES. 

DÉPENSES. 

liuèles  ordinaires 

:           1,828  20 

Déficit  de  l'anuée  anté- 

Quêtes extraordinaires:     578  39 

rieure  : 

1,73*  Oi 

Souscriptions  : 

l,71i  00 

Pains  (13,909)  : 

3,1CS  4« 

Dons  particuliers  : 

3,ii9  83 

Vêtements  ; 

2,110  21 

Sermon 

4SI   18 

Poêles  : 

103  Cl 

Coke  : 

683  80 

Total  : 

fr.     8,021   80 

Paille  : 

Dépenses  diverses 

2T8  iO 
40Î  30 

Total  : 

fr. 

8,477  80 

BILAN. 

Dépenses  : 

fr.     8,477  80 

Receltes  : 

8,021   80 

Déficit   :     fr.        436  00 
Produit  de  la  Kermesse  Flam.inde  de  1886  :     fr.  4,760  00 
Déficit  de  l'aunée  1883-86  :  436  00 


Reliquat 


fr.  4,294  00 


(    240    ) 

Grâce  à  Dieu  qui  nous  a  suscité  de  généreux 
dévouements,  nous  n'avons  plus  à  craindre 
d'éventualité  aussi  fâcheuse.  Notre  réserve, 
épuisée  depuis  trois  ans,  se  trouve  de  nouveau 
abondamment  pourv^ue  par  notre  part  dans  le 
produit  de  la  dernière  kermesse  flamande,  part 
qui  s'élève  à  la  somme  de  4750  francs.  De  sorte 
que  notre  encaisse,  déduction  faite  des  456  frs 
de  passif,  s'élève  à  4294  francs. 

Nous  ne  pouvons  parler  de  cette  situation  si 
heureuse  pour  l'avenir  de  notre  œuvre,  sans 
exprimer  notre  gratitude  à  tous  ceux  qui  ont 
contribué  au  brillant  succès  des  fêtes  de  mai 
dernier  :  à  la  population  louvaniste  qui  y  a  fait 
un  si  chaleureux  accueil,  au  comité  organisateur 
qui  leur  a  donné  un  si  bel  éclat,  à  Son  Altesse 
Sér.  Madame  la  Duchesse  d'Arenberg,  qui,  non 
contente  de  mettre  à  la  disposition  des  organi- 
sateurs son  parc  et  son  château  d'Héverlé,  a 
encore  voulu  honorer  les  fêtes  de  sa  présence  et 
de  ses  largesses  princières. 


Le  nom  de  la  famille  d'Arenberg  est  intime- 
ment uni  à  l'œuvre  bienfaisante  que  poursuit  la 
Conférence  St-Lambert  dans  la  vaste  paroisse 
d'Héverlé.  Sous  la  haute  protection  de  la  Sér. 
Maison  d'Arenberg,  cette  conférence  continue 
avec  succès  à  soulager  de  nombreuses  misères. 
Pour  la  première  fois  nos  confrères  nous  ap- 


(    241    ) 

portent  un  budget  clôturant  en  déficit,  déficit 
minime  d'ailleurs  et  provenant  de  quelques 
souscriptions  restées  en  souffrance  qui  ne  tarde- 
ront pas,  nous  dit-on,  à  être  soldées  (i). 


Disons  un  mot  de  la  Conférence  St-Joseph  (2). 
Dernièrement  le  congrès  d'œuvres  sociales  à 


^1)  Tableau  des  recettes  et  des  dépenses  de  la  Conféreuce  Saiat- 
Lambert  : 

RECETTES.  DÉPENSES. 

Subside  de  la  Sérénissime  Combustible  : 

Maison  d'Arenberg  :         300  00     Perte  d'animaux  : 

Habillements  de  1"  corn- 
S7  46        munion  : 

Pains  : 
li  8S     Secours  en  argent  : 


Excédant  de  l'exercice 
précédent  : 

Produit  d'un  concert  de 
charité  ■ 

Intérêts  de  fonds  belges 
3"/«: 

Souscriptions  particu- 
lières : 


Total 


fr. 


18  00 

as  00 

SOO  31 
BILAN. 

fr. 


111  60 

S5  00 

60  00 

5  80 

4  00 

Total  :     fr.     537  40 


Recettes  fr.    500  31 

Dépenses  «      537  40 

Déficit  :  fr         57  09 
(2)  Bilan  de  la  Conférence  St-Jo.«epli  : 

Total  des  recettes  :    fr.    1,969  59 
Total  des  dépenses  :  >     1,969  59 

En  caisse  :  0 

Le  produit  de  la  représentation  d<i  FUs  de  Ganelon  figure  aux 
recettes  psur  fr.  6t7-«7. 


(    242    ) 

Liège,  émettait  le  vœu  que  les  jeunes  gens  des 
collèges  catholiques  soient  enrôlés  sous  la  ban- 
nière de  St- Vincent  de  Paul,  dès  les  classes  supé- 
rieures, et  si  faire  se  pouvait  dans  une  confé- 
rence établie  à  leur  intention.  Au  collège  de  la 
T.  S.Trinité  à  Louvain,  on  a  compris  depuis  long- 
temps qu'on  ne  pouvait  initier  trop  tôt  les  jeunes 
gens  au  devoir  qu'a  tout  chrétien  de  venir  au 
secours  de  ses  frères  malheureux  en  soulageant 
leurs  misères  tant  intellectuelles  et  morales  que 
matérielles.  Voilà  bientôt  en  effet,  vingt-cinq  ans 
qu'a  été  établie  au  collège  de  la  T.  S.  Trinité 
cette  Conférence  SiJoseph,  dont  chaque  année 
nos  rapporteurs  se  plaisent  à  constater  la  pros- 
périté croissante.  Cette  année  la  Conférence 
St  Joseph  a  compté  32  membres  honoraires  ou 
souscripteurs,  et  patroné  65  enfants  de  l'école 
des  Frères.  Comme  par  le  passé  les  membres 
actifs  —au  nombre  de  sept  —  visitent  réguliè- 
rement leurs  jeunes  protégés,  s'intéressent  à 
leurs  études,  les  interrogent  sur  le  catéchisme, 
les  éléments  du  calcul,  do  la  langue  française 
et  de  la  langue  flamande.  Ainsi  ils  s'habituent  à 
l'enseignement  de  la  classe  ouvrière  et  forment 
au  sortir  de  leurs  humanités  de  dignes  recrues 
pour  notre  école  d'adultes. 

Nos  confrères  viennent  également  en  aide  aux 
misères  matérielles  de  leurs  protégés  par  des 
distributions  de  pains.  Rappelons  encore  que  la 
St-Nicolas,  la  distribution  des  prix  et  la  prome- 


(    243    ) 

nade à  la campagne,sont  venues  comme  autrefois, 
stimuler  l'application  des  élèves  et  récompenser 
leur  bonne  conduite. 

La  Conférence  St- Joseph  enfin  — car  son  acti- 
vité est  multiple  —  a  donné  pendant  l'année 
courante,  un  nouveau  développement  à  l'œuvre 
des  bourses,  fondées  pour  venir  en  aide  aux 
protégés  de  la  conférence  qui  se  font  remar- 
quer par  un  zèle  particulier.  Une  somme  de 
frs  916-95  a  été  ajoutée  au  capital.  Les  intérêts 
de  ce  capital  ont  permis  à  nos  confrères  d'ac- 
corder cette  année  une  première  bourse.  Espé- 
rons que  la  charité  des  élèves  du  collège  de  la 
T.  S.  Trinité  ne  se  ralentira  pas  et  que  bientôt 
plusieurs  bourses  seront  distribuées. 

Le  bilan  de  la  Conférence  St- Joseph  se  solde 
en  équilibre,  les  recettes  et  dépenses  s'élevant 
à  la  somme  de  1969  francs. 


La  Société  des  ouvriers  (Conférence  Ste- 
Barbe),  dont  il  me  reste  à  vous  parler  continue 
à  rendre  les  plus  incontestables  services  à  la 
classe  ouvrière.  Des  progrès  nouveaux  ont 
été  réalisés  par  nos  confrères.  C'est  au  Patro- 
nage que  revient  l'honneur  d'avoir  davantage 
développé  son  organisation.  Grâce  au  bienveil- 
lant appui  que  le  comité  central  a  rencontré 
chez  quelques  jeunes  gens  de  la  ville,  aussi 
intelligents  que  dévoués,  grâce  au  zèle  éclairé 

14. 


(    244    ) 

du  clergé  paroissial  et  à  la  collaboration  active 
de  membres  de  la  Compagnie  de  Jésus,  le  Pa- 
tronage peut  aujourd'hui  rendre  d'utiles  services 
à  la  jeunesse  des  écoles  et  des  ateliers. 

L'École  Dominicale  et  Patronage  se  divise  en 
deux  sections.  La  première  est  destinée  aux 
jeunes  gens  de  16  à  18  ans.  Elle  compte  40  ap- 
prentis. La  seconde  reçoit  les  jeunes  gens  de  11 
à  16  ans  :  le  nombre  de  ses  membres  s'est  élevé 
à  140.  L'assiduité  des  jeunes  ouvriers  est  au- 
dessus  de  tout  éloge,  ainsi  qu'il  ressort  des  re- 
gistres de  présence. 

On  sait  que  des  fêtes  variées  sont  offertes  aux 
patronnés.  A  ce  propos  le  comité  a  pris  une  me- 
sure des  plus  heureuses  :  c'est  l'intervention 
personnelle  des  jeunes  gens  dans  la  dépense  des 
fêtes  par  le  versement  hebdomadaire  d'une 
somme  de  2  centimes.  Cette  mesure  intéresse 
davantage  l'enfant  au  Patronage  et  contribue  à 
l'assiduité  des  membres. 

Ce  ne  sont  pas  seulement  des  réjouissances 
profanes  :  —  tombolas,  concerts,  excursions  à  la 
campagne  —  qui  ont  été  offertes  aux  jeunes  gens 
du  Patronage  :  il  y  a  eu  aussi,  comme  il  con- 
vient dans  une  société  empreinte  du  véritable 
esprit  chrétien,  des  fêtes  et  réunions  religieuses. 
Le  comité  enfin  a  décidé  qu'une  retraite  serait 
annuellement  préchée  au  Patronage. 

Est-il  besoin.  Messieurs,  d'insister  ici  sur  le 
bien  réalisé  par  cette  institution?  Les  faits  ne 


(     245    ) 

parlent-ils  pas  assez  haut?  Aujourd'hui  que  le 
socialisme  s'efforce  plus  que  jamais  de  recueillir 
des  adeptes,  que  tous  ses  efforts  portent  sur  la 
jeunesse  dans  laquelle  il  voit  l'espoir  de  l'avenir, 
aujourd'hui  qu'il  cherche  à  l'attirer  dans  ses 
rangs  par  l'appât  de  plaisirs  et  de  jouissances 
trompeuses,  ne  doit-on  pas  applaudir  au  succès 
d'une  œuvre  de  préservation,  d'une  œuvre  qui 
en  réunissant  nos  jeunes  ouvriers  dans  des  so- 
ciétés honnêtes  et  fraternelles,  cherche  à  les 
soustraire  au  milieu  malsain  où  on  voudrait  les 
entraîner?  Devons-nous  nousborner  à  applaudir  ? 
N'est-il  pas  plutôt  de  noire  devoir  de  faire  tous 
les  efforts  possibles  pour  permettre  qu'une  insti- 
tution d'une  actualité  si  évidente  puisse  étendre 
ses  bienfaits? 

Non  moins  importante  que  le  Patronage  est 
la  grande  section  ou  section  des  adultes.  Elle 
est  fréquentée  par  120  à  125  ouvriers  dont  le 
plus  grand  nombre  sont  chefs  de  familles.  Ce 
chiffre  quelqu'important  qu'il  soit,  n'est  pas  en 
rapport  avec  la  population  ouvrière  de  notre 
ville.  Aussi  les  membres  du  comité  ?ectionnaire 
sont-ils  résolus  à  déployer  tout  le  zèle  dont  ils 
sont  capables  pour  remédier  à  cette  situation 
qui  trouve  son  excuse  dans  le  nombre  consi 
dérable  de  sociétés  et  d'œuvres  secondaires  qui 
se  disputent  l'ouvrier  le  dimanche. 

La  société  des  ouvriers  s'apprête  à  célébrer 
dans  l'intimité  de  l'œuvre  son  20"e  anniversaire. 


(    246    ) 

C'est  en  1867  qu'elle  fut  fondée.  Cet  anniversaire 
sera  pour  les  membres  une  occasion  de  resserrer 
le  lien  qui  les  unit  et  peut  être,  c'est  le  souhait 
que  nous  formons,  de  donner  à  leur  œuvre  de 
nouveaux  développements.  Le  comité  central  a 
fait  un  premier  pas  dans  cette  voie  en  cherchant 
à  augmenter  les  ressources  financières  de  la 
Société.  C'est  ainsi  qu'il  se  propose  de  remplacer 
le  concert  annuel  par  une  souscription  :  c'est  le 
moyen  d'éviter  les  dépenses  qu'entraine  l'orga- 
nisation d'une  fête,  dépenses  qui  ne  profitent  pas 
à  l'œuvre.  Il  est  à  espérer  que  cet  essai  réussira. 

Le  comité  central  adresse  aussi  un  pressant 
appel  au  dévouement  de  ceux  qui  s'intéressent 
aux  classes  ouvrières,  et  les  prie  de -se  faire 
membres  honoraires  de  l'œuvre. 

Qui  pourrait  encore  résister  à  cet  appel? N'est- 
ce  pas  dans  les  œuvres  ouvrières  chrétiennes 
que  se  trouve  le  salut  de  la  Société  ?  Rappelons  à 
ce  propos  —  et  c'est  par  là  que  je  termine  —  les 
paroles  que  S.  S.  Léon  XIII  adressait  naguère  à 
la  chrétienté  :  «  ceux  qui  n'échappent  à  la  misère 
qu'au  prix  du  labeur  de  leurs  mains,  sont  sou- 
verainement dignes  à  cause  de  leur  condition, 
de  la  charitable  assistance  de  leurs  semblables, 
mais  ils  sont  aussi  les  plus  exposés  à  être  trom- 
pés par  les  séductions  et  les  ruses  des  apôtres 
du  mensonge.  Il  faut  donc  leur  venir  en  aide 
avec  une  très  grande  bonté  et  leur  ouvrir  les 
rangs  d'associations  honnêtes  pour  les  empêcher 


(    247    ) 

d'être  enrôlés  dans  les  mauvaises.  En  consé- 
quenceet  pour  le  salut  du  peuple,  nous  souhaitons 
ardemment  de  voir  se  rétablir  ces  corporations 
ouvrières  ..  (destinées  à  protéger,  sous  la  tutelle 
de  la  religion,  les  intérêts  du  travail  et  les  mœurs 
des  travailleurs).  Ce  n'est  pas  pour  nous  une 
médiocre  joie,  d'avoir  vu  déjà  se  constituer  en 
plusieurs  lieux,  des  associations  de  ce  genre... 
leur  but  étant  de  venir  en  aide  à  l'honorable 
classe  des  prolétaires,  d'assurer  à  leurs  familles 
et  à  leurs  enfants  les  moyens  de  garder  avec  de 
bonnes  moeurs  la  connaissance  de  la  religion  et 
l'amour  de  la  piété  !  » 


Taal-  en  letterlievend  Studentengenoot- 
SChap  MET  TIJD  EN  VLIJT. 

Eere-  Yoorzitter. 
Hoogeerw.  Heer  Pieraerts,  rector  magnificus. 

Oud  Eere-  Yoorzitter. 
Hoogeerw.  Heer  Namèche,  rector  emerilus. 

Bestuur  : 

De  Heeren  : 
P.  G.  H.  Willems,  hoogleeraar,  Besiendige  Yaor- 

zitter. 
G.  Helleputte,  hoogleeraar,  Eerste  Ondervoor- 

zitter. 
P.P.M.AlberdingkThijm,  hoogleeraar,  Tioeede 

Ondervoor  zitter . 
Lod.  Plessers,  Eerste  Schrijver. 
Ado  If  Pauwels,  Ticeede  Schrijver. 
Jul.  Vanneste,  Boekheicaarder. 
Jul.  D'Haeaens,  Penningmeester. 
A.  Laporta,  Raad. 
A.  Raemdonck,  id. 

Eerelid. 

Eerw.  Heer  Schuermans,  pastoor  te  Wilsele. 


(    249    ) 

Werkende  leden 

De  heeren  P.  P.  M.  Alberdingk  Thijm,  hooglee- 
raar;  E.  Cappuyns,  advokaat;  J.  D'Haenens, 
student;  Eerw.  Dupont,  hoogleeraar;  P.  Frank, 
student;  Hellepuite,  hoogleeraar;  A.  Hende- 
rickx,  student;  J.  Hendrix,  id.;  F.  Heymans, 
id.;  S.  Lambrechts,  id.;  A.  Laporta, id.;E.  Loos, 
id  ;  J.  Michiels,  id.;  A.  Pauwels,  id.;  L.  Ples- 
sers,  id.;  A.  Raemdonck,  id.;  Eerw.  Seliuer- 
mans,  pastoor;  Simons,  leeraar;  E.  Smets, 
student;  Th.  Stille,  id.;  E.  Van  Coillie,  id.; 
A.  Van  den  Berghen,  id.;  J.  Vanlinthout,  druk- 
ker;  0.  Van  Malleghem,  student;  J.  Vanneste, 
id.;  H.  Veltkamp,  advokaat;  P.  Willems, 
hoogleeraar. 

Bijîoonende  leden. 

De  heeren  A.  Aelbrecht,  student;  U.  Aelbrecht, 
id.;  L.  Aertsens,  id.;  L.  Aldernaght,  id.; 
R.  Ameye,  id.;  J.  Bareel,  id.;  J.  Begerem,  id. 
Beheyt,  id.;  G.  Berckmans,  id.;  F.  Béthune,  id.; 
K.  Béthune,  id.;  BoonHecking;  K.  Borreman, 
student;  L.  Bouwens,  id.;  G.  Bossaerts,  id.; 
L.  Bruynincx,  id.;  A.  Cailloux,  id.;  R.  Camer- 
lynck,  id.;  A.  Carpentero,  id.;  Hoogeerw. 
Cartuyvels,  onder-rector;  FI.  Coreman,  stu- 
dent; A.  Coucke,  id.;  Eerw.  Craenen,  onder- 
pastoor;  Coelman,  student;  A.  Cols,  id.;H.Col- 
saerts,id.;DeBeer,id.;  J.  DeBie,id.;  J.  Debock, 


(    -250    ) 

id.;  A.  De  Clercq,  id.;  De  Custer  id.;  E.  De 
Laet,  id  ;  A.  De  Man,  id.;  L.  De  Meester,  id.; 
L.  De  Merlier,  id.;  L.  Demolin,  id.;  De  Nekker, 
id.;P.  De  Peismaecker,  id.;  A.  Depla,  id.;V.  De 
Poorter,  id.;  H.  DePoortere,  id.;  G.  De  Ridder, 
id.;  Descamps,  hoogleeraar;  0.  Desmares, 
student;  H.  de  Somer,  id.;  Devers,  id.;  C.  De 
Wolf,  id.;  H.  De  Wolf,  id.;  De  Zulter,  id.; 
H.  Dierckx,  id.;  P.  Diericx,  id.;  A.  Dircx.  id.; 
du  Bus,  id.;  G.  Duparc,  id.;  Dupont,  id.;  d'Yde- 
walle,  id.;  A.  Erens,  id.;  L.  Félix,  Id.;  K.  Fia- 
hou,  id.;  J.  Floer,  id.;  J.  Floren,id.;  G.  Gezelle, 
id.;  Giliaems,  id.;  P.  Gillon,  id.;  E.  Goedertier, 
id.;  C.  Goemaere,id.;  L.  Goemaere,  id.;  P.Guil- 
lemin,id.;Hanssen,id.;Eerw.Hemeryck,  hoog- 
leeraar; K.  Hertoglie,  studenl;  M.  Jacobs, 
advokaat;  Eerw.  Jacops,  hoogleeraar;  A.  Jans- 
sens,  student;  K.  Kockerols,  id.;  J.  Laeneu, 
id.;  Lagrange,  id.;  Z.  Lambrecht,  id.;  K.  Lam- 
brechts ,  id.;  Linssen ,  id.;  Lombaerts,  id.; 
Loontjens,  id.;  L.  Luysterborghs,  id.;  Eerw. 
Macs,  aalmoezenier;  Eerw.  Maes,  onderpas- 
toor;  Martens,  hoogleeraar;  J.  Masselus,  stu- 
dent; L.  Moens,  id.;  C  Moereols.  id.;  Nick- 
mans,  id.;  Nyssens,  hoogleeraar;  L.  Ooms, 
student;  A.  Opsomer,  id.;  L.  Peeters,  id.; 
A.  Pelgrims,  id.;  L.  Petit,  id.;  J.  Pillen,  id.; 
A.  Pouillon,id.;  A.  Pringiers,id.;Reynaert,  id.; 
Reyniers,  id.;  0.  Reyntens,  id.;  R.  Roelens,  id.; 
Roger,  id.;    J.  Rombauis,  id.;   Rooryck,   id.; 


(    251    ) 

Ivuzeite,  id.;  P.  Schaelsen,  id  ;  J.  Schellekens 
id.;  Schepens,  id.;  D.  Schoeiers,  id  ;  F.  Schol 
laert,    advokaal:    H.    Schoutheet ,     student 
J.  Schumers,  id.;  Simoens,  id.;  J.  Slegers,  id. 
M.   Smets,  id.;  J.   Smets,  id.;  J.   Sobry,  id. 
J.  Spaey,  id.;  L.  Stassens,  id.;  Steenwerckx 
R.    Stroobant ,    student;    E.    Struelens ,    id. 
A    Strykers,  id.;  Tli.  Surmont  van  Volsber 
ghen,  id.;  A.  Toen,  id.;  F.  Tyrell,  id.;  J.  Uiten 
hove.  id.;  Van  Biervliet,  hooi^leeraar;  D.  Van 
Borstel,  student;  Ed.  Van  Coillie,  id.;  M.  Van 
den  Berghe,  id  ;  Vanden  Gheiu,  id.;  J.  Vanden 
Haute,  id.;  Van  de  Put,  id.;  Vander  Smessen, 
id.;  E.  Vanderdonck,  id.;   0.  Vanderdonckt, 
id.;  M.  Vande  Walle,  id.;  C  Vamie  Weghe,  id.; 
Vande  Wouwer,  id.;  K.  Van  Doorslaar  de  Ten 
Ryen,  id.;  Van  Gehuchten,  id  ;  H.  Van  Gool, 
id.;  P    Van  Hoonacker,  id.;  A.  Van  Hooren- 
beeck,  id.;  Van   Hove,  id.;  Van  Huffel,  id.; 
A.  Van  Malleghem,  id  ;  L.  Van  Nayen,  id  ; 
H.  Van  Pevenaege,  id.;  B.  Van  Trimpont,  id.; 
A.  Vendelmans,  id.;  F.  Venderickx,id.;  J.  Vor- 
craye,  id.;  A.  Verdoodt,  id  ;  J.  Verhelst,  id.; 
L.  Verhoef,  id.;  Verhoeven,  id.;  A.  Vermeire, 
id  ;  Verriest,  hoogleeraar;  C.  Verstraeten,  stu- 
dent; A.  Vuilsteke,  id.;  J.  Vuylsteke,  id.;  Wil- 
^ens,  id  ;  J.  Zuure,  id. 


15 


VERSLAG 
over  de'werkzaamhedsn  van  het  taal-  en 
letterlievend  Studenteng-enootschap 
MET  TIJD  EN  VLIJT,  gedurende  het 
verloopen  schooljaar  1885-86,  door 
Hektor  LEBON,  schrijvep  des  Ge- 
nootseîiaps. 

MiJNE  Hekren, 

Wij  tellen  vijftig  jaren  bëstaan.  Dit  langdurig 
tijdsiip  zelf  zegi  luid  hoe  ingeworteUi  de  Vlaam- 
sche  Beweging  in  het  hert  der  Vlaamsehe  stu- 
denten  ligt,  hoe  billijk.  en  edel  de  zaak  is  die  wij 
verdedigen;  want,  ver-mag  een  oppervlakkig 
doel,  eea  geestdriftigen  oogenblik  te  baren, 
hetgaen  recht  ea  grootsch  is  kan  allaen  hoel  een 
leven,  heel  een  geslacht  aan  zijne  werking 
binden.  Wallicht  nochtans  mocht  men  denken 
dat  na  vijftig  jaren  de  jeugdige  bloei  van  Met 
Tijd  en  Vlijf,  zooniet  versienst,  toch  aau  het 
kwijnen  is  geraakt  :  daartegen  getuigt  wel- 
sprekend  het  getal  onzer  leden,  hetwelk  dit 
jaar  haast  verdubbeld  is  geworden.  Daartegen 
geiuigt  nog  die  leven  lige  Vlaamsehe  werking 
van  Leuven,  die,  heel  het  jaar  door,  het  onsiuimig 
flikkerend  vuar  der  jonge  herten  weêrkaatsie. 
Het  is  niet  met  langmoeilig  op  den  terugkeer 


(    253    ) 

vau  ontstolene  volksrechten  te  zitten  wachten» 
dat  men  veM  wint  in  den  aanval  :  de  vooroor- 
deelen  afschudden,  de  ingeankerde  verfran- 
sching  van  onzen  bodem  losscheuren,  is  het 
■werk  van  onverpoosde  woreleling  on  onwrik- 
baren  moed.  't  Is  die  gedurige  opstand  tegen  het 
onrecht  die  ons  de  zege  moet  aanwerven,  en, 
daaromtrent  zal  men,  na  de  werking  van  ver- 
leden  jaar,  de  Vlaamsche  studenten  van  Leuven 
van  geen  lauwheid  betichten.  Recht  vooruit! 
was  onze  leus  ;  raochten  wij  ook  door  de  hoflfe- 
lijkheid  onzer  bandeling,  door  de  gematigdheid 
jegens  de  personen,  zoowel  als  door  de  stand- 
vasiigheid  voor  ons  grondbegin  en  zijne  mis- 
kende  toepassingen,  meer  en  meer  vrienden 
winnen  voor  de  Vlaamsche  zaak,  meer  en  meer. 
onze  stelselmatige  vijanden  doen  zien  hoe  onge- 
rijmd  hunne  schermsiagen  zijn. 

De  warme  geestdrift  der  studenten  weêrspie- 
gelde  zieh  dan  ook  in  de  levendige  besprekingen 
die  wij  op  de  avondzittingen  van  Met  Tijd  en 
Vlf'jt  dees  jaar  bijwoonden.  De  weikzaamheden 
vingen  aan  door  de  verbroederiug  van  Noord 
en  Zuid.  De  samenspanuing  der  krachten  vôôr 
den  strijdl  De  heer  Van  Vuuren,  van  Noorine- 
derland,  door  een  werk  getiteld  :  De  Neder- 
landsche  Taal,  bewijst  in  gevoelvolle  woorden 
hoe  Noord  en  Zuid  onder  opzicht  van  taal 
steeds  een'  enkelen  stam  uitmaaliten  :  terzelver 
tijd  groeide  de  taal  bij  beide  volkeren  aan.  de 


(    254    ) 

letlerkundigen  van  het  ééne  land  waren  deze 
van  het  andere;  en  de  overvloed  van  bastaard- 
woorden  die  hedendaags  in  het  Noorden  is 
binnengeslopen,  keurt  de  spreker,  even  goed  als 
wij,  volkomen  af.  M.  Van  Vuuren  haalt  dan  al 
de  voordeelen  aan  die  onze  taal  in  zich  sluit  : 
de  keurigste  stukjes  uit  Bilderdijk.  Vondel,  Van 
Lennep,  da  Costa,  de  Koninck,  enz  ,  bevestigen 
zijne  woorden.  Onder  het  aanheffen  van  den 
Vlaamschen  Leeuw,  gaat  de  eerste  vergadering 
uiteen. 

Daarna  gaf  ons  de  heer  Lod.  Plessers  lezing 
van  eene  wel  beredeneerde  en  gedachtenvolle 
studie  over  "  AmMorix.  "  Eenige  schrijvers, 
bijzonderltjk  onder  de  Fransche,  die  het  voor 
stelsel  schijnen  aan  te  nemen  hunne  eigene 
helden  gedurig  op  te  hemelen  en  die  der 
vreemde  volkeren  te  verlagen,  hebben  Ambio- 
rix,  den  dapperen  Eburonen  koning,  als  een' 
nieineedige  uitgescholden.  M.  Plessers  toont 
aan,  in  het  eerste  deel  zijns  werks,  hoe  weiuig 
grond  die  bevestiging  in  de  geschiedkundige 
bronnen  heeft.  De  eenige  bron  immers  die  ons 
van  dit  tijdstip  overblijft,  is  Cœsars  "  De  Bello 
Gallico  "  Waarom  heeft  Cœsar  dit  werk,  het 
verhaal  zijner  veldtochten  geschreven?  Omdat 
hij  te  Rome,  en  dit  door  den  mond  van  Cato  in 
den  Senaat  beschuldigd  werd,  de  volkeren,  die 
hij  veroverde,  len  prolijte  zyner  beurs  uit  te 
plunderen,  en  nuttelooze  wreedheden  te  doea 


(    255    ) 

onderstaan.  Het  werk  was  dan  liever  eene  ver- 
rechtvaardiging  dan  eene  geschiedenis.  Wat 
dienen  wij  derhalve  uii  «  De  Bolio  Gallico  "  aan 
te  nemen  en  te  verwerpen?  M.  Plessers  ant- 
woordi  met  hoogleeraar  Roersch  :  de  daadzaken 
zyn  geschiedkundig,  de  beoordeeling  derzelve 
is  al  te  dikwijls  inbeelding  op  eigen  lofzucht 
getoelst  om  er  eenig  geloof  aan  te  liechten.  Wat 
in  het  tegenwoordig  geval  dus  -waar  is,  't  is  de 
verplettering  van  Sabinus  en  Cotta;  wat  men 
liier  meer  dan  elders  moet,  wantrouwen,  't  is  de 
uitlegging,  de  verscbooning  der  Romeinsche 
nederlaag  door  den  meineed  van  Ambiorix. 
Andere  beweegredens  staven  die  meening  : 
Csesar  doet  Ambiorix  aan  de  Romeinsche  veld 
heeren  eene  redevoering  uil^preken ,  die  zoa 
fijn  is  aaneengeschakeld,  zoodanig  naar  Room- 
schen  siijl,  Roomsche  gedachten  en  volgorde 
rieki,  dat  er,  zooals  David  bevestigt,  geen  twijfel 
kan  bestaan  of  zij  is  eerst  onder  Csesars  peu 
aangewassen.  Het  verhaal  der  nederlaag  is 
daarenboven  zoo  onnatuurlijk  dat  iedereen  het 
leugenweefsel  tusschen  de  regelen  moet  lezen  : 
en  inderdaad,  Sabinus  weet  wel  dat  heel  België 
is  opgesfaan  tegen  het  vreemd  beheer;  dat, 
"willen  de  Romeinen,  te  Atualika  gelegerd,  Cicero 
in  zij  a  kamp  gaan  vervoegen,  zij  door  vijan- 
delijke  streken  moeten  irekken  waar  telken 
stond  de  vijand  kan  opdagen;  en  nochtans  de 
Romeinsche  soldalen,  zegt  Csesar,  trokken  in 


(    256    ) 

wanorde,  zonder  wapens  bijna,  door  de  engten; 
en  Cotta,  die  de  hinderlaag  van  Ambiorix  voor- 
zeid  had,  dacht  nu  aan  niefs  en  liet  het  léger 
eyen  ordeloos  vooruiigaan!  Maar  uit,  het  vol- 
gende  blijkt  nog  rechlstreekscher  dal  de  meineed 
ten  beîange  der  zaak  door  Caesar  is  uitgedacht  : 
Ambiorix,  zegt  de  schrijver  van  «  De  Bello 
Gallico,  "  had  op  de  wilde  Eburonen  weinig 
ontzag  :  men  luisterde  daar  naar  geen  oversten 
(nochtans  wordt  er  ook  gezegd  dat,  gedurende 
het  gevecht,  de  Eburonen  goede  bevelen  kregen 
en  ze  stipt  volbrachlen).  Doch  laalons  het  eerste 
gezegde  aannemen,  vermits  Ca^sar  er  een  iweede 
maal  op  sieuni:  hij  zcgt  immers  dat  de  Romeinen 
genade  vroegen  binst  don  sirijd,  en  dat  de  Ebu- 
ronen koning  tôt  antwoord  gaf  :  "  Ik  zal  trachten 
by  njijn  voik  genade  voor  u  te  verkiijgen,  doch 
ik  kan  niets  stellig  beloven.  -'  Maar  is  het  zoc, 
dan  wordt  het  heel  twijfelaehtig  of  Ambiorix 
meineedig  was  geweest  :  deze  woorden  laten 
zijnen  goeden  wil  blijken  ;  en,  had  hij  zoo  weinig 
ontzag  bij  zijn  volk,  dan  is  het  waarschijnlijk 
dat  Ambiorix,  zijnen  eed  getrouw  of  outrouw, 
de  slachtmg  van  het  Roomsche  léger  niet  had 
kunnen  vermijden. 

En  laat  ons  nu  een  oogenblik  Caesars  verhaal 
voor  waarheid  aanzien.  Welke  vaderlander, 
welk  menschenhert  zou  Ambiorix  kunnen  schaud 
spreken?  Zijn  vaderland  is,  zonder  de  minsie 
reden,  door  roofgierige  benden  overvallen,  Hij 


(    257    ) 

randt  eerst  het  Romeinsche  katnp  openlyk  aan; 
doch  hij  mislukl  tegen  de  sehranderheid  van 
Rome's  oorlogkunst.  En  hij  zou  liel  recht  niet 
hebben  de  list  legenover  het  woesl  geweld  in  de 
schaal  le  leggen  om  zijn  land  verlossing  le 
schenken?  Scboone  meineed!  zegt  de  heer  Ples- 
sers  met  recht  en  reden.  —  Wani  in  aile  geval, 
de  belofie  die  Ambiorix  den  Romeinen  deed  van 
huniie  benden  vrij  door  le  hiten  was  geen  eed, 
maar  siechts  een  schijneed.  Is  degene,  die,  het 
mes  op  de  keel  gezet,  zweert,  en  later  zijn  woord 
ontrouw  is,  een  meineedige?  Zoo  was  ook  het 
Eburonenland  het  mes  op  de  keel  gezet,  en  Am- 
biorix, die  voor  dit  land  sprak,  had  siechts  ge- 
dwongen  den  oed  bij  de  Romtinea  gaan  afleggen. 

In  het  iweede  deel  zijner  studie,  schetsi  de 
heer  Plessers  het  leven  van  Ambiorix.  Hij  doet 
opmerken  hoe  Csesar,  vôor  Gallië  te  verlaten, 
tien  duizend  soldaten  bij  de  Ebuionen  legerde, 
en  siechts  zes  duizend  in  de  overige  winterpos- 
ten;  hoe  Ambiorix,  de  eersie  in  Gallië,  de 
Roomsche  vaandels  in  't  zand  deed  bukken, 
ofschoon  zijn  léger  niet  talrijker  dan  dit  des 
vyands  was;  hoe  Csesar  eindelijk,  vooraleer 
zijne  barbaarsche  wedeiwraak  aan  te  vangen, 
met  aile  omliggende  volkeren  den  vrede  sloot, 
ten  einde  al  zijne  machieu  tegen  dengevreesden 
Eburoner  te  kuunen  keeren. 

De  heer  Emiel  Schiltz,  in  een  weikje  over  de 
£astaardwoorden,kenvi  volstrekt  aile  vreemde 


(    258    ) 

vormen  af.  M.  Stille  doet  opmerken  dat  er  een 
verschil  ligt  tusschen  «  vreemde  woorden  »  die 
in  onze  taal  zijn  overgegaan,  en  bastaardwoor- 
den,  dit  zijn  woorden,  die,van  Fransche  afkomst, 
eenen  vervlaamschten  uitgang  gekregen  heb- 
ben.  Evenmin  mag  men  hedendaags  bastaard- 
woorden  heeten,  deze  die  sedert  onheugelijken 
tijd  bij  ons  in  gebruik  zyn  :  zooniet  zouden  een 
aautal  Vlaanasche  woorden  als  kroon,  troon, 
enz ,  enz.  onverwacht  als  bastaardwoorden 
moeten  aanzien  worden. 

De  hedendaagsche  taalkwestie  in  Vlaanderen, 
die  der  Gexoestspraken^  is  dit  jaar  nogmaals  in 
ons  Genootschap  liervat.  Gelukkiglijk  werd  zij 
er  besproken  door  gevoelvolle  redenaars,  als 
denheerEm.  DeVisschere,  door  ernstige  peizers. 
als  de  heeren  Lod.  Schepens  en  H.  Noterdaeme. 
Is  ons  een  enkeie  kritiek  geoorloofd,  dan  meenen 
wij,  met  andere  leden  van  Met  Tijd  en  Vlijt, 
dat  een  stelsel ,  meer  door  voorbeelden  om- 
geven,  zich  netter  zou  afteekenen;  terwijl,  bij 
eene  ilieorelische  bespreking,  de  redenaars  mal- 
kander  soms  aanvallen  als  zelfs  hunne  gedach- 
ten  samenloopen.  De  heer  De  Visschere  had  in 
De  Vlaamsche  Wekker  eene  studie  laien  ver- 
schijnen,  waarin  hij  bel  stelsel  der  gewestspra- 
ken  als  het  middel  aanschouwde  om  de  taie 
heuren  rykdom,  heure  eigenaardigheid  en  le 
vende  eenheid  te  bewaren.  De  heer  Schepens^ 
werpt  hlertegen  op  dat  de  toepassing  van  een 


(    259    ) 

dergelijk  stelsel  na  weinigen  lijd  de  taal  zou- 
onverstaanbaar  maken,  door  de  tallooze  idiomen 
die  zich  in  onze  boeken  zouden  aanbieden.  — 
Overigens  die  toepassing  wordt  door  hare  ver- 
dedigers  zelf  veroordeeld  :  niemand  schrijft 
zijne  gewestspraak  zooals  zy  is  :  neemt  de  heer 
De  Visschere  zelf  in  zijn  schrijven  geen  aanial 
woorden  aan  die  in  Westviaanderen  niet  worden 
gebruikt,  verwerpt  hij  niet  een  aantal  woorden 
die  nochtans  lot  de  Westvlaamsche  volksspraak 
behooren  ?  Hij  zelf  schrijft  de  «  algemeene  taie  ", 
met  weinige  wijzigingen  door  zijne  West- 
vlaamïch-gezindheid  daaraan  toegebracht.  — 
Eindelijk  is  liet  stelsel  der  gewestspraken  den 
vooruitgang  der  Vlaamsche  Beweging  nadeelig  : 
want,  zoolangwij  niet  éene  taal  hebban,  gelijk 
de  andere  volkeren,  zal  1°  de  Fransche  taal  ge- 
bruikt  blijven  om  gemakkelijker  koophandel  en 
hoogore  klas  der  verscheidene  gewesten  in  be- 
trekking  le  brengen,  en  2°  zal  voor  onze  taal 
die  eerbied  in  ons  volk  niet  dringen ,  die  de 
franschelary  moet  dooden  en  het  Nederlandsch 
zijne  rechten  doen  berwinnen.  M.  Schepens 
besluit  dat  eene  Vlaamsche  Akademie,  die  het 
verzorgen  eener  algemeene  taie  zou  betrachten 
zonder  zich  evenwel  te  uitsluitend  jegens  de 
gewestspraken  te  gedragen,  een  hoogst  nuttig  en 
vaderlandsch  werk  zou  stichten. 

De  heeren  De  Visschere  en  Notredaeme  doen, 
van  den  andereft  kant,  uitscbijnen  hoe  eene 

15. 


(    260    ) 

algemeene  taie,  samengesteld  uii  woorden,  vor- 
men  en  wendingen,  door  enkele  geleerden  aan 
deze  of  gène  gewestspraak  willekeurig  ontleend, 
onnatuurlijk  is,  dewijl  de  geschreven  taie,  nict 
door  geleerden  bepaald,  maar  enkel  de  gelou- 
terde  volkssprake  wezen  mag.  —  De  algemeene 
taie  leidt  tôt  dit  misbruik  dat  men  de  geletterJen 
eene  andere  taie  hoort  spreken  dan  het  volk, 
dat  het  onderwijs  gegeven  wordt  in  klanken  en 
"woorden  die  voor  den  leerling  vreemdsoortig 
kliuken  en  hem  de  take  vermoeielijken.  —  Het 
stelsel  der  gewestspraken .  bediedt  overigens 
niet,  dat  men  de  dorpspraken  met  hunne  menig- 
vuldige  bijzonderheden  zou  moeten  schrijven; 
trouwens,  de  dorpspraken  blijven  in  elke  sireek 
vertakkingen  derzelfde  gewestsprake,  en  tus- 
schen  de  gewejitspraken  alleen  liggen  diepe  en 
vaste  verscheidenheden. 

Na  dien  ernstigen  woordentwist ,  las  ons 
M.  Pauwels  eenige  vertalingen  voor  uit  Schil- 
ler en  Kôrner.  «  Mijn  vaderland,  »  ••  De  oogen 
mijner  geliefde,  »  "  Het  lied  der  Zwarte  Jagers  " 
zijn  vol  gevoel  en  geestdrift.  De  vertaling  is 
daarbij  uiterst  geslaagd.  Eene  alleenspraak  van 
«  Beatrix  haren  beminde  wachtende,  »  vloeit 
over  van  poëzij  en  zoete  melancholie.  Het  was 
een  welriekeade  bloemtuil  dien  de  heer  Pauwels 
ons  dien  avond  aanbood.  —  Uw  verslaggever 
gaf  daarbij  lezing  van  een  gedicht  Volksverhaal 
uit  den  tijd  van  Keizer  Karel,  en  M.  Julius  Van 


(    261    ) 

■JNesie  van  eene  trefTiiiide  légende  uit  West- 
vlaanderen. 

De  heer  Julius  D'Haenens,  na  gewetensvolie 
opzoekingen,  liet  ons  eenen  oogslag  werpen  op 
de  Godenleer  der  Germanen.  Hij  leidt  ons  door 
het  Wallialla,  deii  naam  en  hei  zinnebeeld  van 
eiken  god  verklarende,  doet  voor  onze  oogen 
de  kwade  geecl  met  Loke  aan  't  Jioofd  voorbij- 
trekken,  en  verrast  de  vergadering  door  eea 
aantal  overleveriugen  die  het  bygeloof  onzer 
vooi'ouders  in  't  ieven  geroepen  had.  Het  ware 
ons  onmogelyk,  uit  hoofde  van  plaatsgebrek, 
den  spreker  in  al  die  bijzouderheden  te  volgen  : 
herinneren  wij  enkel  hoe  rijk  de  Germaansche 
mythologie  ons  vooikwam,  ofschoon  zij  heden- 
daags  voor  die  der  Grieken  en  Romeinen  wordt 
achieruitgestoken. 

Een  hoflfelijke  woordenwi^seling  ontsiaat  hier 
tusschen  de  heeren  Seraf  Lambrechts  en  D'Hae- 
nens.  Deze,  met  de  meerderheid  der  geschied- 
schrijvers,  houdt  vol  dai  de  Germanen  het  voor 
de  Goden  vei'nederend  achiten  tempels  le  bou- 
wen,  en  enkel  in  de  bosschen  de  geesten  aan- 
riepen;  terwijl  M.  Lambrechts,  steunende  op 
Ozanam,  Maurice  Verne  en  Blommaert  dit  ge- 
zegde  niet  ontegensprekelijk  vindt. 

Eene  diepdoordachte  studie,  in  vloeienden  styl 
door  M.  Stille  geschreven,  liet  ons  met  Hooft, 
den  HoUandschen  letierkundige,  kennis  makea 
<loor  de  ontleding  van  diens  laatste  treurspel^ 


(    262    ) 

Baeto  of  de  oorsprong  der  Hollanders.  De  ko- 
niûgiu  Penta,  uit  haat  legen  haren  stiefzoon 
Baeto,  roept  de  heksen  bijeen,  die  haar  het 
àelsche  vuur  bezorgen,  hetwelk  zij  aan  Baeto's 
echtgenoote  Rijkhaldin,  verdoken  onder  ge- 
schenken,  aanbiedt.  Rijkhaldin  bezwijkt  hier- 
door;  en  Penta,  den  koning  Kapmeer  wijsge- 
maakt  hebbende  dat  de  wraak  des  Hemels  op 
Baeto  weegt  en  Rijkhaldin  te  dien  gevolge  is 
gestorven,  geluki  er  in  haren  ongelukkigen 
stiefzoon  in  de  boeien  te  doen  slaan.  Ten  slotte 
belooft  de  geest  van  Rijkhaldin  aan  Baeto,  ter 
belooning  van  zijn  schuldeloos  lijden,  een  rijk 
tusschen  Maas  en  Oceaan. 

Hooft  meende  hier  een  vaderlandsch  treurspel 
van  te  maken  ;  doch  de  naam  van  den  held  alleen 
is  nalionaai.  Diens  karakier verwekl  medelijden. 
in  plaats  van  bewondering  lijk  het  den  siichter 
der  Batavieren  had  betaamd.  —  De  overige  ka- 
rakters  laten  evenveel  te  wenschen.  Penta  is 
geene  vorstin,  maar  eene  furie;  de  bijtredende 
personen  zijn  eerder  wijsgeerige  raadsheeren, 
dan  ruwe  en  onversaagde  Noordmannen.  —  De 
styl  is  langdradig,  stijf  en  gewrongen. 

De  uitkomst  van  het  stuk  is  onvoldoende  :  de 
zegepraal  des  helden  ligt  enkel  in  eene  toekom- 
stige  hoop  van  eenige  bunders  onbebouwd  land 
en  een  volk  van  vluchtelingen  te  beheeren. 
Hooft  heeft  overigens  nooit  vaste  denkbeelden 
in  de  strekking  van  zijn  talent  en  groot  vernuft 
bezeten- 


(    263    ) 

Dit  werk  geeft  aanleiding  tôt  eene  aantrek- 
kelijke  voordracht  van  onzen  geachten  lieer- 
ondervoorzitter  Alberdingk  Thijm,  die  sedert 
zoolang  den  vooruitgang  van  Met  Ti'jd  en  Vlijt 
beïevert,  en  in  de  minste  onzer  werkzaamherien 
een  zoo  welwillend  belang  stelt.  Hij  sprak  ons 
van  de  Letterkunde  der  xvii«  eeuio,  van  hare 
groote  verdiensten,  van  hare  gebreken  ook,  en,, 
wat  Hoofi  in  het  bijzonder  beireft,  van  zijne 
slavelijke  navolging  van  Taciius  en  Jer  vreemde 
landspelen,  zijne  lichizinnigheid  onder  zedelijk 
opzicht,  de  godsdienstige  onverschilliglieid  die 
bij  hem,  lijk  bij  vêle  schrijvers,  de  bovenhand 
kreeg. 

Onnoodig  te  zeggen  welken  bijval  die  woorden 
genoten.  Heden  dat  wij  weten  hoe  de  Vlaamsche 
Akademie  de  verdiensten  van  Prof.  Alberdingk 
Thijm  waardeert  met  hem  een  zetel  in  heur 
midden  aan  te  bieden,  juichen  wij  onzen  ge- 
leerden  ondervoorzitter  dubbel  toe. 

Uwe  verslaggever  gafeene  korte  voordracht 
over  de  De  Vrijheid.  Hij  vraagt  zich  af  \relken 
toestand  de  verfransching,  onder  opzicht  van 
uiiwendige  vrijheid,  bij  het  Vlaamsche  voik 
geschapen  heeft.  Hiertoe  onderzoekt  hij  de  ver 
schillige  klassen  der  samenleving. 

Daî  de  lagere  klas,  die  de  vreemde  zuidertaaf 
niet  machtig  is,  hare  vrije  onafhankelijkheid 
gekrenkt  moet  voelen  als  zij  in  het  léger,  op  de 
rechibanken,  bij  de  staatsbedienden  niets  dan 


(    264    ) 

Fransch  hoort,  duldt  geentegenspraak.Zoohaast 
de  werkman  zijne  burgerlijke  rechien  m  't 
openbaar  wil  uitoefenen,  wordt  er  ia  zijn  eigen 
land,  alsof  hij  op  den  vreemde  ware,  eene  laal 
gesproken  die  hij  niet  verstaat.  Zoo  bukt  de 
lagere  klas  gedurig  onder  een  juk,  zooveel  te 
schandiger,  zooveel  meer  den  vrijheidszin  doo- 
dend,  daar  het  door  een  vrij  volk  gedragcn 
■wordt,  en  door  de  verfransching  der  rijken, 
van  medeburgers,  op  de  schouders  der  minderen 
is  geladen. 

En  de  hoogere  klas,  die  het'Fransch  machtig 
is,  geniet  evenmin  die  voile  vrijheid,  do  voile 
gelijkheid  nevens  aadere  volkeren.  Door  het 
verdringen  der  moedertaal  is  zij  inderdaad  zoo- 
ver  gekomen,  dat  zij  geen  enkele  laal  met  die 
gemakkelijkheid  en  sierlijken  vorm  kan  spre- 
ken  zooals  elk  volk  de  zijne  spreekt.  —  En  onze 
geleerden,  als  arenden  wier  vleugelen  men  heeft 
gefnuikt,  peilen  nog  wel  in  de  hoogte,  doch  zy 
vinden  dien  vorm  niet  om  hunne  gedachten  in 
al  den  luister  uit  te  drukken;  de  vleugel  schiet 
hun  te  kort,  de  geesiesvrijheid  ontbreekt,  en 
hunne  wetenschappelijke  werken  verliezen  die 
bevalligheid  die  ze  met  aandacht  en  gretigheid 
doet  lezen. 

Eene  soort  van  Vlamingen  blijft  over  :  het  is 
onze  hedendaagsche  Leliaert,  of ,  puisqu'il  faut 
V appeler  par  son  nom,...  de  fransquillon.  Deze 
toch  waant  de  vrijheid  te  bezitten,  ofschoon  hij, 


(    265    ) 

zooals  spreker  het  door  luimige  voorbeelden 
poogt  te  bewuzen,  de  slaaf  en  naàper  des 
vreemiien  is.  Voor  hem  was  het  woord  van  de 
Genestet  bestemd  : 

"Wees  u  zelf,  zei  ik  tôt  iemaiid; 
Maar  hij  kon  niet,  hij  was  niemand! 

Ziedaar  de  toestand  van  het  Vlaamsche  volk 
wiens  vrijheidszin  in  de  geschiedc-nis  steeds  zoo 
vurig  is  geweest.  Ook  was  ons  besluit,  dat  het 
noodig  is,  om  de  Vlaamsche  Beweging  in  Vlaan- 
deren  te  doen  doordringen,  de  aandacht  van 
het  volk  op  de  vrijheidslievende  helden  van  het 
verleden  te  roepen,  om  door  die  voorbeelden 
de  Vlaamschen  vrijheidszucht  te  doen  herboren 
worden. 

M.  Plessers  had  reeds  in  dien  zin  gewerkt  : 
uwe  versiaggever  ondernam  later  ook,  door 
eene  Redcvoering  van  Egmont  in  het  hôtel  van 
Culemburg  voor  zijne  aanhouding  uitgesproken, 
het  liguur  van  den  vaderlandsminnenden  Lamo- 
raal  in  eere  te  brengen. 

Sommigen,  door  partijgeest  gedreven,  hebben 
de  omwenteling  der  xvi«  eeuw  zonder  voorbe- 
houd  opgehcmeld,  de  gruwelen  van  Spanje  ge- 
schandvkdvi  zonder  een  woord  van  afkter  te 
vinden  jeg^^ns  de  woestheden  der  ketterij. 
Anderen  hebben  ze  veroordeeld  zonder  er  het 
edele  van  te  waardeeren.  Nochtans  nevens  de 
ketterij  stond  er  in  de  omwenteling  een  tweede 


(    266    ) 

opstandeling  te  wapen,  de  vaderlandsliefde,  de 
vrijheid;  nevens  de  ketiers,  vindt  men  katho- 
lieken,  vindt  men  heel  het  Vlaamsehe  land,  dat, 
hoe  vurig  aan  zijnen  godsdienst  gehechi,  bel 
Spaansche  juk  met  openbaar  misnoegen  op  de 
schouders  torschte.  Onder  deze  was  de  graaf 
van  Egmont  de  eerste. 

Wie  moet  immers  niet  bekennen  dat  bat 
Spaansch  bebeer  onvaderlandscb  was,  al.  onze 
oude  vrijbeden  in  de  Spaanscbe  centralisatie 
zocht  te  versmachten,  en  Philips  II  en  Alva, 
door  bun  Spaansch  karakter,  min  dan  welke 
anderen  ook  geschikt  waren  om  België  op  eenen 
nieuwen  leest  te  schoeien  !  Zoo  kwam  bat,  dat 
de  burgers  de  kalvinistische  plunderingen  lieten 
begaan,  wani  men  zag  er  een  middel  in  om  het 
Spaansch  bestuur  in  den  nek  te  schuppen. 

Was  er  dus  iets  meer  gerecbtvaardigd  dan  de 
handeling  van  Egmont?  Verre  van  de  plannen 
des  Zwijgers  aan  te  kleven,  staat  hij  sieeds  op 
tegen  aile  poging  om  Filips  naar  de  kroon  te 
steken,  om  den  katholieken  godsdienst  te  bena- 
deeligen.  Hij  vergenoegt  zich  den  wettelijken 
tegenstand  in  te  richten,  zendt  smeekschriften 
naar  Spaanje,  legt  er  bezoeken  af,...  en  wordt 
telkens  zonder  rechtzinnigheid  om  den  tuin  ge- 
leid.  Zoohaast  hij  de  inziehten  van  Willem  van 
Oranje  doorgrond  had,  bood  hij  Margareta  van 
Parma  zijne  hulp  om  het  land  tôt  bedaren  le 
brengen,  en  hij  zou   het  wellicht  op  wcinige 


(    267    ) 

dagen  vermogen  hebben,  was  Al  va  niet  reeds; 
aan  de  grenzen  verschenen. 

Eq  wie  was  ooit  zoo'n  volksvriend  als  Egmoni? 
Zijne  rechtschapenheid,  zijne  vaderlaadsiiefde, 
zijne  milddadigfaeid  jegens  de  armea  hadden 
hem  lot  een  waren  afgod  in  de  liefde  en  den 
eerbied  des  volks  verheven. 

Hierna  geeft  de  heer  De  Visschere  m  levendige 
kleuren  een  Schets  van  het  huitenleven  in 
yiaanderen.  Na  eenen  dichterlijken  oogslag  op 
het  landschap,  hetzelve  dat  vroeger  onze  groot- 
heid  zag  bloeien,  wijst  hij  er  op  hoe  de  Vlaamsche 
boer  zijne  gescliiedenis  irouw  is  gebleven,  en 
zijn  geloof,  zijne  taal,  zijne  eerlijkheid,  hoffelijk- 
heid  en  gebruiken  heeft  bewaard.  Te  midden 
der  verbasiering  die  op  de  sieden  nedersloeg,  Is 
bel  de  landman,  die  alleen  het  heilig  pand  onzer 
voorvaderen  aan  het  nakomelingschap  heeft 
overgezet. 

M  Octaaf  Van  Malleghem  oogstte  welver- 
diende  toejuichingen  in  met  zijne  merkwaardige 
studie  over  I>e  Voorvaderen  en  hunne  taal. 
De  menigvuldige  volksverhuizingen.  vangt  de 
sprekeraan,  hebben  den  oorsprong  onzer  natio- 
naliieit  hait  in  de  schaduwe  verdoken  :  het 
ware  dan  ook  moeielijk  le  bepalen  wanneer  het 
eigenlijk  Nederduitsch  is  geboren.  In  de  ix«  eeuw 
echter  ontdekt  men  onze  taal  klaar  genoeg  in 
den  eed  die  bij  den  vrede  van  Verdun  wordt 
afgelegd.  In  de  xi«  eeuw  was  het  Vlaamsch  ia 
bloei,  en  werd  Reynaert  de  Vos  gedicht. 


(    268    ) 

Reeds  dan  was  de  taalstrijd  met  de  Fransche 
of  Waalische  taal  ontsiaan  :  daar  van  getuigt  Maer- 
lant  in  zijne  verzen;  alsook  de  partij  der  Le- 
liaerts,  die  liei  invoeren  der  zuideriaal  als  een 
propagandamiddel  Iiarer  politiek  gebruikte.  — 
De  koningen  van  Frankrijiî.  bleven  niet  len 
achter;  Filips  de  Sclioone  gebood  den  Gente- 
naren  bunne  besiuiten  in  bel  Fransch  op  le  ma- 
ken,  opdat  bij  die  zoudc  verstaan;  doch  wel 
meer  om  den  Vlaming  zijne  eigenaardigbeid,  die 
hem  aan  't  spits  der  volkeren  stelde,  te  ont- 
stelen.  De  graven  van  Vlaanderen  werden  naar 
Parijs  gelokt,  om  ons  in  een  Franscb  pak  te 
worden  weêrgestuurd.  —  Filipa  de  Goede  trok 
-de  edellieden  naar  zijn  bof  om  bun  de  verbas- 
tering  aan  te  leeren;  maar  de  weêr^tand  der 
Vlamingen ,  die  zicb  zoo  luisterrijk  reeds  te 
Brugge  en  le  Groeningen  had  lucbt  gegeven, 
ontstond  woedender  dan  ooit  :  de  bertog  werd 
te  Brugge  gevangen  gebouden,  de  Gcntenaars 
siierven  te  Gaver,  docb  lieten  er  den  moed  niet. 
Karel  de  Stoute,  bevreesd  voor  ergere  onlussen, 
ging  ben  op  de  Vrijdagmarkl  in  't  Vlaamsch 
aanspreken;  en  Maria  van  BurgonJië  werd  ge- 
dwongen  aile  bestuurzaken  in  't  Vlaamscb  te 
laten  gebeuren.  — Zoo  duurde  de  strijd  in  Vlaan- 
deren voort,  terwijl  de  Limburgers,  na  dapper 
stryden,  de  vrijbeid  wounen  voor  het  Gerecbts- 
hof  der  XXII  in  de  moederiaal  bunne  belangen 
le  verdedigcn. 


(    269    ) 

In  de  volgende  ziiting,  zet  de  heer  Van  Malle- 
gbem,  met  evenveel  bijval,  zijnev  lezing  voort. 
Wij  vergenoBgen  ons,  als  hooger,  de  bijzon- 
deiste  feiten  aan  te  stippen  dezer  studie,  die 
breedvoeriger  in  het  Oostvlaamsch  vlugschrift 
«  De  Klaroen  »  is  overgeuomen  geweest.  —  Het 
Latijn  "was  toi  dan  toe  de  taal  der  geleerden  ge- 
weest :  maar  de  Burgondisehe  vorsien  trachtten 
hunne  taal  als  letteikundige  in  te  voeren,  en 
wonnen  zooveel  veld,  dat  in  de  xvF  eeuw, 
Fransche  zoowel  als  Vlaamscbe  hervormings- 
predikers  Vlaanderen  dooiliepen.  De  vernaaarde 
Maruix  van  Sint-Aldegonde  zelf  schreef  meer 
werken  in  het  Fransch  dan  in  de  moederlaal!  — 
Oudei  Lodewijk  XIV  ging  de  verfranscliing 
erger  dan  ooit  vooruii  :  een  Fransch  tooneel 
ontstond  in  bijna  al  de  ReJerijk.erskaaiers  onzer 
gewesten.  —  Doch  't  was  inzonderheid  sedert  de 
veldslagen  van  Jemappes  en  Fleuras  dat  de 
Fransche  politiek  onze  vaderlandsche  taal  en 
zeden  onbesehaamd  met  voeten  trapte  :  Fransche 
ambtenaars  werden  ons  in  overvloed  gezonden; 
in  1803  gebeurden  aile  openbare  akien  in  de 
vreemde  taal;  in  1812  verbood  Napoléon  dat  een 
Vlaamsch  blad  nog  verschijnen  zou  zonder  eene 
Fransche  vertaling  er  neven. 

Toch  ontstond  er  in  de  natie  een  gevoel  van 
walg  en  weêrstand,  ongelukkiglijk  niet  machtig 
genoeg  om  den  indringer  acbteruii  te  slaan. 
't  Was  vruchieloos  dat   Maria-Theresia   eene 


(     2T0    ) 

Ylaamsche  Akademie  had  gesticht,  dat  de  Fon- 
teyriisten  nog  onder  de  Republiek  moedig  den 
kamp  voortzetten.  —  In  1814  scheen  er  voor  de 
moedertaal  een  vrijheidstijdperk  aan  te  vangen; 
doch  de  omwenleling  van  1830,  wat  zij  ook 
onder  andere  opzichlen  zij,  sloeg  onze  taal- 
rechten  dieper  in  de  boeien.  Schandelijke  de- 
kreten  worden  het  land  opgelegd  zoowel  in 
besiuur,  als  in  léger  en  rechtszaken  :  schande- 
lijke gevolgen  sproten  er  uit  voon. 

Onze  werkzaamheden  eindigden  door  ecne 
koortsige  bespreking,  die  gedurende  zes  zit- 
tingen  talrijke  toehoorders  naar  Met  Tijd  en 
Ylijt  deed  toestroomen.  Betrekkingen  waren 
aangeknoopt  geweesi  lusschen  Vlaamschgezinde 
siudenten  der  vier  hoogescholen  van  het  land, 
ten  einde  door  gezamenlijk  streven,  te  gemak- 
kelijker  op  zekere  punien  den  Vlamingen  recht 
te  doen  wpdervaren.  Te  dier  gelegenheid,  en 
als  antwoord  op  zekere  kriiieken  die  by  som- 
mige  leden  van  Met  Tijd  en  Vlijt  in  omloop 
waren,  droeg  de  heer  Adoif  Pauwels,  het  vraag- 
punt  uitbreidende,  een  werk  voor  over  de 
Samemaerking  van  katholieke  en  libérale 
vlaamschgezinden.  In  de  eenheid  is  alleen  de 
zegepraal  te  vindon  :  want,  moest  de  Vlaamsche 
Beweging  in  de  Beweging  eener  poliiieke  partij 
versmelten ,  dan  zou  de  tegenstrijdige  partij, 
telkens  zij  de  bovenhand  krijgt,  afbreken  wat 
door  de  voorgangster  is  opgebouwd,    of   ten 


(    271    ) 

tninste  de  herstelling  onzer  reohten  merkelijk 
vertragen,  't  zij  door  onverschilligheid,  of  veel 
erger,  door  dezer  bevechting.  —  Overigens  de 
Ylaamsche  zaak  is  de  zaak  van  een  volk  zondor 
onderscheid  van  denkwijze  :  al  wie  Vlaming 
heei,  hij  zij  wat  hij  wil,  voelt  zijne  nationaliieit 
gekrenkt  door-  het  misachten  van  den  slam  uit 
denweiken  hij  geboren  is;  al  wie  ware  vader- 
lander  is,  draagt  in  zijn  hert  de  flerheid  van  het 
vaderland;  en  ware  het  niet  kleingeestig  voor 
eene  panij  te  beweren  dat,  buiten  haar,  geene 
vaderlandsliefde  bestaat?  Wilien  wij  de  liberalen 
het  recht  ontkennen  van  hunne  vaderlandscha 
rechien  te  verdedigen?  En,  indien  wij  bij  hen 
maanen  vinden,  die,  buiten  aile  politiek,  ons  de 
hand  reiken  om  het  Vlaamsche  volk  te  redden, 
waarom  zouden  wij  die  niet  grijpen!  De  katho- 
lieken  rekenen  het  zich  heden  tôt  eer  de  omwen- 
teling  van  1830  (die  M.  Pauwels  afkeurt)  met  de 
liberalen  te  hebben  teweeggebracht  :  hoe  zouden 
zij  nu  beschaamd  worden  met  hen  het  Vlaamsche 
land  van  de  verfransching  te  ontkluisteren? 

Eene  samenwerking  der  beide  partijen  op 
Vlaamsch  terrein  is  dus  wenschelijk  en  mo- 
gelijk  :  welke  ook  de  feiten  zijn  tegen  de  recht- 
zinnigheid  der  libérale  Vlaamschgezindheid 
vroeger  daargesteld,  de  Landdagen  van  heden, 
de  verstandhouding  der  hoogescholen  bewijzen 
dat  er  in  het  andere  politleke  kamp  mannon  van 
moed  en  overtuiging   zijn;  en,  als  wij  in  de 


(    272    ) 

Vlaamsclie  zaak,  wier  grondbegin  vreemd  is 
aan  politiek,  met  de  liberalen  niet  mogen  samen- 
werken,  dan  moet  men  met  evenveel  reden 
besluiten  dat  wij  met  hen  noch  maatschappolijke 
noch  handelsbetrekkingen  mogen  aanknoopen, 
en  veroorJeeld  zijn  om  in  ons  land  voortaan 
twee  maatschappijen  le  vormen.  Ten  minste  — 
is  het  niet  mogelijk,  uit  lioofde  der  vijandelijk- 
heid  van  beide  kampen,  de  Vlaamschgezinde 
katholieken  en  liberalen  in  eenen  wezenlijken 
bond  te  vereenigen  —  moeten  wij  met  deze 
laatsten  een  "  zedolijken  bond  •>  aangaan,  dit  "wil 
zeggen,  voor  zekere  heel  onpartij  lige  rechtvor- 
deringen  (a!s  Vlaamschen  Monit<>ur,  wet  Core- 
mans,  enz  )  aile  de  Vlaarasche  kracUten  van  het 
land  vereenigen  om  redit  te  eischen.' 

Dit  is  het  stelsel  van  M.  Pauwels,  door  anlere 
leden  warm  ondersteund.  Allen  nochtans  zijn 
het  met  hem  niet  eens  :  de  tegenovergastelde 
meening  vond  vêle  aanhangers,  en  een  welspre- 
kend  orgaan  in  den  mond  van  onzen  alombe- 
minden  ondervoorzilter  hoogleeraar  Helleputte. 
Wij  geven  koud,  doch  zoo  naiiwkeurig  mogelijk, 
de  overtuigde  woorden  des  redenaars  terug. 

Twee  punten  zijn  hier  te  onderzoeken  :  is  de 
samenwerking  als  grondbegin  mogelijk,  en  is 
zy  het  inderdaad? 

Ons  katholiek  princiep  is  het  verhevenste 
onzer  ziel,  dat  al  de  anderen  in  zich  begrypt  en 
bovenzweeft  :  dit  princiep  is  de  waarheid,  en 


(    273    ) 

ailes  wat  waarheid  en  rechtveerdigheid  weêr- 
spiegelt,  vindt  hulp  en  steun  bij  ons,  omdathet 
op  ons  godsdienstig  grondbegrip  is  getoetst  ge- 
weest.  Daarom  ligt  de  Vlaamsche  zaak  ons 
nauwaan 't  hert;  doch  de  katholieke  belangen 
zijn  zooverre  boven  de  Vlaamsche  belangen 
verheven,  als  Gol  boven  een  volk  verheven  is. 

—  De  liberalen,  van  hnnnen  kant,  hebben  voor 
princiep  den  haat  tegen  onzon  Godsdienst  :  heel 
hunne  openbare  werking  is  aan  dit  hoofdge- 
dacht  onderworpen  :  overal  waar  het  katholieke 
nationaliieiten  geldt,  in  Polen,  in  Oostenrijk,  in 
lerland,  zijn  zij  als  dezer  vijanden  opgetreden. 

—  En  zoo  ook  in  Vlaanderen.  Waartoe  strekt 
immers  de  Vlaamsche  Beweging?  Niet  alleen 
tôt  belîoud  eener  taal  zonder  verdore  gevolgen, 
maar  tôt  behoud  van  het  Vlaamsche  volk,  zijn 
katholiek  geloof,  zijne  reine  zeden,  zijne  ei- 
genaardigheid!  Niemand  betwist  dit  :  en  hoe 
zouden  dan  de  liberalen  in  voile  rechtzinnigheid 
de  Vlaamsche  Zaak  bijîreden? 

De  daadzaken  bevestigen  die  meening.  Nauw 
had  de  Vlaamsche  Beweging  door  het  stichten 
van  het  Willemsfonds  stand  genomen,  of  de 
onverdraagzaamheid  onzer  politieke  tegenstre- 
vers  dwong  ons  het  Davidsfonds  te  stichten.  De 
redenaar  herinnert  de  woorden  van  Rogier  aan 
Conscience,  de  schimpbeoordeelingen  vêler  libé- 
rale hoofdmannen  over  het  Vlaamsch  :  hij  toont 
hoe  in  de  Kamers  de  Vlamingen  byna  enkel  door 


(    274    ) 

katholieken  rechtuit  worden  verdedigd  ;  hoe 
Tiiet  ééa  katholiek  blad  van  ons  heele  land  de 
Vlaamsclie  Beweging  tegenspreekt,  hoe  het 
meerendeel  die  warra  ondersteunen,  terwijl  al 
de  Fransche  libérale  bladen  ons  beschimpen,  en 
onder  de  Vlaamsche  vêle  ons  heel  flauwhertig 
ter  zijde  staan.  —  Te  lang  haeft  onze  toegevend- 
heid  onze  vijanden  veld  laten  winnen  :  zoo  ging 
het  in  1830,  in  1842,  en  zoo  zou  het  nog  gaan, 
naoesten  wij  samenwerken  met  deze.  die  enkel 
op  wachtwoord  der  Logie,  de  Vlaamsche  Bewe- 
ging  hebben  aangekleefd  om  ze  lot  hun  politiek 
doel  af  te  leiden.  Reeds  in  1873  hebben  de  verie- 
genwoordigers  van  Met  Tijd  en  Vlijt  de  libérale 
hoffelijkheid  van  "'t  Zal  wel  gaan"  beproefd  : 
wij  zullen  niet  andermaal  in  't  strop  loopen. 

Willen  wij  gelukken,  laat  ons  onder  ons 
werken  :  laat  ons  onder  de  katholieke  kieskan- 
didaten  de  vertegenwoordiging  der  Vlaamsch- 
gezinde  minderheid  of  meerderheid  vragen  :  op 
weinige  jaren  zullen  wij  in  de  Wetgevende 
Kamers  langverwachte  rechtsherkenningen  be- 
komen. 

De  schrijver  des  Genootschaps  bedankt  hoog- 
leeraar  Helleputte  onder  het  langdurig  gejuich 
der  opgepropie  zaal. 

Aan  die  bespreking  namen  nog  deel  de  heeren 
voorzitter  Willems,  ondervoorzitter  Alberdingk 
Thijm,  Jansseus,  Plessers,  Hendrix,  Heymans, 
De  Visschere.VanVuuren,  Noiredaeme  en  Raem- 


(    275    ) 

donck.  De  heer  Voorzitter  dankte  vurig  de  leden 
van  Met  Tijd  en  Vlijt  om  die  ongewone  deel- 
neming.  Wij  danken  Hem  op  onze  beurt  om  de 
welwillendheid  en  hoffelijkheid  waarmeê  hy 
onze  werkzaamheden  immer  bestierde,en  achten 
ons  gelukkig  Hem  geestdriflige  gelukwenschen 
aan  te  bieden  om  de  eer  die  de  Koning  hem 
onlangs  te  rechte  bewees  met  Hem  het  besluur 
der  Vlaamsclie  Taalkamer  op  te  dragen. 

Onzen  dank  aan  den  eerweerden  heer  De  Haes 
van  Rijssel  die  ons  met  eene  voortreffelijke 
voordrachl  over  Het  loerk  der  Ylmningen  te 
Rijssel  vergastte.  Dank  aan  de  heeren  wior 
naam  wij  hooger  reeds  mochten  aanstippen,  en 
aan  MM.  Struelens,  Bossaerts,  Hendrickx,  Van 
Neste  die  door  hunne  besprekingen  onze  avond- 
zittingen  opluisterden  :  mochten  vêle  leden 
voortaan  h  un  voorbeeld  volgen;  mocht  dit  jaar 
bijzonderlijk  elkeen  zijn  deel  van  zelfopoffering 
aanbrengen  om  de  Jubelfeesten  van  Met  Tijd  en 
Vlijt  pracht  en  luisicr  bij  te  zetten  ! 


16- 


CONFERENCE  D  HISTOIRE. 


Fondateur  :  Mgr  Pieraerts,  recteur  magnifique 

de  l'Université. 
Président .-  M.  Moeller,  professeur  ordinaire  de 

la  Faculté  de  philosophie  et  lettres 
Secrétaire  :  De  Groote  (Alfred),  de  Grammont, 

candidat  en  droit. 

Membres. 

d'Anethan  (Paul),  de  Bruxelles,  candidat  en 
philosophie  et  lettres. 

Béthune  (François),  de  Gand,  id. 

Gauchie  (l'abbé  Alfred),  d'Haulchin. 

Carrière  (l'abbé  Louis),  de  Nivelles. 

de  Moffarts  (Ferdinand),  de  Liège,  candidat  en 
droit. 

De  Ridder  (Alfred),  de  Louvain,  id. 

de  la  Vallée  Poussin  (Joseph),  de  Louvain,  id. 

Holemans  (l'abbé  François),  de  Putte. 

Houtart  (Maurice),  de  Tournai,  candidat  en  phi- 
losophie et  lettres. 

Poullet  (Prosper),  de  Louvain,  id. 

Simonis  (André),  de  Verviers,  id. 

Stadniçki  (Ladislas),  de  Lublin  (Pologne),  id. 

Terrens  (Jean),  de  Waldbillig  (Gr.  Duc.  Lux.), 
docteur  en  philosophie  et  lettres. 

Thiry  (l'abbé  Constant),  de  Bruxelles. 


(    277    ) 

Anciens  membres. 

Gofflot  (Louis),    de    Pliilippeville,  candidat  en 

droit. 
Martens  (Charles),  de  Louvain,  candidat  en  piii- 

losophie  et  lettres. 
Meeus  (l'abbé  Joseph),  de  Casterlée,  professeur 

au  petit  séminaire  de  Maliues. 


RAPPORT 

sur  les  travaux  de  la  Conférence  pen- 
dant l'année  académique  1885-1886, 
par  M.  Alfred  DE  GROOTE,  candidat 
en  droit,  secrétaire. 


Messieurs, 

La  Conférence  d'histoire  ne  compte  qu'une 
année  d'existence.  En  vous  présentant  le  rap- 
port sur  les  travaux  d'une  société  née  d'hier,  je 
suis  heureux  de  pouvoir  enregistrer  déjà  des 
résultats  sérieux  et  positifs. 

Il  y  a  un  an  à  peine,  grâce  à  l'initiative  éciairée 
de  Monseigneur  le  Recteur  et  avec  le  concours 
bienveillant  de  MM.  les  professeurs  de  la  Faculté 
de  philosophie  et  lettres,  VAlma  Mater  donnait 
une  nouvelle  extension  au  programme  univer- 
sitaire. 

La  loi  de  1876  sur  l'enseignement  supérieur  en 
Belgique  se  borne  à  exiger  des  connaissances 
théoriques  en  fait  d'histoire.  L'esprit  d'initiative, 
le  travail  personnel  ne  sont  pas  stimulés.  L'étu- 
diant de  nos  universités  belges  se  borne  trop 
souvent  à  la  seule  étude  d'un  cours  théorique. 
Cette  élude,  exigée  comme  minimum  de  science 
pour  l'obtention  d'un  diplôme,  constitue  le  plus 
souvent  le  maximum  du  savoir  historique;  heu- 


(    279    ) 

reux  si  quelques  mois  après  l'examen  l'étudiant 
parvient  à  ne  pas  oublier  ce  qu'il  connut  un 
jour. 

L'enseignement  pratique  de  l'histoire  est  laissé 
à  l'initiative  des  universités.  L'Université  catho- 
lique de  Louvain,  Hère  de  sa  Sociéié  philolo- 
gique, devait,  pour  rester  fidèle  à  ses  antécé- 
dents, accorder  à  l'histoire  ce  qu'elle  concède  à 
la  [)liilologie  La  Faculté  de  philosophie  et  lettres 
recruta  dans  ce  but  un  groupe  d'éiudiants  dési- 
reux dé  se  préparer  à  défendre  un  .jour  les  inté- 
rêts de  la  Foi  et  de  la  Science  dans  le  domaine 
de  Ihistoire. 

Il  nous  fallait  un  guide  pour  nous  conduire  à 
travers  le  labyrinthe  des  sources.  Notre  pré- 
sident M.  le  professeur  Moeiler  eu  accepta  la 
lourde  làche.  Il  entreprit  de  nous  ouvrir  les 
secrets  du  passé.  Sa  grande  connaissance  de  la 
littérature  historique  nous  aidait  à  écarter  les 
historiens  de  second  rang,  alors  que  par  son 
expérience  il  nous  initiait  à  la  pratique  de  l'his- 
toire. Comment  sans  un  bon  guide  aurions- nous- 
pu  nous  diriger  à  travers  ce  monde  si  nouveau 
pour  nous? 

Heureux  de  l'avoir  à  notre  léte,  installés  dans 
une  dépendance  de  la  bibliothèque,  dont  toutes 
les  ressources  étaient  mises  à  noire  disposition, 
nous  osâmes  marcher  en  avant.  Nous  ne  nous 
sommes  pas  trompés;  nous  avons  même  le  droit,, 
sinon  d'être  fiers,  au  moins  de  nous  réjouir;  car- 

16.. 


(    280    ) 

le  succès  a  dépassé  notre  attente  :  nous  n'avons 
pas  seulement  travaillé,  nous  avons  produit. 

L'organisation  et  la  distribution  méthodique 
de  notre  travail  nous  ont  permis  de  faire  grande 
besogne  en  peu  de  temps.  En  six  heures  de  tra- 
vail par  semaine,  pendant  cinq  mois,  nous  avons 
achevé  le  dépouillement  des  sources  imprimées 
relatives  au  règne  de  Philippe  le  Beau. 

A  la  vérité  nous  n'avons  pas  entrepris  d'écrire 
l'histoire  complète  de  ce  prince,  né  à  Bruges  le 
•23  juin  1478,  appelé  en  1494  au  gouvernement 
des  Pays  Bas,  mourant  à  l'âge  de  "27  ans  à  Bur- 
gos  en  Espagne  le  25  septembre  1506,  et  qui.  pen- 
dant ce  régne  si  court  de  14  ans,  a, jeté  les  bases 
de  la  grandeur  européenne  de  son  fils  Charles- 
Quint. 

Ce  qu'il  s'agissait  d'étudier,  c'était  d'abord 
l'organisation  de  notre  fameuse  cour  de  Bour- 
gogne, le  rendez-vous  de  cette  aristocratie  féo- 
dale, qui  avait  quitté  ses  domaines  où  el!e  brillait 
sans  rivale,  pour  prendre  à  la  cour  le  rôle  d'un 
satellite  éclipsé  par  l'éclat  de  la  puissance  sou- 
veraine. 

A  l'aide  des  documents  à  notre  disposition, 
nous  avons  reconstitué  le  personnel  de  cotte 
cour,  rhôtel  du  prince,  sa  chambre,  ses  écuries, 
sa  chapelle  et  les  divers  consaux  suivant  sa 
personne. 

Il  était  nécessaire  en  eftet  de  connaître  les 
personnages  avant  d'aborder  l'histoire  où  ils 
jouent  leur  rôle. 


(     281    ) 

Après  ce  travail  préparatoire  nous  avons 
entamé  le  dépouillement  des  historiens. 

L'étude  de  ces  auteurs  n'était  guère  attrayante 
par  elle-même.  Fouiller  les  textes  originaux  si 
abstrus  du  moyen  âge,  s'initier  à  des  sources 
auparavant  inconnues  pour  nous,  s'évertuer  à 
comprendre  les  expressions,  les  signes,  les 
abréviations  du  temps,  se  heurter  à  des  obstacles 
sans  cesse  répétés,  enfin  après  un  travail  opi- 
niâtre, trouver  des  contradictions  parfois  appa- 
rentes, parfois  réelles  entre  les  auteurs  contem- 
porains, toutes  ces  causes  de  découragement 
s'amassaient  devant  nous,  et  encombraient  notre 
route. 

Et  cependant  "  lahore  et  constantia  »  nous 
apprîmes  à  surmonter  ces  difUcultés.  La  diplo- 
matique et  la  paléographie  (i)  vinrent  à  notre 
secours.  L'"  Art  de  vérifier  les  dates  »  nous  initia 
à  la  distinction  entre  style  ancien  et  style  nou- 
veau. Grâce  à  la  connaissance  des  langues  mo- 
dernes, plusieurs  de  nos  membres  fouillèrent 
les  auteurs  italiens,  espagnols,  flamands,  anglais 
et  allemands. 

Ces  matériaux  réunis,  les  auteurs  contempo- 
rains de  Philippe  le  Beau,  aussi  bien  que  les 
auteurs  modernes,  furent  soumis  à  l'épreuve  de 
la  critique. 


(1)  Cours   fondé   à   l'Cûiversité    csllioliqiie   par   M.    le   cliaiioiue 
Reuscus. 


(     282    ) 

Ici  les  questions  à  résoudre  surgissaient  en 
foule.  Les  historiens  anciens  sont-ils  compila- 
teurs ou  originaux?  S'ils  sont  plagiaires,  dans 
quelle  mesure  et  jusqu'à  quelle  époque  le  sont- 
ils?  S'ils  sont  originaux,  inscrivantjour  par  jour 
les  événements  historiques  du  temps,  quelle 
valeur  scientifique  peut-on  leur  attribuer? 

Pour  discerner  le  vrai  du  faux,  il  nous  fallait 
un  critérium.  Ce  critérium,  nous  l'avons  trouvé 
dans  les  actes  officiels  du  temps,  conservés  dans 
les  archives. 

Depuis  la  révolution  française,  depuis  le  décret 
du  14  juillet  1794,  nos  dépôts  publics  sont  en 
possession  de  la  plupart  des  anciennes  archives 
abbatiales,  communales  ou  provinciales.  Les 
secrets  des  chartriers  féodaux,  les  cartulaires 
et  les  polyptiques,  les  rôles  ou  montres  de 
guerre,  les  diplômes,  les  dépêches  d'État  et  des 
chancelleries,  tous  ces  trésors  historiques  con- 
servés avec  un  soin  jaloux  pendant  des  siècles, 
une  fois  tombés  enti-e  les  mains  du  pouvoir  cen- 
tral, furent  livrés  aux  recherches  de  la  science. 

C'est  au  moyen  de  ces  archives  qu'il  nous  est 
donné  de  reconstituer  l'histoire,  de  rectifier  les 
erreurs ,  de  critiquer  les  historiens  du  moyen 
âge,  de  corriger  les  anciens  par  les  anciens,  à 
l'aide  de  documents  authentiques  qu'ils  n'eurent 
pas  le  bonheur  d'avoir  sous  la  main.  Dans  ce 
but,  nous  avons  dépouillé  successivement  :  les 
correspondances  et  lettres  d'Erasme,  de  Pierre 


(    283    ) 

Marlyr,  de  Louis  XII,  des  ambassadeurs  véni- 
tiens; les  publications  de  notre  commission 
royale  d'histoire;  les  placards  du  Brabani,  de 
la  Flandre,  de  Frise  et  de  Hollande;  les  extraits 
de  la  Bibliothèque  Nationale  à  Paris,  de  la  Biblio- 
thèque de  Madrid  et  de  TEscuriai,  par  Gachard; 
les  Analectes  de  Papeudrecht,  de  Mattheus, 
de  Reu!«ens,  etc.,  les  collections  de  documents 
inédits  de  Gachard;  les  Documentos  ineditos 
de  Madrid. 

Il  faut  y  joindre  le  corps  diplomatique  de 
Dumont,  les  Fœdera  de  Rymer,  les  Calendars 
uf  State  Papers,  les  Sigilla  comitum  Flandriœ 
de  Vredius,  les  Urkunden  de  Chmel  et  de  Lacom- 
blet;  les  inventaires  des  archives  de  Bruxelles  et 
de  Lille,  des  chartes  et  archives  d'Anvers,  Ath, 
Bruges  (ville  et  Franc),  Courtrai,  Diest,  Gand, 
Grammont  (ville,  abbaye  et  collection  de  Porte- 
mont),  Ypres,  Louvain,  Malines,  Mons,  etc. 

Cet  ensemble  de  documents,  résumés  dans  plu- 
sieurs centaines  de  fiches,  nous  fournit  les  re- 
gestes complets  pour  les  quatorze  années  du 
règne  de  Philippe  le  Beau. 

Ce  résultat,  dépassant  nos  espérances,  est  d'une 
utilité  incontestable  au  point  de  vue  diploma- 
tique, aussi  bien  qu'au  point  de  vue  historique 
et  juridique. 

L'archiviste  privé  de  regestes  se  trouve  en 
présence  de  difficultés  innombrables.  Quel  parti 
peut  on   tirer   d'archives   non  classées?    "  Eu 


(    284    ) 

présence,  dit  M.  Pirenne  dans  ses  Études  de 
paléographie  et  de  dixjlomatique  (Oand  1886), 
en  présence  de  textes  aussi  nombreux,  aussi 
éparpillés,  aussi  encombrés  de  lalsiflcaiions  que 
ces  milliers  de  diplômes,  qui  depuis  les  Méro- 
vingiens jusqu'au  xvi«  siècle,  emplissent  nos 
archives,  «  il  faut  "  établir  des  classifications 
dans  ce  désordre,  rassembler,  cataloguer.»  Sans 
regestes  la  critique  diplomatique  est  presque 
Impossible.  Leur  grande  valeur  n'est  vrai- 
ment appréciable  que  par  ceux  qui,  avec  plus 
ou  moins  de  succès,  ont  été  forcés  de  tra- 
vailler tans  leur  concours.  «  Depuis  longtemps 
en  possession  de  regestes,  dit  Sickel  (Jjie  Ur- 
kunden  der  Karolinger,  pp.  53-54\  il  nous  est  à 
peine  possible  aujourd'hui  de  nous  faire  une 
idée  exacte  de  la  valeur  de  ces  travaux,  et  c'est 
seulement  en  voyant  avec  quelle  joie  leur  appa- 
rition fut  saluée  par  ceux  qui  pendant  de  longues 
années  avaient  travaillé  sans  leur  secours,  que 
nous  comprenons  toute  leur  importance.  " 

En  Belgique  M.  Schoolmeesters,  en  suivant  le 
système  de  l'école  allemande,  a  fait  paraître  les 
regestes  de  l'évèque  de  Liège,  Raoul  de  Zaeh- 
ringen.  A  ce  propos  M.  Pirenne  ajoute  dans  son 
étude  mendounée  :  «  Il  serait  à  désirer  qu'il 
irouvàt  dans  cette  voie  des  émules.  Chez  nous,  oii 
de  si  bonne  heure  le  pouvoir  des  princes  féo- 
daux s'est  solidement  constitué,  des  éludes  sur 
la  diplomatique  des  comtes  de  Flandre,  des  ducs 


(    2H5    ) 

de  Brabant  et  des  évêques  de  Liège,  donneraient 
certainemont  les  résultats  les  plus  intéressants. 
Sans  regestes  nous  ne  pouvons  entreprendre 
une  telle  étude  et  c'est  pourquoi  je  terminerai 
cet  article  en  émettant  de  vœu  que,  puisque 
nous  avons  imité  nos  voisins,  en  faisant  entrer 
la  diplomatique  dans  notre  enseignement  supé- 
rieur, nous  puissions  imiter  les  méthodes  de 
travail  qui  portent  chez  eux  de  si  beaux  fruits.  « 

Nous  avons  devancé  le  désir  de  M.  H.  Pirenne; 
nos  regestes  étaient  commencés  lorsque  nous 
avons  trouvé  dans  son  étude  de  Paléographie  et 
de  Diplomatique  cet  encouragement  à  les  pour- 
suivre. 

L'utilité  de  notre  travail  n'est  pas  moindre 
pour  l'histoire  proprement  dite.  L'histoire  du 
règne  de  Philippe  le  Beau  a  été  fort  négligée 
jusqu'ici  en  Belgique.  Du  grand  ouvrage  que  le 
D""  Von  Hoefler  de  Vienne  nous  promet  sur. ce 
prince,  les  travaux  préliminaires  ont  seuls 
parus  (1).  A  notre  tour  nous  apportons  quelques 
pierres  à  cet  édifice.  Nos  regestes  sont  indispen- 
sables pour  fixer  la  chronologie  des  actes  de  ce 

(1)  Dans  les  Bulletins  de  l'Arailéniie  de  Vunne  :  fiiitische  Vnter- 
tuchungen  ueber  die  Quellen  (1er  Gesckichte  Philipps  des  Scboenen 
(1883);  —  j4ntoine  de  LaUiing,  Qiiiriiio,  etc.,  als  BericlUerstuttei-  ûber 
K.  Philipp  l  (1883);  —  Depeschen  des  venetiaitischen  Botschafler  bfi 
Erzh.  Philipp  (1881);  —  Das  diplomat.sche  Journal  de  s  Andréa  del 
Burgo  (1883);  —  Dans  les  Mémoires  de  celte  Académie  :  Donn^ 
Jitana,  Kocnigin  ton  Léon,  etc.  (1883). 


(    286    ) 

règne.  Ils  nous  ont  permis  aussi  de  reconstituer 
l'itinéraire  du  prince,  de  ses  déplacenaents  con- 
tinuels dans  nos  provinces,  et  de  ses  deux 
grands  voyages  en  Espagne. 

Les  regestes  ne  sont  pas  non  plus  sans  utilité 
pour  l'élude  du  droit.  Quoique  le  Code  civil 
de  1804,  en  réunissant  le  droit  privé  dans  une 
législation  unique,  ait  aboli  les  droits,  privi- 
lèges, immunités  des  classes,  des  corporations 
et  des  communautés,  certaines  de  nos  anciennes 
coutumes  trouvent  encore  leur  application  en 
justice.  Dans  le  but  de  les  recueillir,  le  gouver- 
nement entreprit  la  publication  des  coutumes, 
des  édits  et  ordonnances  en  vigueur  dans  les 
anciens  Pays-Bas.  En  attendant  il  a  dressé  une 
liste  provisoire  de  ces  actes  ot  fait  appel  à  la 
bonne  volonté  des  particuliers  pour  la  com- 
pléter. Dans  les  limites  modestes  du  règne  de 
Philippe  le  Beau,  notre  travail  répond  à  cet 
appel.  On  y  trouvera  l'indication  exacte  des 
recueils  imprimés  où  figurent  les  ordonnances 
de  ce  prince,  et  nous  avons  en  même  temps 
rétabli  leur  chronologie,  que  les  éditeurs  mo- 
dernes ont  souvent  faussée  par  la  confusion  des 
doux  styles. 

''^ol  est,  Messieurs,  le  résultat  pratique  de  notre 
travail.  Nos  regestes  de  Philippe  le  Beau  n'ont 
pas  seulement  eu  leur  utilité  historique,  diplo- 
matique et  juridique;  en  nous  adonnant  à  leur 
élude,  nous  avons  trouvé  dans  le  succès  le  sti- 


{     287    ) 

mulant  nécessaire  à  la  continuation  de  nos 
efforts.  Plusieurs  des  membres  de  la  Conférence 
nous  ont  donné  lecture  de  travaux  personnels 
où  l'initiative  privée,  jointe  à  l'amour  du  travail, 
a  conquis  ses  premiers  lauriers. 

Vous  le  voyez,  Messieurs,  nous  n'avons  pas 
seulement  travaillé,  nous  avons  produit.  La  pro- 
sopographie  de  la  cour  de  Philippe  le  Beau,  les 
regestes  du  prince,  et  des  travaux  personnels 
ont  couronné  notre  première  année  d'existence. 
Puissions-nous,  pendant  cette  seconde  année, 
persévérer  dans  la  voie  du  travail  historique  et 
avec  des  efforts  constants  et  une  ardeur  nou- 
velle nous  livrer  à  l'étude  des  grandes  gloires 
du  passé. 


17 


CERCLE  AGRONOMIQUE 

de  l'Université  catholique  de  Louvain. 

Composition  du  Cercle  agronomique. 

Président  d'honneur  :  M^p  Pierakrts,  recteur 

magnifique  de  l'Université. 
Président  :  M.  le  professeur  Cartuyvels- 
Premier  Vice-Président  :  M.  le  professeur  De 

Marbaix. 

Membres  étudiants  du  bureau. 

Eu  3«  année  :  MM.  J.  Cézar,  Second  Vice-Prési- 
dent et  L.  Boiiienghien. 

En  2»  année  :  MM.  A.  Jadoul,  Trésorier  et 
A.  Stroobants,  Secrétaire. 

En  1«  année  :  MM.  Paquet  et  Schreiber,  Biblio- 
thécaires. 

Pour  les  élèves  libres  :  M.  P.  Nyssens,  Second 
Secrétaire. 

Membres. 

MM.  Ansiaux,  Beaulieu,  Bouillot,  Dereuser, 
Forihomme,  François,  Gilliart,  Hardy,  Laval, 
Lyssens,  Michiels.  Moreius,  Salmon,  Vander 
Vorst,  Vande  Velde,  Van  Raemdonck,  Vaa 
Velsen. 


RAPPORT 
sur  les  travaux  de  Tannée  1885-1886^ 
fait  au  nom  de  la  Commission,  par 
M.  Albert  STROOBANTS,  secrétaire. 


Messieurs, 

Il  y  a  un  an  vous  applaudissiez  à  juste  titre 
le  beau  rapport  dans  lequel  notre  secrétaire 
M.  Prosper  François  nous  retraçait  l'origine  et 
les  commencements  diâîciles  de  notre  cercle. 
Le  Cercle  agronomique  marchera  avec  honneur 
sur  les  traces  de  ses  aînés.  Est-il  besoin  de  vous 
dire.  Messieurs,  que  notre  seconde  année  ne 
l'a  cédé  en  rien  à  la  première?  Si  nous  nous 
rappelons  tous  les  intéressants  travaux  que 
nous  avons  eu  l'heureuse  fortune  d'entendre, 
nous  n'avons  en  effet  que  des  progrès  à  constater 
et  pas  la  moindre  défaillance  sur  aucun  point. 
Et  le  premier,  le  plus  grand  progrès,  c'est 
de  nous  être  enhardis  presque  tous  à  présenter 
des  travaux  oraux.  La  plupart  d'entre  nous 
auront  plus  tard  dans  leurs  attributions  de  faire 
des  conférences  agricoles  :  mais  si  nous  arrivons 
là  sans  jamais  avoir  essayé  nos  forces,  nous 
serons  vaincus  dès  la  première  difficulté.  J'ai 
encore  à  signaler  un  autre  progrès  sur  notre  pre- 
mière année,  c'est  l'entrain  de  nos  discussions. 


(    290    ) 

Tous  les  membres  actifs  du  cercle  ont  fait 
preuve  de  la  plus  louable  activité.  Pas  un  n'est 
resté  en  arrière  ni  pour  la  présence  aux  séances, 
ni  pour  les  discussions,  ni  enfin  pour  le  travail 
au  jour  par  le  sort  dé!;igné.  Et  ici,  rendons  un 
juste  hommage  à  la  première  année  d'études 
qui  a  bien  voulu  accepter  sa  tâche  comme  les 
autres  et  à  M.  Schreiber  en  particulier,  qui  a 
généreusement  donné  l'exemple  à  tous.  N'ou- 
blions pas  non  plus  d'adresser  de  vifs  remercie- 
ments à  M.  Bouillot,  notre  initiateur,  notre  pre- 
mier chef,  qui  nous  a  poussés  en  avant  dans  la 
voie  que  nous  comptons  bien  ne  pas  quitter. 

Nos  séances  ont  été,  Messieurs,  vous  avez  pu  le 
remarquer,  d'un  iniérêt  tout  particulier;  toutes 
les  branches  de  nos  études  ont  offert  un  sujet  à 
l'un  ou  l'autre  de  nos  conférenciers.  Et  quand 
nous  avions  exposé  tout  ce  que  notre  faible 
savoir  pouvait  nous  fournir,  le  sujet  était  tou- 
jours poussé  à  bout  par  la  parole  éloquente  de 
nos  dévoués  Président  et  Vice  Président,  MM.  les 
professeurs  Cartuyvels  et  De  Marbaix. 

Dans  les  travaux  qui  regardent  la  botanique  je 
trouve  d'abord  le  travail  de  M.  Gilliart  qui  nous 
a  exposé  avec  sa  clarté  et  son  entrain  ordinaires 
les  principaux  effets  de  la  lumière  sur  la  végé- 
tation. Vient  ensuite  celui  de  M.  E.  Derenser  qui 
nous  a  donné  avec  charme  la  théorie  complète  de 
la  fleur  et  dans  un  second  travail,  celle  de  la 
germination  des  graines.  Enfin,  le  travail  clair 


(    £91    ) 

et  lucide  de  M.  Bouillot  sur  ralimcntaiion  raùon- 
nelie  des  végétaux  et  des  animaux. 

L'horticulture  aussi  a  eu  ses  conférenciers  : 
MM.  Vande  Velde,  Anciaux  et  Bouillot.  Le  pre- 
mier, dans  un  travail  rempli  de  faits,  nous  a 
développé  les  soins  d'aménagement  et  d'entretien 
des  vergers.  Le  second  nous  a  indiqué  d'une 
manière  remarquable  les  conditions  de  pro- 
duction de  la  vigne.  Enfin  le  troisième,  l'infati- 
gable M.  Bouillot,  nous  a  ffiit  un  cours  complet 
sur  la  taille  des  arbres  fruitiers. 

Mais  les  branches  qui  semblent  avoir  le  plus 
d'attrait  pour  les  membres  du  Cercle  agrono- 
mique, sont  surtout  l'économie  animale  et  l'agro- 
nomie en  généraL  C'est  dans  ces  deux  branches 
en  effet  que  nous  trouvons  le  plus  de  travaux  et 
surtout  dans  la  seconde. 

Pour  l'économie  animale  nous  rappelons  d'abord 
l'important  travail  de  M.  Lava!  sur  l'avortement 
épizootique  des  vaches;  puis  l'étude  très  com- 
plète de  M  Beauli^u  sur  le  lait.  M.  Vander  Vorst 
aussi  a  préféré  cette  branche  et  nous  a  exposé, 
avec  les  remô  les  connus,  tous  les  cas  de  tym" 
panite  des  ruminants.  La  question  des  bêtes  à 
l'engrais,  de  leur  choix  et  de  leur  entretien,  a 
trouvé  un  interprète  entendu  dans  M.  Jadoul  et 
celle  des  vaches  laitières  dans  M.  Boidenghien. 
Enfin  ici  encore  INI.  Bouillot  n'est  pas  resté  en 
arrière;  et  dans  d(  ux  conférences  très  instruc- 
tives il  nous  a  montré  ses   connaissances  en 


(    292    ) 

pisciculture,  et  à  propos  d'une  de  nos  excur- 
sions, en  ce  qui  regarde  les  races  et  les  qualités 
des  chevaux  et  des  vaches. 

Mais  où  nous  avons  entendu  le  plus  de  sujets 
différents,  c'est  en  ce  qui  concerne  l'agro- 
nomie en  général,  et  cela  se  comprend  :  c'est 
la  branche  qui  résume  en  quelque  sorte  toutes 
celles  qui  font  l'objet  de  nos  éludes.  Ici  ce  sont 
des  sujets  de  tous  genres  :  description  d'ap- 
pareils de  labour  et  de  leur  fonctionnement, 
culture  et  soins  spéciaux  de  certaines  plantes, 
discussion  économique  sur  les  avantages  d'une 
culture  en  particulier,  enfin  tous  les  sujets  que 
pourrait  traiter  un  conférencier  agricole.  Je  ne 
ferai  que  citer  tous  ces  travaux  que  les  dimen- 
sions permises  à  un  rapport,  ne  me  permettent 
pas  de  caractériser  :  M.  Schreiber,  sur  les  la- 
bours, M.  Jadoul  sur  le  binage,  M.  Hardy  sur  la 
betterave,  M.  Michiels  sur  le  houblon,  M.  Fran- 
çois sur  l'asperge,  M.  Boidenghien  sur  le  topi- 
nambour, M.Cézar  sur  les  champignons,  M.  Stroo- 
bants  sur  le  trèfle,  pour  les  cultures  spéciales  et 
M.  Bouillot  sur  la  possibilité  de  la  culture  du  blé, 
M.  Salmon  les  avantages  de  la  culture  du  froment 
schérif  et  M.  François  sur  les  avantages  de 
la  culture  des  céréales  en  ligne,  pour  les  ques- 
tions économiques. 

Enfin  reste  un  travail  qui  embrasse  pour  ainsi 
dire  toutes  les  branches  de  nos  études,  je  veux 
parler  de    l'exposé  complet   que   nous  a  fait 


(    293    ) 

M.  Nyssens  du  service  agricole  dans  le  Grand- 
Duché  de  Luxembourg. 

Je  ne  puis  que  remercier  au  nom  de  tous  leurs 
condisciples  et  amis  tous  les  jeunes  orateurs  qui 
ont  essayé  leurs  talents  dans  nos  réunions. 

Qu'il  me  soit  permis  de  remercier  aussi  au 
nom  de  tous  les  membres  du  cercle,  notre  zélé 
président  M.  le  professeur  Cartuyvels,  notre 
dévoué  vice-président  M.  le  professeur  De  Mar- 
baix  et  aussi  notre  sympathique  membre  hono- 
raire M.  le  professeur  Theunis,  pour  l'habile  et 
savante  direction  qu'ils  ont  imprimée  à  nos 
débats  et  pour  tous  les  bons  conseils  qu'ils  nous 
ont  donnés  au  cours  de  nos  séances. 

Rendons  aussi  un  juste  hommage  et  nos  re- 
merciements les  plus  sincères  à  notre  bon  et 
savant  professeur  M.  Proost,  pour  l'extrême 
bienveillance  qu'il  a  eue  de  vouloir  mettre  à 
notre  disposition  un  si  beau  rayon  de  sa  biblio- 
thèque. 

Honneur  également  à  notre  second  vice-prési- 
dent M.  Cézar  pour  le  dévouement  et  le  tact  qu'il 
a  mis  dans  l'exécution  de  ses  délicates  fonctions. 

Nous  avons  vécu  et  prospéré,  Messieurs.  Nous 
tâcherons  toujours  de  marcher  en  avant,  assurés 
que  nous  sommes  de  la  réussite.  Courage  et  con- 
£ance  !  A  l'année  prochaine  ! 


Docteur  ad  honores. 

A.  Maton,  professeur  à  l'Université,  docteur  en  droit- 


LISTE  DES  ETUDIANTS 

admis  aux  grades  académiques  par  l'Université 
pendant  l'année  1885-1886. 


BACHELIERS  EN  THÉOLOGIE  (l). 

1  Byl,  Oscar,  de  Grammont,  prêtre  du  diocèse  de 

Gand;  20  juillet. 

2  Delaere,  Camille,  de  Hulste,  prêtre  du  diocèse  de 

Bruges;  id. 

3  De  Pauw,  Aug.,  de  Hoboken,  prêtre  de  l'archidio- 

cèse  de  Malines;  id. 

4  De  Wael,  Gliarles,  de  Diest,  prêtre  de  l'archidiocèse 

de  Malines;  id. 

5  Famelard,  Firmin,  d'Ellezelles,  prêtre  du  diocèse  de 

Tournai  ;  id. 

6  Libert,  Prosper,  d'Audenarde,  prêtre  du  diocèse  de 

Gand  ;  id. 

LICENCIÉ   EN  THÉOLOGIE. 

Buelens,  le  R.  P.  Wenceslas,  de  Molenbeek-St-Jean 
prêtre  de  la  Congrégation  des  SS.  Cœurs  de  Jésus 
et  de  Marie  (dite  de  Picpus),  bachelier  en  théologie; 
20  juillet. 

(I)  Les  grades  en  tlieologie  et  en  droit  canon  sont  conlérés  cci  - 
rorniémcQt  aux  règlements  du  15  mars  1836,  du  4  mai  1837  el  <i" 
IH  juin  1841.  Voyez  plus  loin  la  Liste  des  Règlements  publié$dan> 
let  annuaire!. 


(    295    ) 

LICENCIÉS  EN  DROIT  CANON. 

i  Bauduin,  Guillaume,  de  Maestricht,  prêtre  du  dio- 
cèse de  Ruremonde,  bachelier  en  droit  canon; 
20  juillet. 

2  Lecler,  Mathias,  d'Houdelange,  prêtre  du  diocèse  de 
Namur,  sous-régent  du  collège  du  Pape,  bachelier 
en  droit  canon  ;  id. 

DOCTEURS  EN  THÉOLOGIE. 

i  Geulemans,  François-Corneille,  de  Wei'chter,  prêtre 
de  l'archidiocèse  de  Malines  (i),  sous-régent  du 
collège  du  Saint-Esprit,  licencié  en  théologie; 
20  juillet. 

2  Crets,  Gommaire-Joseph ,  de  Broechem,  chanoine 

régulier  de  l'ordre  des  Prémontrés   à   l'abbaye 
d'Averbode  (2),  licencié  en  théologie;  id. 

3  Vanhoonacker,  Albin,  de  Bruges,  prêtre  du  diocèse 

de  Bruges  (3),  licencié  en  théologie;  id. 

DOCTEUR  EN  DROIT  (1^  ÉPREUVE). 

Brentani,  Laurent,  de  Lugano  (Suisse)  ;  21  juillet. 

ÉPREUVE  PRÉPARATOIRE  AU  DOCTORAT  EN  SCIENCES 
POLITIQUES  ET  ADMINISTRATIVES. 

Zabeo,  Alphonse,  de  Padoue;  21  juillet. 

DOCTEURS  EN  SCIENCES 
POLITIQUES  ET  ADMINISTRATIVES. 

1  de  Patin,  vicomte  Gai'los,  de  Langemarck  ;  11  février. 


(1)  Les  thèses  de  M.  Ceulemans  étaieut  précédées  d'une  disserta- 
tion inaugurale  intitulée  :  De  Parvulis  qui  sine  baptismo  moriuitur. 
—  SU  pages. 

(î)  Les  thèses  de  M.  Crets  étaient  précédées  d'une  dis<ert.ition 
inaugurale  intitulée  :  De  Divina  Bibliorum  inspiratione .  -  3i6  pages 

(î)  I-es  thèses  de  M.  Vanhoonacker  étaient  précédées  d'une  disser- 
tation inaugurale  intitulée  :  De  Rerum  Creatione  ex  nihilo.  550  pages. 

17. 


(    296    ) 

2  Bivort,  Fernand,  de  Monceau-sur-Sambre  ;  id. 

3  Rotsart,  Paul,  de  Hertaing;  21  juillet. 

4  Vander  Smissen,  Edouard,  d'Alost;  21  octobre. 

5  Hap,  Félix,  d'Etterbeek  ;  id. 

6  Raemdouck,  Auguste,  de  Lokeren;  id. 

DOCTEUR  EN  SCIENCES  DIPLOMATIQUES. 
Avec  distinction. 
Rotsart,  Paul,  de  Hertaing  ;  21  juillet. 

LICENCIÉS  EN  PHILOSOPHIE  SELON  SAINT  THOMAS. 

1  De  Coster,  Jean,  d'Opwj'ck,  avec  grande  distinc- 

tion ;  23  mars. 

2  Vanden  GhejTi,  Gabriel,  de  Gand,  avec  grande  dis- 

tinction; Irjuin. 

3  Nj's,  Désiré,  de  St-Léger,  avec  la  plus  grande  dis- 

tinction; 15  juillet. 

DOCTEUR  EN  PHILOSOPHIE  SELON  SAINT  THOMAS. 

de  Lantslieere,  Léon,  de  Bruxelles,  avec  grande  dis- 
tinction; 3  décembre  (i). 


[l]  Les  thèses  de   M.  de   Lantshcere  avaienl  pour  titre  :  Du  bien 
au  point  de  vue  ontologique  et  moral. 


ECOLE  NORMALE 

pour  les  ecclésiastiques  qui  se  préparent 
à  l'enseignement  moyen. 


BACHELIERS  EN  SCIENCES  PHILOLOGIQUES 
ET  LITTÉRAIRES. 

1  Froidmont,  Michel,  de  Milieu,  diacre  du  diocèse  de 

Liège;  19  juillet. 

2  Haemels,  Victor,  de  Louvain,  prêtre  de  l'archidiocèse 

de  Malines;  id. 

3  Hollebecq,  Hippolyte,  d'Ooteghera,  prêtre  du  diocèse 

de  Bruges;  id. 

4  Jadoul,  Edmond,  de  Velm,  diacre  du  diocèse  de 

Liège;  id. 

5  Janssens,  Théodore,  d'Anvers,  prêtre  de  l'archidio- 

cèse de  Malines;  id. 

6  Mertens,  Alphonse,  de  Brasschaet,  prêtre  de  l'archi- 

diocèse de  Malines;  id. 

7  Van  Damme,  Louis,  de  Knocke,  prêtre  du  diocèse 

de  Bruges  ;  id.  , 


INSTITUT   AGRONOMIQUE 
Élèves  réguliers. 

EXAMENS  d'admission. 

1  de  Lannoy,  comte  Philippe,  de  Bruxelles. 

2  Derwa,  Prosper.  de  Hasselt. 

3  Lecoq,  Ernest,  de  Namur. 

4  Lunden,  Léopold,  de  Bruxelles. 

5  Libion,  Léon,  de  Haltinne. 

6  Dessy,  Gustave,  de  Dion-le-Val. 

7  Goopman,  Henri,  de  Verviers. 

8  Deru,  François,  de  Polleur, 

9  Dumonceaux,  Eugène,  de  Vencimont. 

10  Quinot,  Joseph,  de  Ste-Marie-Etalle. 

11  Sonnet,  Georges,  de  St-Hubert. 

12  Wauters,  Pierre,  de  Malines. 

13  Coppens,  baron  Louis,  de  Vielsalm. 

14  Pecsteen,  Raymond,  de  Bruges. 

15  Olozabal,  Carlos,  d'Irun  (Espagne). 

16  Lambotte,  Nestor,  de  Ghapelle-lez-Herlaimont. 

17  Bethune,  baron  Charles,  d'Alost. 

18  Goblet,  Clément,  de  Liège. 

19  de  Thier,  Henri,  de  Verviers. 

20  Bivort,  Fernand,  de  Monceau-s/-Sambie. 

21  Jimenez,  Alexandre,  de  Costa-Rica. 

22  Fontaine,  Joseph,  de  Vertryck. 

23  Dony,  Eugène,  de  Quartes. 

24  WiUem,  Victor,  de  Velaine. 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  l'e  ANNÉE 

D'ÉTUDES  A  LA  2o. 

Avec  grande  distinction. 

1  de  Vuyst,  Paul,  de  Borsbeke. 

2  Gharle,  Gustave,  de  Moorseele. 

Avec  distinction. 

3  Follet,  Julien,  de  Verviers. 


(    299    ) 

4  Schreiber,  Constant,  de  Tongres. 

5  Forthomme,  Pierre,  de  Bastogne. 

6  PoUet,  Alfred,  de  Verviers. 

7  Lanthier,  Fernand,  de  Ville-s/-Haine. 

D'une  inanière  satisfaisante. 

8  Bouillot,  Constant,  de  Couvin. 

9  Triaille,  Louis,  de  Péronne. 
10  Peten,  Clément,  de  Roosbeek. 

H  Stroobants,  Albert,  de  Mont-St-André. 

12  Dujardin,  Joseph,  de  Bastogne. 

13  Vandeputte,  Hubert,  d'Alost. 

14  Paquot,  Joseph,  de  Bleyberg. 

15  Stracmas,  Alphonse,  de  Vienne. 

16  Vanderkam,  Victor,  d'Ixelles. 

17  Petit,  Herman.  d'Auvelais. 

18  Otto,  Alû-ed,  de  Bruges. 

19  Dubuisson,  Arthur,  de  Roulers. 

20  Donny,  Emile,  de  Bruges. 

21  Van  Raemdonck,  Emile,  de  St-Nicolas. 

22  Porlier,  Auguste,  de  Hodimont. 

23  Glose,  Joseph,  de  Steinbach. 

24  Huwart,  Chai'les,  de  Loupoigne. 

EXAMENS  POUR  LE  P.\SS.\GE  DE  LA  2>'  ANNKK 

d'Études  a  la  3e. 
Avec  grajide  disthiction. 

1  Fabry,  Victor,  de  Famagne. 

2  Laval,  Armand,  d'Ocquier. 

3  Jadoul,  Arthur,  de  Velm. 

Avec  distinction. 

4  Pieraerts,  Joseph,  de  Malines. 

5  Bouillot,  Constant,  de  Couvin. 

6  Stroobants,  Albert,  de  Mont-St-André. 

7  François,  Auguste,  d'Ixelles. 

D'une  manière  satisfaisante. 

8  du  Val  de  Beaulieu,  c'a  Raym.,  de  Cambron-Castiau. 


(    300    ) 

^  Salmon,  Désiré,  de  Temploux. 

10  Vandevelde,  Honoré,  de  Landscauter. 

11  Ponce,  José,  de  Mendoza  (Républ.  Argentine). 

12  Paquet,  Adolphe,  d'Erpion. 

13  Estienne,  Léon,  de  Feluy. 

14  Vandervorst.  Paul,  de  Tervueren. 

15  Dereuser,  Ernest,  de  Fleurus. 

16  Bessemans,  Lambert,  de  Metstei'en. 

17  Lemos,  Carlos,  de  Mendoza  (Républ.  Argentine). 

18  Ansiaux,  Léon,  de  Huj'. 

19  Gochet,  Léon,  de  Bertrix. 

20  Jimenez,  Sirnéon,  de  Gosta-Rica. 

21  Delcorde,  Joseph,  de  St-Germain. 

examens  dk  sortie  et  ont  obtenu  le  diplôme 

d'ingénieur  agricole. 

D'une  manière  satisfaisante. 

1  Boidenghien,  Lucien,  de  Rœulx. 

2  Trouet,  Jules,  de  Namur. 

3  Beaulieu,  Louis,  de  Namur. 

4  Cézar,  Joseph,  de  Perwez. 

5  Lohest,  Charles,  de  Liège. 

6  Courtois,  Louis,  de  Habay-la-Neuve. 

7  Rigaux,  Félix,  de  Modave. 

8  Fichefet,  Jean-Bapt..  de  Velaine. 

9  François,  Prosper,  de  Bruxelles. 

10  Moretus  de  Bouchout,  d'Anvei's. 

11  du  Val  de  Beaulieu,cieRaym.,de  Cambron-Castiau. 

ÉPREUVES  SUR  DIVERSES  BRANCHKS. 
Avec  grand  succès, 

1  Ponce,  José,  de  Mendoza  (Républ.  Argentine). 

Avec  succès. 

2  Nagant,  Charles,  de  Liège. 

3  Dereuser,  Georges,  de  Fleurus. 

4  Gochet,  Léon,  de  Bertrix. 


ÉCOLES  SPÉCIALES 

des  arts  et  manufactures,  du  génie  civil 
et  des  mines. 

1°    Élèves    ordinaires. 

I.  Examens  cV admission. 
Programme  A. 

1  Ballber,  Jacques,  de  Tarrasa  (Espagne). 

2  Bouriez,  Feruand,  de  Gouillet. 

3  Busschodts,  Auguste,  de  Lierre. 

4  Camarena,  Jesù,  de  Guadalaxara  (Mexique). 

5  Careaga,  José,  de  Mazatlan  (Mexique). 

6  Cerckel,  Paul,  de  Cui-eghem. 

7  Ghatrian,  Pierre,  de  Bruxelles. 

8  Crusat,  Manuel,  de  Genève  (Suisse). 
6  Delmiche,  Georges,  de  Jemappes. 

10  de  Waepenaert,  Ferdinand,  de  Bruxelles. 

11  De  Waey,  Jean,  de  Flessingue  (Hollande). 

12  Diaz  y  Ojesto,  José-Pédro,  de  Madrid  (Espagne). 

13  Dony,  Emile,  de  Sorinnes-lez-Dinant. 

14  Doutrelepont,  Renier,  de  Malmedy  (Prusse). 

15  Dujardin,  Henri,  de  Louvain. 

16  Evrard,  Emile,  de  Denée. 

17  Fontaine,  Georges,  de  Haine-St-Pierre. 

18  François,  Henri,  de  Schaerbeek. 

19  François,  Léon,  de  Marner  (G.-D.  de  Luxembourg). 

20  Grottendieck,  Paul,  de  Bruxelles. 

21  Kohi,  Jean-Pierre,  d'Ehnen  (G.-D.  de  Luxemb.). 

22  Lahaye,  Léandre,  de  Bierwart. 

23  Leborgne,  Hector,  de  GillJ^ 

24  Linard,  Jules,  de  Bois-de-Villers. 

25  Maes,  Alphonse,  de  Malines. 

26  Marien,  Prosper,  de  Mazy. 


(    302    ) 

27  Mercier,  Henri,  de  Bruxelles. 

28  Miguel,  Louis,  de  Caballer  (Espagne). 

29  Nieuwland,  Pierre,  d'Anvers. 

30  Plottier,  Adolphe,  de  Montevideo  (Uruguaj-). 

31  Regout,  Eugène,  de  Maestricht  (Hollande). 

32  Ricart,  Jules,  de  Tournai. 

33  Sauveur,  Gustave,  de  Jamoigne. 

34  Servet,  Sébastien,  de  Murcie  (Espagne). 

35  Slosse,  Eugène,  de  Bruxelles. 

36  Van  Arenbergh,  Augustin,  de  Louvain. 

37  Van  Arenbergli,  Louis,  de  Louvain. 

38  Wérotte,  Léon,  de  Profondeville. 

Progi'amme  B. 

39  Badart,  Henri,  de  Nivelles. 

40  Borissowski,  Michel,  de  Moscou  (Russie). 

41  De  Groës,  Paul,  de  Mons. 

42  Favart,  Ernest,  de  Bruxelles. 

43  L'Hoëst,  Louis,  de  Walcourt. 

44  Minnaert,  Paul,  de  Grammont. 

45  Vanden  Berghe,  Alphonse,  de  Menin. 

46  Van  Roye,  Emile,  de  Molenbeek-St-Jean. 

II.  Ingénieurs  des  arts  et  manufaclures^ 
du  génie  civil  et  des  mines. 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  1™  ANNÉE 
D'ÉTUDES  A  LA  28. 

Avec  la  phis  grande  distinction. 

1  de  la  VaUée  Poussin,  Charles,  de  Louvain. 

2  Sibenaler,  Nicolas,  de  Remich  (G.-D.  de  Luxemb. 

3  Therasse,  Charles,  de  Bioulx. 

Arec  distinction. 

4  Diderrich,  Norbert,  de  Vielsakn. 

5  Fontaine,  Albert,  de  Haine-St-Pierre. 

6  Prudhomme,  Emile,  de  Gand. 


(    303    ) 

7  Prudhomme,  Hector,  de  Gand. 

8  Tilman,  Firmin,  rie  Virton. 

9  Van  Bastelaer,  Léonce,  de  Chaiieroi. 

D'une  mani€7~e  satisfaisante. 
10  Ballber,  Jacques,  de  Tarrasa  (Esi  agne). 
H  Berger,  Jules,  de  Jambes. 

12  Boine,  Jean,  de  Louvain. 

13  Bouriez,  Fernand,  de  Gouillet. 

14  Carton,  Léonard,  de  Tournai. 

15  Grèvecœur,  Félix,  de  Lathuy. 

16  D'Hainaut,  Jules,  de  Baudour. 

17  Duvigneaud,  Albert,  de  Gennevaux. 

18  Halewj'ck,  Eugène,  d'Ostende. 

19  Luyckx,  Léon,  de  Bruxelles. 

20  Moulart,  Edouard,  de  Bruxelles. 

21  Van  Opstal,  Charles,  de  Jlalines. 

22  Wouters,  Joseph,  de  Louvain. 

EXAMENS   POUR  LE  PASS.^GE  DE  LA  2e  ANNÉE 

d'Études  a  la  3e. 
Ai-ec  distinction. 

1  Busschodts,  Alphonse,  de  Lierre. 

2  Colson,  Léon,  de  Buissonville. 

3  Linard,  Firmin,  de  Wauthier-Braine. 

4  Schlogi'l,  Emile,  de  Giney. 

5  Schuler,  Aloïs,  de  Mertert  (G.-D.  de  Luxembourg 

D'une  inaniére  satisfaisante. 

6  Antoine,  Stanislas,  de  Bruxelles. 

7  Bidez,  Léon,  de  Frameries. 

8  Bleyenheuft,  Auguste,  de  Bruxelles. 

9  De  Groote,  Mctor,  d'Aardenburg  (Hollande), 

10  De  Zutter,  François,  de  Ninove. 

11  Guiot,  Joseph,  de  Forzéc. 

12  Ferez  Garcia,  Pie  Abdon,  de  Gorgal  (Espagne). 

13  Pignolet,  Louis,  de  Warmilbntaine. 

14  Schepens,  Henri,  de  Bulscarap. 

15  Wouters,  Emile,  de  Malines. 


(     304    ) 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  3e  ANNÉE 
D'ÉTUDES  A  LA  4^. 

Avec  grande  distinction. 

1  Van  den  Eynde,  Hector,  de  Voorde. 

2  Vuylsteke,  Jules,  de  Menin. 

Avec  distinction. 

3  Doutrepont,  Léon,  de  Hervé. 

4  Liesens,  Mathieu,  de  Tongres. 

5  Renders,  Gustave,  de  Schaerbeek. 

6  Tasiaux,  Alexis,  de  Sclialtin. 

D'une  manière  satisfaisante. 

7  Bauwens,  Louis,  de  Lierre. 

8  Blondieau,  Etienne,  de  Peer. 

9  de  Liedekerke,  comte  Florimond,  de  Bruxelles. 
10  Smlts,  Eugène,  de  Gouillet. 

EXAMENS  DE  SORTIE. 
Arec  grande  distinction. 

1  Steylaers,  Joseph,  de  Bruges. 

Avec  distinction. 

2  Degand,  Jules,  d'Hellebecq. 

3  De  Ridder,  Georges,  de  Louvain. 

4  Marot,  Fortuné,  de  Rochel'ort. 

5  Pepinster,  Joseph,  de  Hervé. 

D'une  manière  satisfaisante. 

6  Grimont,  Charles,  de  Bernissart. 

7  De  Lanuoy,  Louis,  de  Messines. 

8  Grognard,  Emile,  de  Baranzy. 

9  Hoflfer,  Henri,  de  Mous. 

10  Hoho,  Paul,  de  Wittem  (Hollande). 

11  Michiels,  Josse,  de  Berchem-Ste-Agathe. 

12  Poncelet,  Paul,  d'Orsinfaing. 

13  Stoesser,  Fernand,  de  Quaregnon. 


(    305    ) 

III.   Ingénieurs   des   constructions  civiles 
et  des  constructions  mécaniques. 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  l^  ANNÉE 

D'ÉTUDES  A  LA  2e. 

D'une  manière  satisfaisante. 

1  Franssen,  Robert,  de  Liège. 

2  Gilliot,  Léon,  d'Anvers. 

3  Lebrun,  Edmond,  de  Berzée-lez-Walcourt. 

EXAMENS  POUR  LE   PASSAGE  DE  LA  2^  ANNÉE 

D'ÉTUDES  A  LA  3e. 

Avec  grande  distinction. 

1  Chavai-ria  Mora,  Nicolas,  de  San-José  (Costa-Rica). 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  De  Wilde,  Arthur,  de  Tirlemont. 

3  Neut,  Georges,  de  Gand. 

4  Thomas,  Emile,  de  Gouy-lez-Piéton. 

EXAMENS  DE  SORTIE. 
D'une  manière  satisfaisante. 
i  Laminne,  Paul,  de  Tongres. 
2  Pel,  Camille,  de  Bruxelles. 

IV.  Ingénieurs  architectes. 

Examens  pour  le  passage  de  la  l^  année 

D'ÉTUDES  A  LA  2e. 
Avec  distinction. 

1  Martin,  Valentin,  de  Kiederich  (Prusse). 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Leborgne,  Hector,  de  Gilly. 

EXAMEN  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  2e  ANNÉE 

d'Études  a  la  3e. 
D'une  manière  satisfaisante. 
Dony,  Julien,  de  Rummeu. 


(     306    1 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  3e  ANNÉE 

D'ÉTUDES  A  LA  4e. 

D'une  manière  satisfaisante. 

1  Salmon,  Clément,  de  Bruxelles. 

2  Swéron,  Oscar,  de  Haecht. 

V.  Ingénieurs  des  arts  chimiques. 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  Ire  ANNÉE 

D'ÉTUDES  A  LA  2e. 

D'une  manière  satisfaisante. 

1  Gollart,  Charles,  de  Stf^infort  (G.-D.  de  Luxemb.). 

2  Staquet,  Armand,  de  Fleurus. 

EXAMENS  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  2e  ANNÉE 

D'ÉTUDES  A  LA  3e. 

D'ime  7naniére  satisfaisante. 

1  Soler  y  PuigdoUers.  François,  de  Tarrasa  (Espagne)- 

2  Tonglet,  Camille,  de  Gesves. 

EXAMEN  POUR  LE  PASSAGE  DE  LA  3e  ANNÉE 
D'ÉTUDES  A  LA  4e. 
D'une  manière  satisfaisante. 
Motquin,  Louis,  de  Soignies. 

EXAMENS  DE  SORTIE. 
D'une  manière  satisfaisante. 

1  Gobbe,  Octave,  de  Lodelinsart. 

2  Ouwerx,  Charles,  de  Velm. 

3  Van  Lierde,  Camille,  d'Everbecq. 

2"  Élèves  libres. 

EXAMEN  SUR  DES  COURS  DE  LA  3e  ET  DE  LA  4e  ANNÉE. 

Avec  le  plus  grand  succès. 
Michel,  Amédée,  de  Marseille  (France). 


LISTE  DES  ETUDIANTS 

admis  aux  grades  académiques  par  les  Commis- 
sions d'examen  de  l'Université,  en  exécution  de 
la  loi  du  20  mai  1878.  dans  les  deux  sessions 
ordinaires  etla  session  supplémentaire  de  1886 

FACULTÉ  DE  DROIT. 

EXAMEN  DE  CANDIDAT. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Damoiseaux,  Maurice,  de  Mons. 

2  Lambrechts,  Hector,  de  Louvain. 

3  Maus,  Isidore,  de  Bruxelles. 

4  Corbiau,  Jean,  de  Bouillon. 

Arec  grande  distinction. 

5  Opsomer,  Georgos,  de  St-Genois. 

6  Golesco,  Georges,  de  Spa. 

7  Bergeret,  Victor,  de  Soignies. 

8  De  Ridder,  Alfred,  de  Louvain. 

9  de  la  Vallée  Poussin,  Joseph,  de  Louvain. 
10  Désolée,  Paul,  de  Tournai. 

li  Jorion,  Charles,  d'Ath, 

Avec  distinction. 

12  De  Meester,  Emmanuel,  d'Anvers. 

13  Labis,  Albert,  de  Tournai. 

14  Joly,  Albert,  d'IxeUes. 

15  Duvieusart,  Léopold,  de  Gosen-Filée. 

16  Bodeux,  Michel,  de  Spa. 

17  Dullaert,  Maurice,  de  Bruges. 

18  Mommen,  Edmond,  de  Boom. 

19  du  Parc,  vicomte  Gustave,  de  Vlamertinghe. 

D'une  manière  satisfaisante. 

20  Denefve,  Joseph,  de  Mons. 


(    308    ) 

21  Gesché,  Alfred,  de  Molenbeek-St-Jean. 

22  Aelbrecht,  Ulmar,  de  Louvain. 

23  Gillis  de  Pelichj%  baron  Henri,  d'Anvers. 

24  Gérard,  Alexandre,  de  Xamur. 

25  Gofflot,  Louis,  de  Roclif^fort. 

26  Schoeters,  Désiré,  de  Herenthout. 

27  Gorlia,  Emile,  d'Ath. 

28  Rousseau.  Aimé,  de  Dour. 

29  Van  Malleghem,  Octave,  de  Nukerke. 

30  Van  Cutsem.  Paul,  d'Anvers. 

31  Guillemin,  Paul,  de  Gramraont. 

32  Verstraeten,  Jean,  de  Malines. 

33  Materne,  Alphonse,  de  Charleroi. 

34  Misonne,  Etienne,  de  Gilly. 

35  Van  Neste,  Jules,  d'Oostcamp. 

36  Marchant,  Pierre,  de  Bruxelles. 

37  Hachez,  Léon,  de  Soignies. 

38  Plessers,  Louis,  de  Niel. 

39  Dijon,  Paul,  de  Huy. 

40  Thimus,  Edgard,  de  Battice. 

41  Schramme,  Victor,  d'Osteude. 

42  Goemaere,  Clément,  de  Coui-trai. 

43  Van  Bortel,  David,  d'Anvers. 

44  Bettonville.  Jean,  de  Canne. 

45  Bernaerts.  Georges,  d'Assche. 

46  Gréteur,  Géry,  de  Renaix. 

47  Camerlynck.  Rémi,  de  Reninghelst. 

48  Vander  Eycken,  Albert,  de  Herck-la-Ville. 

49  Cambier,  Jean,  de  Renaix. 

50  Lemaître.  Joseph,  de  Marcinello. 

51  De  Kinder.  Victor,  d'Anvers. 

52  Laurent,  Paul,  de  Dinant. 

53  De  Clippele.  Paul,  de  Grammont. 

54  De  Groote.  Alfred,  de  Grammont. 

55  Gaillioux,  Arthur,  de  Tirlemont. 

56  De  Glèves,  Philippe,  de  Papignies. 

57  Stroobants,  Emile,  de  Huldenberg. 


(    309    ) 

58  Franck,  Olivier,  de  Jumet. 

59  Golenvaux,  Fernand,  de  Bouge. 

PREMIER  EXAMEN  DE  DOCTEUR. 
Avec   la  plus  grande  distinction. 

1  Dumortier,  Henri,  de  Meerendré. 

2  Bribosia,  Henri,  de  Nainur. 

3  de  Brabandere,  Gaston,  d'Ixelles. 

Avec  grande  distinction. 

4  de  Villermont,  comte  Charles,  de  Bruxelles. 

5  Voisin.  Henri,  de  Wodecq. 

6  De  Becker,  Emile,  de  Louvain. 

Avec  distinction. 
1  De  Necker,  Louis,  de  Courtrai. 

8  de  Limburg-Stirum,  ct«  Adolphe,  de  Zetrud-Lnmay. 

9  Gilbert.  Eugène,  de  Louvain. 

10  Ernst,  baron  Alexandre,  de  Louvain. 

11  de  Wouters  d'Oplinter,  chev.  Emmanuel,  de  Bru- 

xelles. 

12  Vander  Smissen,  Edouard,  d'Alost, 

13  Hap,  Félix.  d'Etterbeok. 

14  Vanden  Rydt,  Georges,  de  Nivelles. 

15  De  Prêter,  Jean.  d'Anvei-s. 

16  Aelbrecht,  Ulmar,  de  Louvain. 

17  De  Haene,  Joseph,  de  Furnes. 

18  Gesché,  Alfred,  de  Molenbeek-St-Jean. 

19  Maquinay.  Henri,  de  Verviers. 

20  Van  Cutsem,  Paul,  de  Bruxelles. 

21  Leschevin,  Fernand,  de  Tournai. 

22  Stouflfs,  Léon,  d'Ohain. 

D'une  manière  satisfaisante. 

23  Vincent,  Edgar,  d'Acoz. 

24  Denis,  Léon,  de  Namèche. 

25  Drernel,  Albert,  de  Bruxelles. 

26  Muuls,  Charles,  de  Bruges. 

27  Van  Reeth,  Edouard,  de  Boom. 


(    310    ) 

28  Dochy,  Robert,  de  Licht^rvelde. 

29  Lambrec.hts,  Alfred,  de  Waterloo. 

30  Pécher,  Léou,  de  Boiissu. 

31  Singelée.  Charles,  de  Schaerbeek. 

32  Aldernaght.  Léon.  d"Anvers. 

33  Georis,  Edgar,  de  Marcmelle. 

34  Aelbrecht,  Arnold,  de  Louvain. 

35  Vander  Donckt,  Edmond,  d'Etichove. 

36  Poliart,  Jean,  de  Fontainc-rËvèque. 

37  Fichefet,  Emile,  de  Sombreffe. 

38  Claes,  Raoul,  de  Bruxelles. 

39  David,  Alphonse,  de  Moustier-sur-Sambre. 

40  Slotte,  Nestor,  de  Quenast. 

41  Van  de  Put,  Albert,  d'Aiivere. 

42  Cols,  Alphonse,  d'Anvers. 

43  Coppens,  baron  Hubert,  de  Waelhem. 

44  Vau  Huffol,  Paul,  de  Soeverghem. 

45  Rouchet,  Louis,  de  Molckwezer. 

46  Van  Kerckhoven,  Jules,  de  Louvain. 

47  Géron,  Victor,  de  Montzen. 

48  Raemdonck.  Auguste,  de  Lokeren. 

49  Deploige,  Florent,  de  Tongres. 

50  Neve,  Corneille,  de  Mettecoven. 

51  Rotsart  de  Hertaing.  Richard,  de  Bruges. 

52  Vande  Walle.  Maurice,  de  Schaerbeek. 

53  Allard,  Gustave,  de  Baileux  (Chimay). 

54  Vanderborght,  Victor,  de  Tournai. 

55  De  Somer,  Clément,  de  Turnhout. 

56  Claes,  Jacques,  de  Tongres. 

57  van  Elewyck,  chevalier  Arnold,  de  Louvain. 

58  \'erhees.  Emile,  de  Louvain. 

59  Hap,  Joseph,  d'Etterbeek. 

60  Ramlot.  Henri,  de  Perwez  Ohey. 

61  Diuon,  Waldor,  de  Ciney. 

62  Pauwels,  Adolphe,  de  Hoboken. 

63  Masselus,  Georges,  de  Belleghem. 

64  Lannoy,  Gustave,  de  Comines. 


(    31!     ) 

65  Félix,  Léonard,  d'Audenarde. 

66  de  Limburg  Stirum.  comte  Henri,  de  Gand. 

67  Frère,  Edmond,  de  Gilly. 

68  de  Waepenaert.  Charles,  d'Anvers. 

69  Mayart.  Déni?,  d'Alost. 

70  Piret.  Arthm-,  de  Tarcienne. 

71  de  Nieulant.  vicomte  Charles,  de  Gand. 

72  Duquesne.  Léon,  de  Merbes-le-Chateau. 

73  Ketelers,  Henri,  de  Pervyse. 

SECOND  EXAMEN  DE  DOCTEUR. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Vermeer,  Sylvain,  d'Anvers. 

Ai'ec  grande  distinction. 

2  Dijon,  Eugène,  de  Huy. 

3  Raes,  Joseph,  de  Hougaerde. 

Avec  distinction. 

4  Jacobs,  Emile,  de  Louvain. 

5  De  Visschere,  Emile,  de  Ruddervoorde. 

6  Demaret,  Alfred.  d'Aubel. 

7  Lebon,  Hector,  de  Sotteghem. 

8  Do  Brie,  Alphonse,  de  Courtrai. 

9  Smits.  Jules,  de  Louvain. 

10  De  Voghel.  Fi'ançois,  de  Lennick-St-Quentin. 

11  Bauwens.  Léon,  d'Oostmalle. 

12  Siraons,  Henri.  d'Ixelles. 

13  Janssens,  Edouard.  d'Anvers. 

14  Deckers,  Paul,  d'Anvers. 

15  Morelle,  François,  de  Gosselies. 

16  Dom,  Henri,  de  Naraur. 

17  Belle.  Fernand.  de  Louvain. 

18  Pecquereau.  Gustave,  de  Pottes. 

D'une  manière  satisfaisante. 

19  de  Burlet,  Paul,  de  Nivelles. 

20  Loix.  Arthur,  d'Alken. 

21  Irarrazaval,  Fernando,  de  Santiago. 

18 


(    312    ) 

22  Wacrenier,  Paul,  d'Escanaffles. 

23  Ermel,  Charles,  de  Frasnes-lez-Gosselies. 

24  Dubois  d'enghlen,  Arthur,  de  Senefife. 

25  Thomas,  François,  de  Gouy-lez-Piéton. 

26  Delfosse,  Paulin,  de  Senefife. 

27  de  Villers,  Fernand,  de  Gand. 

28  Leunen,  Joseph,  de  St-Trond. 

29  Noterdaeme.  Jérôme,  de  Loo. 

30  Quirini,  Jules,  de  Velaines-sur-Sambre. 

31  Béthune,  baron  Léon,  d'.-Uost. 

32  Denis,  Eugène,  de  Liernu. 

33  Schepens,  Louis,  de  Bulscamp. 

34  DaiUy,  Jules,  de  Schaerbeek. 

35  Wilmart,  Adolphe,  de  Gosselies. 

36  Bosquet,  Hervey,  de  St-Nicolas. 

37  Goossens.  Hubert,  de  Laer. 

38  Thienpont,  Alphonse,  de  Hooi'ebeke. 

39  Vander  Meerschen.  Eugène,  de  Bruxelles. 

40  Van  Beeck,  Théophile,  de  Wommelghem. 

41  Bolle,  Emile,  de  Fleurus. 

42  Le  Tellier,  Pol.  d'Ath. 

43  Malherbe,  Paul,  d'Andenne. 

44  Vanden  Wouver,  Arthur,  d'Anvers. 

45  Van  Winckel,  Georges,  de  Lokeren. 

46  De  Cooman,  Oscar,  de  Ninove. 

47  Roelandts,  Aimé,  de  Wacken. 

48  Lauwers,  Jean,  d'Ostende. 

49  De  Bleeckere,  Léon.  d'Audenai'de. 

50  Petit.  Louis.  d'Auvelais. 

51  de  Faudeur,  Adelin,  de  Bruxelles. 

52  Gillaiu,  Edouard,  de  Glabais. 

53  Leduc,  Octave,  de  Velaines. 

54  Vico,  Louis,  de  Maubrai. 

55  Baus,  Hector,  d'Ypres. 

56  Buisseret.  René,  de  Wavre. 

57  Misonne,  Edouard,  de  Gilly. 

58  de  Troostembergh,  Louis,  de  Louvain. 


(    313    ) 

59  d'Udekem,  Ferdinand,  de  Bossut-Gottechain. 

60  Hannotte,  Alphonse,  de  Battice  (Ghaineux). 

61  Dujardin,  Narcisse,  de  Bastogne. 

62  Delvenne,  Joseph,  de  Stavelot. 

63  Stamane,  Edmond,  de  Ghièvres. 

6i  Verwilghen,  Alphonse,  de  St-Nicolas. 

65  Wyseur,  Ferdinand,  de  Menin. 

66  Stas,  Joseph,  de  St-Trond. 

Ire  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  CANDIDAT  NOTAIRE. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Lombaerts,  Joseph,  d'Anvers. 

Avec  grande  distinction. 

2  Schottey,  Eugène,  de  Menin. 

3  Van  Malleghem,  Amédée,  de  Nukerke. 

4  Haghebaert,  honoré,  d'Elverdinghe. 

5  Toelen,  Auguste,  d'Anvers. 

Avec  distinction. 

6  Roelandts,  Emile,  de  Tielrode. 

7  Verstraeten,  Gonstant,  de  Vlierzele. 

8  Goemine,  Auguste,  d'Aeltre. 

9  Beheyt,  Alard,  de  Bruges. 

10  Vanden  Wouver,  Léonce,  d'Anvers. 

11  Gonveut,  Camille,  de  Boom. 

12  Hemeleers,  Max,  de  Bruxelles. 

13  Coelembier,  Joseph,  de  Courtrai. 

14  Pieraerts,  Paul,  de  Malines. 

15  Soenens,  Ernest,  d'Audenarde. 

16  Maton,  Aristide,  de  Bruxelles. 

17  Vermoelen,  Pancrace,  de  St-Josse-ten-Noode. 

D'une  manière  satisfaisante. 

18  Demolder,  Jean,  de  Basse- Wavre. 

19  Gappuyns,  Joseph,  de  Gorbeek-Dyle. 

20  Van  Stratum,  Raymond,  d'Anvers, 

21  Fabry,  Léon,  de  Marchin. 

22  Verhaert,  Hubert,  de  Hersselt. 


(    314    ) 

23  Vande  Velae,  ii^dgard,  disque. 

24  Ameye,  Raymond,  de  Roulers. 

25  Poncelet,  Paul,  d'OlTagne. 

26  Hertsens,  Henri,  de  Doel, 

27  Depla,  Arthui",  de  Ruddervoorde. 

28  Gilles,  Stanislas,  d'Arendonck. 

29  Tanger,  Auguste,  de  Moerkerke-lez-Bruges. 

30  Coppin,  Désiré,  de  Neuve-Église. 

31  De  Quinnemar,  Raymond,  de  Heule. 

32  Peeters,  Louis,  de  Neeroeteren. 

33  Goedhuys,  Joseph,  d'Attenrode-Wever. 

34  Vanden  Begin,  Eugène.  d'Anvers. 

35  Dewit,  Ferdinand,  de  Terhaegen. 

36  De  Béer,  Joseph,  de  Leeuwerghem. 

37  Aerts,  Jules,  de  Wyneghem. 

38  Raeymaekers,  Eugène,  de  Lichtaert. 

39  Bouhy,  Victor,  de  Liège. 

2e  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  CANDIDAT  NOTAIRE. 
Avec  la  plus  grande  distiiictioji. 

1  Dochy,  François,  de  Barry. 

Avec  grande  distinction. 

2  Burie,  Eugène,  de  Grammont. 

3  Aerts,  Achille,  de  Lierre. 

Avec  distinction. 

4  Tielens.  Charles,  de  Maestricht. 

5  Vander  Smissen,  Léon,  de  Genenbosch. 

6  Vande  Lanoitte,  Evariste,  d'Ypres. 

7  Loridan,  AltVcd.  de  Ploegsteert. 

8  Cappuyns,  Joseph,  de  Gorbeek-Dyle. 

D'une  manière  satisfaisante. 

9  Van  Hove,  Joseph,  de  Londerzeel. 

10  Lemaître,  Emile,  do  CourccUes. 

11  Cools.  Léon,  de  Bruxelles. 

12  De  Geest,  Fernand,  de  Lokeren. 

13  Lanen,  Jules,  de  Gheel. 


(    315    ) 

14  Goffaerts,  Camille,  de  Louvain. 

15  Belloy,  Joseph.  d'Anvers. 

16  Vanden  Broeck,  Jean,  de  Jette-St-Pierre. 

17  Van  Hoof,  François,  de  Koningshoickt. 

18  De  Witte,  Alfred,  de  Velsicque. 

19  Indekeu,  Jacques,  de  Neerneteron. 

20  De  Moor,  Tliéodore,  d'Oombergen. 

1  Mertens,  Alfred,  de  Hainme-Ste-Anne. 
22  De  Bleeclcere,  Paul,  d'Audenarde. 

3  Claes.  Julien,  de  Castre. 

4  Van  Stratuai,  Raj-mond,  d'Anvers. 

25  Bruaux,  Lou's,  de  Hanzinnes. 

26  Demarbaix,  Théodore,  d'Eynthout. 

ÉPREUVE  SUPPLÉMENTAIRE  DE  L'EXAMEN  DK 
CANDIDAT  NOTAIRE. 
Avec  distinction. 
etellier,  Pol,  d'Ath. 

EXAMEN  DE  CANDIDAT  NOTAIRE 

(DOCTEURS  EN  DROIT). 
Avec  la  plus  grande  distinction. 
Jonnart,  Orner,  de  Masnuy. 

Avec  grande  distinction. 

2  Wacrenier,  Paul,  d'Escanafles. 

3  De  Brie,  Alphonse,  de  Courti-ai. 

4  De  Visschere,  Emile,  de  Ruddervoorde. 

5  Demaret,  Alfred,  d'Aubel. 

Avec  distinction. 

6  Wouters,  Jean.  d'Anderlecht. 

^7  Gravis,  Orner,  de  Péronne-lez-Binche. 

8  Baeten,  Ernest,  de  Nieuwerkerken-lez-Alost. 

9  Nagels,  Charles,  de  Hassclt. 

10  Thienpont,  Alphonse,  de  Hoorebeke. 

D'une  manière  satisfaisante. 
il  Roberti,  Max,  de  Louvain. 

18. 


(    316    ) 

12  Butaj'e,  Emile,  de  INIessines. 

13  Beaulo5'e.  Eusèbe.  de  Rhisnes. 

14  De  Vos.  Michel,  d'Audenarde. 

15  Schepens,  Louis,  de  Bulscamp. 

16  Wilmai't,  Adolphe,  de  Gosselies. 


FACULTE  DE  MEDECINE. 

Ire  ÉPREUVE    DE    CANDIDATURE. 
Avec  grande  distinction. 
1  Pouillon,  Henri,  d'Estinnes-au  Mont. 
2'  Huriaux,  Pierre,  de  Hantes- Wihéries. 

3  Ide  Manille,  de  Wervicq. 

Arec  distinction. 

4  Haelewj'ck,  Aimé,  de  Charleroi. 

5  Vendrickx.  François,  de  Bruxelles. 

6  Van  Waesberghe,  Edouard,  d'Eecloo. 

7  Somers,  Emile,  de  Gierle. 

8  Asselbergs,  Jean,  de  Bruxelles. 

9  Renoirte,  Marins,  de  St-Ghislain. 

10  Boucquey.  Hilaire,  de  Poperinghe. 

11  Lecouturier,  Edmond,  de  Walhain-St-Paul. 

D'une  manière  satisfaisante. 

12  Van  Houtte,  Alidor,  de  Desselghem. 

13  Moulin,  Jules,  d'OEudeghien. 

14  Laenen,  Joseph,  de  Heyst-op-den-Berg. 

15  Deraade,  Pol,  de  Connues. 

16  Gabriels,  Raymond,  de  Muncbzwalm. 

17  Deréme,  Alfred,  de  Grand-Reng. 

18  Goemaere,  César,  de  W3'tschaete. 

19  Scruel,  Vincent,  d'Anvers. 

20  Wauters,  Emile,  de  Grobbendonck. 

21  Ameye,  Emile,  de  Roulers. 

22  Van  Hoonacker.  Pierre,  de  Bruges. 

23  Lefevre,  Lubin,  de  Wanferzée. 


(    317    ) 

24  Van  Egroo.  Alphonse,  de  Stavele. 

25  Verhoef,  Léon,  de  Bruges. 

26  Gompagnion,  Jean,  de  Roubaix. 

27  Verryt,  Jean-François,  de  Tremeloo. 

28  Buj-se,  Henri,  de  Menin. 

29  Mahy,  Louis,  de  Soh-e-St-Géry. 

30  Cea,  Emile,  de  Horrues. 

31  Vermeersch.  Emile,  de  Houthem  (Furnes). 

32  Haverland,  Eugène,  de  Thy-le-Château. 

33  Vsm  Doorslaer,  Georges,  de  Malines 

34  De  Braeckeleer,  Xavier,  d'Ophasselt. 

35  Moulaert,  Théodule,  de  Bruges. 

36  Feys,  Odilon,  d'Eggewaertscappelle. 

37  Beurskens,  Antoine,  de  Neer  (Pays-Bas). 

38  Brehain,  Clovis,  de  Thieulain. 

39  Verbelen,  Charles,  de  Buggenhout. 

40  Byl.  Jean,  de  Perck. 

41  Gollot,  Joseph,  de  Lustin. 

42  Lcbas,  Alfred,  de  Mons. 

43  Alenus,  Gustave,  de  Baelen. 

44  Blerot,  Edmond,  d'Ixelles. 

45  Gambron,  Gharles,  d'Ath. 

46  Seghin,  Emile,  de  Ste-Marie-d"Oignies. 

47  Van  Noyen,  Louis,  de  Wihyck. 

48  Mahieu,  Emile,  de  Géminés. 

49  Jeanty,  Arthur,  de  Strainchamps. 

50  Witvrouwen,  Isidore,  de  Bouwel. 

51  Dutoy,  Ai'thur,  de  Namur. 

52  Debisschop,  Emile,  d'Etichove. 

53  Lox,  Basile,  de  Neerlinter. 

54  Temmerman,  Philéaion.  d'Erembodeghem. 

55  Ortegat,  Lucien,  de  Malines. 

56  Pousseur,  Emile,  de  Gedinne. 

57  Gusters,  Michel,  de  Groote-Brogel. 

58  Haveau,  Jules,  de  Ghapelle-lez-Herlaimont. 

59  Gailly,  Albert,  de  Nivelles. 

60  Reners,  Louis,  de  Hasselt. 

61  Lefevre,  Théophile,  de  Louvain. 


(    318    ) 

2e  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE. 

Avec  la  plus  grande  distinction. 
i  Brebant,  Adhémar,  de  Warquegnies. 
Avec  grande  distinction. 

2  Feys,  Victor,  de  Thielt. 

3  Carlier,  Emile,  de  Meerbeke. 

4  De  Champs,  Alfred,  de  Châtelineau. 

5  Bauwens,  François,  de  Viersel. 

6  Planquart,  Cyrille,  de  Mouscron. 

7  Helsmortel,  John,  d'Ostende. 

Avec  distinction. 

8  Van  Bierv'liet,  Jules,  de  Bruges. 

9  Kuyl,  Clément,  de  Vilvorde. 

10  Tellier,  Elie,  de  Barbençon. 

11  Fauconnier,  Edmond,  de  Mignault. 

12  Dusollier,  Cj'rille,  de  Luingne. 

13  Rubbens,  Emile,  de  Zèle. 

14  Flahou,  Camille,  de  Wulveringhem. 

15  Claes,  François,  d'Oetinghen. 

16  Devaux,  Léon,  de  Philippeville. 

17  Deleval,  Rémi,  d'Aubel. 

18  Delchevalerie,  Jules,  de  Temploux. 

D'une  manière  satisfaisante. 

19  Van  Eynde,  Henri,  de  Moll. 

20  Maeyens,  Eugène,  de  Knesselaere. 

21  Mahieu,  Albert,  de  Rumbeke. 

22  Rooryck.  Emile,  de  Hoogstaede. 

23  Vanden  Wouwer,  Louis,  d'Itegem. 

24  Joye,  René,  de  Woumen. 

25  Hertsens,  Pierre,  de  Stekene. 

26  Basyn,  Georges,  de  Bruges. 

27  De  Ridder,  Joseph,  de  Deurne. 

28  Xhonneux,  Jacques,  de  Lontzen. 

29  Lamal,  Louis,  de  Ninove. 


319    ) 

30  Eeckman,  Jean,  de  Tournai. 

31  Laporta.  Auguste,  de  Lierre. 

32  D"Hauwer,  Pierre,  de  Castre. 

33  Van  Holder,  Auguste,  de  Herinnes. 

34  Billouez,  Antuine,  de  Maulde, 

35  Maliaux,  Léon,  de  Boignée. 

36  De  Lantsheere,  Joseph,  d'Assche. 

37  Jullien.  Albert,  de  St-Hubert. 

38  Baudlium,  Léon,  de  Bois-de-Villers. 

39  Prévost,  Erinire,  de  Tourpes. 

40  Rademaekers.  Joseph,  de  Maeseyck. 

41  Fostie,  Antoine,  de  Signeulx. 

42  Gielis,  François,  de  Liège, 

43  Mostaert.  Georges,  de  Watou. 

44  Van  Gorp.  Eugène,  de  Booitmeerbeek. 

45  Allard,  Eloi,  de  Châtolineau. 

46  Lonimen,  Ferdinand,  de  MoU. 

47  Pelgrims,  Albéfic,  de  Louvain. 

48  Plauquart,  Godel'roid.  de  Mouscron. 

49  Reuseus,  Georges,  de  Malines, 

50  Theunis,  Jules,  de  Wygmael. 

51  Goossens,  Edmond,  de  Malines. 

52  Van  Tricht,  Emile,  de  Louvain. 

53  De  Gheselle,  Gustave,  tllngelmunster. 

54  Verstappen.  Henii,  de  Diest. 

55  Nansoû,  Jean,  de  Verviers. 

56  Van  Hoonacker,  Pierre,  de  Bruges. 

57  Van  Baelen,  Adolphe,  de  Louvain. 

58  Claos,  Alphonse,  de  Herent. 

59  Drousie,  Jules,  de  Hornu. 

60  De  Ryck,  Léon,  de  Tamise. 

61  Duchàteau,  Alphonse,  de  Malines. 

62  Lebrun,  Nestor,  de  Seloignes. 

63  Janssens,  Alexandre,  de  Lillo. 

64  Leemans,  Charles,  de  Malines. 

65  Van  Meirhaeghe,  Jules,  de  Mullem. 

66  Gevaert,  Charles,  d'Eyne. 

67  Jobart,  Gustave,  de  Diuant. 


(    320    ) 

68  Comelis,  Emile,  d'Ostende. 

69  Leroy,  Franz,  de  Verviers. 

KXAMEN  DE  DOCTEUR  EX  MÉDECINE 
CHIRURGIE  ET  ACCOUCHEMENTS  (l^  ÉPREUVE). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Heymans,  François,  de  Ghoyck. 

2  Doutreligne,  Robert,  de  Gourtrai. 

3  Bovy,  Jules,  de  Villers-le-Peuplier. 

Avec  grande  distinction. 

4  Louveaux,  Charles,  de  Malines. 

5  Verschraegen,  Jean,  de  Beirvelde. 

6  Dutilleux,  Marcellin,  de  Goutisse. 

7  Gastelain,  Louis,  de  Gouy-le-Piéton. 

8  Wouters,  Henri,  de  Louvain. 

9  De  Marbaix,  Franz,  d'Ej^nthout. 

Avec  distinction. 

10  Foucai't,  Adhémar,  de  Mainvault. 

11  Praet,  Emile,  de  Grammont. 

12  Piret,  Jules,  d'Eghezée. 

13  Lamal,  Prosper,  de  Malines. 

14  Depoitte,  Emile,  de  Ronquières. 

15  Gillet,  Joseph.  d'Anloy. 

16  Vincart,  Antoine,  de  Saintes. 

17  Standaert,  Léopold,  d'Adegem. 

18  Turner,  Alfred,  du  Rœulx. 

19  Tamine,  Edmond,  de  Nivelles. 

20  Vilain,  Albert,  de  Pâturages. 

21  Debie,  Joseph,  de  Lichtaert. 

22  Fortemps,  Gérard,  de  Trembleur. 

23  Vanden  Hove,  Gonstant,  de  St-Trond. 

24  Dessy,  Jules,  de  Dion-le-Val. 
f&  Gits,  René,  d'Iseghem. 

D'une  manière  satisfaisante. 
26  Lantmeeters,  Louis,  de  Genck. 


(    321     ) 

27  Alesch,  Edouard,  de  Bascharage. 

28  Van  Goillie,  Edouard,  de  Gits. 

29  Van  Bever,  Odilon,  d'Okegem. 

30  Lefebure,  Ernest,  de  Thieusies. 

31  Possemiers,  Victor,  d'Anvers. 

32  Gallez,  Léon,  de  Châtelet. 

33  Vermeylen,  Louis,  de  Louvain. 

34  Moereels,  Céleste,  de  Willebroeck. 

35  De  Gorte,  Victorien,  de  Hove. 

36  Wynants,  Joseph.  d'Opwyck. 

37  Gaffet,  Adolphe,  de  Haine-St-Paul. 

38  Stroobants,  Rodolphe,  de  Leeuw-St-Pierre- 

39  Van  Vooren,  Victor,  de  Watervliet. 

40  Blancke,  Auguste,  de  Wj-nghene. 

41  Faucon,  Adolphe,  du  Rœulx. 

42  Duvellié,  Henri,  de  Mourcourt. 

43  Laenen,  Romain,  de  Heyst-op-den-Berg. 

44  Stryckers,  Alphonse,  de  Maesej'ck. 

45  Lemaître,  Edouard,  de  Gharleroi. 

46  Van  Looveren,  Henri,  de  Wuestwezel. 

47  Nlhon,  Toussaint,  de  Trembleur. 

48  Masen,  Emile,  de  Lede. 

49  Piret,  Prosper,  de  Tournai. 

50  Vîdentin,  Eudore,  de  Gonrieux. 

EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN  MÉDECINE 
CHIRURGIE  ET  ACCOUCHEMENTS  l2me  ÉPREUVE). 

Avec  la  plus  rjrancle  distinction. 

1  Brusselmans,  Jules,  de  Puers. 

2  Mortieaux,  Henri,  d'Andonne. 

3  Giele,  Frédéric,  de  Louvain. 

4  Rubbens,  Armand,  do  Zèle. 

Avec  grande  distinction. 

5  Lefebvre,  Edmond,  d'Ohey. 

6  Aerts,  Florent,  de  Maiiinne. 

7  Glorieux,  Henri,  de  Bruges. 


(    322    ) 

8  Leuridan,  Aimable,  de  Nieppe. 

9  Verwilghen.  Alphonse,  de  Roosendael. 

10  Bragard.  Henri,  de  Cliarneux. 

11  Haers,  Honoré,  de  Bassevelde. 

12  Thevelin,  Arthur,  de  Kemmel. 

13  Sacré,  Edmond.  dTves-Gomzée. 

14  Gillet,  Joseph,  d'Anloy  (Libin). 

Ai-ec  distinction. 

15  Maubille,  René,  de  Lonpoigne. 

16  Hiernaùx,  Emile,  d'^  ^larchienne-au-Pont. 

17  Wibin,  Benjamin,  de  St-Geoi'gi^s. 

18  De  Mesmaecker,  Pierre,  de  Steenhuffel. 

19  Caucheteux.  Anatole,  de  Thumaide. 

20  Van  Kronkelsven.  François,  de  Quaedraechelen. 

21  Toné,  Michel,  de  Reckhoim. 

22  Schelfliaut,  Léon,  de  Sinay. 

23  Daine,  Alfred,  de  Beaumont. 

24  Bergen,  Louis,  de  Langdorp. 

25  Courtoy,  Auguste,  de  Hervé. 

26  De  Naeyer,  Théodore.  d'Alost. 

27  Le  Jeune.  Camille.  d'Estinne-au-Val. 

28  Bodart,  Charles,  de  Naraur. 

29  Pattyn,  Emile,  de  Handzaeme. 

30  Godeau,  Jules,  d'Ittre. 

31  Ingebos.  Jean,  de  Nethen. 

32  Vander  Haegen,  Jean-Baptiste,  de  Tourneppe. 

33  Yserbyt,  Alphonse,  de  Cuerne. 

34  Evrard,  Léon,  d'Acoz. 

35  Morciaux,  Alfred,  de  Jodoigne. 

36  Marot,  Jules,  de  Rochefort. 

37  Alesch,  Edouard,  de  Bascliarage. 

38  Vander  Haeghen,  Cyrille,  de  Sulsicque. 

D'une  inaaiére  satisfaisante. 

39  Valvekens,  Andronic,  de  Rillaer. 

40  Verhoeven,  Louis,  de  Nieuwrode. 

41  Burton,  Cyprien,  de  Foy-Notre-Dame. 


(    323    ) 

42  Martin,  Aimé,  de  Niverlée. 

43  Pasquasy,  François,  de  Beirendrecht. 

44  Pourbaix,  Hein'i,  de  Gourcelles. 

45  Wéry,  Auguste,  de  St-Georges. 

46  Stubbe,  Lambert,  de  Bruxelles. 

47  Strauven,  Hippolyte.  d'Engeluianshoveri. 

48  Pratte,  Auguste,  de  Quartes. 

49  Smet,  Auguste,  de  St-Nicolas. 

50  Boeder,  Mathias,  de  Bi-eidweiler. 
5i  Hottlet,  Alfred,  de  Bioul. 

52  Vranckx,  Bichard.  de  Glabbeek-Suerbempde. 

53  Devos,  Maurice,  d'Eecloo. 
54».Luyten,  Louis,  de  Beggynendyck. 

55  Lodewyckx.  Jules,  de  Hougaerde. 

56  Thiernagand,  Alphonse,  de  Lambermont 
•57  Devos,  Victor,  dAth. 

■58  Dupagne,  Jules,  de  Pontillas. 

59  De  Leyn,  Emile,  de  Foëcv  (France). 

60  Delbeke,  Jules,  de  Thonrout. 

€1  Claes.  Jean-Baptiste,  d'Oetinghen. 

62  Godeau,  Charles,  de  Virginal. 

63  Derroitte.  Nestor,  de  Cinoy. 
M  Debandt.  Emile,  de  Boesinghe. 
'65  Roland,  Joseph,  de  Grosage. 

66  Guyaux.  Emile,  de  Ham-sur-Sambre. 

67  Volt,  Victor,  de  Beauvechain. 

68  Roosens,  Joseph,  de  Maffe. 

69  Dessy.  Ernest,  de  Dion-le-Val. 

70  Goedertier,  Polydore.  de  Munte. 

71  Lucq,  Louis,  de  Templouve. 

72  De  Wuli;  Camille,  d'Ingelmunster. 

73  Grard,  Louis,  de  Brasménil. 

74  Laurent,  Edmond,  de  Daussois. 

75  Michiels,  Victor,  de  Keei'borghen. 

76  Van  Pevenage,  Henri.  d<^  Nederbi'akol 

77  Muls,  Charles,  de  Herent. 


19 


(    324    ) 

EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN  MÉDECINE 

CHIRXJRGIE  ET  ACCOUCHEMENTS  (3™"  ÉPREUVE). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Rubbens,  Armand,  da  Zèle. 

2  Mortiaux,  Henri,  d'Andenne. 

3  Giele,  Frédéric,  de  Louvain. 

4  Glorieux,  Henri,  de  Bruges. 

5  Brusselmans,  Jules,  de  Puers. 

Arec  grande  distinction. 

6  Maubille,  René,  de  Loupoigne. 

7  Van  Krunkelsven.  François,  de  Quaedrnechelen. 

8  De  Mesmaeciier,  Pierre,  de  Steenhuffel.  ^ 

9  Schepens,  Auguste,  de  Bulscamp. 

10  Roose,  Arthur,  de  Courtrai, 

11  Sacré,  Edmond.  d'Yves-Gomzée. 

12  Leuridan,  Aimable,  de  Nieppe. 

13  Thevelin,  Arthur,  de  Kemmel. 

14  Verwilghen,  Alphonse,  de  Roosendael. 

15  Morciaux,  Alfred,  de  Jodoigne. 

Avec  distinction. 

16  Thoné,  Michel,  de  Reckheim. 

17  Wéry,  Auguste,  de  St-Georges, 

18  Wibiu,  Benjamin,  de  St-Georges. 

19  Gaucheteux,  Anatole,  de  Thumaide. 

20  Lefebvre,  Edmond,  d'Ohey. 

21  Aerts,  Florent,  de  Marlinne. 

22  Hiernaux,  Emile,  de  Marchienne-au-Pont. 

23  Bergen,  Louis,  de  Langdorp. 

24  Schelfhaut,  Léon,  de  Sinay. 

25  Bodart,  Charles,  de  Namur. 

26  Martin,  Aimé,  de  Niverlée. 

27  Gourtoy,  Auguste,  de  Hervé. 

28  Le  Jeune,  Camille,  d'Estinne-au-Val. 

29  Vander  Haogen,  Jean-Baptisto,  de  Tourneppe. 

30  Delbeke,  Jules,  de  Thourout. 

31  Haers,  Honoré,  de  Bassevelde. 


(    325    ) 

32  De  Naeyer.  Théodore,  d'Alost. 

33  Ingebos,  Jean,  de  Nethen. 

34  Pattyn,  Emile,  de  Handzaeme. 

35  Marot,  Jules,  de  Rochefoi't. 

36  Evi'ard,  Léon,  d'Acoz. 

37  Yserbyt.  Alphonse,  de  Cuerne. 

38  Vander  Haegen,  Cyrille,  de  Sulsicque. 

D'une  inanière  satisfaisante. 

39  Pasquasy,  François,  de  Beirendrecht. 

40  Hottlet,  Alfred,  de  Bioiilx. 

41  Valvekens.  Andronic,  de  Rillaer. 
4âtStubbe,  Lambert,  de  Bruxelles. 

43  Pourbaix,  Henri,  de  Coui'celles. 

44  Devezon,  Hector,  de  Chièvres. 

45  Strauven.  Hippolyte,  d'Engelmanshoven. 

46  Burton,  C5T>rien.  de  Foy-Xotre-Dame. 

47  Yernaux,  François,  de  Villers-la-Ville. 

48  Sraet,  Auguste,  de  St-Nicolas. 

49  Daine,  Alfred,  de  Beaumont. 

50  Verhoeven,  Louis,  de  Nieuwrode. 

51  Boeder,  Mathias,  do  Breidweiler. 

52  Bricard,  Ernest,  de  Falmagne. 

53  Luyten,  Louis,  de  Beggyneudj'ck. 

54  De  Leyn.  Emile,  de  Foëcy  (France). 

55  Pratte,  Auguste,  de  Quartes. 

56  De  Vos,  Maurice.  d'Eecloo. 

57  Lodewyckx,  Jules,  de  Hougaerde. 

58  Vranckx,  Richard,  de  Glabbeek-Suerbempde. 

59  Dupagne,  Jules,  de  Pontillas. 

60  Godeau,  Jules,  d'Ittre. 

61  Debandt,  Emile,  de  Boesinghe. 

62  Claes.  Jean-Baptiste,  d'Oetinghen. 

613  Thiemagand,  Alphonse,  de  Lambermont. 

64  Godeau,  Charles,  de  Virginal. 

65  Derroitte,  Nestor,  de  Ciney. 

66  Devos,  Victor,  d'Ath. 

67  Guyaux,  Emile,  do  Ham-s/-Sambre. 


(    326    ) 

68  Volt,  Victor,  de  Beauvechain. 

69  Dessy,  Ernest,  de  Dion-le-Val. 

70  Roosens,  Joseph,  de  Maffe. 

71  Roland,  Joseph,  de  Grosage. 

72  Laurent,  Edmond,  de  Daussois. 

73  Goedertier,  Polydore.  de  Munte. 

74  Van  Pevenage,  Henri,  de  Nederbrakel. 

75  De  Wulf,  Camille.  d'Ingel munster. 

76  Grard,  Louis,  de  Brasméuil. 

Ire  ÉPREUVE  DE  L'EXAMKX  DE  PHARMACIEN. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Ranwez,  Fernand.  de  Morialmé. 

2  Lemaitre,  Alphonse,  d'Escanafles. 

Avec  distinction. 

3  Gallez,  Maurice,  de  Binche. 

4  Haelewyck,  Louis,  de  Charleroi. 

5  De  Schepper,  Camille,  d'Oedelem. 

D'une  manière  satisfaisante. 

6  Friart,  Gustave,  du  Rœulx. 

7  Moens,  Léon,  de  Malines. 

8  Mathy,  Joseph,  de  Louvain. 

9  De  Hondt,  Louis,  d'Aertselaer. 

10  Mauray.  Emile,  de  Grand-Reng. 

11  Frère,  Alexandre,  de  Gilly. 

12  Beaulieu,  Léon,  de  Namèche. 

13  Deneef,  Joseph,  de  Louvain. 

14  Burghgraeve.  Pierre,  de  Molenbeek-St-Jean. 

15  Hanssens,  Guillaume,  de  Huyssinghen. 

16  Dambrin,  Léopold,  de  Roucourt. 

17  Halloy,  Adehn,  de  Rosée. 

18  Vincx,  Richard,  d'Oplinter. 

19  Gobeaux,  Jules,  de  Forges. 

20  Nuj'ers,  Jules,  de  Bruxelles, 

21  Roland,  Oscar,  de  Grosage. 

22  Lamelle,  Clément,  de  Forville. 


(    327    ) 

23  Dehoest,  Gratien,  de  Horrues. 

24  Dotremont.  Arthur,  de  Tirlemont. 

25  Van  Schoubroek,  Louis,  do  Diest. 

26  De  Bruyne.  Philémon.  de  Moerbeke. 

27  Robyns,  Pierre,  d'Attenhoven. 

28  Gossiaux,  Louis,  de  Xiederpalen. 

29  Boulvin,  Augustin,  de  Gerpinnes. 

30  Woltèche,  Eugène,  de  Frasnes-lez-Couvin. 

31  Janssens,  Edouard,  de  Borgerhout. 

2e  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  PHARMACIEN. 
Ai-ec  la  plus  grayide  distinction. 
i  Lemaître,  Alphonse,  d'Escanafles. 
Ai:ec  grande  distinction. 

2  Ranwez,  Fernand,  de  Morialmé. 

Arec  distinction. 

3  Burghgraeve,  Pierre,  de  Molenbeek-St-Jean. 

D'une  manière  satisfaisante. 

4  Moens,  Léon,  de  Malines. 

5  Math3%  Joseph,  de  Louvain. 

6  Friart,  Gustave,  du  Rœiilx. 

7  Mauro}-,  Emile,  de  Grand-Reng. 

8  Siroe,  Constant,  de  Malines. 

9  Gallez,  Maurice,  de  Binche. 

10  De  Hondt,  Louis.  d'Aertselaer. 

11  Beaulieu,  Léon,  de  Namèche. 

12  Gobeaux,  Jules,  de  Forges. 

13  Dambrin,  Léopold,  de  Roucourt. 

14  Haelewyck,  Louis,  de  Gharleroi. 

15  Halloy,  Adolin.  de  Rosée. 

16  Hanssens,  Guillaume,  de  Huyssinghen. 

17  Laruelle,  Clément,  de  Forvifle. 

18  Frère,  Alexandre,  de  Gilly. 

19  Deneef,  Joseph,  de  Louvain. 

20  Nuyers,  Jules,  de  Bruxelles. 

21  De  Bruyne,  Philémon,  de  Moerkerke. 


(    328    ) 

22  Vincx,  Richard,  d'Oplinter. 

23  Van  Schoubroeck,  Louis,  de  Diest. 

24  Boulvin,  Augustin,  de  Gerpinnes. 

25  De  Schepper,  Camille,  d'Oedelen. 

26  Dotremont,  Ai-thur,  de  Tirlemont. 


FACULTE  DE  PHILOSOPHIE  ET  LETTRES. 

Ire  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE. 
Avec   la  phts  grande  distinction 

1  De  Pelsmaecker,  Prosper,  de  Denderleeuw. 

Avec  grande  distinction. 

2  Paillot,  René,  de  Roucourt. 

3  Van  Ti'impont,  Benoît,  de  Grammont. 

4  Petit,  Alphonse,  de  Mons. 

5  Jacquai't,  Camille,  de  La  Louvière. 

Avec  distinction. 

6  Lebi-un,  Théophile,  de  Flobecq. 

7  Roger,  Denis,  de  Bruges. 

8  CarUer,  César,  de  BEisècles. 

9  de  ToUenaer,  Louis,  d'Ostende. 

10  Lepîiige,  Léopold,  de  Herenthals. 

11  BiTivninckx,  Léon,  de  Termonde. 

12  Verhoeven,  Louis,  d'Anvers. 

13  Wittmann,  Jules,  de  Malines. 

D'une  manière  satisfaisante. 

14  Gilis,  Hubert,  de  Bruxelles. 

15  de  Liedekerke.  ct>;  Albert,  de  Leeuw-St-Pierre. 

16  Leysbeth,  Nicolas,  de  Louvain. 

17  De  Merlier,  Louis,  de  St-Nicolas. 

18  de  Tei'wagne.  Joseph,  d'Anvers. 

19  deGhellinckd'Elseghem,  chrJ.,  deWaneghem-Lede 

20  Mercier,  Odon,  d'Ogy. 

21  Béthune,  baron  François,  de  Gand. 


V    329    ) 

22  Renard,  Jules,  de  Fraire. 

23  Jaquet,  Emile,  de  Ville-sui--Haine. 

24  Poncelet,  Ernest,  de  Diuant. 

25  d'Haart,  baron  Fernand,  de  Bruxelles. 

26  Frères,  Fernand,  de  Mons. 

27  Angillis,  Einile,  d'Ypres. 

28  Bareel,  Jean,  de  Bruxelles. 

29  Bogaerts,  Fernand,  de  Tirlemont. 

30  d'Huart,  baron  Albert,  de  Bruxelles. 

31  de  Man,  Amédée,  de  Varssenaere. 

32  Le  Jeune,  Jules,  d'Arlon. 

33  Leroy,  Adrien,  de  Binche. 

34  Behaghel,  Gaston,  d'Anvers. 

35  Lambrechts,  Victor,  d'Oostroosebeke. 

36  de  Géradon,  Gustave,  de  Liège. 

37  Havenith,  Emmanuel.  d'Anvers. 

38  Declercq,  Joseph,  de  Louvain. 

39  Dhont,  Charles,  de  Bruges. 

40  De  Becker,  Edgard,  de  Tirlemont. 

41  Collard,  Alphonse,  de  Verviers. 

42  Dierckx,  Léon,  de  Turnhout. 

43  Elleboudt,  Victor,  de  Langemarck. 

44  Thomas,  Auguste,  de  Fontaine-rEvèque. 

45  Henquinez,  Timothée,  d'Athis. 

46  Turlot,  Léon,  de  Chimaj' . 

47  Van  Grootven,  Edmond,  de  Blicquy. 

48  Schwind,  Jean,  de  Septfontaine. 

49  Pourcelet,  Fernand,  d'Ecaussines. 

50  Wibaut,  Edmond,  de  Tournai. 

51  de  Briey,  cte  Charles,  de  Laclaireau. 

52  De  Jonghe,  Louis,  d"Anvers. 

53  Lambreghts,  Séraphin,  de  Vorst. 

54  Laitem,  Adrien,  de  Stambrugge. 

55  Bastenier,  Fernand,  de  Gand, 

56  Bertrand,  FéUx,  de  Fourmies. 

57  Leclef,  Charles,  d'Anvers. 

-58  de  Liedekerke,  cte  Jacques,  de  Bruxelles. 


(    330    ) 

59  Spaej',  Jean,  d'Eecloo, 

60  Toussaint,  Alphonse,  de  Jnmet. 

61  Reynaert,  Ernest,  de  Conrtrai. 

62  Demolder,  Léopold,  de  Wavre. 

63  Einard,  Louis,  de  Bulle  (Suisse). 

64  Jacobs.  Alfred,  d'Anvers. 

65  Henderickx,  Alphonse,  d'Anvers. 

66  Cuypers,  Théophile,  de  Bruges. 

67  de Grombrugghede Looringhe, bon  Wern.,de Bruges 

68  De  Decker,  Joseph,  d'Anvers, 

69  Masson,  Henri,  d'Anvers. 

70  Halewyck,  René.  d'Ostende. 

71  Schumers,  Joseph,  de  Maeseyck. 

72  Honlet,  Antoine,  de  Berloz. 

73  Loos,  Ferdinand,  de  Haecht. 

74  Noyon,  Ernest,  de  St-Amand. 

75  Begerem.  Hector,  de  Conrtrai. 

76  Nj's,  Oscar,  de  Jodoigne. 

77  Robj'ns,  Auguste,  de  Bruxelles. 

78  Dankelman,  Guillaume,  de  St-Josse-ten-Noode. 

79  Vande  Wyngaert,  Athanase.  de  Lierre, 

80  Charloteaux.  Henri,  de  Senzeilles. 

81  de  Francquen.  Raoul,  de  Gand. 

82  Hamoir,  Hippoljte,  de  Landenne-s/-Meuse. 

83  Verstraeten,  Cyrille,  de  Heule. 

84  Beeckmans,  Louis,  d'Anvers. 

85  Goppez,  Georges,  de  Tournai. 

86  Schock,  Jean-Pierre,  de  Grevenmacker. 

87  Gruls,  René,  de  Liège. 

li-e  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE  (SUR  8  BRANCHES, 
Ai-ec  grande  distinction. 

1  Pringiei*s,  Achille,  de  Courtrai. 

Arec  distinction. 

2  Quinet,  Charles,  de  Gosselies. 

D'une  manière  satisfaisante. 

3  Dupont,  Lucien,  d'Ostende. 

4  Van  Hove,  Paul,  de  Tliielt. 


(    331    ) 

2«  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE  (SUR  5  BRANCHES 

T  COMPRIS  LA  LITTÉRATURE  FRANÇAISE). 

Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  Hocepied,  Albert,  de  Mouscron. 

2  Simonis,  André,  de  Verviers. 

3  Poullet,  Prosper,  de  Louvain. 

4  Houtart,  Maurice,  de  Tournai. 

5  Denyn,  Victor,  de  Maliues. 

Avec  ffrande  distinction. 
0  Dubois,  Ei-nest,  de  Verviers. 

7  Martens,  Charles,  de  Louvain. 

8  Jacquart,  Camille,  de  La  Louvière. 

Avec  distinction. 

9  van  Elewyck,  chevalier  Théodore,  de  Louvain. 

10  Dierckx,  Louis,  de  Casterlé. 

11  d"Anethan.  baron  Paul,  de  Paris. 

12  Ruzette,  chev.  Albert,  de  St-Josse-ten-Noode. 

13  Carlier,  César,  de  Basécles. 

D'une  manière  satisfaisante. 

14  Decléves,  Philippe,  do  Papignies. 

15  Fourniez,  Laurent,  d  î  Tournai. 

16  Van  Roy.  Jules,  de  Bruxelles. 

17  Smits,  Alfred,  de  Couillet. 

18  Coppens,  baron  Ai'maiid,  de  Waelhem. 

19  Lefevre,  Charles,  de  Bastogne. 

20  Moressée  André,  de  Dinant. 

21  Theunis.  Léopold,  de  Wygmael. 

22  Gesché,  Adolphe,  do  Moienbeek-St-Jean. 

23  Auwers,  Albert,  de  Petit-Enghien. 

24  Leplae,  Alfred,  de  Fumes. 
^  Coulon,  Georges,  de  Sirault. 

26  van  E>11,  baron  Edgar,  de  Liège. 

27  Cabaret,  Philippe,  de  Gand. 

28  Berckmans,  Gustave,  d'Anvers. 

29  Berckmans,  Chai'les,  de  Bruxelles. 

19.' 


(    332    ) 

30  de  Lannoy,  comte  Pliilippe,  de  Bruxelles. 

31  Slegers,  Joseph,  de  Tougres. 

32  Dewit,  Hippolyte,  de  Louvain. 

33  Dehon,  Emile,  de  Chatelineau. 

34  Gastiaux,  Arthur,  de  Leuze. 

35  De  Cock,  Georges,  d'Anvers. 

36  de  Thomaz  de  Bossierre,  Fernand,  de  Louvain. 

37  Iweins,  Henri,  d'Ypres. 

38  Coopman,  Joseph,  de  Heusy. 

39  Surmont  de  Volsberghe,  baron  Théodore.  d'Ypres. 

40  Simonis,  Iwan,  de  Verviers. 

41  Leblux,  Henri,  de  Brugelette. 

42  de  Schouttete  de  Tervarent,  chev.   Ro-nain.    de 

St-Nicolas. 

43  Havenith,  Maurice,  d'Anvers. 

44  Smits,  Maurice,  de  Bruxelles. 

45  Désolée,  René,  de  Tournai. 

46  Mercier,  Odon,  d'Ogy. 

47  Georges,  Fernand,  de  Cliarleroi. 

48  Hertogho,  Charles,  d'Anvers. 

49  Visart  de  Bocarmé,  Etienne,  de  Bruxelles. 

50  de  Sant'Anna,  Emmanuel,  de  Turin. 

51  Lahaye,  Edmond,  de  Fontaine-l'Evéque. 

29  ÉPREUVE  DE  CANDIDATURE  (SUR  5  BRANCHIES 

Y  COMPRIS  LA  LITTÉRATURE  FLAMANDE;. 

Arec  la  plus  grande  distinction. 

1  Dewulf,  Maurice,  de  Poperinghe. 

2  Do  Pelsmaecker,  Prosper,  de  Denderloeuw. 

Avec  grande  distinction. 

3  Vermeersch,  Oscar,  d'Ertvelde. 

4  Bossaerts,  Gérard,  d'Anvers. 

Avec  distinctio)). 

5  Van  Overberghe,  Cyrille,  de  Courtrai. 

6  Carbon,  Jules,  d'Ostende. 

7  Opsomer,  Achille,  de  St-Genois. 


(    333    ) 

D'une  manière  satisfaisante. 

8  Smets,  Eugène,  de  Neerpelt. 

9  Verhelst,  Joseph,  de  St-Josse-ten-Noode 

10  Loos,  Edouard,  de  Louvain. 

11  Thieupont.  Orner,  de  Hoorebeke. 

12  De  Brabaiit,  Alphonse,  de  Roulers. 

13  von  Haeften,  baron  Gaston,  d'Anvers. 

14  Caillioux,  Arthur,  de  Tirlemont. 

15  Ooms,  Louis,  de  Tessenderloo. 

16  Begerem.  Georges,  d'Ypres. 

17  De  Smeth,  François.  d'Anvers. 

18  Liusseu.  Albert,  d'Anvers. 

19  EUeboudt,  Maurice,  de  Langemarck. 

20  De  Clercq,  Arthur,  de  St-Nicolas. 

21  Verachtert,  Joseph,  de  Norderwjj^ck. 

22  Schellekeus,  Joseph,  de  Lierre. 

23  Struelens.  Emile,  de  Grammont. 

24  Angillis,  Emile,  d'Ypres. 

2e  ÉPREUVE   DE    CANDIDATURE    (SUR   5    BRANCHES 
Y  COMPRIS  l'histoire  MODERNE). 
D'Orne  manière  satisfaisante. 
Renotte,  Edmond,  d'Anvers. 

2e  ÉPREUVE   DE   CANDIDATURE    (SUR   2   BRANCHES 

Y  COMPRIS  LA  LITTÉRATURE  FRANÇAISE). 

Avec  distinction. 

1  Quinet,  Charles,  de  Gosselies. 

D'une  manière  satisfaisante. 

2  Thimus,  Edgai'd,  de  Battice. 

3  Kayser,  Simon,  d'Esch-sur-Alzette. 

2e  ÉPREUVE   DE    CANDIDATURE  (SUR   2   BRANCHKS 

Y  COMPRIS  LA  LITTÉRATURE  FLAMANDE). 

Avec  grande  distinction. 
1  Pringiers,  Achille,  de  Gourtrai. 


(    334     ) 

Avec  distinction. 
2  Dupont,  Lucien,  d'Ostende. 

D'une  mayiiire  satisfaisante, 
•.i  Van  Hove,  Paul,  de  Thiolt. 

ÉPREUVE  SUPPI  ÉMENTAIRE  SUR  LE  GREC. 
Ar-ec  gron'le  distinction. 

1  Dewnlf,  Maurice,  de  Poperinghe, 

Arc:  distinction. 

2  Godineau,  Emile,  de  Wiers. 

D'une  mmii  re  saiisfiiisante. 

3  Deploige,  Simon,  de  Tongres. 

4  Cabaret,  Philippe,  de  Oand. 

Ire  ÉPREUVE  DE  DOCTEUR  EN  PHILOSOPHIE   ET  LETTRES. 
Ai-ec  distinction. 

1  Couwenbergh,  Adrien,  de  Hoeven  (Pays-Bas). 

2  De  Ci'aene,  Georges,  de  Courtrai. 

D'une  manière  satisfaisante. 

3  Biwer.  Jean-Pierre,  de  Remich. 

4  Piette,  Léopold.  de  Denée. 

2«' ÉPREUVE  DE  DOCTEUR  EN  PHILOSOPHIE  ET  LETTRES. 
Avec  la  plus  grande  distinction. 

1  De  Craene,  Georges,  de  Courtrai. 

Avec  distinction. 

2  Couwenbergh,  Adrien,  de  Hoeven. 

D'ntiç  manière  satisfaisante. 

'.i  Stadnicki.  comte  Ladislas,  de  Lublin  (Pologne). 
4  Biwer,  Jean-Pierre,  de  Rernicli. 


(    335    ) 
FACULTÉ  DES  SCIENCES. 

Ire  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN    DE    CANDIDAT    EN    SCIENCES- 
NATURELLES. 
Arec  la  plus  grande  distinction. 

1  Henry,  Paul,  de  Louvain. 

2  Radermecker,  Walthère,  de  Bilstain. 

Avec  (Irlande  distinction. 

3  Van  Weddingen,  Arthur,  de  Louvain. 

4  Dhaenens,  Achille,  de  Syngem. 

5  Venycken,  Henri,  de  Brasschaet. 

6  Tahon,  Gaston,  de  Regnauwez. 

7  Sobry,  Jules,  de  Sweveghem. 

8  Demarbaix,  Henri,  d'Ej'nthout. 

Arec  distinction. 

9  Gompagnion,  Joseph,  de  Roubaix. 

10  Dai'denne,  Joseph,  de  St-Remy-lez-Chimay. 

11  Siderius.  Eugène,  de  Heure. 

12  Appelmans,  Jean,  de  Schepdael. 

13  Iserbyt.  Alphonse,  de  Bossuyt. 

14  Berteaux.  Louis,  de  Thuin. 

15  Peeters,  Auguste,  de  Malines. 

16  Becker,  Florent,  de  La  Miueiie. 

17  Sironval,  Alfred,  de  Hervé. 

18  Meeus,  Jean-Baptiste,  d'OostinalIe. 

19  Dandoy,  Joseph,  de  Mettecoven. 

20  Van Nieuwenhuj^zon.  Germain,  de  Malines. 

21  Peeters,  Josse,  de  Bouwel. 

22  Lenfant.  Léopold,  de  Gembloux. 

23  Devos,  Pierre- Antoine.  d'Elst. 

24  Slootmans,  Henri,  de  Duflfel. 

D'une  manière  satisfaisante. 

25  Vos,  Joseph,  de  Hauwaert. 

26  Romedenne,  Ferdinand,  de  Florefle. 

27  Quintens,  Hector,  de  La  Bouvei'ie. 

28  Demeyer,  Charles,  de  Bourg-Léopold. 


(    336    ) 

29  De  Deken,  Jean,  d'Anvers. 

30  Peel,  Urbain,  de  Rousbrugghe. 

31  Keutgen,  Guillaume,  de  Baelen-sur-Vesdre. 

32  Buuron,  Martin,  de  Steenbergen  (Pays-Bas;. 

33  Jadoul,  Hubert,  de  Fresin. 

ai  Vanden  Bergen,  Edouard,  de  Molenbeek. 

35  Daems,  Julien,  de  Bruxelles. 

36  Belloy,  Léon,  d'Anvers. 

37  Timmermans,  Benoit,  de  Gammerages. 

38  Valider  Haegen,  Auguste,  de  Xinove. 

39  Schautteet,  Henri,  de  Knessela«re. 

40  Smets,  Joseph,  de  Brée. 

41  Van  Neste,  Alphonse,  de  Lys-lez-Lannoy. 

42  Sirjacobs,  Joseph,  d'Enghien. 

43  Hanssen,  Emile,  d'Aubel. 

44  Delaet,  Jean-Baptiste,  de  Heyndonck. 

45  Gauthier,  Georges,  de  Lille. 

46  De  Moor,  Joseph,  d'Oombergen. 

47  Eischen,  Jean,  de  Schandel  (Lux.). 

48  Bastin,  Aimé,  de  Jumet. 

49  Dogniaux,  Louis,  de  Roux. 

50  Demey,  Gérard,  d'Auderghem. 

51  Vander  Smissen,  François,  de  Kerckxken. 

52  Godard,  Joseph,  de  Chatelet. 

53  Vander  Hasselt,  Théophile,  de  Lennick-St-Martin. 

54  Dumont,  Victor,  de  Dour. 

55  Lavaerts,  Joseph,  d' Aerschot. 

56  Van  Gool,  Henri,  d'Anvers. 

57  De  Sénepart,  Jean,  de  ChapeUe-à-Oie. 

58  Smeers,  Nicolas,  d'Esemael. 

59  Legrand,  Henri,  de  Paliseul. 

60  Mahieu,  Ernest,  de  Comines, 

61  Finet,  Louis,  de  Boussu. 

62  Gregorius.  Edouard,  d'Altert. 

63  Pemiinckx,  Arthur,  de  Tirlemoiit. 

64  Carpréaux,  Louis,  de  Kain. 

65  François,  Louis,  de  Montreuil-au-Bois. 


(    337    ) 

'•66  Dony,  Félix,  de  Quartes. 

67  De  Jonghe,  Jules,  de  Roulers. 

68  De  Raj'iuaeker,  Bernard,  de  Louvain. 

69  Veys,  Emile,  de  Rouli-rs. 

70  Bérard,  Ernest,  de  St-Josse-ten-Noode. 

71  Peeters,  Jacques,  de  Neeroeteren. 

72  Deinat,  Emile,  de  Florennes. 

73  Daubechies,  Gaston,  d'Ormeignies. 

74  Delrue,  Désiré,  de  Nechin. 

75  Corbiau.  Louis,  de  Bouillon. 

76  Parmontier,  Louis,  de  Furnaux. 

77  Van  Elst.  Julien,  de  Rethy. 

78  Vanden  Berghe.  Médard,  de  Zuyenkerke. 

79  Do  Smedt,  Florent,  de  Sterrebeek. 

80  Neeffs,  Prosper,  de  ^Lilines. 

81  Fossé,  Arthur,  de  Wannebecq. 

82  Van  Bever,  Victor,  de  Sterrebeek. 

83  Delecourt,  René,  d"Acoz. 

84  Devroye,  Gustave,  de  Villers-la-Ville. 
8.3  Mnntignies,  Romain,  de  Callenelle. 

86  Piret,  Paul,  de  Gony-lez-Piéton. 

87  ISIertens,  René,  de  Wilmaersdonck. 

88  Derveau,  Pierre,  de  Dour. 

89  Rombauts,  Jean,  d'Itegem. 

90  Tliiebaut,  Octave,  de  Jurbise. 

91  Rilioux,  Zéiihyrin,  de  Rosée. 

92  Ilavet,  Jule.-^,  de  Tournai. 

93  Launois,  Edouard.  d'Anlier. 

94  Staflfe,  Emile,  de  Maredret. 
93  Lemaire.  Charles,  d\Ans. 

96  Minnc,  Jules,  de  Genappe. 

97  Dcleval,  Julien,  d'Aubel. 

98  Lambotte,  Henri,  de  Jehay-Bodegnée. 

2e  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  C.\NDIDA.T  EN  SCIENCES 
NATURELLES. 

Avec  la  plus  yrayide  distinction. 
1  Louveaux,  Léon,  de  iMalines. 


(    338    ) 

Avec  grande  distinct iim. 

2  Bastin,  Albert,  d'Aulnois. 

3  De  Bruyn.  Dominique,  de  Berchem  (Anvers). 

4  Henry,  Paul,  de  Louvain. 

Avec  distinction. 

5  Godts,  Léon,  de  Louvain. 

6  Cailliau,  Henri,  de  Leffinghe. 

7  Van  Haeren,  Oscar,  de  Haine-St-Paul. 

8  Ide,  Manille,  de  Wervicq. 

9  Van  Emelen,  Franz,  de  Louvain. 

10  Devoldre,  Alphonse,  de  Gulleghem. 

11  Schelfhaut,  François,  de  Liedekerke. 

12  Gourtoj',  Jules,  de  Branchon. 

13  Brahy,  Joseph,  de  Hervé. 

14  Erens,  Alphonse,  de  Fauquemont. 

15  De  Haene,  Alphonse,  de  Haringhe. 

16  Lebrun,  Xavier,  de  Villers-la-Tour. 

17  Robyns,  Albert,  de  Gelinden. 

18  Bertrand,  Joseph,  de  Chandeneux. 

19  François,  Gaston,  de  St-Ghislain. 

20  Buuron,  Martin,  de  Steenbergen  (Pays-Bas). 

21  Robert,  Léon,  de  Marbais. 

22  Delviesmaison,  Victor,  de  Flobecq. 

23  Simonard,  Léopold,  de  Quiévrain. 

D'une  manière  satisfaisante. 

24  Dhaenens,  Jules,  de  Gruyshautem. 

25  De  Poorter.  Henri.  d'Emelghem. 

26  Paul,  Tibère,  de  Warcoing. 

27  Bouzin,  Cézar,  de  Béclers. 

28  Gits,  Jules,  d'Iseghem. 

29  GaiUy,  Albert,  de  Nivelles. 

30  Vermeire,  Jean,  de  WellciMiraedt. 

31  Reynders,  Joseph,  de  St-Trond. 

32  Van  Clooster,  Henri,  de  Lichtervelde. 

33  Van  Wynendaele,  Cyrille,  do  Deftinghe. 

34  Polfvliet  Charles,  de  Schaerbeek. 


(    339    ) 

35  Stroobants,  Léon,  de  Huldenberg. 

36  Loos,  Emile,  d'Esschen. 

37  Goffart,  Désiré,  de  Thisnes. 

38  Huybreghs,  Henri,  de  Tiirnhout. 

39  VareudoQck,  Alphonse,  de  Kieldrecht. 

40  Genot,  Nicolas,  de  Fise-le-Marsal. 

41  Lamal,  Albert,  de  Meerbeek. 

42  Schepens,  Philippe,  de  Bulscamp. 

43  Yanden  Abeele,  François,  de  Bruges. 

44  Vandeweghe.  Camille,  de  Ruddervoorde. 

45  Ost,  Emile,  de  St-Pierre-CapeUe. 

46  Meessen,  AVilhem,  d'Ehrenfeld. 

47  Van  Damme,  René,  de  Roulers. 

48  Petit,  Maurice,  de  Bruxelles. 

49  Ectors,  Gustave,  de  Herck-la-Ville. 

50  Savoir,  Léon,  de  Merchtem. 

51  D'Hoogh,  Louis,  de  Rymenam. 

52  Goossens,  Louis,  de  Campenhout. 

53  de  Posch,  Georges,  de  Gand. 

54  De  Coster,  Armand,  de  Duysbourg. 

55  De  Dycker,  Pierre,  de  Tamise. 

56  Maes,  Edouard,  de  Malines. 

57  Morelle,  Aimé,  de  Gosselies. 

58  Mahieu,  Pierre,  de  Glercken. 

59  Van  den  Bruel,  Charles,  de  Huldenberg. 

60  Van  Rossum,  Pierre,  de  Rhode-St-Genèse. 

61  De  Dobbeleer,  Ferdinand,  de  Rhode-St-Genèse. 

62  Delahaye,  Aloïs,  de  Lierre. 

63  Thibaut,  Jules,  de  Merbes-le-Ghateau. 

64  Michaux,  Léopold,  de  Perwez. 

65  Genot,  Eugène,  d'Odeur. 

66  Guelton,  François,  de  Taintegnies. 

67  Bouton,  Eugène,  de  Chapelle-à-Wattines. 

68  Jeanson,  Louis,  de  ViUers-deux-Egiises. 

69  Van  Ncste,  René,  de  St-André  (Bruges). 

70  Crois,  Albert,  de  Bruxelles. 

71  De  Deken,  Jean,  d'Anvers. 


(    340    ) 

72  Dutilleux,  Ernest,  d'Ohey. 

73  Vandermensbrugghe,  Franz,  de  Gand. 

74  Reynaert,  Alphonse,  de  Lichtervelde. 

75  Peel,  Urbain,  de  Rousbrugghe. 

76  Jadoul,  Hubert,  de  Frésin. 

77  Quintens,  Hector,  de  La  Bouverie. 

78  Nelo,  Jean,  de  Merxplas. 

79  Kockerols,  Charles,  d'Anvers. 

80  Depoorter,  Victor,  de  Caster. 

81  Dardenne,  Joseph,  de  St-Remy-lez-Ghimay. 

82  Coenen,  Emile,  de  Tirlemont. 

83  Van  Gool,  Henri,  d'Anvers. 

84  Verbeke,  Charles,  de  St-Gilles. 

85  Keutgen,  Guillaume,  de  Baelen-sur-Vesdre. 

86  Belloy,  Léon,  d'Anvers. 

87  Eischen,  Jean,  de  Schandel  (Gr.-Duché  de  Lux.). 

88  Muys,  Léon,  de  Lokeren. 

89  De  Meyer,  Arthur,  de  Hamme. 

90  Boodts,  Emile,  de  Rupelmonde. 

EXAMEN  DE  CANDIDAT  EN  PHARMACIE. 
Avec  grande  distinction. 

1  Depagne,  Vulmaire,  de  Montigny-le-Tilleul. 

2  Coffé,  Jean-Baptiste,  de  Maurage. 

3  Dclor,  Charles,  de  Douvrain. 

4  Henin,  Oscar,  de  Bonsen. 

Avec  distinction. 

5  Vander  Auwermeulen,  Louis,  de  Koningsboykt. 

6  Ferin,  Isidore,  do  Biuche. 

7  Boonen,  Frédéric,  de  Louvain. 

8  Paquot,  Alexis,  de  Micheroux. 

9  Mathy,  Charles,  de  Louvain. 

10  De  Maeyer,  Aimé,  de  Beveren. 

11  Van  Berendonck,  Hubert,  de  Borgerhout. 

D'une  manière  satisfaisante. 

12  Pierard,  Camille,  de  Westmalle. 

13  Carpentero,  Augustin,  d'Anvers. 


(    341    ) 

14  Aertssens,  Lambert,  d'Eeckeren. 

15  Higuet,  Eugène,  de  Houtain-rEvêque. 

16  Dell'osse,  Lucien,  d'Opprebais. 

17  Hannecart,  Emile,  de  Bray. 

18  Vaude  Velde,  Arthur,  de  Kersbeek-Miscoui. 

19  Vincart,  Firrnin,  de  Saintes. 

20  Charon,  Franz,  de  Sautour, 

21  Van  Aut'nboer,  Joseph,  de  Montaigu. 

22  Spriraont,  Prosper,  de  Wamont. 

23  De  Mey,  Arthur,  de  Wodecq. 

24  Van  Hoof,  Charles,  de  Heyst-op-den-Berg. 

25  Corapeeren,  Constant,  de  Lierre. 

26  Van  Omme^ilaghe,  Prosper,  de  Wygmael. 

27  Van  Langendonck,  Henri,  de  Linden. 

28  Rigaux,  Adelin,  de  Gerpinnes. 

29  Notte,  Arthur,  de  Wavre. 

.30  Luj-paert,  Pierre,  de  \'ilvorde. 
^1  Piret,  Victor,  de  Tournai. 

32  Lecaille,  Joseph,  de  Couvin. 

33  Borlée,  Auguste,  de  Court-St-Etienne. 

34  Messinne,  Barthélemi,  de  Jemappes. 
3ô  Delcuve,  Gustave,  de  Mons. 

36  Socquet,  Raymond,  de  Jodoigne. 

37  Bois  d'Enghien,  Clément,  de  Marcq. 

38  Bonnet,  Jules,  de  Montigny-le-Tilleul. 

39  Lonneville,  François,  de  Ste-Groix. 

40  Lescreniei",  Nicolas,  d'Othée. 

Ire  ÉPREUVE  DE  CANDIDAT  EN  SCIENCES   PHYSIQUES 

ET  MATHÉM.4.TIQUES. 

Avec  la  plus  (/rande  distinction. 

1  de  la  Vallée  Poussin,  Charles,  de  Louvain. 

2  Sibenaler,  Nicolas,  de  Remich  (G.-D.  de  Lux.). 

3  Lucas,  Désiré,  de  Mons. 

Avec  grande  distinction. 

4  Absolonne,  Auguste,  de  Givet. 

5  Degroot,  Louis-Théodore,  d'Amsterdam. 


(     342     ) 

D'une  'manière  satisfaisante. 

6  Thieffry,  Octave,  de  Toui'nai. 

7  Detiège,  Victor,  de  Neerhejlissem. 

2e  ÉPREUVE  DE  CANDIDAT  EN  SCIENCES  PHYSIQUES 
ET  MATHÉMATIQUES. 

Avec  gra.ncie  distinction. 

1  Demanet,  Stanislas,  de  Fénal. 

2  Grisar,  Armand,  d'Anvers. 

Ire  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN   SCIENCES 
NATURELLES. 

Avec  grande  distinction. 

1  Van  Gehuchten,  Arthur,  d'Anvers. 

D'une  tnanière  satisfaisante. 

2  Van  Biervliet,  Jules,  de  Bruges. 

2e  ÉPREUVE  DE  L'EXAMEN  DE  DOCTEUR  EN  SCIENCES 

NATURELLES. 

Avec  gratide  distinction. 

1  Mathieu,  Antoine,  de  Huppaye. 

2  Fourez,  Joseph,  de  Wasmuel. 


(    343    ) 

STATISTIQUE   ORS   VOMISSIONS   EN   THÉOLOGIE 

ET  i;n  droit  canon. 


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(    344    ) 

SOITE  DE  LA  STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS  EN  TUÉOLOGI»! 
ET  EN  DROIT  CAXON. 


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10 

1875 

4 

2 

4 

1 

1 

„ 

12 

1876 

6 

2 

2 

l 

9t 

^ 

il 

1877 

10 

2 

5 

1 

1 

1 

17 

1878 

7 

2 

3 

n 

r. 

-•? 

12 

,  1879 

10 

1 

4 

9 

n 

l 

18 

1880 

7 

2 

3 

î 

2 

15 

Totaux 

269 

72 

90 

30 

17 

12   ]490 



(    345    ) 

SDITE  DE  L\  STATISTIQUE   DES   VOMISSIONS  EN  THÉOLOGIE 
ET  EN  DROIT  CANON. 


» 

2       à 

2^ 

■S     =; 

: 

»1           3)' 

»- 

ANNÉE. 

"S  a  o 

i2g 

û       te 

PI  1 
•5  =  3 

j  ai 

■a  S  o 
o      •» 

=  o  s 
2-3  2 
o  =  g 

TOTAL 

269 

72 

90 

30 

17 

12 

490 

1881 

5 

1 

6 

., 

1 

„ 

13 

1882 

4 

2 

4 

1 

1 

„ 

12 

1883 

9 

2 

2 

1 

3 

„ 

17 

1884 

8 

2 

4 

3 

1 

„ 

18 

1885 

10 

2 

3 

1 

„ 

„ 

16 

1896 

6 

" 

1 

2 

3 

" 

12 

Totaux 

311 

81 

110 

38 

26 

12 

578 

(    346    ) 

STATISTIQUE   DES    ADMISSIONS    PAR    LES   JURYS 
D'EXAMEN  (J). 


Pbilos.  1 

ANNÉE 

Droit 

Médecine 

et 
Lettres  ! 

Sciences 

TOTAL 

1836 

15 

6 

38 

12 

71 

1837 

11 

33 

39 

13 

96 

1838 

28 

58 

78 

8 

172 

1839 

31 

24 

59 

19 

133 

1840 

42 

46 

63 

24 

175 

1841 

24 

41 

59 

19 

143 

1842 

24 

60 

74 

22 

180 

1843 

32 

50 

84 

22 

188 

1844 

48 

75 

80 

23 

226 

1845 

61 

52 

66 

25 

204 

1846 

41 

72 

77 

20 

210 

1847 

54 

36 

76 

37 

2;î3 

1848 

50 

53 

84 

14 

201 

1849 

26 

61 

81 

18 

186 

1850 

54 

38 

99 

25 

216 

1851 

81 

61 

68 

54 

264 

1852 

88 

75 

58 

39 

260 

1853 

96 

70 

67 

28 

261 

1854 

92 

62 

62 

29 

245 

1855 

78 

70 

67 

28 

243 

1856 

93 

103 

108 

36 

340 

Totaux 

1069 

1176 

1487 

515 

4247 

(t)  Dans  cette  statistique  et  dans  celle  qui  suit  ne  sont  pas  com- 
prises les  promotions  aux  grades  scientifiques  qui  ont  été  faites  a 
l'Université.  Vo;ez  les  liites  nominatives  insérées  dans  les  /énuuatre». 


(    347    ) 

SUITE  DE  LA  STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS   PAR  LES 
JURYS  D'EXAMEN. 


1 

Philos. 

ANNÉE  1 

1 

Droit 

Médecine  i 

et 
Lettres 

Sciences 

TOTAL. 

1069 

1176 

1487 

515 

4247 

1857 

104 

85 

58(<) 

54 

301 

1858 

129 

93 

52 

89 

363 

1859 

120 

110 

36 

59 

325 

1860 

104 

88 

47 

58 

297 

1861 

136 

93 

48 

79 

356 

1862 

114 

119 

38 

47 

318 

1863 

135 

139 

30 

45 

349 

1864 

117 

125 

42 

41 

325 

1865 

122 

143 

44 

56 

365 

1866 

97 

114 

41 

64 

316 

1867 

114 

100 

44 

56 

314 

1868 

122 

106 

38 

49 

315 

1869 

124 

107 

42 

71 

344 

1870 

135 

118 

32 

43 

328 

1871 

144 

145 

56 

79 

424 

1872 

148 

129 

40 

65 

382 

1873 

157 

162 

61 

97 

477 

1874 

173 

147 

46 

71 

437 

1875 

187 

163 

59 

80 

489 

1876 

178 

193 

37 

76 

484C-Î 

Totaux 

3729 

3655 

2378 

1794  , 

11556 

(1)  Il  est  à  remarquer  que  l'épreuve  préparatoire  à  la  candidature 
en  scieuci's ,  qui  avait  pour  objet  des  matières  philosophiques,  a  été 
«upprimi'e  par  la  loi  du  i"  mai  1R57. 

(2)  l):i:is  ces  chiffres  sont  compris  les  résultats  de  la  session  extra- 
ordinaire de  décembre  1876,  la  première  qui  se  soit  l'alto  d'après  la 
loi  du    20  mai  1876.  20 


(    34S    ) 

SUITE  DE  I.A  STATISTIQUE  DES  ADMISSIONS  PAR  LES 
JURYS  D'EXAMEN. 


Pliilos. 

ANNÉIi: 

Droit 

Médecine 

et 
!  ^Ilres 

Soienr<>s 

TOTAL 

3729 

3655 

2378 

1794 

11556 

1877 

207 

267 

64 

104 

642!» 

1878 

197 

292 

123 

163 

775 

1879 

189 

284 

138 

186 

7V)7 

1880 

201 

335 

146 

214 

896 

1881 

247 

335 

m 

210 

050 

1882 

270 

291 

168 

208 

937 

1883 

252 

378 

177 

2:-!3 

1040 

1884 

2n 

367 

165 

207 

VSl 

1885 

266 

323 

161 

207 

957 

1886 

280 

391 

185 

241 

1007 

Totaux 

6081 

G918 

3863 

3767 

20629 

(t)  Il  est  à  remarquer  que  le  nombre  des  épreuves  dans  les  diffé- 
rentes Facultés  a  été  considérâbleraeul  aogmeoté  à  la  suite  de  la  loi 
eu  80  mai  1876. 


(  349  ) 

STATISTIQUE  DES  GRADES  OBTENUS  DEVANT  LES  JURYS 
D'EXAMEN  (1). 


ANNÉE 

Manière 

satis- 

Distinc- 

Grande 

(lislinc- 

La  pLgr. 
distinc- 

TOTAL 

faisante 

tion 

tiou  (t) 

tion 

KS36 

54 

10 

5 

2 

71 

iai7 

62 

17 

15 

2 

96 

1838 

112 

28 

20 

12 

172 

1839 

93 

25 

12 

3 

133 

1840 

108 

35 

22 

10 

175 

1841 

92 

27 

18 

6 

143 

iai2 

114 

30 

30 

6 

180 

1843 

121 

38 

23 

6 

188 

1844 

129 

58 

26 

13 

226 

1845 

120 

31 

32 

21 

204 

1846 

116 

37 

47 

10 

210 

1847 

151 

55 

20 

7 

233 

1848 

129 

46 

16 

10 

201 

1849 

135 

27 

19 

5 

186 

1850 

141 

48 

20 

7 

216 

1851 

162 

62 

34 

6 

264 

1852 

156 

66 

33 

5 

260 

1853 

157 

63 

33 

8 

261 

1854 

154 

62 

21 

8 

245 

1855 

145 

57 

28 

13 

243 

Totaux 

2451 

822  i 

474 

160 

3907 

(1}  V.  la  note,  p.  546. 

(2i  11  est  à  remarquer  que  le  grade  de  la  grande  distinction  b  ete 
lUpprimc  par  la  loi  du  i"  mai  1857.  Il  n'a  donc  plus  été  coeiere 
■  près  la  V  session  de  1857. 


(    350    ) 


SUITE    DE   LA  STATISTIQUE  DES  GRADES  OBTENUS  DEVANT 
LES  JURYS  D'EXAMEN. 


Manière 

Grande 

La  p).  gr. 

ANNÉE. 

salis- 

Distinc- 

dislinc- 

dlstinc- 

TOTAL 

faisante 

tlOQ 

tiou 

tiOD 

2451 

822 

474 

160 

3907 

1856 

227 

73 

29 

11 

340 

1857 

187 

89 

7 

18 

301 

1858 

253 

94 

(1)" 

16 

363 

1859 

216 

92 

17 

325 

1860 

218 

66 

„ 

13 

297 

1861 

247 

93 

-  „ 

16 

356 

1862 

211 

88 

n 

19 

318 

1863 

234 

93 

„ 

22 

349 

1864 

213 

95 

„ 

17 

325 

1865 

232 

102 

n 

31 

305 

1866 

208 

90 

„ 

18 

316 

1867 

198 

93 

n 

23 

314 

1868 

208 

83 

„ 

24 

315 

1869 

216 

97 

f, 

31 

344 

1870 

205 

88 

„ 

35 

328 

1871 

260 

125 

„ 

39 

424 

1872 

2:35 

118 

„ 

29 

382 

1873 

283 

146 

„ 

48 

477 

187i 

278 

117 

„ 

42 

437 

1875 

297 

141 

» 

51 

489 

1876 

319 

126 

39 

484 

Totaux 

7396 

2931 

510 

719 

11556 

(1)  Voyez  note  2,   p. 


{  351  ) 

SUITE  DE  LA  STATISTIQUE  DES  GBADES  OBTENUS  DEVANT 
LES  JURYS  D'EX. AMEN. 


1 

Jlanière 

Distiue- 

Grande 

La  pi.  gr. 

ANNÉE 

s;itis- 

dii-tiuc- 

distinc- 

TOT-.L 

fai  santé 

tioii 

tion 

7396 

2931 

510 

719 

11556 

1877 

389 

179 

(1)28 

46 

(2)  642 

1878 

472 

180 

70 

53 

775 

1879 

492 

180 

67 

58 

797  ! 

1880 

531 

210 

81 

81 

906 

1881 

582 

221 

82 

65 

950 

1882 

596 

208 

89 

44 

937 

1883 

666 

226 

/o 

73 

1040 

1881 

633 

225 

81 

43 

982 

1885 

644 

192 

81 

40 

957 

1886 

753 

214 

89 

41 

1097 

Totaux 

13157 

4966 

1253 

1     1263 

1 

20529 

(1)  Le  grade  de  la  grande  distinction  a  été  rétabli  à  la  suite  del» 
loi  du  ÏO  mai  1876. 
(i)  Voyez  noie  p.  346. 


20. 


(    332    ) 

TABLEAU  GIÉNÉRAL  DES  INSCRIPTIONS  PRISES  PENDANT 
LES    ANNÉES   183*— 55  à   188S— 86. 


ANNÉE 

à 

V 

a  ^ 

B  '' 

■es 

ô 

o 

TOr*L 

ACàSÉMIQCE 

^tÀ 

t.» 

s 

a 

1834-351 

„ 

65 

„ 

„ 

» 

„ 

21 

86 

1835-36 

» 

97 

26 

28 

46 

37 

27 

261 

1836-37 

„ 

95 

36 

42 

70 

79 

40 

362 

1837-38 

„ 

101 

60 

m 

78 

89 

52 

443 

18:38-392 

125 

105 

82 

62 

64 

102 

50 

SIK) 

18:39-40 

154 

136 

89 

59 

62 

100 

44 

644 

1840-41 

163 

129 

95 

84 

79 

101 

40 

691 

1841-42 

165 

155 

92 

88 

84 

111 

50 

745 

1842-43 

170 

153 

81 

84 

7:^ 

VSi 

4d 

744 

1843-44 

161 

136 

85 

99 

77 

ir)3 

55 

776 

1844-45 

154 

137 

89 

94 

81 

170 

52 

777 

1845-46 

159 

133 

94 

97 

as 

17(5 

62 

809 

1846-47 

161 

121 

101 

89 

92 

168 

60 

792 

1847-48 

160 

111 

83 

80 

99 

150 

54 

7:37 

1848-49 

159 

130 

75 

66 

75 

i:39 

61 

705 

1849-50 

162 

128 

90 

74 

95 

161 

64 

774 

Totaux 

1893 

1932 

1178 

llOgj  lies]  1883 

778 

9936 

(I)  Pendant  la  prenaicre  année  académique  1834-S5  on  s'est  home 
dans  l'enspignement ,  aux  cours  de  premii-re  année  de  Pliilosophie  el 
des  Sciences  el  à  ceux  de  la  faculté  de  Théologie.  Les  cours  de  pre- 
mière année  de  Médecine  et  de  Droit  ont  été  ouverts  l'année  suivante 

(t)  Le  collège  des  Humanités,  ouvert  au  mois  d'octobre  18S8,  a  été 
aupprimé  le  6  septembre  <8S0  (voyez  VÀnnuairt  de  1851,  p.  W). 
Les  1895  inscriptions  prises  pour  les  Humanités  pendant  ces  doute 
années  ne  sont  plus  coa>prises  dans  la  suite  du  Tableau  général  de« 
inscriptions  p.  Soi 


(    353    ) 

SUITE   DU    TABLEAU    GÉNÉRAL   DES    INSCRIPTIONS   PRISES 
PENDAiST  LES  ANNÉES   4834— 3S  à   i88S-8fi. 


ANNÉE 

a 

ï." 

S 

-à 

^ 

o 

AOADÉMIUCE 

1 

3 

ri  •- 

ëL 

S 

H 

TOTAL 

1893 

1932 

1178 

l 109  l 163 

1883 

'  778 

;  9936 

1850-51 1 

» 

r> 

132 

113  112 

202 

j  56 

615 

1851-52 

,. 

y, 

106 

110  142 

231 

58 

'  647 

1852-53 

n 

n 

91 

127  134 

222 

'  55 

629 

1853-54 

» 

n 

65i  1431  126 

214 

54 

■    602 

1854-55 

» 

n 

49 

1441  150 

204 

.    53 

1  600 

1 855-56 

„ 

y, 

67 

194 

144 

169 

!  571  63111 

185f5-57 

n 

n 

96 

186 

145 

2001  66 

693 

1857-58 

n 

n 

167 

105 

155 

220 

75 

722 

1858t59 

n 

„ 

161 

92 

192 

227 

82 

754 

ia59-60 

n 

» 

158 

107 

205 

239 

84 

793 

1800-61 

„ 

» 

179 

113 

215 

257 

79 

843 

1861-62 

n 

» 

lœ 

119 

245 

245 

98 

i  813 

1862-63 

n 

n 

91 

128  246 

218 

1  ïll 

1  794 

18(>3-64 

„ 

n 

111 

102  230 

204 

!  121 

!  768 

1864-65 

n 

n 

133 

100  213 

206 

112 

1  764 

1805-662 

" 

„ 

126 

86  199 

197 

1  118 

,  768 

1 

Totaux 

1893 

1932 

3016  3078  4016 

5338 

2057 

21372 

(1)  A  (laler  de  l'aBnée  <850-SI ,  par  suite  des  moilifications  appor- 
■t.np>  p;u  la  loi  iln  15  juillel  1819  à  la  rtpartitiou  <les  matières  d'en- 
inen,  les  iasiriptions  pour  les  Sciences  et  pour  la  PUilosopliie  odI  ité 
nrniilèlenient  séparées  les  uoes  des  antres. 

(S)  Eu  organisant  les  Écoles  spéciales  des  arts  et  nianuractures,  dn 
f  •^nie  civil  et  des  mines,  on  s'est  borné,  pendant  l'année  académique 
i)«':5-66,  aux  cours  de  la  1"  et  de  la  i*  auuée  d'études.  Les  c«urs  des 


(    354    ) 

SUITE   DU    TABLEAU   GÉNÉRAL    DES    INSCRIPTIONS    PR1SF8 
PENDANT   LES  ANNÉES  183*-35  à  4885-86. 


; 7-— 

— '. '1 

ANNÉE 

0 

_o 

y 

•1 

TOTAL. 

ACADÉMIQ. 

.?; 

^ 

<m^ 

X 

■a|.  f .5? 

■r 

a. 

■^ 

H 

42'  1932 

3016 

3078 

4016 

5338 

•2057 

21372 

1866-67 

71i  » 

125 

91 

195 

194 

108 

784 

1867-68 

9o:   » 

133 

81 

210 

199 

125 

838 

1868-69 

92  » 

133 

77 

211 

213 

123 

849 

1869-70 

125 

» 

131 

92 

227 

208 

124 

907 

1870-71 

139 

105 

106 

227 

207 

142 

986 

1871-72 

144 

„ 

182 

107 

245 

251 

116 

1045 

1872-73 

140 

r> 

187 

103 

255 

245 

125 

1055 

1873-74 

160 

„ 

178 

113 

277 

247 

125 

1100 

1874-75 

187 

„ 

179 

112 

282 

258 

142 

1160 

1875-76 

225 

» 

183 

92 

290 

275 

135 

1200 

1876  77 

217 

» 

200 

110 

304 

341 

139 

1311 

1877-78 

214 

» 

263 

157 

271 

286 

70 

1261 

1878-79 

225 

n 

297 

193 

275 

286 

64 

1340 

1879  80 

204 

„ 

351 

209 

307 

320 

60 

1451 

1880-81 

194 

„ 

331 

212 

340 

377 

58 

1512 

1881-82 

206 

„ 

343 

205 

380 

401 

57 

1592 

1882-83 

193 

„ 

325 

202 

402 

374 

62 

1558 

1883  84 

184 

„ 

342 

206 

414 

3--.0 

59  1555 

1884-85 

218 

„ 

342 

216 

435 

376 

51  1638 

1885-86 

232 

" 

360 

216 

450 

384 

58 1  1700 

Tôt. 

3502J1932|7766 

5978 

10013 

11130 

4000J46214 

iBDécs  subséquentes  n'ont  été  orgaaisés  que  successivement.  En 
1867-68,  l'enseignement  des  Écoles  spéciales  comprenait  les  quatr» 
années  d'études. 


(    355    ) 

statistique    des    élèves   inscrits    pendant 
l'année  académique  1885-1886  et  répartis 

d'après  leur  PAYS  D'ORIGINE. 

Des  1700  élèves  inscrits  pendant  l'année  1885-86 
1613  sont  Belges;  87,  étrangers. 

Les  étudiants  belges  se  répartissent  entre  nos 
provinces  de  la  manière  suivante  : 

Province  d'Anvers 243 

—  de  Brabant 359 

—  de  Flandre  occidentale.    ...  182 

—  de  Flandre  orientale    ....  148 

—  de  Hainaut 331 

—  de  Liège 101 

—  de  Limbourg 74 

—  de  Luxembourg 32 

—  de  Namur .  143 

Total  1613 
Les  étudiants  étrangers  se  classent  comme 
suit  d'après  leurs  nationalités  respectives  : 

Afrique  méridionale 1 

Allemagne 3 

Angleterre 2 

Autriche 4 

Canada  2 

Costarica 2 

Chili 2 


(    356    ) 

Espagne     6 

États-Unis 1 

France 12 

Irlande 2 

Italie 1 

Luxembourg  (grand-duché) 19 

Mexique 3 

Pays-Bas 15 

Pologne 4 

République  Argentine 4 

Suisse 4 

Total  87 


(  357  ) 

TABLEAU  DBS  INSCRIPTIONS  DES  DEUX  PREMIERS 
MOIS  COMPARÉES  AVEC  LE  TOTAL  DB  CHAQUE 
ANNÉE  ACADÉMIQUE  (l). 


Année*.                    D*ux  premitrt  moit. 

Total  de  l'anm't 

1834—33    .     . 

.     .      86    .     . 

.     .      86 

1835-36    .    . 

.     .    261     .     . 

.     .    261 

1836—37    .    . 

.     .    350    .     . 

.     .    362 

1837—38    .     . 

.     .    416    .     . 

.     .    443 

1838—39    .    . 

.    451     .     . 

.     465 

1839-40    .    . 

.    468    .    . 

.    490 

1840—41     .     . 

.    503    .     . 

.    528 

1841-42    .     . 

.    550    .     . 

.    580 

1842—43    .     . 

.    555    .    . 

.    574 

1843—44    .     . 

.    602    .    . 

.    615 

1844—45    .     . 

.    613    .    . 

.    623 

1845—46    .    . 

.    617    .     . 

.    650 

1846-47    .     .    . 

.    605     .     . 

.    631 

1847—48    .     . 

.    562    .     .     . 

.    577 

(1)  Daos  les  chiffres  de  ce  tablciu  comparatif  ne  se  trouve  pas 
compris  celui  des  étudiants  de  l'aucSen  collège  des  Humanités  ,  de 
4858  à  I8S0,  meotienné  dans  la  première  colonne  du  tableau  oi- 
<)rssus  [>.  353  ZbZ. 


(   358    ) 


Années . 

1848—49 

1849—50 

1850—51 

1851—52 

1852-53 

1853—54 

1854—55 

1855—56 

1856—57 

1857—58 

1858—59 

1859-60 

1860—61 

1861—62 

1862—63 

1863—64 

1864—65 

1865—66 

1866—67 

1867—68 

1868—69 

1859-70 

1870—71 

1871—72 

1872-73 

1873-74 

1874-75 

1875-76 

1876-77 


Deux  premiers  moii. 

538  . 

552  . 

556  . 

574  . 

576  . 

562  . 

541  . 

584  . 

648  . 

694  . 

717  . 

750  . 

803  . 

776  . 
.  760  . 
.  751  . 
.  744  . 
.  746  . 
.  750  . 
.  785  . 
.  816  . 
.  882  . 
.  935  . 
.  1005  . 
.  1024  . 
.  1064  . 

.  nu   . 

.1147  . 
.  1257  . 


(    359    ) 


Ànnéet. 

ne 

uœ 

premier»  moit. 

Total  de  l'année. 

1877—78    ....  1201(1)     . 

.      .    1261 

1878-79    . 

1267     .     . 

.     .  1340 

1879—80    . 

1375    .     . 

.     .   1451 

1880—81     . 

1408    .     . 

.     .  1512 

1881—82    . 

1451     .     . 

.     .   1592 

1882—83    . 

1427    .     . 

.     .  1558 

1883—84    . 

1438    .     . 

.     •  1555 

1884-85    . 

loQl    .     . 

.     .  1638 

1885-86    . 

1550    .     . 

.     .  1700 

1886-87    . 

1568 

'  (1)  Celle  diminiilion  lu  cliifîre  proviont  de  la  suppression  des 
cours  élémentaires  dans  li  Faculté  de  Thëolojçie,  suppression  qui  a 
eu  pour  effet  de  réduire  de  moitié  le  nombre  des  étudiants  de  cetlA 
faculté. 


21. 


(    360    ) 

INSCRIPTIONS  PAR  FACULTÉS  PRISES  PENDANT  LES 
DEUX  PREMIERS  MOIS  DE  LA  NOUVELLE  ANNÉE 
ACADÉMIQUE  188Ô-87  (l). 

Théologie 64 

Droit 331 

Médecine .402 

Philosopliie  et  Lettres 208 

Sciences 343 

Écoles  spéciales 1*27 

Agronomie 93 

Total    1568 


(1)  L'Annnaire  devant  être  mis  sous  presse  an  cominencemenl  de 
l'innée  académique,  oa  doit  se  borner  adonner  les  inicriptions 
prises  pendant  les  deiii  premiers  mois  J octobre  et  novembre)  de 
cette  année.  Les  tableaux  pp.  357,  358  et  339  donnent  le  chiffr» 
total  de  chaque  année. 


NECROLOGE. 

Sancta  et  saluhris  est  cogitatio  pro  defunctis 
exorare  ut  a  peccatis  soîvantur. 

II  Machab.  XII,  15. 


5 janvier  1886.  Bournonvillb ,  Victor-Joseph, 
étudiant  à  l'école  des  mines, 
né  à  Spy  le  H  février  1866,  y 
décédé. 

12  janvier.  Liesens,  Alphonse,  étudiant  en 

sciences,  né  à  Tongres  le  17  fé- 
vrier 1867,  y  décédé. 

16  février.  Trussart,  Louis-Marie-Joseph, 

étudiant  en  médecine,  né  aux 
Tombes  le  26  juillet  1862,  y 
décédé. 

28 février.  Charlier,  Jean- Baptiste,    étu- 

diant en  médecine,  né  à  Mon- 
tigny  le  23  janvier  1866,  décédé 
à  Charleroi. 

12  mars.  Leroy,    Auguste,    étudiant    en 

droit,  né  à  Wasmes  le  5  mai 
1863,  décédé  à  Tournai. 
8  mai.  Stasse,   Georges- N.-J. -Marie, 

étudiant  en  agronomie,  né  à 
Liège  le  7  juillet  1866,  décédé 
à  Louvain. 

15  novembre.  Sonnet,  Ocfave,  étudiant  en 
médecine,  né  à  Leugnies  le 
16  mars  1863,  y  décédé. 


R. 


I. 


P. 


DEUXIÈME  PARTIE. 


Règlement  général  de  l'Université. 

Titre  V. 

De  V Inscription  et  du  Recensement. 

ARTICLE  l'. 

Pour  être  porté  au  rôle  des  étudiants,  on  doit 
se  présenter  devant  la  commission  d'inscription 
présidée  par  le  Recteur,  produire  un  ceniflcat 
de  bonne  conduite  et  justifler  qu'on  a  réguliére- 
mezit  terminé  les  études  préliminaires. 

Les  étudiants  de  la  Faculté  de  Théologie  pro- 
iluisent  un  oertilicat  de  leur  Ordinaire. 

ART.  2. 

L'inscription  doit  être  renouvelée  tous  les  ans. 

Il  sera  versé  dans  la  caisse  de  l'Université 
10  francs  pour  la  première  inscription,  et  la 
même  somme  pour  le  recensement  ou  renouvel- 
lement de  rin>'cription  (i).  Il  sera  payé  en  outre 
aux  appariteurs  5  francs  par  Inscription  et  par 
recensement. 


(1)  Cet  article  a  été  modifié  au  conimeucemcnt  de  Tau  uéc  1872-1873. 
L'cludiaat  pave,  de  plus,  une  cotisaliou  de  ciuq  tranos  pour  l'usage 
4e  la  Bibliothèque. 


(    366    ) 

ART.   3. 

Pour  être  admis  au  recensement,  l'étudiant 
doit  présenter  son  acte  d'inscription.  Eq  outre 
il  doit  être  favorablement  mentionné  dans  les 
rapports  annuels  du  Vice-Recteur  et  des  Facultés. 

ART.  4. 

Les  étudiants  inscrits  ou  recensés  le  sont  pour 
les  cours  ordinaires  d'une  faculté  ou  d'une  année 
d'études,  comme  ces  cours  sont  déterminés  par 
les  art.  33,  35,  37  et  39.  Ceux  qui  ne  se  proposent 
pas  de  prendre  des  grades  ni  de  faire  un  cours 
complet  d'études  et  qui  en  font  la  déclaration, 
peuvent  seuls  être  inscrits  pour  des  cours 
spéciaux. 

ART.  5. 

Les  étudiants  qui  se  proposent  de  prendre  les 
grades  académiques  ne  peuvent  être  inscrits  en 
Sciences,  en  Médecine  ou  en  Droit  qu'après  avoir 
subi  les  examens  prépaiatoires,  prescrits  par  la 
loi  ou  par  les  règlements  universitaires. 

ART.  6. 

Les  inscriptions  et  les  recensements  se  font 
annuellement  depuis  le  lundi  qui  précède  le  jour 
de  l'ouverture  des  cours  jusqu'au  deuxième  sa- 
medi suivant. 

Après  l'expiration  de  ce  terme,  on  ne  peut  être 
inscrit  ou  recensé  que  pour  des  motifs  légitimes. 


(    367    ) 

ART.   7. 

Lors  de  l'inscription  et  du  recensement  les 
étudiants  promettent  d'observer  le  règlement  et 
confirment  cette  promesse  par  leur  signature 
sur  le  registre  des  inscriptions. 

Titre  IL 

Des  Autorités  académiques. 

ART.   8. 

Les  autorités  académiques  sont  :  le  Recteur 
magnifique,  le  Vice- Recteur,  le  Secrétaire,  les 
Doyens  des  Facultés,  les  Présidents  des  collèges 
universitaires,  le  Conseil  rectoral  et  le  Sénat 
académique. 

ART.  9. 

Le  Vice-Recteur,  le  Secrétaire,  les  Professeur» 
de  l'Université  et  les  Présidents  des  collèges 
universitaires,  convoqués  par  le  Recteur  et  as- 
semblés sous  sa  présidence,  constituent  le  Sénat 
académique. 

ART.   10, 

Les  Doyens  des  Facultés,  conjointement  avec 
le  Vice-Recteur  et  le  Secrétaire,  forment  le  Con- 
seil rectoral. 

La  réunion  ordinaire  du  Conseil  a  lieu  le 
deuxième  lundi  de  chaque  mois.  Lorsque  le  lundi 
est  un  jour  de  fête,  la  réunion  est  remise  au 
lendemain.  2L 


368    ) 

ART.   11. 

Les  réunions  ordinaires  des  Facultés  ont  lieu, 
au  commencement  de  chaque  mois,  dans  l'ordre 
suivant  : 

Le  premier  lundi.  Faculté  des  Sciences  ; 

Le  tnardi.  Faculté  de  Philosophie  et  Lettres  ; 

Le  mercredi.  Faculté  de  Médecine  ; 

Le  jeudi,  Facultcî  de  Droit  ; 

Le  vendredi.  Faculté  de  Théologie. 

Lorsque  l'un  ou  l'autre  de  ces  jours  coïncide 
a,yec  une  fête,  la  réunion  est  remise  au  samedi 
suivant. 

Titre  III. 

De  la  Discipline  académique  en  général. 
ART.  12. 

Le  maintien  de  la  discipline  est  spécialement 
confié  au  Vice-Recteur,  qui  pourra  être  aidé  d'un 
ou  de  plusieurs  Assesseurs  désignés  à  cet  effet 

ART.  13. 

Tous  les  étudiants  doivent  professer  la  religion 
-catholique  et  en  remplir  les  devoirs. 

ART.  14. 

Les  dimanches  et  les  jours  de  fête,  les  étudiants 
externes  assisteront,  autant  que  possible,  aux 


(    369    ) 

offices  de  leur  église  paroissiale.  On  leur  recom- 
mande instamment  le  fréquent  usage  des  sacre- 
ments. 

Des  conférences  religieuses,  obligatoires  pour 
tous  les  étudiants,  auront  lieu  à  différentes 
époques  de  l'année. 

L'explication  approfondie  des  vérités  fonda- 
mentales de  la  religion  fait  partie  des  cours  obli- 
gatoires de  la  première  année  de  Philosophie  (i). 

ART.  15. 

Les  étudiants  externes  doivent,  dans  les  trois 
jours  de  la  prise  de  leur  domicile,  remettre  au 
Vice  Recteur  leur  adresse  portant  le  nom  de  la 
rue,  le  numéro  de  la  maison,  le  nom  et  la  pro- 
fession des  personnes  chez  lesquelles  ils  se  sont 
logés. 

Les  mêmes  instructions  devront  être  données 
â  chaque  changement  de  domicile. 

ART.  16. 

Ils  doivent  rentrer  chez  eux  à  dix  heures  du 
soir. 

Les  habitants  de  la  ville  qui  louent  des  appar- 
tements à  des  étudiants  sont  engagés  à  prêter 
leur  concours  au  maintien  de  cette  disposition. 


(4)  Ce  cours  est  également  obligatoire  pour  les  élèves  de  la  pre- 
aiière  année  des  Sciences,  des  Écoles  spéciales  et  du  Notariat. 


(    370    ) 

ART.   17. 

Les  étudiants  internes  observeront  les  règle- 
ments particuliers  de  leur  collège. 

ART.  18. 

Les  étudiants  ne  peuvent  former  des  associa- 
tions ni  donner  des  fôies  ni  faire  des  démonstra- 
tions collectives  sans  une  autorisation  préalable. 

ART.  19. 

La  fréquentation  du  théâtre  est  interdite. 

ART.  20. 

L'entrée  de  toute  maison  dont  la  réputation  ne 
serait  pas  reconnue  irréprochable  est  rigoureu- 
sement défendue. 

Titre  IV. 

Des  Peines  académiques. 
ART.  21. 

Les  peines  académiques  sont  : 

1.  Les  admonitions; 

2.  La  suspensi./a  du  droit  de  fréquenter  le» 
cours  ou  l'un  d'eux. 

3.  La  suspension  du  droit  de  fréquenter  les 
cours,  avec  renvoi  temporaire. 

4.  Le  consilium  abeundi,  ou  renvoi  simple» 
mais  illimité  ; 


{    371    ) 

5.  L'exclusion  de  l'Université,  ou  renvoi  défl- 
nitif  et  irrévocable. 

Ces  peines  sont  appliquées  conformément  aux 
dispositions  des  articles  suivants. 

ART.  22. 

Les  admonitions,  parles  autorités  académiques 
ou  par  le  professeur; 

La  suspension  du  droit  de  fréquenter  un  cours, 
par  le  professeur  de  concert  avec  la  Faculté; 

La  suspension  du  droit  de  fréqueriter  tous  les 
cours  ou  quelques-uns  d'entre  eux,  par  le  Rec- 
teur, le  Vice-Recteur  ou  les  Présidents  des  col- 
lèges et  par  la  Faculté; 

Le  renvoi  temporaire,  par  le  Recteur,  le  Vice- 
Recteur  ou  les  Présidents  des  collèges. 

ART.  23. 

La  suspension  du  droit  de  fréquenter  les  cours 
emporte  pour  l'étudiant  la  défense  de  sortir  de 
son  domicile,  si  ce  n'est  pour  des  causes  à  déter- 
miner par  le  Vice  Recteur. 

ART.  24. 

Le  renvoi  temporaire  emporte  pour  l'étudiani 
l'obligation  de  rentrer  dans  sa  famille. 


Le  consilium  abeundi  est  prononcé  par  le 
Conseil  rectoral. 


(    372    ) 

ART.   26. 

L'exclusion  de  l'Université  est  prononcée  par 
le  Sénat  académique. 

ART.  27. 

Lorsqu'une  faute  paraîtra  de  nature  à  provo- 
quer soit  le  consilium  abeundi,  soit  l'exclusion 
de  l'Université,  le  Recteur  en  informe  l'étudiant 
et  lui  accorde  un  délai  moral  pour  présenter,  s'il 
le  juge  nécessaire,  un  mémoire  justificatif.  Ce 
mémoire  est  transmis  au  corps  saisi  du  jugement. 

L'étudiant  inculpé  pourra  être  entendu  lorsque 
le  Conseil  rectoral  ou  le  Sénat  académique  le 
trouvera  convenable. 

ART.  28. 

La  remise  proportionnelle  des  rétributions 
payées  pour  la  fréquentation  des  cours  est  faite 
à  l'étudiant  soumis  au  consilium  abeundi  eu  à 
l'exclusion. 

Titre  V. 

Des  Moyens  d'encouragement. 

ART.  29. 

Les  faveurs  qui  sont  à  la  disposition  de  l'Uni- 
versité ne  sont  accordées  qu'aux  étudiants  qui 
se  distinguent  par  la  régularité  de  leur  conduite, 
par  leur  application  et  par  le  succès  qu'ils  ob- 
tiennent dans  leurs  études. 


(    373    ) 

ART.  30. 

L'exemption  des  rétributions  des  cours  fixées 
par  les  art.  34, 36  et  38  est  accordée  annuellement 
à  cinq  étudiants  de  chaque  Faculté.  Ceux  qui 
croiront  avoir  des  titres  à  celte  laveur  adres- 
seront leur  demande  au  Recteur,  qui  accorde 
l'exemption  après  avoir  pris  l'avis  des  Facultés. 

L'exeajpiion  pourra  être  retirée  à  l'étudiant 
qui  ne  continuerait  pas  à  se  distinguer  par  la 
régularité  de  sa  conduite  et  par  son  application. 

ART.  31. 

Les  certificats  de  bonne  conduite,  de  fréquen- 
tation des  cours  et  de  succès  dans  les  études 
sont  délivrés  par  le  Recteur. 

La  demande  de  ces  certificats  doit  être  appuyée 
sur  une  déclaration  du  Vice-Recteur  et  du  Doyen 
de  la  Faculté,  constatant  que  rien  ne  s'oppose  à 
ce  qu'ils  soient  accordés. 

En  ce  qui  concerne  les  étudiants  internes,  la 
déclaration  est  donnée  par  le  Président  de  leur 
collège  et  par  le  Doyen  de  la  Faculté. 

Titre  VI. 

De  la  Distribution  et  des  Rétributions  des  cours 

ART.  32. 

Un  programme  annonce  l'ordre  et  la  distribu- 
tion des  cours  de  chaque  semestre. 


(    374     ) 

ART.  33  (1). 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Philosophie  et 
Lettres  et  ceux  de  la  Faculté  des  Sciences  com- 
prennent deux  années  et  sont  réglés  de  la  ma- 
nière suivante  : 

Première  année.  —  Cours  ordinaires  ou  obli- 
gatoires pour  ceux  qui  se  préparent  à  l'étude 
du  Droit  ou  de  la  Médecine  :  l'introduction  à  la 
Philosophie  et  la  Logique,  l'Anthropologie  phi- 
losophique, la  Philosophie  morale,  l'histoire  de 
la  Philosophie  ancienne,  les  Langues  grecque  et 
latine,  l'Algèbre,  la  Géométrie  et  la  Trigonomé- 
trie rectiligne. 

Seconde  année.  —  Cours  obligatoires  pour 
ceux  qui  se  préparent  à  Vétude  du  Droit  :  l'in- 
troduction à  l'Histoire  universelle  et  l'Histoire 
ancienne,  les  Antiquités  romaines,  l'Histoire  du 
moyen  âge,  l'Histoire  politique  moderne,  l'His- 
toire nationale,  la  Littérature  française  et  l'His- 
toire des  Littératures  modernes,  l'Économie 
politique  et  la  Statistique,  la  Physique  élémen- 
taire. 

Seconde  année.  —  Cours  obligatoires  pour 
ceux  qui  se  préparent  à  l'étude  de  la  Médecine  : 
exercices  d'Algèbre  et  de  Géométrie,  la  Physique 

;4)  Pliisienrs  dispositions  de  cet  article  et  des  articles  suWantsoni 
dû  ètr<'  modifiées  potiv  être  mises  en  rapport  avec  nos  lois  siiccos 
sives  sur  l'enseignement  supérieur,  et  en  dernier  lieu  avec  la  U>- 
du  30  mai  1876.  Voir  le  programme  annuel  des  cours. 


(    375    ) 

expérimentale,  la  Cliimie  générale,  organique 
et  inorganique,  et  ses  applications  aux  arts  et  à 
la  médecine,  la  Zoologie,  l'Anatomie  comparée, 
la  Minéralogie,  la  Botanique,  la  Physiologie  des 
plantes,  la  Géographie  physique  et  ethnogra- 
phique. 

Cours  extraordinaires  ou  facultatifs  de  la 
Faculté  de  Philosophie  et  Lettres  :  la  Métaphy- 
sique générale  et  spéciale,  l'Archéologie,  la  Lit- 
térature et  les  Langues  orientales,  les  Littéra- 
tures grecque  et  latine,  la  Littérature  flamande. 

Cours  facultatifs  de  la  Faculté  des  Sciences  : 
l'introduction  aux  Mathématiques  supérieures, 
la  Géométrie  analytique,  le  Calcul  différentiel  et 
le  Calcul  intégral,  la  Théorie  analytique  des 
Probabilités,  la  Mécanique  analytique,  la  Méca- 
nique céleste,  la  Physique  mathématique,  l'As- 
tronomie physique  et  la  Géologie. 

Les  étudiants  qui  se  proposent  de  suivre  un 
ou  plusieurs  cours  facultatifs  doivent  se  faire 
inscrire  chez  les  professeurs  respectifs,  immé- 
diatement après  la  publication  du  programme. 

ART.  34  (1). 

Les  rétributions  pour  les  cours  ordinaires  et 
extraordinaires  de  chacune  des  deux   années 


(1)  Cet  article   et    les  suivants  ont  dû  être  niodilics   ;rupiùs  les 
exigences  de  la  loi  du  20  mai  I87C. 


(    376    ) 

dans  les  Facultés  de  Philosophie  et  Lettres  ei 
des  Sciences  s'élèvent  à  220  francs. 

La  rétribution  particulière  d'un  cours  annuel 
est  de  60  francs,  celle  d'un  cours  semestriel  de 
30  francs. 

ART.  35. 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Médecine  com- 
prennent trois  années  et  sont  réglés  de  la  ma- 
nière suivante  : 

Première  année  :  l'Anatomie  (générale,  des- 
criptive, pathologique  (i)  embryologie),  la  Phy- 
siologie, l'Hygiène,  la  Pathologie  et  la  Théra- 
peutique générale. 

Deuxième  année  :  la  Pathologie  et  la  Thé- 
rapeutique spéciale  des  maladies  internes,  la 
Pathologie  externe,  la  Pharmacologie  et  la  Ma- 
tière médicale,  la  Clinique  interne  et  la  Clinique 
externe,  le  cours  théorique  et  pratique  des  Ac- 
couchements. 

rroiszémeann^e.-lacontinuation  des  Cliniques 
interne  et  externe,  des  cours  de  Pathologie  et  de 
Thérapeutique  spéciale  des  maladies  internes, 
de  Pathologie  externe  et  du  cours  théorique  et 
pratique  des  Accouchements,  la  Médecine  opé 
ratoire,  la  Médecine  légale  et  la  Police  médicale, 
l'Encyclopédie  et  l'Histoire  de  la  Médecine. 


(1)  V.  le  règlement  pour  l'ampliithcAtre  d'analomie  et  les  salles  dn 
'dissection,  du  15  janvier  1856. 


(    377    ) 

ART.  36  (1). 

Tous  les  cours  de  la  Faculté  de  Médecine, 
mentionnés  à  l'article  précédent,  sont  obliga- 
toires. Il  651  payé  30  francs  par  cours  semestriel 
et  60  francs  par  cours  annuel.  Les  rétributions 
des  cours  de  la  pr'emière  année  s'élèvent  à 
180  francs,  (le  la  deuxième  à  210  francs,  de  la 
troisième  à  240  francs. 

Les  éiudiauts  en  Médecine,  qui  n'ont  pas  suivi 
les  cours  de  la  deuxième  année  des  Sciences  et 
qui  désireraient  fréquenter  les  cours  d'Anatomie 
comparée,  paieront  la  rétribution  semestrielle 
de  30  francs. 

ART.  37. 

Les  cours  de  la  Faculté  de  Droit  comprennent 
trois  années  et  sont  réglés  de  la  manière  suivante  : 

Première  année  :  l'Encyclopédie  du  Droit  et 
l'Histoire  du  Droit  ronain,  les  institutcs  du  Droit 
romain,  le  Droit  naturel  ou  la  Phiiosoiihie  du 
Droit  et  les  éléments  du  Droit  civil  moderne. 

Deuxième  année  :  les  Pandectes,  le  Droit  civil 
mo'lerne  approfondi,  le  Droit  public  et  le  Droit 
administratif,  le  Droit  commercial. 

Troisième  année  :  la  continuation  des  Pan- 
dectes et  du  Droit  civil  moderne  approfondi,  le 
Droit  criminel  y  compris  le  Droit  militaire,  l'His- 

(IJ  Voir  la  aute  à  l'art.  S4. 


(    378    ) 

toire  du  Droit  coutumierde  Belgique  et  les  ques- 
tions transitoires,  la  procédure  civile  y  compris 
l'organisation  et  les  attributions  judiciaires,  et 
la  Médecine  légale. 

Notariat  :  le  Droit  naturel,  les  éléments  du 
Droit  civil  moderne  et  le  Droit  notarial. 

ART.  38  (i). 

Tous  les  cours  de  la  Faculté  de  Droit,  men- 
tionnés à  l'article  précédent,  sont  obligatoires. 

Il  est  payé  40  francs  par  cours  semestriel  et 
80  francs  par  cours  annuel.  Les  rétributions  des 
cours  de  la  première  année  s'élèvent  ainsi  à 
200  francs,  de  la  deuxième  à  280  francs,  de  la 
troisième  à  190  francs,  du  Notariat  à  160  francs. 

Les  étudiants  en  Droit  qui  n'ont  pas  suivi  les 
cours  de  la  deuxième  année  de  Philosophie  et 
qui  désireraient  fréquenter  les  cours  d'Économie 
politique  et  de  Staiisiique,  et  le  cours  d'Histoire 
politique  moderne  paieront  la  rétribution  semes- 
trielle de  30  francs  pour  chacun  de  ces  deux  cours. 

ART.  39. 

La  distribution  des  cours  de  la  Faculté  de 
Théologie  est  déterminée  par  un  règlement  par- 
ticulier. 


(1)  Voir  la  note  à  l'art.  3*. 


(    379    ) 

ART.  40. 

Les  rétributions  fixées  par  les  art.  34,  36  et  38, 
sont  payées  intégralement  entre  les  mains  du 
receveur  des  Facultés,  au  moment  de  l'inscrip- 
tion ou  du  recensement. 

Le  receveur  remet  aux  étudiants  avec  la  quit- 
tance une  carte  d'entrée,  portant  un  numéro 
d'ordre  qui  indique  la  place  à  occuper  par  eux 
dans  les  auditoires. 

ART.  41. 

Les  Facultés  peuvent  accorder,  à  la  demande 
expresse  des  parents,  un  délai  pour  le  paiement 
des  rétributions.  Les  étudiants  qui  auront  obtenu 
un  délai  se  présenteront  avec  la  déclaration  de 
la  Faculté  chez  le  receveur,  qui  leur  remettra  la 

carte  d'entrée. 

ART.  42. 

L'étu>liant  qui  a  payé  la  rétribution  pour  un 
cours  ou  pour  les  cours  d'une  année  peut  être 
autorisé  par  la  Faculté  à  fréquenter  de  nouveau 
les  mômes  cours,  sans  être  tenu  à  une  nouvelle 
rétribution. 

Titre  VIL 

De  la  Fréquentation  des  cours. 

ART.    43. 

La  durée  de  chaque  leçon  est  d'une  heure  au 
moins  et  d'une  heure  et  demie  au  plus  ;  personne 


(    380    ) 

ne  peut  sortir  de  l'auditoire  avant  que  la  leçon 
soit  terminée. 

Les  professeurs  peuvent  s'assurer  des  progrès 
des  étudiants  en  leur  adressant  des  questions 
sur  les  matières  de  l'enseignement. 

ART.  44. 

Les  étudiants  sont  tenus  de  fréquenter  avec 
exactitude  tous  les  cours  pour  lesquels  ils  sont 
inscrits  et  qui  sont  mentionnés  dans  le  pro- 
gramme. La  même  obligation  existe  pour  ceux 
qui  se  fout  inscrir^e  pour  des  cours  extraordi- 
naires ou  facultatifs. 

ART.  45. 

Les  étudiants  qui  désirent  être  dispensés  de  la 
fréquentation  d'un  ou  de  plusieurs  cours  doivent 
adresser  une  demande  motivée  à  leur  Faculté. 

ART.  46. 

Les  étudiants  qui  désirent  fréquenter  un  cours 
appartenant  à  une  année  ou  à  une  Faculté  autre 
que  celle  dans  laquelle  ils  sont  inscrits,  doivent 
en  demander  par  écrit  l'autorisation  à  )a  Faculté 
compétente. 

ART.  47. 

Les  étudiants  ne  peuvent  s'absenter  des  leçons 
ni  sortir  de  la  ville  pour  un  ou  plusieurs  jours, 
sans  l'autorisation  du  Vice- Recteur  ou  du  Prési- 
dent de  leur  collège. 


(    381    ) 

ART.   48. 

Les  étudiants  externes  qui,  pour  cause  de 
maladie  sont  empêchés  d'assister  aux  leçons» 
doivent  en  informer  le  Vice-Recteur. 

ART.  49. 

Avant  l'entrée  du  Professeur  dans  l'auditoire 
chacun  aura  soin  de  s'y  ti'ouver  à  la  place  qui 
lui  est  assignée.  Pendant  les  leçons  le  silence  et 
le  bon  ordre  doivent  être  rigoureusement  obser- 
vés. Si  quelqu'un  se  peiinettait  de  les  troubler, 
le  professeur  peullui  enjoindre  de  sortir  de  l'au- 
ditoire et  provoquer  selon  l'exigence  du  cas, 
l'application  des  peines  académiques. 

Le  silence  et  le  bon  ordre  doivent  être  égale- 
ment observés  pendant  la  durée  des  leçons,  dans 
les  locaux  où  elles  se  donnent. 

ART.  50. 

Ne  sont  admis  à  fréquenter  les  cours  que  ceux 
qui  ont  été  portés  au  rôle  des  étudiants,  confor- 
mément aux  prescriptions  du  Titre  i'",  et  qui 
sont  munis  de  leur  carte  d'entrée. 

ART.  51. 
Ceux  qui,  sans  avoir  été  inscrits,  veulent  sui- 
vre un  cours,  doivent  s'adresser  par  écrit  au 
professeur  qui  transmet  leur  demande  au  Rec- 
teur. Le  professeur  leur  communique  ce  qui  a 
été  arrêté. 


(    382    ) 

Ceux  qui  désirent  assister  à  une  leçon  doivent 
en  faire  la  demande  au  professeur  soit  directe- 
ment, soit  par  l'entremise  de  l'appariteur. 

ART.  52. 

Il  y  a  annuellement  deux  vacances,  l'une  du 
mardi  qui  précède  la  fête  de  Pâques  jusqu'au 
troisième  mardi  qui  la  suit,  l'autre  du  premier 
vendredi  d'août  jusqu'au  premier  mardi  d'oc- 
tobre. 

Fait  et  revisé  à  Louvain,  le  19  novembre  1835 
et  le  3  août  1848. 

LE  RECTEUR  DE  l'UNIVERSITÉ, 

P.  F.  X.  DE  RAM. 
L.  t  S.  Le  Secrétaire^  Baguet. 

Vu  et  approuvé  dans  la  réunion  annuelle  de 
l'Épiscopat,  à  Malines,  le  4  août  1848. 

ENGELBERT,  Card.  Arch.  de  Malines. 


Liste  des  Règlements 
publiés  dans  les  Annuaires. 

1.  Documents  relatifs  à  V érection  de  V  Uni- 
versité catholique.  —  V.  l'Annuaire  de  1869, 
pp.  405  s. 

2.  Règlement  concernant  les  pensions  des 
professeurs,  des  veuves  ou  des  enfants  de 
professeurs  de  V  Université  catholique  de  Lou- 
vain;  25  octobre  1866.  —  V.  l'Annuaire  de  1869. 

3.  Ordinatio  pro  disputationibus  sabbatinis 
S.  Facultatis  Theologicœ;  6  juin  1835.  —  V.  les 
Annuaires  de  1837  à  1840. 

4.  Prœscripta  ad  obtinendum  gradum  Bac- 
calaurei  in  S.  Theologia  et  Jure  Canonico  ; 
15  mars  1836.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840, 
de  1858  et  de  1870. 

5.  Prœscripta  ad  obtinendum  gradum  Licen- 
tiati  in  S.  Theologia  et  Jure  Canonico;  4  mai 
1837.  —  V.  les  Annuaires  de  1838  à  1840,  de  1858 
et  de  1870. 

6.  Prœscripta  ad  obtinendam  Lauream  doc- 
toralem  in  S.  Theologia  vel  Jure  Canonico  ; 
19  juin  1841.  —  V.  les  Annuaires  de  1842,  de  1858 
et  de  1870. 

22 


(    384    ) 

7.  Cérémonial  de  la  promotioyi  au  doctorat 
en  théologie  et  en  droit  canon.  —  V.  les  Annuai- 
res do  1842,  de  1858  et  de  1870. 

8  Jnramentumprœstandum  ah  lis  qui  gradu 
academico  in  S.  FacuUate  Theologica  insi- 
gniunfur.  —  Y.  les  Annuaires  de  1840,  de  1858  ei 
de  1870. 

9.  Juramentum prœstandum  ab  iis  qui  Lau- 
rea  doctorali  in  S.  Theologia  vel  Jure  Cano- 
nico  insigniuntur.  -  V.  les  Annuaires  de  1842. 
de  1858  ei  de  1870. 

10.  Formula  proniotionis  ad  Laiiream  docto- 
ralêm  in  S.  Theologia  vel  Jure  Canonico.  - 
V.  les  Annuaires  de  1842,  de  1858  et  de  1870. 

11.  Regulœ  Collegii  Theologorum;  30  juille» 
1836.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  et  de  1857. 

12.  Règlement  pour  Vohtention  des  grades 
dans  la  Faculté  de  droit;  8  février  1858.  —V.  les 
Annuaires  de  1859,  de  1864  et  de  1871. 

13.  Règlement  pour  l'admission  aux  examens 
diplomatiques;  17  octobre  1862.  —  V.  les  Annuai- 
res de  1863,  de  1864  et  de  1871. 

14.  Règlement  pour  Vohtention  des  grades 
dans  la  Faculté  de  médecine;  13  février  1837.  - 
V.  les  Annuaires  de  1838  à  1840,  de  1859,  de  1864 
et  de  1871. 


(    385    ) 

lo.Juramentiitnprœstanduw.àbiisquigradu 
Doctoris  in  Facultute  tnedica  insigniuntur.  — 
V.  les  Annuaires  de  1840,  de  1859,  de  1864  et  de 
1871. 

16.  Règlement  potir  V amphithéâtre  d'anato- 
mie  et  les  salles  de  dissection;  15  janvier  1836. 
—  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1S40. 

17.  Règlement  pour  les  étudiants  en  méde- 
cine admis  au  cours  de  clinique  interne  et 
externe  à  Vhôpital  civil;  7  novembre  1836.  — 
V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 

18.  Règlement  pour  les  étudiants  en  méde- 
cine admis  à  l'hospice  de  la  maternité  ;  7  no- 
vembre 1836.  —  V.  les  Annuaires  de  1837  à  1840. 

19.  Règlement  pour  les  élèves  internes  de  l'hô- 
pital civil;  7  novembre  1836.  —  V.  les  Annuaires 
de  1837  à  1840. 

20.  Règlement  pour  l'élève  interne  de  l'hos- 
pice de  la  maternité  ;  7  novembre  1836.  —  V.  les 
Annuaires  de  1837  à  1840. 

21.  Règlement  pour  l'obtention  des  grades 
dans  la  Faculté  de  philosophie  et  lettres;  8  mars 
1858.  —  V.  les  Annuaires  de  1859,  de  1864  et  de 
1871. 

22.  Idem,,  dans  la  Faculté  des  sciences  ;  8  mars 
1858.  —  V.  les  Annuaires  de  1859,  de  1864,  de 
1873  et  de  1879. 


(    386    ) 

23.  Règlement  pour  le  service  de  la  biblio- 
thèque ;  18  avril  1836.  —  V.  les  Annuaires  de 
1837  à  1861,  de  1865,  de  1870,  de  1873  et  de  1884. 

24.  Règlemerd  organique  pour  V Institut  phi- 
lologique, fait  le  15  octobre  1844,  revisé  le  30  oc- 
tobre 1849.  —  V.  les  Annuaires  de  1845,  de  1847  et 
de  1849  à  1855. 

25.  Statuts  de  la  Société  littéraire;  8  décem- 
bre 1839.  —  V.  les  Annuaires  de  1841  et  de  1875. 

26.  Statuts  de  la  Basoche,  société  des  étu- 
diants en  droit;  14  mars  1860.  —  V.  les  Annuai- 
res de  1861  et  de  1862. 

27.  Statuts  de  la  Société  médicale  de  V  Uni- 
versité; 1863.  —  V.  l'Annuaire  de  1864. 

28.  Règlement  des  Écoles  spéciales  des  arts 
et  manufactures,  du  génie  civil,  et  des  mines. 
—V.  les  Annuaires  de  1872,  1873,  1874,  1879  et  de 
1880. 

29.  Statuts  du  Cercle  industriel  des  Écoles 
spéciales  de  l'Université  catholique.  — V.  l'An- 
nuaire de  1875. 

30.  Écoles  spéciales  des  arts  et  manufac- 
tures, du  génie  civil  et  des  mines.  —  Attribu- 
tions de  la  commission  executive,  et  Règlement 
d'ordre  intérieur;  19  novembre  1873.  —V.  l'An- 
nuaire de  1875. 


(    3S7     ) 

31.  Loi  sur  la  collation  des  grades  acadé- 
miques et  le  programme  des  examens  univer- 
sitaires.—V.  l'Annuaire  de  1877. 

32.  Règlement  organique  pour  la  collation 
des  grades  académiques,  adopté  principale- 
ment en  exécution  de  la  loi  du  20  mai  1876.  — 
V.  les  Annuaires  de  1878  et  de  1881. 

33.  Concours  de  V enseignement  supérieur 
orgayiisé  en  vertu  de  V article  44  de  la  loi  du 
20  mai  1876.  (Arrêté  royal  du  11  octobre  1877.)— 
V.  l'Annuaire  de  1878. 

34.  Programme  de  V École  supérieure  d'agri- 
culture. — V.  les  Annuaires  de  1879  et  de  1880- 

35.  Instructions  ministérielles  concernant 
les  bourses  de  voyage.  —  V.  rAnnuaire  de  1881. 

36.  Statuts  de  la  Société  juridique.  —  V.  l'An- 
nuaire de  1881. 

37.  Bourses  de  voyage.  —  Règlement.  — 
Modifications.  (Arrêté  royal  du  25  juillet  1882. > 
—  V.  l'Annuaire  de  1883. 


•22. 


Le   Séminaire   américain  de  Louvain. 


En  1857,  plusieurs  évêques  d'Amérique,  mus 
par  la  considération  des  avanlapes  que  présente 
Louvain,  y  ont  établi,  avec  le  consentement  et 
l'approbation  de  S.  Em.  le  Cardinal  Archevêque 
de  iMalines,  sous  le  patronage  des  Évêques  de  la 
Belgique  et  sous  les  auspices  de  personnes  cha- 
ritables, un  Séminaire  améiicain.  Il  a  pour  objet 
de  procurer  aux  jeunes  gens  de  la  Belgique  et 
des  pays  limitrophes,  désireux  de  se  consacrer 
à  la  belle  œuvre  des  missions  de  l'Amérique  du 
Nord,  un  moyen  sûr  et  facile  de  suivre  leur 
sainte  vocation. 

La  lettre  pastorale  des  illustres  Prélats  réunis, 
le  28  avril  1861,  dans  le  concile  provincial  de 
Cincinnati  contient  le  passage  suivimt  par  rap- 
port à  ce  séminaire  :  «  C'est  aussi  avec  une  joie 
"  profonde  que  nous  remercions  nos  vénérables 
"  Frères,  le  Cardinal  Archevêque  et  les  Évêques 
"  de  la  catholique  Belgique,  pour  le  zèle  si  noole 
"  et  si  chrétien  avec  lequel  ils  ont  coopéré  à 
"  l'établissement  du  Séminaire  américain  de 
"  l'Immaculée  Conception  dans  la  ville  de  Lou- 
»  vain,  siège  de  cette  ancienne  et  célèbre  Uni- 
"  versité  catholique,  qui  a  répandu  tant  de  lustre 
«  sur  la  sainte  Église  notre  Mère.  Ce  Séminaire, 


(    389    ) 

»  fondé  avec  le  louable  concours  de  quelques 
»•  Évêques  de  notre  province,  a  déjà  envoyé 
r>  onze  missionnaires  pleins  de  zèle  et  de  pru- 
»  dente  activité.  Son  existence  prospère  nous  est 
n  un  sûr  garant  de  tout  le  bien  qu'il  est  appelé 
«  à  rendre  à  notre  sainte  Religion;  c'est  là  le 
«  résultat  que  nous  en  attendions.  Nous  prions 
r,  les  Prélats  belges  de  daigner  lui  continuer 
«  leur  bienveillant  appui.  » 

Et  le  second  concile  de  Baltimore,  tenu  en 
1866,  où  étaient  présents  trente  sept  Évêques  et 
*ept  Archevêques,  s'exprime  en  ces  termes  : 

«  Nous  devons  aussi  faire  mention  du  collège 
"  établi  pour  les  missionnaires  de  ce  pays  près 
»  l'Université  de  Louvain,  ce  très  célèbre  siège 
»>  des  lettres  et  des  sciences,  par  les  Évêques  de 
»  Belgique,  et  dont  nous  avons  déjà  recueilli  des 
»  fruits  fort  nombreux  et  très  salutaires.  Car, 
-x  depuis  neuf  ans  que  ce  collège  est  fondé,  il 
»  nous  a  envoyé  plus  de  cinquante  missionnaires 
r>  pour  travailler  à  la  culture  de  la  vigne  du 
»  Seigneur.  " 

Au  Concile  actuel  de  Baltimore  assistent  deux 
archevêques  et  six  évêques  sortis  du  Collège 
américain  de  Louvain. 

Les  vastes  bâtiments  de  l'ancien  collège  d'Aine 
ou  Aulne,  fondé  en  1629  par  Dom  Edmond  Jou- 
vent,  abbé  d'Aine,  près  de  Thuin  en  Hainaut, 
ont  été  acquis  et  appropriés  pour  le  Collège 
américain  et  sont  devenus  ainsi  une  nouvelle 
pépinière  de  missionnaires. 


(    390    ) 

Pour  les  conditions  d'admission  comme  élève, 
en  doit  s'adresser  à  Mgr  J.  De  Nève,  prélat 
domestique  de  Sa  Sainteté,  vicaire  général  de 
l'évêché  de  Détroit  et  président  du  collège,  rue 
de  Namur,  n°  110. 


SÉMINAIRE    AFRICAIN 

POUR    LES    STATIONS    ET    LES    MISSIONS 

DE   L'ÉTAT   INDÉPEiNDANT   DU   CONGO 

itRIGÉ    SOUS    Lf    VOCABLE    DE 

SAINT  ALBERT  DE  LOUVAIN 


Sa  Grandeur  Monseigneur  l'Archevêque  de 
Malines,  d'accord  avec  ses  vénérés  Suffragauts, 
Nosseigneurs  les  Évéqiies  de  Belgique,  vient  de 
fonder  à  Louvain  un  Séminaire  pour  les  besoins 
religieux  du  Congo  indépendant. 

Cet  établissement,  béni  d'avance  par  Sa  Sain- 
teté Léon  XIII,  esi  de.^tiné  à  former  des  ouvriers 
évangéliques  tant  pour  les  stations  européennes 
que  pour  les  peuplades  indigènes  de  l'Afrique 
centrale.  On  y  recevra  les  jeunes  gens  et  les 
prêtres  qui  voudront  se  consacrer  à  ce  glorieux 
apostolat.  Les  uns  et  les  autres  s'y  prépareront 
soit  à  desservir  plus  tard  les  aumôneries  de 
l'État  indépendant,  soit  à  travailler  à  l'œuvre 
d'évangélisation  dans  ces  immenses  et  fertiles 
contrées,  où  trente  millions  d'âmes  attendent, 
avec  la  grâce  de  la  régénération  chrétienne,  les 
bienfaits  de  la  science  et  de  la  moralisaiion. 

On  sait  combien  d'explorateurs,  de  savants  et 
de  commerçants  de  différentes  nations  visitent 
actuellement  ces  régions  lointaines,  naguère  si 


(    392    ) 

peu  connues,  ou  s'j'  établissent,  avec  la  noble 
ambition  d'y  jeter  à  la  fois  les  bases  du  progrès 
naatériel  ei  le  germe  fécond  de  la  civilisation. 
Celte  entreprise,  grande  dans  son  principe 
comme  dans  les  résultats  qu'on  est  en  droit  d'en 
espérer,  est  due  suriout  à  l'initiative  magnanime 
et  à  la  sollicitude  persévérante  de  notre  bien- 
aimé  Roi  Léopold  II,  Souverain  de  l'État  indé- 
pendant du  Congo.  De  nombreus  s  stations, 
dirigées  par  des  Européens,  presque  tous  nos 
compatriotes,  ont  été  fondées  par  l'État  indépen- 
dant, sur  divers  points  de  son  vaste  territoire. 
Des  factoreries  qui  gagnent  chaque  jour  en  ini- 
poriance  sont  échelonnées  le  long  des  fleuves, 
depuis  l'Océan  atlantique  jusqu'au  lac  Tanga- 
nîka;  et  l'on  annonce  la  création  prochaine  de 
chemins  de  1er  qui,  en  facilitant  les  transports, 
donneront  un  nouvel  essor  au  mouvement  de 
colonisation. 

D'un  autre  côté,  la  population  noire,  très  dense, 
est  plongée  dans  la  barbarie  et  dans  l'iilolàtrie; 
les  formes  les  plus  dégradantes  du  fétichisme 
sont  en  honneur  parmi  les  indigènes,  et  certaines 
tribus  n'ont  pas  encore  renoncé  aux  usages 
horribles  de  l'anthropophagie. 

La  foi  entreprenante  des  temps  anciens  avait 
su  créer  dans  le  Loango,  le  Bas -Congo  et  l'An- 
gola, des  chrétientés  florissantes,  qui  allèrent  se 
consolidant  et  se  multipliant  pendant  plus  de 
deux  cents  ans.  Elles  ont  péri,  faute  de  prêtres. 


(    393    ) 

lors  des  malheurs  et  des  persécutions  qui  ont 
marqué  en  Europe  !a  fin  du  siècle  passé.  Aujour- 
d'hui, à  peine  en  retrouve  t  on  quelques  vestiges 
dans  des  traditions  éparses  et  des  pratiques 
religieuses  dénaturées.  L'édifice  renversé  attend 
une  main  apostolique  qui  le  fasse  surgir  de  ses 
ruines. 

La  moisson  s'annonce  donc  très  abondante, 
et  le  père  de  famille  convie  des  hommes  de 
bonne  volonté  aux  joies  laborieuses  de  la  ré- 
colte. Puisse  son  appel  être  entendu!  Non,  il  ne 
sera  point  dit  que  l'Évangile  de  Notre-Seigneur 
Jésus  Christ,  seul  fondement  solide  d'une  véri- 
table civilisation,  rencontrera  moins  de  soldats 
et  d'apôires  dévoués,  qu'il  suscitera,  dans  notre 
pays,  moins  d'élans  généreux  que  la  louable 
ardeur  des  expéditions  scientifiques  ou  que  le 
juste  désir  de  développer  le  commerce  et  l'in- 
dustrie! 

Voilà  pourquoi  Nosseigneurs  les  Èvêques  de 
Belgique  ont  jugé  qu'il  était  de  notre  devoir  de 
catholiques  et  de  notre  honneur  de  patriotes  de 
contribuer,  par  l'érection  d'un  Séminaire  afri- 
cain, à  l'œuvre  civilisatrice  qui  se  poursuit  sous 
les  auspices  de  notre  Roi. 

La  nouvelle  institution  aura  beaucoup  de  points 
de  ressemblance  et  de  contact  avec  le  Séminaire 
américoAn,  cet  autre  ornement  de  notre  cité 
universitaire,  qui  a  fourni ,  depuis  trente  ans, 
tant  de  prêtres  zélés  et  instruits  et  bon  nombre 


(     394    ) 

d'Évêques  aux  mis,sions  et  aux  diocèses  de 
l'Amérique  septentrionale.  On  y  admettra  des 
étudiants  en  philosophie  et  en  théoloi^ie,  aussi 
bien  que  les  prêtres  autorisés  par  leurs  Évêques 
à  se  vouef  au  service  des  stations  de  l'Etat 
indépendant. 

Outre  l'fn.^eignement  des  différentes  branches 
de  la  science  sacrée  nos  futurs  missionnaires 
recevront  dps  leçons  appropriées  à  leur  desti- 
nation et  aux  besoins  du  pays  qu'ils  devront 
évangéliser  plus  tard.  L'étude  des  lan^^ues  du 
Congo  et  les  notions  d'hygiène  et  de  médecine 
les  plus  indispensables  sous  un  climat  équatorial 
seront  l'objet  d'une  attention  tovue  spéciale. 

Le  Séminaire  est  soumis  à  la  haute  juridiction 
de  S.  G.  Mon^^eigneur  l'Archevêque  de  MaUnes. 
Les  missionnaires  qui  en  sortiront  re.steronl 
prêtres  séculiers  Dans  l'exercice  de  leur  juri- 
diction, ils  dépendront  directement  de  la  S.  Con- 
grégation de  la  Propagande.  Après  les  labeurs 
de  leur  ministère,  ils  trouveront,  au  séminaire, 
une  retraite  honorable. 

Les  fondateurs  et  les  protecteurs  de  la  mission 
belge  du  Congo  s'efforceront,  en  tout  temps, 
d'assurer  aux  missionnaires,  aa  point  de  vue  de 
l'habitation,  de  l'alimentation,  des  moyens  de 
transport,  de  la  durée  du  séjour  en  Afrique,  les 
facilités  et  les  ménagements  que  la  prudence 
chrétienne  conseillera  et  que  les  circonstances 
comporteront. 


(    395    ) 

Pour  être  admis  au  Séminaire  africain,  on 
-devra  produire  l'autorisation  de  l'Ordinaire, 
ainsi  que  des  certificats  de  bonne  conduite  et 
d'humanités.  Ceux  qui  se  présenteront  étant 
déjà  prêtres  seront  envoyés  en  Afrique,  dès 
qu'on  les  jugera  capables  de  commencer  avec 
fruit  leur  ministère  apostolique. 

Le  prix  de  la  pension  annuelle  est  de  500  fr. 
Confiants  dans  la  générosité  des  catholiques 
belges,  dans  l'accueil  qu'ils  ne  peuvent  manquer 
de  faire  à  une  oeuvre  entreprise  pour  la  gloire 
de  Dieu  et  répondant  si  parfaitement  aux  grandes 
vues  de  Sa  Sainteté  Léon  XIII  et  de  Sa  Majesté 
Léopold  II,  les  supérieurs  du  Séminaire  africain 
accorderont  des  remises  aux  élèves  qui,  après 
un  certain  temps  de  séjour  dans  l'établissement, 
en  seront  trouvés  dignes. 

Un  prospectus  plus  détaillé  des  conditions 
d'admission  et  d'entretien  dans  le  Séminaire 
sera  publié  ultérieurement.  En  attendant,  les 
intéressés  sont  priés  de  vouloir  bien  s'adresser 
à  M.  le  Président,  qui  se  tient  entièrement  à 
leur  disposition. 

J.  FORGET, 

PROFESSEUR  A  l'UNIVERSITÉ  CATHOLIQUE, 
PRÉSIDENT  DU  SÉMINAIRE  AFRICAIN, 

(rue  de  Namur,  n°  229). 

Louvain,  fête  de  l'Exaltation  de  la  sainte 
€roii,  1886. 

—  23 


APPENDICE. 


-A.3>T-A.X.EOTES 


POUR   SEUVIR 


A  L'HISTOIRE  DE  L'UNIVERSITE  DE  LOUVAIN. 


1886-87. 

Publications. 


Voir  le  supplément  dans  le  Liber  memorialis. 
Les  suppléments  ultérieurs  seront  donnés  dans 
Y  Annuaire,  en  tête  des  analectes. 

Nominations  et  distinctions 
scientifiques. 

P.  WiLLEMS.  —  Docteur  en  droit  hon.  causa 
de  V  Université  de  Heidelberg ,  président  de 
V Académie  royale  flamande  de  langue  et  de 
littérature,  correspondant  de  Y  Académie  royale 
des  sciences  de  Turin,  prix  quinquennal  des 
sciences  historiques. 

D.  Mercier.  —  Membre  de  Y  Académie  ro- 
maine de  Saint-Thomas  d'Aquin. 

E.  Reusens.  —  A  obtenu  la  médaille  en  ver- 
meil (grand  module),  décernée  par  la  société 
française  d'archéologie  pour  services  rendus, 
par  ses  publications,  aux  éludes  archéologiques. 

M.  Michaux.—  Membre  associé  de  Y  Académie 
nationale  de  Paris. 

P.  Van  Beneden.  —  Membre  de  Y  Académie  de 
Boston,  de  Y  Académie  de  Madrid,  de  la  Société 
impériale  des  sciences  naturelles  de  Moscou  et 
de  la  Société  philomatique  de  Paris. 


(     IV     ) 

C.  Blas.  —  Membre  de  V Académie  royale  de 
médecine  de  Belgique. 

N.  E.  Breithof.  —  Membre  correspondant  de 
VInstitut  royal  Grand-Ducal  de  Luxembourg. 

L.  Henry.  —  Membre  titulaire  de  V Académie 
royale  des  sciences,  des  lettres  et  des  arts  de 
Belgique. 


ADRESSE 
de  l'Université  catholique  de  Louvain 
à,  M.  Chevreul,  membre  de  llnstitut, 
professeur  au  Muséum  d'histoire  na- 
turelle, etc.,  etc.,  à  l'occasion  de  son 
jubilé  de  cent  ans. 

Monsieur  et  illustre  maître. 

Au  moment  où  vous  accomplissez  votre  cen- 
tième année,  l'Université  catholique  de  Louvain 
tient  à  honneur  de  vous  adresser  ses  félicitations 
et  ses  vœux. 

Dans  votre  longue  vie  et  comme  incarnée 
dans  votre  personne,  nous  voyons  se  dérouler 
tout  entière  l'histoire  de  la  science  qui  a  fait 
l'objet  de  vos  labeurs.  Par  la  date  de  votre  nais- 
sance, vous  nous  ramenez  à  l'époque  mémorable 
de  Lavoisier  et  aux  origines  même  de  la  chimie. 
Élève  de  Vauquelin  et  disciple  non  moins  illustre 
que  ce  grand  maître,  vous  représentez,  dans 
fiotre  temps,  cette  école  célèbre  des  chimistes 
naturalistes  qui  fit  tant  autrefois  pour  la  con- 
naissance du  règne  minéral  et  du  règne  orga- 
nique. Contemporain  de  Dalton  et  de  Davy,  de 
Gay-Lussac  et  d'Ampère  dont  vous  fûtes  l'ami, 
de  Berzélius ,  de  Liebig  et  de  Dumas  pour  ne 
citer  que  des  anciens,  vous  nous  rappelez  tous 
les  fondateurs  de  la  chimie  moderne  et  avec 
vous  nous  assistons  au  développement  progressif 
de  cette  branche  si  importante  des  sciences  hu- 
maines. 


{      VI      ) 

Lorsqu'évoquant  dans  vos  souvenirs  tous  ces 
grands  noms  du  passé,  vous  contemplez  l'i.a- 
mense  capital  de  savoir  qu'ils  nous  ont  transrais, 
vous  pouvez  vous  dire  avec  le  poète  :  "  et  quo- 
rum pars  magna  fui.  »  Car  voire  nom,  Mon- 
sieur, appartient  aussi  à  l'histoire. 

Observateur  sagace  et  conscienideux,  expéri- 
mentateur habile,  travailleur  persévérant,  pen- 
seur judicieux  et  profond,  naturaliste  et  philo- 
sophe, vous  avez  porté  votre  attention  et  jeté  de 
la  lumière  sur  les  parties  les  plus  diverses  au 
champ  de  la  science.  De  vos  efforts  féconds,  sont 
sortis  des  travaux  qui,  en  illustrant  votre  nom, 
ont  encore  accru  la  renommée  scientifique  de 
votre  patrie  et  sont  devenus  une  source  de 
richesses  pour  l'indu-sirie  contera[)oraine. 

La  liste  de  vos  œuvres  est  bien  longue;  pour 
en  montrer  la  haute  valeur,  il  suffit  d'en  citer 
une  seule,  votre  immortel  «  Traité  des  corps 
gras  ».  Cet  important  travail ,  fruit  de  onze 
années  de  recherches,  est  classé  depuis  long- 
temps parmi  les  documents  chimiques  les  plus 
marquants  que  nous  a  légués  la  première  moitié 
de  ce  siècle;  c'est  l'irrécusable  témoignage  des 
qualités  éminentes  du  savant  qui  en  tut  l'auteur. 

L'Université  catholique  de  Louvain,  vouée  par 
vocation  et  par  devoir  au  culte  de  la  science,  ne 
pouvait  pas  rester  étrangère  à  Timposante  ma- 
nifestation du  sentiment  public  en  votre  hon- 
neur; elle  s'y  associe  avec  enthousiasme  et 
acclame  avec  transports  l'illustre  chimiste  qui 


(     VII     ) 

est  une  des  gloires  les  plus  pures  de  la  science 
spiritualiste. 

Vous  aimez,  Monsieur,  à  vous  appeler  dans  un 
langage  modeste  qui  donne  la  plus  haute  idée  de 
l'élévation  de  votre  esprit  et  de  la  solidité  de 
votre  savoir  :  le  «  Doyen  des  étudiants  ";  vous 
êtes  encore  le  doyen  de  cette  corporation  de 
savants,  célèbre  entre  toutes  qui  se  nomme 
l'Institut  de  France;  vous  êtes  même  le  doyen 
des  savants  du  monde  entier.  Il  ne  manque  plus 
à  votre  gloire,  dans  l'ordre  des  décannats  qu'un 
seul  titre,  celui  de  doyen  des  centenaires.  Nous 
aimons  à  nous  persuader  qu'après  tant  d'autres, 
ce  suprême  et  exceptionnel  honneur  vous  est 
aussi  réservé. 

Dieu  qui  est  l'auteur  de  toute  force  et  de  toute 
vie,  vous  a  accordé  comme  première  récompense 
un  siècle  d'existence  sur  cette  terre  où  il  vous 
présente  à  tous  comme  un  exemple,  un  encou- 
ragement et  une  leçon  vivante.  Puisset-il  long- 
temps encore  vous  conserver  à  notre  admiration 
et  à  notre  affectueux  respect! 

C'est  le  vœu  sincère  de  l'Université  catholique 
de  Louvain  :  ad  multos  annos. 

Dans  ces  sentiments,  nous  vous  prions  d'agréer. 
Monsieur  et  illustre  maître,  l'hommage  do  notre 
plus  haute  considération. 

Le  Secrétaire,  le  recteur, 

P.    WiLLEMS.  PIERAERTS. 

—  23. 


RAPPORT 

sur  l'année  académique  1885-1886^ 
présenté  par  Mgr  PIERAERTS,  rec- 
teur magnifique  de  lUniversité. 


Messieurs  les  Professeurs, 
Messieurs  les  Étudiants, 

Le  simple  compte  rendu  de  l'année  académique 
écoulée  aura  l'air  d'un  plaidoyer  en  faveur  de 
notre  chère  Aima  Mater. 

Vous  en  êtes  l'heureuse  cause,  mes  dévoués 
collègues,  par  vos  travaux  et  par  vos  triomphes  ; 
et  vous,  jeunesse  bien-aimée,  par  les  éclatants 
succès  dus  à  vos  généreux  efforts. 

Ou,  pour  parler  plus  chrétiennement  et  avec 
plus  de  vérité,  c'est  à  la  divine  Providence  qu'il 
faut  faire  remonter  l'honneur  d'une  situation 
dont  le  secours  d'en  haut  est  le  premier  et  néces- 
saire artisan.  Tous  ensemble  donc  «  rendons 
grâces  au  Seigneur,  notre  Dieu  :  cela  est  digne 
et  juste.  " 

Seize  cent  quatre-vingt-quinze  étudiants  ont 
suivi  les  cours  en  1885-86;  et  ce  chiffre  eût  été 
bien  plus  élevé,  si  nous  ne  tenions  rigoureuse- 
ment fermé  l'accès  à  la  Faculté  de  philosophie 
«t  lettres  préparatoire  au  droit,  et  à  la  Faculté 
des  sciences    préparatoire  à   la   médecine,  à 


(     IX     ) 

quiconque,  sans  exception,  n'a  pas  fait  un  cours 
complet  d'humanités.  L'examen  d'entrée,  confor- 
mément à  l'ancienne  législation  du  graduât  en 
lettres,  défectueuse  en  ce  point,  n'est  toléré  que 
pour  les  jeunes  gens  qui,  pour  des  raisons  sé- 
rieuses, se  présentent  après  la  troisième  latine, 
en  vue  de  suivre  les  cours  de  pharmacie  ou  de 
notariat;  et  chaque  année  plusieurs  récipien- 
daires ont  dû  être  ajournés  ou  refusés. 

Cette  règle  suivie  avec  persévérance  fait  la 
force  de  notre  enseignement.  Elle  a  entretenu  le 
milieu  solide  où  se  sont  formés  les  six  obstinés 
travailleurs  qui  viennent  de  voir  leurs  mémoires 
couronnés,  et  le  jeune  ecclésiastique  déjà  irès 
méritant  qui  a  éié,  le  seul  de  cette  année,  pro- 
clamé, avec  165  points  sur  200,  lauréat  du  con- 
cours entre  tous  les  docteurs  en  sciences  des 
diverses  universités. 

Sur  douze  bourses  de  voyage,  sept  ont  donc 
été  attribuées  à  l'Université  catholique  (V;  et 
des  sept,  cinq  appartiennent  à  l'École  de  biolo- 
gie, fondée  en  1876,  dont  nous  avons  vu  avec 
bonheur  la  puissante  vitalité  s'affirmer  par  l'ap- 


(1)  MM.  Gedoelst     \ 

E.  Gllson     }    Sciences  biologiques  propremect  dites. 
Meunier      ^ 
MM.  VaD  deo  Straelen    i    Médecine,   Sciences  physiologiques 
Moyart  )         et  bactériologie. 

M  .  A.  Vau  Bierviiet.      Sciences  physiques  cl  maUiematiques 
yi.  Dupriez.  Droit  public. 


(      X      ) 

parition  d'uae  Revue  scientifique  spéciale,  au 
sujet  do  laquelle  les  auteurs  ont  déjà  reçu  le» 
plus  grands  éloges  de  l'étranger  (i). 

Aux  nombreux  laboratoires  qui,  à  côté  des 
laboratoires  obligés  de  chimie,  d'histologie  nor- 
male et  d'anatomie  pathologique,  ont  été  créés 
librement  par  l'Université  depuis  la  loi  de  1876, 
revient  pour  une  large  part  le  remarquable  élan 
scientifique  dont  nous  recueillons  les  fruits  au 
sein  de  la  Faculté  îles  sciences  et  de  la  Faculté 
de  médecine  :  laboratoire  de  microscopie  et  de 
biologie  cellulaire,  laboratoire  d'embryologie 
humaine  et  comparée,  laboratoire  pour  les  ma- 
nipulations physiques,  laboratoire  d'électricité 
appliquée,  laboratoire  de  zoologie,  de  paléonto- 
logie et  d'anatomie  comparée,  laboratoire  de 
physiologie,  laboratoire  de  bactériologie,  salle 
de  travail  pratique  pour  l'anatomie  humaine, 
laboratoire  de  chimie  physiologique,  laboratoire 
annexé  au  service  de  la  clinique  interne. 

Do  leur  côté,  les  sociétés  scientifiques  et  litté- 
raires fondées  successivement  au  sein  de  l'Uni- 
versité, ont  également  contribué  dans  une  bonne 
mesure  à  la  vie  intellectuelle  qui  se  manifeste 


(i)  La  Cellule.  Recueil  de  cytologie  et  d'bistologie  géLéralc,  pu- 
lihé  par  J.-B.  Carnoy,  professeur  de  biologie  cellulaire;  G.  Gilson, 
professeur  d'embryologie,  et  J.  Denys,  professeur  d'anatomie  patho- 
logique, à  l'Uiiiversilë  catholique  <le  touvaia,  avec  la  collaborilioa 
de  leurs  élèves  et  de  savants  étrangers. 


(     XI      ) 

chaque  jour  davantage.  Je  ne  nommerai  pas  les 
nombreuses  sociétés  déjà  anciennes  (i)  et  toujours 
florissantes;  je  me  contenterai  de  citer  en  pas- 
sant quatre  sociétés  nées  d'hier  :  la  Conférence 
d'éconoynie  sociale  où  se  traitent  si  utilement 
les  grands  problèmes  sociaux  de  notre  temps;  la 
Société  orientale,  où,  dans  des  séances  régu- 
lièrement suivies,  se  préparent  de  sérieux  spé- 
cialistes; la  Conférence  d'histoire  composée  de 
quelques  étudiants  d'élite  qui  fouillent  les  textes 
originaux  les  plus  abstrus  du  moyen  âge  pour 
s'initier  aux  sources  historiques  longtemps 
ignorées  et  méconnues,  et  enfin,  la  Société  phi- 
losophique, qui  achève  les  connaissances  ac- 
quises par  l'assistance  au  cours  et  par  le  travail 
personnel,  en  donnant  à  l'étudiant,  au  moyen  de 
discussions  hebdomadaires,  cette  trempe  habi- 
tuelle qu'on  appelle  l'esprit  philosophique. 

Ces  sociétés,  de  même  que  les  laboratoires,  se- 
trouvent  placées  sous  la  direction  de  maîtres 
savants  et  dévoués,  qui  y  font  école  et  y  forment 


(1)  Ces  sociétés  sont  : 
Met  Tijd  en  mjt  ; 
La  Socitlé  Littéraire; 
L'ÉcniiUlion  ; 
La  Société  Medicile; 

La  Société  Juridique  fraoça  se  et  flamaude; 
La  Societus  Philologa  : 
Le  Cercle  Industriel  ; 
Le  Cercle  Agronomique. 


(     XII      ) 

des  disciples  :  en  sorte  que  tous  les  brillants 
résultats  dont  nous  nous  félicitons,  ont  été  pré- 
parés par  vous.  Messieurs  les  Professeurs,  et  la 
jeunesse  studieuse  vous  en  est  reconnaissante 
autant  que  l'Université  elle-même. 

Vous  pouvez  être  fiers  de  vos  élèves,  comme 
ils  sont  fiers  de  tous  leurs  maîtres  ;  et  particu- 
lièrement en  ce  moment  : 

Fiers  de  vous.  Messieurs  les  professeurs  Mi- 
chaux et  Van  Beneden,  qui,  après  les  magni- 
fiques fêtes  de  votre  vénérable  jubilé  de  cinquante 
années  d'enseignement,  nous  apparaissez  comme 
dans  une  auréole  formée  à  la  fois  de  respect, 
d'admiration  et  de  gratitude; 

Fiers  de  vous,  M.  le  professeur  Willems,  à 
qui  le  jury  a  décerné,  dans  les  conditions  les 
plus  honorables,  le  prix  quinquennal  des  sciences 
historiques,  la  plus  haute  distinction  qui  se 
puisse  accorder,  et  qui  était,  cette  fois  —  on  le 
sait  —  disputée  avec  un  entrain  exceptionnel; 

Fiers  de  vous  —  et  ici  j'apostrophe  un  absent 
dont  le  souvenir  reste  ineffaçable  —  cher  et 
■savant  M.  PouUet,  qui  avez  vu  déposer  sur  votre 
tombe  aimée,  ainsi  qu'une  couronne  d'immor- 
telles, le  prix  quinquennal  d'histoire  natio- 
nale (1),  solennel  hommage  posthume  rendu  à 
votre  prodigieuse  érudition  et  à  votre  activité. 


[1]  C'esl  la  huitième  t'oi$,  crovons  uoiis,  qu'iiu   prix  quinqucun.^l  a 
été  accordé  à  uii  professeur  de  Louvain. 


(     XIII     ) 

hélas!  trop  dévorante.  —  Que  n'a-t  il  vécu  de 
plus  longs  jours,  cet  excellent  Poullet!  A  lui 
aussi,  comme  à  notre  Van  Beneden,  on  eût  pu 
décerner  dans  d'autres  branches  un  autre  prix 
Cuvier,  récompense  suprême,  non  de  quelques 
travaux  particuliers,  mais  de  toute  une  existence 
consacrée  uniquement  aux  études  par  de  conti- 
nuels et  éclatants  services. 

Permettez-moi,  MM.  Us  professeurs,  d'ajouter 
è.  la  louange  du  corps  académique,  que  cinq  de 
nos  collègues,  en  dehors  de  MM.  Poullet  et  Wil- 
lems,  ont  mérité,  dans  les  rapports  des  deux 
jurys  d'histoire,  les  éloges  les  mieux  fondés  pour 
leurs  œuvres  pendant  la  dernière  période  quin- 
quennaile  :  et  j'ai,  semble-t  il,  le  droit  d'en 
conclure  que  L-s  études  historiques  ne  sont  pré- 
sentement nulle  part  entourées  de  plus  de  con- 
sidération et  cultivées  avec  plus  d'ardeur  qu'à 
Louvain. 

Je  n'ai  plus  maintenant,  pour  compléter  le 
compte  rendu  de  l'exercice  écoulé,  qu'à  indiquer 
les  changements  et  les  nominations  qui  ont  eu 
lieu  dans  notre  corps  enseignant  : 

M  le  professeur  Thimus,  à  qui  son  âge  déjà 
avancé  et  son  état  de  santé  commandent  le  repos, 
a  été  admis  à  l'éméritat.  C'était  un  professeur 
consciencieux  et  d'un  jugement  sûr,  qui  nous  a 
donn^.  pendant  une  longue  et  honorable  carrière, 
l'exemple  de  tous  les  devoirs  professionnels  et 
4e  toutes  les  vertus  chrétiennes. 


(     XIV      ) 

Le  corps  Épiscopal  a  désigné  M.  l'abbé  Forget, 
professeur  d'arabe,  pour  la  présidence  du  Sémi- 
naire africain,  complément  nécessaire  de  cette 
œuvre  du  Congo,  que  le  Cardinal  Lavigene  n'a 
pas  craint  d'appeler  «  en  un  sens,  la  plus  grande 
de  ce  siècle.  »  Et  Son  Éminence  ajoutait  :  «  Je  ne 
vois  rien  pour  moi,  dans  notre  histoire,  de  plus 
élevé  que  l'initiative  et  la  persévérance  vrai- 
ment royales  qui  ont  enfin  ouvert,  de  part  en 
part,  entre  les  deux  Océans,  le  continent  afri- 
cain. "  Puisse  donc  le  Séminaire  africain,  sous 
la  présidence  de  M  Forget,  vivre,  prospérer  et 
s'étendre  près  de  Y  Aima  Mater,  comme  ce  glo- 
rieux Séminaire  américain  qui  a  fourni  aux 
missions  du  nouveau  monde  tant  de  prêtres  et 
tanid'évêques  aussi  distingués  parleurs  exemples 
que  par  leur  science! 

M.  le  professeur  Vanden  Heuvel  a  été,  sur  sa 
demande,  déchargé  du  cours  de  procédure 
pénale. 

M.  Nyssens,  nommé  professeur  ordinaire, 
ajoutera  le  cours  de  procédure  pénale  à  celui  de 
droit  pénal  et  se  trouvera  ainsi  chargé  de  tout 
l'enseignement  du  droit  criminel. 

Nous  ouvrons  avec  bonheur  nos  rangs  à 
quatre  nouveaux  collègues  que  Nosseigneurs  les 
Evoques  nous  ont  adjoints  dans  leur  réunion  de 
juillet  dernier  : 

MM.  Fontaine  et  A.  Van  Biervliet,  que  leur* 
fonctions  de  chargés  de  cours  ont  mis  à  même 


(      XV      ) 

de  justifier  pleinement  les  espérances  fondées 
sur  leurs  solides  études  et  sur  leurs  premiers 
travaux,  sont  attachés  en  qualité  de  professeurs 
agrégés,  le  premier  à  la  Faculté  de  droit,  le 
second  à  la  Faculté  des  sciences. 

M.  l'abbé  Colinet,  docteur  en  langues  orien- 
tales, qui  depuis  quelque  temps  suppléait  M.  le 
professeur  de  Harlez,  entre  dans  la  Faculté  de 
philosophie  et  lettres  avec  le  titre  de  professeur 
agrégé.  Il  saura  —  nous  en  avons  l'assurance  — 
faire  honneur  à  son  savant  initiateur  et  tra- 
vailler résolument  à  ses  côtés  dans  ce  vaste 
domaine  des  études  orientales  dont  la  critique 
moderne  prétond  faire  un  champ  clos  pour  com- 
baiire  la  Religion  et  l'Église. 

Depuis  longtemps  le  notariat  réclamait,  paral- 
lèlement à  l'enseignement  théorique  inscrit  dans 
la  loi,  un  enseignement  pratique.  Il  appartenait 
à  rUûiver*iié  catholique,  qui  a  toujours  été  la 
principale  école  du  notariat  belge,  d'introduire, 
la  première,  cette  innovation  dans  son  pro- 
gramme. A.  cet  effet,  il  va  être  ouvert  pour  les 
aspirants  au  notariat  un  cours  de  pratique  com- 
prenant deu.x  années  d'études.  Les  candidats 
notaires  qui  auront  subi  avec  succès  un  examen 
spécial  sur  la  pratique  notariale,  pourront  ob- 
tenir le  titre  de  licencié  en  notariat. 

M.  Maton,  fondateur-directeur  de  la  Revue 
pratique  du  notariat  et  de  l'École  de  notariat 
de  Bruxelles,  auteur  du  Dictionnaire  de  la 


(     XVI     ) 

pratique  notariale,  était  l'homme  le  mieux  pré- 
paré pour  commencer  à  Louvain  un  enseigne- 
ment dans  lequel  il  fait  autorité  et  qui  rendra 
les  plus  marquants  services  au  notariat  du  pays. 
Je  suis  heureux  d'annoncer  sa  nomination  de 
professeur  extraordinaire  dans  la  Faculté  de 
droit. 

Voilà  donc  encore  un  cours  nouveau  dont 
l'Université  catholique  sera  dotée,  sans  aucune 
obligation  légale  ! 

A  partir  du  second  semestre  prochain,  il  sera 
-ouvert  également,  pour  les  étudiants  du  doctorat 
en  médecine,  une  série  de  conférences  de  déon- 
tologie médicale  ou  devoirs  professionnels  du 
médecin;  et  M.  le  professeur  Colinet  inaugurera 
librement,  dans  le  courant  de  l'année  acadé- 
mique, pour  les  étudiants  déjà  au  courant  des 
éléments  du  sanscrit,  un  cours  de  langues  tjer- 
maniques  anciennes  traitées  au  point  de  vue  de 
la  linguistique  indo-européenne,  que  nous  voyons 
enseignées  aujourd'hui  dans  tous  les  grands 
centres  scientifiques,  à  Paris,  non  moins  qu'à 
Berlin,  Leyde  et  Oxford. 

Ceci  m'engage  à  énumérer  les  auires  cours, 
jion  exigés  par  la  loi,  qui  ont  été  organisés  à 
Louvain,  depuis  le  règne  de  la  liberté  de  l'ensei- 
gnement supérieur,  les  uns  obligatoires,  les 
autres  facultatifs,  dans  les  cinq  Facultés,  excep- 
tion faite  des  Écoles  spéciales  et  de  l'Institut 
agricole,  et  sans  parler  des  cours  pratiques 
donnés  dans  les  laboratoires. 


(     XVII     ) 

Je  cite  donc  :  la  philosophie  supérieure  selon 
saint  Thomas,  le  droit  civil  ecclésiastique,  l'en- 
cyclopédie de  la  philologie,  l'histoire  coniempo- 
raine,  le  grec  moderne,  l'archéologie,  la  paléo- 
graphie, la  grammaire  comparée  des  langues 
latine,  grecque  et  française,  les  langues  ira- 
niennes à  côté  des  cours  déjà  existants  u'hébreu, 
de  syiiaque,  de  san.-crit  et  d'arabe,  la  biologie 
cellulaire  ou  étude  comparée  de  la  cellule  dans 
les  deux  régnes,  l'urologie,  la  falsiflcation  des 
denrées  alimentaires,  la  clinique  propédeutique, 
et  le  droit  social  dans  ses  rapports  avec  la  ques- 
tion ouvrière. 

De  ceci,  il  ressort  que  la  bienfaisante  Loi  de 
1876  a  véritablement  donné  l'essor  aux  progrès 
spontanés  de  l'enseignement  supérieur  par  les 
Universités  eilesmêmes  et  dans  leur  propre 
sein  (11;  et  ce  salutaire  mouvement  ne  fera  que 
s'accentuer,  si  les  programmes  officiels  ne  su- 
bissent pas  de  surcharges  et  ne  sont  plus  soumis 


(1)  Cptte  Loi  (itablit  un  minimum.  Le»  Uuivorsités  peuvent  aller 
au-delà.  C'est  ce  qu'a  fait  l'Univers  té  callioliquo,  p.  ex.,  en  con- 
senraiit  comme  oliligatoire  \<:  cour^  de  grec  dans  \n  Candidature  en 
pliilosophie  et  lettres,  en  imposant  l'étude  delà  pliilosopliic  aux 
«lèves  en  pbarniarie  et  aux  c.leveï  en  uotariat,  rt  de  pins  à  ces  der- 
niers l'étude  du  droit  naturel,  on  exigcaut  des  éludiautscn  sciences 
une  démonstration  microscopique  et  des  man  pulalions  physiques, 
et  des  futurs  médecins,  une  épreuve  pratique  de  clinique  oplithal- 
mologiquc,  la  chimie  physiologique,  l'embryologie,  les  éléoni-nts  de 
bactériologie,  la  clinique  propédeutique,  etc. 


(     XVIII      ) 

à  de  continuelles  modifications,  source  d'insia- 
bilité  et  de  perturbation  dans  les  études. 

Au  nombre  des  cours  nouveaux,  il  en  est  un 
sur  lequel  naturellement  doit  se  porter  notre 
attention,  dans  les  circonstances  critiques  que 
la  Belgique  traverse  avec  toutes  les  autres  na- 
tions :  j'entends  le  cours  de  droit  social  dans  ses 
rapports  avec  la  question  ouvrière,  cours  fondé, 
il  y  a  un  an,  accessible  à  tous,  mais  plus  parti- 
culièrement destiné  aux  étudiants  des  Écoles 
spéciales  et  de  l'Institut  agricole. 

La  question  ouvrière  est  d'un  intérêt  général; 
personne  n'échappe  à  l'obligation  de  s'en  occu- 
per; elle  porte  dans  ses  flancs  l'avenir  des 
peuples  et  de  la  société.  Les  Universités  donc 
ont  aussi  leur  rôle  à  remplir;  et  certes  l'Univer- 
sité catholique  ne  saurait  rester  en  arrière. 

Or,  un  des  moyens  pour  elle  de  contribuer  à. 
résoudre  le  redoutable  problème  est  de  former 
des  ingénieurs  instruits  et  religieux,  dont  l'in- 
fluence se  fasse  sentir  sur  les  ouvriers  et  sur 
leurs  chefs  plus  immédiats  (i). 

Les  ouvriers  se  défient  presque  instinctive- 
ment des  patrons;  les  ingénieurs  doivent  être  le 
trait  d'union  de  la  paix,  en  s'efforcant  de  gagner 
la  confiance  des  uns  et  des  autres.  Leurs  paroles 
peuvent  aplanir  bien  des  difficultés,  leurs  exem- 
ples prévenir  bien  des  excès. 

(l)  GoQtremaiire,  porions,  etc. 


(     XIX     ) 

C'est  pour  cela  qu'un  cours  spécial  a  été  insti- 
tué, où  les  futurs  ingénieurs  soient  éclairés  sur 
la  question  ouvrière,  sur  les  causes  du  mal  et 
les  remèdes  à  y  apporter.  Et  au  courant  de  ces 
leçons,  on  leur  dit  comment  l'ingénieur  doit 
apprendre  à  connaître  ses  ouvriers,  les  traiter 
avec  respect,  les  aimer  ;  on  leur  fait  voir  la 
grave  responsabilité  qu'encourent  ceux  qui 
parlent  aux  ouvriers  avec  injure,  hauteur,  me- 
nace, et  le  blasphème  à  la  bouche,  ou  qui,  en  les 
obligeant  au  travail  dominical,  les  poussent  au 
mépris  de  toute  autorité  humaine,  conséquence 
inévitable  du  mépris  de  Dieu. 

J'ai  dit  et  je  le  répète  :  l'ingénieur  a  le  devoir 
d'aimer  les  ouvriers;  il  faut,  dès  l'Université, 
l'élever  dans  ce  respect  affectueux.  Générale- 
ment nos  ouvriers  belges  sont  bons,  laborieux, 
honnêtes,  patients.  Les  mauvaises  excitations, 
la  propagande  impie;  peut-être,  en  certains  cas, 
les  injustes  traitements,  et  sans  aucun  doute  la 
faim  et  la  misère  en  ont  tristement  égaré  un 
grand  nombre  et  les  égarent  encore.  Mais  les 
ouvriers  sont- ils  les  seuls  coupables?  N'avons- 
nous  pas  tous  quelque  chose  à  nous  reprocher  ? 
Qui  est-ce  qui  retranche  une  bonne  fois  de  son 
luxe?  Et  malgré  tous  les  sinistres  avertissements. 
le  luxe  ne  continue  t-ii  pas  à  aller  toujours  crois- 
sant, perpétuelle  tentation  pour  ceux  qui  n'ont 
rien  et  qui  souffrent? 

Une  voix  auguste  nous  a  avertis  tous ,  au 


(     XX     ) 

début  de  ce  mémorable  Congrès  social  de  Liège, 
qui  a  été  un  événement  et  un  bienfait. 

Et  voici  que  d'un  autre  camp  une  voix  ayant 
aussi  autorité  s'est  élevée  pour  proclamer  la 
même  vérité  pratique  : 

«  Quoi  tle  plus  choquant  —  dit  M.  De  Laveleye 
—  que  ce  contraste  entre  ceux  qui  gaspillent  en 
quelques  heures  la  subsistance  de  cent  familles 
et  le  dénùment  de  celles-ci  dans  leurs  tristes 
demeurei<?  Tout  homme  qui  réfléchit,  sera  cer- 
tainement froissé  à  la  vue  de  tant  de  luxe  à  côté 
de  tant  de  misère.  Mais  quels  sentiments  de 
colère,  de  révolte,  et  aujourd'hui  hélas  !  de  haine, 
ce  spectacle  ne  doit-il  pas  provoquer  dans  l'âme 
de  ceux  à  qui  un  travail  incessant  n'apporte  pas 
toujours  de  quoi  vivre!  » 

C'est  en  vain  que  les  économistes,  dans  la 
mesure  de  leur  noble  tâche,  s'efforceront  de 
détourner  l'ouvrier  des  dépenses  inutiles  ou 
excessives,  pour  stimuler  en  lui  l'esprit  de  par- 
cimonie, en  vue  de  l'épargne  et  des  institutions 
de  patronage;  c'est  en  vain  même  que  l'État, 
remplissant  son  rôle  social  et  après  s'être  enquis 
de  tous  les  griefs  et  de  tous  les  besoins,  cher- 
chera à  opposer  une  digue  au  fléau  de  l'alcoo- 
lisme, favorisera  les  caisses  d'épargne  ou  de 
prévoyance,  facilitera  par  des  mesures  prudentes 
la  création  de  banques  de  crédit  populaire  et  de 
sociétés  coopératives,  réglera  avec  la  puissance 
dont  lui  seul  dispose  le  travail  des  femmes  et 


(     XXI     ) 

des  enfants,  et,  jusqu'à  un  certain  point  le  tra- 
vail même  des  ouvriers,  en  surveillant,  par 
exemple,  sa  sécurité  :  tout  cela  n'apportera  paa 
l'apaisement  nécessaire  et  durable,  tant  que  le 
luxe  effréné  s'obstinera  à  étaler  ses  scandales 
provocateurs. 

L'on  s'impose  d'autres  sacrifices  méritoires,  je 
le  veux  bien;  ce  qu'il  importe  aujourd'hui  de 
sacrifier  tout  d'abord  et  avant  tout,  c'est  le  luxe 
tel  qu'il  règne. 

Ce  sacrifice,  nous  saurons  le  faire,  non  sous 
l'empire  de  la  terreur  que  l'avenir  doit  inspirer, 
mais  au  nom  de  Celui  qui  se  nomme  dans  la 
sainte  Écriture  «  le  père  des  pauvres  »  et  pour 
être  agréables  à  Jésus-Christ  qui  a  été  appelé 
«le  fils  de  l'ouvrier.  » 

Jésus  Christ!  Puisset-il  reprendre  sans  délai 
son  action  sociale!  11  est  le  vrai  pacificateur 
entre  le  riche  et  le  pauvre,  il  est  le  "  roi  de  la 
paix.  »  La  douleur  déifiée  par  Lui  se  transforme 
en  objet  de  respect  et  d'amour  pour  celui  qui 
possède,  en  même  temps  qu'elle  devient  sup- 
portable à  celui  qui  souffre. 

M.  Thiers  l'a  dit  éloquemment  : 

«  Cette  puissante  religion  qu'on  appelle  le 
christianisme,  exerce  sur  le  monde  une  domi- 
nation continue;  et  elle  le  doit,  entre  autres 
motifs,  à  un  avantage  que  seule  elle  a  possédé 
entre  les  religions.  Cet  avantage,  savez-vous 
quel  il  est?  C'est  d'avoir  seule  donné  un  sens  à 


(  '  XXII     ) 

la  douleur.  La  religion  qui  vint  et  qui  dit  :  «  Il 
n'y  a  qu'un  Dieu,  il  a  souffert  lui-même,  souffert 
pour  nous  ",  celle  qui  le  montra  sur  une  croix, 
subjugua  les  hommes,  en  répondant  à  leur 
raison  par  l'idée  de  l'unité  de  Dieu,  en  touchant 
leur  cœur  par  la  déification  de  la  douleur.  " 

Donnons  du  pain  à  l'ouvrier  ;  prenons  en  main 
ia  défense  et  le  soin  de  ses  intérêts  matériels; 
allons  au  plus  pressé ,  car  la  souffrance  est 
réelle  et  grande.  Mais  conjointement  avec  les 
intérêts  matériels,  nous  devons  aussi  et  surtout 
nous  occuper  des  intérêts  moraux  de  nos  frères 
souffrants.  Il  y  a  un  lien  si  intime  entre  ces 
deux  classes  d'intérêts.  «  Les  deux  besoins  essen- 
tiels de  l'homme  et  les  conditions  de  la  paix 
sociale  —  ainsi  s'exprime  M.  Le  Play  —  sont 
l'observation  de  la  loi  morale  et  la  sécurité  du 
pain  quotidien.  » 

Nous  nous  efforcerons  donc  de  procurer  et 
d'assurer  à  l'ouvrier  son  pain  quotidien  et  nous 
lui  parlerons  de  Jésus-Christ  et  de  la  morale 
évangélique. 

Quand  Jésus-Christ  aura  repris  son  empire 
sur  les  âmes,  quand  il  aura  divinement  rap- 
proché les  cœurs,  alors  ce  qu'il  nomme  sa  paix 
descendra  d'en  haut;  alors  les  conseils  de  con- 
ciliation et  d'arbitrage  fonctionneront  avec 
facilité  et  efficacement  ;  alors  sera  renouée  d'une 
manière  stable  la  chaîne  qui  relie  l'ouvrier  au 
maître;  alors  il  y  aura  partout  de  vrais  patrons. 


(   xxm   ) 

c'est  à-dire,  dans  le  sens  chrétien  du  mot,  des 
pères  qui  veillent  sur  leurs  ouvriers,  comme  les 
pères  selon  la  chair  veillent  sur  leurs  enfants; 
alors,  sous  une  forme  nouvelle  adaptée  aux 
besoins  nouveaux,  pourront  se  refaire  ces  an- 
ciennes corporations,  au  but  économique  et 
moral,  qui,  avec  quelques  inévitables  abus,  ont 
su  réaliser  de  si  importants  services. 

Malgré  cela  —  poignant  mystère  des  souf- 
frances humaines  —  «  il  y  aura  toujours  des 
pauvres  parmi  nous.  "  Celui  qui  a  prononcé 
cette  parole,  avait  l'intuition  des  hiérarchies 
sociales  dans  l'humanité  déchue  et  des  compen- 
sations célestes.  Ce  n'est  pas  une  malédiction 
qu'il  a  laissé  tomber  de  ses  lèvres,  c'est  un  pro- 
phétique avertissement. 

Il  y  aura  toujours  des  pauvres  parmi  nous; 
mais  «  bienheureux  les  pauvres!  "  Le  Christ  n'a 
pas  dit  :  «  bienheureuse  la  pauvreté  ",  comme  si 
celle-ci  constituait  une  félicité  sociale,  un  état 
enviable  d'où  il  ne  faudrait  pas  chercher  à 
s'élever  vers  un  état  meilleur;  il  a  dit  :  «  bien- 
heureux les  pauvres!  " 

Il  y  aura  toujours  des  pauvres  parmi  nous; 
mais  grâce  à  eux,  nous  pourrons  exercer  la 
compassion,  faire  l'aumône,  racheter  nos  fautes, 
atteindre  la  perfection  chrétienne  :  car  «•  si  vous 
voulez  être  parfaits,  allez,  vendez  tout  et  donnez 
aux  pauvres.  »» 

Il  y  aura  toujours  des  pauvres  parmi  nous; 

24 


(     XXVI     ) 

dire  les  dépenses  exagérées,  les  plaisirs  exces- 
sifs et  les  prodigalités  du  luxe. 

Vous  le  ferez,  car  je  vous  connais;  et  en  le 
faisant,  vous  attirerez  la  bénédiction  de  Dieu 
sur  vous,  sur  vos  familles,  sur  l'Université,  et 
sur  cette  nouvelle  année  académique  que,  sui- 
vant une  vénérable  et  salutaire  tradition,  je  mets 
sous  la  protection  immédiate  de  Marie,  notre 
Patronne  et  notre  Mère. 


NOTICE 
sur  l'Institut  électrotechnique. 


L'électricité  industrielle,  dont  l'enseignement 
est  venu  se  joindre  depuis  cinq  années  à  celui 
des  autres  sciences  appliquées  qui  composent  le 
programme  des  Écoles  spéciales  de  Louvain,  est 
installée  depuis  un  an  dans  un  bâtiment  spécial 
qui  répond  aux  exigences  de  la  nouvelle  arrivée. 
Le  moteur  et  les  dynamos,  remisés  provisoire- 
ment dans  une  salle  trop  exiguë,  ont  été  trans- 
portés dans  le  nouveau  local,  en  même  temps 
que  des  instruments  de  mesure  et  des  modèles 
d'appareils  venaient  s'ajouter  à  ce  premier  ap- 
point. Le  chef  de  l'Université,  par  la  création  de 
nouveaux  cours  et  d'une  véritable  pléiade  de 
laboratoires,  a  révélé  sa  sollicitude  éclairée  pour 
les  sciences  et  la  façon  élevée  dont  il  comprend 
l'enseignement  scientifique.  Aussi  peut  on  lenir 
comme  certain  que  le  laboratoire  d'électricité, 
par  l'acquisition  des  instruments  et  appareils 
nouveaux,  sera  tenu  au  courant  des  progrès 
que  l'on  verra  se  réaliser  dans  le  domaine  de  la 
science  électrique. 

Actuellement  VInstitut  électrotechnique  est 
installé  dans  un  bâtiment  de  vingt  trois  mètres 
de  longueur  sur  huit  mètres  de  largeur,  dont 
le  rez  de  chaussée  est  divisé  en  cinq  salles  et  un 
vestibule 

Dans  la  salle  n°  \  sont  établis  un  moteur  à  gaz 

24. 


(     XXVIII     ) 

de  huit  chevaux  de  force  et  une  pompe  rotative 
qui  permet  d'envoyer,  dans  un  réservoir  établi 
à  l'étage,  l'eau  d'une  vaste  citerne  remplie  par 
les  eaux  pluviales.  De  ce  réservoir,  l'eau  est 
admise  pendant  la  marche  dans  l'enveloppe  du 
cylindre,  puis  retourne  à  la  citerne,  où  elle  se 
refroidit  pour  pouvoir  servir  de  nouveau  à  ra- 
fraîchir la  chambre  d'explosion  du  moteur.  Une 
courroie  communique  le  mouvement  à  une  pou- 
lie calée  sur  un  arbre  de  transmission,  lequel 
passe  par  une  ouverture  ménagée  dans  le  mur 
pour  aller  commander  les  dynamos  placées  dans 
la  salle  voisine. 

La  salle  du  moteur  contient  en  outre  une 
grande  hotte  vitrée  munie  de  cheminées  d'aspi- 
ration pour  le  dégagement  des  vapeurs,  et  dans 
laquelle  sont  disposées  les  piles  et  une  batterie 
d'accumulateurs  maintenue  en  charge.  La  sole 
des  cages,  qui  est  construite  en  taques  de  fonte, 
est  portée  sur  des  piliers  en  maçonnerie  reliés 
par  de  petites  voussettes  et  entre  lesquels  sont 
ménagées  des  armoires  qui  servent  à  remiser 
les  outils  du  machiniste  et  les  matières  néces- 
saires à  l'entretien  des  machines.  La  salle  est 
ainsi  maintenuedans  unétat  de  parfaite  propreté. 

La  salle  n°  2  ou  des  dynamos  contient  un  ma- 
nège placé  sur  l'arbre  qui  reçoit  le  mouvement 
du  moteur  et  dont  il  a  été  question  plus  haut. 
Ce  manège  peut  transmettre  par  courroie  le 
mouvement  à  l'une  quelconque  des  dynamos. 
Celles-ci,  surélevées  à.  cinquante  centimètres 


(     XXIX     ) 

au-dessus  du  pavement,  sont  fixées  sur  une  taque 
d'assise  en  bois  boulonnée  sur  un  socle  en  ma- 
çonnerie ,  par  l'intermédiaire  de  semelles  en 
fonie  à  glissière  qui  permettent,  par  la  manœuvre 
de  deux  vis,  d'obvier  à  l'allongement  des  cour- 
roies pendant  la  marche. 

La  dynamo  A  est  une  machine  Gramme  à  cou- 
rants alternatifs,  à  deux  circuits,  capable  d'ali- 
menter deux  lampes  soleil  de  25  millimètres.  La 
dynamo  B  est  une  machine  Gramme  à  courant 
continu,  type  d'atelier;  elle  peut  exciter  la  pré- 
cédente ou  marcher  pour  son  propre  compte  en 
alimentant  des  lampes  à  arc  ou  à  incandescence. 
La  dynamo  C  est  une  machine  Siemens,  à  forte 
intensité  et  faible  potentiel;  elle  sert  pour  les 
opérations  électrochimiqnes.  La  dynamo  D,  qui 
est  une  machine  Siemens  de  mêmes  constantes 
que  la  dynamo  B,  peut  être  placée  sur  le  socle 
quand  on  en  a  enlevé  l'une  des  trois  précédentes 
et,  à  volonté,  remplacer  la  dynamo  B,  ou  s'y 
ajouter  pour  les  mêmes  usages,  ou  servir  avec 
elle  à  des  expériences  sur  le  transport  de  la  force. 
La  dynamo  A  peut  aussi  servir  à  envoyer  des 
courants  alternatifs  à  distance  dans  un  généra- 
teur secondaire.  On  peut  donc  réaliser  tous  les 
modes  connus  pour  le  transport  de  l'énergie 
électrique. 

Un  commentateur  suisse,  relié  aux  généra- 
teurs de  toute  sorte,  piles  ou  dynamos  aux  accu- 
mulateurs, à  deux  tableaux  de  résistance  gra- 
duées, aux  lignes  de  l'Institut  électrotechnique. 


NOTICE 
sur  le  cours  de  propédeutique. 

L'exploration  précise  du  malade  est  un  art  qui 
ne  peut  s'apprendre,  comme  tous  les  autres  du 
reste,  que  par  la  pratique.  Sa  connaissance  néces  ■ 
site  de  plus  une  longue  habitude.  Quant  à  son 
importance,  elle  est  de  tout  premier  ordre,  puis- 
qu'une investigation  bien  conduite  peut  seule 
conduire  à  un  bon  diagnostic  et  par  conséquent 
à  un  traitement  convenable. 

Tous  ces  motifs  appelaient  la  création  d'une 
clinique  propédeutique,  c'est-à-dire  d'une  cli- 
nique dans  laquelle  les  étudiants  sont  initiés 
avec  ordre  et  méthode  à  tous  les  procédés  que 
nous  possédons  pour  découvrir  la  nature  et  le 
siège  des  maladies. 

Cette  lacune  a  été  comblée  en  1884.  Le  cours 
de  propédeutique  comprend  trois  cours  d'une 
heure  et  demie  par  semaine  et  dure  toute  l'année. 
Il  est  suivi  par  les  étudiants  du  premier  doctorat. 

Les  leçons  sont  de  deux  ordres,  les  unes  sont 
générales,  les  autres  s'adressent  seulement  à  un 
petit  nombre  d'étudiants. 

Dans  les  premières,  les  étudiants  sont  initiés 
aux  diverses  méthodes  dont  ils  font  ensuite  eux- 
mêmes  l'application  dans  les  secondes. 

De  nos  jours,  ces  méthodes  sont  devenues  ex- 


(     XXXIII     ) 

cessivement  nombreuses  et  variées.  Elles  com- 
prennent l'inspection ,  la  palpation,  la  percussion, 
l'auscultation,  l'examen  microscopique,  la  re- 
cherche de  certaines  bactéries,  les  réactions 
chimiques,  l'exploration  par  l'électricité,  par  les 
dégagements  de  gaz,  etc. 

Leur  enseignement  est  constamment  accom- 
pagné de  démonstrations,  et  il  met  à  profit 
toutes  les  connaissances  acquises  antérieure- 
ment, telles  que  la  physique,  la  chimie,  l'ana- 
tomie  macroscopique  et  microscopique,  la  phy- 
siologie, etc. 

De  plus  les  lésions  constatées  sont  toujours 
interprétées  au  point  de  vue  de  la  pathologie 
générale  et  de  l'anatomie  pathologique. 

Les  cours  destinés  à  un  petit  nombre  d'étu- 
diants, prennent  plus  spécialement  le  nom 
d'exercices  pratiques.  Ils  sont  intercalés  dans 
les  cours  généraux,  tantôt  ils  sont  plus  espacés, 
tantôt  plus  serrés,  suivant  les  besoins  du  moment. 
Les  étudiants  y  travaillent  deux  à  deux,  sur 
un  sujet  indiqué,  tel  que  la  délimitation  des 
poumons,  la  recherche  du  bacille  de  la  tubercu- 
lose, etc. 

Grâce  à  la  libéralité  de  Mgr  le  Recteur,  nous 
avons  pu  trouver  facilement  pour  l'exploration 
eorporelle  un  nombre  de  sujets  en  rapport  avec 
les  exigences  de  l'enseignement  à  Louvain. 

Ces  exercices  se  font  sous  la  surveillance  con- 
stante du  professeur.  Au  début  les  sujets  sont 


(     XXXIV     ) 

autant  que  possible  des  hommes  normaux.  Pour 
tenir  en  évtil  l'attention  de  l'étudiant,  nous  avons 
néanmoins  soin  de  mêler  aux  sujets  quelques 
individus  porteurs  de  lésions.  Ce  n'est  qu'après 
avoir  pris  connaissance  de  l'état  normal,  que 
l'élève  est  appelé  à  se  familiariser  avec  l'état 
pathologique. 

Tous  les  exercices  pratiques,  de  quelque  na- 
ture qu'ils  soient,  sont  basés  sur  ce  principe. 

J.  Dents,  prof. 


NOTICE 
sur  le  laboratoire  de  bactériologie. 

Le  laboratoiFe  de  bactériologie  a  été  installé 
dans  les  locaux  servant  à  l'anatoniie  patholo- 
gique. 

Son  outillage  est  dès  à  présent  assez  complet. 

Il  comprend,  outre  les  instruments  d'optique 
usuels,  un  appareil  de  stérilisation  à  la  vapeur 
d'eau,  les  appareils  nécessaires  à  la  stérilisation 
du  sérum,  une  grande  couveuse  mesurant  à 
l'intérieur  plus  d'un  mètre  cube  de  capacité,  et 
une  couveuse  d'Arsonval,  spécialement  destinée 
aux  cultures  qui  demandent  une  température 
absolument  constante,  et  que  notre  collègue 
M.  A.  Van  Biervliet  a  moditiée  très  heureuse- 
ment, de  façon  à  en  faire  le  type  des  couveuses 
à  température  invariable. 

Le  cours  de  bactériologie  comprend  toutes  les 
démonstrations  nécessaires  pour  donner  à  l'étu- 
diant une  idée  complète  de  cette  science. 

Celui-ci  y  apprend  à  connaître  les  différentes 
méthodes  de  stérilisation  et  de  désinfection,  les 
procédés  pour  arriver  à  des  cultures  pures,  etc. 
Des  ensemencements  faits  au  moyen  de  l'eau 
potable  et  de  l'air  ambiant,  lui  font  apprécier 
l'ubiquité  des  organismes  inférieurs.  Leur  mor- 
phologie et  leur  physiologie  générale  sont 
traitées  avec  les  développements  voulus. 

25 


(     XXXVI     ) 

Les  microbes  pathogènes  occupent  dans  le 
cours  une  place  spéciale,  en  rapport  avec  leur 
importance,  et  des  inoculations  à  l'aide  de  cul- 
tures pures,  faites  en  présence  des  étudiants, 
achèvent  la  démonstration  de  leur  valeur  patho- 
génique. 

J.  Denys,  prof. 


NOTICE 
sur  les  manipulations  de  physique. 


L'an  dernier,  à  cette  page  de  l'annuaire,  nous 
rendions  compte  de  l'organisation  matérielle  de 
l'institut  de  physique  pratique  et  nous  promet- 
tions pour  le  numéro  suivant  un  rapport  sur  le 
fonctionnement  du  cours  et  sur  le  matériel  confié 
aux  élèves.  Cette  réserve  nous  était  imposée 
par  le  caractère  éminemment  nouveau  de  cet 
enseignement.  Aujourd'hui  l'expérience  s'est 
prononcée;  cent  cinquante  élèves  ont  fréquenté 
notre  laboratoire  pendant  l'année  académique 
qui  vient  de  tinir  et  ont  montré  par  leurs  exa- 
mens pratiques  les  fruits  que  cet  enseignement 
peut  produire. 

Nous  sommes  heureux  de  pouvoir  constater 
que  l'initiative  hardie  de  VAlma  Afa^ern'a  pas 
été  perdue  pour  l'enseignement  national;  dans 
le  cours  de  l'année  écoulée  une  autre  université 
belge  justement  estimée  pour  son  amour  des 
innovations  heureuses,  a  inscrit  les  exercices 
pratiques  de  physique  à  son  programme;  tout 
récemment  enfin,  le  conseil  de  perfectionnement 
de  l'enseignement  supérieur,  chargé  d'élaborer 
l'avantprojet  de  révision  de  la  loi  de  1876,  a 
résolu  de  compléter  l'examen  théorique  sur  la 
physique  par  une  épreuve  pratique. 


(     XXXVIII     ) 

Quel  est  le  rôle  des  exercices  pratiques  dans 
l'enseignement  de  la  physique?  Telle  est  là  ques- 
tion préalable  qui  se  pose  tout  naturellement. 
Ce  qui  donne  à  la  physique  une  place  à  part 
dans  le  cadre  des  sciences  naturelles,  c'est 
qu'elle  est  arrivée  à  un  haut  degré  de  perfection. 
Des  phénomènes  en  apparence  d'ordre  tout  dif- 
férent ont  pu  être  ramenés  à  des  causes  uniques 
et  bien  des  chapitres  de  l'antique  science  des 
quatre  éléments  pourraient  se  déduire  d'un  petit 
nombre  de  principes  fondamentaux.  Toutefois 
cette  méthode  de  déduction  ne  con\ient  pas  à 
l'enseignement.  Comme  le  dit  on  termes  éner- 
giques un  des  plus  éminents  physiciens  de  notre 
temps  dans  l'introduciion  de  son  cours  de  l'école 
polytechnique  :  «  poser  à  priori  des  résultats 
"  généraux  auxquels  les  physiciens  ne  sont 
»  arrivés  qu'après  une  étude  longue  et  difficile, 
•'  c'est  presque  de  la  mauvaise  foi,  c'est  vouloir 
»  cacher  le  chemin  qui  conduit  du  tait  au  prin- 
"  cipe,  c'est  dans  tous  les  cas  priver  l'auditeur 
»  des  moyens  de  résoudre  les  mêmes  difficultés 
»  dans  des  cas  analogues.  » 

La  méthode  la  plus  naturelle  et  aussi  la  plus 
efficace,  la  seule  efficace  est  celle  qui  s'inspire 
de  l'histoire  de  la  physique.  Il  faut  en  quelque 
sorte  faire  naître  la  science  devant  l'élève  en  lui 
présentant  la  succession  des  faits  dont  l'obser- 
vation a  formé  peu  à  peu  la  doctrine  scientifique. 
Parmi  ces  faits,  qui  généralisés  constituent  les 


(     XXXIX     ) 

lois  physiques,  il  en  est  d'une  importance  capi- 
tale, véritables  pierres  angulaires  de  l'édifice. 
On  pourrait  demander  aux  exercices  pratiques 
de  graver  profondément  dans  la  mémoire  ces 
faits  primordiaux  ;  mais  il  nous  semble  que  d'une 
manière  générale  c'est  plutôt  là  le  but  auquel 
doit  tendre  un  cours  de  physique  expérimentale 
sainement  entendu. 

Le  but  propre  des  exercices  pratiques  est  d'en- 
seigner l'art  de  l'expérimentation;  l'élève  doit 
apprendre  au  laboratoire  à  choisir  ses  instru- 
ments d'après  les  travaux  à  faire,  il  doit  s'habi- 
tuer à  discerner  le  degré  de  précision  qui  con- 
vient à  telle  ou  telle  mesure  eu  particulier,  il 
doit  apprendre  surtout  à  discuter  les  résultats 
obtenus;  nos  sens  sont  imparfaits,  nos  instru- 
ments ne  réalisent  jamais  rigoureusement  l'idée 
qui  a  présidé  à  leur  conception;  s'il  est  facile  de 
comprendre  que  des  résultats  obtenus  dans  ces 
conditions  sont  approximatifs,  il  est  parfois 
moins  aisé  d'évaluer  le  quantum  de  cette  approxi- 
mation. Cette  évaluation  est  pourtant  indis- 
pensable si  l'on  veut  obtenir  des  résultats  qui 
demeurent  et  dignes  de  prendre  place  parmi  les 
données  de  la  science. 

Les  élèves  qui  suivent  notre  cours  de  manipu- 
lations se  destinent  pour  la  plupart  à  la  carrière 
médicale;  les  applications  qu'ils  auront  à  faire 
de  la  physique  sont  de  deux  sortes  :  il  leur 
iaudra  d'abord  déterminer  des  propriétés  phy- 


(     XL     ) 

siques  caractéristiques  de  l'état  normal  ou  pa- 
thologique, il  leur  faudra  ensuite  en  thérapeu- 
tique faire  agir  certains  agents  physiques  avec 
une  intensité  susceptible  d'être  graduée  et  me- 
surée. Ces  considérations  nous  ont  engagé  à  ne 
faire  entrer  dans  le  cadre  de  nos  manipulations 
que  des  vérifications  de  lois  et  des  mesures 
d'unités  et  de  constantes  physiques.  D'ailleurs 
ce  choix  particulier  de  travaux  nous  parait  bien 
approprié  à  la  disposition  d'esprit  des  commen- 
çants. Sans  doute  le  savant  de  profession  peut 
fixer  son  attention  sur  des  détails  en  apparence 
minimes;  mais  l'étudiant  en  sciences  naturelles 
qui  a  sondé  du  regard  le  volumineux  programme 
offert  à  son  activité,  se  contente  trop  souvent 
d'apporter  au  laboratoire  un  esprit  purement 
réceptif  et  il  lui  faut  pour  le  stimuler  au  travail 
un  but  nettement  défini. 

La  détermination  de  la  densité  des  solides  et 
des  liquides  méritait  par  sa  simplicité  relative 
d'ouvrir  la  série  des  travaux  pratiques.  Il  n'est 
pas  d'exercice  plus  propre  à  enseigner  la  préci- 
sion et  surtout  à  faire  comprendre  la  nécessité 
d'une  précision  que  nous  appellerons  homogène, 
signifiant  par  là  que  les  résultats  partiels  qui 
concourent  à  un  résultat  général  ne  doivent 
introduire  dans  celui-ci  que  des  erreurs  indivi- 
duellement du  même  ordre  de  grandeur.  L'ap- 
plication du  principe  d'Archimôde  à  l'aréométrie 
nous  a  fourni  le  sujet  d'un  second  exercice.  La 


(     XLI     ) 

construction  et  la  graduation  du  thermomètre 
ne  pouvaient  être  omises;  la  vériflcation  des 
points  fixes,  l'étude  du  calibrage  sont  autant 
d'opérations  aussi  nécessaires  que  souvent  né- 
gligées. L'importance  des  densités  de  vapeur 
dans  la  théorie  chimique  moderne  nous  a  décidé 
à  initier  les  élèves  aux  méthodes  d'Hofmann  et 
de  Dumas.  Citons  encore  la  calorimétrie  rare- 
ment saisie  par  la  moyenne  des  élèves  dans  un 
cours  théorique,  et  qui  devient  au  contraire 
d'une  irrésistible  simplicité  sur  la  table  du  labo- 
ratoire. 

L'importance  de  l'électricité  dans  la  thérapeu- 
tique moderne  nous  faisait  un  devoir  de  déve- 
lopper largement  cette  partie  de  noire  cours 
pratique.  C'est  ici  surtout  que  l'étude  méthodique 
et  sagace  des  instruments  et  des  méthodes  donne 
des  résultats  d'une  portée  remarquable.  On  se 
plait  trop  souvent  à  dire  que  la  nature  a  con- 
centré tous  ses  caprices  sur  cette  branche  de  la 
physique  et  qu'elle  se  plaît  à  nous  mystifier  par 
de  continuelles  surprises.  Les  immortels  travaux 
d'Ohm  ont  montré  depuis  longtemps  qu'en  élec- 
tricité comme  ailleurs,  la  nature  n'a  pas  de 
secrets  pour  ceux  qui  vivent  dans  son  intimité. 
Que  l'on  se  rende  bien  compte  des  trois  notions 
fondamentales  d'intensité  do  résistance  et  de 
force  électro-motrice,  que  l'on  saisisse  nettement 
la  relation  qui  unit  ces  trois  quantités  dans  la 
loi  d'Ohm  et  l'on  sera  bien  près  de  se  sentir 


(     XLII     ) 

maître  d'une  science  aussi  simple  que  féconde 
en  applications.  La  préparation  des  couples  voi- 
taïques  et  l'application  de  la  règle  d'Ampère  sur 
le  sens  du  courant,  la  mesure  et  la  comparaison 
des  résistances,  la  mesure  des  résistances  inté- 
rieures des  éléments  et  des  batteries,  la  compa- 
raison des  forces  électro  motrices,  la  vérilîca- 
lion  des  lois  de  l'électrolyse,  l'étude  qualitative 
et  quantitative  des  courants  induits,  la  mesure 
des  températures  au  moyen  des  couples  thermo- 
électriques,  telle  est  la  part  de  l'électricité  dans 
nos  manipulations.  La  troisième  section  du  cours 
est  consacrée  à  l'optique;  parmi  les  exercices 
qu'elle  comprend  citons  :  la  mesure  des  indices 
de  réfraction,  la  détermination  des  foyers  et  du 
grossissement  des  lentilles  et  des  miroirs  sphé- 
riques,  la  mesure  des  grossissements  du  micros- 
cope, l'analyse  spectrale,  enfin  l'étude  de  la  pola- 
risation reciiligne  et  rotatoire  avec  application 
de  cette  dernière  au  titrage  des  liqueurs  sucrées. 
Il  nous  reste  à  dire  un  mot  des  in.^trumeuts 
mis  entre  les  mains  des  élèves.  Les  instruments 
que  l'on  rencontre  dans  la  plupart  des  collec- 
tions n'ont  pas  été  créés  en  vue  du  laboratoire 
d'enseignement.  Ce  qui  caractérise  leur  construc- 
tion c'est  le  souci  de  la  précision  et  de  la  sensi- 
bilité. On  ne  peut  atteindre  ce  résultat  sans 
augmenter  le  prix  de  revient  ni  sans  amener 
souvent  une  complication  notable  dans  Tagence- 
ment  des  diverses  parties.  C'est  là  un  double 


(     XLIII     ) 

défaut  au  point  de  vue  spécial  où  nous  nous 
plaçons,  car  d'une  part  il  sera  toujours  difficile 
de  multiplier  le  nombre  des  types  d'un  instru- 
ment coûteux  et  d'autre  part  l'idée  qui  a  présidé 
à  la  conception  d'un  instrument  ne  transparaît 
pas  assez  clairement  à  travers  une  réalisation 
trop  lînie  et  trop  savante.  D'ailleurs  la  supério- 
rité des  instruments  à  grande  sensibilité  dispa- 
rait au  laboratoire  d'enseignement;  il  n'est  pas 
besoin  d'une  expérience  bien  longue  pour  savoir 
que  le  talent  de  l'expérimentateur  doit  être  pro- 
portionné au  degré  de  perfection  des  appareils, 
et  l'on  comprend  sans  peine  que  des  observa- 
teurs novices  introduiront  dans  leurs  opérations 
des  erreurs  personnelles  bien  supérieures  aux 
erreurs  instrumentales.  En  résumé,  du  moment 
qu'il  ne  s'agit  que  d'enseigner  des  méthodes  et 
d'apprendre  l'art  de  réaliser  une  conception 
théorique,  la  précision  et  la  sensibilité  sont  des 
qualités  secondaires;  il  faut  avant  tout  des  in- 
struments simples  et  portant  autant  que  possible 
tous  leurs  organes  à  la  surface. 

Les  considérations  qui  précèdent  nous  ont 
amené  à  créer  pour  le  service  de  nos  manipula- 
tions un  matériel  spécial.  Ce  matériel  nous 
l'avons  réalisé  dans  notre  atelier  au  moyen  d'un 
outillage  relativement  simple  et  en  nous  aidant 
des  ressources  de  l'industrie  locale.  Il  serait  long 
et  fastidieux  de  décrire  ici  des  instruments  dont 
le  mérite  ne  s'apprécie  d'ailleurs  que  par  l'usage, 


(     XLIV     ) 

il  nous  suffira  de  dire  que  les  différents  groupes 
d'élèves  travaillant  isolément  arrivent  toujours 
à  des  résultats  très  sensiblement  concordants. 
Nous  ne  saurions  terminer  cette  notice  sans 
adresser  nos  remerciements  à  Mgr  le  Recieur, 
dont  l'appui  bienveillant  nous  a  permis  de  mener 
à  bonne  lin  une  entreprise  qui  n'était  pas 
exempte  de  difficultés;  si,  comme  nous  nous 
plaisons  à  l'espérer,  nous  avons  pu  faire  une 
oeuvre  utile  à  la  jeunesse  universitaire,  nous  en 
sommes  redevables  à  celui  qui  s'est  toujours 
montré  le  ferme  soutien  de  l'enseignement  pra- 
tique à  l'Université. 

A.  Van  Biervlieï. 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


PRELIMINAIRES. 

Correspondance  des  ères  anciennes,  etc.         v 

Calendrier xi 

Planètes  principales xxxvii 

PREMIÈRE  PARTIE. 

Prière  à  la  très  sainte  Mère  de  Dieu,  pa- 
tronne de  V  Université 3 

Corps  épiscopal  de  Belgique 5 

Personnel  de  V  Université 7 

Collèges  et  établissements  académiques  .       29 
Programme  des  cours  de  Vannée  acadé- 
mique 1886-1887 40 

Cercle  industriel  des  Écoles  spéciales  de 

ï  Université  catholique 86 

Rapport  sur  les  travaux  du  Cercle  in- 
dustriel pendant  Vannée  académique 
18851886, /aiY  au  nom  du  comité  direc- 
teur, par  M.  G.  De  Ridder,  vice-prési- 
dent         87 

Conférence  d'Économie  sociale  ....       96 
Rapport  sur  les  travaux  de  la  conférence 
d'Économie  sociale,  pendant  Vannée 
acadéynique   1885-1886,  par  M.  Joseph 
de  Haene,  secrétaire    .' 97 


(      XLVI      ) 

Société  médicale  de  V  Université  catho- 
lique de  Louvain 107 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société 
médicale,  pendant  Vannée  1885-1886, 
fait  au  nom  de  la  commission  direc- 
trice, par  M.  J.Briisselmans,  secrétaire 
sortant 108 

Société  orientale  des  étudiants  de  VUni- 
ver  site  de  Louvain 127 

Rapport  sur  les  travaux  de  Vannée  aca- 
démique 1885-1886,  présenté  au  nom 
de  la  commission  directrice  dans  la 
séance  du  15  novembre  1886,  par  M.  E. 
Godineau,  secrétaire 128 

Société  littéraire  de  l'Université  catho- 
lique de  Louvain 136 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société 
littéraire  de  V  Université  catholique 
pendant  Vannée  académique  1885-1886 
fait  au  nom  de  la  coynmission  direc 
trice,  par  Vabbé  G.  Yan  den  Gheyn 
secrétaire 137 

Societas philologa  Lovaniensis   ....      159 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Societas 
PHILOLOGA  de  V  Université  catholique 
pendant  Vannée  académique  1885-1886 
par  M.  Eug.  Herhecq,  docteur  en  philo 
Sophie  et  lettres,  secrétaire  sortant.    .      163 

Rechtsgenootschap  der  katholiehe  IIoo 
geschool  van  Leuven 177 


(     XLVII     ) 

Verslag  over  de  toerkzaamheden  van 
het  Rechtsgenootschap,  gedurende  het 
afgeloopenschooljaar  1885- 1886,  gedaan 
door  Ed.  Janssens,  advokaat,  oud- 
schrijver  des  Genootschaps 179 

Société  juridique  de  l'Université  catho- 
lique de  Louvain 199 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société 
juridique  de  V  Université  catholique  de 
Louvain,  pendant  Cannée  académique 
1885- 1886,  fait  au  nom  de  la  commission 
directrice,  par  M.  Albert  Van  de  Put, 
secrétaire 202 

Société  de  Saint-  Vincent  de  Paul  .    .    .      224 

Rapport  présenté,  au  nom  du  Conseil,  sur 
les  travaux  des  Conférences  pendant 
Vannée  académique  1885-1886  ....      230 

Taal-  en  letterlievend  studentengenoot- 
schap  Met  Tijd  en  Vlijt 218 

Verslag  over  de  loerhzaamheden  van  het 
taal  en  letterlievend  studentengenoot- 
schap  Met  Tijd  en  Ylijt,  gedurende 
het  verloopen  schooljaar  1885-1886,  door 
Hektor  Lebon,  schrijver  des  Genoot- 
schaps  252 

Conférence  d'histoire 276 

Rapport  sur  les  travaux  de  la  Confé- 
rence pendant  Vannée  académique 
1885-1886,  par  M.  Alfred  De  Groote, 
candidat  en  droit,  secrétaire  ....      278 


(      XLVIII     ) 

Cercle  agronomique  de  V  Université  ca- 
tholique de  Louvain 2 

Rapport  sur  les  travaux  du  Cercle  agro- 
nomique, pendant  Vannée  académique 
1885  1886,  fait  au  nom  de  la  commis- 
sion, par  M.  Albert  Stroobants ,  se- 
crétaire     28Ç 

Docteur  ad  honores 294 

Liste  des  étudiants  admis  aux  grades 
académiques  par  V  Université  pendant 
Tannée  1885-1886 294 

École  normale pourles  ecclésiastiques  qui 
se  préparent  à  renseignement  moyen.     297 

Institut  agronomique 298 

Écoles  spéciales  des  arts  et  manufactu- 
res, du  génie  civil  et  des  mines    ...     301 

Liste  des  étudiants  admis  aux  grades  aca- 
démiques par  les  commissions  d'exa- 
men de  V  Université  pendant  Vannée 
1885-1886 307 

Statistique  des  admissions  en  théologie 
et  en  droit  canon 343 

Statistique  des  admissions  par  les  jurys 
d'examen 346 

Statistique  des  grades  obtenus  devant  les 
jurys  d'examen 349 

Tableau  général  des  inscriptions  prises 
pendant  les  années  1834-1835  à  1885-1886     352 

Statistique  des  élèves  inscrits  pendant 
Vannée  académique  1885-1886  et  répar- 
tis d'après  leur  pays  d'origine .     .    .    •     355 


(     XLIX     ) 

Tableau  des  inscriptions  des  deux  pre- 
miers mois  comparées  avec  le  total  de 
chaque  année  académique 357 

Inscriptions  par  Facultés, prises  pendant 
les  deux  premiers  mois  de  la  nouvelle 
année  académ,ique  188Q-1881     ....      360 

Nécrologe 361 

DEUXIÈME  PARTIE. 

Règlement  général  de  V  Université  .    .    .      365 
Liste  des  règlements  publiés  dans  les  An- 
nuaires     383 

Le  Séminaire  américain  de  Louvain  .    .      388 
Sém,inaire  africain  pour  les  stations  et 
les  unissions  de  l'État  indépendant  du 
Congo  érigé  sous  le  vocable  de  saint 
Albert  de  Louvain 391 

APPENDICE. 

Publications m 

Nominations  et  distinctions  scientifiques       m 
Adresse  de    V  Université    catholique  de 
Louvain  à  M.   Chevreul,  membre  de 
V Institut,  professeur  au  Muséuin  d'his- 
toire naturelle,  etc.,  etc.,  à  l'occasion    * 

de  son  jubilé  de  cent  ans v 

Rapport  sur  l'année  académique  1885-86, 
présenté  par  Mgr  Pieraerts,  recteur 

magnifique  de  V  Université vni 

Notice  sur  l'Institut  électrotechnique.     .  xxvii 


(      L      ) 

Notice  sur  le  cours  de  propédeutique.    .  xxxir 
Notice   sur  le  laboratoire   de  bactério- 
logie  XXXV 

Notice  sur   les  manipulations  de  phy- 
sique  XXXVII 


O 


HiiMniï^u  DEPT.  juNings 

LF  Louvain.     Université  ca- 

A-031  tholique 
C5A5  Annuaire.     Jaarboek 

t. 50-51 


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